Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)
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Jeu 26 Oct - 23:50
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’allais faire le tour des dossiers. Quelque part je comprenais qu’elle n’ai pas vérifier si c’était fait, c’était la logique même en fait. On faisait ce boulot pour trouver des coupables, rassurer des familles, leur apporter des réponses. Je lui fis un sourire gentil quand elle soupira devant l’immobilisme de Williams.
- Hé, ce n’est pas ta faute. Comment tu aurais pu savoir que c’était un crétin. Même moi je ne pensais pas qu’il serait aussi… inutile en fait. T’inquiète je vais gérer. On va lui montrer comment on travaille.
Quand elle me parla qu’elle allait tout rapporter, je haussai un sourcil mon regard déviant sur quelques pièces de vêtements. Il y en avait des pas mal dedans, même que je trouvais qu’elle avait bon goût. À son explication j’éclatais de rire.
- Laisser emporter, le mot est faible en fait. Mais au moins tu sais que tu n’aimes pas le shopping.
M’approchant d’elle, menton dans la main je lui demandais si je pouvais revenir ou qu’on se fasse un vrai rencard, un sourire taquin monta sur mes lèvres en entendant sa question. Je hochai la tête à sa première question. Bien sûr que je voulais revenir, si elle le voulait cependant. Après la nuit qu’on venait de passer, j’aimerais bien oui la tenir dans mes bras encore.
- Pas obligé d’être un rencard extrême non plus. Je pensais au bungee mais je vais attendre un peu. Je haussai un sourcil quand elle me dit de la surprendre. Moi qui pensait qu’elle n’aimait pas les surprises…. Parfait, alors va pour une surprise.
Je me levais quand elle me dit de filer sinon je serais en retard au boulot. Je me penchai vers elle et effleurait ses lèvres doucement.
- Tu es vraiment rabat-joie…
Mais je l’embrassai tendrement et parti après un autre bonne journée. Je regardais l’heure si j’avais le temps d’aller me changer et… non. Merde… Bon bien tant pis, je trouverais bien une excuse qui passerait bien. Hors de question de donner des armes à Williams pour qu’il me pourrisse la vie encore plus. J’entrai donc et prit mon poste à mon bureau et je sentis le regard de Jake sur moi.
*Ignore-le…*
- Tu ne portais pas ça hier.
- Je me suis réveiller en retard. J’ai pris la première chose sous la main.
- Comment elle s’appelle?
Putin… Il ne pouvait pas juste se contenter de la réponse et ne pas faire chier?
- Elle s’appelle télévision et nuit presque complète d’insomnie. Content? Si tu faisais tes rapports ça me donnerait des vacances.
J’étais entrain de vérifier pour les autres cas dont j’avais noté des irrégularités et prendre en note les noms des témoins. Appeler le portraitiste s’il était disponible rapidement si j’arrivais à rejoindre la victime. Le chef m’appela alors que je tentais justement d’appeler la victime. J’entrai dans le bureau et me dit que s’il revenait avec l’affaire de “victime #7” il allait perdre son temps et le mien. Il me désigna une chaise et je m’assied en fronçant les sourcils.
- J’espère qu’il n’y aura pas d’autre esclandre avec l’agent Williams.
- S’il faisait son boulot ça n’arrivera pas non. D’ailleurs j’ai été chercher la bande vidéo du dépanneur on a encore une chance de trouver le coupable et je vais faire le tour des dossiers.
- Pas de terrain le docteur a dit.
- Je n’ai pas été sur le terrain. Il fallait que j’aille m’acheter une boisson gazeuse, j’en ai profité.
Excuse de merde et je sais que le chef ne gobait pas cette connerie mais pas une seule seconde. Il s’adossa dans son fauteuil en tournant le stylo dans ses doigts.
- C’est l’agent Martinez qui vous a demandé de vérifier ses dossiers?
- Non. Je le fais de mon propre chef parce que vous lui avez collé un abruti qui préfère la draguer plutôt que bosser. Je ne comprends pas pourquoi vous lui avez collé un con pareil. Ce n’est pas comme si sa réputation était inconnu.
Je le regardais alors qu’il semblait réfléchir à la question. Est-ce que c’était sa décision? J’avais la vague impression qu’il s'était plutôt fait “imposer” Williams. Je croisai les bras sur mon torse en le toisant durement.
- Alors, c’est quoi le truc? Ce n’est pas votre décision n’est-ce pas?
- Je ne peux pas discuter de ça avec toi Ford.
- C’est moi qui est collé avec durant la suspension de Taylor alors oui je pense que ça me regarde avant que je le fasse saigner du nez moi-même. Alors c’est quoi?
- C’est Pitbull qui l’a envoyé. dit-il en soupirant
- Continue…
Il m’expliqua qu’il avait une plainte d’une plaignante sur des propos qu’il aurait tenu et que celle-ci était terrifiée d’aller de l’avant. Une agente des moeurs avait été la rencontrer mais elle refusait obstinément de porter plainte même si l’agente lui avait dit que peut-être d’autres avait eu le même genre de traitement. Donc il l’avait collé à Taylor car il se doutait que la jeune femme ne laisserait pas passer de tels actes et allait faire une plainte pour harcèlement.
