Un loup avec une tête de cochon. Il n'écoutait pas, s'approchant tranquillement de lui malgré ses fort avertissement menaçants. Not. William aussi restait méfiant, certainement mille fois plus que la bête, toujours à chercher une solution pour tenter de retrouver Seth. Disions qu'il s'était reculé, un peu coincé, se disant qu'il pourrait toujours lui lancer une lampe dessus. Il savait qu'un humain était derrière, mais en ce moment une blessure contre une vie, ce n'était pas tant une question à se poser. Il se demandait surtout ce qu'il pouvait bien lui prendre, ce qui faisait en sorte que Seth se soit épris de lui mais que le loup le détestait, ne le voyait que comme une proie ou qui sait quoi.

Mais bien vite sa cible changea de place. Merde. Merde. Le problème ne prenait qu'encore plus d'ampleur. Seth allait se réveiller avec le ventre bien plein, décidément. Mais pleurerait sa vie certainement s'il apprenait que lui-même avait mangé ses bébés et une partie de William qui sait. Ce dernier qui ne savait plus où donner de la tête, et n'avait plus la tête à correctement réfléchir.

Il ne l'avait pas fait d'ailleurs, avant de prendre action devant le double danger. Il en avait marre, plus qu'assez, à bout de nerfs, et comptait bien avoir la paix. De la colère, il avait envie de grogner lui aussi, de faire en sorte que cette source qu'il détestait carrément en cet instant, se tienne tranquille. Lui montrer qui était le boss? Il aurait besoin d'aide, mais nul besoin de réfléchir comment.

Un rugissement. Si cette scène aurait été un film, on l'aurait mis sur pause à cet instant, pour voir un lion bondir devant la cage comme une lionne l'aurait fait pour défendre ses petits. Les dents sorties, les pattes mises une après l'autre devant lui pour solidifier sa posture, et offrir un affront. Try me avec une ou deux insultes derrières la tête. La différence était que William n'avait usé que de simple magie de transformation, la bête n'existant pas en lui. Seule la colère et l'épuisement qui le guidait, ce qui en soit pouvait pleinement la remplacer. Il n'en avait rien à faire de savoir si Seth se souviendrait de tout ceci ou pas. Il devait s'occuper de la problématique et l'avait fait de manière plutôt drastique, oui.

Il allait avoir une bien bonne collation, se régaler de ces petites choses bien vivantes qui ne passaient clairement pas un bon moment à la vision de la bête qui venait pour eux. Ce serait franchement délici-- NOPE.

Wild Will (lel) qui se jeta devant lui soudainement, hormis ce n'était plus Will, c'était plutôt un beau gros lion qui se tenait là devant lui, rugissant, en colère et prêt à se battre contre lui autant qu'il le faudrait. Inutile de préciser que Seth avait fait quelques pas vers l'arrière, impressionné par la soudaine manifestation, et remettant en question la nécessité de la confrontation. Sans doute trouvait-il l'autre animal plus imposant que lui-même ne l'était, puisqu'il recula d'un nouveau pas, sans jamais le quitter des yeux, avant de finalement cligner et baisser un peu la tête. Soumission. Abandon de la chasse, un petit détournement afin d'offrir son côté à l'autre bête, please don't kill me, I got it, Im just gonna go over there ...

Ce qu'il fit, allant lentement vers le lit en gardant malgré tout un oeil sur ce qui se tramait derrière lui, question de ne pas être pris par surprise et attaqué par derrière. Il termina ainsi sur le lit, roulé en boule, tête posée contre un oreiller, pour simplement retrouver le sommeil et ne pas chercher plus longtemps l'affrontement. Beaucoup plus calme désormais. Danger évité. Et tranquillement mais surement, avec les minutes qui s'écoulaient, la fourrure redevenait peau, les membres animal redevenaient bras et jambes bien humaines. Il n'avait fallu que d'un peu d'opposition à la grosse bête pour qu'il redevienne un chaton, emmitouflé dans son lit, à dormir comme un bébé.

