Deuxième étoile à droite puis tout droit jusqu'au matin. [ft. Clio]
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Clionestra
Lun 27 Déc - 19:54
Benjamin "Bunny" Graham
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même mieux que bien. Benjamin "Bunny" Graham est un garçon de 18 ans. Tout comme ses deux meilleurs amis, il fait parti de l'équipe de football de son lycée. Il possède le pouvoir de la terre. Il arrive à connaître les intentions des gens à la manière dont ils foulent la Terre. Il arrive à connaître leur pensée immédiate plus exactement. son pouvoir, lié à la Terre, lui permet aussi de faire pousser des plantes, des arbres et autres choses.
Comparer aux deux monstres qu'il avait comme amis, il n'était pas d'une famille riche. Sa famille était composé de son père, le seul parent restant, qui travaillait à la police. Il était assez connu dans la ville. Le shérif était alors un très bon ami à la famille.
Bunny est le genre de personne n'aimant pas qu'on l'approche, qu'on le touche, qu'on essaie de l'approcher. Il ne boit jamais d'alcool. Il n'en ressent pas le même besoin que ses amis. Il est le gardien de but de son équipe.
Bunny essayait de trouver les bonnes choses à faire, à dire, à faire comprendre … hurler qu’il avait envie de tuer Hans … Mais il ne pouvait pas le faire en sachant qu’il n’était pas la victime .. qui pourrait comprendre son hurlement de haine quand personne ne savait pour son pouvoir ? Il avait entendu les pensées de Hans à travers la Terre. Il avait entendu ses désirs, son intention … et c’était un viol. Il n’y avait pas d’autres noms pour ce qu’il comptait faire … et … et il ne pouvait tout simplement pas empêcher sa main de trembler. Il le cachait grâce au siège, donnant une illusion de calme totale quand il était en ébullition.
Quand il proposa de venir chez lui, il s’attendait presque à un non catégorique … mais la réponse fut oui. Il se remit à côté d’elle pour l’attacher et prit le volant pour partir jusqu’à son appartement. Il vivait, avec son père, au premier étage d’un immeuble. Même les voisins ne disaient plus rien quand ils voyaient Nick ou Jack sautaient à travers les fenêtres.
Il arriva et fit rentrer Vidia dans son salon. Là, son père était en train de dormir sur le canapé, la télévision allumée. On pouvait clairement comprendre que deux hommes vivaient ici sans présence féminine. D’ailleurs, il n’y avait pas beaucoup de choix pour se laver. Il fit un signe de faire silence à Vidia alors qu’il lui fit un signe de tête pour passer dans le couloir. Là, il y avait trois portes. La chambre de son père, sa propre chambre et la salle de bain/WC. Il s’approcha pour ouvrir la porte de sa chambre et laissa Vidia sortir.
Il savait qu’il n’y aurait rien de compromettant ... Il y avait sur les murs des posters de joueurs de football, plus loin un cadre dans lequel se trouvait son tout premier maillot de foot, offert par sa mère dans une époque révolue de bonheur… il y avait un lit, défait, et dont la couverture, le drap et les oreillers avaient coulés vers le sol pendant la nuit. Il y avait aussi beaucoup de plante. Beaucoup. Il y avait des pots suspendus, des petites sur les murs, des petits sur son bureau et le tapis, d’un vert pelouse, était aussi doux qu’il semblait l’être. Sur son bureau, un ordinateur éteint, et devant un poster de son équipe de foot au grand complet. Le visage plein de boue, le maillot transpirant, des égratignures sur les genoux, le sourire le plus grand.
Il fit entrer Vidia et se déplaça tout de suite vers son placard. Il l’ouvrit. Il trouva un boxer qu’il venait d’acheter, encore jamais mit, et le prit. Il trouva aussi un jogging qui pouvait se serrait à la taille et un t-shirt qui ferait certainement office de robe pour la jeune femme. Il se releva.
- Tiens. Je n’ai que ça. Le boxer est propre. Je ne l’ai jamais mis. Ce n’est pas le cas des autres, mais je me dis que tu voudrais peut-être que je lave tes vêtements. Alors je te montre la salle de bain, et tu mettras tout devant la porte ? Comme ça je le ferais, et ça sera … propre.
Il n’avait jamais autant parlé avec quelqu’un … comme ça. Il essayait juste de ne pas lui faire peur. Il ouvrit la porte pour lui montrer au loin la porte.
- Il y a un produit, deux en un… Gel douche et shampoing désolé. Mais tu peux l’utiliser. Il sent bon.
En tout cas, son père et lui se lavaient toujours avec… et il ne sentait pas mauvais … pas qu’il le pense en tout cas. Il lui donna aussi une serviette. C’était le genre de grosse serviette ou elle pourrait s’enrouler deux fois dedans si jamais elle avait besoin de se protéger.
- Si tu as besoin de quoi que ce soit, je serais dans ma chambre.
Il ne savait pas si elle voulait dormir ici … mais au cas où, il allait préparer le lit de fortune dans lequel dormait ses amis quand ils venaient … bien sur, il allait aussi faire son lit pour qu’elle puisse dormir dans son lit et lui par terre, mais ça ça serait pour la prochaine réponse certainement…
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Cheval de Troie
Mar 28 Déc - 11:22
Vidia Jones
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis en dernière année au lycée et je m'en sors on ne peut mieux. Sinon, grâce à mon intelligence et ma supériorité, je suis co capitaine de l'équipe des Cheerleaders. Coté cœur, je suis célibataire, les hommes de mon lycée sont tous des gamins ou alors ils sont trop stupides.
Le nom de Vidia ne vous dit probablement rien ? Et si je vous dis que son père n'est autre que le grand Davy Jones, le capitaine du célèbre Hollandais Volant ? À là ça vous revient. Malheureusement, comme vous pouvez vous en douter, Vidia n'a pas vraiment de relation avec son père qui est toujours absent, voire même mort, qu'est-ce qu'elle en sait ?! L'absence de son père lui pèse sur le cœur, ce qui a eu tendance à lui forger une carapace de fille froide et hautaine. Elle ne s'en plaint pas, c'est ce qui lui a permis de survivre et de tenir le coup. Elle a grandi dans la vallée des fées, un monde bien différent de celui de son père. Vidia y a toujours été heureuse bien qu'elle ait constamment le sentiment qu'il lui manque quelque chose. C'est pour cette raison qu'elle a quitté la Vallée du Printemps, elle voulait retrouver son père. Ses indices l'ont conduit jusqu'à Winterfell qui est le plus grand port du monde, dans le sens où il est ouvert à toutes les routes maritimes du monde, peu importe d'où vous venez vous le trouverez sur votre route. Alors elle s'est dit que son père a forcément dû y faire escale à un moment ou à un autre. C'était sans compter sur sa rencontre avec Bunny... Ce gars ne lui donne même pas l'heure et pourtant, son cœur s'enflamme pour lui. Attention, si elle sait que je vous l'ai dit, je ne donne pas cher de ma peau ! En tout cas, elle l'aime suffisamment pour avoir mis ses recherches entre parenthèse et pour avoir jeté l'encre à Winterfell pour une durée indéterminée...
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Une fois arrivés en bas de chez Bunny, je dois reconnaitre qu'il s'est montré très gentil et attentionné. Il m'a aidé à descendre de la voiture et je l'ai suivi jusqu'à chez lui. Je regarde son immeuble puis on commence à avancer vers celui ci. Je remarque qu'il vit au premier étage et me dit que ces sauvages de Nick et Jack doivent surement s'en donner à cœur joie en passant par la fenêtre. En temps normal, cette image m'aurait fait sourire, mais là, je m'en fous. Je m'en fous de tout.
Je suis Bunny docilement, car il est mon seul point de repère, ma lumière dans cette obscurité qui menace de me dévorer toute crue. En entrant dans son appartement, j'entends le bruit de la télé qui tourne, mais c'est tout. Quand Bunny me fait signe de me terre, je tourne un regard curieux vers le salon et remarque que son père s'y est endormi devant la télé. Je ne sais rien sur le père de Bunny ou sur sa famille, d'ailleurs personne ne le sait à part ses amis. Il n'est pas du genre à se confier à tout le monde. Alors nous, le reste du monde, tout ce qu'on sait, c'est que son père est shérif.
En regardant distraitement autour de moi, je constate qu'une femme manque cruellement dans cet appartement. Où sont les bougies parfumées ? Les oreillers assortis aux rideaux ? Pas de fleurs, d'objets inutiles de décoration, rien de tout cela, uniquement le strict nécessaire pour une vie entre père et fils… Je regarde Bunny alors qu'il marche vers le couloir. C'est donc ça sa vie ? Je comprends qu'il n'en parle pas. Non pas qu'il doive en avoir honte, mais à côté de tous ces gosses de riches qui nous entourent, je comprends qu'il n'ait pas envie d'étaler sa vie. C'est simple, aux yeux de Rebecca, le père de Bunny serait l'équivalent d'un agent de sécurité vivant dans une boite en carton.