- Attends une minute. Tu l’as collé à Taylor en espérant qu’elle fasse une plainte? vous l’avez pris pour une cible en espérant faire aboutir les dires d’une victime? C’est quoi cette connerie!
- Calme-toi. On a noté le fait qu’il ne prenait pas le boulot de la crim au sérieux, qu’il peut avoir plainte pour entrave à une enquête policière.
- En même temps c’est elle que vous avez suspendu, pas ce guignol! Vous vous rendez compte que si elle apprend ça elle va hurler et avec raison!
Je secouai la tête lentement en soupirant. Et moi qui lui avait offert un rencard. Je faisais comment pour être normal alors qu’elle allait déceler le moindre trouble de ma part.
- Je me demandais justement tu ne pourrais pas…
- Oh! Non! Je ne me mets pas là-dedans! C’est votre connerie, vous vous arranger avec. Ça tombe bien, elle ne travaille pas pendant encore une bonne semaine. Allez la voir Pitbull et toi. Moi je ne me mêle pas de ça. Conseil, réglez ça aujourd’hui, sinon je jure que je l’appelle avant que vous partiez. donc bougez vous le cul, moi je retourne bosser.
Je sorti du bureau et retournai au mien ignorant joyeusement Jake lui disant sèchement quoi faire pour ainsi le tenir occupé et qu’il ne me fasse pas chier.
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Ven 27 Oct - 6:54
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Je tournais en rond sans réellement savoir quoi faire pour m'occuper l'esprit. Un brin de ménage, l'appartement n'étant pas grand, cela ne m'avait pris que peu de temps. J'étais descendue faire une lessive, aussi… La belle affaire. Une fois le linge dans le tambour, il ne me restait plus rien à faire… Première journée et j'en avais déjà marre. Peut-être devrais-je rendre visite à mon père… Cela me ferait au moins changer d'air…
Assise sur un sèche-linge éteint, je regardais les vols sur mon téléphone quand celui-ci se mit à sonner. À l'autre bout du fils se trouvait mon chef qui me semblait bien embêté. Il me demanda s'il pouvait me rendre visite en fin d'après-midi… Voilà une demande bien étrange qui avait tout pour me surprendre. Depuis quand les supérieurs rendaient-ils visite à leurs subordonnés durant leur suspension. Je ne pouvais m'empêcher de me dire que cette demande sentait mauvais …
Une fois l'appel terminé, j'envoyais un message à Phillip pour savoir s'il avait une idée un peu plus claire de ce qu'il se passait exactement. Il devait être occupé puisque je ne reçu pas de réponse.
Soit… Une fois secs et pliés, je rassemblais mes vêtements pour remonter à mon appartement. Vers 15h30, l'on frappa à ma porte… Ford ?
– Tu termines bien tôt… soufflais-je, inquiète. C'est si mauvais que ça ?
La réponse vint une petite demi-heure plus tard… Et qu'elle fut ma surprise lorsque je vis mon chef accompagné du capitaine des mœurs. D'accord… Je n'allais pas aimer.
– Vous vous foutez de moi, c'est ça ? leur demandais-je, bras croisés et regard noir lancé à chacun d'eux. Vous m'avez pris pour un pigeon en espérant que je piège un collègue, sans m'en avertir, parce que vous êtes pas fichu de gérer le problème ? – Martinez, nous sommes vos supérieurs hiérarchi… – Mais j'en ai rien à foutre, vous n'êtes personne. Juste deux blaireaux incapables ! Vous vous rendez compte que vous m'avez utilisé, en sachant pertinemment ce que j'ai dû endurer ? C'est inadmissible…
C'est à grands pas que je me dirigeais vers la porte que j'ouvris brusquement.
– Cassez-vous. – Martinez nous… – Fermez-la. Vous aurez ma démission sur votre bureau dès lundi.
Ils semblaient choqués, mais ils ne l'étaient certainement pas plus que moi. Les deux hommes échangèrent un regard avant que leurs yeux ne se posent sur Ford. Ils espéraient quoi au juste ? Qu'il me fasse changer d'avis ? C'était peine perdue.
– J'ai pas toute la journée, dehors ! grondais-je de plus belle avant de claquer la porte dans leur dos.
À bout de souffle et de nerf, je me tournais vers mon partenaire.
– Tu étais au courant ?
S'il était là, cela semblait plutôt évident. Même si cela devait être très récent.
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Ven 27 Oct - 17:09
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Il allait la voir à 16 heures. Je sentais que ça allait être la merde… Tellement la merde. Je ramassais les informations que j’avais besoin le plus rapidement possible pour arriver avant les chefs de département et tenter de calmer la chose. Quelque chose me disait que ça serait comme éteindre un volcan avec un verre d’eau. Pourquoi il ne l’avait pas mis au fait simplement? Elle aurait comprit, elle se serait même fait plaisir d’amasser les preuves pour leur enquête interne. 15:30, je suis devant la porte de Taylor en tentant encore de me chercher une excuse pourrie pour expliquer ma venue plus tôt. Elle allait flairer le mensonge c’est certain. De toute façon je n’ai jamais été capable de lui mentir, pas délibérément du moins. Même quand elle me demanda si c’était aussi mauvais que ça je ne sus quoi répondre. Oui…. et non… en fait j’espérais que non.
