Est-ce que je venais de me vendre à mon frère ? Oh puis importe, tout le monde avait bien remarqué, que lors des repas, je me roulais mon petit pétard quotidien, alors oui, même en mission, quand je n'avais rien d'autre à faire, mise à part monter la garde, bien il fallait tout de même s'occuper. J'avais aussi remarqué quelque chose, le pouvoir que j'avais était inutile lors d'un combat, puis pour ce qui était des combats ... J'étais plutôt pacifique, seulement voila, avec ce très cher papa, je devais apprendre à me battre et me défendre. Je voulais aussi me muscler ... Mais bof, c'était loin d'être gagner, bien il ne fallait pas rêver non plus, je ne serais jamais aussi fort que Luther, faut pas d*conner non plus. Pour en revenir à mon joint, je ne l'avais toujours pas fumer, snif, c'est que mon organisme était en train de réclamer sa récompense, celle qui pouvait m'embrouiller le cerveau, à un stade ou je ne captais même plus les morts yeaaaah ! bon, au travail, je pouvais le faire en fermant les yeux ... Hum ... Oui si il le disait, après tout j'avais déjà fait tellement de chose en fermant les yeux, mais c'était un autre sujet. "Okay, okay, du coup je vais regarder si il y a un mécanisme, ensuite je ferme les yeux, je peux le faire, allez j'inspire, ça va le faire" , mais pourquoi fermer les yeux ? Ben avait-il honte de son pouvoir, au stade de vouloir le cacher ? Pffff entre regarder des cadavres à longueur de temps, enfin des morts, certains dans des états vraiment ... Eurk ... Bref, ce n'était pas des tentacules qui allaient me faire peur, bien au contraire, c'était tout de même le pouvoir de mon frère ! et voila quelque chose de bien badass ! d'ailleurs comment pouvait il arrêter le sang ? Oh ça suffit les questions Klaus, il était temps de sérieusement se bouger ! d'ailleurs à la réaction de Ben, lorsque je lui parlais de l'un des fantômes étant présent, j'eu un explosion de rire, mais qui aurait cru que Ben, notre très cher intellect Ben, soit à faire le pitre, il venait de me refaire ma journée, je riais tellement que j'en avais mal aux côtes, et je n'avais qu'une seule envi, me rouler par terre, d'ailleurs j'en avais les larmes qui coulaient, tellement j'étais mort de rire. C'était la meilleure de toute les images, que je pouvais avoir de mon frère, sauf pour cette ceinture, d'ailleurs en y repensant, j'allais devoir reprendre mon sérieux, hum, difficile pour moi, sauf quand on se retrouve avec un frère, qui se vide de son sang. "Merci tu es génial, bon allez je vais le trouver ce mécanisme" , même si aucun fantômes n'étaient parti, mais la vision de mon frère, qui faisait le pitre, c'était juste trop beau. Regardant la ceinture, je cherché le mécanisme, puis le trouvant enfin, je pris la parole "Très bien prêt ? Je ferme les yeux et je ... Bah je retire ce truc" , fermer les yeux, c'était le souhaits de Ben, fermer les yeux ... J'activais le mécanisme pour ouvrir la ceinture, puis je patientais ... Attendez Ben grogner de douleur, j'eu peur ... Qu'est ce que je devais faire ? "Ben ? Ben ? ...." , j'ouvris les yeux, d'accord il était en train de comprimer les plaies avec les tentacules, c'était ça qu'il trouvée horrible ! mais non c'était du génie. "Oh mon dieu, bon je vois qu'elles s'en sortent hyper bien, attends" je me relevais, chancelant, les fantômes commençant à devenir très envahissant, tout en étant à la recherche d'un vêtement, n'importe quoi ... Bon papa n'allait pas être content mais bon, je retirais le haut de mon costume tout moche, et je revins vers Ben "Ey ! je vais faire un bandage avec ! quelque chose de bien serrer et ont se casse de la hein ?" dis je tout en étant inquiet pour mon frère, qui risquer de ne plus avoir d'énergie.

HRP – J’ai vu ça ! Et ça me va ! Tellement que quand je vais devoir bosser et pourrait pas te répondre, je risque de faire la gueule !

Ben se promit qu’il aiderait son frère pendant les cours de combat. Ben savait qu’il y avait plus d’une manière d’apprendre … Leur père utilisait la même méthode pour les sept qu’ils étaient …mais si la méthode marchait bien sur les personnes comme Diego, il fallait la modifier subtilement pour Klaus. Ben trouverait comment. Il trouverait comment l’aider pour ses pouvoirs. Comment l’aider pour ses combats. Bref, il trouverait le moyen de devenir une aide pour lui … et non une gêne comme il l’était maintenant. Parce que Klaus, seul, aurait réussi à s’enfuir sans l’aide de personne. Lui, sans Klaus, il serait certainement mort d’une hémorragie.

- Tu peux le faire, j’ai confiance en toi.

Et c’était la vérité, il avait une totale confiance en son frère. Son frère pouvait le faire. Il n’avait pas de raison de ne pas croire en lui. Ben croyait en son frère et c’est pour ça que tout irait pour le mieux, n’est-ce pas ? Après sa petite démonstration d’exorcisme, certainement raté mais il avait eu le mérite d’essayer, son frère avait ris. Ben était loin de se sentir mal de son rire. S’il avait voulu éviter de se ridiculiser, il l’aurait fait autrement. Klaus était doué, mais heureux, Ben en était certain, il le serait encore plus. Il préférerait continuer à le faire rire plutôt que de devoir le dégoûter de son pouvoir. Il sentit les piques quitter son corps et il eu un grognement de douleur. Ses tentacules arrivèrent. Elles n’avaient pas de penser ou d’identité propre, mais il eu l’impression qu’elles hésitèrent à sortir complètement. Une partie de l’esprit de Ben pensait encore qu’il allait souffrir s’il le faisait. Et c’était le cas. Il finit sur le sol, les tentacules s’enroulant autour de son ventre et faisant pression sur les plaies. Bordel, qu’est-ce que ça pouvait faire mal. Quand il vit Klaus les yeux ouverts, Ben en un momentanément le cœur brisé. Il allait voir du dégoût. Même leur père était dégoûté, il ne voulait pas voir ça !

