Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Mer 9 Aoû - 9:39
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation La ville imaginaire de McCall, 2600 habitants, se trouve dans un coin montagneux des États Unis d'Amérique, probablement en Idaho. Je n'ai pas particulièrement d'attente concernant ce rp, hormis celui de laisser libre court à l'imagination de toute personne intéressée par l'idée de le poursuivre avec moi. Je jouerai Jane qui a passé les quinze premières années de sa vie dans cette ville et qui est enfin de retour chez elle. Vous êtes libre d'interpréter qui vous voulez :)
Contexte provenant de ma tête
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Mer 9 Aoû - 9:39
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je suis récemment de retour à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et je m'en sors plutôt buen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
À travers la vitre, je regardais le paysage défiler devant mes yeux. Les montagnes de mon enfance se déployaient lentement, m'éblouissant de leurs couleurs douces et vives à la fois et me ramenaient ainsi à mes souvenirs. Les fleurs sauvages couvraient le sol de teintes chaleureuses et printanières qui, avec la vitesse, donnaient l'impression de s'étendre en un tapis aux motifs compliqués. J'aimais cette vue et, j'avais beau me concentrer, je n'y trouvais rien de changé depuis la dernière fois où j'avais pu l'observer…
Cela remontait à si longtemps maintenant… En y repensant, je comptais les années passées loin des rochers de McCall… J'en dénombrais vingt… Vingt années depuis mon départ précipité après la mutation de mon père. Vingt années depuis le dernier regard larmoyant lancé à ce paysage de carte postale… Vingt années depuis la fin de mon enfance …
Tout devait être différent à présent… La ville, ses petits commerces, ses habitants… Je ne me faisais guère d'illusions. Tout changeait si brutalement de nos jours qu'il m'était impossible de rêver au McCall de mon passé. D'autant plus que l'image que je m'en faisais devait probablement être idéalisée avec le temps… Oui, c'était impossible de croire qu'il me suffisait de revenir à cette époque où tout me paraissait si simple …
– Gare de McCall, merci aux passagers de ne rien oublier dans le train.
Je me saisis de mon bagage à main avant de récupérer la valise qui m'attendait sagement près de la porte. Lorsqu'elle s'ouvrit, je fus frappée par l'air frais et les différentes senteurs transportées par la brise. J'étais la seule passagère à descendre. Les autres devaient probablement se rendre à Kingsland, seule grande ville dans ce coin pommé. Je quittais le train et pris quelques secondes pour observer la gare… Ici en tout cas, rien n'avait changé…
Je trainais ma valise le long du quai désert avant de rejoindre la petite place qui se trouvait à l'extérieur de la gare. La fontaine arborant le fondateur de la ville se trouvait toujours là. En parfait état de fonctionnement, elle se dressait fièrement au milieu du centre-ville, faisant face à l'église. À cette heure, la petite ville se trouvait joyeusement animée par le rire des enfants qui venaient de quitter l'école, par les voix fortes des ouvriers qui travaillaient à la réfection de la façade de la mairie, par la musique country qui s'échappait de Chez Carol, le petit restaurant de la place.
Sans même m'en rendre compte, un sourire s'était dessiné sur mes lèvres. J'étais enfin de retour chez moi. Enfin, je pouvais respirer.
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Jeu 10 Aoû - 21:44
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgeuilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyait en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêter, il ne parlent presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
Cheryl était venue encore une fois me laisser mon fils avec un excuse encore plus pourrie que la fois d'avant. La dernière fois c'était un mutation de dernière minute, alors que non c'était pour un mec bien con qui lui a fait croire qu'il était PDG d'un compagnie qui n'existe même pas... elle me pensait vraiment débile. On reste à McCall tout se sait! Il y a quelques semaines, elle est venue me balancer à la gueule qu'elle avait envie de vivre sa vie, de voir autre chose et que - et je cite - je devais la comprendre. Je vous jure que j'ai retenu un hurlement. Moi j'arrive à peine à remplir mon frigo et je suis dans un gym qui pue la sueur, les petits pieds mais moi je n'ai pas envie de voir autre chose? C'était désespérant à force. J'étais donc retourné à l'école avertir la secrétaire de me rejoindre si quelque chose arrivait à Max et elle comprit immédiatement en remontant son regard dans le mien. Je sais que tout le monde se demandait pourquoi j'avais pensé à fonder une famille avec elle mais bon, mon fils était tout simplement adorable. Il aimait tout le monde et était vachement sociable. Mais il avait cette peur, une phobie même, que je l'abandonne alors que j'étais le parent le plus stable des deux. Encore cette nuit il était venu se glisser dans mon lit parce qu'il avait fait un cauchemar.
