J'ai 22 ans et je vis à Seoul, dans le quartier de Samcheong. Dans la vie, je suis étudiante en musique à l'université nationale de Seoul et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire.
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Ils ont l'air malins comme ça, hein. Parce que si Naeun semble avoir assez rapidement calculé l'ambiguïté de la situation, de son côté, Yukhei semble bien plus innocent... ou pas ? Elle lit avec aisance dans ses yeux qu'il vient de saisir le sens que peut savoir sa phrase. Et tandis que l'une rougit comme une tomate, le second... reste totalement figé. « Heu... » Bravo, belle élocution, on admire l'artiste. Rien. Le néant, et l'apnée soudaine quand Yukhei rive à nouveau ses grands yeux noirs sur elle, se penche... et recule finalement. Bégayant autant, si ce n'est plus qu'elle encore. Pendant qu'elle reste là, magnifique étoile de mer, les yeux grands ouverts sur le matelas. On va pas survivre à ce week end, mon gars. Elle finit enfin par se mouvoir, se redresse jusqu'à prendre appui sur ses coudes. Bien bien bien... On atteint les sommets en terme de gêne, je crois. Fais quelque chose Nana, il s'en sort pas. Alors passées ses joues rougies et son expression ahurie, elle finit par se redresser, alors qu'il l'attire jusque lui dans un rire foutrement gêné. « Y a.. pas de mal. Vraiment. » Elle non plus ne s'en tire pas très bien après tout, sociable, ouais, mais alors avec les hommes y a toute une éducation à refaire. Elle tend une main jusque son visage, apprivoise la proximité avec douceur, tout comme elle fait avec ses pulsations cardiaques chaque fois qu'il lui fait face tout en étant si proche. Les iris oscillent, lèvres, yeux, lèvres, yeux, avant de se risquer à sourire. « Si j'avais su qu'il fallait en arriver là pour gagner... » Elle laisse échapper un rire gêné. Répond à son baiser en venant effleurer du bout de ses lèvres l'angle des siennes. « En vrai peu m'importe.. je voulais juste t'embêter. » Tout comme c'était probablement ce que lui aussi, il faisait.
Et alors qu'elle est là, à moitié assise sur lui, y a ce réflexe humain et assez étrange qui lui prend. Les mains se nouent derrière son dos, le visage se loge contre le torse. Elle respire, Naeun, juste le temps de maîtriser les pulsations de son cœur. Qu'est-ce qu'on est, du coup ? La question qui tourne en rond dans l'esprit quand elle recule finalement. L'observe de longues secondes avant de se reculer avec délicatesse (quand tout dans sa tête lui indique de faire le chemin inverse). « Bon, eh.. et si j'allais la prendre, cette douche. » Froide, de préférence, histoire de faire redescendre ta température, sale gosse.
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HATAKE
Jeu 7 Jan - 20:05
nam yuk hei
J'ai 24 ans et je vis à Seoul, dans le quartier de Hongdae. Dans la vie, je suis étudiant biologie végétale et microorganismes et je m'en sors très bien. Je suis célibataire.
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Il ravale un cri d’indignation, le muant en grognement et regard accusateur. Non mais c’est quoi cette casse-pieds ? Et bien elle peut être fière d’elle, vu le résultat. Il se retient de ne pas simplement rire à cette confession qu’il pourrait tout à fait lui retourner. Mais il se détend. Ca redevient simple et innocent. Surtout la façon qu’elle a de venir chercher, il l’espère, du réconfort. Alors il pose une main sur le crâne de Naeun et garde le silence tout le temps qu’elle voudra. Malgré la trop grande proximité de la jeune femme avec son palpitant qui est loin de la jouer coller entre ses côtes. Il lève les yeux sur le plafond pour tenter de ne pas trop penser aux aveux qu’il va faire à sa place. Tenter de le calmer un peu et de se calmer aussi, avant de se replonger dans le regard charbon de la belle. Meh. Ce n’est pas ce qui aide le plus à baisser son rythme cardiaque. « Euh … ouais. Y a une serviette rouge propre sur le … porte-serviette. » Il a presque un doute sur le vocabulaire à employer. Encore un poil perturbé pour causer de trucs aussi triviaux.