Une fois devant la porte de sa chambre, je finis par entrer à l'intérieur et déjà, je suis agréablement surprise de voir que ça ne sent pas la sueur et les chaussettes sales. Non, ça sent la nature... Je vous jure ! Il y a des plantes partout et pour le coup, j'en reste ébahie. Faut dire que je ne m'attendais pas du tout à ça. Il y a des plantes accrochées, suspendues, posées et autre. Partout ! Son tapis a l'air si doux que j'ai envie de marcher dessus pied nu pour voir s'il est vraiment doux ! Un maillot est encadré et son équipe de foot trône sur un mur en évidence. En un regard, je repère Bunny tout de suite parmi ses amis. Il a un grand sourire, un immense sourire heureux. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Jamais. Je l'ai déjà vu sourire, mais ce sourire-là, je ne l'ai jamais vu…
Pendant que j'observe sa chambre en silence, Bunny farfouille dans son armoire à la recherche de vêtement de fortune qu'il pourrait me prêter pour la nuit. Il me les tend en me parlant et de nouveau, sa voix me fait sursauter. Je ne pensais pas, mais je suis à cran. Je tremble sans m'en rendre compte. Je lève un regard empli de larmes à Bunny en prenant les affaires qu'il me tend.
"Merci."
Dis-je simplement d'une voix brisée et rauque. Il ouvre ensuite la porte de sa chambre et me désigne celle de la salle de bain. Je hoche la tête à ses consignes puis je me dirige vers sa salle d'eau. Je serre les vêtements contre moi pour trouver le courage de franchir les deux mètres qui me sépare de la salle. Je retiens mon souffle en m'engouffrant dans le couloir sombre puis une fois dans la salle de bain, j'allume tout de suite la lumière et expire. Je suis en sécurité. Je referme la porte derrière moi. Je m'adosse à elle un moment en pleurant. Je pleure encore tout mon soul. Je pleure de honte, de tristesse, de colère, de peur… Je pleure tous ces sentiments qui m'envahissent. Je n'arrive même pas à me réjouir de cette proximité avec Bunny. Je suis chez lui, dans sa salle de bain, sa chambre est de l'autre côté.... la soirée aurait pu être totalement différente et pourtant je suis là, à pleurer telle la victime que je suis… Je n'arrive même pas à me regarder dans le miroir. Dire que jusqu'à ce matin j'étais Vidia, LA Vidia. Celle qu'on admire et qu'on déteste parce qu'on est obligé de l'admirer, vous vous souvenez. Qu'est-ce qu'il y a à admirer maintenant ?! Rien du tout. Je ne suis qu'une victime de plus qui se terrera dans le silence parce qu'elle a bien trop honte de dire quoi que ce soit.
Je...Je.... Je me penche au-dessus de son lavabo pour vomir de dégout. Je vomis pendant quelques minutes toute la haine que j'ai pour Hans. Je veux qu'il souffre, qu'il meurt, peu importe. Je veux qu'il paye. Soupire. Je passe une main dans mes cheveux avant de me déshabiller et de placer mon linge devant la porte de la salle de bain. J'ai honte de devoir faire laver mon linge parce que le gars que j'aime. Si ça se trouve, il ne lave même pas le linge de sa copine et se retrouve à laver le mien, quelle humiliation. C'est pas du tout comme ça que j'espérais qu'il voit mes sous vêtements un jour....
J'entre dans la douche et laisse couler jusqu'à ce qu'elle soit à bonne température. Je me rince jusqu'à ne plus avoir cette sensation d'être complètement frigorifiée. Je me rince les cheveux puis je me lave le corps avec son gel douche deux en un. Je ne me lave pas les cheveux. Ceux ci son précieux et je ne les lave qu'avec des soins adaptés. Seigneur, que je pense au bien être de mes cheveux, prouve-t-il que je commence à reprendre légèrement gout à la vie ? Aucune idée, en tout cas, c'est vrai que d'instinct, je ne me suis pas servie de son produit sur mes cheveux, mais uniquement pour le corps. C'est que la Vidia que tout le monde connait n'est pas totalement morte écrasée sous le poids d'Hans.
Rien que de me répéter son nom dans ma tête me donne envie de pleurer, de me rouler en boule et de me cacher..... Je soupire en finissant ma rapide douche. Je me suis surtout bien lavée le visage, les seins, les bras… toutes les parties qu'il a pu toucher. Je frotte jusqu'à en devenir rouge puis j'arrête quand l'eau chaude commence à bruler mes rougeurs.
Je sors ensuite de la douche et m'enveloppe d'une serviette. Elle est douce, chaude et réconfortante. J'en profite longuement avant de m'habiller. C'est bien la première fois que je porte un caleçon. Je regarde ce que ça donne sur moi et souris. Hey, je serais sexy en garçon manqué quand même. Je souris un peu plus. Alléluia, je ne suis pas totalement morte à l'intérieur, j'arrive encore à sourire. Je soupire avant de finir de m'habiller. Je voudrais pouvoir garder les vêtements de Bunny toute ma vie. Je me sens bien dedans. Même s'ils sont propres, y'a quand même un peu de son odeur qui y est resté imprégnée et j'aime ça, c'est rassurant. Je me sèche les cheveux avant de ranger un peu sa salle de bain, de plier la serviette et de le rejoindre dans sa chambre. Je reste plantée dans l'encadrure de la porte jusqu'à ce qu'il me dise ce que je dois faire. Je suis fatiguée, mais je n'ai pas sommeil, je sens bien que je ne vais pas réussir à dormir aussi facilement.
Je penche la tête sur le côté en voyant qu'il a installé un lit d'appoint, ce qui veut sans doute dire que je peux passer la nuit ici si je le souhaite. Tant mieux, je n'ai pas envie de rentrer dans la chambre sombre et vide qui m'attend à l'internat. Je m'approche du lit de Bunny et m'assoit dessus en tailleurs. Je regarde le sol avant de trouver le courage de dire :
"C.... Comment tu as su ?"
C'est vrai ça. Maintenant que je suis parfaitement lucide, je réalise tout ce qu'il s'est passé. Bunny est arrivé au bon moment, encore. Pourquoi ? Comment ? Je....Je ne sais pas ce qu'il se serait passé s'il n'avait pas été là. Enfin si, je sais, mais je veux dire... moi.... qu'est-ce que je serais devenue après ça ?.....
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Clionestra
Mar 28 Déc - 19:27
Benjamin "Bunny" Graham
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même mieux que bien. Benjamin "Bunny" Graham est un garçon de 18 ans. Tout comme ses deux meilleurs amis, il fait parti de l'équipe de football de son lycée. Il possède le pouvoir de la terre. Il arrive à connaître les intentions des gens à la manière dont ils foulent la Terre. Il arrive à connaître leur pensée immédiate plus exactement. son pouvoir, lié à la Terre, lui permet aussi de faire pousser des plantes, des arbres et autres choses.
Comparer aux deux monstres qu'il avait comme amis, il n'était pas d'une famille riche. Sa famille était composé de son père, le seul parent restant, qui travaillait à la police. Il était assez connu dans la ville. Le shérif était alors un très bon ami à la famille.
Bunny est le genre de personne n'aimant pas qu'on l'approche, qu'on le touche, qu'on essaie de l'approcher. Il ne boit jamais d'alcool. Il n'en ressent pas le même besoin que ses amis. Il est le gardien de but de son équipe.
Bunny ne parlait pas de chez lui .. aussi de quoi pourrait-il se vanter en réalité ? il ne pourrait pas se vanter de sa superbe baraque, de sa belle voiture, de sa télévision 3D Imax dans le salon… Il ne pouvait pas, alors il n’en parlait pas … cela n’allait pas plus loin. Il attendit que la jeune femme soit dans la salle de bain, puis il réveilla son père.
- Dad, j’ai invité une fille pour une situation urgente.
Son père tout ensommeillé se releva doucement sur le canapé et observa son enfant. Il attendit d’en savoir plus, mais ce qu’il avait dit suffit largement. Il hocha la tête, éteins la télévision et parti dans sa chambre en promettant une discussion demain matin. Bunny sourit. Son père était vraiment le meilleur. Le suivant vers la chambre, il prit les affaires sales de Vidia. Il se déplaça pour retourner dans la cuisine donnant sur la salle à manger, et possédant un lave-linge. Il mit les affaires dans la machine, sur délicat, et envoya le tout. Pas d’adoucissant … la jeune femme aurait des habits sentant la lessive bon marché mais senteur méditérrannéenne ça peut suffire non ?
Il était revenu que depuis quelques minutes quand la jeune femme revient avec lui dans sa chambre. Il laissait le silence s’imposer entre eux … Bunny n’était pas le plus bavard, il ne l’avait jamais été … sauf pour le foot … le reste .. hé bien il n’avait pas réellement envie d’en parler tout de suite. La question cependant le figea sur place. Il se raidit.
- C’était … mhhh … un mauvais pressentiment.
Il l’avait senti, viscéralement, comme un appel à faire attention, un warning d’erreur à ne pas faire, à ne pas ignorer … il ne savait pas réellement comment il pourrait le dire autrement. S’il avait eu besoin de son pouvoir pour la trouver dans la foule, il n’avait pas eu besoin de son pouvoir pour sentir que quelque chose allait se passer. Avoir ressenti les intentions le dégoûter, l’avoir vu, senti, comme s’il avait été l’homme en train de violer Vidia … il n’aimait pas cela.
