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LE TEMPS D'UN RP

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)

Disney lover
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Lun 30 Oct - 15:59

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 15 A47633b0b8193bf0_5
C’était rageant de n’avoir aucun message de Taylor. Oui je sais j’aurais pu lui envoyer un petit message, un petit coucou mais elle m’avait fait clairement comprendre qu’elle voulait du temps pour réfléchir. Je bossais en malade, je restais plus tard que les autres. Je dormais mal, l’esprit toujours torturé à ne pas savoir ce qu’elle décidera. J’avais pris sur mon temps pour mettre sur papiers tout ce qui était fait depuis l’arrivée de Taylor, un peu avant elle et la crasse de merde qu’il avait fait au lieu d’être franc avec elle. Je tournais en rond, je cherchais quoi faire. En temps normal j’aurais été faire une bonne session de course mais vu ma blessure j’étais condamné à marcher…. Fais chier. J’ai même été voir mes parents qui avaient décelé rapidement mon trouble et il m’avait dit simplement “Sois patient” Ouais… super comme conseil! Andy se montra encore moins rassurante me servant le même bordel de conseil alors que j’avais envie de hurler. Ce fut Rachel qui sembla plus encline à m’écouter avec un petit sourire.

- Comprends-la Phil, tu m’as dit toi-même que ça lui a tout pris pour te dire que tu lui plaisais. C’est normal qu’elle se sente perdue.

- Mais elle ne comprend pas que la seule chose que je veux c’est être avec elle?

- Et tu lui a dis ça? dit-elle en plantant son regard dans le mien, Clairement je parle. Pas en passant par mille détours…

- Bah oui! je poussai un soupir en voyant son regard suspicieux. Ok peut-être pas droit au but mais je penses qu’elle a comprit...

- Bébé frère, nous les femmes on a besoin de l’entendre. Pas seulement le voir. Taylor n’est pas Mandy, alors dis-lui clairement.

Même avec le commandant-chef je me montrai franc, honnête et surtout qu’elle ne reviendrait pas si les deux loustics étaient encore ici. Je me doutais que je pourrais avoir de la merde qui me tombe dessus si ça ne fonctionnait pas en mon sens mais j’étais prêt à affronter. Qu’il refuse ma démission me fit pincer les lèvres avec un “Merde” bien pensé. En entrant ce matin là on fut appelé dans la salle de debriefing et c’est une fois tous assis que nous faisons la connaissance de la Capitaine Stevens. Sa réputation n’était plus à faire. Droite dans ses bottes, elle était franche, directe et ne faisait pas de coups fourrés. Elle avait le doux sobriquet de “L'incorruptible” donc quelque part ça me rassurait, à supposé que Taylor daigne se pointer et ne décide pas de foutre le camp.

- J’attends de vous des résultats. De la droiture et le respect de votre insigne. Vous pouvez disposer.

Je me levai lentement encore confiné au travail administratif et à la recherche de témoins oculaire du bar. En relevant le regard je la vis là, dans un coin, adossée au mur me faisant un salut de la main le plus banalement du monde. Elle était arrivée quand? Elle était là depuis quand? Pourquoi elle ne m’avait pas envoyé un message, appelé? J’attendis que la salle soit enfin vide pour m’approcher d’elle pris entre l’envie de juste la faire taire et l’embrasser passionnément ou juste lui faire la gueule pour son absence de nouvelle. Mais comment je pouvais rester en pétard avec la bouille radieuse qu’elle affichait? À sa question je haussai une épaule nonchalamment.

- Je t’ai dis que je ferais tout pour ne pas que tu partes Taylor. dis-je mon regard dans le sien, tu devrais aimer la capitaine Stevens, elle est un peu comme toi… mais en plus chiante.

Je souris doucement et discrètement, allait prendre sa main du bout des doigts.

- Je suis très content de te voir tu sais. Est-ce que.. est-ce que tu reviens bosser ou… je m’interrompis ayant peur de la réponse, on peut en parler ce soir on sera plus tranquille.
Arthécate
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Arthécate
Lun 30 Oct - 16:31

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

Informations supplémentaires ici.


Dans son regard brillaient de nombreuses émotions mitigées. Je commençais à le connaître suffisamment pour savoir de quelle nature elles pouvaient être. Il affirmait avoir fait tout cela simplement pour s'assurer que je ne partirais pas… Cette déclaration me fit serrer les mâchoires. Il me parla de la nouvelle capitaine et de son tempérament que, selon lui, je devrais savoir apprécier.

Plus chiante que moi ? rétorquais-je en haussant les sourcils, prenant sur moi pour rester aussi calme que possible.

Il déclara être content de me voir avant de me demander si je revenais bosser ici. Je n'avais toujours pas de réponses, ni pour savoir si je voulais me lancer dans quoique ce soit avec lui, ni pour ce qui concernait le fait de revenir travailler. Je ne savais pas… J'étais encore bien perdue.

Je ne sais pas encore. Moore m'a fait un sale coup pour me forcer à revenir… De rage, j'en ai détruit mon téléphone alors j'ai dû venir jusqu'ici pour lui dire ce que je pensais en face…avouais-je tout de même. Maintenant il faut que j'aille m'acheter un nouveau téléphone…

Il voulait discuter davantage… Mais pas ici, pas à ce moment-là. Et je m'en voulais de lui transmettre mes doutes, mes craintes… Surtout après tous les efforts qu'il avait dû fournir pour moi. Je me sentais atroce… Comme la pire des garces et, malgré tout, je crevais de trouille.