Il se décale pour la laisser partir. Un peu au ralentit encore le petit. Il se secoue une fois Naeun disparue. Et ne peut pas s’empêcher de refaire le tour de sa piaule pour vérifier qu’il n’a rien laissé trainer d’autres que ses bouquins qu’il n’a plus vraiment la place de ranger. C’est ça de faire cohabiter, un lit, une batterie et un bureau dans neuf mètres carrés… Rien de suspect à l’horizon, de toute façon, ce n’est pas s’il était en possession de quoique ce soit de vraiment suspect (mis à part les filles quasi à poil dans le salon). Et puis il sort de là. Sorti de sa chambre et de ses pensées, il capte le bruit de l’eau dans la salle de bain, et bug une demi-seconde sur l’information qui va avec. Mec, t’as plus seize ans, ça suffit ! Il se secoue encore et va se coller sur le canap’, tentant d’amadouer Edward qui le fixe d’un air septique, lové à l’autre bout du deuxième. « Quoi, t’es jaloux ? » Semblerait. Ou au moins vexé. Puisqu’après après avoir paresseusement cligné des paupières, le félin tourne la tête pour ne plus l’avoir dans son champ de vision. Son frangin se fait moins rancunier et grimpe sur les jambes de Yukhei qu’il replie en tailleur, la bestiole qui vient se caler au chaud, le bide en l’air. Gratte, humain. Il s’exécute, ses doigts perdus dans la fourrure, les autres soutenant sa tête inclinée sur le côté. Il finit par soupirer. « Tu parles d’une histoire mon vieux … T’imagines pas les avantages que ça a de s’être fait coupé les couilles… » Quoi ? Il trébuche encore sur ses propres paroles. Mais cette fois, il se fait faucher par un fou rire en solitaire. Enfin avec le chat entre les pattes.
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Elle se fait violence pour rester sereine, Naeun. Ou du moins, le paraître parce que l'être semble s'avérer être mission impossible. La douche. Bonne option. Un bon moyen de s'écarter de Yukhei contre lequel elle est actuellement gluée, et d'amorcer le dodo. Comme ça, une fois endormis, y a plus qu'à attendre le lendemain, regarder le film, rentrer à la maison, crier dans un oreiller une fois dans sa chambre. Ouais, définitivement, bon plan. « Oh... okay... merci. » Et voilà qu'elle prend la poudre d'escampette, la belle, trébuche pour descendre du lit, attrape son sac pour disparaître dans la salle de bain. Sauvée par le gong. Enfin, pour l'instant. Dos contre la porte, main collée contre le palpitant qui... palpite bien trop, elle respire, et reste immobile pendant bien deux minutes avant d'enfin se décider à se déshabiller pour se glisser sous la douche. Froide. Histoire de bien remettre ses idées en place. Elle y traîne même un moment, pendant qu'un autre semble en pleine discussion avec son chat. Elle ne sort qu'une fois à peu près retombée en pression, longueurs noires dégringolant le long de ses épaules, qu'elle regroupe pour les sécher rapidement à l'aide de la serviette. Rouge. Comme son ruban. Meh, coïncidence.