Il se rendit compte que sa phrase pourrait passer pour stalker. Il avait eu un pressentiment et donc il l’avait suivi ? Et comment l’avait-il trouvé alors ? Peut être qu’il devrait lui dire ?
- Alors je suis allé à la fête. Je ne t’ai pas vu … alors je t’ai cherché. J’ai demandé de l’aide…
Il releva les yeux vers elle alors qu’il s’assit sur le lit d’appoint. Il était plus bas qu’elle, mais il leva un doigt alors que la plante suspendue au-dessus de sa tête se tira, se bougea et remonta une mèche des cheveux de la jeune femme. Il s’arrêta le plus rapidement possible. Il ne voulait pas sentir les intentions de la jeune femme tout de suite. Il ne voulait pas rentrer dans son intimité… encore moins depuis ce qui lui était arrivé.
- j’ai des jeux, vidéos, si tu veux pour commencer la nuit.
Quand ses meilleurs amis étaient là, c’était souvent ce qu’ils faisaient. On faisait quoi avec une fille en soirée ? Il détourna le regard. Ouais… on faisait quoi quand on était avec une fille en soirée et qu’on était pas un Hans ?
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Cheval de Troie
Mar 28 Déc - 22:40
Vidia Jones
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis en dernière année au lycée et je m'en sors on ne peut mieux. Sinon, grâce à mon intelligence et ma supériorité, je suis co capitaine de l'équipe des Cheerleaders. Coté cœur, je suis célibataire, les hommes de mon lycée sont tous des gamins ou alors ils sont trop stupides.
Le nom de Vidia ne vous dit probablement rien ? Et si je vous dis que son père n'est autre que le grand Davy Jones, le capitaine du célèbre Hollandais Volant ? À là ça vous revient. Malheureusement, comme vous pouvez vous en douter, Vidia n'a pas vraiment de relation avec son père qui est toujours absent, voire même mort, qu'est-ce qu'elle en sait ?! L'absence de son père lui pèse sur le cœur, ce qui a eu tendance à lui forger une carapace de fille froide et hautaine. Elle ne s'en plaint pas, c'est ce qui lui a permis de survivre et de tenir le coup. Elle a grandi dans la vallée des fées, un monde bien différent de celui de son père. Vidia y a toujours été heureuse bien qu'elle ait constamment le sentiment qu'il lui manque quelque chose. C'est pour cette raison qu'elle a quitté la Vallée du Printemps, elle voulait retrouver son père. Ses indices l'ont conduit jusqu'à Winterfell qui est le plus grand port du monde, dans le sens où il est ouvert à toutes les routes maritimes du monde, peu importe d'où vous venez vous le trouverez sur votre route. Alors elle s'est dit que son père a forcément dû y faire escale à un moment ou à un autre. C'était sans compter sur sa rencontre avec Bunny... Ce gars ne lui donne même pas l'heure et pourtant, son cœur s'enflamme pour lui. Attention, si elle sait que je vous l'ai dit, je ne donne pas cher de ma peau ! En tout cas, elle l'aime suffisamment pour avoir mis ses recherches entre parenthèse et pour avoir jeté l'encre à Winterfell pour une durée indéterminée...
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J'attends la réponse de Bunny en triturant mes cheveux nerveusement. Je ne le remercierais jamais assez d'être arrivé au bon moment, mais tout de même, comment est-ce qu'il a fait ? E...Est-ce qu'il était à la soirée au moins ? Il ne me semblait pas avoir vu leurs voitures sur le parking.
"Tu....Tu es venu à la soirée pour me protéger ?"
Nooooon, impossible ! Et pourtant, ses amis n'y étaient pas et il est venu en voiture tout seul. Alors pourquoi il est venu jusqu'à la séance de ciné en plein air ? Mon cœur commence à tambouriner dans ma poitrine en attendant sa réponse. Malgré tout, je n'arrive pas à montrer autre chose qu'un visage blasé et/ou triste.
Nos regards finissent par se croiser et je plante vraiment mon regard dans le sien. J'essaye de lire en lui ou bien de le laisser lire en moi, je ne sais pas vraiment. Je finis par regarder en l'air, car je sens quelque chose qui m'attrape les cheveux. Je souris en remarquant que c'est une plante à Bunny qui me taquine, commandée par le doigt qu'il a levé un peu plus tôt. Je comprends mieux ce qu'il voulait me dire.
"Tu contrôles la terre....C'est comme ça que tu m'as retrouvé..."
Ce n'était pas une question, plutôt une réflexion à voix haute. Je regarde la plante qui joue avec mes cheveux avant de se remettre comme elle était. Je souris en la regardant faire. C'est incroyable !
"T'es incroyable !"
C'est sorti tout seul ! La honte ! Olalala ! Je rougis comme une tomate avant de triturer mes cheveux et de baisser la tête. Il me propose de jouer à la console et je relève la tête. Heu....C'est pas vraiment mon truc. Malgré tout, si ça peut me faire penser à autre chose. Je hoche la tête timidement.
"Mais je te préviens, je n'ai jamais joué à des jeux vidéos. Il n'y a pas d'électricité là d'où je viens et quand je suis arrivée ici... et bien.... je suis tout de suite devenue une cheer..."
Et les cheers ne jouent pas aux jeux vidéos, c'est un truc de geek. Il y a beaucoup de choses que je n'ai jamais faites ou que j'ai découvert depuis peu. Par exemple, je ne sais me servir d'un téléphone que depuis que j'ai rejoint l'école. Dans la Vallée des fées, il n'y a pas d'électricité, pas de réseau, pas d'antenne, rien de tout cela. La Vallée est tout ce qu'il y a de plus naturelle, l'a toujours été et le restera toujours. Chaque habitant en prend soin, pour nous, c'est comme respirer.
"Quel genre de jeux tu proposes ?"
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Clionestra
Mer 29 Déc - 21:22
Benjamin
"Bunny"
Graham
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même mieux que bien. Benjamin "Bunny" Graham est un garçon de 18 ans. Tout comme ses deux meilleurs amis, il fait parti de l'équipe de football de son lycée. Il possède le pouvoir de la terre. Il arrive à connaître les intentions des gens à la manière dont ils foulent la Terre. Il arrive à connaître leur pensée immédiate plus exactement. son pouvoir, lié à la Terre, lui permet aussi de faire pousser des plantes, des arbres et autres choses.
Comparer aux deux monstres qu'il avait comme amis, il n'était pas d'une famille riche. Sa famille était composé de son père, le seul parent restant, qui travaillait à la police. Il était assez connu dans la ville. Le shérif était alors un très bon ami à la famille.
Bunny est le genre de personne n'aimant pas qu'on l'approche, qu'on le touche, qu'on essaie de l'approcher. Il ne boit jamais d'alcool. Il n'en ressent pas le même besoin que ses amis. Il est le gardien de but de son équipe.
Bunny haussa les épaules dans un silence. Ouais, il était venu à la soirée pour la protéger … ou en tout cas pour vérifier de vive vue que son pressentiment n’était qu’un pressentiment. Il aurait préféré avoir tort, se sentir idiot de ne rien voir, repartir chez lui et dormir en oubliant jusqu’à l’existence de la jeune femme. Maintenant, il ne savait pas comment il pourrait oublier ce qu’il a ressenti. Sa peur. L’envie de Hans. Lui aussi avait l’impression d’être sale, alors qu’il était le « sauveur » de la situation. Il en eu un haut le cœur. Sauveur, ses fesses aussi.
Il reposa son regard vers elle, et il fit un nouveau haussement d’épaule, qui allait donc être sa réponse pour le moment. Elle pourrait en comprendre tout ce qu’elle voulait … Dire la vérité était un peu trop compliqué pour lui. Il fit un nouveau mouvement.
Oui, il contrôlait la terre. Les plantes aussi. Il contrôlait le sable, tout ce qui avait un lien avec le sol. En gros, s’il devait être un pokemon, il serait un taupiqueur. Une espèce de vers qui vit dans la terre et peut ressentir les choses qui se trouvent dans son centre, ou sur son sol. Il haussa les épaules pour son compliment sorti de nulle part.
- C’est juste quelques tours. Je n’ai jamais eu le temps, ni l’envie, de me positionner sur mon pouvoir.
Imaginons qu’il puisse avoir un pouvoir « de fou »…. Les riches, les populaires cons, les autres, le jugeraient, diraient que c’est pas juste, ne comprendrait pas… Avec un père simple fonctionnaire, et une mère qui n’a même pas voulu de lui, elle n’était même pas morte … avoir des pouvoirs de fou ne seraient qu’un poids en plus … Dommage qu’il sache que son potentiel était pour le moment gâché par ses pensées. Bunny releva ses yeux vers elle, et il lui fit un sourire.
- Oh, ne t’en fais pas tu vas voir tu vas vite prendre le pli… puis, je suis presque sûr qu’être une cheer n’empêche en rien d’aimer jouer aux jeux vidéos.