- J’attends des nouvelles de la victime pour le portraitiste. Pour le mec du bar ça va être un peu plus compliqué vu le nombre de personnes dans le bar. Donc est-ce que c’est mauvais… Je dirais moyen…
Et une poignée de minute plus tard, les deux chef étaient chez Taylor en leur expliquant la situation. Je savais qu’elle n’allait pas aimer et là le mot est faible, très faible même! Je pensais à un volcan de colère c’est plutôt la Terre qui ouvrait en deux et lançait son magma et que devrais éteindre à l’aide d’un verre d’eau. Merci vraiment! Elle ouvrit la porte à la volée et j’eus presque peur qu’elle les pousse en bas des escaliers. Je gardais le regard sur mes pieds, les bras croisés mais quand elle parla de démission mon regard se releva vers elle, interdit. Euh… non! Leur regard se posèrent sur moi avant qu’ils ne quittent simplement. Ouais… Foutez la merde et je devais moi ramasser le truc derrière. Quand elle me lança sa question au visage, je pris un moment pour juger de la situation. Elle était furieuse, son regard lançait encore des éclairs et une réponse mal dite et adieu Phillip Ford.
- Il me l’a dit ce matin, je ne l’ai pas su avant. Et encore, il me l’a dit parce que j’ai senti qu’il y avait un truc derrière mais je ne pensais pas ça. Je pensais plus à une pression sur le chef de mettre Williams avec toi pas plus.
Je pris un ton calme, posé de toute façon elle était tellement en colère que me prendre la tête avec elle était une mauvaise idée. Je m’approchai, mais pas trop non plus je tiens à ma vie, et mis les mains dans mes poches de pantalon mon regard dans le sien.
- Il voulait que moi je t’en parle. J’ai refusé, je leur ai dit de régler ça aujourd’hui sinon je l’obligerais à le faire.
Je baissai la tête une seconde et tentait de trouver les mots justes pour lui faire entendre raison. Je relevai la tête et plantai mon regard dans le sien.
- Ne donne pas ta démission Taylor. dis-je presque en retenant mon souffle, Attends avant de me sauter à la gueule. Je comprends parfaitement que tu sois en rage et je le serais moi aussi. Réfléchis-y s’il-te-plaît. On bosse bien ensemble et je n’ai pas envie de tout recommencer avec quelqu’un d’autre et je sais ce que je vais faire.
Je m’approchai, un tout petit pas de rien.
- Je vais le comparer à toi et je serais toujours frustré que ce ne soit pas comme toi, qu’il ne pense pas comme toi… tu vois le genre. Mais penses-y…
Pour vrai je ne voulais pas d’autre partenaire. Si elle partait j’allais m’opposer farouchement à un autre partenaire.
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Ven 27 Oct - 17:42
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
– Bah apparemment mon instinct doit être rouillé… Je n'ai rien vu du tout à part le fait que ce type est extrêmement lourd et que j'avais beaucoup plus de boulot que d'habitude, pestais-je en essayant tant bien que mal de me calmer.
Au moins, je pouvais être soulagée, Ford n'avait aucunement cherché à me mentir, contrairement à eux. J'étais même touchée d'entendre qu'il les avait poussé à venir m'avouer la vérité… Même si cette fichue fouine avait essayé de s'y soustraire en envoyant mon coéquipier à leur place … Mais pourquoi était-il venu dans ce cas ? Pensait-il que j'avais besoin de son aide ? De son soutien ? Peut-être… En tout cas, j'apperçiais sa présence enfin, jusqu'à ce qu'il me demande de ne pas démissionner.
Je comprenais son point de vue, bien-sûr, mais je ne voyais pas ce que je pouvais faire d'autre après un tel coup fourré. Mes supérieurs s'étaient tout simplement servis de moi pour pousser un collègue, certes ignoble, vers la sortie. Un homme que je pensais seulement incompétent, mais qu'ils considéraient eux-mêmes comme un prédateur sournois. Ils auraient pu simplement m'en parler ou encore confier cette "tâche", si on peut appeler ça comme ça, à une toute autre personne. Mais c'est moi qu'ils avaient choisi, tout en choisissant de ne rien me dire… Et ils savaient ! Ils savaient ce que j'avais vécu. C'était noté noir sur blancdans mon foutu dossier. C'était même répété plusieurs fois dans le rapport psychologique que j'avais dû fournir lors de mon embauche… Et après tout ça… Celle qui avait été suspendue, punie, éloignée, c'était encore moi.
– Et que veux-tu que je fasse dans ce cas ? Que je tende l'autre joue ? Que je plie ?
J'essayais vraiment de rester calme parce que même si j'étais en colère, lui, il n'y était pour rien. Mais l'entendre me dire de ne pas démissionner pour qu'il n'ait pas à subir un autre coéquipier, ça avait du mal à passer.
– J'ai ma fierté, Ford et il y a des choses que je ne peux pas tolérer… grognais-je malgré moi. Tu feras comme tu pourras et tu le feras très bien sans moi. Tu ne voulais même pas de moi à la base, tu ne jurais que par Bill. Ce sera pareil cette fois-ci, c'est tout… Dans le travail, personne n'est irremplaçable.
Avec ou sans moi, il s'en sortirait très bien. Je ne me faisais pas le moindre souci pour lui. J'aimais mon boulot. Je l'aimais même un peu trop… Mais je ne me sentais pas capable d'affronter leurs sales gueules de fouines tous les jours. Je ne pourrais pas oublier et encore moins pardonner. Pas de chance, j'ai toujours eu la rancune tenace.
