Univers fétiche : Réel mais ouverte aux autres univers
Préférence de jeu : Homme
Amity
Sam 16 Sep - 17:26
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation 15 Septembre 2017, à Londres dans le quartier de Camden Town. Lyla et Oliver ne sont plus que de simple voisins.
Nicotine sweats and coffee breath
I thought I was so much more than this. When I look back at everything I've touched I see the lives I've ruined, dirty fingerprints. We are the common folk. We live our lives to die alone. Share our beds when the nights get cold
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Préférence de jeu : Homme
Amity
Sam 16 Sep - 17:32
Oliver Calloway
J'ai 27 ans et je vis à Londres, UK. Dans la vie, je suis leader du groupe de rock D.A.R.K Paradise et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis "en couple" et je le vis plutôt mal.
Ca fait une heure que je suis dans mon lit sans bouger à regarder les news sur ma tablette. Encore des explosions dans des métros. Ca me fait tout drôle. Drôle n’est clairement pas le mot à utiliser pour cette situation mais voilà, je suis pas bien. Vraiment pas bien. J’avais un rendez vous ce matin j’ai envoyé un message pour annuler. Ma « copine » n’est pas là, on habite chacun chez soit. Ca fait quelques mois qu’on est « en couple », ça avait commencé par du flirt, ça a fait le buzz dans la press people, parce qu’elle est mannequin en vogue et puis mon manager a mis son grain de sel et toute la magie s’est envolé. Maintenant on s’affiche ensemble juste pour que nos carrières respectives soient mises en avant. Je ne sais pas combien de temps ça va durer cette histoire mais ça commence à me saouler.
Enfin bref, je sors enfin de mon lit, je mets ma prothèse comme un automate et puis je mets un hoodie sur le dos, je prends mon téléphone, un billet de 10£ et je sors de chez moi. Je veux un petit déj de chez Costa, le Costa café qui est juste en face de chez moi. Je me prends un grand chocolat au lait avec deux muffins au chocolat et je retourne jusqu’à mon immeuble. C’est à ce moment là que je réalise que je n’ai pas pris mes clés. Fais chier. Je soupire. Il va falloir que j’aille chez mon meilleur ami qui a un double de mes clés. Sauf que là je suis en jogging, pas coiffé, pas lavé et il ne me reste que 1£ sur la monnaie. Pas assez pour prendre un taxi. J’hésite un moment puis j’appuie sur l’appart’ de Lyla. Il n’y a que elle que je « cotoie » dans cet immeuble. J’espère qu’elle est là. Sinon j’ai toujours son numéro de téléphone… Mais je vais éviter. En tout cas c’est pas vraiment le jour pour me faire des aventures comme ça en mode pyjama devant mon immeuble. Je vais être repérer par des curieux dans pas longtemps. Ca ne répond pas à l’interphone… Alors je lui téléphone, espérant que j’aurai plus de chance de ce côté là. Elle décroche.
« Hey Lyla salut c’est Oliver. Désolé de t’embêter mais je suis bloqué en bas de l’immeuble. Je me demandais si t’étais dans le coin pour que tu m’ouvres ? »
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Invité
Sam 16 Sep - 17:55
Lyla Clara Ioannis-Hanwell
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Grande Bretagne. Dans la vie, je suis pompiers et je m'en sors bien. Sinon, je suis en couple avec un policier plutôt sympa. Très sympa même. Mais j'arrive pas à m'enlever le voisin de la tête. C'est comme ça. Et je peux pas trop expliquer pourquoi. fait partie des pompiers de Londres depuis deux ans ; est marraine d'ethan ; a été demoiselle d'honneur de son frère lors de son mariage avec roméo ; possède une grande famille (2 soeurs, 1 frère, 12 tantes et oncles etc.).
