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LE TEMPS D'UN RP

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)

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Ven 20 Oct - 4:01

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 10 A47633b0b8193bf0_5
J’étais trop concentré sur le mec devant moi pour savoir ou même réaliser que c’était son frère. Je voulais la protéger comme elle n’avait plus de flingue. Il était visiblement en crise, même pas sur la même planète que nous et armé en prime donc clairement je devais agir et vite. Un bordel beaucoup trop rapide arriva et deux coups furent tirés. Je grimaçais de douleur, je tentais de dire à Taylor que ça irait, que ce n’était rien mais elle me disait de la fermer. Je tentais de trouver sa main mais je frappais que le vide. Je faiblissais, je savais que je perdais du sang. Non je n’avais pas de veste pare-balle parce qu’on allait simplement sur une scène de crime. Je perdis Taylor quand les secours arrivèrent et j’aurais voulu hurler son nom, qu’elle vienne ou je ne sais quoi mais je ne sais même pas si j’ai marmonné un truc intelligent ou même un truc tout court. L’inconscience est magnifique pour la douleur parce que… on ne sent rien. Enfin jusqu’à ce qu’on me bouge. Je ne répondais pas mais j’entendais pour mieux sombrer dans une noirceur cotonneuse et perdant tout contact avec le monde autour.
****************
Les Ford rappliquèrent et complètement paniqué à savoir si le bébé de famille était sorti d’affaire. Si Taylor les saluèrent elle ne dit rien de plus. Mme. Ford s’assied à ses côtés comme une présence rassurante à cette jeune femme qui était au point de rupture. Luke, avait été touché mais la balle avait ricoché et… aucune nouvelle de Phillip. Rachel faisait les cent pas en rongeant ses ongles, Andy secouait la jambe. M. Ford tenait la main de sa femme en chuchotant qu’il allait s’en sortir. Deux heures de supplice où enfin ils purent avoir des nouvelles. Leur fils allait survivre. Il était en salle de réveil. En voyant la pauvre Taylor s’effondrer en pleurs, Mme. Ford la prit contre elle, ignorant toujours qu’elle n’aimait pas les marques d’affection.

- Ça va aller ma belle, ça va aller. dit-elle doucement.

Les Ford la laissèrent aller sachant qu’elle avait été aux premières loges et qu’entre tous, c’est elle qui avait besoin d’être rassurée.
**********************
J’étais demi conscient. Enfin assez pour entendre les coups à la porte mais pas assez pour répondre. Je ne sentais pas de douleur. Ce fut sa voix qui me parvint. Faible, brisée et tellement empreinte de douleur que même à moitié conscient comme j’étais, ça me serrait le coeur. Allez merde! Sors un peu de ton état au moins pour lui dire ça va!! Je me forçais à ouvrir les yeux, Dieu même ça c’était pénible. Je réussi, je parvins à ouvrir les paupières et la voir aussi détruite me creva le coeur. Je pris une inspiration pour parler, et ça me demandait tout les efforts du monde.

- Taylor? dis-je faiblement étonné moi-même de ma voix un peu enrouée.

J’étais complètement shooté donc je tentais de rester un minimum conscient. Je tentais de lui faire un sourire rassurant mais dans mon état ça ne devait pas ressembler à grand-chose.

- Je pense que… je ne pourrais pas aller bosser demain… *raclement de gorge* tu crois que tu peux le dire au patron?

Ouais… comme vanne il y a mieux disons mais je me trouvais vachement drôle. Je ris, enfin je tentais de le faire, mais ça fini en une toux. Je levai ma main qui semblait peser une tonne pour la laisser tomber sur la sienne. Je la regardai un moment déchiré de voir ses yeux rouges.

