J'ai 22 ans et je vis à Seoul, dans le quartier de Samcheong. Dans la vie, je suis étudiante en musique à l'université nationale de Seoul et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire.
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Elle a cette sensation d'avoir parlé si vite que c'en est devenu incompréhensible. Et au juron de Yukhei, c'est ce qu'elle croit sur le moment, dur comme fer. Ca y est, je l'ai traumatisé. Et elle semble si innocente comme ça devant lui, grands yeux paniqués, et les épaules tendues jusqu'à ce que, d'une caresse le long de ses mèches, il ne parvienne à l'apaiser. Un peu. Et elle tasse un peu plus son visage contre son torse. Voudrait y disparaître pour de bon. « Je suis pitoyable. » Non mais, franchement, t'as vingt-deux ans ma grande, et tu sais pas parler à un mec sans te décomposer sur place. Pourtant après un long - pas si long mais ça lui a semblé vraiment long - silence, Yukhei brise à nouveau le silence en reprenant sa métaphore. Apaise doucement la brune dont les muscles, contractés autour de lui dans une étreinte, se relâchent doucement. « Hmhm.. » Approbation qui sort davantage sous forme de marmonnement étouffé contre le tee-shirt de Yukhei, le tout se muant en un rire affreusement gêné lorsqu'il évoque le fond du paquet. Well, oui, y a ça aussi. Et elle hoche grandement la tête à sa suggestion. « Je.. ouais. » Parce que sinon, ça va partir dans des métaphores - encore plus - douteuses.
Puis finalement, il n'a même pas - plus - besoin de forcer pour qu'elle relève son visage, Nana. Elle suit la courbe des doigts du grand brun, relevant doucement son visage. Et malgré sa maladresse il y a un instant, il trouve les mots, Yukhei. Il dit exactement ce qu'elle avait besoin d'entendre, et dans ses yeux, elle voit que tout ce qu'il dit est vrai. Elle rit à la mention des vrais bonbons, tend les doigts pour venir encadrer son visage. Le détaille tendrement du regard. « Comment, de tous les numéros de Seoul, j'ai pu tomber sur quelqu'un comme toi...? » Et ça aurait pu passer pour une phrase extrêmement péjorative, s'il n'y avait pas l'attitude qui va avec. Son corps qui se rapproche doucement du sien, et son regard qui le bouffe comme un paquet de bonbons acidulés. « Si jamais je.. si je fais une connerie, si j'suis maladroite, ou.. bref.. promets moi de me le dire. » Parce que depuis tout à l'heure, elle ne s'appuie littéralement que sur les films qu'elle a pu voir. Et encore, ce baiser contre le réfrigérateur valait les dix minutes de scène d'Arwen et Aragorn. x10.
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HATAKE
Ven 8 Jan - 22:28
nam yuk hei
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Il a fait de son mieux. Pour exprimer le plus sincèrement et clairement ses pensées sur les doutes de la jeune femme. Pour la rassurer aussi bien sûr. Et même pour tenter de dédramatiser la situation, avec une blague un peu vaseuse, et surtout tendancieuse. Mais elle rit, et c’est là tout l’effet sur lequel il comptait. Elle rit, elle sourit et reste là, ses mains qui reviennent sur son visage. C’est tout ce qu’il voulait, ou au moins espérait. Il rit doucement à sa remarque. « Je n’ai jamais été aussi reconnaissant de la longueur des trajets en transports en commun … » C’est parti de là, en fait. Qu’on se le dise bien. D’une jeune étudiante qui s’ennuyait ferme sur le chemin pour rentrer chez à la maison. Il ne se souvient plus exactement des premières choses qu’ils se sont racontées. Il se fait silencieusement la promesse d’y jeter un œil le lendemain. Pour l’heure, même si le sujet de son attention reste le même, il n’est plus de l’autre côté d’un réseau téléphonique mais juste là, entre ses bras. Et elle a encore besoin d’être rassurée. Il pose à nouveau son front contre celui de la belle. C’est tout bête comme geste, mais il adore ça. « Promis … mais … par contre … » Il recule à peine pour venir cogner son front contre celui de la brune. Paf… « Je t’interdis de parler comme ça de ma copine. » Une blague ? Pas trop. Il a entendu le ‘‘pitoyable’’, et l’avis peu glorieux qu’elle a d’elle-même. Qui transparait entre les lignes. Non, il n’est pas psychologue, mais ça, il reconnait. Il fait pareil. Et puis … surtout … il l’a dit, même sous couvert de plaisanterie. Il a aussi changé de couleur, un peu, les joues qui chauffent.