Debout avec le soleil, j'ai passé une petite demi heure au lit, à vérifier mes réseaux sociaux, à discuter avec ma frangine, à prendre des nouvelles d'Ethan et j'ai fini par quitter mon lit. Je me suis préparée un petit déjeuner de compétition que j'ai été mettre au frais. Ça sera pour mon retour de la course. Leggings sur les fesses, tshirt fluide en haut, hoodie sur le dos, la tête bien enfoncée dans la capuche, je pars courir. Je cours une bonne heure et je finis par m'arrêter dans un parc lorsque la musique se coupe sur mon cellulaire. Je regarde le nom qui s'affiche et mon coeur rate un battement. Oliver. Que se passe-t-il ? L'immeuble a pris feu pendant ma course ou comment ça se passe ? Il ne manquerait plus que ça tiens... Je décroche et attends qu'il parle. Peut être que mon numéro s'est composé tout seul, qui sait. Je l'écoute et souris doucement. Oui, ça me fait sourire. Et en même temps... Il a juste besoin que je lui ouvre la porte, je ne lui manque pas, il n'a pas plus que ça envie de me voir et il n'y a rien de grave. Je suis déçue mais pas autant que je l'aurais cru. Peut être que je ne suis plus si attachée que ça à lui. " Je suis au parc juste derrière, je suis là dans deux minutes à tout casser " Lâchais-je en reprenant ma course, l'appel toujours en route. " Ça va ? " Demandais-je instinctivement parce que ça m'intéresse. Genre pour de vrai. Je cours, mon souffle est plutôt prononcé et alors qu'il répond, j'arrive dans la rue. " Lyla à la rescousse " Lâchais-je en raccrochant et sortant mes écouteurs de mes oreilles. " Hey " Un simple mot sort de mes lèvres et lui fais un léger sourire avant d'ouvrir la porte. Ça me fait vraiment très bizarre.
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Amity
Sam 16 Sep - 18:11
Oliver Calloway
J'ai 27 ans et je vis à Londres, UK. Dans la vie, je suis leader du groupe de rock D.A.R.K Paradise et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis "en couple" et je le vis plutôt mal.
Elle est pas loin. Ouf. Sauvé. Enfin sauvé, c’est pas tout à fait ça, parce que je n’ai pas non plus la clé pour entrer chez moi.
« Merci… »
Je suis un peu à l’ouest et je ne sais pas trop ce que je vais faire une fois entré à l’intérieur de l’immeuble. Je vais attendre mon pote devant chez moi ? Si il peut se ramener sous peu ce serait pas mal comme solution ouais. Lyla me demande si ça va et je mets un peu de temps à répondre.
« Ouais bof… »
Je ne lui retourne pas la question parce que j’y pense pas. Je suis dans mon monde aujourd’hui. Un monde assez sombre pour dire la vérité. La voilà un peu plus loin et je raccroche le téléphone, je l’enfourne dans la poche de mon hoodie, et je peux mieux tenir mon chocolat d’une main et les muffins de l’autre.
« Hey. »
J’essaie de lui faire un sourire mais j’ai du mal. Je suis pas du tout dans mon assiette et ça se voit. Même si je ne disais rien ça se verrait vu ma dégaine.
« Désolé de te couper dans ta routine… Mais je suis complètement à la porte là. Faut que je contacte mon pote qui a le double des clés de chez moi, je sais pas s’il va pouvoir venir. Je lui envoie un message dès qu’on est à l’intérieur. »
Elle ouvre la porte, enfin, j’ai l’impression d’avoir été sous le feu des projecteurs jusqu’à maintenant. Je me sens un peu mieux, si on peut dire que je me sens bien.
« Tiens tu peux me tenir ça ? »
Je lui tends mon sachet avec les muffins et je ressors mon téléphone pour envoyer un rapide message de SOS à mon ami. Je suis tellement flemmard que je lui envoie un message vocal par whatsapp.
« Hey mec j'ai besoin de toi, je suis à la porte, si tu peux passer chez moi avec le double de mes clés au plus vite aujourd'hui tu me sauverais. »
J'attends de voir que le message s'est bien envoyé avant de verrouiller mon téléphone. Heureusement que j'ai pensé à prendre mon téléphone au moins. Je regarde Lyla, sachant pas trop quoi dire. J'ai juste envie d'être tout seul dans mon coin pour dire la vérité.
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Invité
Sam 16 Sep - 21:13
Lyla Clara Ioannis-Hanwell
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Grande Bretagne. Dans la vie, je suis pompiers et je m'en sors bien. Sinon, je suis en couple avec un policier plutôt sympa. Très sympa même. Mais j'arrive pas à m'enlever le voisin de la tête. C'est comme ça. Et je peux pas trop expliquer pourquoi. fait partie des pompiers de Londres depuis deux ans ; est marraine d'ethan ; a été demoiselle d'honneur de son frère lors de son mariage avec roméo ; possède une grande famille (2 soeurs, 1 frère, 12 tantes et oncles etc.).