- Pleure pas, ça va… je te jure…

Dis celui dans un lit d’hôpital complètement shooté. Je me forçais à rester conscient pour qu’elle soit rassurée, si ça pouvait arriver vu comment j’étais. Je serrai sa main faiblement mon regard toujours sur elle. C’était un accident, j’allais me remettre sur pied. Ça irait. Bon je ne pourrais pas faire un marathon pendant des semaines, mais ça irait. Je ne voulais pas détacher mon regard du sien parce que mine de rien c’est la dernière personne que j’avais vu avant de sombrer dans l’inconscience et elle avait tellement dû flipper sa vie la pauvre.

- Autre chose… Jensen devra attendre pour… *toussotement* une infiltration… je pense que je ne pourrais pas… avant un moment…

Ouais là… j’avais du mal à tenir les yeux ouverts mais je gardais mon regard dans le sien.

- Tu veux rester? J’aimerais bien…

Je ne savais même pas si d’autres personnes étaient là et au fond… je pense que je m’en fichais un peu. Je ne savais même pas que ma famille et certains de mes collègues étaient dans la salle d’attente. Seule Taylor était ici et c’était parfait. Je luttais mais la médication, l’opération eurent raison de moi. Ma main était toujours sur la sienne et c’était, en quelque sorte, une présence rassurante. Je n’étais plus en pétard, je ne lui en voulais plus. Je voulais simplement qu’elle reste parce que c’était ma partenaire, mon amie et la fille qui me plaisait bien. Ma main se détendit sur la sienne et je repartis pour un sommeil sans rêve. La merveille des médicaments!
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Ven 20 Oct - 6:04

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

Informations supplémentaires ici.


Je pense que… je ne pourrais pas aller bosser demain… *raclement de gorge* tu crois que tu peux le dire au patron?
Je lui dirai, oui, pouffais-je en sanglotant bêtement. Je n'aurais rien à lui dire du tout, il était dans la salle d'attente avec ses parents.

La chaleur de sa main vint alors envelopper la mienne… Il était vivant… Il portait les couleurs de l'hôpital et sentait l'antiseptique, mais il était vivant… Il trouvait même le moyen de plaisanter… Bon sang ce que je pouvais être rassurée. Je serrais doucement sa main afin d'essayer de lui apporter un minimum de réconfort.

Pleure pas, ça va… je te jure…
Laisse-moi pleurer… J'ai vraiment eu très peur et tu ne peux pas savoir à quel point c'est difficile de ne pas pleurer quand t'en meurt d'envie…

J'avais lutté contre mes larmes pendant des heures… Parce que je devais être forte. Parce que je devais m'efforcer de rassurer tout le monde… Ou simplement par respect par sa famille qui s'était effondrée dans la salle d'attente. Et puis… Je préférais verser des larmes de soulagement que de tristesse.

Autre chose… Jensen devra attendre pour… *toussotement* une infiltration… je pense que je ne pourrais pas… avant un moment…
T'en fais pas, je te remplacerai, pouffais-je à mon tour afin de répondre à sa plaisanterie par une autre. C'est vrai qu'elle est douce sa barbe.

Je voyais bien qu'il était épuisé. Ses yeux se fermaient et se rouvraient sans cesse. Il avait grand besoin de repos, pourtant il luttait contre sa fatigue simplement pour me faire rire. Quel idiot. Il n'aurait pas dû se préoccuper de moi ainsi. Il n'avait aucun sens des priorités.

Tu veux rester? J’aimerais bien…
Je vais rester, si tu veux, répondis-je en lui caressant doucement la joue. Enfin, je vais laisser ma place à ta famille, ils sont dans la salle d'attente et… eux aussi ils ont besoin de te voir. Je reviendrai après.

Je me levais et, instinctivement, j'allais doucement embrasser son front tandis que ses yeux se fermaient pour de bon. J'attendis quelques minutes supplémentaires puis retournais dans la salle d'attente en séchant mes larmes. Madame Ford se précipita vers moi pour me prendre de nouveau dans ses bras. Je lui expliquais qu'il allait bien et que même s'il dormait à présent, il n'avait pas cessé de plaisanter juste avant.