Oui, on en parlera plus tard… J'ai encore des choses à régler…dis-je en m'efforçant de sourire. Et toi, tu as encore du travail, me semble-t-il.

Vu sa mine épuisée, je me doutais que du boulot, il en avait par-dessus la tête. Le pauvre…

De mémoire, tu ne bosses pas demain, enfin je crois ? lui demandais-je finalement. Profites-en pour te reposer… Tu en as bien besoin.

Je lui souris une dernière fois avant de récupérer mes affaires et de quitter le poste.

Lorsque je rentrais chez moi, mon nouveau téléphone en main, j'appelais aussitôt mon père pour lui parler de mon retour. Il me demanda des nouvelles de Phillip, de sa santé à son état psychologique… On parla un moment avant que je ne me rende compte des sentiments oppressants que m'évoquaient mon appartement. Je le trouvais vide, froid et surtout incroyablement triste. Peut-être serait-il plus sage de déménager… De trouver un logement qui me ressemblait un peu plus… Oui mais où ? Ici, à Chicago ? A Boston ? Ailleurs ? Je ne savais toujours pas…

C'est épuisant de douter… De ne pas savoir où mettre les pieds. Autrefois, je me retrouvais dans cette inconstance. Je ne me posais pas tant de questions puisque rien ne me liait à quoi que ce soit… et encore moins à qui que ce soit. C'était tellement plus simple… Tellement plus naturel pour moi… Je n'étais pas une personne fiable… Je manquais de stabilité… Je ne la désirait même pas, finalement… Luke avait raison, je me complaisais dans la fuite et la solitude comme si rien ne valait la peine de s'attacher. C'était valable jusque là… Jusqu'à ce que je le rencontre et que j'apprenne à le connaître. Et c'était gérable jusqu'à ce que je réalise que mes propres sentiments dépassaient ce que j'étais capable de supporter… Et que dire de lui, de ses efforts simplement pour s'assurer que je reste ?

Ma tête allait forcément finir par exploser.



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Mar 31 Oct - 8:27

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 15 A47633b0b8193bf0_5
Ce n’était pas vraiment l’endroit pour lui dire que j’avais fait ça parce que plus ça allait, plus j’étais amoureux d’elle. Je voulais éviter les oreilles indiscrètes et les chuchotements de couloir. Donc je me rabattis sur un commentaire pour tenter de la faire rire mais… visiblement ça ne passait pas super bien.

- Chiante du point de vue gamin que je suis. dis-je avec un sourire.

J’étais content de la voir, pour vrai. Ok j’aurais aimé un petit texto tout simple mais je n’avais rien eu et je n’avais pas osé le faire non plus. Voulant lui laisser toute la latitude voulue pour sa réflexion mais en ce moment je me demandais si j’avais bien fait. Toujours est-il que si elle était ici, c’est qu’elle comptait revenir non? Sinon pourquoi venir me voir? Pourquoi prendre le temps de venir écouter la présentation du capitaine si elle ne voulait pas? Mais comme un gamin, je lui demandais si elle y songeait et… elle ne savait pas. Je sentais mon mince espoir détruire à cette simple réponse. Je fronçai les sourcils quand Moore lui avait fait un coup pour lui parler et que maintenant elle se retrouvais sans téléphone. Hé merde… qu’est-ce qu’il avait fait bordel! Pas maintenant, pas tout de suite. Il me semblait que c’est tout ce que je me répétais depuis que j’étais devant elle.

- Oui j’ai quelques témoins oculaires à interroger, des rapports à faire et… autres trucs administratifs. En gros, de la paperasse moche et ennuyante…

Au moins si elle était là j’aurais quelqu'un à qui parler là j’avais… un bureau vide. Elle me conseilla de me reposer le lendemain, que j’en avais besoin. NON! Ce que j’ai besoin c’est des putins de réponses! Ce que je veux c’est savoir si tu reviens ou si je perds mon temps! C’est ça que je veux! Pas me “reposer” je ne dormirais pas plus ce soir alors… Mais j’hochai la tête simplement et lui promit de le faire. Je retournai à mes témoins et je n'avançait pas plus, enfin pas tellement vu le temps qu’il y avait entre l’incident et les souvenirs qui s’effaçaient lentement. L’open space se vida lentement me faisant soupirer une fois seul et que je pianotais encore sur mon clavier à finir le rapport d’interrogatoire de la troisième témoin.

- Encore là Agent Ford?

- Comme vous Capitaine Stevens…


Dis-je sans quitter mon écran des yeux. Écran qui devint noir et que je relevais mon regard vers la capitaine. Elle croisa les bras en haussant un sourcil.

- Votre quart est terminé Agent Ford. Vous allez chez-vous et vous vous reposez. Vous avez travaillé beaucoup ses derniers jours et je veux un enquêteur reposé à son retour.

- Capitaine Stevens…


- Votre boulot attendra Agent Ford. dit-elle fermement, Allez vous reposez maintenant.