– Et puis, dans tous les cas, je t'ai dis que je ne voulais pas mélanger vie sociale et vie professionnelle… Est-ce que ce qui t'intéresse chez moi c'est juste le fait que l'on bosse ensemble ?
Je me doutais bien que non, mais je cherchais surtout à lui faire comprendre que cette démission brutale ne changerait rien entre nous. Du moins, de mon point de vue à moi.
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Sam 28 Oct - 18:48
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Elle était tellement énervée que je ne trouvais pas comment je ferais pour la calmer. Moi je leur aurais gueuler dessus,leur dire qu’ils étaient de gros connards mais je n’aurais pas donné ma démission mais j’aurais clairement posé mes conditions une fois que je serais retourné au boulot et putin que j’aurais été ferme sur mes conditions. C’est ce que je tentais de lui faire comprendre mais je savais que je n’utilisais pas les bons mots et que si je ne les trouvais pas rapidement, ça allait finir en prise de tête. Je poussai un petit soupir en l’entendant me dire ce qu’elle devait faire.
- Ce n’est pas… vraiment ça que je te dis…
Merde… allez il fallait que je trouve les mots! Cependant ce qu’elle ajouta par la suite me fit froncer légèrement des sourcils. Je comprenais qu’il y avait des choses qu’elle ne puisse tolérer mais le fait qu’elle avance que je ne jurais que par Bill et que je continuerais à bien faire mon boulot sans elle me piqua légèrement. Ouais mais la relation que j’avais avec Bill était vachement différente! J’étais jeune enquêteur et je ne connaissais pas grand chose donc il était plus un mentor. Ok oui c’est vrai personne n’est irremplaçable mais je ne voulais vraiment personne d’autre.
Cependant elle ajouta une pique de plus en disant qu’elle ne voulait pas mélanger vie sociale et vie professionnelle. Ok mais… ce qu’on avait fait la veille? Ce matin quand je la dévorais du regard? Le rencard que je lui ai demandé? C’était quoi alors? Est-ce qu’elle pensait que je faisais tout ça tout simplement pour la culbuter? Putin de merde! Sa question finale m’insulta au plus haut point. C’est pas vrai!! On ne revenait pas là-dessus encore? Elle n’avait pas compris que je voulais qu’on soit ensemble, qu’elle me plaisait au point que je trouvais mes soirées ennuyantes et mornes sans elle? Je pinçai les lèvres une seconde mon regard se planta dans le sien.
- Tu ne veux pas mélanger vie professionnelle et vie sociale… Alors ce qu’on a fait hier ça ne compte pas pour toi? Ce matin le fait que je me compte l’homme le plus chanceux non plus? Pas plus le rencard que je t’ai demandé et que TU as accepté ça ne doit pas compter non plus j’imagine?
Je fouillais son regard préférant fourrer les mains dans mes poches.
- Tu sais ce qui m’intéresse chez-toi mais comme tu ne sembles plus t’en rappeler je vais te le redire de manière plus simple: TOI. Toi simplement. Tu penses que je me tuerais à tenter de te dire de réfléchir avant ta démission si tu ne comptais pas un minimum pour moi? Un minimum… dis-je en lâchant un rire agacé, non en fait tu comptes énormément pour moi. Oui j’aime bosser avec toi je ne le cacherais pas, mais que ça. J’aime te voir tous les jours, te parler, se prendre la tête et oui bon rigoler comme des cons… donc il y a pleins de choses qui m'intéressent et c’est toi toute entière.
Mon regard toujours dans le sien toujours agacé de son attitude et de simplement ne pas comprendre que LÀ présentement elle avait un putin de pouvoir de négociations avec les patrons.
- Je pourrais t’énumérer toutes les mimiques que tu fais quand tu es concentré, les tics que tu as quand tu es agacée, les gestes que tu fais quand tu es concentré tout ça parce que je les ai tous observé et que jes les ai tous trouvé adorables. Tu as un putin de pouvoir de négociation pour ton retour et tu ne t’en rends même pas compte. Moi j’en profiterais… mais pas toi visiblement.
Je pris ma veste rageusement et plantai mon regard dans le sien.
- Si tu démissionnes, je le fais aussi… et je ne serais plus flic. À toi de voir. Si tu ne reviens pas, moi non plus.
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Sam 28 Oct - 19:27
Taylor Martinez
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– Je… Quoi ?
En voyant sa réaction, je compris bien vite que je m'étais mal exprimée. Et je devais maintenant faire face à une crise de colère bien peu commune. Imaginait-il vraiment que rien de tout cela n'avait compté pour moi ? Je voulus protester, lui dire qu'il avait bien mal interprété mes propos ou plutôt que j'éprouvais énormément de mal à exprimer mes sentiments correctement – bref, qu'il y avait une belle erreur dans l'énoncé – mais il ne m'en laissa pas le temps. À la place, il dressa une liste des choses qu'il aimait chez moi, en grondant de toutes ses forces comme s'il cherchait à forcer les informations à rentrer dans mon crâne… A la réflexion, c'était probablement ce qu'il essayait de faire… Chose qui fonctionnait plutôt bien chez moi.
