Il la laisse faire encore. Venir vers lui, le taper, repartir, venir vers lui, l’embrasser, repartir. Elle pouvait faire ce pas de danse toute la journée, tant qu’elle ne partait pas trop loin. Parce qu’il voulait continuer à pouvoir la voir. Simplement elle…. Et vérifier que personne ne lui veuille du mal. Il accepte qu’elle le traite d’idiot d’un mouvement de tête et attends le reste de la danse. Elle revient vers lui. Il l’avait dit, un pas de danse. Elle ne semblait plus en colère, c’était déjà ça… bien qu’il ne serait dire si ce n’était pas clairement pire… parce qu’elle allait finir par regretter, non ? Il préfèrerait qu’elle continue d’être en colère contre lui. Il passe son bras contre elle et la garde contre lui. Il essaie de lui transmettre sa force. Il ne sait pas quoi lui dire pour son aveu. Elle commençait à craquer pour … lui ? Là, Maintenant ? Tout de suite ? Il se demande bien ce qu’il peut en conclure « réellement ». Il peut en conclure qu’elle avait craqué deux fois sur lui, dont une fois où elle avait vue son corps et qu’elle avait … continué de craquer ? Il ne sait pas. Il caresse ses cheveux doucement. Quand elle se recule, il attend de voir du regret de ce qu’elle venait d’avouer, mais non … à la place, elle demande son rencard.

- Tu le veux toujours ? demanda-t-il étonné malgré lui, je veux dire tu ne regrettes pas et tu … fin … avec plaisir.

Il rougit et regarde ailleurs un instant. D’ailleurs, il se rappelle avoir vu son corps nue et qu’ils venaient de s’embrasser et ses joues se colorent un peu plus. Il avait vraiment fait n’importe quoi ? Il aurait dû lui dire ? Mais comment aurait-il pu lui dire comme ça ? « Hé Salut, je suis le Itazura de l’application, tu voulais qu’on se rencontre plus tard, mais non je suis là ! haha ». Non. C’est nul. Cela aurait été pire que mieux. Bien pire. Il le sait. Parce que … comment aurait-il pu l’aider avec la certitude implanté dans son esprit qu’elle ne pourra pas le trouver attirer, ni même mignon, hein ? Il fronce le nez, regarde de manière penaude la jeune femme.

- Je n’ai pas gardé le silence pour te blesser, Nana. Je voulais au contraire éviter de te blesser. Je voulais… Je ne voulais vraiment pas que tu puisses avoir honte. De nos discussions, de … de ce peut-être nous qu’on avait débuté à mettre en place … tu vois ?

Il regarde et tends la main vers la jeune femme. Juste pour qu’elle la prenne. Pas la peine de s’embrasser ou se câliner, pour lui… La main, si elle le veut bien, ça lui fera déjà plaisir.

Ouais. C’est bien de ça dont ils parlent. Choji parle des regrets qu’elle aurait pu avoir, et Nagisa se sent vraiment triste pour lui. D’avoir à porter ça, tous les jours, plus ou mins, euh, intensément. Selon la situation. Et, elle, elle avait été une “situation intense” (ahah, non c’est pas drôle). Il avait dû avoir tellement la trouille de sa réaction. Elle comprend tout ça doucement, Nana, et ça lui fend le cœur, même si elle boude toujours.

“Bien sûr que je te veux toujours.”

Y a des choses qu’elle peut pas dire encore, mais ça, y a pas de soucis. Même si ça peut paraître paradoxal, ça ne l’est pas. Dans ce que lui a dit Choji, c’est lui qui se donne à elle. Quand Nagisa dit qu’elle le veut, c’est elle qui prend. La dynamique n’a rien à voir. Et la jeune femme le sait. Alors c’est pour ça qu’elle doit quand même se retenir de froncer plus fort son nez et ses sourcils. Elle n'aime pas être comme ça. Mais elle est comme ça. Enfin bref. Au lieu de s’énerver sur elle-même, elle prend la main tendue par Choji.

“Ouais, je vois … Et je comprends, je pense ? Mais je t’en veux toujours, qu’on soit clair. Ça me passera, hein. Laisse-moi un peu de temps.”

Nana joue avec les doigts de Choji en disant ça, puis elle soupire et relève les yeux. Un peu plus calme. Plus “attendrie”. Elle le regarde une seconde en se demandant encore si elle préfère l’embrasser ou le cogner là tout de suite. Ça risque de ne pas être simple dans sa petite tête pendant quelques temps ensemble. Et ils vont malheureusement avoir du mal à l’éloigner l’un de l’autre les jours à venir.