Je poussai un soupir et me levai lentement en prenant ma veste. Un bonsoir plus tard et je montai dans ma voiture. Ok… aussi chiante que Taylor finalement. J’entrai chez-moi balançant ma veste sur une chaise de cuisine et allai m’étendre sur le canapé en allumant les infos. Je ne les regardais pas, pas plus que je les écoutaient. C’était plus un bruit de fond pour empêcher mes pensées de trop vagabonder. Je devais avouer que ça ne fonctionnait pas vraiment parce que oui je me demandais si Taylor revenait ou si elle était entrain de m’échapper. Est-ce que j’allais trop vite? Est-ce que je me montrais trop empressé? Est-ce qu’elle comprenais que c’était plus que “elle me plaît”? Je poussai un soupir long comme ma vie en me demandant si je restais ici bien sagement à attendre le lendemain ou si j’allais chez-elle directement. Oui… Non… Peut-être…

Je poussai un soupir rageur et m’assied et me passai les mains au visage. Je fixais l’écran de télé ou des images de catastrophes naturelles défilaient, des gens en pleurs, des premiers répondant donnant leur version des faits. Je me levai et allait éteindre la poste de télé. Debout comme un con je me demandais quoi faire. Ah! Puis merde! Elle me jetera dehors si elle ne veut pas me voir! Après une heure à me demander quoi faire, je me décidais en montant dans ma voiture et direction l’appartement de Taylor. Mais rendu en bas de son immeuble, je me demandais si c’était une bonne idée. Elle m’avait bien dit qu’on en parlerait demain, donc peut-être qu’elle ne voulait pas me voir ce soir. Ah mais pourquoi les femmes étaient aussi compliquées aussi??!! Je coupai le contact et descendit en me disant “Advienne que pourra”. C’est presque rendu en haut des escaliers que je me dis que la texter aurait été une bonne idée aussi. Je toquai simplement et attendit de l’autre côté du bout de bois me traitant d’idiot, d’imbécile et… elle était devant moi.

- Salut…

Non je n’étais pas idiot, non je n’étais pas imbécile. Je n’avais pas ça pour rien. Je n’avais pas ça simplement pour un caprice idiot. Je n’étais pas ici juste pour prendre de ses nouvelles. Je tenais à elle et bien plus que je ne voulais bien l’admettre.

- Je peux entrer? La capitaine m’a jeté dehors du poste et bien… je baissai le regard une seconde pour le remonter vers elle, tu m’as manqué.

Et le mot était faible… tellement faible. Quand elle me laissa passer, j'entrai lentement dans son appartement et me tournai vers elle. Rachel m’avait dit d’être clair mais est-ce que c’était le moment maintenant? Y avait-il un bon moment? Mais merde! Depuis quand je doutais moi? J’étais à l’aise en général avec les femmes! Les femmes oui… Taylor était différentes de toutes celles que j’avais connu. Taylor n’était pas une femme ordinaire, elle était extraordinaire à mes yeux. Je la regardais passer sous mes yeux, suivant le mouvement de son corps,. Est-ce qu’elle m’avait demandé si je voulais boire quelque chose? Je ne sais pas mais la seule chose que je sur c’est que je la retins par la main et la tirait doucement à moi. Mon regard plongea dans le sien, sa main prisonnière de la mienne. Ma main libre se glissant sur sa joue et j’allais l’embrasser. Pas sauvagement, pas trop intense. Un baiser à la fois tendre et qui exprimait l’ennui que j’avais eu pendant ses derniers jours. Je ne sais pas combien de temps passa. Des minutes? Des heures? Des siècles? J’en sais rien mais je rompis doucement le baiser et fouillai son regard.

- Je me suis ennuyé de toi Taylor. Écoute, je ne sais pas si tu veux que je sois ici mais je n’en pouvais plus d’être chez-moi et qu’on ne se parle pas. Je sais j’aurai pu t’envoyer un message mais je voulais te donner tout l’espace pour réfléchir… c’était peut-être idiot mais je ne voulais pas mettre de pression et…

Hé merde…. arrête de tourner autour du pot comme un con! Depuis quand tu fais ça toi? J’avais envie de me foutre des baffes tellement je me désespérais! Je pris une inspiration et plantai mon regard dans le sien.

- Je tiens à toi Taylor. Beaucoup à toi, pas seulement comme amie, pas seulement comme amie… je serrai ma main autour de la sienne comme si ça allait me donner du courage. Je suis amoureux de toi, vraiment et c’est sincère.

Voilà! C’était dit. Est-ce que c’était assez clair? En même temps je ne sais pas ce que je pourrais dire de plus. Je retenais presque mon souffle et prêt à gérer une crise de panique s’il le fallait.
Arthécate
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Arthécate
Mar 31 Oct - 9:34

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Je tournais en rond depuis bien trop longtemps sans réellement savoir que faire… J'en avais marre de me prendre la tête parce que je n'étais pas fichue de savoir ce que je voulais. J'avais besoin de faire du tri… Alors c'est ce que je fis… Je me mis à trier mes affaires, à les ranger, les déplacer voire même à en jeter certaines. Ce que je ne pouvais faire dans ma tête, je l'exprimer avec du matériel… Même si, finalement, je réalisais bien vite que je ne possédais pas grand-chose non plus.

Quand je vis mon carton "à donner" se remplir, je compris que même les objets ne m'intéressaient pas vraiment. J'avais gardé les cadeaux… Mais pas par affection… On ne doit pas se débarrasser des cadeaux, cela ne se fait pas. Sans cette règle, je les aurais probablement balancés aussi finalement… Et c'était vraiment triste de réaliser que rien… strictement rien ne me retenait.

C'est à ce moment-là que l'on frappa à la porte. Je faisais tellement de bruit à tout bouger que je pensais qu'il s'agissait du voisin du dessous. Il adorait venir se plaindre pendant des heures au moindre son dépassant quelques décibels. Alors, c'est en soupirant d'exaspération que j'ouvris la porte… Et ce ne fut pas pour tomber sur mon voisin.

