Physique : Salut à tous ! Alors oui je sais. Bordel de Dieu c'est quoi ça ?! Et bien " ça " c'est moi. Tout en couleur ! Que ce soit mes cheveux, roux de nature et le plus souvent bleu par choix, mes fringues qui ne passe que par le rouge fluo, ou le ver fluo, ou même le fluo tout court ! Je suis haut en couleur. J'adore les fringue un peu gétho, les écarteur, persing, tatouage et autre ! Malheureusement je suis jeune et vie encore avec ma mère et son mec. Donc niveau extravagance, je me contente du capillaire pour l'instant !
Alors je vous le dis à l'avance. Oui je suis petit. je mesure 1m58, et je suis fin. Ce qui n'est pas facile étant donnée que mon demi-frère et ma flopper de cousin sont littéralement monté sur échasse ! Mais passons. Je rêve de me faire tatouer un jeton de poker sur le bras ! Et un code binaire sur l'autre. C'est ma définition de la classe. Sinon je porte des lunettes, à force de côtoyer les écrans faut dire, et je suis un Hermite. je sort assez peu de ma piaule, sauf pour bosser et aller à mes diverse réunions. Non Disponible
Psychologie : Alors là c'est assez simple. Je ne suis pas un type compliqué. je suis ouvert d'esprit, j'aime les jeux d'argent comme je suis pas mal doué là dedans. J'aime le défis et l'informatique. J'adore la pizza! Pour ça que je boss dans se milieux là, histoire de mettre des sous de coté avec mes études et tout ! J'adore ma mère, mon beau père est pas is terrible et mon demi-frère est la personne la plus stylé que ce monde est porté ! Sérieux je l'adore ! Et je sens que je progresse avec lui ! Il m'a appelé Rouquemoute que deux fois hier ! Il est tellement " so darck mystérieux " Je sais toujours pas comment il a eu cette bête de balafre d'ailleurs.
Sinon pour me décrire je suis romantique, flexible, naîf, confiant, j'apprend assez vite, je pense être honnête. Et je réagis de façon calme dans des situations compliquées car j'ai l'art et la manière de m'en détacher, de regarder les choses de plus loin. Par contre j'admets être vite embarrassé quand ça me concerne directement. je suis timide un peu, faut croire. Mais je suis vif aussi ! Sinon plus sérieusement, je suis quelqu'un de pas mal extravertie, et même si j'ai un amour du rebelle qui me pousse parfois là où je n'ai pas à foutre les pattes, je reste obéissant à mes parents. Et mon oncle !
Histoire Complète:
Alors premièrement. Oui ! Je suis adopté ! Enfin ma mère m'a adopté à l'époque. En faite, de base je suis né en Allemagne, mais visiblement mes parents avaient pas trop le gout de faire un gosse pour l'assumer, donc ils m'ont lâcher dans un blaide de bonne sœur. Et c'est là que ma mère a été me cherchée ! Je sais pas trop pourquoi elle voulait un rejeton, ni pourquoi elle n'en a pas pondu un elle même. Mais au final c'est pas plus mal. elle est plutôt cool ma rem'. Déjà quand j'étais petit, elle avait tendance à me surprotégé et à me couvrir de cadeau, sans doute pour pas que je me sente mis à l'écart ou un truc du genre. Mais en vrai, je ne me suis jamais sentie mis de coté ! Je sais depuis tout petit que je suis adopté, mais contrairement a beaucoup, je le vie très bien. Je suis bonne élève, fin calculateur. Donc elle est fier de moi. En vrai, on était trop bien tout les deux ! On avait notre petit vie posé, et j'adorais ça.
A l'époque je découvrait l'informatique et comme je kiffais ça, elle m'a offert un ordinateur dernier cri pour mon anniversaire ! Ouais je sais, c'est le pied. Le soucie là dedans, c'est que plus jeune, j'avais beaucoup de mal à me poser des limites. Donc vous imaginez bien que Internet, ça n'a pas fait un plie avec moi ! A 14 ans, je découvrais le binaire et les sites de poker en ligne, comme d'autre doivent découvrir le pr0n à cette age là. Moi ce qui me faisait bander, c'était de voir les cartes s'aligner et les montants grossir ! Le problème, c'est que j'avais pas l'age. Et quand je me suis fais chopper, j'ai vu ma mère déçus pour la première fois. Et ça trou le cul ! Sérieux j'avais pas envie de la décevoir, mais décrocher c'était horriblement dur. J'ai essayer, une fois, deux fois !
J'en suis à la douzième je crois. Je sais ça tue le game et surtout ma réputation de gros dur qui tiens bien les cordes. Mais chacun sa péritonite ( ouais je sais mais je suis pas SuperMan moi ! ) ! Du coup on a déménager, à l'époque je m'étais un peu éloigner, ce qui a permis au premier mec venu d'épouser ma mère. Mais bon, je m'en plain par trop. Il fait grave flipper, mais il évite de ce mêler de ma vie. Il a déjà un fil il faut dire. Du genre tout coincé à ce que j'avais compris. D'après ma mère il venait d'une éducation toute droite, avait de super note et devait dégouliner de mot de politesse. Je vous laisse donc deviné ma tronche quand j'ai vu ce type tout en noir à moitié défiguré me fixer comme si il rêvait de me broyer vivant. Le pied ! J'ai tellement kiffé ! Je rêve de devenir aussi cool que lui. Et même si aujourd'hui j'ai encore du mal avec le Poker, je suis plutôt pas mal placer dans ma vie.
Je suis étudiant en Informatique de cycle 2 dans une bête d'école vu que " nouveau papa " est pêter de tune. Et j'ai même eu droit à un nouveau PC, histoire de s'acheté les bonnes grace du " fils de la meuf que je baise ". La vie fonctionne comme ça, perso' je m'en plain pas. Je surf dessus et ça va, je coule pas trop pour l'instant. Je boss dans une pizzéria, ce qui m'oblige à foutre le nez dehors, mais du coup c'est peperonie gratuit pour moi ! Le bon dile en somme. Que dire de plus ? Ah, oui. j'aurais pu vous jouez cette même musique sur d'autre cordes. en mode, je suis le pauvre petit roux adopté, dont tout le monde c'est toujours moquer, au point de vivre reclue dans sa chambre. Le pauvre petit dépendant au jeu qui a du mal à décrocher. Mais à quoi bon, je préfère la première version. Faut pas pleurer, c'est pour les fiotes et les filles. Et je peux au moins me vanter d'être au dessus de ça ! Sur ce, bisou les gonz', moi j'ai mieux à faire que de compter ma vie.
Physique : Samaël à la peau d'une couleur caramel très légère, à force de côtoyer le soleil, mais des yeux d'un bleu clair qui trompe souvent les gens autours de lui. Ses cheveux d'un brun très foncés, toujours couvert d'une pellicule de sale, retombait souvent en masse décoiffer sur son visage, qu'il voulait souvent d'un masque de tissus, pour diverse raisons. Il aime se couvrir de bijoux anciens, qu'il collecte comme des porte bonheur au cours de ses aventures. Il a adopté le look des gens du désert, s'habillant de nombreuse couche de tissus pour se protéger du soleil le jour et des vents froids la nuit.