“On a encore quelques jours de voyage, avant d’arriver. Ça te va si … On fait comme s’il ne s’était rien passé ? J’ai pas envie qu’on soit coincés avec les trois autres abrutis et Shikamaru qui vont forcément … J’ai pas envie qu’ils sachent maintenant. Ça va être chiant …”

Ouais, non, parce que y a ça aussi. Elle ose à peine imaginer la réaction des autres en apprenant qu’ils ont “le type du téléphone” sous la main. A emmerder à loisir, et à pouvoir l’emmerder à loisir elle aussi. Et puis y a Shikamaru. Est-ce qu’elle a envie de lui expliquer, là tout de suite, qu’elle a envie d’embrasser (et de cogner) son meilleur ami ? Nope.

“On dit rien. On rentre, on prend une journée de repos et ensuite on fait ce qu’on avait dit. Tu m’emmène au restau, et puis on va dans le parc, prendre le dessert que t’auras fait , et j’te chanterai peut-être des chansons. Ça t'irait ?”

Nagisa joue avec une natte qu’elle a tressée elle-même dans les cheveux de Choji pendant qu’elle parle. Et puis elle se rend compte que sa demande peut-être vraiment mal interprétée, malgré la raison qu’elle a donnée. Parce que c’est Choji, et que même si elle a encore un paquet de trucs à découvrir à son sujet, elle a bien compris qu’il avait une confiance en lui qui avait plus tendance à le faire s’auto-saboter qu’autre chose. Alors elle glisse sa main de ses cheveux à sa nuque pour s’y accrocher et l’embrasser, juste un petit peu.

“Promis, j’ai pas honte. C’est juste que les gars sont turbo lourds quand ils veulent.”

Après, elle pourrait toujours les menacer suffisamment fort pour les dissuader d’aborder le sujet, mais ça mettrait une sale ambiance. Bon, ok, elle ment. Un peu. Zero honte, hein. Mais c’est pas “juste”. C’est aussi qu’elle a quand même du mal à encaisser tout ça. Les “événements” déjà, et même indépendamment de ça … juste son coeur qui “panique” entre ses côtes … Elle sait pas gérer, Nana. Normalement elle devrait aller se mettre une murge (et sniffer un peu de neige why not) et poser tout ça sur papier. Mais là, c’est pas franchement le moment. Alors le mieux pour l’instant, pour elle, c’est de cloisonner. D’enfermer tout ça dans une petite boîte et de faire comme si rien ne s’était passé. Elle prendra le temps de digérer une fois arrivée à Konoha. Et ensuite … Et bien ensuite elle verra. Ils verront.

Elle désire toujours sa compagnie. Quelque part, ça le fait sourire. Quelque part sous toute la tension qui s’envole et celle qui apparait. Parce qu’il ne sait pas du tout comment il va survivre avec la jeune femme… comme possible prétendante. Il ne sait même pas si c’est le bon mot à utiliser. Prétendante qui était tout à fait exceptionnelle. Nagisa était bien plus incroyable que toutes les personnes qu’il avait pu rencontrer avant. Elle était… Bref. Elle veut encore de lui, et de leur rendez-vous … Et de leur repas… La drague aussi. Il allait devoir draguer … LUI…. Puisqu’elle a dit vouloir toujours de lui. C’était un questionnement qu’il n’avait pas eu … Si persuadé qu’elle ne voudra plus de lui une fois qu’elle aura vu son visage, et son corps, et son caractère hors de l’écran. Mais non. Elle veut son rendez-vous. Il rougit. Un peu. Beaucoup. Il venait de se faire embrasser aussi. Passionnément, intensément. Et pour la première fois de sa vie. Aucune femme ne lui avait jamais fait ça. Il n’avait aussi jamais vue une femme nue. Sauf Mayu qu’il avait dû aider à prendre le bain mais on ne pouvait clairement pas comparer.

- Je … Je me ferais pardonner, fit-il doucement avant de tourner la tête vers la direction du campement. Et je suivrais tes directives.

Si elle ne voulait pas le dire tout de suite, il comprenait… il pouvait comprendre qu’elle n’avait pas tout de suite envie de dire qu’elle allait sortir « avec lui ». Surtout que ce n’était « que lui ». Avant qu’il ne puisse lui dire clairement à nouveau, elle s’approche et l’embrasse. Il se fige. La laisse faire, penche la tête et la regarde sans comprendre. Oui, il aurait très mal compris sans ça.

- Je comprends.

Il sait que, dans tous les cas, on comprendrait difficilement comment une fille comme Nana pouvait s’intéresser à lui… alors que l’inverse était logique. Comment ne pas tomber sous le charme de Nana quand on était « qu’un » Choji ? Comment ne pas avoir envie de la découvrir, d’apprendre à la connaître, de la voir sourire et heureuse ? Comment ne pas … Il se demande vraiment comment tout le monde ne fait pas pour être à ses pieds. A la limite, il comprend pour Shikamaru, la classe et la perfection, c’était de famille. Bref. Il rejoint le groupe avec Nana, l’observe au loin. Il n’explique rien, la laisse comme il avait dit qu’il le ferait. Il regarde ailleurs.

- Tu vas bien Choji ? Demanda Ino en s’approchant avec un gâteau sec qu’il avait lui-même fait.  