Bingo. Il avait enfin trouvé un moyen efficace de calmer un peu la bête, voir même complètement l'avait-il réalisé au fil des observations du comportement du loup. L'hésitation n'était pas une option, William ne baissant pas sa garde laissant ses dents bien en évidence pour démontrer que ce n'était ni un jeu ni une blague. C'était du sérieux et il comptait bien attaquer s'il le devait.

Le message était finalement passé, le loup s'éloignant et lui demandant dans son langue certainement, de ne rien faire. Au lieu de quoi, il alla faire son prince et s'installer sur le lit bien confortablement alors que lui devait faire son majordome. Il montait la garde, méfiant plus que tout de la bête. Il suffisait parfois d'avoir le dos tourné pour se rendre compte que nous avions été victime d'une ruse et hop, l'attaque. Il ne faisait pas non plus confiance à Seth endormis, gardant encore en mémoire la transformation surprise. Encore sous l'adrénaline et la méfiance, le lion resta planté là encore un bon bout de temps, peut-être bien une heure ou deux encore, le soleil commençant doucement à ce pointer le bout du nez.

William avait laissé tombé le bête, restant encore là un moment pour être certain avant de comprendre l'heure qu'il était. Il n'y avait plus de lune, puisque le soleil se pointait, il devrait donc être safe. Il avait eu à peine 30 minutes de sommeil avant qu'Alfred ne se pointe le bout du nez dans la chambre du Prince. Après la constatation de sa chambre vide, il avait conclus qu'il ne devrait pas être bien loin de Seth. Et pour cause il avait eu raison. Après la fête le ménage, et ils avaient besoin de lui, ce fut sous l'émotion bien entendu de l'irritation qu'il s'était pointé là. Ils avaient eu besoin de lui la veille et ne l'avait pas retrouvé. Il ne pouvait pas gronder le prince mais lui, si. Ce pourquoi il ne se gêna pas, le réveillant en le sermonnant. Mais le résultat qu'il récolta n'était peut-être pas celui auquel il s'était attendu. Un William en larme, qui craquait comme s'il venait d'apprendre qu'il était atteint d'un cancer en phase terminale et qu'il ne lui restait plus que 24h à vivre. Et qu'il arrivait à peine à dire qu'il ne voulait que la paix, juste quelques heures, que c'est tout ce qu'il demandait. Il en avait marre, il avait atteint sa limite le pauvre.

Le soleil commençait à poindre tranquillement, et Seth n'était pas prêt de se réveiller. Il avait eu une nuit exténuante, si William était épuisé, c'est aussi pire du côté du Prince qui en plus, avait dû subir la transformation, la fièvre et les douleurs, bref rien de bien agréable ici. Les deux hommes étaient donc relativement en piteux état et tentaient de récupérer tant bien que mal un peu de sommeil et d'énergie. Mais toute bonne chose a une fin, parfois très rapide pour certains, comme William qui se voyait très tôt réveillé par un majordome peu content.

Certes, il avait quitté son poste plus tôt et n'avait plus été présent ni d'aucune aide, ils estimaient qu'il avait eu suffisamment de repos et qu'il devait venir immédiatement finir ses tâches, les aider du moins pour ce qu'il restait. Bref, rien de bien charmant ne sortait de la bouche d'Alfred, et c'était dit avec une intensité telle que même Seth en fut réveillé dans un grognement. Les instincts toujours présents, clairement, amplifiés par les évènements de la nuit qui avaient solidifié le bond entre William et lui. « Alfred, dear god, Im sorry, but shut up » Effet immédiat, instantanément très efficace à faire taire le pauvre domestique qui ne pouvait certes pas désobéir à son prince, mais mourrant d'envie d'engueuler un peu plus le petit nouveau incompétent.

Avec un soupir, Seth se tourna lentement, lourdement, en profitant pour passer doucement un bras autour de William et presser son visage dans son cou un instant, avant de déposer un petit baiser contre la peau nue de son épaule. « Im sorry ... » parce que malgré ses souvenirs bien flous des évènements de la nuit, il savait qu'une pleine lune n'était jamais le meilleur des moments et il s'en voulait d'avoir balancé Will dans tout ça sans plus grande préparation. Seth se redressa alors, étouffant un baîllement et s'étirant avant d'attraper un sous-vêtement, l'enfiler sous les couvertures et se lever. « I'll come help. Let him sleep, he had a very rough night ... » Sans plus ni moins, toujours aussi caring, il entreprit de finir de s'habiller pour accompagner Alfred, faisant taire toutes ses protestations que ce n'était pas le boulot du Prince d'aider à ramasser, car il n'en avait rien à faire, William ne se levait pas tout de suite, point final. Il aurait même poussé le majordome hors de la chambre, si celui-ci n'avait pas accepté de le suivre, refermant doucement la porte derrière lui. Sleep well, Poulpe.