C'était un jeune homme plutôt discret au premier coup d'oeil, mais l'on remarquait plutôt vite sa soeur d'âme qu'était son Maluka, créature messagère des Djins et de par ses sceptres encombrant et vieux manuscrits qui dépassaient bien souvent de son sac, d'où tintait le bruit des fioles et divers outils qu'il avait aussi accumulé. Il parlait encore souvent avec les âmes des créatures fraîchement mortes, débattant avec elles, invisible aux yeux des communs, mais il n'avait plus rien à faire de ces rumeurs sur sa folie. Il avait toujours cet air déterminé et enfantin qui le caractérisait tant. DISPO / NON DISPO
Psychologie : Qui est vraiment Samaël ? Un peu sournois, il ne semble ne penser que dans un seul but, une seule direction, pour une seule quête. Et beaucoup sont ceux qui ce sont sentis trahis sur sa route. Il est pourtant des plus loyal et fidèle envers les quelques uns qui converge vers le même but que lui. Ainsi on peut aussi le trouver très souriant, drôle, faisant toujours un tas de référence sorti d'autre monde et d'une maladresse légendaire.
Il vie des liens d'âme très fort à travers ses contrats et son Maluka représente à ses yeux une partenaire d'âme de très longue date. Elle représente sans doute la seule chose, capable de le détourner de sa route habituelle. Il ne l'a quitte ainsi jamais et elle ne requière jamais de grande protection, habillé d'une armure légère forger par les flammes d'une dragonne, elle use du sable et de la télépathie sans effort à ce jour, ce qui rends leurs relations aussi pratiques qu'intense.
Beaucoup de rumeur couraient à son sujet, de sa folie, à sa pseudo trahison de l'église de l'ombre, il en avait le bras long de sa réputation. Il ne semblait pas s'en faire, même si cela jouait parfois contre lui, il avait réussi à en rire et en vivre parfois, les tournant à son avantage quand cela ce pouvait. Il était tout fois beaucoup de chose sur lui, dont personne n'avait connaissance. Que ce soit la nature de ses cicatrices, à son enfance ou sa famille, les secrets l'entouraient autant que les on-dit.
Origine story B-M:
Samaël avait vécus beaucoup de chose, jusqu'à aujourd'hui. Plusieurs événement l'avaient marqués, au sens propre comme au figuré, que ce soit la découverte de son pouvoir, son contrat d'âme avec son Maluka, son intégration et émancipation de l'église de l'ombre. Sans parler de ces rencontres fortuites avec dragons et sorcières. Oui, il avait vécus, survécus même, jusqu'à ce jour. Et quant-était il à présent ?
Ce qui est sûr, c'est que notre héro est resté fidèle à lui-même. Il porte toujours les mêmes valeurs en lui, bien qu'une pointe de sagesse soit venu freiner son impulsivité. Il avait surtout grandit au cours de ses voyages et quêtes dans le désert. Il s'y était trouvé une nouvelle voie à travers le sable, allant jusqu'à quitter l'église qui l'avait recueillis autre fois, pour se dédier corps et âme à cette nouvelle vie qui l'appelait.
Mais retournons un peu en arrière. Des années auparavant. Il venait de fuir à travers les dunes, après avoir volé, non sans une pointe de honte, le prix d'un concours auquel il avait inscrit de force son compagnon de route. Il avait fomenté tout ça pendant plusieurs jours, lorgnant les sceptres qui composaient le prix, sans trop comprendre d'où lui venait cette obsession soudaine. Son Maluka l'avait aidé, malgré une petite bataille mental quant à la moral de ses actions et au final, ils avaient tous deux réussis à faire enfermer leur ami pour un crime qu'il n'avait pas commis et de lui voler le fameux trésors.
il c'était alors retrouvé seul, essoufflé dans le sable après avoir autant courut, serrant toujours contre lui son précieux paquet. Sa soeur d'âme n'était pas essoufflée, elle ne semblait pas ressentir la retenue du sable sous ses pas et courrait sans difficulté, ni effort. Qu'il l'enviait et alors que ses pensées si perdaient, une chaleur commença à émaner contre sa poitrine. Il défit alors, avec grand hâte, le paquet qui contenait en tout 4 bâtons de longueur différente. Une faible lueur entourait la pierre, d'un bleu presque noir, qui trônait au bout d'un plus grand d'entre-eux.
Déjà son regard ne pouvait plus s'en détacher. Une voix commença alors à lui parler, au début il ne pouvait pas comprendre les mots qu'elle utilisait, il semblait s’emmêler, comme s'ils tournaient sur eux-mêmes, se mélangeant parfois à des claquements de langue. il comprit alors qu'elle semblait provenir de son propre esprit, comme une forme de pensée étrangère en lui. Et au fur et à mesure, les claquements et sons étranges prirent sens. Il finit même par répondre lui-même, comme si ce langage avait toujours été sien. Il accepta alors et tandis qu'il posait sa main sur le sceptre, un flot de souvenir très anciens envahis son esprit, le rendant malade sous le choc.
Il fit ainsi une promesse, ancienne et sacrée et il parti à la recherche de secrets enfouis depuis bien longtemps dans le sable. Sa quête l'avait menée ainsi au plus profond du désert silencieux, parcourant, à force, ces terres avec de plus en plus d'assurance. Il c'était procuré une barque, ressemblant à celle des fils du désert, l'a modifiant et l'améliorant depuis des années. Il avait aussi revu ses contrats d'âmes, favorisant son lien avec son Maluka au nombre, il en avait relâché beaucoup travers le chemin de la mort. Et ainsi on le retrouvait, presque 5 ans plus tard, parcourant les routes et quelques marchés installées au soleil, portant toujours sur son dos son précieux trésor que composait les sceptres.
Il avait réussit à en déchiffré trois, au fils des temps et pouvait en utiliser deux avec plus ou moins d’aisance. Le premier, le plus puissant, lui permettait de contrôler le sable, en plus ou moins grand masse, ce qui était très utile pour se déplacer sur son embarcation, à l'aide de grande vague de sable, en cas de baisse de vent. Et le deuxième était le plus petit, d'un mètre environ et composer d'un bois noir, gris par endroit, lui permettait de trompé la vue, créant des mirages semblable à ceux que provoque le soleil au creux des dunes. Il avait passé plus d'un an à essayer de tracer la piste du troisième, qui était le plus banal, semblable à un simple bâton, d'un brun marron, droit d'un mètre 40 et orné d'une toute petite pierre verte en son sommet.
Il avait dû affronter des créatures très anciennes, qui lui avaient marquées le visage de plusieurs cicatrices. Personne ne savait vraiment ce qu'il avait vu ou affronter, il ne supporter plus, néanmoins, que l'on cri ou s'avère bruyant en sa présence, menaçant parfois de façon disproportionné, les pauvres bougres qui ne comprenaient pas grand chose. Ce qui était sûr, c'est qu'il connaissait à présent le pouvoir de ce sceptre et il semblait s'être résolu à ne jamais l'utiliser. Aujourd'hui, il parcourait donc le monde à la fois à la recherche du secret que renfermait son dernier trésor, mais aussi de ceux qui cache le sable, bien plus ancien.
- Age : 32 ans - Taille : 1m78 - Poids : 62Kg - Note social : ancien de l'église de l'ombre.
Un dernier mot ?
Quatre sceptres, le sable, le mirage, le secret et le mystère. Une promesse, pour deux âmes à jamais dans le désert. Un passé qui se mêle à l'avenir, pour un présent incertain. Et à jamais un chemin, sans fin.
Physique : Automne est comme on pourrait l'imaginé. Il fait toujours très jeune, avec son regard couleur ambre et ces cheveux d'un brun auburn, il porte à merveille les couleurs de son nom. Il est souvent habillé assez simplement, aimant les grandes capes et les plumes, il n'en portera pourtant que pour partie en terre humaine, dans les bois il préfère les pantalons de tissus simple et robuste, assortie de haut diverse en fonction de la tâche, les poches toujours plein de fatras.