Ses yeux s’écarquillèrent devant la réaction de Klaus. Il avait fumé en réalité avant de venir. Ce n’était pas réellement plausible autrement. Ben fronça les sourcils. Puis, d’un coup, sans crier gare, alors que son frère était en train d’essayer de l’aider, il se mit à rire. C’était chacun son tour ! Ses larmes de rire se mélangeaient à des larmes, bien plus douloureuse, de honte et de souffrance mêlé. Ok. Note à lui-même, éviter de perdre autant de sang la prochaine fois.

- Merci Qu…Klaus.

De ne pas être écœuré par son corps. D’oser s’approcher. D’oser les toucher. C’était comme s’il soignait son bras ou une blessure à la tête pour Ben… mais d’ordinaire on le faisait avec l’envie de regarder ailleurs, de détourner le regard. Pas Klaus. Et Ben réalisa que peut-être que si son frère était ainsi … alors c’était qu’il devait voir plus, souvent. Il attendit et observa la place. Cassant un bout de la chaise pour en faire un pique de fortune, il en tendit un autre à Klaus. Ils allaient se casser de là… et Ben espérait pouvoir dormir deux ou trois jours ensuite… Après la réprimande de son père, bien sûr.

- On va prendre les escaliers, et on se casse. Et Klaus, si tu dois partir ou m’aider, pars. Pas que je pense que tu ne pourras pas m’aider, je pense que je suis en vie grâce à toi maintenant… mais je n’aurais pas l’énergie si on doit courir, et toi tu l’as. Il faudra que tu me laisses, d’accord ?

Il était en bas des escaliers… et il sentait déjà que monter les escaliers en bois allait lui être difficile. Il fit tourner son arme dans sa main, et il cru en perdre l’équilibre. Il n’avait plus qu’un tentacule à l’intérieur de lui, et qu’il pourrait sortir en cas de besoin. Les autres étaient occupés à serrer son ventre jusqu’à l’étouffer. Ils étaient dans une cave, donc il devait y avoir une maison au-dessus de leur tête. Pitié qu’ils soient seuls… Sinon, Ben allait être obligé de tuer ceux qui avaient fait du mal à son frère … et il n’avait aucune envie de tuer qui que ce soit. Il mit le pied sur la première marche de l'escalier, c'était maintenant où jamais... Sauf si les fantômes avaient une porte de sortie dérobée, mais il avait aucune envie de mettre son frère face à ses cauchemars.

Allez ce n'était pas compliqué, puis un poignet cassé qu'est ce que c'était ? Je pouvais me rappeler la fois, ou je mettais amuser à mettre les chaussures de notre mère, bien le résultat, j'étais tomber dans les escaliers, et j'avais fini avec la mâchoire brisée ... Six mois sans parler, six mois à la soupe, ça avait fait mal, mais le plus dur, ça avait été de ne pas pouvoir parler. Au moins avec un poignet cassé, enfin je crois que c'était cassé, bon c'était très douloureux, mais je pouvais tout de même fermer les yeux, trouver le mécanisme et détacher cette sal*perie qui blessée mon frère ! j'eu un sourire lorsque Ben me dit qu'il avait confiance en moi, en général, c'était quelque chose que ne me disait pas, enfin je n'avais jamais entendu 'on a confiance en toi Klaus', rien que le mot confiance, ça me faisait du bien, et j'étais heureux de l'entendre ... Car après tout, moi même j'avais du mal à me faire confiance, alors que Ben le fasse, c'est qu'il prenait des risques. Bon, que je cesse de penser, je devais plutôt me concentrer. Il m'avait aussi bien fait rire, c'était étrange comme quoi ce genre de situation, enfin ... C'était quelque chose qui m'apprenait à découvrir Ben, et ça me rendait triste quelque part, de me dire, que je n'apprenais pas à connaitre mes autres frères et soeurs. Alors que je venais de retirer la ceinture, bien oui j'avais ouvert les yeux, voulant être sur que mon frère n'était pas en train de se noyer dans son sang, j'avais même retiré le haut de mon vêtement pour lui faire un bandage, et celui-ci explosa de rire ... Ah ... Peut-être un effet secondaire de la douleur ? "Bien au moins je t'ai fais rire, j'ai réussi du deux en un je suis juste incroyable, vraiment, d'ailleurs je crois que je ne t'avais jamais entendu rire, va vraiment falloir y remédier tu sais ça ? Bon laisse moi aider à mettre ce bandage qui va aider à arrêter le sang" dis je tout en aidant Ben, lui mettant mon vêtement autour de la taille, même si les tentacules faisaient déjà du bon travail, seulement je savais que ça devait vraiment lui couter de l'énergie, alors je voulais aussi qu'il se repose, et n'utilise pas trop son pouvoir. Ben brisa une chaise, ouahou ... Puis il me tendis un bout bien piquant, ça pourrait parfaitement servir en arme, en faite, c'était dans l'idée, car après tout, qu'est ce qui nous attendait en haut ? Puis aux paroles de Ben j'arquai d'un sourcil "Euh non je ne suis pas d'accord, car on va réussir à fuir tout les deux, donc pas d'abandon et pas de discours de héro, ont se casse point barre" roooh non mais tout de même, je n'allais pas abandonner Ben, il n'était pas bien mon frangin. Ecoutant derrière la porte, je n'entendais aucun bruit, ouvrant la porte, j'étais soulager que celle-ci soit ouverte, habitué à me faire silencieux, je regardais avant d'ouvrir doucement la porte, me faufilant, puis regardant les alentours. C'était une vieille cabane en bois, mais ce qui était le plus flippant, c'était les magazines Umbrella Academie, ainsi que les photos et des notes, j'avançais et je voyais que cette personne, semblait connaitre pas mal de chose sur nous. "Regarde Ben ... Il y a des notes sur nos capacités" , lorsque je regardais de mon côté, je pouvais voir un point d'interrogation, de même pour Vanya ce qui me fit sourire. Regardant par une fenêtre, il faisait nuit et nous étions vraiment dans les bois "Je peux pas te dire ou l'on se trouve ..." dis je tout en continuant d'observer autour de moi, car après tout, peut-être que cette personne fumer ? J'avais la nausée, je n'étais pas très bien, j'avais aussi sans doute perdu des litres de sueurs, ça en devenait crevant. En tout cas, la maison semblait déserte et perdu au milieu de nulle part, je regardais Ben avec inquiétude, car je savais que celui-ci été blessé, mais à quel point ? Je m'en voulais tellement de ne pas avoir un pouvoir comme Five, ou je pourrais déjà nous sortir très vite de la.