Ce n'était peut-être pas les mots les plus gentils et polis qui soient, mais ça lui avait créé une petite chaleur d'entendre la voix de Seth qui venait à son secours. Il n'en pouvait plus, et Seth lui donna la force qu'il n'avait pas, les mots que lui ne pouvait pas dire. Ça avait par le fait même calmé ses états d'âmes, un peu plus paisible, ayant ce moment de courte paix. Après tout, ce qui avait créé son craquement complet fut le flot de paroles qui n'était plus, tut par les ordres du prince. Mais rien ne put empêcher ses lourdes pensées, à ce dire à quel point il pouvait détester la royauté et ceux travaillant pour eux, ignorants de ce par quoi tous les deux étaient passés cette nuit. Ils ne voyaient au final que ce qui leurs plaisaient, manquant grandement de cette sagesse qui plutôt que de lui sauter au visage, lui aurait demandé les raisons de leurs départs subit, ce qui s'était passé. Si la raison n'était pas la bonne alors là, oui, un sermont serait justifié. Mais évidemment William ne disa rien de tout ceci, le gardant au fond de lui pour ne rien envenimer.

Il se contenta plutôt de se calmer, de respirer, et d'essuyer les reste de larmes sur son visage. Un soupir contre un autre, celui-ci soulagé de cette pression qui s'apaisait. " Thank you... " Il n'aurait pas pu être plus sincère que cela dans le ton de sa voix. Il y avait même un peu d'amour là-dedans, sans qu'il ne soit dit de vive voix. Il semblerait bien que l'épuisement avait aussi ses points positifs. Il semblait accepter ce dans quoi tous les deux s'étaient embarqués, acceptant ce fait que la vie était faite de choses que l'on ne pouvait pas toujours contrôler. Il avait en partit apprivoiser tout ceci, il devait simplement réfléchir pour lui même et cesser de construire constament ce mur entre eux. Car il avait compris que Seth finissait toujours par foncer dedans vivement, et qu'il lui faisait du mal ainsi.

Il avait prit sa place, malgré qu'il soit lui de même tout autant épuisé et William lui en était reconnaissant. En temps normal il aurait insisté, que ça allait, il s'en sortirait, mais le temps n'était pas normaux, loin de là. Il avait quand même prit le de le remercier, en prenant son courage à deux mains. Des doigts qui attrapèrent son poignet, qui dans un silence ne fit que tirer doucement, lui faire comprendre sans mot qu'il voulait qu'il s'approche. Il faut dire que ça lui plaisait quand même tout ça, le fait d'être si proche d'une personne, qu'il pouvait ressentir ses émotions, savoir ce qu'il voulait. Qui aurait cru que William aurait fait ça, le tirer avec douceur, glisser une main contre sa mâchoire pour lui donner le plus doux des baisers. Une autre manière de le remercier, de lui dire peut-être aussi qu'il allait, qu'il pouvait partir en paix, sans avoir à se soucier de savoir s'il serait toujours là à son retour ou s'il aurait fuie. Il le laissa partir par la suite, tombant rapidement dans un sommeil profond sans rêve, paisible.

William pu s'endormir confortablement, bercé par la douce chaleur qui émanait entre eux, qu'ils partageaient suite à ce petit échange inattendu mais si doux, si agréable, qui avait fait sourire Seth instantanément. Parce qu'il se sentait infiniment bien, parce que le lien entre eux était plus fort que jamais et qu'il sentait son coeur battre plus fort encore, pour lui. Bien qu'il sentait le regard d'Alfred sur lui alors qu'ils sortaient ensemble de la chambre, le regard qui clairement le jugeait, pour ce baiser, pour ce fait qu'il venait lui-même accomplir la tâche de son majordome, qu'il avait plutôt laissé dormir dans son lit ... mais Seth n'en avait rien à faire, et il avait suivi l'homme avec ce sourire toujours aux lèvres, que rien ne pourrait enlever.