Il est plutôt discret et on pourrait parfois le confondre avec un esprit de la forêt. Il a pourtant une très belle voix, plutôt grave et profond, assorti d'un rire cristallin qui renvoi à nouveau à une jeunesse qui passe pourtant doucement. De tous, il préfère la compagnie des oiseaux et il n'est donc pas si rare, de le voir converser avec une volée de corvidés ou les quelques arbres qu'il prends toujours le temps de saluer. De sa drôle d'allure, il sourie pourtant toujours de façon distante. DISPO / NON DISPO
Psychologie :Automne est plutôt discret, habitué à vivre en marge du monde humain, il préfère la compagnie de la faune et de la flore, chez qui il trouve souvent un bon publique, auquel il peut parler des heures sans s'arrêter. Il n'est pourtant pas incivile avec les Hommes et se contente d'éviter tout contact physique avec eux. Il va souvent troquer ses créations et récoltes aux petits marchés et bien qu'il discute un peu, il n'a pourtant encore aucun réel lien, retenu par sa profonde croyance que les siens l'on abandonné dans l'après-vie.
Il repousse sa mémoire, les écrevisses et le contacte physique, mais aime le son de l'eau, l'odeur du feu et la lumière de la lune tard le soir. Au fond de lui réside autant de désir que d'ombre et parfois il sa curiosité le pousse un peu trop loin dans sa recherche de connaissance, il passe ensuite de long moment seul, s'isolant à nouveau un peu plus, pour revenir après quelques jours sur les marchés, bradés de son sourire habituelle. Dan'hul est son plus fidèle ami et il sera toujours prêt à défendre son lien avec le merveilleuse animal.
Il lui arrive parfois de regarder le ciel, espérant qu'un chemin ce trace devant lui, indiquant enfin au jeune homme le but de son arrivée ici, mais la crainte le retenait tout autant. Il ne savait plus en qui ou quoi croire, mais savait que quelques part, un jour, il ne pourrait plus courir ainsi loin de ce qu'il était ou devait être. Il fera pourtant tout ce qui est en son pouvoir pour repousser le moment fatidique, sans savoir qu'il l'attends. Ainsi passe l'automne, indifférent au temps et au rumeur, il attends le moment, pour fleurir à nouveau.
Histoire:
Automne. Il faisait bien moins que son âge et beaucoup de mystère entourait déjà ce jeune homme fraîchement débarqué, sur l'affreuse barque en bois usée dont se servait Charon, pour ramener les âmes perdus jusqu'à l'île. Il était arrivé comme une feuille qui tombe, comme le vent se lève, comme le temps passe, sans raison, ni explication. On l'avait donc nommé ainsi, de par la saison de son arrivé, mais aussi pour ses cheveux d'un brun auburn et ses yeux couleur ambre. On ne savait rien de lui et une force étrange semblait le privé de ses propres souvenirs.
Ainsi il arriva, comme on naît, dans un monde qui lui était autant inconnu que le reste. Il se rappela à jamais le premier pas qu'il fit sur la plage, ouvrant les yeux pour la première fois alors que le soleil l'inondait de sa lumière. Il était resté ainsi un moment, sa main lui offrant un peu d'ombre, fixant l'horizon. Il mit un instant à comprendre ce qui lui arrivait, mais personne n'était là pour le guider. Il se pensa alors être mort et oublié dans l'après vie par ses proches. Il fixa l'homme qui l'avait amené ici, il lui inspirait grand peur et pourtant d'une certaine façon, également une grand inspiration. Il avait l'air puissant, s'attelant à la tâche immuablement. Il devrait en apprendre et faire de même. Ainsi il marcha vers la forêt qui semblait s'étendre à l'infini devant lui. Et il continua ainsi de long jour, marchant, découvrant le monde autours de lui. Tout lui semblait merveilleuse, tinté de cette touche de nouveauté que l'on perd souvent après l'enfance, mais à force de chemin, il croisa enfin d'autre âme, venu selon lui, finir leur chemin ici.
Il était tout d'abord méfiant et il en fût de même en face. Après plusieurs nuits dans les bois, il était recouvert de feuille et de branchage en tout genre, sans que cela ne semble le déranger. Il les regardait, calmement, avec une certaine assurance dans ses yeux et après ce court échange de silence, un homme se dévoua enfin, tranchant la foule, pour venir à sa rencontre. Il était plutôt grand, par rapport à notre protagoniste, et habillé de plusieurs peaux, tissus et divers parure d'or et d'argent qui offraient au regard un époustouflant ensemble. Sa voix résonnait jusqu'au fond de sa gorge, et quand il riait, ses épaules semblaient danser sous l'énergie. Un bon vivant, bien en forme, qui décida d’accueillir le jeune homme, pour quelques temps. Il n'avait pas hésité à rentré dans sa demeure, s'asseoir dans le grand fauteuil qui trônait au milieu de la pièce, ni même d'étaler sur le sol les feuilles qu'il retirait déjà de ses cheveux. Mais il était bien calme son hôte et il prit le temps de lui offrir de quoi s'habiller, se nourrir et dormir la nuit. Il devrait ensuite commencer à construire sa nouvelle vie.
Il n'avait pas retenu le nom de cet homme, ni l'endroit où il habitait et aujourd'hui il s'en voulait un peu d'être parti ainsi en plein nuit, sans même le remercier. C'était lui, qui le premier, l'avait nommé Automne fasse à son silence persistent sur son nom, comme sur le reste. Et pourtant, il avait été emporté la nuit par un horrible cauchemar, mélangeant tout un tas d'image, peut-être de souvenir, mais trop confus ou bruyant pour être compris de quiconque. Automne avait été terrifier, au point de sortir à la recherche d'air frai pour ne finalement plus revenir. Il avait compris ainsi, que seul lui était dépourvus de mémoire et au vu de son expérience nocturne, il ne tenterait pas de courir après. Il l'a laisserait loin, comme tout le reste et vivrait dans l'instant comme personne n'avait n'avait osé ! Il avait donc recommencer à parcourir la forêt, vagabondant parfois dans la ville, mais passant le plus clair de son temps seul, au calme. Il aimait la compagnie des animaux étranges qui parcouraient ce monde et ne semblait jamais éprouver de peur ou de dégoût pour elles.
Au fils des jours, puis des mois, il se prépara dans un coin calme près d'une rivière, un campement de fortune. Il y avait rassembler quelques affaires troqué contre des services et qui lui permettait ainsi de survivre à part du monde, comme de son savoir. Il vivait ainsi dans un monde à moitié inconnu, en sachant pourtant parfois plus que quiconque sur sa faune et sa flore. Il avait découvert l'existence d'une petite marque, rouge foncé, en forme de croissant de lune inversé sous sa clavicule droite, mais n'en savait pas plus. Il en allait de même pour la magie, il s'était découvert un don pour sentir l'appel des plantes et de la nature. Il pouvait ainsi trouvé n'importe quel plante ou animal, suivant un appel invisible à travers la végétation, sans jamais se perdre. Rien ne l'attachait pourtant au reste des hommes. Il n'essayait que rarement de réellement discuter ou d'échanger avec, se limitant au strict nécessaire, il n'avait noué aucun lien, toujours persuadé que ses proches l'avaient abandonnés dans l'après-vie, il ne s'estimait pas digne d'un quelconque amour.