J'attendais donc qu'il sorte de l'école adossé à la clôture en réfléchissant à tout ça quand il sortit avec son sac à dos sur le dos et sa petite boîte à lunch à la main. Me redressant, je lui fis signe de la main et aussitôt son visage s'éclaira d'un large sourire et il couru vers moi aussi vite que ses petites jambes le purent.
- Papa? On pourrait aller jouer près de la fontaine? Kyle y va et j'aimerais y aller.
- Bien... je n'ai rien au gym en ce moment M. Robbins s'occupe des jeunes alors je pense qu'on peut prendre le temps.
- Ah ouais! Tu es trop cool! On pourra aller manger un hot-dog ensuite?
- Pour ce soir oui on pourrait.
Son petit cri de joie me fit sourire et il glissa sa petite main dans la mienne et on marcha lentement jusqu'à la fontaine alors qu'il me racontait ses péripities de la journée souriant doucement à ses dires. J'aimerais tant avoir garder cette innocence parfois, ça aiderait à mes tracas d'adulte.
- J'ai fait une course contre Murphy, j'ai été vite comme Flash et j'ai gagné... Murphy a pas aimé et il a dit que j'ai triché. Il est bête... comment on peut tricher à la course?
- Bien il n'y a personne qui peut battre Flash tu sais, même pas Murphy.
- Ouais, c'est ce que je lui ai dit. Moi et Kyle on va jouer au Superhéros. Je vais être Flash et lui Superman... mais il est bête Superman.
Je haussai un sourcil en l'entendant alors qu'il se lançait, encore, sur le pourquoi Superman était bête mais comme Max avait une fixation sur Flash tout les superhéros étaient bête. Arrivant à la fontaine il lâcha ma main et alla rejoindre son ami. Prenant son sac et sa boîte à lunch, j'allais m'asseoir sur un banc tout près le surveillant pour éviter qu'il finisse tête première dans la fontaine. J'adorais mon fils et je ne pus m'empêcher de sourire en entendant son rire clair. Cependant mon sourire s'évanouit lentement alors que je plissais les yeux sur une rousse qui arrivait avec sa valise. Mon coeur rata un bond.
- Jane?
Dis-je la voix à peine plus forte qu'un murmure. Malgré les années j'aurais pu la reconnaître entre mille. Je ne sais pas pourquoi mais je savais que c'était elle. Ma première petite amie qui avait quitté sans rien dire et sans un aurevoir. Inutile de dire que mon petit coeur d'adolescent avait été complètement détruit et explosé. Mon bras, qui était sur le dossier du banc, descendit lentement alors que mon regard restait sur la rouquine. Mais elle faisait quoi ici dans un bled paumé perdu entre des montagnes?
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Jeu 10 Aoû - 22:58
Larry Miller
J'ai 65 ans et je vis à McCall, États-Unis. Dans la vie, je suis retraité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt pas bien.