C'est vraiment bizarre de me retrouver comme ça à côté d'Oliver, vraiment très bizarre. Ça devrait pas et pourtant... Ça fait si longtemps qu'on s'est pas retrouvé comme ça. Je suis sur la retenue et je pense que mon malaise se voit à des années lumières. Tout comme le sien en fait. C'est idiot. On est voisin, il doit entendre quand j'écoute la musique trop fort et moi, je l'entends aussi. Enfin, c'est comme ça. Les années sont passées, nos vies incompatibles - tout comme nos visions bien différentes de notre duo - ont fait que... Qu'on est un peu comme deux étrangers là alors que c'est pas le cas. " T'inquiète, je faisais rien de bien important. C'est mes trois jours de repos là " Lâchais-je doucement. Et puis, ça ne me gêne pas. Sinon je lui aurais dis que je ne pouvais pas. J'avais fini ma course de toute façon mais j'aurais pu trouver une excuse et repartir pour un peu de sport. Quand on veut ignorer quelqu'un, on arrive toujours à le faire. Mais moi j'y arrive pas. Pas avec Oliver. C'est tellement étrange et pourtant... " Tu peux rester chez moi un peu si tu veux... " Je pense que s'il avait voulu aller chez un pote ou autre, il se serait débrouillé pour y aller. Il a bien plus d'argent que moi le petit. La clé dans la serrure, la porte s'ouvre et j'entre dans l'immeuble. Je lui tiens la porte avant de lui emboiter le pas. Enfin, pas encore parce qu'il me tend ses achats pour envoyer un message à son pote. Je me demande si je le connais. Et quand je vois le logo du Costa, je souris doucement. C'était toujours là qu'il filait nous acheter le petit déjeuner à l'époque. Ça me semble si vieux. Pourtant, deux ans c'est pas grand chose. Je lui souris alors qu'il reprend ses achats. " Pas très bavard aujourd'hui dis voir " Soufflais-je alors que j'ouvre la boite aux lettres pour voir si j'ai reçu du courrier. Que dalle. Bon bah c'est pas grave. Je débranche mes écouteurs de mon téléphone et monte les escaliers. " Tu viens ou ton pote t'a répondu ? " Demandais-je en ouvrant la porte, encore ignorante sur ce qu'il vient de se passer dans le métro de Londres. C'est ça quand on coupe les données mobiles de son téléphone. Mais une fois face à la porte de l'appartement, le wifi connecté - 'cause home is where the wifi connects automatically - mon portable vibre à tout va et je glisse les yeux sur l'écran qui s'allume. Je déglutis difficilement et regarde Oliver. " Entres, je vais pas te laisser sur le pallier " Soufflais-je en posant ma main sur son épaule, un léger sourire sur le visage. Un sourire compatissant et il va s'en rendre compte, je le sais bien. Mais...
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Amity
Mer 20 Sep - 10:48
Oliver Calloway
J'ai 27 ans et je vis à Londres, UK. Dans la vie, je suis leader du groupe de rock D.A.R.K Paradise et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis "en couple" et je le vis plutôt mal.
Elle est en repos aujourd’hui, j’ai bien de la chance pour le coup. Elle me propose de rester un peu chez elle et c’est vrai que c’est une bonne idée sachant que je suis carrément à la porte. Putain mais qu’est ce qui m’a pris de partir sans mes clés. Je suis vraiment trop con. J’ai vraiment la tête en l’air aujourd’hui. La faute à ce qui s’est passé à Parsons Green. Ca ravive trop de mauvais souvenirs.
J’envoie rapidement un message à un ami et elle me dit que je ne suis pas très bavard. Ah bon ? J’ai pas réalisé que j’étais silencieux depuis un moment.