Il était déjà en train d’approcher la console pour y mettre Mario Cars et donner une des manettes à la jeune femme. Il sourit et s’approcha à côté de la jeune femme, toujours lui plus bas qu’elle. Il lui montra la manette pour lui expliquer comment jouer à Mario Kart rapidement. C’était le jeu le plus simple qu’il connaissait. Il était en train de choisir un personnage, focaliser sur l’écran, quand il rajouta.
- Si tu veux m’utiliser comme témoin, tu peux. N’hésite pas.
En rapport à ce que Hans avait fait. Si elle voulait se taire, il trouverait ça con, mais il pourrait comprendre… mais si elle voulait parler, si elle voulait se battre contre ce qui s’était passé, alors il sera là, et il la défendra avec tout ce qu’il peut. La justice, il lui faisait assez confiance pour ça… Il ne parlerait plus de ça maintenant, sauf si elle amenait le sujet.
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Cheval de Troie
Ven 7 Jan - 23:24
Vidia Jones
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis en dernière année au lycée et je m'en sors on ne peut mieux. Sinon, grâce à mon intelligence et ma supériorité, je suis co capitaine de l'équipe des Cheerleaders. Coté cœur, je suis célibataire, les hommes de mon lycée sont tous des gamins ou alors ils sont trop stupides.
Le nom de Vidia ne vous dit probablement rien ? Et si je vous dis que son père n'est autre que le grand Davy Jones, le capitaine du célèbre Hollandais Volant ? À là ça vous revient. Malheureusement, comme vous pouvez vous en douter, Vidia n'a pas vraiment de relation avec son père qui est toujours absent, voire même mort, qu'est-ce qu'elle en sait ?! L'absence de son père lui pèse sur le cœur, ce qui a eu tendance à lui forger une carapace de fille froide et hautaine. Elle ne s'en plaint pas, c'est ce qui lui a permis de survivre et de tenir le coup. Elle a grandi dans la vallée des fées, un monde bien différent de celui de son père. Vidia y a toujours été heureuse bien qu'elle ait constamment le sentiment qu'il lui manque quelque chose. C'est pour cette raison qu'elle a quitté la Vallée du Printemps, elle voulait retrouver son père. Ses indices l'ont conduit jusqu'à Winterfell qui est le plus grand port du monde, dans le sens où il est ouvert à toutes les routes maritimes du monde, peu importe d'où vous venez vous le trouverez sur votre route. Alors elle s'est dit que son père a forcément dû y faire escale à un moment ou à un autre. C'était sans compter sur sa rencontre avec Bunny... Ce gars ne lui donne même pas l'heure et pourtant, son cœur s'enflamme pour lui. Attention, si elle sait que je vous l'ai dit, je ne donne pas cher de ma peau ! En tout cas, elle l'aime suffisamment pour avoir mis ses recherches entre parenthèse et pour avoir jeté l'encre à Winterfell pour une durée indéterminée...
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Je regarde intensément Bunny et quand il hausse les épaules en guise de réponse, je rougis. Je....Je n'arrive pas à croire qu'il soit venu exprès pour me protéger. Ça doit être à cause de cet aprèm quand je l'ai suivis après l'entrainement. J'ai une furieuse envie de le serrer dans mes bras mais… je n'y arrive pas. Je trouve que ça serait malvenu de le prendre dans mes bras et de toute façon, mon corps refuse de bouger. Il ne veut pas que je le soumette à cette épreuve alors je préfère l'écouter. Je me mords la lèvre inférieure de frustration, car j'ai envie de le serrer dans mes bras pour le remercier, mais je n'y arrive pas. À la place, je refoule mes larmes et lui dis d'une voix cassée de chagrin :
"Merci Bunny..."
Cette fois, c'est moi qui hausse les épaules. Je trouve ça dommage qu'il ne veuille pas exprimer son véritable potentiel, mais en soi... il fait ce qu'il veut de son pouvoir. Personnellement, j'aime être la meilleure, aussi, j'ai toujours veillé à m'entrainer dur. Je suis la plus rapide de la Vallée des Fées, mais c'est parce que je me suis constamment entrainée dur. Quant à mon pouvoir des vents, je vis avec en permanence. La source principale de mon pouvoir est l'air qui nous entoure. Je pourrais faire des vents, des brises, des souffles ou des ouragans où je veux et quand je veux. Mais encore une fois, tout ça est une question d'entrainement.
"Pourquoi tu ne veux pas travailler ton pouvoir ?"
J'ai peur de me montrer trop indiscrète mais.... je veux seulement apprendre à mieux connaitre... Je ne veux pas qu'il se sente obligé de me répondre, toutefois s'il le fait, j'en saurais déjà plus sur lui et... je saurais qu'il me fait suffisamment confiance pour me parler de lui, ou qu'il m'apprécie assez en tout cas.
Je hausse de nouveau les épaules. C'est vrai que ça ne l'empêche pas, cependant on ne voit pas souvent les cheers derrière une console… Généralement, les cheers on les retrouve au centre commercial ou au resto. M'enfin, j'imagine qu'il faut bien une première fois à tout. Je prends la manette et regarde Bunny s'installer à côté de moi, toujours sur son lit improvisé. Je souris tendrement. Je me concentre sur la manette quand il commence à m'expliquer comment ça marche. Je hoche la tête.
"Je crois que j'ai tout compris."
On commence à sélectionner nos personnages quand il me sort une phrase tombée comme un cheveu sur la soupe… Sur le coup, je reste surprise puis je fronce les sourcils. Mais moi aussi, je reste le regard focalisé sur l'écran.
"Je ne veux plus jamais en parler. Et personne ne doit savoir."
Je ne veux pas être une victime, je ne veux pas qu'on commence à me regarder différemment, qu'on me parle différemment. Je ne veux pas qu'on commence à chuchoter sur mon passage… Je ne veux pas devoir raconter ça sans cesse pour devoir me justifier. Non. Je ne veux rien de tout ça. Ce qui est fait, est fait. J'ai eu de la chance. On en restera là. Je ne dois pas laisser cette histoire me hanter et je ne veux plus jamais en parler. Je...Je me sens chanceuse d'avoir été sauvée par Bunny... De toutes les personnes inscrites dans cette putain d'école, je préfère que ce soit lui le témoin de tout ça. Les autres en auraient forcément parlé à quelqu'un… Mais pas lui, je sais que je peux lui faire confiance. C'est Bunny.
Je n'avais pas réalisé qu'en lui disant cela et en pensant aux raisons qui m'ont fait lui dire ça, j'avais serré la manette si fort que les jointures de mes mains commençaient à blanchir. Quand je relâche la pression, mes mains tremblent légèrement. Je respire doucement pour tenter de me calmer puis je commence à sélectionner un véhicule et attend la suite.
"Tu me trouves stupide ?"
Lui demandais-je avant que la partie ne commence et cette fois, je le regarde du coin de l'œil. Je veux savoir s'il est déçu de moi, s'il aurait voulu que je sois le nouveau porte-parole des jeunes femmes agressées sexuellement ?! Je regrette un peu d'avoir posé la question car… je sais que je n'aurais pas pu l'être.... Je...Non. Je n'aurais jamais pu en parler à quelqu'un… Je n'en aurais peut-être même pas parlé à Bunny s'il n'avait pas été là... Alors non, je n'aurais pas été la meneuse qu'il aurait sans doute voulue… Je l'ai déçu, c'est sûr.
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Clionestra
Lun 24 Jan - 22:29
Benjamin
"Bunny"
Graham
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même mieux que bien. Benjamin "Bunny" Graham est un garçon de 18 ans. Tout comme ses deux meilleurs amis, il fait parti de l'équipe de football de son lycée. Il possède le pouvoir de la terre. Il arrive à connaître les intentions des gens à la manière dont ils foulent la Terre. Il arrive à connaître leur pensée immédiate plus exactement. son pouvoir, lié à la Terre, lui permet aussi de faire pousser des plantes, des arbres et autres choses.
Comparer aux deux monstres qu'il avait comme amis, il n'était pas d'une famille riche. Sa famille était composé de son père, le seul parent restant, qui travaillait à la police. Il était assez connu dans la ville. Le shérif était alors un très bon ami à la famille.
Bunny est le genre de personne n'aimant pas qu'on l'approche, qu'on le touche, qu'on essaie de l'approcher. Il ne boit jamais d'alcool. Il n'en ressent pas le même besoin que ses amis. Il est le gardien de but de son équipe.
Bunny n’était pas sûr que son haussement d’épaule ne vienne pas à taper sur le système de la jeune femme … mais qu’y pouvait-il ? Il n’allait pas faire semblant alors qu’il ne savait que dire. Il préférait se taire que de dire les choses qui ne faillaient pas. Ainsi, son merci fut répondu par ce même geste qui semblait si détaché. Vidia ne pourrait pas comprendre que son esprit, ou en tout cas une partie, était toujours là-bas. Pourquoi l’aurait-il été ? Si elle, elle avait toutes les raisons du monde de se souvenir, lui ne devrait pas être le moins du monde traumatiser par la situation. Cependant, les pensées d’Hans et de Vidia cognaient dans sa tête, se mélangeaient aux siennes, et il avait l’impression que prochainement, tout allait sortir comme dans une explosion.