Un pantalon de pyjama et un haut qu'elle enfile, elle passe dix bonnes secondes devant le miroir à se demander si elle ne devrait pas se cacher en courant jusque la chambre, visage à nu, sans artifices. J'aurais pas du manger de ramyeons hier, j'ai le visage bouffi. Elle secoue la tête, accroche sa serviette, et se décide à déverrouiller la porte pour trouver Yukhei occupé à grattouiller le ventre de son chat. Arrête d'être beau comme ça. Elle tire sur ses longueurs noires, cache à moitié son visage, et sa tenue. En fait, si elle pouvait intégralement se cacher derrière ses cheveux, elle le ferait probablement. « Toujours décidé à rester collé là ? » Elle le taquine d'un demi sourire, trainant son sac jusque la chambre du brun pour le poser dans un coin. « Bon eh bien.. je suppose que c'est l'heure hein. » Elle danse presque d'une jambe à l'autre, ne tient pas en place. Esquisse un geste dans sa direction avant de.. se rappeler qu'elle doit ressembler à un zombie sans maquillage. Demi tour mon colonel. « A demain ? » Et zou, voilà qu'elle disparaît. Pour mieux tourner en rond dans la chambre comme un animal en cage, manquer de tomber sur la batterie, observer sur le bureau quelques livres de biologie qu'elle effleure du bout des doigts. Et son ruban, autour des baguettes. Le coeur s'emballe, encore. Putain Nana, casse toi, va dormir. Mais non elle sort, à peine deux minutes après être rentrée. « Un verre d'eau. J'ai.. oublié le verre d'eau. » Une enfant. Allez, prends le ton verre d'eau et va-t-en.
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HATAKE
Jeu 7 Jan - 22:05
nam yuk hei
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Il arrive finalement à se calmer. Ou en tout cas, à calmer son fou rire et les vibrations provoquées par son cœur qui continue de cogner en sourdine. En fond sonore quasi méditatif, accompagné par le ronronnement du chat, le bruit de l’eau de la douche et de la circulation dans la rue, qui ne se s’arrête jamais vraiment. C’est le lot de toutes les capitales. Les coins des lèvres à peine relevé, Yukhei continue de caresser le matou quasi entré en léthargie. Il en ferait bien de même si ses pensées contradictoires ne continuaient pas de se télescoper entre ses temps. D’autant qu’il a maintenant tout loisir de les regarder en face, sans distraction aucune venue de la présence de Naeun, ou d’un film. Et bah ça fout encore plus la trouille que quand elle est là … Il avait espoir que le recul et la possibilité de mettre, juste un tout petit peu, les choses en perspectives aideraient, et bah pas du tout.
C’est un faux calme Yuk Hei. C’est l’un des premiers trucs que les gens qui le connaissent bien peuvent dire sur lui. Après qu’il soit gentil. Ce qui a tendance à le gonfler d’ailleurs. Mais c’est vraiment un faux calme. Et il n’en faut pas plus que le bruit de déverrouillage de la porte de la salle de bain pour faire repartir son pouls pour un marathon. Parce que c'est elle. Parce qu’elle est là, à nouveau, ou juste les quelques secondes qu’il faut pour qu’elle passe la porte. Alors il a peut-être l’air calme quand il tourne doucement le regard puis la tête vers elle, mais c’est assez loin d’être le cas. « Yep … c’est moi qui prend le canapé. » C’est sans appel cette fois. Il n’ose pas se lever à cause du chat, la bonne excuse, et la regarde tenter de se cacher derrière ses mèches. Il ne dit rien. Même s’il ne pige pas grand-chose aux filles, il a bien compris que la question maquillage ou pas maquillage est un sujet sensible. Alors c’est juste : « A demain… » et ses yeux qui se lèvent vers le plafond quand elle ferme la porte. Boulet. Il soupire et renverse sa tête en arrière sur le dossier du canapé. Quasi prêt à passer sa nuit à fixer le plafond, verra bien s’il finit par s’endormir ou pas. T’façon demain ‘‘soir’’, c’est dodo 17h, il va être mentalement et nerveusement épuisé.
