Alfred LovelockJ'ai 27 ans et je vis à Wellington, Nouvelle Zélande. Dans la vie, je suis serveur dans un diner et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.
souvent qualifié de fils à papa, il a pris l'habitude de cette 'insulte' qui n'en est pas une pour lui (+) il a toujours fait comme son père voulait, allant jusqu'à faire 8 ans d'études en France de 2008 à 2016 ; il a étudié la politique à Science Po Paris (+) il est bilingue français-anglais et a des notions en espagnol (+) ses parents n'étaient pas au courant qu'il avait des tatouages partout comme ça, ils ont très mal vécu la chose quand il est rentré en juin 2016 à Wellington, son père l'a mis à la porte, lui a coupé les vivres et ne lui a plus adressé la parole depuis (+) il a eu une longue relation à Paris, relation qui s'est terminé sur un commun accord quand mademoiselle est rentrée chez elle, aux USA. Il ne voulait pas partir avec elle, il voulait rentrer chez lui (+) il a un chiot depuis peu (mushu), il adore les animaux.
machine gun kelly ©️ weaslove.
Quand elle me dit que je suis gentil, je hausse doucement les épaules. Je ne vois pas trop en quoi je suis « gentil » mais bon. Je ne suis pas ce genre de gars chelou qui ne pense qu’au physique et au cul. Alors, certes, j’y pense, on ne va pas se mentir non plus. Mais je ne trouve pas ça primordial, loin de là. Il doit y avoir une alchimie avec la personne quand même, il doit y avoir une connexion sur un autre plan que sur le plan physique. Si mes potes m’entendaient, ils se foutraient de ma gueule sans soucis aucun mais j’ai toujours été comme ça. J’ai toujours été le garçon qui devient pote avec les « weird kiddo » à l’école. J’ai toujours été celui qui défendait les enfants qu’on maltraitait, même si je ne faisais pas la taille que je fais maintenant à l’époque. Mais les positions, ça se prend depuis le plus jeune âge. Et même si j’avais tout pour être le gosse qui regarde les autres d’en haut, qui bully les plus faibles que lui… Et bah non ! De toute façon, je suis tout sauf ce qu’on attendait plus ou moins de moi. Mon père s’attendait à ce que je sois à la tête d’une grande entreprise d’ici mes 25 ans. Well. Bad luck dude, j’en ai 27 et j’en suis loin. Mais c’est comme ça que je veux vivre ma vie alors. Je l’écoute et ris légèrement. « On fera la paire alors… Parce que moi je suis bien du genre à souffler dans ‘haaan’ et à crier après les personnages genre ‘fais pas ça idiot !!’, comme s’ils pouvaient m’entendre » Mais ça veut juste dire qu’on va grave bien s’entendre et qu’on va passer un bon moment ensemble tous les deux. Je n’ai pas de doute là-dessus. Je ne la connais pas plus que ça mais des fois, ça suffit pour créer un lien qui vaut le coup. Et j’ai bien l’impression qu’elle vaut le coup, la petite Imogen. Elle se fait appeler par une collègue et je me sens légèrement con. La pauvre, je lui ai littéralement bouffé toute sa pause. Elle va devoir bosser sec jusqu’à la fermeture maintenant. J’acquiesce à sa demande et me lève rapidement. « Je suis désolé, j’ai bouffé toute ta pause avec mes conneries » Ça craint un peu non ? « Je te dois combien pour les boissons ? » Les deux miennes et tout. Elle est clairement mignonne en tout cas. Alors qu’on se retrouve devant le comptoir, j’attrape une serviette estampillée starbucks et je sors un stylo de ma poche. J’écris mon adresse et lui tends alors qu’elle a fini de préparer ma boisson fétiche. « Ça sera plus facile pour vendredi… Et si tu trouves pas, hésites pas à m’appeler hein » Je souris et prends ma commande. « Je bosse pas le jour là donc si tu veux venir plus tôt, tu me dis ça « Ce moment est légèrement awkward parce que je ne sais pas trop quoi faire ou quoi dire. « Bonne fin de journée » Lâchais-je avec un clin d’œil en quittant le Starbucks Coffee. Je me retourne légèrement pour lui sourire avant de tourner vers la gauche et de filer vers mon logement, non loin de là. Elle a vraiment un truc de fou Imo, elle me donne envie d’apprendre à la connaître un peu plus. J’avais pas ressenti ça depuis un bon bout de temps, je dois l’avouer… |