Ben observait son frère. Les deux avec des bouts de chaise cassé dans leur main étaient …comiques. Il manquerait plus qu’un coyote pas trop rusé, ou un gros minet, pour être digne d’un dessin anime. Pas que les enfants de la Umbrella Academy en avaient eu le droit … Mais Ben avait réussi à en apercevoir rapidement, entre deux missions. Klaus faisait-il ça aussi ? Chercher une normalité pendant leur mission ? Il avait laissé son frère l’aider et avait hausser les épaules, désinvolte.

- Je ne trouve pas souvent des raisons de rire à la maison.

Entre les entrainements, qui n’étaient souvent que souffrance et dépassement de soi pour faire plaisir à un père qui ne les voyaient que comme des expériences, ou missions, ou … faire semblant d’être une famille en mangeant tous à table… Et bah, il ne trouvait pas de raison de rire. Sourire, il le faisait, parmi les livres … D’ailleurs, il se demandait encore comment son père avait pu croire que lui offrir La stratégie d’Ender à lire était une idée pour ses pouvoirs … Bah, tant qu’il peut lire, il était content. Donc, beaucoup de raisons de sourire … Aucune raison de rire.

Dans un autre moment, à la maison, Klaus lui aurait dit trouver ses tentacules cools qu’il aurait eu comme réponse les yeux noirs de Ben, lui disant de ne pas se foutre de lui. Ouais. Parce qu’il ne l’aurait pas cru une seule petite seconde. Se faire kidnapper ensemble était plutôt une bonne idée en réalité.

- Ce n’est pas un abandon, c’est un repli stratégique. Entre finir enfermer à nouveau ou chercher de l’aide. Et tu remarqueras que dans notre situation, je suis le maillot faible de notre duo.

Malgré les pouvoirs, qui n’était clairement pas les mêmes, il fallait se rendre à l’évidence … Ben était dans un sale état, et Klaus l’était beaucoup moins. La personne apte à demander de l’aide était Klaus, pas lui. Ben sourit cependant … Il comprenait que Klaus ne veuille pas suivre son ordre … Lui, il ne partirait pas non plus. Arrivé dans la cabane des kidnappeurs, Ben fut déçu.

- C’est un peu … Champêtre non ?

La personne qui avait réussi à les kidnapper, si une personne était telle et pas dix, vivait donc ici ? En tout cas c’était sa plaque. Ben attrapa une note, accompagné d’une photo où ses tentacules ressortaient. Il observait rapidement. Dessus il y avait écrit même les durées maximums qu’il avait réussi à tenir ses armes dehors.

- C’est trop précis… chuchota-t-il en regardant les durées.

Avec les entrainements de son père, il avait appris à tenir plus longtemps ses appendices dehors, pour pouvoir tuer plus longtemps. Et même là, parmi les notes, cette durée avait été changé. Son père ne travaillerait pas avec un souillon qui vivait au fond des bois … alors qui cela pouvait-il être ? Le stalkeur le plus précis de l’histoire de la nation ? Maintenant qu’ils étaient libres et en vie, leur père leur dirait certainement d’attendre pour savoir qui leur avait fait ça … Mouais, mais leur père n’était pas là …

- Dis-moi, tu n’as pas le vertige n’est-ce pas ?

Il montra de la tête, la cime des arbres. Si Klaus pouvait monter pour voir au loin, peut-être sont-ils où aller par la suite ? La ville la plus proche par exemple … ou leur ville, tiens… Ben ne pensait pas avoir été sonné assez longtemps pour changer de pays … Quoi que.

- Merde, on n’a pas pris nos passeports, dit-il très sérieusement en réfléchissant sur cela.

La main jouant toujours avec son bout de bois, il observait la main de son frère. Il réfléchit.

- Je te demande de grimper, mais tu es blessé, désolé. On va te stabiliser ça avec un attèle maison.

Et ce n’était pas une question. Même si le méchant revient, au moins ils seront deux à être à demi-soigner.