Tour à tour, les Ford se rendirent dans la chambre de leur petit dernier afin de le couvrir de baisers. Aucun d'eux n'osa s'attarder de peur de le réveiller.

Je vais rester avec lui cette nuit, lança madame Ford en se séchant les larmes.
En fait, il m'a demandé de … enfin…
Il t'a demandé de le veiller ? m'interrogea Rachel en souriant. Je me contentais d'acquiescer, un peu honteuse. Intéressant… Très très intéressant.
Et moi alors ? Intervint ma mère… Je fus même sacrément surprise de la trouver encore là. Elle qui prenait si facilement la fuite.
Tu peux prendre un taxi et rentrer à la maison. Je te rejoindrai demain matin.

Elle protesta un moment avant de simplement récupérer ses affaires et de partir… Ma mère dans toute sa splendeur. Je rendis rapidement visite à mon frère qui dormait également. Les cachets l'avaient assommés. Le chef m'offrit une nouvelle journée de repos pour que je puisse le reposer aussi et Jensen m'apporta un repas que je n'avais aucune envie de toucher.

L'avion de mon père avait atterri dans la nuit. Il me passa un coup de fil pour m'expliquer qu'il prenait un hôtel, celui juste à côté de l'hôpital. Ne voulant pas laisser Ford, je passais la nuit sur une chaise à côté de lui. Gardant sa main dans la mienne pour lui assurer une présence, même quand je finis par m'endormir d'épuisement.



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Ven 20 Oct - 8:56

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 10 A47633b0b8193bf0_5
Je ne voulais pas qu’elle pleure. J’allais bien… dans les circonstances. Mais sa réponse me fit hausser les sourcils et hochai la tête très lentement. Ouais d’accord je la laisserais pleurer alors. En même temps est-ce que j’étais en état pour m’opposer? pas du tout j’avais peine à faire une conversation qui se tenait ou même intelligente alors m’opposer on oublie tout de suite. Je fis même la vanne pourrie de Jensen et l'infiltration, je souris avant de rire doucement.

- Hé… c’est ma barbe! Pas touche…

Putin que j’avais du mal à même articuler! Je réussi à lui demander de rester et elle accepta. Parfait… maintenant dans le coma parce que les médocs étaient vachement puissant. Je pense que j’ai entendu que ma famille était là. Mes yeu se fermant, je sentis ses lèvres sur mon front. Ma famille vint tour à tour et je réagis à peine. J’étais épuisé, juste rester éveillé pour Taylor m’avait demandé tout les efforts du monde. Je n’eus pas conscience du retour de Taylor dans la chambre, je crus sentir une chaleur dans ma paume mais j’étais tellement endormi que je cru à un rêve. Rêve d’ailleurs qui étaient totalement absents de ma nuit m’offrant un repos complet et presque réparateur si ce n’est du pourquoi j’étais ici.

Ce n’est qu’au matin et tôt visiblement parce que le soleil se levait à peine, que j’ouvris enfin les yeux déjà bien moins stone et plus conscient de où j’étais. Mon regard examina la chambre blanche, froide et impersonnelle et les évènements de la veille me revinrent en mémoire. Taylor qui se précipite dans l’immeuble, l’homme, les cris et les coups de feu. Mi qui tombe, le sang, Taylor qui me dit de garder mes forces… Putin… je m’étais mangé une balle devant elle! Elle avait dû paniquer sa vie! De petites bribes me revenaient de mon réveil que j’avais forcé et c’est là que je sentis sa main dans la mienne. Je tournai la tête et je vis là ma partenaire dans une chaise, endormie,ses cheveux ayant glisser sur sa joue ronde et lui donnait une allure de gamine. Ok donc je n’avais pas rêvé! Je lui avais vraiment demandé de rester! Je souris doucement en la regardant, n'osant pas la réveiller. Elle aussi avait besoin de repos avec toutes les émotions qu’elle avait dû vivre. Mon regard descendit à ma main où l’appareil à saturation était au bout de mon index et je vis sa petite main, sous la mienne. Donc ça non plus je ne l’avais pas rêvé! Je ne bougeai pas de peur qu’elle se réveille et enlève sa main,étrangement, c’est elle qui m’avait apporté le soutien et le support que je souhaitais. C’était pour elle que je m’étais efforcé de me réveiller pour l’assurer que j’allais bien même complètement shooté. je restai un long moment ainsi à juste la regarder dormir alors que le soleil lui continuais sa lente course à se lever. La lumière dorée glissaient sur elle et lui donnait une lueur pratiquement divine. Doucement après je ne sais pas combien de temps - une heure voire deux - je serrais sa main, mon pouce caressant doucement un bout de sa paume.