– Tu ne feras rien du tout… dis-je en soupirant avant de saisir la pan de son manteau. Désolée, visiblement, je me suis mal exprimée… Tu n'as pas compris ce que je voulais dire.
Je levais les yeux vers lui, essayant tant bien que mal de sourire… Parce que je ne voulais pas qu'il parte… Je ne voulais pas que l'on se dispute… En tout cas, certainement pas pour ça.
– Quand je disais que je n'aimais pas lier la vie sociale et la vie professionnelle… J'essayais de te dire que je n'avais rien contre le fait de laisser tomber mon boulot pour… bon sang, je détestais tellement avoir à faire ça, me livrer ainsi, aussi bêtement… D'autant plus que je n'étais toujours pas certaine de le faire correctement. Pour être avec toi. Surtout après ce sale coup de leur part.
Je haussais négligemment les épaules, un sourire crispé sur les lèvres… Ce genre d'exercice était loin d'être évident pour moi.
– J'aime ce boulot, vraiment… Je l'ai même pratiqué dans divers bureaux avant d'arriver dans celui-ci… La seule différence entre ici et ailleurs, c'est toi… Alors oui, ça me fout la trouille d'autant plus lorsque je me rends compte qu'on ne se comprend pas toujours toi et moi… Mais ce travail, je peux le faire n'importe où. Je peux même faire un tout autre job… sauf que, jusqu'à preuve du contraire, des Phillip Ford, y'en a qu'un…
Je devais avoir les joues rouges…Écarlates même. Jamais auparavant je ne m'étais sentie aussi vulnérable et, honnêtement, je n'aimais pas cela du tout.
– Tu n'as pas à renoncer à quoi que ce soit pour moi… Je suis bornée et un peu trop fière, je fais mes choix… Qu'ils soient bons ou mauvais, je les assumerai toujours. Mais toi, tu n'as pas à me suivre là-dedans. Tu n'as pas besoin de démissionner… Surtout pas pour ça.
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Sam 28 Oct - 22:25
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
J’étais agacé oui. Agacé qu’on revienne à chaque fois sur la même putin de chose. Agacé qu’elle ne veuille rien entendre… ou pas. Je tentais vraiment de lui faire comprendre que si elle n’était pas là bien moi aussi je m’en irais. Je ne voulais pas d’autre partenaire. Je ne voulais personne d’autre si ce n’était pas elle. Donc je lui répétais la même chose que je lui répétais depuis…depuis des semaines. Je lui dis tout ce que j’avais remarqué alors qu’elle travaillait. Je lui dis même que si elle donnait sa démission, je le faisais aussi. Je ne serais plus flic. Point barre. M’enlevant le manteau des mains, je croisais les bras sur mon torse. Elle va m'empêcher comment? Elle était coincé ici. Et bien sûr c’est moi qui comprend comme une merde!
Je fronçais les sourcils légèrement quand elle dit qu’elle n’hésiterais pas à laisser tomber son boulot pour être avec moi. Ok et? Moi j’étais prêt à le laisser tomber si elle ne revenait pas. La seule différence était moi en ajoutant même qu’elle pouvait faire ce boulot n’importe où. Non. Je veux que tu le fasse avec moi. C’était peut-être gamin mais j’y tenais comme un chien à son os. Je baissai le regard quand elle dit qu’un Phillip Ford il n’y en avait qu’un. Ouais euh… comme une Taylor Martinez finalement. Je relevais le regard lentement vers elle en écoutant la suite de son idée. Je la regardais un moment, les bras toujours croisés sur moi.
- J’aime ce boulot aussi Taylor, beaucoup. Mais si je suis pour le faire seul, alors non je ne veux pas le faire. Je suis peut-être borné moi aussi. Si tu vas bosser ailleurs on se verra quand? Tu me connais, je te connais. SI une enquête est trop dans nos têtes, on se lance dedans, on veut tout voir, tout vérifier. On veut coincer le criminel. Puis toi tu crois vraiment que je vais dire oui? Taylor tu me connais mieux que ça.
Je décroisai les bras et prit son visage entre mes mains.
- Je suis aussi borné et têtu que toi et je suis très sérieux. Oui j’aime bosser avec toi, on ne se comprends pas toujours mais en même temps… je me rapprochai, c’est ce qui me motivais à me lever le matin. De te voir. D’avoir le loisir de te regarder du coin de l’oeil, de tenter de taquiner, de faire le gamin… je caressais ses joues rouges, mon regard dans le sien. C’est peut-être gamin et égoïste de ma part mais j’aimerais vraiment que tu reste…
Demain matin, j’allais vraiment faire une plainte en au lieu pour leur connerie. Certes se serait à Taylor de le faire mais comme elle était suspendue…
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Arthécate
Dim 29 Oct - 5:55
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
– J'ai des valeurs et quelques principes… dis-je en soupirant. Je ne veux plus travailler sous les ordres de ces types… Je ne peux plus… Je me sens humiliée et sale. Et ce n'est vraiment pas une sensation agréable, tu peux me croire.