Il ne sait pas bien combien de temps il reste comme ça, mais quand Naeun réapparait, il n’a toujours pas bougé d’un pouce. Il la regarde filer jusqu’à la cuisine, se remplir son verre d’eau. Et puis il ne sait pas trop s’il a vu trop de comédie romantique ou justement pas assez mais il obéit à son instinct et, fuck off le chat cette fois, se décolle de son canapé. Et au moment où le félin disparait sous l’autre canap’ où pionce son compère, Yuk Hei intercepte la brune et son verre d’eau qui finit sur le bar. Le verre. Elle, elle finit plutôt contre le frigo. Ok, il n’a pas trop maitrisé sur ce coup-ci. Un peu trop occupé à limiter ses mains à sa nuque et sa taille. Un pouce qui dessine l’os de sa mâchoire pendant que le bout de ses doigts s’est frayé un passage sous le tissu de son haut. Un peu trop occupé aussi à éviter de la bouffer sur place même si son baiser a déjà grandement perdu le sens de la mesure. Y a une partie de son cerveau qui subsiste dans le bordel qui y règne et qui lui souffle que ce n’est toujours pas une bonne idée. Mais elle a vachement de mal à se faire entendre à travers les battements de son sang qui font trembler le moindre de ses muscles. Et pour l’heure, ce n’est pas elle qui va lui faire entendre raison.
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Les pensées font désordre, et elle espère partiellement pouvoir les noyer sous ce verre d'eau. Sinon c'est sûr, elle ne pourra jamais dormir, et elle fermera pas l'oeil de la nuit. Bon, quoi qu'il arrive, ça a l'air bien parti pour. Finalement elle aurait peut-^tre du continuer sur le soju. Au lieu de quoi, nope, elle a les idées bien nettes, et c'est comme une petite fusée qu'elle file jusqu'aux verres - elle a retenu où ils sont rangés, ouf, sinon il aurait fallu demander à Yukhei - qu'elle remplit soigneusement d'eau. Elle pivote, mèches brunes humides collées dans son dos, prête à tracer une droite jusque la porte de la chambre, sauf qu'elle se heurte à un Yukhei sauvage apparu dans son champ de vision, couinant au passage. « Qu'est-ce... » Pas le temps de parler, Nana. T'as le temps de rien en fait, puisque le verre s'échappe, finit posé elle ne sait où - au moins il est pas cassé, parce qu'elle a failli l'échapper par terre, faut l'avouer - et elle, mi-chaud, mi-froid, la paroi froide du frigo dans son dos, le corps de Yukhei contre le sien. Les yeux, s'ouvrent, grands, à en sortir de leurs orbites, et les doigts, détendus trop longtemps, finissent par trouver une prise en venant chercher le tee shirt du grand brun, accentuant au passage la pression de son corps contre le sien. Et merde. Exit les bonnes résolutions, ça sera pour l'année prochaine. Plus que deux semaines.
Elle remonte doucement une main dans les longueurs sombres de Yukhei, Nana, recule sa bouche juste le temps d'intercepter son regard dans le sien. Non, non, pas penser, ça donne rien de bien. Alors elle se contente de sourire, Naeun. De retrouver un brin de souffle pour mieux revenir voler le sien. Et y a la peau qui réagit à ses doigts sous son haut, la bouche qui en demande presque trop, à se hisser dangereusement dans les bras du brun, presque décoller du sol trop froid. Gelé, même, si on vient à comparer à son corps entier qui irradie, là. « M...erde.. » Elle jure, c'est pas poli, elle serre les lèvres, mais elle y peut rien, elle a perdu l'esprit. Et finalement elle s'avance, jusqu'à ce que Yukhei se cogne à son tour - le bar ? elle suppose, elle en sait foutrement rien - elle rit contre sa bouche, noue ses deux bras autour de sa nuque pour venir plus franchement se hisser dans ses bras. Prouve que t'as toujours tes bras de batteurs, Mister Nam. « Je.. » Elle ravale ses mots dans un nouveau baiser. Les joues rougies, à l'en brûler. J'veux pas que tu dormes dans le canapé. Son regard dévie vers l'objet en question, sans parvenir à formuler la requête. Crainte entêtante de passer pour ce qu'elle n'est pas. Alors elle la ferme, Nana. Elle écoute plus que son coeur qui cogne, cogne à lui en donner mal au crâne.
