On raconte qu'un jour Satan, rouge de sa peau comme de sa queue pointue, était un jour apparue dans le cercle d'invocation d'une diseuse de bonne aventure du cirque Jahrmarkt. Cette femme, Margali Szardos, mère de deux enfants, Stefan et Jimaine, voulait obtenir des connaissances démoniaques. Alors Satan, qui était en réalité un mutant Neyaphem du nom d'Azazel, avait fait d'elle son assistante.

Ce fut, d'ailleurs, sûrement grâce à elle, qu'Azazel avait trouvé la trace d'une mutante prénommée Raven Darkhölme, qui était connu sous le nom de Mystique en tant que criminelle tueuse de haute voltige. Mariée au baron Christian Wagner, sous une fausse identité, elle souhaitait profiter de l'homme à ses dépends. Jusqu'à bien sûr croiser le charismatique Azazel, sous une apparence humaine, qui eu bien vite fait de s'inviter sous ses draps. Une fois a suffit pour mettre enceinte Raven. Tandis qu'Azazel avait disparu de la circulation tout aussi rapidement. Le baron qui était stérile avait vite compris l'infidélité de sa femme, mais il n'eu pas le temps de faire quoique ce soit que Raven, enceinte de plusieurs mois, l'avait tout simplement tuer et enterrer dans le jardin.

La mutante, qui voulait jouir de son statut, avait dégringoler de sa hauteur, lors de son accouchement. A cause de l'effort, elle avait dû reprendre sa forme bleutée devant ses sages femmes. Mais en plus de réveler sa mutation, elle avait découvert que son fils était tout aussi bleu et difforme. Bien plus qu'elle et Azazel. A peine remit de ses émotions, qu'elle avait dû fuir avec le bambin car les villageois s'étaient mit à les chasser en les prenant pour des démons. Arrivé sur un pont alors qu'elle sentait ses forces lui échapper, elle avait dû faire un choix.

Soit ils se faisaient prendre tous les deux. Soit elle condamnait l'enfant à la mort, mais elle survivrait en prenant une autre apparence. D'un certain sens, tuer un monstre aussi jeune était faire preuve de générosité. Elle lui empêchait ainsi de vivre une vie de souffrance, ponctué du rejet et de racisme. Oui, voilà. Elle ne devrait pas s'en vouloir. Alors, Raven avait jeté l'enfant par dessus le pont après un ultime adieu où elle l'avait nommé "Kurt". Mais cet acte resterait gravé dans sa mémoire au fer rouge. Et même si elle jouait l'aveugle, la culpabilité allait la hanter jour et nuit malgré les arguments pour la réconforter, il y aurait toujours cette petite voix pour lui rappeler toutes les choses qu'elle n'aurait jamais le droit d'avoir avec son fils. Même la plus cruelle et sadique des super-vilaine pouvait être doté, aussi bizarre soit-il, d'un cœur de mère.

Tapis sous le pont, Azazel avait assisté à la scène. Il n'avait pas rattrapé l'enfant, il s'était contenté de le suivre du regard avec concentration. Un sourire avait élut sur traits à l'entente d'une rapide téléportation. Il avait retrouvé l'enfant, un peu plus loin dans les branchements d'un arbre. Fils digne de ses gènes, il l'avait laissé entre les mains de Margali, la laissant libre de l'éduquer après avoir donner le nom complet de l'enfant "Kurt Wagner". Il avait disparut de nouveau, loin de se douter de ce qui allait se passer. Surtout que Margali savait qu'il n'était qu'un mutant et non Satan.

Au départ, Margali avait élevé Kurt normalement. Même si elle ne fournissait que le minimum. Elle essayait aussi de garder une certaine distance entre Kurt et ses enfants. Les gens du cirque voyaient d'un mauvais oeil la présence de Kurt dont l'apparence démoniaque posaient quelques soucis. Un soucis qui était devenu une nouvelle façon de gagner de l'argent. Kurt était devenu la tête d'affiche alors qu'il ne savait pas encore parler. Tout le monde voulait voir le monstre, le fils du diable, Diablo.

Un monstre. C'était comme ça qu'on le voyait et on lui donnait l'éducation d'un monstre. On ne lui apprenait rien qui risquait de développer un esprit intellect qui pourrait se rebeller. Juste de quoi comprendre les ordres qu'on lui disaient. On lui bourrait le crâne de choses injustes qui le plaçaient en inférieur, au statut d'animal. Kurt vivait dans une cage et passait son temps à s'entrainer, encore et encore. Ses téléportations étaient uniquement centré sur le cirque, puisqu'il ne savait pas ce qu'il y avait au-delà. Et puis, il ne voyait pas d'utilité à la liberté. C'était un concept inconnu à ses yeux. Pour lui, la vie était le cirque, le fouet qui claquait pour le coinvaincre de travailler, les cris s'il faisaient mal quelque chose et les gens qui venaient voir ses prestations ou l'observer dans sa cage. Kurt était un artiste doué d'un talent exceptionnel pour les acrobaties, mais il était avant tout un esclave.