Il se passe toute fois deux choses au cours de l'année suivant. La première prit la forme d'une magnifique créature, au longue aile dépassant le mètre et sa queue de plume impressionnante. L'oiseau avait passé de long jour à observé les allées et venus de cette étrange humain, au bord de la rivière. Et depuis les hauteurs de son sapin, il n'avait pas perçus les échanges de ce dernier avec son environnement. Il ignorait donc, le jour où il lui apparut, que l'humain pourrait l'entendre et le comprendre. Le choc fut donc mutuel dans cette rencontre et tout deux avaient beaucoup de question, malgré la retenue du rapace fasse à un échange aussi étrange. Il passa donc plusieurs jours, simplement à ce côtoyer, vérifiant de temps à autre, s'il le comprenait vraiment. Dan'hul, comme il se nommait, lui indiqua même un jour, un point propice pour la pêche. Et ainsi, semaine et mois passant, ils devinrent amis, de grande loyauté, s'éloignant parfois quelques temps pour faire leurs vies, ils se retrouvaient maintenant régulièrement le soir pour ce compter leurs aventures.
La deuxième chose, n'impliqua aucune créature fantastique, aucune forme de magie ou de chose surnaturel. C'était une chose des plus humaine. Il arrivait souvent à Automne de croiser des gens sur les sentiers perdus de la forêt, certain avait même connaissance de sa petite demeure, mais jusqu'ici, ils n'avaient jamais eu de soucie à coexister de cette manière dans le flou et l'incertitude du moment. Mais il fut une rencontre fatidique et pourtant simple. Alors qu'il marchait le long d'un chemin bien tracé dans le sol, qui menait à un des bras de la rivière qui parait ce perdre dans les installations humaines, il y avait posé plusieurs pièges à écrevisse et espérait une bonne récolte pour pouvoir troquer une partie contre un pain au céréale et peut-être un peu de sel. Arrivé au bon endroit, il remarqua une jeune femme qui inspectait ses pièges. Il s'approcha donc, sans animosité, quand il remarqua ensuite qu'elle libérait son précieux butin ! Il accéléra alors le pas et lui attrapa l'épaule dégageait qu'elle offrait à vue, pour la faire reculer. Il n'avait jamais, jusqu'alors, touché directement la peau d'un autre humain.
Il fut à nouveau noyé sous le flot d'image et de son, se mélangeant jusqu'à lui donner la nausée, sa foutu mémoire avait trouvé un moyen d'à nouveau percer les barrières épaisses qu'il avait passer des années à élaborer. Il posa rapidement ses mains sur ses oreilles, dans l'espoir de faire taire se bruit incessant, oubliant même la présence de la jeune femme. Il finit par retourner en courant vers la foret, trébuchant, titubant et s’écorchant sur le passage. Il s'arrêta à bout de souffle au bout d'une centaine de mètre et remarqua que seul les battements affolés de son coeur, vrombissait à présent dans ses oreilles. Il regarda rapidement ses mains, ses bras, touchant son visage, comme pour vérifié qu'il était toujours présent et entier. Il n'avait jamais recroisé la femme et avait longtemps théorisé sur son identité. Mais jamais, au grand jamais, il ne toucha à nouveau quelqu'un, développant une peur prononcée pour le moindre contacte humain, ainsi qu'un dégout prononcé pour les écrevisses.
Ainsi, une année de plus s'écoula et ce qui fut un jour, un petit campement de fortune, c'était transformé en un jolie cabanon simple, où trônait un lit, une table et une chaise sorti du même bois et une cheminé en brique, qu'il avait monté avec grand fierté à la sueur de son front. Il profitait ainsi le soir du bruit de la rivière, assis au bord de sa porte, contemplant son petit coin de potager où poussaient grâce à sa magie, de magnifique légumes, qui étaient fort populaire au marché du coin. Il avait aussi quelques poules, que Dan'hul critiquaient sans cesse pour leur bêtises et prodiguaient de bons oeufs frais. Il avait une belle petite vie, pour une homme aussi jeune et c'est sans même le savoir qu'il passa sa 23ème année, dans un monde encore gorgé de secret et de mystère. De plus en plus, sa marque en forme de lune l'intriguait, formant son obsession du moment, il l'a chipotait sans cesse et regardait malgré lui, si d'autre humain en portait une semblable. Il finirait bien vite par en découvrir la signification, faisant un pas de plus dans la réalité, mais pas tout de suite. Pour l'instant, Automne, profite toujours de la brume ambiante pour vivre une vie discrète et sans problème.
Physique : Un ombre fougeasse, faite de fumée, un renard d'un noir profond, quelle créature étrange ce présente à vous. Il fut peut-être un être mortel, mais il n'en reste rien aujourd'hui. Aussi surprenant qu'il puisse paraître, l'on peut voir les grains de poussière au sol, se soulever, lorsque ses pattes touchent le sol. Le vent souffle contre son poil, éparpillant des tourbillons de fumée qui se dissipent vite, une fois écartées de son corps frêle. Il a un regard vide de toute matière, qui se joue d'une pâle lumière en son centre. il voit pourtant en vous, aussi clairement que vous pourrez voir en lui.
il est de bonne taille, mais plutôt léger et peut aisément courir aussi vite que le vent. Si l'on voulait le toucher, aucune matière ne rentrerait en contacte avec votre peau, mais vous ne pourriez pas pour autant le traversé d'un mouvement. Une fine pression et une douce chaleur vous arrêteront. Il glapi, jappe et sautille comme tous renards qui pourraient lui ressembler. Mais il possèdent une voix profonde et suave, qui ne peut être entendu que par le lien de son âme.
Pour sa moitié, son autre part d'âme, il pourra même prendre une forme plus clair, tinté de point d'or et bien plus grande et ample. Il dégagera cette aura tranquille, mais puissante alors que milles étoiles sembleront briller en son centre. Il sera parfait et divin, à la hauteur de ce lien. Pour tout autre regard, il restera le renard, celui de fumée, seulement une ombre. Et à vous yeux, peut-être sera il autre chose, encore. DISPO / NON DISPO
Psychologie : Note ami est tranquille, d'un tempérament calme, mais curieux. Il aime courir un peu partout, jouant des ombres et de lumière pour se faufiler dans les endroits les moins recommandés. Il inspire souvent la peur autours de lui et se retrouve habitué, à être chassé à grand cri, des quelques bâtiments et rue habités, qu'il avait pu visiter. Il aimait pourtant la compagnie de ses hommes et créatures qui l'entourent et revenait bien souvent, malgré tout, leur rendre une petite visite.
Le reste du temps, on le retrouvait souvent en grand quête, parti à la recherche d'une moitié, il parcourais parfois à la force de ses petites pattes, de grande montagne et marais étrange, franchissant des centaines de kilomètres. Les voyageurs qu'il croisait, le prenait parfois comme un signe de mal chance ou de mort, mais ne venaient que très rarement à sa rencontre. Il pouvait ainsi avoir une certaine assurance et dormir à la belle étoile quand la nuit tombait.
Il aime l'odeur des sapins ou du poulet fraîchement posé sur le feu. Quand les grandes chaleurs arrivent, il va souvent au bord des rivières pour profiter de la fraîcheur ambiante et peut passer de longue heure à observer le ballet des insectes venus en quête de partenaire. Il redoutait de ne jamais trouver son lien ou de tomber un jour dans une crevasse qui le garderait prisonnier. Il savait aussi, que dans le coeur de certain homme, ne résidait aucune lumière.
Histoire:
Qu'est ce que ça fait de mourir ? Je ne m'en rappel pas, pourtant je sais que je suis mort par le passé. Je me rappel le noir qui m'avait entouré à mon réveil, la sensation étrange d'un corps immatériel et pourtant chaud et confortable. Que je fus surpris en voyais que ma patte ne s'enfonçait pas dans le sol, quand je l'ai posé devant moi, alors qu'elle me paraissait si trouble, les contours en étant fait d'une fumée épaisse et noir. Tout mon corps était devenu ainsi, même si je sais au plus profond de moi que je peux briller de mille étoile. J'en ai souvent rêvé la nuit, j'y vois un un croissant d'or et d'argent dans le ciel et mon corps semblant reflété la lumière en millier d'éclat. C'était un drôle de rêve, que je fais souvent depuis mon retour parmi le monde des mortelles. Il est toujours accompagné d'une voix très douce, qui chante doucement, comme depuis le centre du monde, perdu, lointaine, mais si belle et toujours clair.