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Ven 8 Jan - 12:55
nam yuk hei
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Il n’est pas fichu de se rassasier d’elle, Yukhei. Les câlins, les doigts qui s’entrelacent et les baisers de tout à l’heure, nan, ce n’était pas assez. Et maintenant, ça ne suffit pas non plus. Il l’aurait cru, c’est ce dont il avait envie. Son corps contre le sien, sa langue caressant langoureusement celle de la jeune femme. Et sa peau sous la pulpe de ses doigts. Mais maintenant qu’il l’a, il n’est pas foutu de la lâcher pour autant. Encore, juste un peu. Il ne sait pas pourquoi. C’est pas comme s’ils se tournaient autour depuis des semaines. Non ? C’est pas comme s’il n’avait pas à faire gaffe avec ce qui s’avèrent être les premières expériences de Naeun. Et c’est pas non plus comme s’il était particulièrement habitué lui-même à ce genre de situation. Et puis y le doute qui vient se ficher brusquement en première ligne de son cerveau quand elle jure, le repousse, avant de finalement balayer sa crainte, les bras autour de sa nuque. Non, il ne fait rien de mal. Pas trop. Et comme il ne veut toujours pas la lâcher, il referme ses bras autour de sa taille, et la décolle du sol dans un geste totalement possessif. C’est peut-être ça, non ? Ca n’a peut-être rien à voir avec des considérations bassement physique. C’est peut-être juste qu’il a envie de l’avoir. Pas sa peau ou ses lèvres, mais elle.
Alors il la repose, doucement. Et il se rend compte que ça lui fait mal. Ça fait mal de se dire qu'il doit la reposer, la relâcher, et la laisser partir. Et aller se coucher. Il la pose, mais ne la lâche pas vraiment. Toujours pas. Ses mains remontent dans son dos, derrière son crâne et sur ses joues, sans qu'il ne détache sa bouche de la sienne. Puis les doigts glissent sur ses épaules et s'immobilisent autour de ses avant-bras. Les lèvres de Yukhei délaissent celles de la jeune femme. Il évite son regard, balaye la pièce avant de vider son champ de vision. Les paupières closes et son front qui vient se coller contre le creux de l'épaule de Naeun. Il reste là, voûté en serrant les dents avant de finalement se jeter à l'eau.
« J'veux pas dormir sur le canapé. » Ça sonne comme un caprice de gosse alors que ce sont ses envies d'homme qui s'expriment. La prise de ses doigts se resserre doucement, comme pour appuyer la demande à peine dissimulée. « Promis, je tenterais rien. » Ok, là tout de suite, il est difficile à croire. Et s'il ne se connaissait pas, il ne se croirait pas non plus. Et en réalité, ce n'est certainement pas vrai. Ou en tout cas c'est partiel. Y a un "sauf si" qui reste en suspens mais qu'il ose ni formuler ni vraiment envisager. Alors il reste à flotter à l'orée de sa conscience. Et il préfère se répéter qu'il ne tentera rien. Sauf si.
Il n'ose pas relever la tête. Il n'a pas trop envie de se risquer à voir la tête qu'elle fait. Des fois qu'il ait dépassé les bornes. Ça l'étonnerait pas vraiment. Mais il préfère faire l'autruche, le visage enfoui dans ses cheveux. C’est vrai que c’est une bonne technique. Il laisse sa question sans réponse tant qu'elle n'aura pas ouvert la bouche. Ou ne l'aura pas repoussé.
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Y a le coeur qui tape contre la cage thoracique, comme un bruit sourd, entêtant, douloureux. Et en même temps enivrant. Elle arrive pas à s'écarter de lui, Naeun, malgré la raison qui lui hurle de ne pas brûler les étapes, le cœur envoie des signaux contraires, pousse les doigts à s'accrocher plus fort, à chercher sa langue contre la sienne. Elle veut les chasser, ces pensées obscures, ces questions entêtantes; Est-ce que je fais mal ? Est-ce que c'est une mauvaise idée ? Qu'est-ce qu'il pense de moi ? De nous ? Tant de questions qu'elle n'avait jamais eu à se poser auparavant, poupée appréhendant pour la première fois les émois d'une jeune femme, et surtout ses sentiments. Et plus Yukhei la serre contre lui, plus il la soulève du sol pour mieux venir cueillir ses lippes, plus il gomme ces questions. Ne laisse plus que le coeur de Nana, battant contre ses tempes à répétition.