Alors il se concentrait sur le peu de chose qui lui restait … sur le jeu. Sur le fait qu’il allait pouvoir dormir, un grand sommeil implique qu’il puisse recharger ses batteries, et que son esprit trie ce qu’il avait vécu. Il réfléchit à quoi dire …
- Merci à toi de ne pas me prendre pour un stalker. D’ordinaire, je ne suis pas les femmes dans des soirées…
Ouais, il avait essayé de faire de l’humour sur le fait qu’il l’avait suivi là où il n’aurait pas dû … mais tout comme un soufflé qui retombe, sa réflexion ne pouvait pas faire mouche parce qu’il le disait avec un sérieux aplomb… Il ne savait pas être naturel. Peut-être devrait il imaginer qu’il parler à Jack à la place de Vidia ? Non. Jack était beaucoup plus moche. La question le fit sourire alors qu’il montrait en même temps les touches à utiliser sur la manette.
- Imagines un peu, le mec le plus nul de l’école, celui qui est pauvre avec un père pauvre et une vie triste, s’il devait avoir un pouvoir cool … Je n’ai pas envie qu’on parle sur mon dos, qu’on fasse des commentaires ou quoi. J’imagine que je ne suis pas le seul de cette école à cacher un pouvoir, ou vouloir l’oublier.
Jack. Nicholas. Il savait déjà que deux personnes avaient ce petit soucis… Sand aussi … mais lui c’était parce que quand il ne contrôlait pas son pouvoir, il pouvait endormir absolument toute une classe … même le professeur n’y avait pas survécu le jour où ils s’étaient tous retrouver coller. Leur coach n’en avait jamais rien dit … et pourtant c’était le genre de chose qui devrait être étudier. Il fit qu’un coup de tête pour dire qu’il avait entendu, mais ne fit pas plus de commentaire. Le sujet était clos. Ou l’aurait-il cru.
- Non.
Fut la réponse qu’il donna. Il ne la trouvait pas stupide. Il la trouvait froussarde … mais il n’était pas plus courageux, et il pouvait comprendre. Il espérait juste qu’elle, elle comprenait ce que cela voulait dire, pour elle. Il continua de jouer, s’apprêtant à démarrer la course, il prit la plus simple avec le parcours le plus simple, tout en rajoutant.
- Je veux juste que tu sois sûr de toi, mais je te suivrais. Moi, je n’ai pas subi ce que tu as subi. Je ne dis pas que tu dois en parler à tout le monde, mais parles en a quelqu’un qui pourra t’aider à … aller de l’avant. De plus, tu vas devoir le voir à l’école … alors je veux juste que tout aille bien pour toi.
Il savait qu’il l’avait embrassé en des zones intimes, qu’il l’avait touché, et même embrasser ça suffisait pour avoir peur, pour ne plus se sentir en sécurité. D’une main, il mit sa main sur la sienne et fit une petite pression avant de relâcher et de revenir sur sa manette, il n’avait pas quitté la télévision des yeux.
- En tout cas, saches qu’au besoin, ma porte t’aie ouverte, c’est tout.
Il parlait littéralement et non en même temps. Il pourrait l’écouter parler, en rediscuter pour qu’elle aille bien, et elle pourrait revenir dormir ici à l’occasion si elle ne se sentait pas bien. Bunny se disait qu’elle devait avoir l’habitude, peut-être, d’un plus haut rang de niveau de vie, mais il n’avait que cela à lui proposer. Elle était déjà venue chez lui, prit une douche, il n’allait pas rougir de sa vie. Il n’avait jamais eu honte de sa vie. Encore moins de son père. Il ne connaissait pas assez Vidia pour être sûr qu’elle ne se moquerait pas de son paternel. Il voulait croire qu’elle ne le ferait pas. Il ne demandait même pas à ce qu’elle le défende, juste qu’elle ne le rabaisse pas.
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Cheval de Troie
Mar 25 Jan - 0:25
Vidia Jones
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis en dernière année au lycée et je m'en sors on ne peut mieux. Sinon, grâce à mon intelligence et ma supériorité, je suis co capitaine de l'équipe des Cheerleaders. Coté cœur, je suis célibataire, les hommes de mon lycée sont tous des gamins ou alors ils sont trop stupides.
Le nom de Vidia ne vous dit probablement rien ? Et si je vous dis que son père n'est autre que le grand Davy Jones, le capitaine du célèbre Hollandais Volant ? À là ça vous revient. Malheureusement, comme vous pouvez vous en douter, Vidia n'a pas vraiment de relation avec son père qui est toujours absent, voire même mort, qu'est-ce qu'elle en sait ?! L'absence de son père lui pèse sur le cœur, ce qui a eu tendance à lui forger une carapace de fille froide et hautaine. Elle ne s'en plaint pas, c'est ce qui lui a permis de survivre et de tenir le coup. Elle a grandi dans la vallée des fées, un monde bien différent de celui de son père. Vidia y a toujours été heureuse bien qu'elle ait constamment le sentiment qu'il lui manque quelque chose. C'est pour cette raison qu'elle a quitté la Vallée du Printemps, elle voulait retrouver son père. Ses indices l'ont conduit jusqu'à Winterfell qui est le plus grand port du monde, dans le sens où il est ouvert à toutes les routes maritimes du monde, peu importe d'où vous venez vous le trouverez sur votre route. Alors elle s'est dit que son père a forcément dû y faire escale à un moment ou à un autre. C'était sans compter sur sa rencontre avec Bunny... Ce gars ne lui donne même pas l'heure et pourtant, son cœur s'enflamme pour lui. Attention, si elle sait que je vous l'ai dit, je ne donne pas cher de ma peau ! En tout cas, elle l'aime suffisamment pour avoir mis ses recherches entre parenthèse et pour avoir jeté l'encre à Winterfell pour une durée indéterminée...
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Je souris en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille en rougissant légèrement. Je lâche un petit rire léger avant de hausser de nouveau des épaules.
"Heureusement que t'es un stalker ! Tu m'as sauvé... Alors je veux bien que tu continues de me suivre en soirée si c'est pour me protéger."
Je souris timidement. En réalité, j'ai plutôt envie qu'il m'accompagne en soirée. Être à son bras et me pavaner devant tout le monde. Je souris tristement en réalisant que c'était ce que je désirais le plus au monde il y a encore quelques heures, mais maintenant... Je me sens juste vide de l'intérieur, comme si plus rien ne me donnait envie de vivre. Je soupire en espérant secrètement que cet affreux sentiment finisse par partir avec le temps. J'ai une soudaine envie de pleurer que je refoule en me mordant la lèvre, préférant me concentrer sur la manette que Bunny est en train de me montrer.
Il m'explique pourquoi il ne veut pas parler ou exercer son pouvoir et plus je l'écoute, plus je fronce les sourcils. C'est que Bunny n'a pas une bonne réputation. Elle n'est pas mauvaise, mais elle n'est pas bonne non plus. Rebecca n'arrête pas de souligner le fait qu'il est pauvre et que son père n'est qu'un simple flic. La plupart de l'école est pétée de thune et l'écart de richesse entre les familles se fait clairement sentir. Personnellement, je ne suis pas riche, c'est le travail acharné que les fées produisent dans la Vallée qui me permet de vivre aisément ici. Ça et l'argent que mon père avait laissé à ma mère lors de sa dernière escale sur la terre ferme. Je me suis bien gardée de le dire à Becca, non pas par honte, mais parce que je ne me voyais pas devoir lui mettre mon poing dans la face si elle avait dénigré les fées de la Vallée, mon père ou n'importe quoi me concernant... On ne serait pas devenue amie et je n'aurais sans doute jamais fait partie de l'équipe des cheers.... C'est fou comme certaines décisions peuvent radicalement changer le cours de notre vie...
"Moi je ne te trouve pas nul... Ni pauvre." Je hausse les épaules. "C'est dommage que vous cachiez vos pouvoirs.... Dans ce pays, on est déjà obligé de restreindre notre magie, car on ne peut pas l'utiliser n'importe où, si vous vous mettez en plus à les cacher.... vous n'avez pas peur de finir par perdre une partie de votre identité ?"
Sur le coup, je ne me pose pas la question de si ma remarque manque de tact ou non. Je suis comme ça, franche. Un peu trop franche, je peux paraitre venimeuse ou méchante parfois, mais c'est faux. ... ... ... ... Enfin presque totalement faux. En l'occurrence, je ne comprends pas qu'on puisse avoir envie de cacher son pouvoir. Chez moi, toutes les fées sont libres d'exercer leur magie comme bon leur semble, on les encourage même à le faire. Notre magie est nécessaire dans le processus naturel de survie de la Vallée. Chaque fée, de chaque contrée, a son rôle à jouer dans l'équilibre naturel. Nous sommes obligés d'utiliser notre magie si nous voulons que le cycle de la vie perdure. Depuis que je suis ici, je suis frustrée d'être si limitée dans l'usage de ma magie, je ne peux plus m'entrainer comme je le veux et je ne peux pas me venger comme je le veux quand j'en ai envie. Même me protéger m'est interdit ! C'est frustrant ! Terriblement frustrant ! Mais visiblement pas pour Bunny.... C'est intriguant. J'ai envie de comprendre.