Salut… répondis-je par automatisme avant de m'écarter pour le laisser entrer.

"Tu m’as manqué" m'avait-il dit… Et dans le son de sa voix, je pus aisément sentir sa sincérité. Sans doute aurait-il voulu m'entendre lui répondre qu'il m'avait manqué, lui aussi… Mais j'en fus bien incapable… Après tout, n'avais-je pas tenté de le fuir, lui aussi ?

En réalité, je n'en savais rien. Pour cela aussi, je me sentais perdue… Même si j'avais énormément pensé à lui durant mon absence… Je me demandais s'il allait bien, s'il dormait suffisamment, s'il prenait soin de lui, si sa blessure cicatrisait correctement. Est-ce que cela s'apparentait à un manque quelconque ? Aucune idée…

Mais, visiblement, il ne semblait pas tant attendre de réponse que cela… Il se fit étrangement silencieux… Son regard, plongé dans le mien me parut si intense que je fus bien incapable d'aligner deux mots. A la place, je me sentais totalement absorbée par ses deux perles brillantes qui me captivaient… L'instant suivant, ce fut ses lèvres qui vinrent à la rencontre des miennes… Son baiser me sembla si différent de ceux que nous avions déjà échangés par le passé. Il était doux, patient… Mes lèvres répondirent par instinct, s'accordant au rythme qu'il m'imposait avant de me relâcher tout aussi lentement.

Les mots qu'il prononça ensuite étaient… désordonnés. Empreint d'un doute évident…D'une peur que l'on devinait aisément. Il cherchait un point d'ancrage, un équilibre qu'il ne trouverait certainement pas dans mes yeux. J'essayais de le suivre, mais mes pensées semblaient comme bloquées.

Je suis amoureux de toi, vraiment et c’est sincère.

Et une bombe métaphorique s'écrasa sur moi, prête à me terrasser.

A quel moment, exactement, avais-je cessé de respirer ? Je ne saurais dire… Ce que je savais en revanche, c'était que mes yeux devaient ressembler à deux soucoupes, que mon visage avait probablement pris une teinte un peu plus fantomatique aussi…

Euh… Je…Je…Euh…

Ok, mon cerveau venait de dérailler totalement…J'avais le tournis et peut-être même la nausée.

J'ai… J'ai besoin de m'asseoir, parvins-je finalement à articuler même si, bizarrement, je ne cherchais pas à regagner mon canapé, pas même une chaise… Non, je me posais directement sur le sol, assise en tailleur…

Bordel de merde…

Je doute fort que c'est ce qu'il voulait entendre sortir de ma bouche, là tout de suite, après m'avoir dit qu'il m'aimait. Et je m'en voulu pour ça… Ce n'était pas juste pour lui… Il ne méritait certainement pas ça.

Fait chier, putain…

De mieux en mieux, Martinez… La grande classe. L'Oscar de la meilleure connasse devrait m'être accordé.

Pardon… C'est juste que… Je ne m'attendais pas à ça… Vraiment pas, soufflais-je en essayant de me calmer…

Je n'osais même pas le regarder, le pauvre… Je ne pouvais pourtant pas le laisser s'imaginer que je m'en fichais… Pire, que je ne ressentais peut-être rien pour lui.

Écoute… Je suis vraiment paumée… Je ne sais pas où j'en suis ni même ce que je veux faire pour l'instant. Je tiens à toi, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose. Je suis beaucoup trop instable pour me lancer dans quoique ce soit.

Il avait déjà beaucoup trop souffert avec son ex. Je ne voulais pas prendre le risque de reproduire la même chose. Et si, je pétais les plombs avant de prendre la fuite ?

Je ne suis pas une fille pour toi… Je suis toxique, un vrai poison… Je ne veux pas te faire subir ça.





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Mar 31 Oct - 16:24

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 15 A47633b0b8193bf0_5
C’était idiot. C’était complètement con de venir ici et de lui dire combien elle m’avait manqué. En même temps rester chez-moi était tout aussi ridicule alors que je passerais la soirée à soit regarder le plafond en me retournant le cerveau dans tout les sens ou soit en regardant mon téléphone dans l’espoir qu’elle m’écrive. Encore même commencer à écrire un message pour l’effacer et recommencer encore et encore. Mais là, debout devant elle, je me sentais le plus con sur la terre. Le baiser était… parfait. Tout simplement parfait. Comme deux instruments parfaitement accordés qui jouaient la même mélodie. Les mots sortirent de ma bouche un peu pêle-mêle, reflet de ce qui se passait dans ma tête sans doute, et je fini par lui dire simplement et le plus clairement que je pouvais. En fait, il n’y avait pas milles façons de le faire. Cependant la réaction qu’elle eut me fit douter de mes paroles. Est-ce que j’avais été trop direct? Pourtant Rachel m’avait dit d’être clair.