Il avait aidé un moment à ranger dans la salle de réception, ramasser ce qui devait l'être et même à ranger dans les armoires un peu de vaisselle, tout pour donner un petit coup de main, sans que ce ne soit trop exigeant pour son pauvre être fatigué, qui pourtant rayonnait à sa façon pour des raisons bien particulières. Les majordomes finirent malgré tout par avoir pitié du pauvre Prince qui les aidait alors que ce n'était pas son boulot à lui, et Alfred vint avec un soupir lui dire qu'ils n'avaient désormais plus besoin de lui, qu'il pouvait retourner à ses occupations, bien entendu en le remerciant infiniment de son aide.

C'est ainsi que Seth regagna sa chambre après peut-être deux petites heures tout au plus, bien heureux de pouvoir profiter d'un petit moment tranquille avec William sans être sous l'influence de la lune. Bien rapidement il avait laissé tomber le jeans pour aller le rejoindre sous les couvertures, se permettant de se coller bien à lui et passer un bras autour de son corps endormi pour le serrer un peu. Empli d'affection, de chaleur, sa tête déposée contre la sienne à simplement fermer les yeux et profiter de sa présence. Il était bien. Il était heureux, plus que jamais. Profitant du fait que l'homme dormait, il se mit tout simplement à lui flatter un bras du bout des doigts, se reposant aussi un peu contre lui, sans jamais pourtant s'endormir. Il vivait ce moment à fond.

Il l'avait bien senti, cette présence, inconsciemment, sachant bien de qui il s'agissait. Pas de panique à bord, il se laissait doucement faire sans jamais se réveiller. Parce qu'il était bien, parce qu'il y avait cette petite chaleur de plus pour le bercer un peu plus dans son sommeil.

Il avait perdu la notion du temps lorsqu'il se réveilla enfin, un peu mieux, pas encore assez d'heures de repos dans le corps, toujours épuisé, avec ce petit sentiment d'une journée bizarre. Il allait prendre ça mollo pour le reste de celle-ci, n'ayant plus que cette terrible envie de paresser dans les bras de Seth. Il avait fini par se retourner dans son sommeil, son visage étant la première chose qu'il croisa lorsqu'il eu ouvrit les yeux. Un petit moment de silence pour se remémorer la dure soirée, un petit sourire en coin parce qu'il en avait envie, tout simplement. " Hey... How are you? " avec cette touche d'inquiétude dans son regard malgré tout, avec cette fièvre intense qu'il avait eue. " Do you... Remember anything? " Car il se demandait bien aussi s'il allait devoir lui donner des explications ou non. À savoir c'était quoi cette histoire de lion, d'où ça pouvait bien lui sortir. Peut-être bien que non, et qu'il croyait avoir vécu le tout sous une forme de rêve qui sait. Il verrait bien. Mais dans tous les cas, malgré la fatigue, malgré tout le reste, s'ils devaient être liés tous les deux, valait mieux qu'il lui dise ses secrets pour éviter les mauvaises surprises.

Lorsque les paupières de William s'ouvrirent enfin, Seth ne pu empêcher le sourire qui se dessina sur ses lèvres. Tout naturellement, parce que la simple présence de l'autre homme le rendait inexplicablement heureux, et le voir sourire créait encore plus de cette chaleur au creux de son ventre. Il s'était simplement penché, cette fois pas pour aller chercher ses lèvres, mais plutôt lui donner un tout petit coup de nez, contre le sien, bisou façon esquimau. « Hey yourself ... Don't worry about me, I'm fine ... I've been worse ... Just a little tired »