Pour ce qui est de son statut social. Riche ou pauvre, ça m'est bien égal et je ne le trouve pas pauvre. Je le trouve bien plus riches de valeurs que la plupart des élèves de notre putain de bahut. D'une certaine façon, je suis bien contente qu'il soit ce qu'il est.... S'il avait été riche, il aurait sans doute été un connard prétentieux comme Hans.... Alors non, aucun regret. J'aime Bunny tel qu'il est et pour rien au monde, je voudrais qu'il ne change. Je le regarde avec douceur et tendresse en lui offrant un petit sourire sincère.
Finalement, un blanc s'installa et Bunny en profita pour me dire que je pouvais compter sur lui pour témoigner de...ce qu'il s'est passé... Les yeux rivés sur l'écran et les sourcils froncés, je lui rétorque je ne veux plus jamais en reparler et que je ne veux pas que quelqu'un soit au courant. Je....J'ai l'impression d'être une idiote de laisser Hans s'en tirer comme ça.... Mais j'ai besoin du soutien de Bunny, s'il me confirme que je ne suis qu'une idiote, alors je crois que je vais vraiment finir par craquer en larmes et me laisser mourir… Mais ce n'est pas ce qu'il me dit.
Il enchaine ensuite et je l'écoute attentivement en gardant le silence un petit moment. Je décide finalement de prendre mon courage à deux mains et de lui dire ce que je redoute.
"C'est juste.... Tu sais comment ça marche au lycée... Si je commence à dire ce qu'Hans m'a fait qui va me croire ? Je suis une cheer, tu sais bien quel genre de réputation on a... Tout le monde dira que c'était de ma faute, que j'ai sûrement dû le chauffer puis essayer de me défiler. Hans va certainement confirmer cette théorie ! Et qui j'aurais pour me défendre ?! Le pauvre de l'école !" Je réalise que mon sarcasme est allé trop loin et je me rattrape rapidement. "Enfin, tu vois ce que je veux dire. Je n'ai pas envie d'être la salope qui se fait passer pour une victime. Personne ne nous croira, c'est perdu d'avance."
Hors de question d'avoir cette étiquette. Je ne suis pas une proie, mais un prédateur. Je suis forte et je peux me sortir de cette situation sans passer pour une faible ou une victime devant tout le monde. Hans me le paiera, je ne sais pas encore quand ni comment, mais je vous jure qu'il me le paiera. En pensant à ma vengeance, je ne réalise pas que je serre la manette si fort que les jointures de mes doigts commencent à blanchir. C'est quand Bunny pose sa main sur la mienne que je réalise à quel point j'étais crispée… Je sursaute au contact de sa peau sur la mienne avant de lui offrir un petit sourire pour le rassurer, mais mon corps tremblant montrait bien que j'étais encore trop sous le choc pour accepter les contacts physiques.
"En tout cas, ne t'inquiète pas, je saurais faire comme ci de rien était à l'école jusqu'au jour de ma vengeance. Car vengeance, il y aura, tu peux me croire."
Le ton de ma voix n'était pas du tout celui de la plaisanterie ou des paroles en l'air. Hans me le paiera, je suis déterminée et c'est (bizarrement) la seule raison de vivre qui m'anime en ce moment.
Bunny me réitère le fait qu'il soit là pour moi si j'en ai besoin et je profite de son offre pour lui demander :
"Bunny, e...est-ce que tu crois que je peux dormir chez toi pendant quelques jours ?" Hors de question de lui dire que j'ai peur d'être seule. Je pense qu'il m'a vu assez vulnérable ce soir.... même s'il ne faut pas être un génie pour comprendre les raisons qui animent ma demande. "Je te laisserais tranquille la journée, ne t'en fais pas !" Dis-je pour le rassurer, si ça pouvait faire basculer la balance de mon côté.
J'ai envie de rester avec Bunny parce que j'ai peur d'avoir des pensées négatives en restant seule dans ma chambre… ou de pleurer continuellement… Au moins, en sa présence, je me forcerais à ne pas me laisser abattre et quand… je craquerais..... il pourra me consoler, car il saura exactement pourquoi je craque… je ne pourrais pas faire ça avec Becca ou les autres, elles ne comprendront pas...
"J'...J'ai envie que tu sois la personne avec qui je dois en parler..."
Je hausse les épaules pour ne pas paraitre vulnérable, mais c'est tellement la vérité. Il n'y a qu'avec lui que je trouverai le courage d'en parler. Pas seulement parce qu'il a été témoin de la scène, aussi parce qu'il y a quelque chose chez lui qui me pousse à lui faire confiance. Le genre de confiance qu'on accorde à très peu de personne dans sa vie, voire même une seule dans certains cas. Je sais que je mets Bunny dans une position indélicate… Je l'oblige à devenir mon confident, mon garde-fou. Il avait une vie tranquille et je suis venue la chamboulée depuis le moment où j'ai pris la décision de le suivre dans les vestiaires. J'ai de la peine pour lui. Je me demande si je ne lui en demande pas trop.... Je me mords fort la lèvre pour ne pas pleurer.
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Clionestra
Mar 25 Jan - 10:02
Benjamin
"Bunny"
Graham
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis étudiante et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, même mieux que bien. Benjamin "Bunny" Graham est un garçon de 18 ans. Tout comme ses deux meilleurs amis, il fait parti de l'équipe de football de son lycée. Il possède le pouvoir de la terre. Il arrive à connaître les intentions des gens à la manière dont ils foulent la Terre. Il arrive à connaître leur pensée immédiate plus exactement. son pouvoir, lié à la Terre, lui permet aussi de faire pousser des plantes, des arbres et autres choses.
Comparer aux deux monstres qu'il avait comme amis, il n'était pas d'une famille riche. Sa famille était composé de son père, le seul parent restant, qui travaillait à la police. Il était assez connu dans la ville. Le shérif était alors un très bon ami à la famille.
Bunny est le genre de personne n'aimant pas qu'on l'approche, qu'on le touche, qu'on essaie de l'approcher. Il ne boit jamais d'alcool. Il n'en ressent pas le même besoin que ses amis. Il est le gardien de but de son équipe.
La suivre en soirée ? Il allait éviter. Il ne lui dit pas. Lui et les soirées c’était comme … le jour et la nuit, l’huile et l’eau, incompatible … peut être pourrait il au contraire trouver un moyen pour qu’elle n’aille plus jamais en soirée. Il posa les yeux sur elle en se demandant si elle accepterait ce genre de propositions … Nah, Vidia n’était clairement pas le genre de personne a accepter quelque chose comme ça. Il laissa cependant cette réflexion dans ses pensées et ne lui répondit pas. Il lui sourit simplement doucement sans affirmer ni infirmer son côté stalker. Quand ils parlent de pouvoir, il est obligé de remonter à nouveau les yeux vers elle.
- Je suis pauvre, c’est un fait. Surtout si on compare les fortunes qui sont à mes côtés. Jack et Nicholas sont un bon exemple. Même si eux, je les adore.
Il connaissait les deux depuis tellement longtemps que la question de « la classe sociale » ne s’était jamais posé. Si les parents des deux autres avaient eu des griefs contre lui et son père, Bunny n’en avait pas été au courant … et pas sur qu’il l’aurait été de toute façon. Ses deux meilleurs amis auraient bien été le genre à dire « Si je veux être ami avec Bunny, je le suis ». et montraient leurs fesses pour aller avec.
- Je ne me défini pas par mes pouvoirs. Ils ne sont pas mon identité comme tu le penses, ils sont juste … comme une couleur de cheveux, mais si j’ai envie de me teinter en rouge, ça sera toujours moi, tu vois ?
Il ne savait pas trop comment dire, ainsi pinça-t-il les lèvres et passa-t-il au sujet suivant … Bien qu’une partie de lui aurait préféré continuer de parler d’une teinture à cheveux plutôt que devoir faire du mal à Vidia en parlant de ce qui lui était arrivé …
- Peut être que ce que tu dis est vrai, que tout le monde dira que tu mens, ou peut être pas. Peut être que tu n’es pas seule. Je ne te force pas, mais beaucoup savent que tu n’es pas comme tu penses que le monde te voit. Même sans l’avoir vu, j’aurais su que tu ne mentais pas.
Il pensait d’ailleurs … « et même si »…. Et même si elle l’avait vraiment chauffé. Même si elle lui avait fait un strip tease à l’huile de gingembre pour l’exciter … le fait qu’elle avait dit non ensuite, c’était non. Il savait que beaucoup de personnes, dont les hommes, considérait que si une femme avait dit oui au début, alors c’était oui tout le long … alors que non. Si elle avait eu envie de changer d’avis en plein milieu de l’acte, alors il fallait s’arrêter c’était aussi simple que ça.