J'avais apprit à suivre cette chanson, comme mon instinct, alors que ma nouvelle vie semblait déjà si tourmenté. Je n'avais jamais pu me souvenir de celle d'avant ou des lieux dans lesquelles j'étais réapparu. J'avais bien vite compris, alors que je découvrais mon tout premier village habité, que ma présence effrayant et sortait de l'habitude. J'avais en effet pu voir toute ces créatures de chair et de sang, échangée entre elles de façon si naturelle, alors que je leurs inspiraient tant de dégoût. Que j'avais alors eu honte de mon petit corps intangible. J'avais ainsi passé toute les premières années de ma vie à parcourir le monde, en me cachant dans les ombres et les coins en espérant ne plus jamais déranger ces créatures matérielles. Mais la vie se devait d'être vécus et très vite mon destin me rattrapa dans un coup de vent.
On devait être à l'aube de ma quatrième année de errance et de solitude. J'avais parcourus de nombreux endroits, découvrant que mon corps me permettait d'aller là où nulle ne pouvait se rendre. J'avais ainsi visiter le coeur de cité enfouis, de tombe celé et d'autre trésors à l'abris des vues humaines. J'avais rencontré toute sorte de vivant jusqu'alors, mais aucun ne semblait jamais me ressemblé et je redoutais de plus en plus que la solitude ne s'impose comme un modèle de vie et non plus un choix, comme je m'étais alors bercer d'idée jusqu'ici. Il se muait en moi, une envie de plus en plus grande, de demander à ces étranges, pourquoi je leur inspirais autant de peur et de crainte ! Je m'étais alors remis en quête d'un lieu habité, parcourant à nouveau de grande distance, évitant certain chemin, quand la chanson se faisait plus sourde en moi.
Enfin, une nuit, alors que le soleil venait à peine de ce coucher à l'horizon, j’atteignis une petite maison non loin d'un ruisseau. J'étais déjà passé par ici, des années auparavant et j'y soigneusement éviter de me faire remarquer, mais ce soir c'était différent et j'ai descendu la colline pour rejoindre la bâtisse. Mon coeur battait la chamade, alors que les violons sonnaient en moi, une musique douce, lente et calme. Une jeune fille revenait du ruisseau, une jarre dans les bras et s'arrêta à quelques mètres de moi une fois qu'elle me vue. Elle fut d'abord surprise et ne fit pas le moindre geste alors que nos regards se sondait. Elle devait trouvé étrange, de ne trouver à l'endroit de mes yeux, qu'un profond creux de lumière blanche qui vibrait d'attention pour elle.
Elle sentait la fleure des prés et alors que j'allais m'avancer, elle lâcha la jarre et se mis à hurler, comme si elle prenait enfin compte de ma vrai nature et ne pouvait en supporter le regard. Je n'ai pas oser bouger, mais quand la porte de la maison s'ouvrit dans un grand éclats et qu'une voix masculine vint s'ajouter au cri déjà présent, j'ai pris la fuite le plus vite que je pu. J'étais si triste, je n'avais pu ouvrir le dialogue avec elle et commençait à croire que la vie m'avait envoyer ici en tant que monstre pour me punir. Que j'ai pleuré cette nuit là, évacuant toute ma peine, sortant toute la douleur, pour reprendre confiance au petit matin. Je suis redescendu de la colline, n'approchant pas aussi près que la veille et j'ai décidé de m'asseoir pour l'attendre à nouveau. Elle ne sortie qu'une heure plus tard et à nouveau, elle fixa directement son regard dans le mien. Cette fois je fis un gros effort pour lui faire comprendre que je ne lui voulais aucun mal, que je ne comprenais pas sa peur, que je voulais seulement une amie.
Pendant un instant, elle sembla comprendre ou entendre que j'essayais de communiquer avec elle. Mais loin de la calmer, elle s'affola à nouveau et je du me résigner à partir, quand le bruit des coups de feu accompagnèrent ma fuite. C'était raté, je ne voulais plus l'effrayer. Je suis donc parti, en quête d'une nouvelle être de chaire à convaincre, à rencontrer, à questionner, sans fin encore et encore. Car je voulais des réponses. Mais plus le temps passait, plus les rumeurs sur un esprit maléfique, dangereux et annonciateur de mort, précédèrent mes rencontres. Partout déjà, on racontait que l'on pouvait m’apercevoir et que j'essayais de pénétrer dans l'esprit des pauvres égarer qui oserait me regarder, pour leurs voler leurs âmes. Quelle bêtise, je m'étais beaucoup énervé en attendant de pareil chose et il fallut à nouveau que je m'isole pendant longtemps, parcourant le monde seul, que je pu à nouveau reprendre espoir et recommencer ma tâcher, encore et encore.
Ainsi se boucla le cycle de ma vie. En douze ans, je n'avais pas pu trouver de réponse au question qui tourmentaient encore mes nuits. Parfois je partais longtemps, loin du monde, pour me faire oublié de tout ces vilaines mensonges qui se disent à mon sujet. Mais je reviens toujours, attendant, espérant rencontrer la bonne personne, celle qui acceptera de m'écouter, de me répondre et qui sait d'entendre la musique et la voix qui m'anime depuis toujours. J'espère tant la rencontrer un jour, et partout où me portent mes pas, c'est elle qui me motive à ne pas abandonner.
Physique : Aube, anciennement Flavier, a toujours eu un style vestimentaire très marqué. Que ce soit le noir, le mauve ou le rouge, pour couleur principale, il se recouvrait également toujours de plusieurs couches de tissus, de chaines et bijoux en tout genre, composant presque une armure, à sa façon, pour se présenter au monde. Il aimait surtout les pulls à longues manches, mitaines remontant jusqu’au coude et grosses bottines aux bouts en métal. Il abordait aussi une massive chevelure, incoiffable, ondulée, d’un brun presque noir. Derrière laquelle il cachait un regarde, presque tout aussi noir et un visage à la jeunesse effrontée, duquel on pouvait deviner quelques origines asiatiques lointaines.
Il s’était fait percer les oreilles, sur presque toutes la longueur, assez jeune et possédait même un tatouage, le long du dos, offrant une suite de symbole affilié à l’histoire et aux origines du monde. Il se peignait aussi très souvent le bas des yeux d’un trait noir, comme ses ongles. Et le plus souvent, quand il sortait, c’était équipé de son gros casque, qui se perdait dans sa masse capillaire. Pour le reste, il se faisait plutôt discret, d’une taille moyenne, il n’était pas le plus remarquable dans la rue et était le plus souvent confondu avec un étudiant en vadrouille. Il n’était ni vaniteux, ni trop mécontent de son apparence, aimant en jouer selon ses humeurs.
Il n’était ni vaniteux, ni trop mécontent de son apparence, aimant en jouer selon ses humeurs. Il n’était, certes, pas très fier des quelques brûlures de cigarettes qu’il s’était fait lui-même aux doigts, plus jeune, en quête de sensation. Ou des quelques marques laissées par ses addictions passé. Mais il n’estimait pas avoir à se plaindre te cachait très bien se genre de choses, sous couvert d’un peu de subtilité et d’une spécialisation dans le changement de sujet.