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Sur le bord de mon cœur
y avait une chanson
Je m’étais levé avec l’aurore, le ciel s’était fardé de rose et le chant des oiseaux m’avait accompagné jusqu’à la gare. Je prenais le chemin que j’avais pris tous les jours depuis le départ de Ruth. C’était mon rituel, ma façon de tenir le cap en quelque sorte. Je portais mon étui d’accordéon sur mon dos. Dos qui n’avait plus autant de force qu’avant et qui courbait un peu l’échine devant le sentier rocailleux. J’avais inspiré profondément emplissant mes poumons de l’air frais. Dans la vieillesse, il y avait quelque chose de réconfortant dans le fait de répéter les mêmes actes jour après jour. Savoir que demain serait pareille qu’hier et encore. Le changement c’était pour les jeunes. Il n’y avait qu’à regarder la jeunesse qui quittait les collines de McCall pour la grande ville. Je l’avais fait moi aussi à une époque c’est là que j’avais rencontré l’amour de ma vie. Puis on était revenu s’installer au creux de la montagne, on avait eu un fils qui était parti pour le Canada. Quand j’étais chanceux, j’avais une carte postale de lui. Il avait pas le temps de visiter son vieux au milieu de nulle part. Je ne pouvais pas lui en vouloir, depuis le décès de mon épouse on se parlait presque plus. Il n’avait jamais compris ma passion pour la musique pour lui tout ça c’était des conneries. À ses yeux, l’argent avait plus de valeur que n’importe quelle chanson. Une fois arrivé à la gare je m’étais installé dans mon coin habituel. Puis, j’avais ouvert mon étui pour prendre mon accordéon. Il était de débuter mon rituel. Un petit O sole Mio suivit d’un j’attendrai pour conclure avec Julie la rousse. J’avais pour spectateur les pigeons qui cherchaient des miettes de pain du casse-croûte de la gare. Une ombre s’était rapprochée de moi et je savais qui c’était sans même lever la tête. Elizabeth la dame de la cantine de la gare. Elle avait un truc pour moi. Et moi aussi j’avais un truc pour elle. Mais je n’osais pas, je savais que Ruth m’en voudrait de rester seul, mais j’avais l’impression de salir sa mémoire. C’était la troisième fois qu’elle laissait son numéro dans mon étui avec deux beaux dollars. Elle ne se laissait pas décourager je devais lui donner ça. L’heure tournait et je regardais les gens défiler, des touristes en grande majorité. Ils venaient admirer les fresques montagneuses de McCall, on ne pouvait pas leur en vouloir il faisait tourner l’économie de la ville. Du coin de l’œil, j’avais aperçu une jeune femme sortir du train. Voulant lui donner un bel accueil j’avais sorti ma voix de ténor et tout en jouant j’avais entonné :
–C’est un petit bonheur que j’avais ramassé Il était tout en pleurs sur le bord d’un fossé Quand il m’a vu passer, il s’est mis à crier « Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi » « Mes frères m’ont oublié, je suis tombé, je suis malade » « Si vous ne me cueillez point, je vais mourir quelle balade » « Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure » « Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture » J’ai pris le petit bonheur l’ait mis sous mes haillons J’ai dit, « faut pas qu’il meure, viens-t’en dans ma maison » Alors le petit bonheur a fait sa guérison Sur le bord de mon cœur, il y avait une chanson...
Je ne savais pas si elle m’entendait, mais je jouais malgré tout. Tout sourire, il était important pour moi de donner une belle image de notre petite communauté. Comme ça les gens revenaient nous voir. Je tendais la main pour la saluer et je criais : – Bonjour ! Bienvenue à McCall !
Puis j’avais enchaîné sur une chanson de ma propre composition. Quelle belle journée !
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Jeu 10 Aoû - 23:23
Jane Wilson
J'ai 35 ans et je suis récemment de retour à McCall, USA. Dans la vie, je suis illustratrice et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Le sourire toujours flanqué sur le visage, je continuais d'observer la scène de vie qui se déroulait devant moi… Quelque part, tout me semblait si familier… et différent à la fois. Le temps avait fait son œuvre, malgré tout certaines choses restaient les mêmes… Sur la place, des enfants jouaient bruyamment. Les garçons jouaient aux super-héros tandis que les filles jacassaient dans leur coin, traitant des gosses de leur âge de "gamins". Je ne pouvais guère critiquer, il y avait de cela bien des années, je faisais plus ou moins partie de la bande des jacasseuses. Quelques parents étaient là, assis sur les bancs. La plupart discutaient entre eux, comme de vieux amis autant ravis de se retrouver que leur progéniture. À mes yeux, il s'agissait là d'un véritable spectacle que je trouvais très plaisant à admirer… Jusqu'à ce que mon regard croise celui d'un homme qui semblait me fixer avec attention… Que pouvait-il bien avoir celui-là ? Pourquoi me regardait-il ainsi ?
Il me fallut plusieurs secondes pour le reconnaître… Adam Collins… Il faut dire qu'il ne ressemblait plus guère à l'adolescent que j'avais connu autrefois. Cela remontait à si longtemps à présent… Nos amourettes de jeunesse… Nos peines de coeurs…
– Bonjour ! Bienvenue à McCall ! me lança le vieux musicien à l'accordéon. – Merci ! rétorquais-je en plissant les yeux comme pour m'assurer de mieux voir… Monsieur Miller ? C'est bien vous ?