- Tu n’es pas une salope !
Et il dit cela en la regardant droit dans les yeux. Il était outré de penser qu’elle puisse s’imaginer … coupable ? Ce n’est pas parce que quelqu’un avait l’image d’une personne de peu de vertu qu’elle pouvait être traiter comme ça. Même une fille qui aurait couché avec tout le bahut, elle dit non à l’instant T c’est non … et si quelqu’un la force c’est la faute d’Hans ! Il avait encore plus envie de le taper contre un mur.
- Pour ta vengeance … juste rappelles-toi que mon père est flic et que la légitime défense ne fonctionne pas après coup …
Dit il avec tout le sérieux du monde. Personnellement, il avait envie de le tuer …mais il savait qu’il ne pourrait pas. Parce que ça ne se faisait pas. Parce qu’il n’y arriverait pas … et parce que son père arriverait à l’attraper en un tour de main … et se faire coffrer par son père ça n’avait jamais été son but dans la vie … quoi que… petit il s’amusait à faire des bêtises en laissant des indices pour que son père l’attrape … bien que son père n’avait pas besoin de ses indices pour comprendre le coupable. A la question de la jeune femme, il tourna à nouveau la tête vers elle.
- Bien sûr que tu peux ! Mon père n’en verra pas d’inconvénient, surtout que tu es au foyer non ? Donc, ça ne posera pas de problème.
Bon, lui allait mal dormir un petit moment parce que le matelas sur le sol n’était pas le meilleur moyen de passer une bonne nuit de sommeil. Mais Vidia valait se sacrificie non ? Il observa la jeune femme, et une pensée le frappa alors qu’elle le regardait. Elle était belle. Vraiment belle. Et il détourna les yeux pour observer à nouveau l’écran alors qu’il réalisa cela. Heureusement, il savait que son père lui faisait assez confiance pour ne rien faire avec une femme dans la chambre … sans son consentement en tout cas.
- Me laisser tranquille ? Si tu veux venir me parler dans la journée, quand tu veux tu peux. Cela ne me dérange pas de mon côté. Au pire, j’aurais des questions de la part des garçons, mais je leur dirais simplement que je suis tombé sur toi à une fête et qu’on a sympathiser.
Il lui sourit alors que depuis, le jeu avait été un peu laissé à l’abandon. Il ne voyait pas d’inconvénient à ce qu’elle vienne lui parler. Il ne pensait pas qu’elle le voudrait mais ça ne le dérangeait pas. La suite de la phrase lui fit comprendre pourquoi … et il se mordit la lèvre. Bah oui qu’elle ne voulait pas le voir lui parce qu’elle voulait le voir, mais pour ça, il était con parfois.
- ici, tu peux parler à cœur ouvert. Même devant mon père si tu en as l’envie, tant que tu ne feras rien administrativement pour ce problème, il ne dira rien … mais pas sûr qu’il n’ait pas envie comme moi d’aller tabasser Hans mais c’est un autre problème. Il faudrait qu’on se trouve un nom de code, pour quand nous sommes à l’école … si tu as trop d’émotion et que tu n’arrives pas à te contenir, qu’on aille quelque part pour … que je te console.
Bon… dit comme ça … Mais elle avait compris non … Il s’enfermerait dans un placard avec elle si elle fait une crise de panique, et il ferait en sorte de calmer son cœur remplit de … d’émotion. Il tenait sa main et caressa doucement ses phalanges pour la détendre.
- Je suis là Vidia, et je serais là autant que besoin, alors tu peux pleurer avec moi, tu peux me crier dessus, et même me taper si ça te fait du bien. Je ne laisserais pas ce connard ternir la beauté de ton âme.
Parce qu’elle était belle, d’âme et de corps, alors il ne pouvait pas la laisser se ternir. Elle était comme une plante. Peut être une rose tiens, une rose pleine d’épine mais au parfum envoutant. A la couleur rouge sang mais à la fragilité douce. Il ne comptait pas la laisser tomber, pour rien au monde.
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Cheval de Troie
Ven 11 Mar - 18:38
Vidia Jones
J'ai 18 ans et je vis à Winterfell. Dans la vie, je suis en dernière année au lycée et je m'en sors on ne peut mieux. Sinon, grâce à mon intelligence et ma supériorité, je suis co capitaine de l'équipe des Cheerleaders. Coté cœur, je suis célibataire, les hommes de mon lycée sont tous des gamins ou alors ils sont trop stupides.
Le nom de Vidia ne vous dit probablement rien ? Et si je vous dis que son père n'est autre que le grand Davy Jones, le capitaine du célèbre Hollandais Volant ? À là ça vous revient. Malheureusement, comme vous pouvez vous en douter, Vidia n'a pas vraiment de relation avec son père qui est toujours absent, voire même mort, qu'est-ce qu'elle en sait ?! L'absence de son père lui pèse sur le cœur, ce qui a eu tendance à lui forger une carapace de fille froide et hautaine. Elle ne s'en plaint pas, c'est ce qui lui a permis de survivre et de tenir le coup. Elle a grandi dans la vallée des fées, un monde bien différent de celui de son père. Vidia y a toujours été heureuse bien qu'elle ait constamment le sentiment qu'il lui manque quelque chose. C'est pour cette raison qu'elle a quitté la Vallée du Printemps, elle voulait retrouver son père. Ses indices l'ont conduit jusqu'à Winterfell qui est le plus grand port du monde, dans le sens où il est ouvert à toutes les routes maritimes du monde, peu importe d'où vous venez vous le trouverez sur votre route. Alors elle s'est dit que son père a forcément dû y faire escale à un moment ou à un autre. C'était sans compter sur sa rencontre avec Bunny... Ce gars ne lui donne même pas l'heure et pourtant, son cœur s'enflamme pour lui. Attention, si elle sait que je vous l'ai dit, je ne donne pas cher de ma peau ! En tout cas, elle l'aime suffisamment pour avoir mis ses recherches entre parenthèse et pour avoir jeté l'encre à Winterfell pour une durée indéterminée...
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Je roule des yeux en fronçant des sourcils, pour moi, Bunny n'est pas pauvre, bien au contraire. Mais je n'ai pas envie de rentrer dans ce genre de débat maintenant et peut-être que lui non plus.
"Mouais, enfin, quand je vois comment finissent les gens qui ont de l'argent, je suis bien contente que tes potes n'aient pas été empoisonnés par l'argent. Et je suis encore plus ravie que tu ne le sois pas non plus !"
Bunny, dans le groupe d'Hans ?..... Quelle abomination. Eurk. Lui au moins il est riche du cœur, riche en qualité humaine qu'il ne perdra jamais. Des gens comme Hans sont incapables de comprendre ça, ils sont bien trop stupides. Pour eux il n'y a que le paraitre et le matériel qui compte, tout ce qui ne se voit pas n'est pas intéressant, voire n'existe pas. C'est tellement pathétique. Je peux au moins me vanter d'être une cheer bien différente des autres. J'aime certes faire du shopping et me pomponner, mais je ne prendrais jamais plaisir à faire du mal à quelqu'un d'innocent ou à l'humilier. J'....J'ai déjà été méchante, c'est vrai, mais pas comme tous ces connards du bahut ! Soupire. Si je continue mes pensées philosophiques, je vais vouloir changer le monde. Raser notre pourriture de bahut pour en rebâtir un autre sur ces cendres. Une école qui ne sera pas régie par l'argent et la popularité, où tout le monde aura les mêmes chances de réussites. Une école où tout le monde aurait envie d'apprendre et se sentirait en sécurité. Mais bon.... Faut arrêter de rêver. Je suis actuellement dans la chambre du gars que j'aime sauf qu'au lieu de se câliner, il me console de l'agression sexuelle à laquelle je viens d'échapper.... Voilà, c'est ça le monde réel.
Je penche la tête sur le côté quand Bunny me parle de sa relation avec son pouvoir. Je suis surprise, car je n'ai pas la même vision que lui. Ce qui ne le rend que plus intéressant à mes yeux. Là d'où je viens, être une fée est toute notre existence. Je veux dire, chacune de nous, dans toute la Vallée, travaillons pour que l'harmonie entre les Hommes, la Nature et les Fées perdurent. On apporte les saisons, on soigne les animaux et les plantes. On est indispensable aux agriculteurs. Notre raison de vivre est liée au fait que nous soyons des fées. Je suis une fée des vents… ce qui veut dire que voler, créer des bourrasques et des tempêtes, c'est tout ce que je suis. C'est essentiel à la propagation du pollen pour la fertilisation des fleurs. Mais depuis que je suis ici, c'est comme si je reniais tout ce que je suis. Je passe mon temps à me regarder le nombril avec les copines en buvant des cafés hors de prix. Au moins, à la Vallée, je me sentais utile. J'ai vraiment perdu de vue tout ce qui était important pour moi.... Et cette réalité est sans doute la plus douloureuse.
"Ah oui ? Moi j'ai l'impression que c'est une partie de mon âme.... Ne pas l'utiliser serait comme oublier une partie de moi." Je hausse les épaules, n'étant pas sûre qu'il puisse comprendre ce que je veux dire. "Je me sens...inutile."