Choji le prends alors qu’il jette un regard vers Nana, puis vers Ino. Clairement … S’il écoute Ino, Nagisa ne devrait pas s’intéressé à lui… Ni le vouloir dans sa vie. Il n’était que lui, après tout. Il n’était que Choji. Shikamaru fit en sorte de taire les interrogations d’Ino en choisissant les heures de gardes. D’abord Choji, puis Ino et enfin lui. Les heures étaient plus longues, vue l’absence d’Asuma. Il souhaita la bonne nuit à tout le monde avant de sauter dans un arbre. Personne ne viendra déranger le sommeil de Nagisa. Il en fait le serment.

"Merci, Choji."

Il comprend. Nagisa dépose une bise sur sa joue, autant pour le remercier que pour … se faire pardonner. Elle sait qu'elle ment, et ça l'énerve déjà. Elle sait déjà qu'elle va foutre en l'air cette à peine relation dans pas très très longtemps si elle continue ses conneries, Nana. Alors ouais. C'est pas plus mal qu'elle s'éloigne de lui un petit peu.

Ils retournent au camp et Nagisa prétend qu'elle s'est fait attaquer par un essaim d'insectes pour justifier ses hurlements. Et que Choji est venu à la rescousse pour expliquer qu'ils soient revenus ensemble. Nobu se fout de sa gueule, mais elle s'en cogne. Finalement la soirée se termine tranquillement, comme si de rien n'était. Comme demandé. Même si elle jette des coups d'œil vers Choji de temps en temps. De retour dans sa tente, elle a du mal à dormir. Forcément, tout tourne et se retourne dans sa tête. Les messages, les conversations, les événements. Et puis elle grogne, tout à coup, en plaquant ses mains sur son visage. Il l'a vu quasi à poooiiiiil. Meeeeh. La giga honte. Elle couine encore avant de soupirer et d'attraper son téléphone. Qui tourne un moment entre ses mains avant qu'elle ne finisse par lui envoyer un message. Écrit et réécrit une vingtaine de fois.

Je t'avais dit que je suis un squelette ambulant. Et tu m'as vu en slip donc t'es au courant. Entre ça et les traces de quand je mangeait plus du tout … j'espère que je te plais quand même. Physiquement je veux dire.

Elle chouine encore et se prend un coup de pied de Shin qui essaye de dormir à côté. No pitié le petit oiseau quand on touche à son sommeil. Alors Nana se marre silencieusement et éteint son téléphone jusqu'au lendemain.

Le "plan" se déroule presque comme prévu sur le chemin du retour. Enfin très bien du côté de Choji qui tient son rôle de "il ne s'est rien passé', alors que Nana vrille doucement de son côté. Enfin peut-être que le Akimichi vrille aussi mais au moins lui, il le cache. Nagisa, elle, ne sait rien cacher de ses émotions. Et elle est pas en grande forme, parce qu'elle sebdit toujours qu'elle est trop mauvaise. Pour lui. Elle doutait déjà à la base mais elle en est de plus en plus convaincue. Surtout quand elle title, genre deux jours après, la giga honte, qu'elle lui a sans doute arraché son premier baiser, dans un élan purement égoïste et qui n'avait rien à voir avec son bien être à lui. Eurk. Elle se déteste franchement d'être comme ça. Elle est toxique, elle est au courant, mais elle s'en rend compte trop tard la plupart du temps. Et quand elle s'en rend compte à temps, elle se trouve souvent de bonne excuse pour pas faire machine arrière non plus. Meh. Il mérite clairement pas ça Choji. En tout cas, les derniers jours de route pour rejoindre Konoha, elle les a passé à l'écart. A écrire dans son carnet des qu'elle le pouvait, et à s'enfiler la totalité de leur stock pour trois de cannabis. C’était soit ça, soit elle pétait une pile. Les gars ont rien demandé. Ils ont juste pris des tours de garde pour la surveiller. Des fois qu'elle pète un fusible et … et … fasse une connerie. Elle est très aléatoire quand elle est dans cet état Nagisa, et en général, ça se solde par de très très  grosses bêtises. Mais pas là. Le cannabis, ça calme. Elle a tout prévu. Folle, mais pas stupide. Ouais, une Nara dingo. C'est un étrange spécimen.

Finalement rentrés à Konoha, la bande peut se séparer. Nana en est tellement soulagée qu'elle en oublie d'emmerder son cousin en prétextant qu'elle va venir habiter chez lui le temps de son séjour. Elle les remercie juste, adresse un sourire un peu bizarre à Choji et file vite s'enfermer dans une chambre d'hôtel. Non. No way elle retourne dans la maison de ses parents. Surtout que la bas, elle pourrait pas se coller une bonne murge  pour oublier qui elle est une petite heure … Ce qui marche bof d'ailleurs. Parce que c'est en pleine nuit, après avoir tapissé le fond des toilettes de vomi qu'elle envoie un texto à Choji.