- Taylor? dis-je tout bas, Hé Taylor?

Je souris de la voir bouger lentement. Je la laissais émerger doucement ne voulant pas la brusquer jusqu’à ce que je la vois cligner des yeux.

- Bonjour… dis-je tout bas, Tu as une mine affreuse tu le sais?

Je fis un sourire car en fait, mis à part les yeux bouffis et les cheveux en batailles, elle était vachement mignonne. Je serrai sa main un peu plus.

- Merci d’être restée, c’est très gentil.

La seule chose qui brisait le silence de la chambre était le bip des machines. Mais sinon c’était très calme, paisible même. Je lui fis signe de s’approcher et plongeai mon regard dans le sien

- Je vais te dire un truc, si tu veux bien dormir il ont un cocktail pas piqué des vers! Le dis à personne mais je peux t’en demander ça te dis? dis-je en riant doucement. Au fait pour hier… je voulais m’excuser. Je m’en veux d’avoir été aussi froid, j’aurais dû mieux te parler et…

Je m’interrompit une seconde en fronçant les sourcils. Attends… Elle m’avait appelé Phillip lors du Thanksgiving… Hier aussi non? Ou ça je l’avais rêvé?

- Est-ce que tu m’as appelé Phillip hier? En ajoutant que j’étais ton ami?

C’était très vague parce que tout c’était passé la vitesse de l’éclair.
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Ven 20 Oct - 15:02

Taylor Martinez
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Bonjour, rétorquais-je d'une voix quelque peu éraillée en ouvrant les yeux. T'as pas vu ta trogne avant de critiquer la mienne, ça se voit.

Je me redressais un peu afin de dérouiller mes muscles endoloris après avoir dormi sur cet atroce fauteuil inconfortable à souhait. J'avais tellement mal au dos qu'on pourrait me croire âgé de quatre-vingts ans. Ford plaisanta sur un éventuel trafic de médicaments, ce qui me fit sourire, avant de me présenter ses excuses… Excuse qu'il interrompit pour souligner le fait que je l'avais appelé par son prénom.

Ouais, c'est ce que j'ai dit… répondis-je en me raclant la gorge. Il te tenait en joue parce qu'il craignait que tu me fasses du mal. J'ai essayé de le rassurer.

Je me levais carrément afin de m'étirer proprement avant de me servir un verre d'eau. Je lui devais bien quelques explications et mieux valait que cela se fasse dans de bonnes conditions.

Le type qui t'a tiré dessus, c'est Luke … Mon petit frère. C'est pas un gars violent d'habitude, mais il est malade…

Je lui racontais donc toute l'histoire… Luke était avec moi lors de mon enlèvement, il a essayé de me défendre pour repousser l'agresseur, mais il n'avait que douze ans à l'époque. Il ne pouvait donc rien faire contre lui. On aurait pu croire que tout irait mieux après ma sortie, mais ce fut pire, au contraire.

Les journaux de l'époque se sont empressés de livrer quelques détails sur ce que ce taré nous avait fait… Luke a lu chacun des articles… Ça l'a rongé carrément.