Disponible
Psychologie : On a ici un mélange assez étrange, entre un jeune homme mature, réfléchis, qui fait preuve de beaucoup de relativité, se démarque par son scepticisme et son réalisme mordants et sa joie des petites choses. Et de l’autre côté, l’on a sa part toujours blessée, isolée, effacée, celle qu’il cache des regards et qui l’isole parfois, dans une chute trop familière. Au milieu de tout ça, on a un être passionné, intense, qui valorise l’intellect et le savoir autant que l’art et la créativité. Grand lecteur, passionné de débat et d’histoire. Il possède également une âme artistique et peut se perdre des heures dans la confection de petites peintures ou statuettes en bois, à l’effigie de grandes figures de l’histoire. Il s’y laisse alors complètement absorber, laissant derrière lui le passé, comme le présent, pour en ressortir avec fierté, d’un peu d’Art dans son malheur.
Il vous paraîtra parfois d’une jeunesse toujours naïve et intense pour le temps d’après changer en un homme trop usé par le temps, mal adapté à son présent. Il était pourtant, toujours, dans le fond, ce petit enfant de cinq ans, à la recherche d’une nouvelle famille et plein d’amour à offrir, mais aux angoisses infinies de ne pas être à la hauteur ou de décevoir, en retour. Il s’arme alors d’un grand esprit d’équité, se promettant de racheter chaque service qui lui avait été offert et de toujours honoré la vie qu’on l’avait aidé à sauver. Il refusait de de devenir une statistique de plus dans le système et voulait également montrer que peut-importe son passé, vécus, vêtement, l’on pouvait toujours surprendre et apprendre, l’un de l’autre. Que le jugement ne serait jamais juste, s’il se basait simplement sur l’image perçus. Il cultivait alors ce style sombre, rebelle et preuve de sa jeunesse, pour illustrer le jeune homme calme, cultivé et réfléchit, qu’il était devenu.
Dans sa résolution au calme, on peut toutefois trouver les traces d’une peur, d’avancer vers un chemin qui repasse par son passé. Il s’enferme alors dans une politesse pleine de sourires, une douceur pleine de solitude et tends son livre, tel un bouclier, derrière le quel il peut se cacher à jamais. Ainsi, il n’apprécie pas trop l’idée d’un futur incertain, mais refuse de se laisser aller à la plainte, préférant se perdre dans une histoire bien moins anxiogène que la sienne. Il parlait d’ailleurs parfois un peu trop de son travail et ses recherches, sa nouvelle addiction, adoptant un style d’intellectuel, jurant avec son look, qu’il ne changera pourtant pour rien au monde. Il est donc encore difficile pour lui de trouver l’équilibre entre la vie et la survie, n’osant parfois, simplement, pas franchir le pas de la vie, de peur de se blesser à nouveau.
Histoire Complète:
On a été habitué au début d’histoire remplis d’information, de clé et de réponse pour le futur. Mais dans notre cas, il n’existe que très peu de chose à savoir sur les origines de notre héros. Il ne connaissait, ni ses parents, ni son lieu de naissance ou quelconque histoire autours de sa naissance. Pour lui, la vie avait commencé au milieu de ses 5 ans, alors qu’il avait été retrouvé caché dans le rayon vêtements d’hiver d’un magasin. On avait d’abord simplement pensé à un enfant qui s’était un peu trop éloigné de sa mère, mais il devint très vite évident que personne n’attendait son retour et que sa disparition semblait préparée avec soin, alors qu’on retrouva dans ses poches une courte lettre indiquant son prénom, le nom de son père qui refusait de le reconnaître et un bref mot rempli de regret et colère. Flavien atterrit ainsi dans une grande maison, accueillant tout un tas d’autres enfants, allant jusqu’à douze ans. Le premier d’une longue liste de foyer. Ainsi notre histoire débute, par l’abandon des responsabilités parentales, des personnes supposés vous aimez plus que tout au monde. Et Flavien ne se rappelait que de très peu de chose de sa mère, quelques mèches de cheveux aussi noir que les siens, une douce odeur de pain qui lève et quelques notes d’une mélodie oubliée.
La grande bâtisse possédait quatre chambres, séparant les plus jeunes, des plus vieux et les filles, des garçons. Flavien n’avait donc pas eu le luxe de pleurer la perte de ses parents en tout intimité. En effet, comme beaucoup d’enfant dans son cas, il se referma sur lui et rentra dans un cycle de survie, refusant de s’attacher ou de s’investir véritablement dans quoi que ce soit. Il avait assez vite compris, qu’il viendrait l’heure de quitter les lieux et que toutes relations qui pourrait établir ici, s’envolerait tout simplement en poussière, à l’arrivé de ses douze ans. Il devint donc très solitaire et plus la date approchait, plus on le voyait défier les règles, s’habiller de noir, se rebeller contre la moindre idée ou moindre proposition qui lui était faite. Il nourrissait une colère, depuis si longtemps, sans pouvoir réellement en expliquer l’ampleur. Et dans sa jeune vie, dans son jeune esprit, ce genre de chose prends vite le dessus pour dépasser les normes. Mais autant de comportement autodestructeur, ne purent faire reculer le temps et une fois l’anniversaire fatidique passé, il dû faire ses valises pour un foyer plus spécialiser dans les jeunes adolescents.
Il savait que ce n’étaient pas seulement ses seuls repères qu’ils perdaient, ce jour-là, mais aussi presque toutes ses chances d’être adopté un jour. Ce n’était un secret pour personne, que passé un certain âge, les chances de trouver une nouvelle famille avoisinaient les zéros. Il chargea donc son esprit de peur, s’ajoutant à la colère et mêler d’une nouvelle pointe de solitude. En effet, la nouvelle maison n’était pas aussi bien gérée que l’ancienne. Ici les jeunes couraient, criaient, se piquaient des affaires et ne respectaient pas grand choses des sentiments et ressenties des autres. Pour beaucoup, la violence et l’addiction s’était vicieusement installées dans leur vie, profitant du désespoir qui les entouraient déjà pour accentuer la situation vers le pire. L’adulte responsable des lieux, n’était en réalité que très peu investis dans leurs avenirs et sembla avoir plus facile à fermer l’œil, que de tendre la main.
Flavien n’était pas un idiot. Il avait eu beaucoup de temps pour réfléchir à sa situation et les choix qui s’offraient à lui. Car il avait beau n’avoir à présent que 15 ans, il savait déjà que sur cette pente, il ne ferait pas long feu. Et que même si à chaque nouvelle tentative de la vie, à leur faire basculer vers un choix regrettable, avait échoué jusqu’ici, il affichait déjà clairement les signes d’une rébellion qui pourrait échapper à tout contrôle. Il se mit alors en tête de partir, de faire comme sa mère et tout plaquer pour reprendre à zéro. Il s’était souvent imaginé une jeune femme aux long cheveux noir, marchant d’un air indépendant, sur les routes menant aux montagnes et forêts perdus du monde. Là, elle aurait refait sa vie, loin de tous les malheurs du monde. Et avec un peu de chance et de bonne volonté, Flavien était persuadé de pouvoir tracer le même chemin pour la retrouver au bout. Douce Idylle d’un enfant blessé et perdu. Il se laissa pourtant porter, par ce fantasme illusoire et prit un large sac en toile, qu’il bourra de toutes les affaires qu’ils avaient pu réunir aux fils des années, pour finalement filer, sans plus réfléchir, dans la nuit, avec la ferme décision de ne jamais regarder en arrière.