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Lun 14 Aoû - 11:47
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgeuilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyait en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêter, il ne parlent presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
McCall est peut-être un bled perdu dans les montagnes mais où les enfants pourraient jouer librement et en sécurité? Il n'y a pas beucoup d'endroits je vous le dit! Bon pas que j'étais vraiment sortit de McCall mais je lisais aussi. Le charme des petites villes c'est qu'elle semble figé dans le temps mais qui est tout de même moderne. Toujours est-il que je surveillais mon fils qui courait autour de la fontaine aussi vite que ses petites jambes le permettaient. D'ailleurs quand je parlais de chose figé dans le temps et de routinier, il y avait M. Miller. Ce veil homme qui traversait la place avec son accordéon pour égayer la place de sa voix. Tout le monde connaissait M. Miller, en fait on se connaissait pas mal tous ici, depuis la perte de sa femme, à chaque jour il faisait la même chose. À chaque jour il traversait la place comme s'il était le point de repère de la ville, la boussole de la ville. Quelques-uns disait qu’ils avait peur de la journée où il ne verrait plus le veil homme égayer la place. C’était un peu comme s’il était le grand-papa de tout le monde. Quand il sortit les premières notes de O Sole Mio, je fis un petit sourire en coin, j’étais jaloux de sa voix, de la justesse de la note parce que dans mon cas mis à part les berceuses. Enfin je n’étais pas mauvais mais disons que je n’avais pas la justesse de M. Miller.
C’est en tournant la tête vers la gare, alors qu’il changea de son répertoire habituel, que je vis cette rouquine et malgré le temps j’avais l’impression de la connaître. C’était idiot, je sais, mais c’était une impression forte qui me faisait dévisager la jeune femme. J’espère que je n’avais pas l’air étrange en faisant ça… quoique, ouais je devais avoir l’air bizarre. Ce fut quand elle sourit que ça me frappa de plein fouet. J’étais scotché sur mon banc, la voix mélodieuse de M. Miller se répandant dans l’air. Je fini par secouer la tête rapidement pour me reprendre et jetai un oeil à Max qui…. bien me sautait dessus finalement.
- On peut aller voir M. Miller papa? J’ai gardé une pièce juste pour lui!
- Euh… oui on pourrait Microbe. Mais pourquoi une pièce?
- J’ai vu à la télé que les gens qui joue de la musique, c’est parce qu’ils sont pauvre et ils n’ont pas de maison.
Je haussai les sourcils de surprise. Ok… d’abord je devais rectifier les faits pour ne pas qu’il insulte le vieil homme.
- Euh… Max, M. Miller n’est pas sans-abris. Il a sa maison, tu te rappelle on a passé devant la semaine passée.
- Oh… Il est pauvre alors?
- Je… je ne penses pas Microbe. Mais tu sais, tu peux lui dire que c’est une pièce porte-bonheur je suis certain qu’il va être content.
Et voilà! J’avais sauvé la situation vu le sourire de Max qui sauta sur le sol en me disant de me dépêcher. Ouais… euh… maintenant restait que je devais remonter le chemin jusqu’à la gare et… et bien on verra rendu là finalement. Bon c’était sans compter Max qui me tirait par la main pour que je me dépêche alors que je tentais de trouver ce que j’allais dire. On disait quoi à quelqu’un qui était parti sans crier gare? Je ne voulais pas paraître pathétique, idiot et complètement con non plus. Je ne sentis pas vraiment mon fils me lâcher la main et accourir vers le viel homme en lui tendant sa pièce qu’il disait chanceuse et qu’il aimait l’entendre chanter parce que - et je cite- “Mon père est pas bon en chanson”. Ouais bon.. j’étais plus un sportif qu’un artiste quoi.
- Salut, il y a un moment qu’on ne t’a pas vu dans le coin…
Hé merde… j’avais envie de disparaître dans le sol. C’était ça la seule phrase intelligente que j’avais trouvé à dire? Vraiment? Mon regard bleu resta sur elle quelques minutes avant de le détourner pour jeter un oeil à mon fils qui bombardait M. Miller de questions. Allant de pourquoi il jouait de cet instrument, en passant de pourquoi il faisait ça tout les jours et cette question que je ne voulais pas qu’il dise, mais comment en vouloir à un gamin de 5 ans qui découvrait la vie?
- Est-ce que tu es pauvre?
- Max! Désolé M. Miller… je… il a vu un truc à la télé.