Deso. J't'ai volé ton premier baiser je crois. C'était minable. Jsuis nulle. Pardon.

Il fait comme si. Clairement. Il y arrive puisque, lui, il a déjà de la bouteille pour faire semblant. Bien qu’Ino remarqua un éloignement entre les deux. Elle lui demande même si « Nana a été méchante » avec lui. Même si Ino se moque de son poids, même si elle lui fait souvent des commentaires, Ino ne supporterait pas qu’une autre personne qu’elle le fasse. C’était une sorte d’amour vache. Ino faisait des commentaires pour son bien. Il ne répondait pas. Il avait vue le message de Nana. Il avait juste répondu qu’elle était belle. Un message simple. Parce qu’il n’avait pas pu faire plus. Comment lui dire que l’image de sa petite poitrine l’attire plus que toutes les incroyables sucreries qu’il n’avait jamais vue dans son four ? Comment lui expliquer qu’il avait envie de faire des choses indécentes pour la goûter ? Non… parce qu’il est vierge mais pas con. Il sait très bien ce qu’il aimerait faire de sa poitrine, comment il aimerait passer ses mains contre elle pour la soulever et l’embrasser. Bref. Il lui avait simplement envoyé un « Tu es belle » pour qu’elle ne se prenne pas la tête pour ça…. Même si lui c’était marqué dans son esprit. Il avait envie de la toucher. Et de se faire embrasser encore. Il avait envie de sentir sa langue contre la sienne et qu’il participe un peu plus. Il avait besoin de participer. Il avait été trop choqué pour la première fois, et il avait été qu’un partenaire passif, il ne voulait pas ça. Il la laisse au loin. Parfois, en faisant semblant de rien, il essaie de lui transmettre des émotions, des sentiments, des sourires, mais il n’a pas l’impression que ça fonctionne. Il ne pouvait pas la prendre derrière un arbre pour parler. Elle était protégée par les autres. Choji leur fait confiance.

Une fois à Konoha, pas le choix… Il doit la laisser. Il doit faire un rapport … et il doit supporter Mayu. La jeune femme attendait avec les bras sur ses hanches. Elle tapote du bien.

- Tu as maigri, dit-elle bien qu’il ne sache si c’était un compliment ou non.

Mayu, comme leur mère, avait un corps svelte. Pas maigre, mais clairement pas bouboule comme pouvait être Choji ou son père. Une fois les protections enlevaient, ils semblent plus léger, moins rond. C’était pratique d’être une boule pour leur technique … mais … et si …. Si Nana n’aimait pas ça ? Il rentre et fait sa petite vie de famille rapidement. Dans la nuit, incapable de dormir, il descend pour manger. Il y avait sa mère dans la cuisine en train de préparer de la pate. Il avance vers sa mère, une top modèle qui avait eu deux enfants et ne semblait pas avoir plus de 20 ans. Elle était, comme Mayu, beaucoup plus petites que les hommes de la famille.

- Maman, pourquoi tu es amoureuse de papa ? Il est gros, il pense qu’à manger et on dit que sa peau est aussi grasse que les chips qu’il mange.

Tout ça, on le disait de lui surtout. Sa mère dans la cuisine, en train de faire des roulés à la fraise, n’était pas dupe. Elle s’essuie les mains avant de réfléchir à la question.

- Tu sais ce qui est le plus gros chez ton père ? demanda-t-elle simplement.
- Non.

Et Choji ne pensa pas une seule seconde à quelque chose de sexuelle en connaissant sa famille.

- La même chose qu’à toi.
- Notre ventre ? demanda-t-il bien que ça n’allait pas avec le début de la conversation.

Sa mère s’approche et fait une caresse tendre sur le visage de son fils avant de placer la main sur son cœur. Elle le regarde alors qu’un passé lointain semblait battre dans ses yeux.

- Votre cœur. Ton père, je n’ai pas aimé son physique. Cela n’a jamais été ce qui m’a attiré chez lui. Je ne supportais pas ses petits ronds sur sa joue. Ou sa manière d’être. Il rigolait toujours quand on lui disait des choses blessantes au lieu d’exploser. Et puis j’ai compris un jour. Il était blessé, triste, seul, mais il ne voulait surtout pas blesser une autre personne pour lui. Et ce jour là, ton père est devenu l’homme le plus beau du monde. Il était devenu le seul que je voulais. Il est imposant, oui, mais j’adore chaque parti de lui. Je l’aime, parce qu’il est la meilleur personne que ce monde est porté.

Elle s’approche et embrasse son front.

- Et tu es exactement comme lui. Mayu est plus comme moi. C’est plus difficile d’être gentil, quand on entend des gens critiquer nos anges. La question n'est pas "pourquoi je l'aime" mais "pourquoi, lui, il m'aime"

Il la laisse après ça. Et il se demande s’il était vraiment un ange. Remontant dans sa chambre, ou il avait laissé son téléphone pour voir un message. Il ne voit pas comment il ne pourrait pas faire réagir ainsi face aux gens. Il lit le message et sourit.

