Mon contexte Berlin. Deux heures du matin. Dehors, le ciel est couvert d'un opaque orageux. Un temps à l'agonie, comme s'il était prêt à éclater en un déluge carnassier. Une atmosphère asphyxiante, de celles qui laissent présager une mauvaise aventure. Angoissante, de couleurs vertes et sombres, une peinture de Münch, une musique lancinante au violoncelle désaccordé. Et puis sous terre. Au cœur de l'action. Là où, avant l'ingénierie des humains, seuls les rats et les vers vivaient. Peut-être que nous nous en sommes rapprochés. Peut-être que nous sommes devenus comme eux. Le métro est presque vide. A peine plein. Tout dépend du point de vue. Une rame à l'éclairage phosphorescent, lumière blanche aveuglante, c'est là que nous nous rencontrons. Tu fais partie des usagers. Et moi de ceux qui viendront tout perturber. Un vieux monsieur couché sur trois sièges, la tête appuyé sur un sac de vêtement comme s'il avait l'habitude de ce genre de voyage. Un autre exténué, en tenue de maçon, accoudé sur ses genoux, qui fixe ses chaussures pleines de terre. Deux jeunes hommes en cravate, debout, face à une barre, une mallette à la main, l'air impeccable et soigné. Une bande de quatre filles dans un carré de siège, la vingtaine, se faisant circuler une bouteille de rhum et parlant fort en espagnol. Et puis toi, quelque part dans ce décors. Le métro s'arrête à la station. Personne n'en descend. Quatre individus montent. Ils ne ressemblent pas à des usagers, ils ont l'air déterminés. Comme si le métro ne servait pas leur voyage mais était leur destination. Vêtus de noir, le visage à peine visible. Ils se séparent dans la rame, chacun occupant son mètre carré. Le métro démarre. Les cris violents fusent. C'est comme un car jacking, mais dans le métro. Un braquage fugace. A peine deux minutes, le temps de relier deux stations. Tout doit se faire vite. Pour que personne n'ait le temps de réaliser, de comprendre ce qui est entrain de se passer. Un braquage préparé à la perfection. Armes en main, les assaillants grognent. Le voyage déborde.
Les petites précisionsMon personnage: Elias, 26 ans. Il est né dans une favela du Brésil. Elevé par une mère célibataire qui enchaînait les petits boulots pour pouvoir nourrir son fils. Il n'a jamais connu son père, ni n'a jamais eu aucun repère, à part la rue. La rue et ce qu'elle lui a appris. Les larcins, la bagarre, les règlements de compte, les affaires, la prison. A seize ans, il avait passé plus de temps en cellule qu'à l'école. Elias ne sait ni lire ni écrire. Quelque chose qui s'oublie dans son quotidien. Qui ressurgit comme une honte si tôt qu'ils se met à cotoyer des personnes de la vie ordinaire. Qu'il s'efforce de cacher. Pourtant Elias est un génie des mathématiques. On ne sait pas s'il le doit à sa génétique, ou bien si c'est l'habitude des ventes de drogue et d'armes qui ont forgé cette caractéristique. Le fait est que très tôt, il a été remarqué par les grands de la favela, et recruté pour dealer et tenir les comptes d'autres dealers. Elias est quelqu'un de silencieux. En rien timide. Il vit en retrait. Constamment. Dans l'observation de ce qui se passe, comme s'il regardait un film. Il est froid et distant, peut enclain à nouer des liens autres que d'intérêt. Elias n'a jamais sû ni aimer, ni se faire aimer. C'est un loup, sauvage, endurcit, qui n'a pour seule éthique que celle de disparaître dès lors qu'il en a finit avec ce qu'il s'était prévu. Mû par l'appat du gain, comme s'il voulait contre-balancer l'extrême pauvreté dans laquelle il avait grandit. Il s'est très vite attaché à l'argent sale et facile. Il y a quelques années, il a fait la mûle pour transporter des pilules d'Amsterdam jusqu'à Rio. A l'aéroport il s'est fait arrêter, a passé quelques années en prison. Il en est sorti il y a un an. Plus miséreux que jamais. Rejeté par sa mère qui, après avoir nourrit de grands espoirs envers lui, se résignait à l'idée qu'il ne vaudrait jamais mieux que son père. Et qu'elle préférait le considérer comme mort, plutôt que d'avoir à souffrir ses absences à répétition. Elias s'est retrouvée à la rue avant d'être recueilli par un des grands patrons de le contre-bande de Sao Paulo. Il a été envoyé de nouveau à Amsterdam, puis à Bratislava, Malaga, et enfin Berlin. Où il doit faire fructifier les caisses du réseau. Elias vit là où il peut. Sur un matelas dans la rue, dans un hôtel de luxe quand il a fait une bonne journée. Il vit en marginale, toujours en course poursuite. Contre lui, contre sa vie, contre le monde tout entier. Il nourrit une haine viscérale à la terre et à tout ce qui l'a compose. Convaincu qu'il ne peut rien lui arriver de pire, puisqu'il est déjà en enfer. Personnage recherché: Elle a le même âge que lui. Je ne sais ni pourquoi, ni comment elle est arrivée à Berlin. Peu importe son origine, son physique et son prénom. L'essentiel étant qu'elle doit être d'un tout autre monde que celui d'Elias. De la classe aisée, voire aisée plus plus. J'imagine que cette rencontre pourra déboucher sur d'autres altercations. L'idée étant qu'elle doit être plutôt caractérielle. Elias va passer dans la rame de métro avec un sac, faisant le tour des usagers pour leur prendre ce qu'ils ont (bijoux, argents, téléphones, etc). Un de ses camarades va même s'acharner sur le vieillard endormi (qui est en réalité un SDF), ce qui va déboucher sur une crise de colère entre Elias et lui. On ne prend rien à ceux qui n'ont rien pour Elias. Tandis que pour son camarade, il n'y a aucune intransigeance possible. Cette mini embrouille va un peu mettre à mal le plan puisque Elias et Klaus (appelons le comme ça) vont perdre trop de temps à parler. Elias sera excessivement irrité et en colère. Il va se pointer devant cette jeune fille avec sac ouvert la sommant très directement de mettre tous ces objets de valeur dedans. Sauf que la jeune fille aura compris. Que le bracage ne peut s'éterniser, que le métro va plutôt vite, et que si elle fait de la résistance passive, notamment en prenant tout son temps, voire en refusant de donner quoique ce soit, Elias perd sa position de pouvoir et ne pourra strictement rien faire. Donc, ça serait un genre de jeu de pression/résistance entre eux. C'est le déclic de la rencontre. A voir ensuite ce qu'il se passe. Ce contexte vient-il d'un ancien forum ? Non, tout vient de sortir de ma tête |
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OK OK OK MOI. MOI. MOI. |
Haha TROP TROP BIEN ! Le contexte te va, ou t'as envie d'ajouter/modifier des trucs ? Et si ça te le fait, je vais faire à manger et le lance dans la soirée |
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omg mais ça va trop vite, j'adore. Lance le dans la soirée alors, hâte de lire Pour le prénom Wilhelmine (mais je suis pas encore sûre sûre) Pour l'avatar Katya Grigorieva ou Julia Johansen ? |
Je stalkerai tout ça |
J'aime beaucoup tes deux propositions (avec une légère, toute légère, préférence pour la premiere :D) Mais c'est vraiment comme tu veux, avec ce que tu as envie de jouer et ce avec quoi tu te sens le plus à l'aise ! Et voici pour le RP (j'aime être stalké ) |
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