Ok… une phrase complètement conne et mon fils qui me foutait la honte. Merci la vie!
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Lun 14 Aoû - 22:30
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Sur le bord de mon cœur
y avait une chanson
La gare était bien animée ce jour-là, les gens se promenaient joyeusement profitant de l’air frais de la matinée. C’était réconfortant de voir autant de monde. Ça donnait l’impression que McCall survivrait au passage du temps. La jeune femme à la chevelure de feu s’était approchée de moi et son visage me disait quelque chose. Son petit nez retroussé, ses taches de rousseurs elle ressemblait terriblement à sa mère. C’était la petite Wilson ! Ravi de la voir en pleine santé je l’avais salué :
– Jane ! Quel plaisir de te revoir ! Comment as-tu trouvé la grande ville ?
Une simple question de formalité, je ne voulais pas la retenir je savais que la plupart des jeunes n’avaient pas le temps de s’asseoir et de discuter encore moins avec un vieux. Je ne pouvais pas lui en vouloir à cette ère de l’électronique les vraies conversations étaient mises de coté pour la satisfaction d’une vidéo de 10 secondes. Pas le temps d’écouter l’ancêtre déballer ses histoires de fossiles, il fallait aller attraper les Pokémon dans le parc et poster le petit-déj’ sur le Gram. Je ne sais pas trop ce que ça voulait dire, mais ça semblait tellement important à leurs yeux. Je n’étais pas de ceux qui pensaient que la technologie n’avait que des mauvais côtés au contraire elle avait facilité la vie de beaucoup de gens à McCall y compris la mienne. Or, je la trouvais isolatrice, les gens ne prenaient plus vraiment le temps de connecter. De se parler. Quand j’étais jeune, je maudissais les vieilles sur leurs perrons qui gloussaient en racontant les derniers potins et voilà que maintenant je m’en ennuyais presque. Puis, un beau jeune homme s’était approché avec son petit garçon. Celui-ci me donnait une pièce et me demandait une chanson. Je pouffais quand il insultait les talents de chanteur de son père. Avec une belle gueule comme ça, il ne pouvait pas avoir tous les talents sinon les autres gars du village allaient devoir déménager. J’obtempérais et je lui jouais une petite balade, pas longtemps, juste assez pour l’amuser. Il me demandait dans sa grande naïveté d’enfant si j’étais pauvre. Et je dus y réfléchir pendant un moment. Pauvre ? Non. J’avais une maison. Je mangeais correctement. Comment expliquer à un enfant qu’une fois passé un certain âge, les gens vous mettent de côté ? Vous arrêtez de travailler. Plus de patron, plus de collègues. Ensuite, il y avait les enterrements, de gens qui avaient ton âge qui n’était même pas si vieux. Des amis, de la famille, l’amour de votre vie. Et après qu’est-ce qu’il reste ? Adopter un chien ? Plus d’amis, plus d’anniversaires, seulement le silence d’une maison vide où personne ne vous attend. Le silence du téléphone mobile. Un achat complètement désuet puisque mon fils ne voulait pas me parler. La réalité c’est que plus qu’on vieillit plus on devient seul et j’avais envie de voir du monde. Jouer de mon accordéon et profiter du soleil sur ma peau. Je voulais vivre à travers les yeux de mon village. Rester connecté avec le présent pour éviter de noyer ma solitude dans le passé. Mais ça c’était trop compliqué pour un mioche alors autant qu’il pense que je suis pauvre quel mal ça pouvait faire ?
– Pauvre, mais riche de cœur c’est ça l’important mon ami. Il n’y a pas de souci mon garçon je sais ce que c’est…
Mon fils avait fait bien pire. Et puis il n’y avait pas de mal à être curieux…
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Lun 14 Aoû - 23:22
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Ainsi c'était bien lui, ce bon vieux monsieur Miller. Même autrefois, lorsque je le croisais avec mes parents au restaurant de Carole, nous savions tous apprécier sa bonne humeur. Il y a des gens comme ça, qui sans le vouloir, juste par leur présence, savent devenir les piliers d'une petite ville. McCall ne serait probablement pas la même sans monsieur Miller.
–Oh ! Ça alors, vous m'avez reconnu, même après toutes ces années ! m'écriais-je, sincèrement joyeuse. Vous savez, la grande ville c'est trop grand, trop bruyant, trop peuplé et beaucoup trop sale.