Qu'est ce que je pouvais répondre à Ben ? Non à la maison ce n'était pas la grande joie, mais il y avait tout de même des situations comiques, non ? De mon côté il était si simple de rire, un rien me faisait rire, après, c'était un art et disons que j'avais de l'aide, sans oublier mon imagination assez débordante, oh la ! je suis une artiste ! mais Ben allait devoir y remédier, j'allais lui montrer comment on peut s'amusez chez les Hargreeves, même si ça pouvait finir en heures d'entraînement supplémentaire, après tout, qu'est ce que c'était que quelque heures de plus hein ? Okay, en réalité je redoutais les entraînements, j'en avais peur, non seulement je n'aimais pas me battre, mais de plus, je n'aimais pas mon propre entraînement personnel ... Je préféré encore m'entraîner à faire la course dans les escaliers (même si Five tricher, andouille), plutôt que de subir mes propres entraînements. J'eu une grimace, en pensant à mes frères et soeurs, ayant droit à leur entraînements personnel, ça ne devait pas être la joie ... Personne ne venait jamais parler de ses entraînements, sans doute parce qu'on avait beaucoup de mal, à se voir comme une fratrie ? Pourtant, je considérais vraiment les autres comme mes frères et soeurs, mais ... Il y avait un mais pensais je dans un léger soupire. Pour une fois, j'eu au moins le don de ne pas savoir quoi ajouter, avant de découvrir la maison et ... Bien disons que c'était flippant, glauque même, cette personne était ... Euuuh je ne serais dire ... Visiblement celle-ci voulait étudier nos pouvoirs, du moins quand elle nous voyait en plein combat, pas de pour elle, et du bol pour moi, elle ne connaissait pas le mien, bon disons que moi c'était surtout une malédiction, de plus, il ne me servait clairement à rien. J'arquais un nouveau d'un sourcil aux paroles de Ben "Toi le maillon faible ? Donc tu compte vraiment sur moi ... Mais dans ce cas ont est foutu tout les deux Ben ! je ne sais même pas me battre, je ... Je n'ai aucun pouvoir utile qui pourra nous tirer d'ici" , même avec Ben qui était en train de se vider de son sang, celui-ci était bien plus utile que moi, il ne faut pas déconner la dessus, papa c'est bien trompé lorsqu'il m'a acheté, il aurait du me laisser à ma famille. Puis au mot champêtre je réagis à mon tour "C'est creepy, on dirait Charles Ingalls à un stade de psychopathie ... Pourquoi prendre des notes ? Nous mais cet homme nous a déjà vue plusieurs fois, à moins que se soit un groupe ..." dis je tout en grattant l'arrière de la tête, cherchant des traces de vie, car pour le moment, la maison était bel et bien vide ... Hum, il y avait peut-être des objets de valeurs ? Ohohoh mais oui ! je revins sur terre à la question de Ben, alors si j'avais le vertige, devais lui dire que j'avais des nausées ? Que le dernier n'allait sans doute pas tarder à revenir ? Hum non, alors je me contentais de secouer la tête. "Ben je ne pense pas qu'on soit dans un autre pays, ce foireux est forcément dans le coin, il faut penser à une forêt qui pourrait se trouver près de chez nous" puis lorsque Ben s'approcha de moi, cette fois-ci je fronçais des sourcils "Grimper ? Je sais que je suis beau est séduisant, mais tout de même pas ici" dis je avec un rire, avant que Ben ne commence à faire un bandage avec les moyens du bord, il me faudrait sa dédicace ! j'entendis alors un bruit de voiture ... Oh m*rde !!! "M*rde c'est lui on fait quoi, on se cache et on lui pique sa voiture ? Se serait pas mal hein ? " puis j'entendis plusieurs voix, mais pourquoi il faut qu'il y ait du monde !

Si Ben ne parlait pas de ses entrainements, cela avait tout en rapport avec le fait qu’il se trouvait dégoûtant dans les yeux de son père. Comment leur expliquer que leur père s’amusait à découper des bouts de lui, pour vérifier combien de temps ça mettait à se soigner ? Comment leur dire que ça le faisait souffrir, à l’instar de la découpe de son bras ou de sa jambe, chaque tranche dans ses tentacules était une douleur affreuse. Comment leur dire que ce qu’on trouve dégoûtant, écœurant, pas humain, était en réalité accroché à lui comme un membre ? Il fit un geste de la tête vers Klaus. Il avait dit aimé ses tentacules, pourrait-il lui en parler ? Non. Il ne ferait que se plaindre et ça risquerait de le faire souffrir, Klaus pas lui.

Il se prenait la tête. Klaus disait aimer bien ses tentacules … Donc … il n’aimerait peut-être pas apprendre qu’elles étaient découpées. Il pourrait le défendre face à la douleur ? Il secoua légèrement la tête. Comme si quelqu’un pouvait être protégé de leur père.

- Je compte sur toi. Tu n’as pas besoin de tes pouvoirs pour qu’on s’en sorte. Regarde, je suis en vie, grâce à toi. Je ne l’oublierais pas, alors fait de même.

Klaus devait se mettre dans la tête qu’il a appris bien plus de chose que les autres. Il est entrainé pour être un super héros de la Umbrella Academy. Même sans pouvoir, il a l’endurance, les techniques, il a les connaissances. Il doute. Ben pouvait le comprendre. Mais il ne le laisserait pas douter longtemps, pas lui vivant. Il était en vie grâce à lui. Ben se demandait comment son frère pouvait encore en douter. Sans lui, il serait toujours attaché en bas, le sang sortant en chute contre le sol. Combien de temps aurait-il pu tenir sans l’aide de Klaus. La douleur lui répondit. Pas longtemps.

- Pour apprendre à nous connaître, et comment nous arrêter. Cette ceinture a été inventé par un sadique, dit-il en frisson en se souvenant des piques dans son corps, j’espère qu’une seule personne peut avoir une idée aussi tordue…

Même ses tentacules, enroulé autour de lui, semblaient frémir en se souvenant de la douleur. Il avait une chaire de poule. Il ne fallait jamais que leur père apprendre l’existence de cette arme … Son père serait il assez sadique pour lui faire remettre ? Il le pourrait tellement. Ben n’avait aucune confiance en leur père. Ben sourit.

- J’ai un peu de mal à mettre toutes mes idées en place, désolé. Tu vois, heureusement que tu es là pour m’épauler.

Pas sûr que seul, il n’aurait pas fini dans un coin, espérant que la douleur diminue, ou se faire oublier. Pouvait-il se faire oublier assez longtemps pour ne plus compter dans la Umbrella Academy. Il avait envie de visiter Séoul. C’était idiot mais là-bas, une femme était tombée enceinte de lui, et il était curieux de savoir qui elle était. Ben ne comprit même pas la réponse de son frère sur le fait de grimper, il fronça simplement les sourcils. Ok. Pas ici il a dit. Il notait. Il fit un bandage en utilisant les quelques neurones fonctionnels quand la bruit de voiture lui fait lever les yeux.

Ses tentacules rentrèrent à l’intérieur de lui le temps de se reposer. S’il devait y avoir du grabuge, il en aurait besoin… Il ne pourrait pas leur en demander trop. Après leur découpe et sa fatigue … Il se demandait si, s’il venait à tomber dans les pommes les tentacules dehors, elles continueraient à le protéger. Et il espérait aussi ne jamais avoir la réponse en pratique.