Quelques symptômes sont apparus à cette époque, mais personne n'y a vraiment prêté attention. Tout le monde se focalisait sur moi… La pauvre gamine détruite par un détraqué. J'étais suivis par plusieurs psy, allais à des réunions, bref, j'étais bien entourée, contrairement à mon frère.

Il avait quinze ans à ce moment-là. Il venait d'entrer au lycée. Des gamins de sa classe l'ont un peu trop taquiné et il a pété les plombs.

Il s'agissait-là de sa première vraie crise. Heureusement, Luke a très rapidement été maîtrisé avant d'être envoyé en hôpital psychiatrique.

C'est là qu'on a diagnostiqué sa schizophrénie.

Mais ça allait plus ou moins, grâce aux médicaments. En revanche, c'est à ce moment-là que ma mère, fatiguée de vivre dans une famille aussi compliquée, a fait le choix de mettre les voiles. Elle nous a abandonnés, purement et simplement, au moment où on avait besoin d'elle…

Heureusement, on pouvait compter sur notre père. Il a veillé sur nous. La maladie de Luke a été contrôlée, il a pu faire des études, trouver un travail, rencontrer une fille.

Laura. Mon frère en était fou amoureux… Mais, hélas, elle est morte dans un accident de moto. Ce fut le début de sa descente aux enfers.

Il a commencé à boire… puis à se droguer. Il a perdu son boulot et sa couverture santé… Il a donc arrêté de prendre son traitement qui n'était plus remboursé. Il a fini par prendre la fuite… Et je ne l'ai pas vu pendant des années après ça… Jusqu'à ce que je ne le trouve dans la rue.

Son premier sevrage… Jamais je ne pourrais l'oublier. C'était un épisode atroce chargé de hurlement et de suppliques… Mon père l'a de nouveau fait hospitaliser…

Il a fait plusieurs aller-retour en centre… Y'a des moments où il est parfaitement normal… d'autres où il baisse les bras… En te quittant l'autre soir, je l'ai trouvé dans mon salon, il avait fracturé la porte. Je l'ai aidé pour un nouveau sevrage, il allait mieux… Et comme j'avais beaucoup trop manqué le boulot, j'ai demandé à ma mère de venir s'occuper de lui… Mais a dû dire ou faire quelque chose qui ne lui a pas plu… Et la suite, tu la connais. C'est à moi de te présenter des excuses… Je n'aurais jamais dû te mêler à tout ça… Je te l'ai dis, je ne suis pas un cadeau mais ma famille est encore pire…





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Ven 20 Oct - 20:52

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 10 A47633b0b8193bf0_5
Je ris doucement en faisant une grimace vu le tiraillement dans le ventre. Ouais je devais pas être très frais. Je me sentais poisseux, et sale mais comme j’étais cloué au lit, je devais attendre le docteur pour les directives et à cette heure il ne devait pas commencer ses tournées.

- Ma tronche est magnifique! Retire tes paroles dis-je aussi moqueur.

Mais je plaisantais en disant que si elle voulait dormir je connaissais des médoc géniaux pour le faire. Je ne sais pas si c’était l’effet des médocs ou simplement parce que je voulais la rassurer que j’allais bien malgré tout. Cependant je tenais à m’excuser de mon comportement de la veille. J’avais été méprisant, froid, glacial dans le seul but de lui faire mal également et je m’en voulais atrocement. Enfin tout ça avant de demander si elle m’avait bien appelé Phillip et “ami”. J’étais tellement dans le gaz la veille que je ne me rappelais pas grand chose.