Il n’aimait pas revenir sur les quelques années sombres qui avaient découlées de ce choix émotionnel. Vous pouvez assez facilement imaginer, qu’un enfant de 15 ans rempli de mépris et de fausses idées, ne survivrait pas très bien à la dure et terrible réalité de la rue. Il avait en effet pu se confronter au froid, à la faim et à la fatigue, pour commencer. Mais surtout à la question brutale, qui s’imposait tous les jours à lui, à savoir « où vas-tu dormir cette nuit, pour garantir que tu te réveilleras demain ? ». Des années après, cette question, aussi hors contexte soit-elle à présent, continua de le torturer, le soir venu. Il avait été mis très brutalement face à la réalité d’une mort lente, oublié de tous. Très loin des morts qu’on montre dans les films et séries, qu’il avait vu passer à la Tv lors des soirées cinémas qu’organiser son vieux foyer. Mais à présent, il ne lui restait que ses deux yeux pour pleurer, découvrant alors que s’il pouvait toucher le fond, il serait au moindre délivré de cette chute sans fin.
On peut ressortir très différemment de ce genre d’expérience. Flavien avait beaucoup muri, en apprenant à mettre les choses en perceptives, en relativisant les concepts de malheurs et valorisant le peu qu’il avait pu alors avoir dans sa vie. Il regrettait de ne pas s’être plus investis, d’avoir si facilement abandonné et surtout d’avoir cédé à un espoir illusoire. Oui, il avait énormément appris, de cette erreur qui lui avait presque été fatale. Plus passionné, plus studieux, plus sceptique et réaliste. Il voyait son être sous un tout nouveau jour et décida de prendre son grand départ, non pas à l’extérieur, mais bien en lui. C’est pourquoi, une fois sorti des rues, il échangea son nom empreint du passé, pour celui de « Aube », symbolisant le début d’une nouvelle ère.
C’est à sa majorité, alors que toutes portes semblaient définitivement fermées, qu’il trouva enfin la lumière. Il avait alors déjà bien commencé son travail d’introspection, délaissant la colère pour une volonté de fer. Il voulait alors reprendre ses études, s’inscrivant dans des programmes pour jeunes SDF et sans papier, il réussit assez simplement à décrocher son diplôme et se mit en quête d’un petit travail, afin de pouvoir intégrer un internat, qui lui permettrait d’avoir un toit, autant que de continuer ses études. Mais sans adresse, papiers ou recommandations, il se retrouva bientôt inapte à être engagé. Il s’en était fallu de très peu, pour qu’à ce moment-là, les sombres tentacules du désespoir s’emparent à nouveau de lui, l’entraînant cette fois pour de bon vers sa fin. Il contemplait alors son calpin, où il ne restait presque plus de feuilles ou d’options. Le soir approchait et il n’avait pas eu le temps de repérer un lieu retiré où poser son sac et son corps malingre pour la nuit, la panique le gagnait doucement et il lui devenait difficile de bouger sans trembler. Ses larmes lui échappaient, s’écrasant sur la feuille, faisant baver les quelques notes qu’il avait prise.
Il avait passé beaucoup de temps, à se demander comment il en était arrivé là, ce qu’il serait arrivé s’il était resté dans le foyer pour jeune adolescent. Mais il savait bien ce genre de questionnement inutile, car le passé était immuable. Mais il se retrouvait bloquer, à regarder le passé, faute de pouvoir entrevoir un futur. Il sentit alors l’air se déplacer à côté de lui et une grosse masse de poil blanc et touffu vint sauter à côté de lui, remuant la queue avec vigueur. C’était un magnifique Bobtail, vigoureux et à l’air joueur. Il sortait sa grosse langue rose, soufflant à grande bouffée d’air chaud, ne tenant pas en place sur le petit blanc, qu’il remplissait à présent complètement, à eux deux. Flavien mit quelques secondes à voir la laisse qui s’étendait de la base de son cou, à la main de son propriétaire, un homme aux allures très chics, à peine un mètre sur sa gauche. Ils se fixèrent un petit instant, semblant tout deux surpris, de se voir réunir dans une même scène de la vie, par la brave et vigoureuse bête à poil, qui entreprenant à présent de renifler Flavien tout entier.
Pourtant, c’est tout avec naturel, que l’homme poussa son chien, pour prendre sa place et entama poliment la discussion avec notre jeune homme, comme s’il était son égal, comme s’il n’avait pas remarqué le sac toile usée qui trahissait sa condition ou les traces rouges qu’avaient laissées les larmes, sur ses joues. Ils parlèrent un moment du beau temps, du pays, puis doucement s’installa des sujets plus profonds, plus philosophique et réfléchit. L’homme était, en effet, une personne très cultivée, venant d’une bonne famille à l’histoire très ancienne, qui trouva, en Flavien, un interlocuteur aussi passionné qu’intéressé. Manquant d’un passé complètement, se dernier se retrouva aspirer par l’histoire d’une famille aussi étendus et riches en évènements et détails. Chaque nom, chaque date, laissant une trace indélébile de leur passage dans l’Histoire, transmettant ses valeurs et trésors à la génération d’après. Tant de choses qu’ils découvraient alors, avec tant de joie et de curiosité.
La soirée sembla passée en un battement de cils et les prenant tous deux sur le fait, la noirceur de la nuit c’était à présent installer, alors que les premiers lampadaires grésillèrent avant de s’allumer, l’homme se leva alors, accompagné par son chien, qui s’était coucher à leurs pieds et se présenta enfin, sous le nom de Charles avant de lui tendre une main toute naturelle pour lui proposer de continuer leurs échanges devant un bon repas, cuisinée par sa femme. La simple idée d’un repas chaud suffit à le convaincre, mais il n’y avait pas que ça. Il pouvait sentir en lui comme une étincelle renaître, l’idée encore timide d’une solution à ses ennuis. Il finit alors par se présenter à son tour et alors qu’ils entamaient le chemin de retour, devancer par le chien, il lui expliqua comment il s’était retrouvé à la rue. C’est ainsi que recommença sa vie. Charles et sa femme lui proposèrent d’abord de l’héberger, après avoir entendu son histoire et passée une soirée formidable avec eux et très vite ils purent l’aider à se remettre en ordres de papier, de santé et récupéré mentalement des récents évènements de sa vie.
Il lui avait fallu beaucoup de temps. Et si cela le culpabilisait beaucoup au début, ses bienfaiteurs l’avaient très vite rassuré, pour eux les moyens ne manquaient pas et il pouvait à présent se permettre le luxe d’un peu de temps et de repos. L’équité, s’imposant de plus en plus comme une valeur à ses yeux, le poussa toutefois à ne pas gaspiller le moindre geste que le charmant couple avait à lui offrir. Il put ainsi, finalement, intégrer l’internat qui le faisait tant rêver, depuis ses trottoirs. Il allait pouvoir y poursuivre un cursus en histoire et soulager un peu Charles et Camilla ( sa femme ), de sa charge. Il reçut pourtant un comportement bien loin de ses attendes, alors que son départ imminent sembla dévaster silencieusement la vieille dame. Aube avait mis pas mal de temps à le réalisé, car cela n’était trahis que par ses absences de plus en plus nombreuses et ses soupirements effacés. Mais il dû pourtant bien se faire à l’idée, que son déménagement ne serait pas autant une délivrance pour eux, que prévus.
Ce n’est que la vieille de son départ, alors que la nuit était déjà bien avancée et que dans sa tête tourbillonnaient les pensées, angoisses et impatiences du lendemain, qu’il décida de descendre se prendre un grand verre d’eau, espérant s’apaiser l’esprit sans trop d’attendes et croisa enfin par hasard, l’instant qui lui offrirait des réponses. L’on pouvait entendre un doux crépitement, provenant du foyer, où l’on devait brûler quelques bûches. La silhouette de Charles se détachait, en effet, sur le mur, devant lui. Il avança alors, mué par l’habitude et fini par trouva sa place, à terre, non loin du petit feu, qui dégageait tout de même une aura de chaleur très agréable, autour de lui. Il s’était alors écoulé, d’interminable secondes de silences, puis ce dernière s’éclaircis la voix, en bon narrateur qu’il était, pour entamer sa lui conter sa propre histoire.