- On se cache, je ne pourrais pas t’aider à les battre et tu n’es pas en état non plus, dit-il en l’entrainant plus loin dans l’espèce de cabane étrange. S’ils étaient dehors quand les autres rentraient, alors ils pourront prendre la voiture. C’était ce qu’on appelle un plan.

Ses tentacules à l’intérieur de lui avaient bien envie de revenir serrer le corps de Ben, comme une barrière. Heureusement que ce qu’avait fait son frère était aussi utile. Il les sortirait à nouveau une fois qu’ils seront dans la voiture. Alors qu’ils s’enfoncèrent dans les pièces pour s’éloigner des voix, il eu une pensée.

- Dis, chuchota-t-il, tu sais conduire une voiture toi ?

Parce que lui, non.

Comment je ne pouvais pas être par les paroles de Ben ? Par rapport à mes autres frères et soeurs, je me sentais inutile, alors j'aimais à penser que c'était moi le plus sexy, bon c'était peut-être le cas, pour faire la pose sur les photos, seulement à quoi je servais ? Je savais esquiver, parfois je devais rendre des coups, mais c'était surtout parce que je n'avais pas le choix, sinon je ferais vite à décamper. J'avais appris à ruser, il le fallait après tout, sinon je ne pourrais jamais m'amuser dans cette académie, alors j'avais trouver un moyen de sortir de temps en temps, bon pas longtemps, mais c'était ça de gagner, et je pouvais m'acheter ce dont j'avais besoin. Enfin je n'avais pas le choix, je devais me débrouiller, puis la vision des morts, ceux ci étant souvent présents, non, je devais m'embrouillais l'esprit et j'y avais pris gout, de plus ça faisait ch*er papa, alors tant mieux. J'eu une petite moue aux paroles de Ben, car je le sentais vraiment sincère, j'étais heureux d'avoir Ben pour frère, il était peut-être très silencieux, il était doux et réfléchi, le contraire de moi sans doute. Visitant cette maison, morbide pour le coup, je regardais autour de moi, voir si je ne pouvais pas me servir, car tant qu'à être ici et seul, pourquoi ne pas prendre de quoi aider Ben ? Un téléphone peut-être ? Hum ... J'y voyais des bières, de la pizza, ainsi nous ne sommes pas un fan de cuisine, je roulais des yeux, après, peut-être que si je regardais, la marque du carton, ça pourrait aider concernant l'endroit ou l'on se trouvé, bien oui, je ne connaissais pas toute la ville, mais je savais ou trouver des bonnes pizzas. Hum non je ça ne me disait rien, puis tout en continuant de regarder autour de moi, je ne pouvais que donner mes impressions à Ben, je répondis de suite "Un sadique et encore tu es gentil, en tout cas c'est c*n pour eux, on pas l'air de connaitre mes pouvoirs, je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle ... " , j'eu alors un frisson de peur, et si nous prendre en otage avait été calculé ? Prendre Ben, le blesser pour que je montre de quoi j'étais capable ? A la limite, cette ou ces personnes auraient vite été déçu, enfin je crois, puis avec Ben qu'est ce qui se serait passé ensuite ? Non je devais sécher de réfléchir et de penser ainsi, il y avait que les entraînements privés de papa. Puis j'eu un sourire aux paroles de Ben "Après je peux me tromper, mais ça semble logique tu sais, bon vue que personne ne se montre,  moi je vais tenter de trouver de quoi te soigner" , Ben ne pouvait pas rester éternellement ainsi, il allait finir complètement épuiser et à bout d'énergie. Pour commencer, comme nous l'avait appris maman, il fallait stopper l'hémorragie en faisant pression, pas qu'il y avait des tissus propres, il y avait des vêtements par contre, et des chemises ferait sans doute l'affaire, si seulement je pouvais aussi trouver un peu d'alcool, puis c'est le bruit d'une voiture qui nous fit réagir, Ben rangea de suite ses tentacules et je fus complètement paniquer, il allait se vider de son sang "non, non, non que fais tu ?! Idiot qu'elles reviennent" , puis il me montra une cabane de jardin, ni une ni deux, j'entraînais mon frère avec moi en direction de cette cabane. Les mains tremblantes, je prenais les chemises que j'arrachais par bout et je faisais des bandages pour bien appuyer sur les plaies, il était temps de se dépêcher "Euuuh j'ai déjà essayé ... J'ai fini dans un fossé mais la seconde fois peut être différente, puis de toute façon faut qu'on se barre d'ici", je savais aussi démarrer une voiture sans les clefs, donc ce ne serait pas vraiment un problème, non le problème la, c'était mon frère. Je faisais du mieux que je pouvais, mais avec mes mains tremblantes ce n'était pas facile, je pouvais aussi sentir la sueur couler de mon front, m*rde ! ils risquaient aussi de comprendre qu'ont était parti, rien allait, je pris alors une profonde inspiration. Je ne faisais plus attention à la douleur de mon poignet, il était temps de partir et vite ! finalement voyant encore l'urgence de la situation, je soutins Ben et discrètement, ont allaient tout deux en direction de le voiture, lorsque j'entendis des voix dire que c'était barré, m*rde, m*rde "Ben monte, je vais démarrer cette voiture" dis tout en faisant le tour, cherchant les clefs, avant de finalement m'occuper des câbles, avec mes mains tremblantes, ce n'était pas facile de remettre le contact, puis il y a eu quelque chose de lancer contre la voiture, non pire c'était une balle, ils étaient en train de tirer sur la voiture, je me baissé, avant de sentir une douleur dans l'épaule et le contact fut mis. J'appuyais de suite sur la pédale et je reculais en plein sur eux (je ne l'avais pas fait exprès, mais tant mieux), avant d'accélérer, en direction de la route, n'importe quoi mais qu'on se dire d'ici, je pouvais dire que j'étais complètement essoufflé. "Tu tiens le coup Ben ?".