Il fronce le nez, un peu gêné. Même si ça parait un peu trivial à côté de ce qu’ils viennent de se dire. Mais c’est assez loin de l’être pour lui. Et comme il n’a pas vraiment envie de passer pour un lycéen qui s’émeut pour ‘‘si peu’’ - fierté mal placée -, il enterre la gêne avec un baiser. « Viens … » qu’il murmure finalement contre ses lèvres avant de prendre sa main et de la mener tranquillement vers la chambre. Distrayant en toute conscience son attention et celle de Naeun en attrapant le fameux verre d’eau qui venait de retourner la situation, et le tendant à la jeune femme. « Au fait … tu voulais boire à la base non ? » Avant que je ne te saute dessus, haha. Erm. La porte encore ouverte, il découvre les deux chats sur le matelas qui se figent en les voyants arriver. D’un air mêlant étonnement et indignation dont seule la gente féline à le secret. Et puis ça fait tilt dans le crâne de Yukhei. « J’crois qu’un des premiers trucs que je t’ai écrit c’est que j’étais en train de ramasser du vomi de chat, non ? » Ce tombeur. Il se marre et chasse les deux bestioles qui repartent dans le salon, tout à fait outrées. Et puis il s’assoit sur le lit, la main de le jeune femme toujours dans la sienne, l'attirant doucement à lui. « Je savais bien que j’avais le chic pour parler aux filles … »
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Tout est parti de rien. D'une curiosité après une heure de route à scroller sur Twitter. D'une tentative dont elle n'attendait pas grand chose. Et qui par le plus grand des hasards... lui a apporté tant. Elle sourit en réponse à Yukhei, Naeun, hoche la tête en riant. « Finalement, c'est une bonne chose que je n'aie pas eu immédiatement mon propre appartement à côté du campus. » Moins de temps sur les réseaux sociaux, et donc, fatalement, moins de temps à voir les conneries des autres. Jamais n'a-t-elle été si contente qu'on lui vole la place, finalement, et qu'elle soit obligée de rester chez sa mère. Son front contre celui du grand brun, elle a ce sourire idiot, de ceux qu'elle refuse de montrer aux autres. Arque un sourcil lorsqu'il semble émettre une condition à sa promesse. « Hm ? » Elle lève le nez, couine quand il vient taper doucement son front avec le sien. « Aoutch.. » Et sur le coup, elle capte pas. Une seconde. Deux secondes. Elle capte toujours pas la menace, ni même de quoi il parle. Par contre, ça, le "copine", elle l'a bien enregistré. Et son battement de cils intempestif doit probablement trahir le feu d'artifice qui défile dans sa petite tête brune. Les lèvres se serrent l'une contre l'autre, à mesure que les joues rougissent. Ah, oui, le pitoyable. « Je vais voir ce que je peux faire, je voudrais pas... contrarier mon copain. » fsjkdlk, elle l'a dit. Et elle se retient si fort d'étaler sa niaiserie.
Heureusement, Yukhei prend les devants, vient combler le vide d'un baiser volé. Une main dans la sienne, le verre d'eau dans l'autre, elle réfléchit une seconde. Oh, oui, c'est vrai. « J'avais complètement oublié... j'ai été un brin distraite.. » Elle rit, et porte rapidement le verre à ses lèvres, le terminant d'une traite tout en avançant, pour mieux l'abandonner sur le bureau de Yukhei. Promis, elle le range demain, mais là, elle a mieux à faire. Elle baisse les yeux sur les deux chats qui ont profité du fait que les deux humains soient occupés pour squatter la place. Et la réflexion de leur maître... arrache un nouveau rire à Nana qui hoche la tête. « Effectivement. Juste après avoir hésité entre me qualifier de culottée, d'inconsciente, ou de courageuse.... » Les félins en fuite et Yukhei à leur place, Naeun tend les doigts, se rapprochant doucement de lui jusqu'à venir, debout, entre ses jambes. Du bout des doigts, elle vient chasser les mèches brunes devant son visage, embrasser son front timidement. Et pourtant y a cette pointe d'humour dans sa voix, lorsqu'elle demande « Alors.. t'as trouvé lequel des trois je suis, finalement...? » Elle maintient ce qu'elle avait dit, à l'époque. Un génie. La meilleure décision de sa vie.