Ses yeux s'étaient ouverts aussi grands que des soucoupes, son teint avait blêmi comme si je lui apportait la pire mauvaise nouvelle du monde. Elle me dit qu’elle devait s’asseoir et elle le fit… au sol. Putin… c’était si pire que ça? Un “bordel de merde” qui me fit froncer les sourcils mais je m’accroupis devant elle et un “Fais chier, putain…” ok ça va j’ai compris! J’aurais dû fermer ma gueule! Elle ne s’attendait pas à ça… Mais est-ce que j’étais aussi subtil?? J’ai été des semaines à lui dire qu’elle me plaisait! J’ai remué ciel et terre pour qu’elle reste avec moi, qu’on soit ensemble. Elle voulait quoi de plus? Une fanfare? Un écriteau devant sa fenêtre de chambre? En rebelote le truc de la fille paumée, qu’elle ne sait pas ou elle en est, ne sait pas quoi faire pour le moment. Elle tenait à moi mais trop instable… Bla bla bla… Je roulai des yeux alors qu’elle regardait tout sauf moi. Putin… ose le dire en regardant! Tiens! Elle ajouta même du nouveau! Elle était toxique, un poison. Elle pensait vraiment me faire fuir avec ça? Putin qu’elle me connaissait mal au final.

- Lève-toi on va aller se poser confortable.

Je ne voulais pas répliquer à ses conneries. Je l’avais fait milles fois, mais je savais aussi que niveau sentiment, elle n’était pas trop à l’aise. Elle cherchait la fuite pour éviter d’en parler sauf si on l’acculait au pied du mur. Je nous dirigeais vers le canapé et une fois installé, je relevai son regard vers le mien et je le plantai dans le sien.

- Tu essaie quoi au juste? De me fuir? Que je laisse tomber, que je te laisse aller comme un gros débile? dis-je fermement mais sans colère, Je n’ai pas mis des semaines à te dire que tu me plaisais pour juste… battre en retraite comme un loser.

Je gardais mon index replié sous son menton et mon regard dans le sien.

- Ne te défile pas du regard Taylor. je coinçais son visage entre mes mains ainsi l’empêcher de baisser le regard, de juste fuir. C’était peut-être drastique, mais il n’y avait qu’une manière de voir si elle disait la vérité. Maintenant redis-moi toutes ses conneries en me regardant dans les yeux. Dis-moi que tu penses chaque putin de mots qui est sorti de ta bouche. Allez… j’attends…
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Mar 31 Oct - 16:47

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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"Tu essaie quoi au juste? De me fuir?"
Oui… C'est pas si compliqué en réalité. Il te suffirait de juste partir… Sans te retourner.
" Que je laisse tomber, que je te laisse aller comme un gros débile?"
Non… Ce serait même une preuve d'intelligence au contraire…
" Je n’ai pas mis des semaines à te dire que tu me plaisais pour juste… battre en retraite comme un loser."
Pourquoi ?

Je pouvais bien penser ce que je voulais, je me trouvais bien incapable de lui dire en face. Il le savait, bien-sûr… Comment aurais-je pu le cacher à un gars qui était payé pour fouiller jusqu'à déterrer le dernier des secrets ? Il ne me laisserait pas partir, pas plus qu'il ne me tournerait le dos. Si je manquais de détermination dans le domaine, lui en avait clairement en trop…

Je m'étais retrouvée sur mon canapé, sans vraiment savoir comment j'avais pu atterrir là…Ses mains sur mes joues me forçaient à garder la tête droite, dirigée vers lui… Sa voix, quant à elle, me poussait à le regarder lui… Juste là, droit dans les yeux, parce qu'il refusait tout simplement que je ne me dérobe. Pourquoi fallait-il qu'il dépense autant d'énergie là-dedans. Qu'il le veuille ou non, je n'en valais certainement pas la peine.

Arrête ça… grognais-je entre mes dents… Bien que je ne grognais pas vraiment. Je n'avais visiblement pas la force pour ça. Tu veux que je répète c'est ça ?

Je l'interrogeais du regard, cherchant la petite faille qui me permettrait de lui faire comprendre les choses telles qu'elles étaient réellement. Il refusait peut-être de le voir, de comprendre… Pourtant, je savais bel et bien que je ne me trompais pas.

Il en avait trop dit, trop fait… Il ne s'agissait pas d'un reproche, seulement d'un constat. Je ne méritais pas tant d'attention de sa part simplement parce que je savais que lui et moi, c'était impossible.

Ça ne marchera pas … Arrête, dis-je en posant mes mains sur les siennes…

Je ne pouvais pas flancher… Même si le regarder dans les yeux … Ses lèvres… Il n'y avait rien de plus difficile en cet instant. Ma tête me hurlait de fuir, de me montrer aussi blessante que possible pour le forcer à partir… Mon instinct, lui, exigeait un baiser… des caresses… Lui…

Mais ce qu'il voulait, c'était de m'entendre répéter les mots prononcés un peu plus tôt… Alors je pris une profonde inspiration pour empêcher ma voix de trembler… Et je m'appliquais à tout répéter mot pour mot..

Je ne suis pas une fille pour toi… Je suis toxique… un vrai… poison… Je ne veux pas te faire subir … ça.

Mais sans même m'en rendre compte, je détournais les yeux…


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Mar 31 Oct - 20:46

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 15 A47633b0b8193bf0_5
Elle me répétait ses conneries mais je n’y croyais pas. Pas une seule seconde. Pas avec les baisers échangés, pas avec la nuit qu’on avait passé. Je ne croyais pas un putin de mot de ce qu’elle me disait. Je la fis venir jusqu’au canapé et j’avais coincé son visage entre mes mains. Il y avait juste une manière de savoir si elle le pensait vraiment. Si pour me sauter à la gueule elle était capable de me faire face, de me regarder droit dans les yeux alors ça aussi elle serait capable. Quand elle me demanda d'arrêter, je me contentai de répondre un “Non” bien ferme. Oh! Que non! Je n’arrêterais pas, tu le sais en plus. Quand elle me demanda si je voulais qu’elle répète, je haussai un sourcil et la défiant du regard. Allez… tente de me convaincre du contraire! Posant ses mains sur les miennes en me disant que ça ne fonctionnera pas, je haussai un sourcil suspicieux.