Ben observa Klaus, et il lu dans ses yeux la question qu’il se posait. L’utiliser lui pour apprendre les pouvoirs de Klaus ? Mhhhh. C’était malin et con à la fois. Malin car c’était une idée comme une autre pour apprendre à comprendre Klaus, con parce que Klaus les montrait tout le temps. Il était toujours entouré de la mort non ? Alors, c’était con. Mais l’idée n’était pas mauvaise non plus. Trop compliqué pour son cerveau embrumé, il penserait à autre chose, plus tard, pas maintenant. Jamais. C’était mieux, jamais. Il pensait à quoi déjà ?

Ben se demandait si c’était comme ça que se sentait Klaus parfois. Ben s’était toujours demander comment penser son frère. Lui, il avait une pensée, la plupart du temps, rationnelle et menant à un plus un égale deux. Klaus avait le genre de pensé qui passait par la chine pour découvrir que la couleur du soleil était bleue. Ils n’avaient pas la même manière de fonctionner, et Ben avait l’impression qu’il était en train de penser comme lui. Pas que cela soit mal, les manières de pensées étaient le fondement même de la société, ils permettaient les divergences, les coalitions. Cela permettait des choses belles et moins belles, mais au moins avaient il le mérite de faire quelque chose d’unique. Ben et Klaus. Leur duo était unique. Voilà ce qu’il décida à la fin de son monologue intérieur.

N’empêche, qui pourrait imaginer que deux enfants issus de la Umbrella Academy, aka la famille la moins unie de la terre et des environs, seraient obnubilé par le fait de soigner l’autre. Car c’était ce qui arriver maintenant. Quand Klaus se mit à paniquer pour les tentacules, Ben avoua intérieurement qu’il en avait besoin, mais il lui tapota l’épaule.

- Je les garde pour plus tard, d’abord sortir de là. Si je ne peux même pas nous défendre, je finirais en sushi aux calamars bien avant toi !

Pas sur que ses tentacules soient mangeables cependant. Il n’avait jamais essayé. Et il n’essayerait jamais. Cela serait comme se mangeait un bras … il deviendrait alors cannibale et anthropophage ? Il y avait une différence entre les deux. Cannibale signifiait manger sa propre espèce, et Ben était sa propre espèce. Anthropophage c’était de mangé de l’humain … et jusqu’à preuve du contraire, si ses tentacules étaient à lui, et comme il est humain, alors elles le sont aussi. Il fallait qu’il mette son cerveau en pause. Il avait laissé Klaus essayé de le soigner alors qu’il observait l’extérieur. La question sur le permis de conduire tomba, et la réponse ne lui plu pas.

- On va espérait que la seconde fois soit la bonne car tu es notre seul espoir.

Il essayait de ne pas trop être un poids pour Klaus, peine perdue. Il était proche de la voiture, et il avait sortit ses armes pour protéger son frère. Il s’était installé à la place du mort et laisser ses tentacules dehors pour couvrir son frère, au cas où. Tout à l’heure le reste. Il n’avait pas envie de perdre pied maintenant. Il entendit, et sentit les balles pleuvoir contre la voiture. Un tentacule se mit à sortir rapidement, à l’image de la queue d’un marsupilami, pour s’abattre le plus proche possible des ravisseurs. Pas assez proche. Ou pas assez de force. L’un comme l’autre n’était pas une bonne réponse. Il essaya à nouveau et comprit qu’il avait échoué, encore à éviter la douleur à son frère.

Ils partirent et ses tentacules s’enroulèrent à nouveau autour de lui. S’il avait bien calculé, il lui restait un peu moins d’un quart d’heure d’utilisation non-stop de ses membres avant qu’il commence à devoir les laisser se reposer. Le petit sursis donné entre la maison et la cabane était trop peu pour avoir eu un effet à long terme.

- Repose-moi cette question dans un quart d’heure environ. En tout cas pour le moment, je suis en vie, et toi ? J’ai vu que tu avais été blessé encore ? dit-il en enchainant les mots bien que sa bouche fût pâteuse.

Il en avait peut-être pour un quart d’heure d’utilisation de ses tentacules, mais un aspect de son corps avait été oublié, bien que présent, durant tout le long. La perte de son sang. Il n’avait peut-être pas un quart d’heure en réalité alors qu’il avait la tête lourde. Il avait envie de fermer les yeux et de dormir un peu. Il savait que c’était une mauvaise idée, mais il se sentit piquer du nez. Il ouvrit les yeux rapidement et fit se serrer un peu plus les tentacules autour de lui.

- Si je m’endors, n’hésite pas à me gifler.

Il ne devait pas dormir, c’étaient les règles de bases quand on n’avait pas assez de sang dans le corps. Pas dormir. Rester éveillé pour continuer à rester cohérent. Cohérent ? Il avait pensé à des passeports en plein kidnapping et avait même réussi à avoir une double pensée alors qu’il n’était pas comme ça. Il n’avait pas assez de sang en lui depuis un moment. Il ne voyait même plus la route. Elle était floue. Comme s’il avait mis des lunettes adaptées à la vue de leur père et pleine de poussière. A nouveau, il faisait entièrement confiance à Klaus pour le ramener à la maison, mais il n’était pas sûr de réussir à lui dire maintenant. Au moins, il allait connaître la réponse. S’il sombre dans l’inconscience, est-ce que ses tentacules restaient ou non ?