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HATAKE
Ven 8 Jan - 23:50
nam yuk hei
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Bien. Il l’a dit, et elle l’a dit aussi. Ils n’ont pas l’air très malins, et encore moins l’air d’avoir dépassé les vingt ans tous les deux avec leurs joues rouges, mais ils s’en sortent à peu près honorablement vu comme la journée avait débutée. Le moment weird là, où ils n’arrivaient pas à aligner trois mots jusqu’à ce qu’un jeu débile ne s’en mêle et force un peu les choses. C’était nettement plus simple quand ils échangeaient par sms qu’à ce moment-là. Pourtant, maintenant, Yukhei a quelques difficultés à imaginer ce que pourrait être leurs échangent par textos. Maintenant qu’ils en sont là où ils en sont. Enfin tous les deux dans la même chambre. C’était pas gagné.
Il savoure le contact de ses doigts et de ses lèvres, tentant de se souvenir de leurs premiers échanges. C’est vrai qu’il y avait eu de ça. Une certaine surprise de sa part, et une immense curiosité qui l’avait poussé à continuer à communiquer avec elle. Il y avait tout de suite eu quelque chose qui l’avait attiré chez elle. Intéressé en tout cas. Culottée, inconsciente ou courageuse ? « Un peu des trois puisque tu es ici. » Il balaye la pièce du regard et arque un sourcil narquois en sa direction. Il se moque, à peine, parce que c’est justement ça qui avait retenu son attention. Et toute la fraicheur qui allait avec. Et toute l’innocence farouche qu’elle dégageait encore, là, debout devant lui. « Mais je crois tu es surtout le troisième… »
Cette fois-ci, il fait gaffe au moindre de ses mouvements et aux réactions de Naeun. Les doigts qui entrent les premiers en contact avec ses genoux, juste pour signaler leur présence. Avant qu’il ne pose ses mains à peine plus haut sur ses cuisses et ne la guide doucement sur lui. Il fait gaffe Yukhei. Il a rarement autant fait attention à quelque chose ou à quelqu’un. Il fait gaffe à ce qu’elle trouve son équilibre, à ce que ce soit à peu près confortable et surtout à ce qu’elle se sente juste bien. Ses doigts reviennent contre la nuque de la jeune femme, pour l’attirer à nouveau front contre front, mêlant leurs souffles, le sien devenu plus lourd. Il sonde son regard encore une fois avant de tendre le cou pour venir cueillir ses lèvres. C’est doux, mais il y a autre chose qui s’en mêle. Une envie contenue se dévoilant dans la pression de ses lèvres et de ses phalanges restées sur la cuisse de la belle et qui remontent lentement. Il ne la quitte pas des yeux. Il sait très bien ce qu’elle a dit, mais il a une trouille qui tape en sourdine de … d’aller trop loin. « Tu me dis si tu veux que j’arrête, hein ? » Il préfère s’assurer qu’elle en soit bien consciente, avant d’être nettement moins en capacité de faire autant attention. Il se tend à nouveau vers elle, mais cette fois se sont ses dents qui viennent griffer délicatement la lèvre inférieure Naeun. Et qui réveille l’électricité le long de sa colonne vertébrale. « T’es tellement belle … » soufflé entre ses lèvres avant qu’il ne s’en saisissent dans un profond baiser.
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Il avait probablement raison, à ce moment là. Pour contacter un parfait inconnu, il fallait une certaine audace, avec une certaine inconscience. Encore plus en donnant rendez-vous à cet inconnu, sans rien savoir de lui sinon des informations qu'il aurait pu inventer. Bon, elle a déjà eu la présence d'esprit de le voir dans un lieu public, entourée de gens qu'elle "connaissait" au moins un peu... C'est déjà un peu consciencieux de sa part, non ? Pourtant, à ses mots, elle hoche la tête. Esquisse un sourire en coin. « Est-ce que c'est le moment où j'attrape mon sac et je pars en courant...? » Elle se courbe pourtant davantage en avant, ses longueurs encore humides venues balayer les épaules du brun. Et voilà qu'il opte finalement pour la troisième. Courageuse. Et elle n'a jamais été si contente d'avoir cette audace, Naeun. Une audace qui fait un drôle de mélange avec son manque de confiance en elle ce soir, mais toujours de l'audace. « Un génie, Yukhei... Un génie. » Qu'elle murmure, répétant ainsi les quelques mots qu'elle lui avait dit.