- Non et tente de me convaincre du contraire…

Allez mademoiselle la maline, essaie de me faire gober tes conneries. Fais juste tenter. Et elle le fis. En faisant des pauses entre ses bouts de phrase comme peu assurée elle-même et en prime en détournant le regard. JE SAVAIS!! Putin que je le savais!!!

- Menteuse, tu ne crois pas un traître mot de ce que tu dis en plus de ne même pas être capable de me le dire en me regardant. Bonne flic mais très mauvaise menteuse…

Je relâchais son visage plutôt fier de moi. Je plantai mon regard dans le sien en croisant les mains sur mon genou.

- N’essaie même pas de me dire le contraire Taylor. Parce que si tu es capable de me sauter à la gueule en me dardant l’âme même, tu devrais être capable de dire ça. Donc tu ne penses pas un traître mot de ce que tu me dis.

Qu’elle me saute à la gueule je m’en fous, je sais que j’ai raison. Je sais qu’elle aussi éprouve la même chose que moi, même si elle tentait de me dire le contraire. Je me mordis la langue un instant pour trouver les bons mots, ceux qui s’enfoncerait dans son petit cerveau.

- Si tu ne voudrais pas que je sois avec toi, ou à tout le moins que je t’attire. Tu ne m’aurais pas retourner le baiser, tu n’aurais même pas passer la nuit avec moi. Tu m’aurais repoussé à grands cris. Si je ne te plaisais pas un minimum tu ne t’agiterais pas aussitôt que ça touche les sentiments. Si je ne te plaisais pas un minimum, tu ne te serais jamais pointé au poste et tu ne m’aurais pas fait entrer ce soir.

Et BIM madame la maline!

- Alors tes conneries que tu n’es pas pour moi, que tu es toxique, un poison et bla bla bla… c’est de la merde! C’est une belle merde. Au fond tu sais quoi? Tu as peur de ce que tu ressens et tu te voile la face avec des excuses aussi pourries. Ose me dire le contraire!

Voilà! C’est ça que je percevais. Elle pouvait baratiner qui elle voulait, mais pas moi. Pas avec tout le temps qu’on passait ensemble.
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Mer 1 Nov - 4:34

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

Informations supplémentaires ici.


Bordel, Ford… Arrête tes conneries. Je n'ai jamais dit que je ne ressentais rien pour toi ! grondais-je, finalement. Il y a une grande différence entre ce que je ressens et ce que je sais ! Je ne te mens pas et ce n'est pas de ma faute si tu refuses de le voir !

Il avait ce don curieux et dérangeant consistant à titiller mes nerfs jusqu'à éveiller une colère que je cherchais pourtant à contrôler.

Est-ce que tu m'écoutes au moins ? dis-je en me relevant… J'avais besoin de marcher. Je t'ai dis qu'il fallait que je réfléchisse, je l'ai fait… Et j'ai compris d'où venait le problème… C'est moi !

C'est moi qui détruisait toujours tout avant de prendre la fuite… Tout ce que je pouvais redouter ne venait en fait que de moi.

Je suis instable, c'est un fait que tu ne peux pas nier, c'est impossible. Je prends la fuite à la moindre contrariété, je ne cherche même pas à me battre… Non, je me contente de prendre la tangente et ça me convient très bien !

Poings serrés, je marche à travers ce salon que je ne peux plus voir en peinture. Il est trop petit, trop étouffant, trop sombre…

Je ne veux pas te faire le même coup que ton ex figure-toi… Et je sais parfaitement que j'en serais tout à fait capable ! je stoppais ma marche quelques secondes simplement pour le regarder. C'est tellement facile en fait… Partir sans même regarder derrière soi… Cela n'empêche pas les sentiments… Les pensées restent présentes… Mais il n'empêche que c'est extrêmement simple.

Je voulais qu'il comprenne, qu'il ouvre les yeux…

Tu m'attires, oui… Bon sang, oui… J'ai envie de t'embrasser dès que je te vois… Et même plus encore… J'en crève d'envie si bien que je suis incapable de me concentrer plus de deux minutes quand je te regarde …

Alors j'expliquais, développant presque point par point tout ce qui faisait de moi cette personne que je jugeais toxique.

L'inconstance que j'aimais tant… J'étais finalement l'une de ces personnes versatiles qui avaient besoin de changement régulier… Boulot, appartement, état. Et que dire, donc, quand la personne face à vous est capable de remuer ciel et terre simplement pour vous "permettre" de rester ?

J'ai eu l'impression que tu me fabriquais des chaînes, bordel…

Mais c'est moi qui l'avais poussé à agir ainsi… Voilà pourquoi je soulevais ensuite ce sentiment d'insécurité persistant que ne tarderait pas à le ronger lui aussi. Et je continuais, encore et encore, à détruire chaque point qui, une fois mis bout à bout, constituaient notre relation.

Je ne te mens pas… Je sais juste faire la différence entre ce que je veux, ce dont j'ai envie, ce que je suis capable de faire et ce que je suis capable de supporter. Tu vois, c'est même plutôt honnête de ma part, même si cela ne te plait pas.