HRP – Tu peux dire qu’il tombe dans les pommes, ou pas. Si tu as envie de faire une péripétie avant la maison, Klaus pourrait trouver un hôpital, ou un vétérinaire pour se soigner. Voilà voilà <3 N’hésite pas à faire tout ce qui te passe par la tête

Comment réfléchir, quand on se retrouve avec un esprit aussi chaotique que le mien ? Ah c'était à se cogner la tête contre un mur, heureusement qu'il n'y avait pas de fantômes ici, ça aurait une véritable catastrophe, visiblement ceux du sous sol m'avait oublier, et c'était tant mieux. Je n'étais pas celui qui était la pour donner les ordres, je n'étais pas un bagarreur, j'étais juste moi ... Je n'avais même pas appris à connaitre ma fratrie, c'était maintenant que je découvrais enfin Ben, il avait tout de même fallut une prise d'otage, sans oublier que celui-ci était en train de se vider de son sang, nan ! je ne voulais pas ! tout les deux, ont allaient s'en sortir, oui ont allaient s'en sortir, en manque ou pas, sans permis de conduire, avec des bandits au c*l, rien à foutre, ont allaient s'en sortir. Maintenant que j'avais commencé à apprendre à connaitre Ben, je voulais en savoir plus sur lui, alors il était hors de question de le perdre, j'étais de la Umbrella Academy ! Voyant Ben "ranger" ses tentacules, ma panique repris la dessus, j'avais envi de hurler, mais ce qu'il me dit eu le mérite de me faire réfléchir "D'accord ... D'accord ..." dis je tout en me rongeant les ongles, avant de regarder les hommes se rapprocher, tremblant de tout mon corps. J'aurais pu donner toute ma came, pour voir Five apparaître comme il le faisait si bien, mais non, personne, mise à part des bandits. Puis je réfléchi quelque seconde aux tentacules de Ben, sushi, calamar ... Hum ... Je me demandais comment celles-ci pourraient le prendre, étais ce une insulte pout elles ? Un compliment ? Mais Klaus ! sort de tes pensées, il y avait plus important, que les tentacules de Ben ... Enfin elles nous avaient déjà tellement bien aider, bon voila que je secoué la tête, sortant de mes pensées. J'eu alors un sourire aux paroles de Ben, oui la seconde fois serait sans doute mieux, et alors que tout deux ont allaient jusqu'à la voiture, bientôt il y eu des coups de feu, je ne faisais plus attention à mon environnement, car j'étais bien trop occupé à vouloir connecter les fils, une fois que je réussi, je reculais en plein sur les bandits, avant d'appuyer sur le champignon comme on dit.  J'étais à bout de souffle, voila, nous étions parti, ahahaha nous étions parti ! je voulu détourner la tête vers Ben, mais je me rappelais bien trop cette fois, ou j'avais fini dans le fossé, alors j'écoutais celui-ci. Voila que j'étais en train de penser à toute vitesse, blessé ? Ah oui mon épaule, ce n'était rien, pas d'organes, rien de grave "Oh ... Ce n'est rien, l'épaule après tout, le poignet était déjà cassé autant terminer le rester du bras hein ?" dis je avec un rire complètement nerveux. Je conduisais, je ne savais pas ou j'allais mais j'y aller ... Enfin voila, ce que me dit Ben me fit encore plus paniquer "Ne dit pas ça Ben ! Ben ! tu reste avec moi". Je roulais alors à très grande vitesse, j'étais mort de peur, Ben était toujours blessé, qui était ces gens ? Pourquoi ? Non, la maison, retourner à la maison ... Comment conduire avec un poignet cassé, puis une épaule blessée, j'allais finir dans le décor, puis ça devint beaucoup trop silencieux dans la voiture ... "Ben ! OH ! m*rde m*rde m'abandonne pas je t'en prie" , dis en accélérant encore, avant de voir enfin, une cabine téléphonique ! oh oui ! une cabine téléphonique ! garant la voiture de façon assez désastreuse, je courus jusqu'à la cabine téléphonique, cognant contre la boîte à monnaie pour avoir des pièces et j'eu enfin des pièces ... Soupirant je fis le numéro de la maison et c'est Luther qui répondit "Luther ! Luther c'est Klaus vient vite vient ! je suis avec Ben, il se vide de son sang, ont étaient enlevés par des cinglés, il faut que tu vienne je t'en pris on est ... Perdu en plein milieu de nulle part" je commencé à pleurer "Attends j'ai une idée, je te donne la plaque d'immatriculation de la voiture que j'ai volé, je sais pas mais ... Tu devrais nous retrouver plus facilement, pitié je ne sais pas quoi faire Luther" puis le téléphone coupa et je ne pouvais m'empêcher de cogner contre la machine, hurlant de rage, avant de retourner à la voiture, Ben étant dans le cirage, puis bloquant l'hémorragie du mieux que je le pouvais. "M'abandonne pas ... Allez tu fais partie de la Umbrella Academy ont est des supers héros et ont à un bowling à jouer".

Si certains membres de sa famille n’aimaient pas entendre l’alarme qui annonçait une nouvelle mission retentir, ce n’était clairement pas le cas de Luther. Il avait toujours été fier des valeurs qu’impliquait être un superhéros. Ainsi, non seulement il protégeait le commun des mortels des méchants qui foulaient cette ville, mais en plus c’était un nouveau moyen de prouver à son père qu’il pouvait compter sur lui et qu’il méritait son statut de Numéro Un. Car rien n’était plus important à ses yeux que d’être à la hauteur de ce père intransigeant et de voir dans son regard qu’il l’estimait et le jugeait digne de lui. Bien sûr, les entrainements étaient rudes et il devait pousser son pouvoir au maximum, ce qui pouvait parfois être épuisant, même pour lui. Mais sa volonté de ne pas décevoir Sir Réginald et son besoin de prouver qu’il mérite sa place de leader l’ont toujours aidé à ne jamais se laisser abattre. Luther est un battant, dans tous les sens du terme. Et cette mission qu’il s’apprête à accomplir avec le reste de sa fratrie sera une victoire de plus sur son tableau de chasse. Enfin... s’il en avait un.

Revêtu de son super-costume en moins de deux, Luther sourit à Allison qu’il croisa dans le couloir alors qu’il sortait de sa chambre. L’avoir à ses côtés le rendait plus fort, il le savait. Ils descendirent finalement ensemble les escaliers et attendirent le reste de leur famille dans la voiture. Ils furent ensuite conduits à un entrepôt où leur père leur donna les informations qu’ils avaient besoin de connaître afin de mener à bien leur mission, puis chacun partit se poster à sa place. Cette affaire de dealers serait vite réglée, Luther en était persuadé. Aucun moyen pour eux de sortir avec les six superhéros qui entouraient la bâtisse. Ils seraient cueillis en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Et le combat commença.