« Hmmmm… »
J’ai voulu lui dire « désolé » mais je n’ai pas d’excuse à donner. J’ai une très bonne raison de pas être d’humeur aujourd’hui. Elle n’a peut être pas capté encore ce qu’il s’est passé, je sais pas. Mais elle me connait assez pour se souvenir de ce qu’il m’est arrivé en 2005. En tout cas j’essaie quand même d’être un minimum poli parce qu’elle m’a un peu sauvé la mise. Quand elle me demande si je la suis, je check mon téléphone et mon pote n’a pas encore vu mon message. Putain mais mec il faut que tu sois plus au taquet sur ton téléphone ! J’envoie un autre message, écrit cette fois, lui disant de vite écouter mon message car c’est urgent. Lyla me dit d’entrer et ouais, j’allais pas refuser son offre, je n’ai pas envie de rester dehors pendant des heures. Je ne sais pas quand mon pote va pouvoir se déplacer. Rapidement j’espère. Dans la matinée quoi. Du coup j’entre chez elle.
« Merci… »
Je lui montre le sac avec la bouffe.
« Tu veux un muffin ? »
C’est comme si j’avais senti qu’il fallait que j’en prenne deux. Bon je les aurai mangé facilement tout seul, ça c’est sûr, mais là au moins j’ai l’air moins con et je peux lui en proposer un. Je commence à boire mon chocolat parce que si j’attends encore il va finir froid. Je reste debout dans l’entrée et puis j’avance au salon. Je vais poser mon sac de muffin sur la table, beaucoup mieux comme ça.
« Et fait comme si j’étais pas là. Je veux pas te déranger. »
Je ne le dis pas mais si elle a l’habitude te se mettre à poil dans le salon ça me dérangerait pas non plus. Ca me distrairait pas mal d’ailleurs. Mais non, je suis sensé être casé, j’avais oublié. Et elle aussi elle est casé il me semble. Comme quoi nos vies ont bien changé depuis le temps. Enfin, pas trop de mon côté, tout n’est que façade.
« Je vais me caler sur le canapé. »
Je fais un petit peu comme chez moi c’est vrai, mais je connais cet appart’ et je connais Lyla. J’ai le droit. Je fais passer les muffins de la table du salon à la table basse et je m’assois avec mon chocolat. Je sors mon téléphone et je me retiens de regarder les news qui me foutent le bourdon.
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Invité
Sam 30 Sep - 17:45
Lyla Clara Ioannis-Hanwell
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Grande Bretagne. Dans la vie, je suis pompiers et je m'en sors bien. Sinon, je suis en couple avec un policier plutôt sympa. Très sympa même. Mais j'arrive pas à m'enlever le voisin de la tête. C'est comme ça. Et je peux pas trop expliquer pourquoi. fait partie des pompiers de Londres depuis deux ans ; est marraine d'ethan ; a été demoiselle d'honneur de son frère lors de son mariage avec roméo ; possède une grande famille (2 soeurs, 1 frère, 12 tantes et oncles etc.).
J'aurais préféré qu'on se croise à un autre moment, qu'il m'appelle dans d'autres circonstances et surtout parce qu'il en avait envie et non pas qu'il en soit obligé. Ouai, je sais très bien que je suis certainement la dernière personne qu'il a envie de voir et ça devrait être le cas aussi de mon côté. Mais ça n'est pas le cas. C'est comme ça et peut être que ça sera toujours le cas. Tout est si étrange. Il ne parle pas, il reste vague et je ne comprends pas pourquoi. Vraiment pas. Jusqu'au moment où je me rapproche de l'appartement et que mon téléphone devienne fou. Des tas de messages qui arrivent. Des notifications des applications de nouvelles que je suis. Les Réseaux Sociaux s'affolent et je ne sais pas comment réagir. Je n'étais pas là en 2005 et je n'ai rien vécu. Ce n'est qu'une petite explosion, visiblement, mais ça reste une présumé attaque terroriste. Et je sais ce que lui, l'homme à côté de moi, a vécu en 2005. J'ai très envie de le prendre dans mes bras, de le serrer fort dans mes bras et de lui souffler que tout va très bien se passer. Mais j'en sais rien en fait. Les nouvelles sont fraîches, on ne sait pas s'il y a des morts, des blessés ou autre. Enfin, pas de ce que j'ai vu sur mon téléphone. Mon frère m'envoie un texto pour savoir si je vais bien et je réponds 'ok'. Je vais bien mais je n'ai pas le temps de lui raconter tout ce qu'il se passe et je suis presque sure qu'il se fiche de savoir qu'Oliver est