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Mer 1 Nov - 11:54

Phillip
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J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

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Voilà! Elle pétait les plombs! Pas que c’est ce que je cherchais vraiment disons que c’est plus une expression de son trouble. Elle était agitée, elle ne savait plus quoi faire ou quoi dire pour me convaincre. Elle était perdu dans un tourbillon de panique et je savais que c’était là des sentiments, émotions qu’elle n’arrivait pas à exprimer. Je restais là, calme, assis sur le canapé à l’écouter s’énerver toute seule. Ça me faisait mal qu’elle pense que c’était elle le problème. Oui elle avait des blessures, oui elle avait des incertitudes mais rien qui m’effrayait vraiment. C’était une femme qui doutait d’elle parce que des merdes lui était tombé dessus… Voilà. Ce qui me fit le plus mal c’est quand elle dit qu’elle serait capable de faire comme Mandy. Que c’était facile. Je me doutais qu’elle avait raison, mais d’un autre côté je ne le croyais pas. Si elle avait eu à le faire, ça serait à son départ pour aller voir son père.

Au moins je pouvais être rassuré, je l’attirais. Beaucoup même selon ses dires. Mais je ne voulais pas seulement être le collègue qu’on se tape pour tromper l’ennui. Comme je ne voulais pas faire ça avec elle. Elle énuméra chaque petit truc comme si c’était un argument pour prouver sa “toxicité” alors que bah… non.

“J’ai eu l’impression que tu me fabriquais des chaînes, bordel…”

Je n’avais pas eu cette impression. Pour moi c’était une preuve que je serais prêt à tout pour elle. J’étais prêt à sacrifier ma carrière pour qu’elle soit à mes côtés. J’étais prêt à tout abandonner pour affronter cette vie ensemble avec les hauts et les bas que ça implique. Elle termina de parler et je ne dis rien. Pas que je ne savais pas quoi dire, juste pour que ce silence puisse calmer ses nerfs rudement mis à vif encore une fois. Elle était vraiment agitée, en colère et là encore je doute que ce soit pour que je me lève simplement et que je quitte. J’attendis qu’elle passe à ma hauteur et prit sa main, puis son autre et les coinçait dans les miennes.

- Ce qui ne me plaît pas c’est de t’entendre de dévaloriser ainsi.

Je me levai lentement du canapé et poussai un petit soupir mon regard se baissa sur ses petites mains dans les miennes. Je relevai le regard vers elle et la dévisagea un long moment.

- Tu n’es pas instable Taylor. Tu es humaine tout simplement. Je comprends que tu aies peur en quelque sorte et c’est normal avec toute les merdes qui te sont tombé dessus. Mais tout ce que tu me dis, c'est des excuses pour que je passe cette porte, dis-je en la pointant du menton, et que je parte sans me retourner. Que je redevienne ce collègue que tu détestais tant au début et ça aussi je serais capable et tu le sais.

Je parlais calmement, doucement. Ça ne donnait rien de crier dessus, elle n’entendrait pas un traître mot de ce que je voulais dire.

- Tu ne ferais pas comme Mandy. dis-je assuré, Parce que si tu avais eu à le faire tu ne serais pas revenue de Boston. Tu ne te serais même pas pointé au poste et tu ne serais pas arrêté pour venir me voir. Tu ne serais pas ici devant moi. Ou même tu serais venu et jamais je ne l’aurais su, tu aurais emballé tes affaires et je l’aurais su une fois au boulot. C’est ça que tu aurais fait Taylor. Tu peux me dire se que tu veux mais tu le sais que c’est ce que tu aurais fait.

Oui bon j’avais vu le carton écrit “À donner” mais la connaissant je savais que c’était un peu comme mettre de l’ordre dans sa tête. Je relâchais une main puis l’autre et les posais sur ses joues rouges et chaudes en les caressant du pouce.

- Si j’ai remué ciel et terre c’était pour te démontrer que j’étais prêt à tout pour toi. Je suis prêt à laisser mon job si c’est pour être avec toi. Je suis prêt à affronter tout les regards méprisant parce que le capitaine est suspendu si c’est pour que tu sois bien au boulot. Je suis prêt à me battre pour qu’on affronte la vie… ensemble avec tout ce qu’il y a de beau, de laid. De hauts et de bas. Je n’ai pas voulu que tu crois que je t’enchaînais parce que jamais je ne ferais ça. Tu dois le savoir depuis le temps.

Je scrutais son regard doucement, son visage toujours entre mes mains.

- Tu n’es pas toxique, tu es une femme qui a peur de savoir où ça va mener. Tu as peur de ce que tu ressens soit au moins honnête et dis-moi ça au lieu de me baratiner. Je ne suis pas un gamin, je comprends bien des choses. Si tu étais tout ce que tu dis, est-ce que tu crois que je me tuerais à t’expliquer encore et encore? Si tu étais si toxique que tu dis, est-ce que tu crois que je me serait-ce même approché? tu sais bien que non. Je ne regarde même pas les nunuches du postes qui battent des cils quand je passe près d’elle et tu crois que je serais avec quelqu’un de toxique? Taylor… penses-y, on en voit des centaines au boulot.

Je glissai mes mains sur ses bras, retournant chercher ses mains et nouant mes doigts autour des siens.