Puis finalement, la violoniste retrouve le sol, sans reculer pour autant. Pire, y a sa prise derrière sa nuque qui se resserre, instinctivement. Me laisse pas. Elle veut que ça dure, elle veut repousser l'échéance, celle où, gênés, ils retourneront chacun sous leurs draps, chambre - ou du moins pièce - à part. A moins que.. Mais elle ne formule rien. Se contente d'enterrer encore les désirs, gamine expirant contre ses lippes à la moindre caresse des ses paumes autour d'elle. Il la dessine du bout des doigts, Yukhei. La courbe de son dos, l'arrondi de son visage, elle donne tout sans réfléchir, Naeun, expire laborieusement lorsqu'il semble s'écarter d'elle, à peine. Elle reste là, pantoise, joues rougies, regard brillant. Suit son regard avant de passer sa langue entre ses lèvres nerveusement. Elle voudrait pouvoir être dans sa tête. Y lire ce qui se trame. Comprendre ce qu'il observe. Puis finalement, elle bat des paupières, une fois, deux fois, quand la tête du brun s'échoue contre le creux de son cou. Et instinctivement, Naeun l'enlace, le serre doucement contre son petit corps. Le bout des ongles qui se promène doucement le long de son échine, silencieusement. Jusqu'à ce qu'il brise le silence. Et le cœur a un raté, sur le coup. Les yeux s'ouvrent grand, mais ne parviennent à trouver les siens, enterrés avec entêtement contre son épaule. Elle ne bouge pas, si ce n'est lorsqu'il vient la serrer contre lui un peu plus fort. Promesse soufflée contre sa peau, à en lui arracher des frissons. Pourtant elle ne répond pas tout de suite, Naeun. Y a trop de calculs qui se font dans sa tête, trop de cheminements différents qui défilent, puis finalement, elle balaie tout et suit le cœur, encore. « N'y dors pas. » C'est murmuré comme une supplique, quand les lèvres effleurent l'épaule du brun, s'y pressent doucement pour y déposer un baiser. « Moi non plus, je veux pas que tu y dormes... » Elle ose. Avec lui, elle ose enfin.
Tendrement, elle détache ses doigts du dos de Yukhei pour mieux venir chercher son visage, le tourner vers le sien. Presser sa bouche contre son front, avant d'y coller le sien. « Je.. j'suis bien avec toi Yukhei. » Et la langue qui passe à nouveau entre les lèvres sèches. « C'est plus en moi-même que j'ai pas confiance, pour être parfaitement franche.. je.. » La ferme. Elle serre les lèvres, se mord l'intérieur de la joue. A l'observer dans la semi-pénombre, sans un mot. « ... je sais juste que je veux pas te laisser là.. » Et c'est chuchoté. Comme un secret qu'elle lui demande de garder.
