J'ai 26 ans et je vis surle chemin de Traverse, Londres. Dans la vie, je suis ensorceleur officiellement, assassin lorsque la nuit tombe et je m'en sors bien. Je suis issu de l'univers Fantastique/HP.
Il s’appelait Lorcas Winster. Il était né-moldu, issu d’une puissante famille Londonienne. La découverte de ses pouvoirs magiques a été un cataclysme pour lui ainsi que pour sa famille. Lui qui avait un avenir tout tracé, devait faire de grandes études politiques, suivre la carrière de son père, obtenir un poste haut placé au gouvernement … il se retrouva dans un monde dont il ne connaissait rien et, surtout, un monde où son nom était totalement inconnu. Lui qui était habitué au respect facile, aux privilèges, au pouvoir, eu du mal à devenir un simple anonyme. Autant dire que la cohabitation du né-moldu arrogant avec ses camarades Serpentards, pour la plupart issues des plus grandes familles sorcières, ne se passa pas très bien. Lorcas était un petit con qui cherchait les problèmes, tout le monde pouvait s’accorder là-dessus. Lorsque la situation commença à devenir tendue dans le monde magique, Lorcas n’attendit pas que les mangemorts lui tombent dessus. Grâce à un réseau de résistants, il quitta le pays pour se rendre aux Etats Unis. Le réseau était bien organisé, on donna à Lorcas une nouvelle identité. Lorcas Winster devint Leandre Ambers. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Leandre vivait dans le monde moldu, poursuivant ses études magiques dans une petite école secrète tenue par la résistance pendant que le monde sorcier tombait sous la coupe de Lors Voldemort. C’était sans compter sur les mangemorts. Les parents de Leandre, qui avaient également du changer d’identité, avaient été informés de la situation dans le monde magique. Mais l’arrogance de Leandre ne venait pas de nulle part et, se croyant intouchables, ils n’hésitaient pas à multiplier les voyages aux quatre coins du monde. L’avion explosa en vol. Les moldus ne comprirent jamais la cause de l’accident. Les sorciers savaient parfaitement qui était le responsable.
Leandre fut brisé. Il n’y avait plus rien qui comptait désormais, hormis la vengeance. Il décida d’utiliser les mêmes méthodes que les mangemorts, de devenir suffisamment fort pour pouvoir rivaliser. Il s’enfonça dans les noirceurs de la magie, les yeux fermés. Et il adorait ce qu’il y trouvait. Ce sentiment de puissance, d’invincibilité. La magie noire prit peu à peu le dessus sur lui, sans même qu’il ne s’en rende compte. Il se fit graver des signes sur la peau, des tatouages empreints de magie qui augmentaient sa puissance, sa rapidité, sa résistance. Cadeaux empoisonnés qui réclamaient régulièrement l’exécution d’un rituel de sang. Cadeaux qui finiraient par le tuer, si un sortilège ne le faisait pas avant. Peu importait. Leandre savait qu’il n’allait pas mourir vieux. Mais, avant de partir, il entendait bien prendre la vie du plus de sangs-purs possibles.
Leandre n’avait plus rien à voir avec Lorcas. L’enfant blond à la gueule d’ange était devenu un homme aux cheveux noirs, au visage marqué par la souffrance et la magie noire, aux yeux fous. Il retourna à Londres, certain que personne ne ferait le lien entre lui et le gosse qu’il avait été. Il s’installa en tant qu’ensorceleur au chemin de traverse. Il avait toujours été doué pour la magie, il proposait désormais de jeter des sortilèges pour le compte de sorciers moins doués, moins expérimentés.
La nuit en revanche, il enfilait sa capuche et, le visage dans l’ombre, arpentait l’allée des embrumes. Il se fit rapidement une réputation. L’Assassin, que tout le monde connaissait dans les ruelles sombres du monde sorcier, sans jamais savoir qui se cachait derrière la capuche. Il enchainait les contrats, assassinant pour le compte de clients anonymes, sans le moindre état d’âme. De temps à autre, il tuait pour son compte. Il traquait les sangs-purs, les sangs-mêlés collaborant avec le Lord, assassinant proprement, sans laisser de traces, distribuant la mort en la sentant, chaque jour, planer au-dessus de son épaule
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Lun 25 Fév - 20:20
Louise Delcourt
J'ai 17 ans et je vis à Honfleur, Normandie, France. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors très bien niveau scolaire, beaucoup moins socialement parlant . Sinon, grâce à ma timidité, je suis célibataire et je le prends avec philosophie . Je suis issu de l'univers Réel.
Louise est une adolescente très renfermée. Fille unique, elle a toujours été très protégée par ses parents. Timide, réservée, elle ne se lie pas facilement d’amitié avec son entourage. Elle est solitaire, un peu sauvage. Au lycée, elle est la première de la classe un peu coincée. Il faut dire que, scolairement parlant, elle s’en sort très bien. Future chercheuse en médecine, elle sait que son avenir se construit dès maintenant. C’est une fille sage, Louise. Elle obéit à ses parents, à ses professeurs. Elle ne transgresse pas les règles Louise. Elle est calme et douce, gentille, généreuse et d’une naïveté terrifiante. Elle ne fait pas d’histoire, Louise. Jamais. Elle s’efface pour ne pas qu’on la remarque, elle fuit les conflits avant même qu’ils arrivent, elle déteste l’erreur, elle déteste l’imperfection. Elle aime lire et rêver à la vie qu’elle pourrait avoir.