Et le silence s'impose de lui même, d'une caresse le long des jambes de la violoniste, qui ploie l'échine - et les genoux - au contact de ses doigts le long de ses cuisses. Elle expire silencieusement - l'air de dire ok, c'est parti - tout en se laissant guider, docile, une jambe de chaque côté de Yukhei, assise sur lui. Elle l'observe avec ce mélange de curiosité et d'envie, frisson délicat qui la parcoure au contact de ses doigts contre sa nuque. Ils sont là, front contre front, parfaitement conscients de la pente à 130km/h qu'est en train de prendre leur relation. Et la pédale de frein est pétée. Et y a pas une once de recul dans l'attitude de Naeun, lorsque Yukhei vient l'embrasser. Timidement, ses doigts glissent le long de ses avant-bras, remontent à ses épaules pour mieux venir se rejoindre derrière son dos, et répondre à son baiser. Et elle peut bien découvrir tout ça, la brune, elle sent tout de même la différence. Comme une retenue à demi abandonnée. Mais qui reste là, comme une barrière de sécurité. Il rappelle encore une fois qu'elle peut l'interrompre. Et sans quitter sa bouche, elle hoche la tête. Murmure entre deux souffles : « Là c'est l'inverse que je veux.. » La chaleur monte aux joues en même temps que le sang à ses mots. Surtout, surtout pas qu'il s'arrête. Car Nana, elle sent son coeur qui fait les montagnes russes, quand il revient frôler ses lèvres du bout des dents. Elle tressaillit, ses paupières tremblent. Et à ses mots, ça la frappe comme un camion. Juste une seconde. Oh putain il est en train de me dire que je suis belle, alors que j'ai plus une once de maquillage. Pendant cette demie seconde, elle phase. Ne bouge pas. Puis elle décide d'oublier sa fierté de gamine qui se cache derrière son rouge à lèvres une seconde. Elle se contente de revenir, plus fort, trop fort contre sa bouche. Parce que mine de rien, ça lui fait des palpitations, à la petite. Elle recule, se risque à garder sa lèvre inférieure entre les siennes, captives. Elle ose pas mordre, la gamine. « J'ai tellement peur de faire une connerie... » La parole se libère, les aveux sont soufflés. « Oublie pas ta promesse... » Qu'elle demande en revenant chercher ses yeux. Si je fais une connerie, tu me le dis, ou tu m'arrête. Et finalement le visage s'égare. Baiser déposé contre sa joue. Puis à l'angle de sa mâchoire. Avant de se risquer à une descente, délicate, jusqu'au creux de son cou.
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Sam 9 Jan - 1:16
nam yuk hei
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Elle ne lui rend pas les choses faciles, Naeun. Lui essaye de se montrer encore un peu raisonnable. Mais les mots qui franchissent ses lèvres ne l’y aident pas vraiment. Il y a le ‘‘je veux’’ qui se réverbère entre ses temps avant de descendre lui chatouiller les nerfs des avant-bras. Il trouve ce mot effroyablement sexy quand ils sortent de sa bouche et doit se faire violence pour ne pas se jeter sur celle-ci. Y préférant, pour les quelques secondes qui lui reste de lucidité, un compliment sincère. Ou une façon détourner de dire qu’il trouve ça hyper sexy quand elle s’affirme. Ou de traduire ses désirs autrement que par des gestes. Ou tout ça à la fois. C’est elle qui se fait alors moins raisonnable et il ne peut que s’y plier, subissant une nouvelle décharge le longe de son échine. Et merde… « T’inquiètes pas … » Il oublie pas. Il fera de son mieux pour lui montrer.