Je savais parfaitement que si cette sensation allait s'atténuer avec le temps, jamais elle ne disparaîtrait. Je ne pouvais m'empêcher de faire l'amalgame avec ce qui m'était arrivé autrefois… Être utilisée, souillée… Alors certes, cette fois, personne ne m'avait touché et encore moins privé de liberté. Mais on s'était tout de même servi de moi en ignorant mes faiblesses et tout ce que j'étais capable ou non d'endurer. Ils se fichaient bien de tout ça. Au fond, la faim justifie les moyens… Pour eux, seul comptait le résultat. Mais pour moi, c'était tout simplement impossible à digérer.
– On se verra quand on pourra, voilà tout.
Mais Ford ne semblait pas vouloir comprendre. Je ne lui demandais rien hormis le fait de pouvoir prendre mes propres décisions et d'en assumer les conséquences. Se rendait-il seulement compte qu'il s'utilisait lui-même comme moyen de pression ?
– Oui… C'est égoïste, en effet, dis-je en secouant doucement la tête.
Je baissais les yeux tout en me demandant s'il était bien raisonnable de continuer avec lui en voyant sa réaction. Il n'y avait rien de bon dans cette dernière et je détestais l'idée de l'avoir provoqué pour une histoire de démission.
– Je vais partir quelques jours chez mon père pour aller voir Luke. J'en profiterai pour réfléchir…
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Dim 29 Oct - 20:15
Phillip Ford
J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.
Elle avait des valeurset des principes? Et moi non? Ok c’était complètement stupide ce qu’ils avaient fait. En fait depuis des mois il me semblait que tout étaient de la merde dans leur décision. Je me doutais qu’elle ne devait pas être à l’aise mais qu’elle me laisse au moins tenter quelque chose. Oui je me “sacrifiais” pour elle mais en même temps je sais que j’étais bon enquêteur, si ce n’est un des meilleurs. Ensemble on avait résolu plus d’enquête que la moitié de nos collègues. On avait un sacré avantage pour nous, est-ce qu’elle le savait ça? De plus on était des bosseurs, on ne lâchait pas une enquête tant que nous ne l’avions pas mené à bien alors si on ne bossait plus ensemble, on allait se voir quand? Sa réponse me fit rouler des yeux en soupirant. Quand on pourra… la belle réponse de merde! Je préférais ne rien dire pour le moment en pinçant les lèvres.
Je sais que ça avait l’air gamin, égoïste mais je n’avais pas mis des mois à tenter de faire valoir mes sentiments envers elle pour qu’elle me glisse ntre les doigts comme ça! Je n’avais pas mis des mois à lui faire comprendre combien je tenais à elle, et pas que comme collègue, pour qu’on ne tente pas quelque chose ensemble. C’était peut-être désespéré mon truc mais je voulais vraiment être avec elle, c’était presque vital. J’eus une panique intérieure quand elle dit qu’elle dit qu’elle allait quelques jours chez son père pour réfléchir et en profiter pour voir son frère en ajoutant qu’elle allait réfléchir. Quelque part ça me soulageait. Je n’avais pas gagné au complet mais au moins elle allait réfléchir. Je hochai la tête lentement en souriant doucement.
- D’accord, va voir ton père et ton frère et on en parlera à ton retour…
Si tant est qu’elle change d’avis. De mon côté, j’allais tout faire pour qu’elle revienne au poste au risque de perdre mon job moi aussi. Pour le moment, j'allais quérir ses lèvres comme un pacte silencieux, comme une trève à cet épisode malheureux. - J’avais pensé à aller manger un morceau ensemble et un cinéma mais… on peut rester ici si tu le souhaites.
******** Elle était partie chez son père et le lendemain j’avais bosser ignorant Jake joyeusement et ne parlant que très peu à mon chef. J’avais pris un rendez-vous avec le commandant-chef pour exposer la situation. Amasser les documents pour appuyer mes dires. La journée avait tout ce qu’il y a de plus banal. Je regardais la bande-vidéo pour voir le suspect qui était un adolescent paumé et il fut arrêté tout de même rapidement et passa tout aussi rapidement aux aveux. Rite de passage de gang de rue. La victime avait accepté de dresser un portrait robot et il était maintenant diffusé partout à la télé et sur les réseaux sociaux. Restait les témoins oculaires du bar et là ça ne serait pas gagné. Vint ce jour enfin où je pus aller rencontrer le grand patron. J’avais posé mon maigre dossier sur le bureau et m’assied sur un des gros fauteuils alors qu’il lisait lentement chaque page. Reposant lentement le dossier il leva son regard sombre dans le mien.
- Je vois qu’il y a de nombreuses lacunes dans votre département Agent Ford. Où est Agent Martinez?
- Elle a quitté Chicago pour quelques jours.
- Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi elle a été suspendue alors que ce n’est pas elle la fautive. Enfin mis à part le coup de poing à Williams. C’est Williams qui aurait dû être suspendu. Surtout qu’il est sous enquête interne.
- Ce qui m’échappe moi c’est comment Williams a pu savoir sur son passé. Comment il a pu mener son enquête alors que les dossiers sont normalement scellés.
- Vous Agent Ford, vous saviez pour son passé?
Je relevai le menton en ne dit rien de plus. Non lui non plus n’arriverait pas à me faire cracher le morceau.
- Très bien j’ai compris que vous ne me direz rien. Vous êtes très loyal envers votre partenaire c’est une très belle qualité.
- Merci commandant-chef Moore.
- Écoutez, je ne cacherais pas que tout ceci peut prendre du temps et…
- Elle veut donner sa démission.