« Merci. De me l’avoir volé. Je ne sais pas si j’aurais osé un jour t’embrasser si tu n’avais pas pris cette décision. J’ai aimé mon premier baiser. Et le second aussi. Mais la prochaine fois, je promets d’être plus … active. Ne t’en fais pas. Tu n’es pas nulle et tu n’as surtout rien à faire pardonner ».

Nagisa cogne son crâne contre la cuvette des chiottes, avant de se dire que c'est peut-être une bonne idée de tirer la chasse. Histoire que ça pue un peu moins. Même si elle a pas masse d'odorat, le vomito ça prend au nez. Alors c'est ce qu'elle fait. Et puis elle cligne bêtement des yeux en voyant son téléphone se rallumer. Il a répondu ??? Il a répondu. Oh. Elle s'attendait pas à ça. Nana grogne. Et répond.

Ça m'aide pas

Quoique. Elle reste là. Elle est pas retournée fumer ou boire alors c'est que ça doit aider.

OK si ça m'aide

Elle soupire. S'allonge sur le dos, sur le sol de la salle de bain de sa chambre d'hôtel.

T'es gentil

Et ça l'énerve !!

Tu sais moi je suis pas gentille. Enfin si. Mais pas tout le temps. Et ça me rend triste que je sois pas tout le temps gentille. Avec toi. Les autres j'm'en fous.

Ouais. Les autres, elle s'en fout. Rien de nouveau sous les tropiques. Tfaçon, elle demande rien, elle veut rien, elle attend rien des gens qu'elle aime pas. Auxquels elle tient pas. Mais elle gens qu'elle aime. Elle veut en arracher plein de morceaux pour les garder que pour elle. Elle veut qu'ils soient à elle, que pour elle, quand elle demande. Quand elle demande pas aussi. Bref. C'est un monstre. Nagisa fronce le nez et tous les muscles de son visage. Elle hésite entre continuer à écrire et remplir la baignoire pour se noyer dedans. Quoique. Y a Nobu qui pianote sur son tel dans l'embrasse de ma porte, présent exactement pour l'empêcher de faire ce genre de truc. Alors elle continue d'écrire.

T'as écrit que tu me dirais si je te fais du mal. T'as promis même. Sur la tête de ta famille. Et de Shikamaru. T'as intérêt à le faire. Sinon jte tue. Et moi avec ok.

A tiens, on en revient à l'idée de la baignoire.

Jsuis bourrée. Deso. Je dis n'imp. Enfin pas complètement n'imp. Mais voilà.

Nagisa pousse une longue plainte et se cogne encore le visage avec son tel. Nobu lui fait remarquer que si elle continue comme ça, elle va avoir des marques. Et que c'est pas terrible pour son rencard du surlendemain. Ouais. Elle leur a expliqué, quelques heures plus tôt en ouvrant les premières bouteilles. Nana arrête. Grogne encore. Pense au rencard. A Choji. Aux lèvres de Choji. A sa langue aussi. Et à la peau de son ventre qu'elle a senti sous ses doigts.

J'ai envie de toi

Ah merde. Elle l'a écrit. Et envoyé. Quelle conne.

Ptn pardon. Faut vraiment que j'éteigne mon téléphone. Avant que t'ai plus envie de me voir ahah

Ouais. Exactement. C'est sur qu'elle est pas duuuuu tout en train d'en rajouter une couche et de lui faire peur encore plus. Genre là tout de suite c'est pas pire ce qu'elle fait ? Que le coup du baiser volé. Sans doute que si. Bien sûr que si. Nagisa jure. Et colle son téléphone dans le chiotte avant de se relever en titubant et de repartir se vautrer sur le lit. Croisant la route de son guitariste qui va héroïquement sauver son téléphone de la noyade définitive. Il se privé pas le blond. Lit les messages et se permet d'en envoyer un.

Désolé pour ça, Nana est dans une mauvaise passe. Ça arrive. Je veille sur elle, t'inquiète. Nobu

Depuis le toit, il regarde les messages arrivé. Il observe le ciel, puis revient pour voir les messages. Il n’avait jamais été ainsi avec personne. Il pense à la conversation avec sa mère. Pourquoi il aime Nana ? Il y a tellement de raison. Mais c’était logique pour lui. Pourquoi sa mère semblait dire que c’était l’inverse qui devrait se poser ? Il ne sait pas. Il ne comprend pas. Il regarde le message. Il est gentil. N’est-ce pas ce que sa mère avait dit ? Qu’elle ne savait pas comment être comme son père et lui ?

« Tu n’as jamais été méchante avec moi, Nana. Pas une fois ».