Malgré tout, pendant un temps, elle avait eu son lot de bons côtés. De l'animation, du travail, de nombreuses rencontres plus ou moins intéressantes…Néanmoins, à ce moment-là de mon existence, ces mêmes "bons" côtés, m'avaient surtout conduit à la détester jusqu'à me donner envie de la fuir.
– Quoiqu'il en soit, on n'est jamais mieux que chez soi.
Et chez moi, ce ne pouvait être que McCall. J'ai grandi ici. C'est ici que j'ai connu mes premiers amis, mes premiers amours, mes premières emmerdes… En parlant de cela, voilà qu'approchaient de nous un homme et un tout jeune garçon auquel je ne donnais que quatre ou cinq ans, guère plus.
"Salut, il y a un moment qu’on ne t’a pas vu dans le coin…" me lança-t-il à la volée tout en affichant une mine déconfite qui m'arracha un grand sourire.
– Salut !
Oh, évidemment, je mourais d'envie de le taquiner un peu, mais je préférais m'abstenir. Il faut dire que je ne m'étais pas vraiment montrée très sympa avec lui. Pour ma défense, mon déménagement s'est fait de manière si brutale que je n'ai pas vraiment eu le temps de m'y préparer. Et puis… J'ai toujours détesté les adieux. C'était une autre époque. Les téléphones portables n'étaient pas aussi courants qu'aujourd'hui, tout comme internet. Partir à l'autre bout du pays signifiait, dans tous les cas, la fin de notre relation. Et dans ma tête de gamine, je pensais qu'il serait moins difficile de partir sans rien dire.
J'observais le petit bonhomme en affichant une mine attendrie. J'adore les gosses. Ils sont si francs, si naturels… On perd tout ça en grandissant et c'est bien dommage. Être adulte, ça signifie devenir un être masqué et pertubé portant un manteau de faux semblants et traînant une valise remplie de casseroles. On ment tout le temps à propos de tout et c'est vraiment fatigant… J'aimerais tant revenir à cette époque où tout était bien plus simple… Un temps où tout le monde vous pardonne facilement vos petites erreurs.
– Je suis d'accord avec toi, Max, c'est ça ? Les chansons de Monsieur Miller valent toutes les pièces du monde. Au minimum ! déclarais-je, enjouée. Je meurs de faim, savez-vous si Carole sert encore des burgers à cette heure-ci ? demandais-je. Je ne pense pas pouvoir tenir jusqu'à ce soir.
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Dim 20 Aoû - 23:55
Adam Collins
J'ai 35 ans et je vis à McCall, USA. Dans la vie, je suis coach de boxe et proprio de mon gym et je m'en sors de justesse. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et papa et je le vis plutôt moyen. Adam est un homme de 35 ans et père d'un fils de 5 ans nommé Max. C'est un homme doux, bon et gentil. Très protecteur envers son fils, il essaie de le protéger le plus possible des aller-retour de sa mère qui part pour des raisons super débiles. (promotion, besoin de voir autre chose, envie de vivre sa vie....) Cependant Adam sait que c'est pour des hommes qu'elle fait ça. Propriétaire d'un gym, il enseigne la boxe aux gamins paumés de son quartier. Pour avoir le moins de dépenses possibles, il a un grand appart au-dessus de son gym. C'est un homme un peu (beaucoup) orgeuilleux. Il ne demande pas ou peu d'aide préférant ne rien devoir à personne. Ancien boxeur semi-pro, il n'aime pas trop parler de sa vie d'avant car il ne faisait pas ceci pour lui mais pour ses parents qui voyait en lui le poulain prometteur. Depuis qu'il a arrêter, il ne parlent presque plus à ses parents.
Max, mon fils, mon microbe
class="contenu_rp"> J’espérais vraiment trouver quelque chose d’intelligent à dire en remontant le chemin. Ok M. Miller était là et j’aimais bien l’écouter parler mais Jane avait été partie si longtemps que tout ce que mon cerveau trouvait semblait tellement nul à chier! La preuve la seule phrase qui sortit de ma bouche était qu’on ne l’avait pas vu dans le coin depuis un bon moment. Elle allait me prendre pour un demeuré c’est clair! Cependant elle m'épargnant un peu en me saluant gentiment avec un grand sourire. C’était déjà ça de gagné alors que je répondis à son sourire alors que mon fils bombardait le pauvre homme de questions. C’était un petit curieux de son environnement et il était très (trop) sociable parfois. Tellement que je m’amusais à dire qu’il serait facile à kidnapper. Cependant quand il demanda à M. Miller s’il était pauvre j’eus envie de me fondre dans l’asphalte tellement j’étais mal à l’aise.La réponse du vieil homme me fit sourire. Riche de coeur… si seulement ça pouvait payer les comptes. Max fronça les sourcils une seconde tentant de comprendre probablement le sens des mots mais il était petit encore et le monde des adultes est si… compliqué parfois.