Un grand coup de pied dans la porte et celle-ci vola en arrière. L’adolescent se précipita à l’intérieur et les coups s’enchainèrent, tandis qu’Allison lançait des rumeurs, que Diego frappait et faisait voler ses couteaux et que Five usait de son pouvoir pour esquiver et surprendre ses proies. Klaus et Ben manquaient à l’appel mais, dans la rixe qui officiait joyeusement en ces lieux, Numéro Un ne s’en aperçut pas. Cela étant, comme il l’avait supposé, les dealers furent rapidement mis hors d’état de nuire. La police arriva sur place et boucla le périmètre. Maintenant que la Umbrella Academy avait fait son travail, ne leur restait plus qu’à embarquer les survivants et à mettre sous scellés les preuves restantes. Cependant, une fois de retour auprès de Sir Réginald, les deux absents apparurent à tous. Si la désertion de Klaus ne serait pas une première, c’était clairement étrange venant de Ben. Car bien qu’il n’aimât pas spécialement les missions ni se servir de son pouvoir, il n’avait jamais rechigné à la tâche. Pouvait-il leur être arrivé quelque chose ? Luther avait du mal de voir quoi, surtout avec les capacités de Numéro Six. Force était pourtant de constater qu’il manquait deux membres de la Umbrella et qu’ils n’avaient été retrouvé nulle part. Renvoyés chez eux, Sir Réginald avança qu’ils finiraient bien par rentrer par eux-mêmes. Luther distingua cependant que leur père n’allait pas en rester là. Mais ses yeux finirent par tomber sur le visage d’Allison, et il oublia le reste.

Deux heures plus tard, après que son père lui eut déclarer sa forte déception de constater qu’il n’était pas capable de gérer tous les membres de son escouade, Luther déambulait près de l’entrée, hésitant entre s’enfermer dans sa chambre, retrouver Allison qui le réconforterait, ou juste quitter le domicile et évacuer ses émotions négatives en allant courir. Juste au moment où il opta pour la troisième option, le téléphone de la résidence carillonna. Numéro Un s’approcha de l’objet et l’observa quelques instants. Devait-il répondre ? Il décida que oui et tomba sur un Klaus totalement paniqué. « Attends... Qu’est-ce que tu racontes... ?... Vous êtes où !? » Surpris par cet appel et ne parvenant pas à canaliser le flot incessant de paroles de son frère, Luther tentait de comprendre la situation tout en attrapant des mots au vol. Finalement Klaus parvint à se calmer quelque peu et à lui donner des éléments qui lui permettraient certainement de les retrouver... mais il aurait besoin d’aide. « Tiens bon, j’arrive ! » fut tout ce qu’il put dire avant que la communication ne coupe. Certainement une cabine téléphonique. En tout cas il récupéra le numéro qui s’était affiché et, muni du bout de papier contenant l’immatriculation donné par Numéro Quatre, il se précipita à travers les étages pour trouver Pogo. Si quelqu’un était de bons conseils et saurait quoi faire, c’était lui. Après les reproches de son père, Luther doutait qu’il doive retourner le voir, du moins pas avant qu’il n’ait résolu le mystère de la disparition de ses deux frères et qu’il ne les ait ramenés à la maison.

Sans surprise, la voiture était volée et ne leur serait pas d’une grande aide pour les retrouver. Mais Pogo parvint à découvrir l’emplacement de la cabine téléphonique d’où Klaus l’avait appelé et, sans attendre une seconde de plus, Luther avait sauté dans la voiture familiale et conduit jusqu’à une route s’enfonçant dans une forêt. S’il ignorait qui, quoi et pourquoi, il savait en revanche qu’il allait donner une bonne leçon à ceux qui avaient osé s’en prendre à sa famille. Mais avant, retrouvé Quatre et Six. Sur le chemin, il finit par tomber sur une voiture garée de manière approximative sur le bord de la route et non loin d’une cabine téléphonique. Selon les indications de Pogo, c’était de celle-ci que l’appel avait été passé. Se garant à côté dans une rapidité et une précision qui l’étonna lui-même, Luther sortit de la voiture et s’approcha de l’autre. Un coup d’œil à la plaque d’immatriculation lui permit de savoir qu’il ne s’était pas trompé, de même que ses deux frères qui étaient là. Luther ne put qu’entrapercevoir Ben, tandis que Quatre sortait précipitamment du véhicule pour se jeter dans ses bras. Numéro Un fut surpris par cet élan affectif mais finit par lui rendre son étreinte, avant de se reculer pour voir dans quel état il était. « Mais qu’est-ce qu’on vous a fait ? » demanda-t-il, horrifié par l’aspect de son frère, ensanglanté et clairement en état de choc. « Bon, procédons par ordre. Où est Ben ? Comment va-t-il ? » s’enquit-il tout en s’efforçant de faire abstraction de sa colère pour garder son esprit concentré et apporter les premiers soins à Quatre et Six. Et tout en écoutant les explications de son frère, il vérifia l’état de santé de Ben. Il regarda avec horreur ses blessures. Six était en train de se vider de son sang et il fallait impérativement le ramener au manoir pour que leur père se charge de lui. N’étant pas de simples humains, ils requerraient les connaissances et les compétences de Sir Réginald qui les étudiaient depuis dix-sept ans maintenant. Lui-seul pourrait faire quelque-chose. Mais avant de transférer Ben dans l’autre voiture, il allait falloir vérifier s’il pouvait être bougé sans que cela n’aggrave son état. Luther utilisa la trousse de premiers secours pour contenir au maximum l’hémorragie puis il le porta sur la banquette de la voiture familiale. « Quatre, on doit absolument rentrer si on veut sauver Six. Tu penses que tu peux te désinfecter tout seul ? Faudrait que tu compresses la plaie pour éviter au maximum le saignement. » fit-il en le pressant dans l’habitacle tout en prenant garde de ne pas toucher à ses blessures. Car même si ça semblait moins grave, lui-aussi perdait du sang et aurait besoin de passer sous les bistouris de leur paternel pour recouvrer l’usage de son bras et de sa main. En clair, ils n’avaient pas le temps de trainer.