Et il le savait. Elle ne l’avait jamais fait souffrir. Jamais rien dit qui le blesse. Nana, depuis son écran avait été une baume d’amour. Et Nagisa, ensuite, avait été sympas. Elle lui avait fait des tresses parce qu’elle en avait eu envie. Pour lui. Nana avait été gentille avec Itazura. Nagisa avait été gentille avec Choji. Et comme les deux n’étaient qu’un… Il ne voyait pas quand elle aurait pu être méchante avec lui. Il relit le message. Celui de sa promesse. Il a promis, et il le fera… mais il ne compte pas lui dire en la chargeant encore plus. S’il vient à lui dire, il faudra bien qu’elle intègre qu’il a déjà pardonné. Il le répond pas qu’il réitère sa promesse. Pas qu’il la pense pas… C’est juste que son cerveau s’est arrêté. « J’ai envie de toi ». Il se fige sur les mots. Les deux mains entourent son téléphone et il relit la même phrase plusieurs fois. Regarde la suite. Il ne sait pas quoi lui dire.

Le dernier message l’arrête … il ne sait pas quoi dire. Il réfléchit. Il n’y a rien à dire. Surtout à Nobu. Il ne sait pas quoi dire, et elle n’est plus là pour le lire. Alors, il attend, il réfléchit. Il regarde les étoiles. Il se demande comment lui exprimer ce qu’il pense. Il pense au chanteur de sa mère. Et le fait d’être subtile quand on voulait dire quelque chose. Il réfléchit et laisse les minutes passés. Demain, il devra se préparer. Demain. Pour leur rendez-vous après-demain. Il se laisse reposer.

Le lendemain matin, il avait trouvé quoi lui envoyé, pour qu’elle puisse se réveiller plus détendu.

« Tu es belle. Je ne peux pas être subtil en t’exprimant ce fait. Tu es belle. Ton corps a marqué ma peau. Tes paroles ont marqués mon esprit. Il n’y a rien qui me donnerait envie de ne pas venir demain. »

Et donc, oui, lui aussi, il avait envie d’elle. Il avait envie d’elle tellement fort. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser, d’être auprès d’elle.

« Si aujourd’hui ça ne va pas bien, n’hésite pas à me le dire. Je prépare notre rendez-vous, mais nous pouvons nous voir avant, si cela peut t’aider ».

Et en plus, il rajoute une photo du levé de soleil. Il n’a pas du tout dormit, il allait devoir prendre des pilule.

C'est duuuuur. Enfin non, c'est mou. C'est tout mou et tout confortable. Mais c'est dur de bouger. Nan, c'est dur de penser à bouger. Et de penser tout court même. Waaaaah. C'est vraiment une idée de merde de se mettre dans cet état. Mais Nagisa sait déjà qu'elle recommencera. Un jour hein, pas dans l'immédiat. Mais là tout de suite, elle va presque bien. Parce qu'elle est lourde, et confortable, et … à poil.

Nana se redresse d'un coup. Ah non. Elle est juste torse nu. Enfin c'est pas beaucoup mieux !! Elle se tourne vers Nobu qui squatte le matelas à côté d'elle, le frappe et le secoue pour le réveiller. Le blond se réveille brusquement en protestant des onomatopées.

"ON A COUCHE ENSEMBLE ?!
_ Non. Mais t'as essayé, pour tout saboter, comme d'hab. Mais je t'ai collée au lit. Je mérite une médaille. Jsuis un vrai héros.

Nana pouffe et balance son oreiller sur son guitariste avant que le mouvement ne lui file une violente envie de vomir. Le héros du jour lui colle une bassine sous le nez où elle peut cracher de la bile. Vu qu'il n'y a plus rien à recracher de son estomac. Mais Nobu à prévu le coup pour ça aussi. Shin est deja passé leur déposer des provisions devant la porte. Kebab, eau, médicaments, la triade anti gueule de bois. Le blond se lève. Récupère les provisions. File des cachets à Nana qui les prend machinalement et lui dépose la bouffe sur la table de nuit.

"T'as intérêt à te reposer cet aprèm, et à bien dormir cette nuit. Sinon tu vas être en vrac pour ton rencard. Et pour une fois que tu sors avec un type gentil, ça serait con."

Nagisa grogne, mais elle sourit un peu bêtement. Ouais. Il est gentil. C'est un ange. C'est. Oh. L'étoile du matin. Bon OK, il est 15h. Merde putain ! Il est 15h !! Elle attrape naturellement téléphone (ne se souvenant absolument pas de l'avoir mis à la flotte, mais se souvenant vaguement d'avoir eu une conversation avec Choji). Elle relit ce qu'elle lui a raconté. Franchement consternée par sa menace d'assassinat suicide et sa déclaration d'envie sexuelle totalement impromptue. Bordel. Faut pas juste la surveillée quand elle est bourrée, hein. Faut aussi lui prendre son téléphone.

C'est d'ailleurs ce qu'elle fait remarquer à Nobu qui rassemble ses affaires pour prendre congé. Il lui adresse un doigt d'honneur et se casse pour aller se reposer lui aussi. Nagisa relit les messages et répond à Choji.