Son destin n'était pas de rester dans cette cage pour l'éternité. Car le problème avec les cirques, c'était qu'un jour ou l'autre, cela pouvait ne plus fonctionner. Et une mauvaise gérance faisait que les dettes devenaient ingérable et qu'il fallait vendre des choses. Des choses comme Kurt. L'adolescent de 16 ans s'était retrouvé entre les d'un groupuscule qui organisait des combats illégaux entre mutants pour divertir des non-mutants, sur le seuil américain. Mais heureusement, il n'avait pas eu besoin de faire trop de combats (dont il ressortait d'ailleurs vainqueur malgré lui), car les X-men étaient intervenus. Libre, il fut incapable de faire autre chose que de suivre ses sauveurs. Il n'avait nul par où aller et comprenait qu'il serait incapable de se débrouiller seul, en plus d'être mineur, le professeur Xavier l'avait récupérer à l'institut.

L'homme lui avait fournit des papiers d'identité (il n'avait jamais été déclaré), mais aussi une chambre ainsi que des affaires de premières nécessités. C'était étrange et Kurt avait quelques difficultés pour prendre ses repaires comme par exemple en dormant dans le placard au lieu du lit ou en ayant l'impression qu'il allait se faire virer à tout moment pour laisser la place à quelqu'un de non-monstrueux. Il avait assisté à des cours de langues, ce qui lui avait permis une meilleure compréhension de son entourage. Au fil des jours, Kurt avait finit par obtenir une place en tant que X-men. Son rôle de héros restait à définir pleinement, il était un "junior". Certes, il avait déjà été sur le terrain, mais essentiellement pour s'occuper de mettre en sécurité les civils. Puisqu'avec sa téléportation, il pouvait aisément sauver les personnes. Mais à chaque fois, il se retrouvait, malgré lui, heurté à l'appréhension des gens sur son apparence. Et des fois, on le prenait pour le méchant. Kurt ne prenait pas vraiment attention à la popularité, c'était trop flou comme concept. Lui, il voulait aider. Alors il aidait. Il ne réclamait absolument rien en retour. Et il avait un peu de mal avec le système d'argent.

Le professeur Xavier avait décidé de l'envoyer auprès des Avengeurs pour une formation et plus précisément essayer de le faire sortir de sa coquille dans un cadre non-scolaire qui semblait mettre un frein à son développement (trop d'école, pas assez d'actions). Après tout, Kurt devait bien réussir à faire un peu de baston et ne pas faire que sauver des chats dans les arbres. De ce fait, Kurt avait une chambre à la Tour, mais devait aller de temps en temps en cours à l'institut. En tout cas, une chose était sûr, Kurt comptait s'investir, sûrement être trop serviable et être d'accord avec tout le monde.

Ivy n'aimait pas l'école, mauvaise en classe, plutôt dissipée, elle cumulait les avertissements. Le directeur "utilisait" les élèves sanctionnés pour effectuer les taches plus ou moins ingrates que les employés de la ville rechignaient à faire : Ramassage des feuilles d'arbres à l'automne, désherbage des massifs, mise en place des couverts à la cantine...
Il ne se passait pas une semaine sans qu'Ivy dû faire une de ses sanctions ce qui lui valait les moqueries répétées de ses camarades de classes si on pouvait les appeler encore ainsi. Toujours des garçons...
Persécutée, humiliée, harcelée Ivy se réfugiait dans la solitude.

Un jour, lors d'une de ses punitions, un champignon aux jolis couleurs orangés émerge du tapis de feuille qu'elle doit ramasser. Jamais, elle n'en a vu de similaire. Il a presque la forme et la couleur d'un bonbon, tout comme ceux qu'on lui interdit de manger. L'envie est trop forte de faire ses propres choix de défier les interdits lorsqu'elle le ramasse et le croque.

Le champignon vénéneux agit rapidement ; ses articulations se rigidifient, ses poumons ont de plus en plus de mal à lui apporté l'oxygène nécessaire à sa survie. La petite fille de 11 ans, tombe sur le lit de feuille d'érable inconsciente. Emmenée à l'hôpital, elle restera 8 ans dans le coma.

Isy à 19 ans, majeure, elle n'a aucune envie de reprendre les études mais surtout elle sait qu'elle fait partie des survivantes, de celle qui ont une revanche à prendre sur la vie. Animée d'une envie de vengeance, sa première quête est de retrouver l'un de ses plus grands persécuteurs du collège. Il ne la reconnait pas lorsqu'elle le drague. Isy veut qu'il souffre, elle veut le briser comme il l'a fait pendant toutes ses années avec elle.

Elle est devenue une femme fatale et se joue du charme qu'elle dégage. C'est son envie de le rendre amoureux puis de l'humilier qui la pousse à l'embrasser pour la toute première fois. Quelques secondes après le jeune homme décède. Une autopsie est faite, les médecins disent à sa famille qu'il a ingéré le mycena acycula : champignons orangé hautement toxique.

Isy se découvre un nouveau pouvoir, elle se fera appeler Poison Ivy.