- Je ne voulais pas qu’il vous mette mal à l’aise surtout M Miller.
Pas que j’étais pauvre mais disons que je ne m’accordais que très peu de folie pour que Max ai tout ce qu’il a besoin. Le regard remplis de questions de Max se leva vers moi ne comprenant visiblement pas mais ça lui donnerait une occasion de réfléchir à la question. Rapidement son attention fut portée sur Jane et son petit visage s’éclaira d’un large sourire pour devenir pensif une seconde.
- Mais je n’ai pas toutes les pièces du monde moi…
- C’est une expression Max. Je t’expliquerai tantôt.
Mon regard remonta vers Jane et je lui fis un sourire en coin quand elle parla de Carole et ses burgers.
- On ne défait pas une recette gagnante Jane, ils en servent encore. Vous venez avec nous M. Miller n’est-ce pas? Je peux transporter votre accordéon si vous voulez. Max, tu ne cours pas,tu m’attends s’il-te-plaît.
Allait-il marcher? J’en doute. Allait-il m’écouter? Aucunement. Pas faute de lui répéter les consignes de sécurité. Mais il y a aussi cet avantage à McCall,la circulation est tout de même sécuritaire. C’est à ce moment que je me demandais depuis combien de temps je n’avais pas sorti de mon gym. Clairement j’avais bien fait de sortir un peu plus aujourd’hui.
(HRP: désolé de l'attente. J'ai eu des journées chargées au boulot)
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Date d'inscription : 20/04/2018
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Préférence de jeu : Homme
Dracoola
Lun 21 Aoû - 21:14
Larry Miller
J'ai 65 ans et je vis à McCall, États-Unis. Dans la vie, je suis retraité et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt pas bien.
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Sur le bord de mon cœur
y avait une chanson
La jeune femme semblait surprise que je l’aie reconnu. Elle ressemblait à sa mère. C’était ça qui l’avait vendue. Elle me racontait qu’elle trouvait que la grande ville était sale et bruyante et je souris en entendant cela. Elle n’avait pas tort, mais il fallait le vivre pour savoir. Certains trouvaient une certaine paix dans le bruit constant de la ville. Moi je préférais de loin le silence de la campagne.
– Je suis bien heureux de te revoir parmi nous !
Il semblait y avoir une sorte de tension entre le père et la jeune femme. Le genre de choses qui n’arrivait plus à mon âge mais je pouvais apprécier le drame d’un œil extérieur. Lorsque Jane complimentait mes talents musicaux, je lâchai un rire gêné. Elle était trop gentille. Le jeune papa s’excusait du comportement de son fils et je le balayai du revers de la main. J’étais loin d’être insulté. Et quand la demoiselle nous invitait à la suivre pour aller manger chez Carole j’hésitai à accepter. C’était là que travaillait Elizabeth. Mais le regard suppliant de la demoiselle suffit à me convaincre. Je ne voulais pas empêcher les deux jeunes gens de reconnecter mais puisqu’elle invitait je ne pouvais pas m’y refuser. Le jeune homme en rajoutait et m’offrait même de transporter mon accordéon. Acceptant son offre j’avais rangé mon instrument dans son étui avant de lui rendre. Le petit garçon était parti en courant malgré les avertissements de son père et nous avions emboîté son pas.
– Qu’est-ce qui te ramène par chez nous, Jane ?
Je marchais les mains dans les poches, un grand sourire sur les lèvres. Ma foi ! J’avais bien un petit creux moi aussi ! Une fois sur place, nous nous installions sur une banquette et je m’étais mis à analyser le menu. Un bon burger au fromage de chèvre tiens ça serait bien !
LA MORT DES AMANTS
Usant à l'envie leurs chaleurs dernières | Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux | Qui réfléchiront leurs doubles lumières | Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. | FRIMELDA