Merci Choji. Je suis contente de ne pas t'avoir fait fuir. Je t'avais dit que je pète des câbles des fois. Heureusement que t'étais pas là. Je t'aurais certainement sauté dessus même si t'aurais pas été d'accord, ahah. Jvais manger un peu, me reposer et dormir. Promis je fais pas plus de bêtises pour aujourd'hui. Ou alors je t'appelle avant.

Merci encore.

Nagisa met son téléphone en silencieux et attrape son kebab. Elle réfléchit à tête à peu près reposé en machouillant ce mélange de pain de gras et de sucre. Ça fait du bien. Choji a sans doute de meilleurs repas anti gueule de bois en stock. Choji a peut-être la capacité de supporter ses crises. Et peut-être qu'elle peut apprendre à faire attention. Elle a vraiment envie de faire attention à lui. Pour lui. Et pour eux, en fait. Ouais. Allez. Ça va aller. Ça va aller.

La jeune femme prend d'autres cachets, même si elle est pas censé en reprendre avant quelques heures, fuck off la pausologie. Au moins, ça la met hors service jusqu'à tard le soir. Et quand elle se réveille, elle peut se poser calmement avec sa guitare. Jouer, chantonner, écrire. Et puis presque à la même heure que la veille quand elle vomissait dans les toilettes elle envoie un nouveau SMS à Choji.

J'ai fini toutes tes chansons. J'ai plus qu'à en écrire d'autres, ahah. A toute à l'heure, étoile du matin.

« J’aurais préféré être là. Pour te soutenir ».

Il a travaillé, pour son cousin, déjà, qui lui a promis la meilleure des meilleures places de son restaurant contre un peu d’aide. Il l’aide toujours pour rien …mais pour une fois, il avait osé demander quelque chose en « retour ». Ce n’était même pas ça. Choji avait demandé si par un heureux hasard, il aurait une place … Son cousin lui avait répondu en éclatant de rire au téléphone quand Choji avait promis de le payer le double du repas. « Si tu me paie, cousin, je le prendrais très mal, soyons bien claire. Je te garde la meilleure place ». Et c’était ainsi qu’il eu la meilleure place du restaurant le plus prestigieux de Konoha … et le plus romantique aussi. Un lieu très beau, très clair, très doux à la chaleur non oppressante. Choji adorait ce restaurant. Et il avait eu envie d’inviter la jeune femme là-bas. Ensuite, après sa matinée à travailler, et à faire promettre à son cousin de ne PAS épier pour le compte du clan le rendez-vous de Choji, il revient à la maison. Il avait encore le temps pour faire à manger. Il était convenu qu’il se rejoigne à 18h. Il allait venir la chercher. Il se met devant sa cuisine et soupire en se disant qu’il avait envie de touuuut lui faire goûter.

Mayu:

- Je n’aime pas ta copine, fit Mayu en apparaissant derrière lui.
- Cela tombe bien, ce n’est pas toi qui doit l’aimer.
- Elle semble chelou. Tu n’as pas l’impression qu’elle essaie de t’avoir ? Et si elle te blesse, vraiment ? Ou qu'elle veut se moquer de toi ?

Choji se recule de sa cuisine et lance un regard à sa sœur. Elle rougit en se reculant à peine. Elle rougit et détourne le regard. Il semblerait que sa petite sœur avait lu leur conversation sur son téléphone. Il ne trouvait pas cela étrange, il n’était même pas en colère. Parce qu’il sait pourquoi elle a fait ça. Mayu tape du pied. Elle préférait la colère à la gentillesse de son frère et son père. C’était si étrange de voir son frère comme ça. Choji se déplace et place un bras sur les épaules de sa sœur. Il lui dit « Je t’aime ». Elle s’inquiétait pour lui. Le soir, il s’est reposé et avait eu le temps de parler à peine à Nana. Mais peu. Il était tard alors qu’il se lève pour commencer à faire d’autres pâtisseries. En plus de celle pour la jeune femme … et surtout … surtout pour ne pas penser à son stress. Il sourit à son message. Ils étaient des oiseaux de nuit, même si lui ce n’était pour chanter. Il se demande quoi répondre, avant d’oser.

« Aurais-je l’occasion d’en entendre une demain soir ? »
« D’ailleurs, j’ai pris une table Chez Sumibi. Je t’envoie le lien du restaurant. C’est mon cousin qui le gère. C’est un endroit prés d’une forêt, on pourra ensuite se promener et manger ton roulée, si tu as encore faim ».
« Si tu en as envie ».
« Cela te donneras peut-être d’autres idées de chanson, comme celle du pire rendez-vous ? haha ».
« En vrai, j’ai peur de tout faire foirer, si tu savais ».

Il envoya la photo du restaurant avant de rougir.

le restaurant:

Ouais… lui aussi il pouvait spammer, surtout quand il stresse à fond comme là. Il n’avait plus très longtemps avant de la voir … et alors qu’il était en train de reposer sa tête sur l’oreiller, il se réveille d’un coup.