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HATAKE
Ven 8 Jan - 17:56
nam yuk hei
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Il s’est enfermé dans une drôle de sensation d’irréalité. L’impression que l’air et les secondes qui passent sont aussi palpables que les bras de Naeun qu’il garde obstinément entre ses doigts. Et pourtant il la sent loin. Tellement loin, malgré les ongles qui dansent sur sa colonne vertébrale. Tout en fait, lui parait à des années lumières. Il est à deux doigts de sortir de lui-même. Sans doute qu’il l'aurait fait s’il n’avait pas une certaine conscience du ridicule de ses caprices et pas franchement envie d’y faire face. Il sait qu’il aurait dû se taire, autant qu’il est certain d’avoir bien fait. Et l’attente, l’espoir et la crainte le colle dans un drôle d’état semblable à celui dans lequel il se paume certains matins. Ne sachant plus dissocier le monde onirique du monde réel. Trainant dans les dernières traces de l’un, avant de retourner à la normalité. Mais cette fois, il ne va pas se réveiller tout de suite, car la jeune femme l’autorise à rêver encore un peu. Yukhei aurait juré de soulagement s’il n’était pas tant coincé entre crispation et engourdissement. C’est avec une certaine gratitude qu’il desserre enfin son étreinte sur les bras de Naeun, et accueille ses mains sur ses joues. Il se laisse guider, avant de retrouver les iris sombres de la belle. Où il se sent toujours étrangement bien. Un sourire étire doucement ses lippes et il cligne lentement des paupières pour signifier qu’il a compris. En tout cas partiellement. Il récupère les petites mains blanches de la jeune femme dans les siennes. « Pourquoi t’as pas confiance ? » Is that a real question bro ? Il secoue la tête, toujours le front contre front, et se corrige, toujours à voix basse. « J’veux dire … tu peux me parler tu sais … surtout que c’est pas moi qui risque de deviner … » Il fronce le nez dans une moue une peu confuse. Y a pas mal de domaine dans lesquels il excelle, mais la psychologie féminine, pas vraiment. Ma psychologie tout court en fait. Alors tout ce qu’il peut faire, c’est offrir son aide et son écoute, et surtout s’abstenir de tout jugement. Il lève une main pour embrasser le bout des doigts de la violoniste sans la quitter des yeux. « J’t’ai dit, je veux pas faire de bêtises. » Il se pince les lèvres pour étouffer un rire. « Enfin j’veux pas faire d’autres bêtises. » Oui parce que bon, le coup du plaquage contre le réfrigérateur, on en reparlera, hein…
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Elle nage en eaux troubles, Naeun. A pas trop savoir quoi dire, quoi faire, et maintenant ? Mais savoir au moins ce qu'elle veut. Et ce qu'elle veut, de toute évidence - ou du moins dans une certaine mesure, le reste demeure incertain - c'est rester avec lui. Prolonger leur journée, leur nuit, fuir le sommeil et surtout, surtout ne pas se décrocher de lui. Y a une tendresse automatique qui transparaît dans leurs gestes, dans leurs sourires. Il reprend ses mains dans les siennes, et elle se laisse faire. Hausse simplement les sourcils à sa question, l'air de dire "t'as besoin d'un dessin ?", puis à se rappeler que si elle ne sait pas ce qui se passe dans sa tête... l'inverse est probablement tout aussi véridique. Elle serre les lèvres, et il reprend ses mots. Confirme ses pensées, juste à l'instant. Et elle sent ses joues rougir à en devenir douloureuse, sans toutefois chercher à fuir son regard. Elle se contente de laisser échapper un rire gêné. « Je sais.. je sais. C'est juste.. tout est tellement nouveau. » L'avoir si près d'elle. Avoir même un garçon si proche d'elle, autre qu'un ami ou membre de sa famille. Et dans un geste d'encouragement, il porte le bout de ses doigts à sa bouche. Laisse courir le regard noir de Naeun sur ce contact doux. Et elle rit, encore. Ca fait écho au sien. Ca fait du bien. « Quelle bêtise..? » C'est murmuré, et elle fronce le nez. Sa façon de dire que ce qui vient de se passer... est loin de l'avoir dérangée.
Elle hésite une seconde. Ne réalise qu'elle était en apnée que lorsqu'elle expire lourdement. « Je.. » Elle mesure ses mots, les retourne dans tous les sens dans son esprit, se sent soudain analphabète. « Ca fait conflit dans ma tête. » Mais encore ? Elle fronce les sourcils, baisse les yeux sur leurs mains entrelacées. Caresse du bout de ses pouces celles de Yukhei. « C'est comme si.. comme si on me mettait devant un grand paquet de bonbons acidulés, sans que j'en aie jamais mangé. » Sérieux Naeun ? Trop tard, t'es lancée. « On m'en a donné un, et la logique veut que... non, un c'est bien, même si t'as adoré ça, même si c'est le meilleur truc que j'ai pu goûter dans ma vie, faut pas vider le paquet, sinon j'vais passer pour une... » dalleuse ? morfale ? croqueuse d'hommes ? fille facile ? elle se courbe en avant, jusqu'à cacher son visage contre le torse du grand brun. « Le truc c'est que de l'autre côté, j'me dis que... bah je fais ce que je veux, et ce que je veux, là, c'est vider ce putain de paquet de bonbons parce que ça fait des semaines que je l'ai sous le nez sans pouvoir le toucher. » Et ça, elle l'a dit vite. Très vite. Oh merde je veux mourir.