Et puis il a son souffle qui se bloque sous la surprise. La pomme d’Adam qui se soulève en retenant à peine la vibration envieuse de ses cordes vocales. Et quand il expire, c’est saccadé. Comme son cerveau qui déraille, passant en boucle un et merde en surface pour étouffer tout le reste qui se réveille au fond. Il ne s’attendait pas à ça. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle prenne les devants, même comme ça. Mais de toute façon, il ne se s’attendait pas à elle. Il ferme les yeux et bascule la tête pour lui laisser le champ libre, alors que son souffle commence à faire n’importe quoi. Malmené par les embardées de son cœur. Elle est clairement en train de l’achever avec pas grand-chose. Et il ne sait déjà plus pourquoi il agit. Est-ce que c’est pour reprendre le contrôle, ou parce qu’il l’a perdu. Aucune idée. Mais il vient chercher son visage, s’écrasant contre ses lèvres avec un gémissement. Merde, Yukhei. Ca jure beaucoup trop au fond de son crâne. C’est à peu près le seul truc qui le maintien à flots, et lui éviter de complétement couler. De son noyer dans le parfum de Naeun et dans la sensation de son corps contre le sien, et de toutes les émotions qu’elle soulève en lui. Sa main quitte sa cuisse pour les mèches encore humides de ses cheveux, les attrapent pour tirer doucement dessus et libérer la gorge de la jeune femme. A son tour d’y apposer ses lèvres, de remonter jusque creux sous son oreille. Puis de changer de cap, la repoussant doucement en arrière, les mains refermées dans son dos. Ses baisers parcourant da clavicule avant de descendre le long du sternum, aussi bas que le permette le tissu de son haut.
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Elle écoute, elle analyse, elle redoute et espère à la fois tout et n'importe quoi. Guette avec attention la réaction de Yukhei lorsque du bout des lèvres, elle effleure la peau de son cou. Innocente mais pas non plus nonne, bien qu'elle ne fasse là que reproduire ce qu'elle a pu voir à la télé, ou lire dans un bouquin. Est-ce une bonne référence ? A en juger par son souffle qui se suspend, elle reste dans l'incertitude, jusqu'à ce qu'il penche la tête pour lui laisser libre accès à son épiderme. Quartier libre ? Bien. Alors elle reste, Naeun. Laisse son souffle balayer la peau du brun, le bout de ses lèvres caresser la courbe du creux de son cou, jusque sa nuque. Elle en vient même à appuyer sur ses jambes pour se redresser un peu, jusqu'à ce qu'il finisse par revenir quérir ses lèvres sans lui laisser le temps de réagir. Comme si elle pouvait dire non, quand tout son être dit oui. Elle fond littéralement à la plainte qui s'échappe des lèvres du jeune homme, resserre la prise de ses jambes autour de lui. Danger, danger, crie le cerveau. Merde, merde s'agite le coeur. Et Naeun tout ce qu'elle arrive à faire, c'est geindre lorsque d'une prise autour de ses mèches, Yukhei libère son cou pour mieux y plonger. Y promener sa bouche jusqu'au lobe de son oreille. Elle en tremble, la gamine. Jamais elle ne s'était imaginé si sensible ici. Une de ses mains se tend jusque son épaule, s'y agrippe, à presque y planter les ongles - mais elle fait attention - par crainte pure et dure de tomber en arrière à mesure que sa bouche glisse plus bas, s'aventure à la lisière du tissu, détaille chaque centimètre de peau mise à nu.
Et elle médite les limites, Naeun, se courbe à nouveau en avant, baisse les yeux sur Yukhei, sans trop savoir quoi faire, quand, comment. Elle se sent rougir lorsqu'elle baisse les yeux pour le voir parcourir sa peau, et sans trop réfléchir, elle l'enlace, le serre contre son coeur. Remonte une main derrière sa nuque, la laisse se perdre dans ses longueurs. « J'aime tes cheveux longs. » Elle l'a toujours pensé. Jamais dit il lui semble. Et c'est sa façon de briser le silence, de retrouver un semblant de respiration. Elle baisse les yeux, revient chercher ses lèvres, fiévreusement. Et elle sait qu'il nage en eaux troubles comme elle, au fond. Qu'il reste hésitant parce qu'il sait combien elle manque d'expérience. Alors c'est dans un murmure au creux de son oreille qu'elle demande : « Dis-moi.. dis-moi ce que tu veux. » Parce qu'elle saura pas décider seule. Parce qu'elle redoute le moindre de ses gestes, comme si elle faisait face à une bombe, et en tenait le détonateur.
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HATAKE
Sam 9 Jan - 18:08
nam yuk hei
J'ai 24 ans et je vis à Seoul, dans le quartier de Hongdae. Dans la vie, je suis étudiant biologie végétale et microorganismes et je m'en sors très bien. Je suis plus du tout célibataire.