Il semblait tout de même flatté de cette inquiétude à son égard, bien que la sienne envers William se faisait nettement plus grande. Car c'est lui qui avait dû le gérer toute la soirée, qui avait dû endurer les bouts de lucidité, puis les moments plus divaguants où il avait conscience ne pas avoir été un cadeau. Puis il y avait ce ... moment partagé. Ce moment intime, qu'il se remémorait de façon bien agréable, avec ce nouveau sourire aux lèvres. Parce que ce moment, il ne le regrettait pas du tout, et il espérait que William en gardait lui aussi un bon souvenir. À en juger par leur toute nouvelle proximité, sans doute cela avait-il été bénéfique sur leur relation. « I remember most of it ... Until the wolfing part, I suppose I turned, cause there's a huge blank ... I remember we made love ... » Not had sex. They made love. I was love to him. « and Im so, so damn sorry it turned out so bad, I never would've wanted you to go through this so soon ... Im sorry ... are YOU, okay ? »

C'était adorable. Et pour une fois, malgré que le stresse ne soit plus présent, malgré le plus gros de sa fatigue passée, il était toujours là, il ne fuyait pas, il participait même à ce petit échange doux. Il avait refermé ses yeux lors de la réponse, un petit instant, quand même soulagé en quelque part qu'il ne se souvienne de rien. C'était mieux comme ça, qu'il l'apprenne autrement, dans une autre circonstance et non pas dans un moment de crise.

Il avait fini par ouvrir de nouveaux ses yeux vers la toute fin, reprenant un petit sourire en coin. " I'm alive, so I guess I'm okay... But can I take the day off and... Do nothing at all ? I feel like being a potato. Useless and not moving. " La vie d'une patate lui semblait si attrayante aujourd'hui. " And I know it's not your fault. You don't control it. You're just unlucky I'm such a coward. Your wolf attraction thing could've pick someone better. I'm sorry about that. " Pas de drame ici, il était bon pour se moquer un peu de lui même, se connaissant bien après tout. " Now, you have a full month to tell me all I have to know or train me for that. You wolf is such a bitch btw. No offense. " Parce qu'il ne l'avait pas le moindrement écouté jusqu'à temps qu'il ne se transforme en lion et ne prenne son trou. " He almost ate your babies. " Eut-il dit en pointant la cage.

Le rire était un peu moins au rendez-vous par la suite, William un peu plus songeur. " Can I tell you something? Can you keep a secret? " Ce n'était pas réellement une question, car il avait ce besoin de demander, en quelque part. " What would you say... or do... or whatever, if I told you I was the one breaking that shower? " Un début de confidence. Il se devait de le faire, si tous les deux voulaient vivre leurs histoires sans mauvaises surprises.

Le petit rire charmé et amusé de Seth se fit entendre suite à la petite demande, qui était tout à fait légitime. Après la nuit qu'il venait de passer, William méritait amplement une journée de congé, il en avait déjà dormi une petite partie et Seth ne comptait pas le renvoyer faire son boulot pour le reste de l'après-midi, voire soirée. Il pouvait s'imaginer l'épuisement, car en plus de ne pas avoir dormi, il avait bien dû vivre une grosse dose de stress. Seth se sentait d'ailleurs toujours un peu coupable de ça, malgré que William tente de le rassurer sur le fait que ce n'était pas de sa faute. « Of course you take the day off. If Alfred comes in here, I'll send him out so fast he won't realise what happened »

Soudaine petite panique à bord, en apprenant qu'il avait presque mangé ses bébés, coupant net court à son second petit rire qui s'amusait du commentaire sur son côté loup bien bitch. Dans ses yeux se reflétait toute cette petite terreur, traduite en envie de serrer tout à coup William un peu plus fort contre lui, murmurant un merci pour l'avoir visiblement empêché de le faire, peu importe comment il s'y était pris.

Il se recula ensuite un peu, comprenant que la situation devenait un peu plus sérieuse, par l'air sur le visage de son namour. Penser ce terme lui amenait un petit sourire à l'intérieur, bien qu'il n'en laissa rien paraître, pour ne pas avoir l'air complètement inapproprié face à la situation. Le petit aveu sous forme de question lui fit hausser les sourcils, puis les froncer, alors que son cerveau procédait tranquillement l'information et qu'il ... ne comprenait pas, en réalité. « I would say ... What do you mean, you were the one breaking it ? And if you mean with some kind of superpower, I would say FUCKING AWESOME SHOW ME » Bref, pas de raison de stresser chez William, apparemment.