Le regard du commandant tomba dans le mien et pianota rapidement sur son ordinateur et je savais qu’il devait lire sur nos enquêtes et probablement celle d’autre avant qu’elle arrive ici. Son regard revint dans le mien et il croisa les mains sur son bureau.
- Je ne peux pas laisser une enquêtrice aussi douée partir comme ça. J’ai vu que vous aviez un beau taux de réussite tous les deux. Mais pour votre démission si elle part, je la refuse. Je vais m’entretenir avec Agent Martinez.
- Elle ne reviendra pas s’ils sont encore là, je vous le dis tout de suite.
- J’en prend bonne note. Je vais m’assurer que tout soit fait avant son retour. Merci Agent Ford.
J’espérais vraiment qu’il réussisse là où moi j’avais l’impression d’avoir échoué. Je serrai sa main et mis tout mes espoirs en sa parole. Je quittais donc sans un mot et comme tout les soirs je regardais mon téléphone dans l’espoir d’avoir un message, un texto mais rien. J’espère vraiment que je ne travaillais pas pour rien. J’en eus la preuve le lendemain alors qu’on convia la crim dans la salle de debriefing et que je vis la capitaine par intérim. Ah bien… ça allait faire changement tiens! Au moins, elle, elle était droit dans ses bottes et n’en laisserais pas passer une et ne ferait pas de coups fourré à Taylor.
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Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Lun 30 Oct - 9:15
Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien! Informations supplémentaires ici.
Quitter Chicago me semblait indispensable… Presque vital. J'avais besoin de respirer… de renouer avec mes racines… De souffler, tout simplement. J'avais éteint mon téléphone dès mon atterrissage, après avoir envoyé un message à Ford pour lui annoncer mon arrivée.
Boston fait partie de ces grandes villes où il fait bon vivre… Et elles ne sont pas si nombreuses. Je l'ai toujours aimé pour son architecture coloniale, toujours préservée aujourd'hui… Sa proximité avec l'océan, cet air marin qui apporte constamment un peu de fraîcheur. Cette odeur de sel iodé…
Mon père et sa femme vivaient dans un joli petit appartement sur Commonwealth Avenue. Le bâtiment de briques roses et rouges n'était point dépourvu de charme. C'était la toute première fois que je m'y rendais après avoir fuis cette ville bien des années plus tôt. Et ce charme historique, cette ambiance chaleureuse… Je les avais totalement oubliées.
Le premier jour, je le passais à dormir… Cela faisait si peu partie de mes habitudes que mon père s'en inquiéta aussitôt. Il comprit pourtant bien vite que j'étais seulement fatiguée… Réellement épuisée… Le jour suivant, je rendis visite à mon frère, les bras chargés de bouquins achetés pour l'occasion. Luke adorait la lecture depuis toujours… J'espérais seulement que son traitement ne le prive pas de ce plaisir. Mais je fus bien heureuse de le trouver en forme… Je retrouvais mon frère, le vrai… Celui avec lequel je pouvais discuter durant des heures en échangeant quelques plaisanteries rafraîchissantes. Ces retrouvailles me firent un bien fou. Je retrouvais un semblant de normalité dans ce monde devenu totalement fou.
Et comme je l'ai toujours fait jusqu'à ce que notre univers entier ne bascule, je me livrais à mon petit frère. Je lui parlais de tout ce qui me préoccupait depuis bien trop longtemps. Des récents événements aux plus anciens… Luke m'écouta très patiemment, serrant ma main dans la sienne comme s'il cherchait à m'apporter tout son soutien.
– Et du coup… Que comptes-tu faire ? – J'en sais trop rien. Je ne suis même pas certaine de vouloir retourner à Chicago. – Et ton ami ?
Je soupirais… Je ne savais pas vraiment quoi en penser. J'avais cette impression étrange de ne rien pouvoir lui apporter de bon. Je me sentais… Toxique.
– C'est peut-être mieux pour lui si je venais à … disparaître de son paysage. – Tiens donc… Ne serais-tu pas en train de fuir ? me lança-t-il en haussant les sourcils. Avec ton fichu caractère, je te pensais bien plus combative que ça. Ça me déçoit un peu… – Je m'en doute… soupirais-je de nouveau. – Est-ce que tu le considères comme toxique pour toi ? – Je ne sais pas… Je n'ai pas beaucoup aimé sa réaction quand j'ai parlé de démission.
Le "pourquoi ?" ne tarda pas à poindre le bout de son petit nez curieux et je n'étais pourtant pas certaine d'avoir la réponse. Je ne voulais pas me retrouver piégée quelque part… Je ne supportais tout simplement pas cette sensation d'étouffement. Je fuyais constamment tout ce qui pouvait m'enfermer dans une situation, un lieu… Une relation. Je déménageais beaucoup. Changeait tout autant de boulot pour éviter de me retrouver avec ce sentiment que je trouvais dérangeant… Était-ce ce que j'éprouvais à ce moment-là ? Sans doute, oui.