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Deux oiseaux. Les ailes dépoilées de l’un ont attiré le regard de Yukhei, qui observe les deux volatiles d’encre un instant. Puis ses lèvres retracent le trajet emprunté par l’aiguille sur l’épiderme de la jeune femme. Un sourire en suspens. Les fameux tatouages de la belle. Il va pouvoir découvrir les autres. La clé de sol toute récente entre ses doigts, la phrase sur l’envers de son bras, et les oiseaux. Mais il en fera un inventaire détaillé plus tard, attention captée par les bras de Naeun qui le serre contre elle, ses bras répondant d’instinct autour d’elle. Ne relève la tête qu’au contact des doigts dans ses cheveux. Il lui sourit avec douceur pour toute réponse. Paumé dans les sensations que son toucher lui procure. C’est peut-être pas complètement nouveau pour lui mais ce n’est pas non plus dans ses habitudes. Assez loin de là. Et il y a un peu de cela qui parle dans ses hésitations. Les précautions superflues de son cerveau qui se met en alerte quand elle revient contre ses lèvres. Arrête de flipper. Les doigts se crispent dans le dos de la jeune femme. Frustrés des barrières que construisent et détruisent conscient et inconscient dans le même temps.
Et il se prend une claque dans le nez. Il recule sous l’impact des mots de Naeun, pose de grands yeux sur elle, expirant lourdement. Il ouvre la bouche, mais il n’y a rien qui en sort. Juste son regard qui saute de ses yeux à ses lèvres, et qui tombe plus bas avant de le relever aussitôt par-dessus des pommettes qui rosissent. Fait chaud, nan ? Sans doute pour ça qu’il se permet d’envisager de délester la brune de quelques vêtements, erm. Il referme la bouche, les dents qui claquent les unes contre les autres. C’est juste impossible pour lui de formuler ça à voix haute, alors il lui fait comprendre autrement. Ses phalanges qui glissent sous le tissu de son haut, le relevant à peine sur son ventre. « Je peux ? »
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Elle ne sait pas situer la limite. Quelle limite ? Celle du correct, celle de l'envie ? Toujours est-il que ça fait un sacré remue ménage dans ses pensées, à la violoniste, qui, retournement de situation, se fait soudain instrument de musique entre les doigts du brun, ronronne sous sa bouche et son étreinte. Week end télé, hein. Et le pire dans tout ça, c'est que ça lui avait semblé si improbable, qu'ils en arrivent là. Comme si l'idée même que son attirance puisse s'avérer réciproque lui avait semblé absurde. Probablement parce que pour elle, tout ça n'a toujours pas le moindre sens. Qu'il la voie d'un oeil si doux. Aussi doux que les caresses de ses lèvres sur sa peau, à glisser jusque l'un de ses tatouages. Deux oiseaux prenant leur envol. Un peu comme eux cette nuit, au fond.
Et elle demande par pure timidité, Naeun, l'impression d'être au milieu du brouillard, d'avoir besoin qu'il lui tende la main pour la guider dans le noir. L'esprit ouvert mais l'impression de ne pas savoir jusqu'où ils peuvent aller même s'ils n'ont fait, jusque maintenant, que s'embrasser. Alors elle lui laisse les commandes. Elle a confiance. L'observe tandis qu'il contracte la mâchoire, le regard qui oscille le long des courbes de son visage - et aussi celles, plus bas, qui se devinent sous le tissu du pyjama - avant de finalement lever les doigts sur ce même tissu. Relever à peine l'étoffe, dévoiler la peau de son ventre. Et il demande la permission. Elle hésite, rien qu'une seconde. Les vieilles habitudes, celles qui remontent au lycée, aux regards en biais, aux jugements sur ses formes. Mais c'est Yukhei qui lui fait face. Et dans ses yeux, elle lit tant d'autres choses que les gamins qui la pointaient du doigt. Alors elle hoche la tête, sans un mot, doucement. « Et moi, je peux ? » Les incisives viennent trouver la lèvre inférieure, tandis qu'elle baisse les yeux sur son haut. Un peu toi, un peu moi. Le bout des doigts qui vient effleurer la peau de son épaule, sur la partie dégagée de son col.
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Sam 9 Jan - 19:27
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