- PUTAIN ! J AI PAS DE TENUE !

Avec plaisir, Choji.
Ça a l'air super joli.
Et je suis assez inquiète aussi. (C'est un euphémisme, ahah.) Mais j'ai plus peur de moi que de toi. Ne t'inquiète pas.

Oui. Elle stresse vraiment pas mal Nana. Oscillant entre l'angoisse latente et la panique pure. Mais les sms de Choji la calme assez pour qu'elle puisse passer une nuit tranquille. Et recommencer à baliser des le réveil, le jour J, ahah.

Dans l’après-midi suivant, Shin reçoit une rafale de sms paniqués de la part de Nana qui vient de réaliser que non seulement c’est son premier vrai rencard, mais que en plus, bah dans ce genre d’occasion, faut bien s’habiller non ??!!!!!!! Et comme le petit bassiste est la fashion victim du groupe, c’est  lui que la brunette en panique appelle à la rescousse.

"Nan mais Nana, tu vas pas te pointer en robe de soirée, et escarpins. Ca rime à que dalle. Jamais de la vie c’est toi ce genre de meuf. Habille-toi comme toi. Essaye juste d’avoir l'air un peu moins d’une prostituée que d’habitude.”

C’est le conseil avisé que finit par lâcher le jeune homme après avoir écouté le monologue de la fille qui n’a rien à se mettre mais qui vide des cartons et des cartons entiers de fringues. Conseil qui lui vaut un coussin en pleine face, bien qu’il ait tout à fait raison. Pas de soie, satin et velour dans sa garde robe. Rien de fin et délicat non plus. Depuis que Shikaku Nara avait offert un de ses vieux perfecto en cuir usé à sa nièce, celle-ci n’avait JAMAIS négligé son look grunge (oui c’est paradoxal). Et si elle n’avait pas toujours un look de tepu, il est vrai qu’en concert et en soirée, ses tenues avaient pas mal leur place sur le trottoir. Et étant donné son taff … et bah elle est souvent en concert ou en soirée aha, erm. Bref. Après une heure de tri et d’assemblages dans son bazar, ils réussissent à lui dégoter une tenue presque mignonne et à peu près passable pour le genre de resto choisi par Choji. Ou au moins discrète, erm. Pas de rouge, de cuir, de latex, de pics, de clous, ou de léopard. Rien de transparent. Juste des chaînes et des résilles … Ouais, bon, elle peut pas tout enlever non plus, hein !!!

”tenue”:

“J’vais mouriiiiir …”

qu’elle chouine en faisant pouffer Shin qui s’applique comme il peut à lui coller du rouge à lèvre noir sur les lèvres. Même se maquiller, Nagisa n’en a plus la force tellement elle panique. Alors c’est le gosse qui s’en charge, assez ravi d’être aux premières loges pour voir la déconfiture de son tyran préféré. Bon en vrai, c’est pas le seul qui se délecte du spectacle puisque les deux autres ont fini par se pointer aussi, sûrs et certains que ça allait être drôle de voir leur terrible chanteuse stresser comme une adolescente. Mais oui, oui, la réalisation a finalement fait le chemin dans le cerveau de tout le monde, c’est bel et bien le premier vrai rencard de Nagisa. Aussi bizarre que ça puisse paraître, malgré le fait qu’elle a toujours plus ou moins été en couple, ou au moins dans des relations suivies, depuis ses quinze ou seize ans, nope, elle n’a jamais eu de date digne de ce nom. Alors bon en vrai, même s’ils aiment bien se foutre de sa gueule, ils viennent surtout aider à dédramatiser la situation. En la laissant s’énerver sur eux plutôt qu’en la laissant baliser toute seule dans son coin. C’est une technique comme une autre.

Mais avec la brunette, ça marche plutôt bien. C’est dur de cumuler un très haut QI, une très forte empathie et une tristement basse capacité à gérer ses émotions. Alors la diversion, c’est la bonne solution. Et elle est à peu près calme quand c’est finalement l’heure et qu’elle doit descendre devant son hôtel pour rejoindre le ninja. SON ninja sjdjzkiakfkeke (A PEU PRÈS CALME.)

"Salut."
qu'elle lui lâche timidement en arrivant à son niveau. Elle hésite un seconde et s'approche de lui pour déposer un simple baiser sur le coin de ses lèvres.
"Je suis morte de stress, mais jsuis prête quand même … on y va ?"

Nagisa s’apprête donc à suivre Choji, et elle entend soudain un rire mal contenu au-dessus de leurs têtes. Ni une ni deux, elle se baisse pour ramasser un caillou et se retourne pour le balancer de toutes ses forces vers la fenêtre de la chambre d’hôtel ouverte.

“ALLEZ TOUS CREVER !!!”

D’après le cri de douleur entendu, elle a touché Nobu. Et toc. Nagisa s’éclaircit la voix, toute rouge malgré ses efforts pour rester cool.

“Erm. Désolée. On peut y aller.”