- Ce que j’essaie de te dire c’est que tu as eu des moments qui t’ont écorché et que un peu de douceur. De quelqu’un qui te dis qu’il va être doux et à l’écoute c’est de l’inconnu pour toi et l’inconnu fait peur. Mais si tu n’essaie pas une fois, juste une fois dans ta vie tu vas toujours faire ça: Fuir. Mais même si tu fuis, tes problèmes eux ne reste pas là où tu étais, il te suive et un jour… tu ne pourras plus fuir. Préfères-tu affronter ça seule ou avec quelqu’un qui va t’aider à te battre?
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Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Mer 1 Nov - 15:22

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Décidément, cet homme, je ne le comprenais pas. J'avais beau lui expliquer tout ce que je savais, il ne flanchait toujours pas. Oh, bien-sûr, il me laissa terminer ce laïus indéchiffrable sans m'interrompre… Mais ce ne fut que pour essayer de tout balayer, encore une fois. Il s'accrochait, encore et toujours, sans accepter de voir que je n'en valait clairement pas la peine.

Là où il voyait de la dévalorisation, je voyais la réalité. La vérité toute nue.

Il n'aimait pas cela, allons bon, moi non plus. J'aurais préféré ne jamais me rendre compte de tout ceci parce que oui, cela me déplaisait et m'attristait en même temps. Il n'est jamais bien agréable de se rendre compte de ses propres faiblesses et les accepter n'est pas une chose aisée. Je savais qu'il me faudrait travailler dessus, même si je ne voyais pas comment…

Et en face de moi se trouvait un homme qui semblait tout savoir, tout comprendre et tout accepter. Il essayait de se montrer rassurant, m'assurant que je n'avais rien de cette femme toxique que je décrivais. Il avait des arguments… De bons arguments, comme d'habitude. J'avais beau réfléchir à une nouvelle manière de le contredire, d'affirmer tout le contraire, de lui prouver que j'avais raison… Mais je ne trouvais évidemment rien du tout. J'étais fatiguée de lutter et puis… Je n'en avais pas particulièrement envie non plus. Je ne voulais pas le blesser, au contraire…

"Tu ne ferais pas comme Mandy. Parce que si tu avais eu à le faire tu ne serais pas revenue de Boston."

Mais je suis partie quand même… Je suis partie sans même un regard en arrière…

Certes, je n'avais aucunement conscience de la bataille à laquelle il se livrait en parallèle… Mais la vérité, c'était que je n'avais aucunement cherché à savoir ce qu'il faisait. J'avais beau penser à lui, je ne l'avais pourtant pas contacté… Et lui, il faisait tout pour que je revienne dans de bonnes conditions… Pour que je reste à ses côtés…

"Si j’ai remué ciel et terre c’était pour te démontrer que j’étais prêt à tout pour toi."
Ça, je l'avais bien compris et cela ne me plaisait pas du tout. Je trouvais cela aussi injuste que stupide. Qui voudrait voir une personne se mettre en porte-à-faux pour soi ? Certainement pas moi… Certainement pas lui…

Justement… C'est en partie ce qui m'inquiète, figure-toi… soufflais-je en baissant la tête. Je ne veux pas que tu te sacrifies pour moi… Ça n'a rien de très sain.

Je ne pensais pas être volontairement toxique. À aucun moment je ne chercherais à le blesser délibérément… Mais l'on n'a pas besoin de vouloir une chose pour qu'elle se produise. Que serait-il passé si les choses avaient mal tournées ? Il aurait perdu son boulot, pour moi ? Un boulot qu'il adorait, pour lequel un bossait comme un acharné… Tout ça pour une fille ? Une idiote complètement perdue et instable qui avait préféré se barrer chez son père plutôt que de rester et de l'appuyer ? Merde, je l'avais abandonné et ce, par pur égoïsme ! Ne devrait-il pas m'en vouloir pour cela ?

"Je n’ai pas voulu que tu crois que je t’enchaînais parce que jamais je ne ferais ça. Tu dois le savoir depuis le temps."

Tu ne te rends même pas compte qu'il n'y a pas que moi que tu enchaînes… Les mailles les plus lourdes, tu te les réserves en accrochant un boulet au bout.

Ce "boulet" évidemment, c'était moi… Mais cela, il ne le voyait pas. Il restait aveugle à mes propres arguments, prenant cela pour un vulgaire baratin destiné à dissimuler ce que je ressentais réellement. Il se trompait, lourdement…

Je ne t'ai jamais caché mes doutes… Comme je ne me suis jamais cachée pour te dire que ton instinct de survie n'était pas très bon… Merde, tu t'es même pris une balle pour moi ! Tu refuses simplement de voir ce que je me tue à te montrer…

Pour le reste, je ne chercherai certainement pas à le contredire. La vie, mes expériences, avaient créés de nombreuses plaies qui ne gueriront peut-être jamais totalement. J'avais peur, bien-sûr… Comme n'importe quelle personne qui se serait retrouvée à la place.

Ce que tu ne comprends pas, c'est que je ne tiens pas à t'abimer au passage… Je me suis suffisamment montrée égoïste, Phillip… Et je n'ai pas envie que tu subisses les dégâts collatéraux…

Il disait vouloir m'aider à affronter tout ça… À me battre, mais il ne voyait absolument pas que si je cherchais a fuir, c'était aussi pour le protéger lui.

Tu crois vraiment que je voudrais être responsable d'une autre de tes descente aux enfers ? Tu crois que je voudrais te savoir malheureux parce que je me suis montrée trop maladroite, parce que je me suis montrée trop entêtée… Trop en colère, trop abîmée ou que sais-je encore ? Tu veux quoi ? Te sacrifier encore ? Et bien moi, je refuse !




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