Il y a beaucoup de choses, que l’on ne confie pas à un simple inconnu dans un parc, mais à qui l’on partage le secret, auprès d’être cher, dans l’intimité d’un feu, dans la nuit. Il apprit alors, que son sauveur avait un frère, au fils unique. Tendre jeune homme, dans la pleine fleure de l’âge, que le sors avait injustement fauché à ses paires. Charles et sa femme avaient tous deux étés dévastés par la nouvelle, car il leurs apparaissait comme le fils qu’ils ne pouvaient avoir eux-mêmes. Aube, comprenait bien alors, que chaque vie devait être très précieuse, aux yeux du vieux couple et qu’ils s’en étaient résulté son sauvetage des rues. Sans la mort tragique de ce jeune homme, Aube ne serait peut-être pas là, aujourd’hui. Cette pensée le troubla profondément, dans un mélange de mal-être, d’illégitimité, d’équité, de courage, pour finir sur une vague d’amour pure pour ces bienfaiteurs. Il ne pourrait jamais prétendre remplacer le neveu qu’ils avaient perdu, mais il se représentait à présent comme la vie qui fut offert en retour.
Le soir emporta beaucoup d’autres secrets, dans son sillon, mais le matin levé, ses paroles se celèrent à jamais dans le cœur de ses correspondants. Ils partagèrent alors un dernier déjeuné plein de lumière et d’amour, tous les trois, puis après de chaleureux aurevoirs, Aube et Charles quittèrent la maison, pour se diriger vers la gare.
L’internat qu’intégra Aube, âgé à présent de 21 ans, jouissait d’une réputation impeccable et se vantait d’avoir les meilleurs orateurs pour leurs cours, comme les meilleurs élèves de cette génération. Il s’en dégageait ainsi, un égo plutôt mérité et une atmosphère tout étrangère à notre jeune adulte, fraîchement replongé dans la vie. Il s’était très rapidement posé ses objectifs et son travail passait bien évidement avant tout. Il ne pouvait plus se permettre de perdre du temps ou de commettre des erreurs de jeunesse. Il était une Homme nouveau et l’on ne l’y reprendrait plus à refuser bêtement les opportunités qui s’offraient à lui. Il construit ainsi minutieusement son futur, redoublant d’effort dans toutes les branches, retrouvant avec plaisir, ses capacités et facilités de l’époque. La seule chose qui lui faisait encore bien défauts, c’était la capacité à éluder son passé afin de sociabiliser avec les autres, de manière « normale ». Il traînait, en effet, derrière lui, un long bagage de mauvaises habitudes et cicatrices, que ce soit du foyer ou de la rue, voir même d’une petite enfance oublier.
« Le gothique » - « L’étrange » - « Le chien perdu » - Il avait essuyé un large nombre de surnoms et n’avaient eu comme seule réponse, que de se renfermer un peu plus dans ses études, pour les écraser à la moindre épreuve, aux moindres tests, gagnant intérieurement ses propres combats, de cette manière. Il affichait toujours fièrement, son style noir et rebelle de l’époque, se retranchant autant derrière, qu’il ne l’utilisait pour briser l’image qu’on pouvait lui donner, avant de connaître ses notes. Il aimait en effet offrir à ceux qui jugent trop vite, une petite leçon sur l’apparence souvent trompeuse des clichés. Il acheva ainsi les trois premières années de sa License d’histoire, sans trop de problèmes ou d’attention. Il rêvait déjà d’une spécialisation, n’arrivant toutefois pas à se décider sur une époque ou personnage à étudier, alors qu’il entamait, un peu incertain, le chemin qui le ramenait vers sa propre histoire.
Il avait beau avoir 24 ans à présent, quand le train le ramena vers les rues qui l’avaient vu grandir, il senti un pincement nostalgique en lui. Il était fier du chemin parcourus et c’est sans dissimuler sa hâte, qu’il s’apprêtait à retrouver Charles et Camilla, pour le temps d’un été. Après quoi, il partirait à travers le monde, le temps de se spécialiser. Ainsi, il mit du baume au cœur, à ses créer les plus beaux souvenirs. Il y avait eu trop de malheur dans son passé, après chaque instant était dédier aux bonheurs et petites joies. Il se passa toutefois un évènement, un peu plus gris, au cours de cet été. Aube reçus un bon matin, la visite d’un de ses anciens camarades de foyer et ce dernier lui apprit l’existence de lettre et papier, documentant leurs arrivé, mais caché à la vue des orphelins, pour ne pas créer trop de faux espoirs et Drama. L’idée d’une réponse à ses origines étaient tentantes, depuis toujours notre jeune homme se savait métisse, mais sans vraiment plus d’indice. Mais, aussi tentant que ce soit, il était à présent tourné vers le futur et non le passé. Et c’est bien rechargé, qu’il reprit le train, pour l’aéroport cette fois, remplis de confiance et de joie.
Il s’était finalement décidé pour l’histoire de Rome et il s’apprêtait maintenant à passer deux en Italie, afin d’étudier sur place, l’histoire de cet empire tombé. Il n’avait pas eu trop de mal à s’intégrer, étant parfaitement fluide en anglais, il trouva beaucoup de chose dans lesquelles investir sa passion habituelle et le milieu l’inspira beaucoup à écrire un livre, relatant ses propres découvertes et idées. Son maître de thèse lui assurait le réalisme d’une telle idée et le poussait même à rencontrer plus de gens que prévus, afin de se composer un début de réputation solide. Enfin tout semblait tourner à son avantage et seul l’idée un peu grise d’une lettre oubliée, venait parfois troubler cette paix. Finalement, le temps fut de rentrer au pays, à présent diplômé et prêt à l’emplois. Il ne rattrapa l’occasion de saluer le couple, qui se faisait à présent vraiment vieux, mais évita soyeusement plusieurs zones de la ville, comme de son passé.
Il s’installa finalement dans un coin, un peu plus vert et discret, afin d’entreprendre le début de son livre. Il se focaliserait sur la montée de Rome, en elle-même et s’arrangea donc pour s’installer non loin d’ancienne ruine de Villa. Qu’il aimait beaucoup visiter, par pur plaisir, quand il en avait l’occasion. Il contemplait aujourd’hui, un futur bien plus simple que ses débuts, mais sans cesse, les idées et souvenirs noirs le rattrapaient. Il se plongeait alors, avec une intensité nouvelle, dans son travail, oubliant l’existence même d’un monde extérieur à ses recherches. Et petit à petit, il en était venu à s’isoler malgré lui, de tout contact humain. Il ne sortait que pour visiter les ruines et prendre un peu d’air frai, le reste du temps, il s’enfermait chez lui, où les livres avaient presque gagné l’entièreté des surfaces disponibles, parfois ouverts, souvent remplis de post-it et dans une organisation qui n’était clair que pour son propriétaire. Il approchait pourtant la fin, après deux ans de dur labeur et redoutait de plus en plus el grand vide qui suivrait sa publication/promotion ( pour le peu qu’il en nécessitait pour un ouvrage historique de cet ordre ).
Quels seraient donc ses choix, à partir de là ? Retrousser chemin, nageant dans les souvenirs d’un passé sombre, à la recherche de réponses infondées ? Ou passerait-il simplement à une nouvelle passion, s’enfonçant ainsi un peu plus dans sa condition de reclus ? Peut-être que le grand jeu du Destin, lui réservait enfin une solution à ses maux et questions, lui ouvrant même une vision plus complète et sain, d’un futur bien mérité. Tout reste donc à écrire, comme à vivre, à partir de là.