- Ah…

Donc c’était simplement pour le calmer enfin de compte. Se levant et prenant un verre d’eau je l’écoutais alors que je venais de me verser de l’eau moi-même. Reposant la cruche je pris mon verre mais il se figea à mes lèvres quand elle dit que c’était son frère. Hé merde! J’avais tiré sur son frangin… elle allait m’en vouloir pour la vie! Cependant… elle ne semblait pas dans cet état. Je me replaçai donc sur mon matelas peu confortable et je l’écoutai sans rien dire. J’étais désolé que non seulement elle mais également son frère ai passé dans les mains du ravisseur. Douze ans… on est encore un gamin, on est pas fort, on est presque encore un bébé. Je me rappelle quand mes soeurs avait un petit copain qui leur faisait de la peine j’avais envie de les cogner mais il faisait deux fois ma grandeur. Je n’imagine même pas devant un homme aussi bestial. Je continuais de l’écouter le coeur me serrant pour se frère malade auquel personne n’a vraiment prêter attention. Soit parce qu’il semblait aller relativement bien, soit parce que “c’est un garçon il va s’en remettre”. Si seulement ça fonctionnait comme ça…

Sa mère avait foutue le camp les laissant à leur sort alors que le père devait se dépatouiller comme un diable pour voir au besoins émotionnels, affectifs de ses enfants. En plus de tout le reste. Cet homme avait le mérite d’être admirable. Je souris doucement quand elle m’avoua qu’il c’était fait une copine mais je le perdis quand elle enchaîna alors qu’il l’avait perdu dans un accident de moto. Putin… la vie était vraiment contre lui! Je la laissais finir profondément touchée qu’elle se livre ainsi. Peut-être cherchait-elle à se que je comprenne comment était sa famille. Que - encore une fois - je me tienne loin. Au contraire, je la trouvais… plus humaine en ce moment. De plus en sachant maintenant la véritable raison de son absence je me sentais encore plus mal de mon comportement. Je tapais une place à mes côtés en soupirant doucement.

- Tu n’es pas responsable de l’état de ton frère. Il y a eue des circonstances et des épreuves terrible pour lui. Ce n’était pas dans la mentalité des gens de s’occuper du petit garçon brisé qu’il était. Puis… c’est admirable que tu prennes soin de lui. Je ferais la même chose avec mes frangines. Tu es une bonne soeur Taylor, si tu ne l’étais pas, tu n’aurais pas pris trois jours pour le remettre sur pied.

Je posai ma main sur la sienne et la serrai doucement gardant mon regard dans le sien.

- Puis ce qui est arrivé, ce n’est pas ta faute non plus. C’est arrivé, c’était un accident. J’ai mal évaluer la situation. Tu n’as pas d’arme, lui oui et je me disais que s’il te tirait dessus, tu n'aurais aucune chance. De ce que j’ai compris, tu es beaucoup plus sensible que tu le laisse paraître. Tu as un bon cœur. On a tous nos forces, nos faiblesses. Des qualités et des défauts. Je ne suis pas parfait non plus, je ne suis pas toujours fort non plus. Mais je pense que je ne suis pas trop mal en fait.

Je serrai sa main un peu plus et lui souris doucement.

- Arrête de dire que tu n’es pas un cadeau Taylor. Pour moi tu l’es. Je ne pouvais pas rêver de meilleure partenaire qui m’appelle Ford, qui me trouve nul, entêté, gamin et peut-être un peu macho? Je ne pouvais pas rêver d’une amie comme toi même si tu t’entêtes à me tenir loin… Tu ES un cadeau Taylor.

Là elle serait soit touchée, soit sans mot ou elle mettrait tout ça sur le dos des médocs. À moins qu’elle panique encore et là… on était pas sorti de l’auberge si tel était le cas
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Sam 21 Oct - 6:11

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

Informations supplémentaires ici.


Ces explications, je les lui devais, parce qu'il se trouvait cloué à un lit d'hôpital à cause de moi. Je ne parlais jamais de ma famille, sauf pour dire des banalités. Le travail de mes parents, leurs origines, quelques fragments encore intactes de mon enfance, je ne livrais généralement rien d'autre. Je n'étais pas vraiment fière de ce qu'elle était devenue, cette famille. Je culpabilisais énormément car, si elle était aussi brisée aujourd'hui, c'était à cause de moi. En tout cas, c'est ce que je ressentais.