déboussolé. Et moi, je ne m'en fiche pas. Je ferme la porte derrière nous, retire mes baskets et mes chaussettes rapidement. " Non merci " Soufflais-je doucement. J'ai mon petit déjeuner de compétition qui m'attend dans le frigo et puis, j'essaye de faire attention à ce que je mange. Complètement ridicule vu mon tour de taille mais bon. Je ne cours pas pour aller manger un muffin derrière. Les chaussettes dans la machine à laver, je lave mes mains et souffle doucement face au miroir. " T'inquiète, tu ne me gênes pas " Répondis-je quand il parle de se caler sur le canapé et que je dois faire comme s'il n'existait pas. Je retire mon pull, mon tshirt se soulevant légèrement et je lui adresse un léger sourire. " Tu veux quelque chose ? " Demandais-je poliment en ouvrant le frigidaire pour sortir mon bowl cake qui attendait sagement mon retour de la course. Pomme-chocolat pour aujourd'hui. Je place le bol au micro-onde et me sers un grand verre de jus d'orange que j'emmène sur la table basse dans le salon. " Fais comme chez toi hein... C'est un peu le bordel mais bon " J'ai jamais été très ordonnée et depuis que ma frangine a quitté le domicile bah ça ne s'est pas vraiment arrangé. Je lui souris et vais chercher mon bol quand le micro-onde sonne. J'attrape une pomme et file au salon. " Tu veux gouter ? C'est un espèce de gâteau minute avec du chocolat et de la pomme, c'est super bon " Je suis vraiment entrain de lui parler de mon bowl cake là ? Mais je lui tends la cuillère, si jamais il veut gouter... Mais il est perdu dans ses pensées. Je pose ma main sur son genou. " Ça va ... ? " Bien sur que non, ça ne va pas, captain obvious. " On peut en parler si tu veux... Ou pas. C'est vraiment comme tu veux " On peut faire n'importe quoi d'autre, ça me va tout autant.
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Amity
Dim 8 Oct - 15:26
Oliver Calloway
J'ai 27 ans et je vis à Londres, UK. Dans la vie, je suis leader du groupe de rock D.A.R.K Paradise et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis "en couple" et je le vis plutôt mal.
Elle me demande si je veux quelque chose mais non, j’ai déjà tout ce qu’il me faut, alors je décline sa demande poliment. Elle vient me rejoindre pour prendre son petit déjeuner à son tour. Au moins on est en phase à ce sujet là. C’est l’heure de manger. Elle me dit de faire comme chez moi et c’est déjà chose faite. Encore en phase tous les deux. J’aime bien. Ca me prouve que j’ai bien fait de sonner chez elle.
« Mais non c’est pas le bordel. T’as pas vu chez moi. »
Ca fait un moment que j’ai pas fait venir la femme de ménage. J’ai pas pris le temps. Je peux pas parler de flemme parce que c’est qu’un coup de fil à passer. Faudrait que je lui dise de venir toutes les deux semaines un jour précis et que je me le note. Ca serait plus simple. Mais je risque d’oublier et de la laisser à la porte, ça serait moyen ça. Non je compte pas lui filer une clé. Je suis trop parano pour ça. Elle pourrait me voler. Je la connais pas vraiment la femme. Ok je la connais un peu mais voilà. Parano quand même.
Lyla me propose de son bol et je fais non de la tête. Je suis pas d’humeur à faire des expériences. Je suis bien avec mes muffins. D’ailleurs je prends un autre bout dans ma bouche. Je suis pas très bavard, elle s’en rend compte parce qu’elle me demande si ça va. Je tourne les yeux vers elle alors que j’avale ma bouchée. Elle propose d’en parler. Elle a dû voir les infos. En même temps c’est partout, dur de le louper.
« Je sais pas trop ce qu’il y a à dire… Si ce n’est que je fais bien de pas prendre le métro. Ou le moins possible. Mais avec ma chance ça retombera sur moi un de ces jours ouais. »
Je suis défaitiste, c’est clair, parce que franchement je prends presque jamais le métro. Juste en cas d’extrême urgence, quand il n’y a pas d’autre choix. Mais de nos jours avec uber y’a toujours le choix, donc ça va de ce côté là.
« Désolé si je parle pas trop ou quoi… Ca m’a foutu un coup cette nouvelle… Je dois pas être agréable comme invité. »
Je fais un petit sourire désolé. Mon téléphone vibre et je reçois un message de mon pote qui me dit qu’il sera chez moi d’ici une heure et demi, deux heures.