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Ven 8 Jan - 19:48
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hwiyoung (sf9).
Oui, pour la nouveauté il a bien, bien compris le truc. Et s’il n’y avait pas cette variable dans l’équation, le problème aurait été réglé plus facilement. T’as raison, rationnalise tout ça, ça va passer crème comme ça … Mais ça ne lui donne pas pour autant de véritables indications sur les points de doutes qui sont visiblement en train de s’en donner à cœur joie sous son crâne. Heureusement que l’épisode réfrigérateur ne semble pas l’avoir avantage bousculée. Ils seraient mal barrés. Yukhei attends, qu’elle se décide à se confier et ensuite qu’elle trouve la façon de la faire. Puis il l’écoute avec attention.
« Oh merde… » Ça lui échappe dans un souffle. T’as parlé à voix haute, mec. « Euh pardon, je… » Il pouffe nerveusement, fait glisser ses doigts sur les longueurs sombres de Naeun, pour lui signifier que ce n’est pas elle. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas ce qu’elle a dit. Enfin si. Mais c’est parce qu’elle vient de lui coller son fameux ‘‘sauf si’’ en pleine face. Ouais, le voilà, le sauf si elle en a envie. Et il est bien content, Yukhei, qu’elle se soit planquée contre lui, parce que c’est lui qui tire une drôle de tronche à l’heure qu’il est. Les lippes qui se soulèvent d’avantages même si elles se pincent et les yeux qui roulent dans leurs orbites en même temps qu’il prend une grande inspiration. Cherchant à reconstituer le bon sens qui met un peu trop de temps à se rassembler avoir volé en éclats quelques minutes plutôt. Et dis pas - encore - une connerie.
Ok. « T’es… pas obligée de bouffer tout le paquet … J’veux dire tu peux prendre d’autres bonbons et t’arrêter si t’en veux plus. Si t’en prends un autre t’es pas obligé de prendre le suivant. ‘fin tu peux changer d’avis quoi. » Ca pédale, ça pédale. Mais la métaphore aide à construire ses pensées, et facilite grandement leurs évocations. Même s’il se retrouve à se comparer à un paquet de bonbons. (Et qu’il peut pas s’empêcher d’avoir une pensée pour son coloc’ qui détournerait très vite, très salement la chose.) (Urk.) Il se mord la lèvre inférieure, entre la gêne et l’envie de rire. « Surtout que … bah y a des bonbons qui piquent vachement au fond du paquet. » Il ferme les yeux en fronçant le nez. C’est moche. Il ne voit pas de façon de dire ça de façon moins moche de toute façon, mais ce n’est pas terrible quand même. Y a un grincement de scepticisme sur cette fantastique formulation qui lui échappe. « On va laisser tomber la métaphore des bonbon, je crois… » Sinon il ne verra plus jamais un paquet de bonbecs de la même façon.
Il se recule légèrement, pour passer les doigts sous le menton de la belle et relever son visage. Il ne compte plus le nombre de fois qu’il a pu le faire en si peu de temps. Mais il y a déjà de l’habitude dans ses gestes. Et beaucoup de tendresse. Il capte son attention, avec un sourire et continue à voix basse. « C’que j’veux te dire c’est que tu fais ce que tu veux. Et que j’en penserai rien de mal. Tant que ça n’implique pas réellement des bonbons acidulés. »