Alors, bien-sûr, Ford fit comme tous les spécialistes qui ont eu l'extrême joie de me suivre durant ma thérapie, il m'assura que j'étais aucunement responsable de l'état de mon frère. Je comprenais son point de vue, évidemment, sauf qu'il se trompait, comme tous les autres : j'étais responsable, même si ce fut totalement involontaire. Ce que je pensais de tout cela, n'avait rien de bien reluisant. Mais de ceci, je n'en parlais jamais parce que je refusais tout simplement que l'on m'affirme le contraire. Je ne voulais pas que l'on cherche à me rassurer. C'était ma faute et je n'avais plus qu'à l'assumer.

Je n'étais pas une "bonne sœur", je cherchais simplement à me racheter.

Sur son invitation, j'étais venue m'asseoir près de lui. J'acceptais sa main, soulagée de la trouver aussi chaude.

Si j'avais pris la peine de t'expliquer la situation au lieu d'inventer une excuse minable impliquant mon estomac, tu ne serais certainement pas là… C'est pas une question de force ou de faiblesse… Je me suis juste montrée stupide.

Je n'osais pas le regarder en lui avouant tout ça. Je ne me sentais pas vraiment fière. J'étais plutôt navrée, triste d'avoir apporté le chaos autour de moi. Désolée qu'il doive subir tout ça, que ses parents, si gentils, se sentent aussi inquiets pour lui. Tout ça à cause de ma connerie…

Ce que Ford rétorqua fut vraiment touchant. Malgré son sale caractère, il lui arrivait parfois d'avoir des éclats de franche gentillesse. Ses paroles me touchaient, même si, je n'en cru pas un traître mot, même si je savais qu'il le pensait sincèrement.

Tu parles d'un cadeau, pouffais-je avant d'éclater en sanglots. Regarde dans quel état tu es… Sans moi, tu serais chez toi… Peut-être avec une jolie blonde qui t'appelle par ton prénom dans les bras.  

Toujours les yeux baissés sur sa main, je réalisais que j'étais en train de la caresser délicatement, du bout du pouce.
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Sam 21 Oct - 15:58

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 10 A47633b0b8193bf0_5
 Je comprenais qu’elle se sente coupable, qui ne le serait pas? Même moi je serais rongé de culpabilité et je me fendrais en quatres pour tenter de “réparer” le tout. Mais je ne pouvais pas simplement la laisser tout se mettre sur le dos. Ce n’était pas sa faute si son frère avait une maladie mentale. Ce n’était pas sa faute si personne en c’était occupé du petit qu’il était. Personnellement je trouvais qu’elle était une bonne soeur de s’occuper de lui quand presque tout le monde avait baissé les bras. Quand elle s’assied près de moi, je posai ma main sur la sienne pour lui parler. Même en me répondant, elle ne me regardait pas, honteuse de la tournure des évènements sans doute.

- Taylor… dis-je tout bas pour qu’elle arrête de se flageller.

Elle me serrait le coeur à être aussi démunie. Ok c’était un accident, mais c’était aussi les risques du métier. Encore heureux que je n’ai pas claqué devant elle! J’avais quand même eut de la chance d’être simplement blessé. Bon ça voudra dire que je serais un long moment assigné aux tâches administratives, aux évaluations psy pour m’assurer de mon retour mais au moins j’étais là. Je n’aimais pas qu’elle dise qu’elle n’était pas un cadeau, parce que même si on se prenait la tête je l’aimais bien. Pour être honnête, j’étais même content qu’elle se soit jointe à moi. en la voyant éclater en sanglots, je me relevais et serrai sa main et la tirai vers moi non sans une petite grimace. C’était instinctif, normal même. Je la collai sur moi, l’entourai de mon bras gardant sa main dans la mienne.