« Mon pote arrive d’ici deux heures max. Tu vas réussir à me supporter ? »
Bizarrement j’ai des idées de ce qu’on pourrait faire pour passer le temps et me changer les idées. Mais je ne suis pas sûr que ça soit vraiment faisable. Elle est casé il me semble. Et moi aussi maintenant que j’y pense. Mais bon moi c’est compliqué.
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Invité
Sam 23 Déc - 18:00
Lyla Clara Ioannis-Hanwell
J'ai 24 ans et je vis à Londres, Grande Bretagne. Dans la vie, je suis pompiers et je m'en sors bien. Sinon, je suis en couple avec un policier plutôt sympa. Très sympa même. Mais j'arrive pas à m'enlever le voisin de la tête. C'est comme ça. Et je peux pas trop expliquer pourquoi. fait partie des pompiers de Londres depuis deux ans ; est marraine d'ethan ; a été demoiselle d'honneur de son frère lors de son mariage avec roméo ; possède une grande famille (2 soeurs, 1 frère, 12 tantes et oncles etc.).
Quand je vois qu’on est plus ou moins sur la même longueur d’onde, j’ai envie d’hurler. Pourquoi ? POURQUOIIII ? Vous voyez les enfants qui font des crises en plein magasin ou le gif de cette petite fille qui tape des pieds et des mains, allongée sur le bitume, dans sa parka rose ? Bah mon cerveau fait EXACTEMENT ça à ce moment même. Je n’arrive pas à me le sortir de la tête. Je suis bien avec mon petit ami mais ce n’est pas pareil et ça ne sera jamais pareil. Je le sais bien. Y a un truc entre nous. Enfin, non, je rectifie. Il y a un truc entre MOI et lui. Mais pas entre lui et moi. « Une vraie garçonnière ? » Je ris légèrement en ne le pensant pas vraiment. C’est juste que l’atmosphère n’est pas mal tendue et peut-être que ça aidera. Et si ce n’est pas le cas et bien… Pas grave. Je fais de mon mieux, je ne suis pas très douée pour ça. Je n’ai jamais trop su détendre l’atmosphère, j’ai toujours été plutôt douée pour foutre les pieds dans le plat et combler les blancs et les trous en parlant encore et toujours plus. Je le regarde, l’écoute, une petite mine sur le visage et pose ma main sur son avant-bras, instinctivement. « Dis pas n’importe quoi Oliver » Et c’était un petit truc aujourd’hui. Lui, ce dont il a été victime, c’était d’un autre niveau. L’acte est tout aussi immonde mais bon. Je n’aime vraiment pas le voir comme ça. Je préférais le voir rire avec ses potes et boire ses bières dans des pubs sympas de Londres. Vraiment. Il m’arrive d’ailleurs de retourner à quelques open mic avec des collègues pour tenter de retrouver l’ambiance qu’il y avait quand on y allait à l’époque mais, spoiler alert, ce n’est jamais pareil. Il me tire de mes pensées et je retire ma main rapidement, sentant mes doigts frôler sa peau, bougeant légèrement. Pas bien, pas bien. Do not. « Ne t’inquiète pas… C’est normal » Et puis il pourrait faire ce qu’il veut que je ne lui en voudrais pas. Je mange un peu mon petit-déjeuner et je ris légèrement quand il me demande si je vais réussir à le supporter. « Je devrais te retourner la question parce que c’est moi qui risque de pas être agréable à parler et chantonner tout le temps » Lançais-je en riant légèrement. Parce que je vais parler comme un moulin, c’est sûre. Je finis rapidement mon bowlcake et je file tout mettre dans le lavabo. « Sinon, quoi de beau ? Tout va bien avec… » Elle s’appelle comment la fille que j’ai envie d’étrangler quand je vois une photo d’elle avec lui dans les magazines au supermarché ? Je ne sais plus. « Et tout le monde va bien dans le groupe ? Dav aussi ? » Est-ce que je suis vraiment entrain de lui parler de son pote avec qui j’ai parlé il y a plus de trois ans ? Oui. J’ai de la mémoire et j’ai presque envie qu’il sache que je n’ai jamais rien oublié, absolument rien…