– Tu lui reproches de tout faire pour te retenir ? – Oui… – Sais-tu pourquoi il essaie de faire ça ? – Je sais surtout que c'est peut-être un peu trop pour moi… – Du coup… Tu refuses de lui accorder la moindre chance ? Ce n'est pas un prédateur, Taylor… C'est juste un homme amoureux. – C'est pas ce qu'il m'a dit… – Certaines choses sont si évidentes qu'elles se dispensent de tout commentaire, Taylor…
Et si je ne voulais pas de ça ? Voilà la question que je me posais… Mais Luke semblait vouloir me faire avouer que je réagissais uniquement par peur et non par manque d'envie. Selon lui, je n'étais jamais vraiment sortie de cette cave… Je restais éternellement prisonnière de cette cage que je construisais moi-même … Pierre après pierre… Je me demandais pourquoi je dépensais des milliers de dollars par an auprès de thérapeutes quand j'avais un petit frère aussi malin. Il avait raison, je le savais… Mais je ne voyais pas du tout comment faire pour changer les choses.
Je quittais l'hôpital avec autant de questions que de réponses… C'en était extrêmement frustrant. Je ne savais toujours pas que faire alors j'ai commençais à parcourir les annonces d'emploi… Histoire de m'imaginer derrière un tout autre bureau, affairée à une toute autre tâche. Je me renseignais également auprès du Bureau fédéral d'investigation pour savoir si mon profil les intéressait… La réponse fut sans appel : oui. Je n'aurais aucun mal à trouver un autre travail si je le souhaitais… Je pourrais tout recommencer ailleurs… Encore. Au fond, rien ne pouvait m'en empêcher… Rien ne pourrait jamais m'en empêcher… À part… moi.
Tout en me baladant dans la ville, je passais les quatre jours suivants à retourner tout cela dans ma tête, encore et encore. Mais je ne trouvais pourtant aucune réponse… Je finis par me décider à rallumer mon téléphone. Je n'avais aucun message de Ford, mais des dizaines d'appels manqués, tous provenant du bureau. J'écoutais donc les messages laissés par le commandant Moore…
– Bonjour agent Martinez. Je viens de recevoir un coup de fil très intéressant de Wilson Decker, le DA du bureau du FBI de Boston… Auriez-vous postulé pour eux ?
Oups…
– Il voulait connaître vos états de services et votre taux de réussite. Les deux étant particulièrement intéressants vous concernant, je me suis permis de mentir afin de les dissuader de vous engager…
Quoi ???
– Nous ne sommes pas encore prêts à nous passer de vos services, Martinez. Je vous invite à me recontacter rapidement sur ce numéro… Ou à venir me rendre visite dans mon bureau afin d'en discuter.
–Fait chier !
Je commençais à m'agacer très sérieusement en hurlant quelques jurons bien sentis. Je jetais mon téléphone sur mon lit et ce dernier eut la bonne idée de rebondir sur le mur… Autant dire qu'il n'avait aucune chance d'en réchapper… Inquiète, Suzanne frappa à ma porte en me demandant si tout allait bien… Ce à quoi je répondis que non… J'avais l'impression que l'on venait de me couper les ailes… Et bordel, je ne le supportais tout simplement pas.
– Retourne à Chicago, me dit-elle. Va voir ce qu'il en est réellement. Dis ce que tu penses… Gronde si tu en as besoin…
Et l'on pourrait croire que le voyage retour, ainsi que la nuit qui suivit, auraient suffit à m'apaiser… Mais non. J'étais toujours enragée en franchissant les portes du commissariat… J'étais hors de moi lorsque je traversais l'open space désert… J'étais folle de colère en frappant à la porte du bureau de Moore.
– Martinez… Entrez donc, je vous en prie.
Je détestais son sourire comme sa manière de me regarder. Il était satisfait de son petit numéro… D'avoir réussi à me ramener jusqu'ici.
Je ne mâchais pourtant pas mes mots lorsque je me mis à lui décrire le dégoût que m'inspirait sa manière de faire… Ses mensonges, ses tentatives de manipulation. Malgré ça, il resta silencieux, les mains jointes sur son bureau, un sourire satisfait figé sur son visage.
– Bien ! À mon tour maintenant.
Il me parla de tout ce que Ford avait fait… Du renvoie de William ainsi que des plaintes que le bureau avait réussi à rassembler pour le placer face à la justice. Les deux capitaines en questions ont été mis à pied pour un temps indéterminé le temps que l'enquête interne soit menée à son terme. Il m'expliqua que pour l'heure, leurs fonctions seraient assurées par des capitaines intérimaires… Et enfin…
– J'ai évidemment fait vos éloges auprès du DA du FBI…Il a été très impressionné et serait ravi de vous accueillir dans le bureau de Boston. Même si, j'ose espérer, qu'après tout ce que je viens de vous dire, vous choisissiez de rester avec nous. – Bordel… Mais vous êtes vraiment un sacré enfoiré ! Pourquoi m'avoir menti ? – Seriez-vous revenu sans un coup de pied au cul ?
Non…
Je finis par rejoindre la salle de débriefing où le capitaine par intérim, Stevens, finissait sa présentation. Je restais sagement dans le coin, adossée au mur près de la porte. J'écoutais ce que cette femme avait à dire avec grande attention jusqu'à ce que les collègues ne se dispersent pour regagner leur bureau. Quand Ford arriva à ma hauteur, je le saluais d'un geste de main, attendant sagement que l'ensemble de l'assistance ait déserté les lieux.
– Alors comme ça tu remues le bureau dès que j'ai le dos tourné ? lui lançais-je en souriant.
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