Cette vie dont elle rêve … Elle s’imagine populaire, elle s’imagine intégrée dans un groupe d’amis. Fleur bleue, elle rêve de trouver l’amour. Elle croit au prince charmant, Louise, elle croit à l’Amour avec grand A, qui dure pour toujours. Elle rêve d’une vie d’aventure, elle s’aimerait courageuse, elle s’aimerait plus drôle, plus belle, plus joueuse. Elle admire ces gens qui croquent la vie à pleine dent. Mais elle n’est pas comme ça, Louise. Alors, elle se contente de rêver … pour le moment.
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Ven 8 Mar - 23:29
Vidriana Bright
J'ai 24 ans et je vis à Tallulah Falls, Etats Unis. Dans la vie, je suis Thanatopractrice et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma totale indifférence, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Je suis issue de l’univers fantasy.
Les sorciers ont toujours vécu parmi les humains mais, après les chasses aux sorcières du moyen âge, ils prirent le parti de rester dans l’ombre. Intégrés à la vie des humains, travaillant auprès d’eux, ils exercent leur art à l’abri des regards. Vidriana est une fille de sorciers, petite fille de sorciers, arrière petite fille de sorciers.
Son enfance fut douce, agréable et aussi banale que possible. Elle se rendait à l’école des humains et, le soir, ses parents lui enseignaient l’art de la sorcellerie. Sa mère était plutôt portée sur les rituels et les sortilèges de guérison. Son père était un potionniste de talent. Ils lui apprirent tout ce qu’ils savaient. Ils lui apprirent à être une sorcière discrète, à ne pas utiliser ses pouvoirs sur les humains, à ne pas bouleverser l’ordre naturel des choses, à ne pas jouer de sa magie avec égoïsme et égocentrisme.
Ce fut sa vie avant Vindictus.
Il y eu sa vie après.
Vindictus était le cousin de Vidriana. Ils ne s’étaient jamais rencontrés durant leur enfance, leurs mères étant fâchées pour une sombre et mystérieuse affaire dont elles refusèrent toujours de parler.
Vindictus avait choisi de s’intégrer à la société en devenant médecin. Son diplôme en poche, il trouva du travail à New-York et quitta donc sa ville natale pour venir s’installer à quelques rues de chez sa tante. Vidriana avait dix-huit ans, un esprit de rébellion bien aiguisé, une envie d’en découvrir d’avantage sur ses pouvoirs, une frustration de devoir s’en cacher.
Vindictus lui offrit tout ce que ses parents lui avaient refusé. Pourquoi devraient-ils se cacher, disait Vindictus ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas utiliser leurs pouvoirs comme ils le souhaitaient ? Vindictus lui enseigna des magies que ses parents n’avaient même jamais évoqué. Son emploi de médecin n’avait pas été choisi au hasard. Vindictus s’était enfoncé dans les profondeurs les plus sombres de la sorcellerie, fasciné par la mort, adepte de la nécromancie. Dans l’hôpital où il travaillait, les patients mourraient, souvent. Mais des patients qui meurent dans des hôpitaux, ça n’interpellait personne. Se fabriquant ses propres victimes, Vindictus passait ensuite de longues heures à la morgue, utilisant les cadavres pour ses expériences et ses rituels destinés à louer le Diable. Il entraîna Vidriana avec lui. Un mélange de fascination et de respect, d’admiration et de magnétisme. Vidriana se trouva prisonnière de son cousin. De corps, de cœur, d’esprit. Prisonnière de son magnétisme plus sombre qu’une nuit sans lune. Sous une telle emprise qu’elle quitta le domicile familial, en froid avec ses parents, pour aller vivre avec son cousin. La relation qu’ils entretenaient était malsaine, passionnée, terrifiante, frénétique.
Mais Vindictus avait beau s’approcher toujours plus prêt de la mort, s’en amuser et s’en jouer, il n’en était pas immunisé. Une expérience qui tourne mal, un rituel de sang trop ambitieux, et Vindictus fut mort. Simplement. Tragiquement. Soudainement.
Le monde de Vidriana s’effondra et la graine de folie plantée par Vindictus germa, envahissant chaque parcelle de l’esprit de la jeune femme. Désormais, elle n’avait plus qu’une idée en tête, plus qu’un unique but, faire revenir Vindictus d’entre les morts. Oh, ranimer des cadavres, elle savait le faire. Mais seul le corps se relevait, l’esprit, lui, demeurait prisonnier de l’Au-Delà. Elle reprit les expériences menées par son cousin. N’ayant plus d’accès à la morgue, elle entreprit de se fabriquer ses propres cadavres, tuant des humains pris au hasard, avec un mépris et un détachement terrifiant. Le corps de Vindictus, conservé par magie, subit maintes et maintes tentatives. Elle le releva des dizaines de fois, avant de l’assassiner à chaque échec, se brisant le cœur à chaque fois.
Bientôt, ses assassinats ne passèrent plus inaperçus. Bientôt, elle sentit qu’elle ne pouvait plus demeurer à New-York. Elle n’était encore soupçonnée de rien et sans doute faudrait-il du temps avant que la police ne s’intéresse à elle. Après tout, qui aurait pu la soupçonner de crimes aussi horribles ? Elle qui avait l’air si doux, si frêle, telle une adorable poupée de porcelaine. Elle qui, du haut de son mètre cinquante-quatre, ne semblait pas capable de faire de mal à une mouche. Mais elle ne comptait pas attendre que ces stupides policiers humains comprennent ce qu’il se passait juste sous leur nez.
Le corps de son cousin tant aimé dans le coffre de sa voiture, elle prit la route de Tallulah Falls. Elle s’y fit embaucher comme thanatopractrice par le propriétaire de l’entreprise de pompes funèbres de la ville, ayant ainsi tous les cadavres souhaités à sa disposition.