Arrive ensuite le sujet qui fâche, je me braque légèrement, enclenchant machinalement mon mécanisme de défense. Mon visage se referme et mes sourcils se froncent.
"C'est facile de dire ça, Bunny, mais tu ne peux pas le garantir."
Il ne peut pas me garantir que je ne serais pas vue comme la pauvre petite Vidia ou pire, comme une menteuse et une trainée. Je n'ai pas envie d'être la porte-parole de toutes les personnes harcelée. Je voulais juste être capitaine des cheerleaders, c'est tout. Mais quand Bunny me dit qu'il m'aurait cru sans avoir été témoin, je le regarde intensément. Au fond de moi, je suis touchée, mais… Je ne sais pas s'il le pense vraiment ou s'il se contente de me dire ça sur le coup de l'impulsivité, uniquement pour me convaincre de parler.
"C'est vrai ?"
Je le mitraille du regard, j'essaye de trouver la faille dans ses paroles, le petit son de voix qui trahira le fait qu'il me baratine. Ou pas. Si ça se trouve il est honnête. Je range une mèche de cheveux en haussant les épaules quand il dit ne pas me prendre pour une salope. Je hausse les épaules en guise de réponse, moi-même, pas véritablement convaincue.
Je fronce encore plus les sourcils quand il me met en garde de ne pas me venger. Mais il en hors de question, il faut qu'il paye, il faut qu'il maudisse le jour où il a décidé de poser sa main sur moi.
"J'en ai rien à foutre ! Il faut qu'il paye, Bunny.... Je ne pourrai aller mieux que quand je le verrai souffrir."
Et là encore, je ne plaisante pas. Si je dois devenir une criminelle comme mon père alors soit. Mais il ne s'en tirera pas comme ça, foi de Vidia Jones. Je soupire pour essayer de passer à autre chose, je bondis sur l'occasion pour demander à Bunny si je peux passer quelques jours chez lui, le temps que je recommence à me sentir en sécurité. Je grimace quand il me dit vivre au foyer avant de ricaner.
"Un foyer ? Comment tu l'as sortie, on dirait que je partage ma chambre avec Oliver Twist ! Je vis dans un internat, c'est quand même plus stylé !"
Je lui tire la langue pour l'embêter et pour paraitre un peu moins déprimée, mais je n'y arrive pas, mon visage redevient triste et mon regard absent.
"En tout cas, c'est très gentil à toi et je n'oublierais pas de remercier ton père également. C...C'est....." Je me mords la lèvre pour ne pas pleurer comme une cruche. "...Vraiment....Merci."
J'essuie une larme discrètement avant de les ravaler et de me concentrer sur l'écran.
"Bon alors, tu vas la prendre ta rouste ou pas ?"
Je lui offre mon plus joli triste. Je secoue la tête face à sa gentillesse.
"Non, je...Je veux qu'à l'école, tout paraisse normal. Si tu racontes qu'on a sympathisé, tout le monde va se mettre à en parler et ça va finir par se savoir. Je...Je veux simplement qu'on fasse comme si de rien était."
Il pouvait sentir la panique et la peur dans ma voix. Je tremble à l'idée que toute cette histoire puisse être découverte... Et si demain en allant à l'école, tout le monde me regarde bizarrement ou murmure sur mon passage ? Non....Non....Non ! Je refuse de vivre ce genre de vie. Je me remets à pleurer en me tenant les bras, j'ai l'impression que ma vie est fichue... Je...Je sais que ce n'est pas le cas, mais c'est tellement le sentiment que j'ai en ce moment.
J'écoute attentivement ses consignes tout en tentant de me calmer. Je hoche la tête pour lui signaler que j'ai compris. Pour l'instant je ne trouverai pas encore la force d'en parler à son père, mais c'est rassurant de savoir qu'il sera de mon côté. Je soupire, je me sens un peu mieux. Grâce à lui, je me sens un peu moins seule, surtout quand il parle de trouver un nom de code pour me rassurer à chaque fois que j'en aurais besoin. Je ne sais pas s'il s'en rend compte, mais ces simples paroles pour moi veulent dire énormément. Si je pouvais, je le serrerais fort contre moi en recouvrant son visage de baisers pour le remercier. Le remercier d'être si gentil, compréhensif, patient, à l'écoute.... Je me sens tellement chanceuse et reconnaissante d'être tombée sur lui... Mon cœur se remet à battre la chamade pour lui et j'en rougis en baissant la tête.
"Pourquoi pas Zéphyr, comme nom de code ?" Je rougis comme une tomate. "C...C'est un vent d'ouest doux et chaud." Et c'est comme ça que je te vois, doux et chaud. Mais je n'ai pas eu le courage de le lui dire..... Je passerai vraiment pour une salope si je commence à le draguer après tout ce qui s'est passé.
Mais c'est pourtant la vérité, Bunny est ce vent chaud qui me réconforte et m'enveloppe tendrement. Il me protège et me réchauffe. Je hausse les épaules, moi ce que j'en dis de toute façon. Il peut choisir n'importe quoi, tout m'ira de toute façon. Depuis au moins une heure, je vacille entre crise de larmes, sentiment de vide ou colère passagère... Et je dois dire que Bunny n'arrange pas les choses. Il me dit des choses si mignonnes parfois que je ne peux pas résister à l'envie de pleurer. Comment peut-il exister des êtres comme Bunny et d'autres comme Hans................
Malgré moi, je me laisse aller dans ses bras, je le serre fort pour étreinte de remerciement. Une étreinte amoureuse aussi, même s'il ne sait pas ce que je ressens pour lui. Je voulais à travers ce câlin, lui témoigner tout ce que je ressens pour lui en cet instant : de la gratitude, de l'amour, de l'affection, une connexion car enfin j'ai l'impression d'avoir trouvé quelqu'un avec qui ouvrir mon cœur. Avec qui je n'aurais pas besoin d'être continuellement Vidia la cheer...
Puis je finis par le relâcher et nos corps se sépare, mais cette étreinte m'a fait du bien. Même si je sais que je vais continuer de sursauter à chaque fois que quelqu'un va me toucher, je....je sais qu'avec Bunny, ça sera différent. Il est mon Zéphyr après tout. Je souris tristement en le regardant.
"Je ne pourrai jamais assez te remercier, Bunny, jamais."
Et je suis sincère, j'ai l'impression que ma dette est colossale ! Jamais je ne pourrai la rembourser. Il ne m'a pas juste sauvé dans les bois, il m'a sauvé la vie. Si ça se trouve, je me serais foutue en l'air en rentrant chez moi. Mais grâce à lui, à sa patience et à sa bienveillance, je ne me sens pas seule, je me sens épaulée dans cette histoire et je me sens même en sécurité. Avec Bunny à mes côtés, je ne serais plus jamais une victime. Il ne sait pas à quel point, sa présence, ces gestes et ses paroles ont su être d'une aide précieuse dans cet affreux cauchemar. Il ne peut pas savoir tout ça, ou peut-être que si. Peut-être que grâce à mon câlin, il a pu sentir mes émotions. J'espère, j'espère qu'il voit à quel point je suis sincère et reconnaissante envers lui.
Je commence à bailler puis je le regarde en penchant la tête sur le côté.
"E...Est-ce que ça te dérange si on regarde un truc plutôt ? Je partirai sur une série rigolote ou un dessin animé."
Je le regarde du coin de l'œil, pour voir s'il allait se moquer de moi ou me juger. Mais il ne l'a pas fait. Je sais que c'est ridicule, c'est Bunny mais.... malgré tout, j'ai toujours eu peur du regard des autres, c'est peut-être pour ça que je veille à être la meilleure partout. J'ai peur de ce que les gens pensent de moi.... et s'ils venaient à l'apprendre alors ma plus grande faiblesse deviendrait une force entre les mains de certaines personnes. Je fais des efforts pour me foutre de l'avis des gens et parfois j'y arrive, mais parfois.... comme maintenant alors que je suis parfaitement vulnérable, ce genre d'automatisme me revient et mon cœur a raté un battement à l'idée qu'il puisse se moquer ou me juger, mais je me suis finalement remise à respirer normalement quand je vois qu'il approuve mon choix. Je me détends de nouveau puis.... Rougissant de nouveau comme une tomate, je tente de lui demander :
"Dis...Est-ce que ça....ça te dérangerait de te mettre à côté de moi ju...jusqu'à ce que je m'endorme ?"
J'ai peur. J'ai peur des monstres, j'ai peur du noir. Là tout de suite, la simple idée de me retrouver seule et de fermer les yeux me terrifie et de me voir aussi pitoyable me donne envie de pleurer. Moi, avoir peur du noir ! C'est ridicule ! J'étais celle qui racontait des histoires effrayantes aux autres fées, pas celle qui se pisse dessus… Je me mords l'intérieur de la joue pour retenir mes larmes en attendant sa réponse. Je triture également mes doigts entre eux tout en les regardant, si je regarde Bunny je vais me remettre à pleurer c'est sûr.
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Deuxième étoile à droite puis tout droit jusqu'au matin. [ft. Clio]