- Hé… ça v aller… je suis là dis-je tout bas, Shhhh… ça va…

Je ne dis rien pendant un long moment, laissant aller. La laissant pleurer contre moi. Combien de temps s’était-elle retenue de pleurer ainsi? Parce que là ce n’était pas juste pour moi ça? C’était le trop plein de pas mal de choses j’étais certain. Mon menton appuyé sur sa petite tête brune je ne dis rien, il n’y avait rien à dire de toute façon. Juste être là, simplement. Je frottai son bras, caressai sa main du pouce comme elle l’avait fait. Quand je la sentis plus calme je me détachai lentement d’elle et lui fis un sourire rassurant. J’essuyais ses joues inondées de larmes de ma main libre.

- Je suis dans un état pas trop mal Taylor. Je suis en vie ce n’est pas rien. Puis je n’ai pas envie d’une jolie blonde, si c’est de Florence dont tu parles… tu sais celle qui me plais. Ce n’est pas une balle qui va changer ça.

Un petit sourire en coin alors que mon regard était plongé dans le sien. J’écartais les cheveux de son visage doucement. Je me foutais bien que sa mère ai foutue le camp, que son frère soit instable par moment. C’est elle qui me plaisait et je prendrais ce qui venait avec
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Sam 21 Oct - 16:55

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Il ne cessait de me répéter qu'il allait bien. Qu'il était en vie et que c'était le plus important. Alors qu'il se trouvait allongé sur un lit d'hôpital, c'était à lui de me rassurer et je trouvais cela parfaitement injuste. Aussi, si je me laissais aller quelques instants, vidant mon sac de larmes sur ses épaules, je veillais à rapidement prendre sur moi. Il ne s'agissait pas là d'une chose particulièrement aisée, bien au contraire. Cela faisait des jours, sinon des années, que j'accumulais du stress que je ne parvenais jamais à expulser. Jamais entièrement du moins. Je me devais constamment de rester droite et forte… Paraître sans failles quand bien même en étais-je recouverte… Sauf qu'en cet instant, je n'y parvenais plus. Il fallait que je me débarrasse de ce poids sans réellement savoir comment… C'est lui qui trouva le moyen.

N'étant pas particulièrement tactile, je détestais tout ce qui s'apparentait aux câlins. Je refusais que l'on me touche, ne serait-ce que pour m'effleurer. J'avais rapidement compris qu'avec les Ford, il était parfaitement inutile de protester… Mais, après tout, avais-je réellement envie de protester, là, alors qu'il me tenait tout contre lui ? Non… Étrangement, je me sentais même apaisée par sa chaleur, cette preuve tangible qu'il était bien là et surtout qu'il était vivant.

Tu sens l'hôpital, pouffais-je en me redressant pour achever de sécher mes larmes et faire taire mes derniers sanglots. Je sais, Phillip, même si je ne comprends pas ce qui te plaît chez moi. Tu serais bien mieux avec Florence ou Nathalie voire même Katie.

Je lui souris lorsque sa main vint effleurer ma joue… Je mourrais d'envie de l'embrasser, mais je me retins. Il valait mieux pour lui que je m'abstienne de tout ceci… Du moins, pour l'instant. Parce que si lui allait bien, ce n'était pas le cas de mon frère… Il me fallait encore régler certaines choses pour être réellement capable de réfléchir dans le bon sens.

Mon téléphone bipa à ce moment-là. Je venais de recevoir un message .

C'est mon père. Il est dans l'hôpital, je dois aller le rejoindre, dis-je en me relevant. J'ai dit à ta mère que je l'appellerais à ton réveil… Mais ce serait mieux que ce soit toi qui le fasse. Ça lui ferait du bien de t'entendre.

Je lui souris avant de récupérer ma veste pour dissimuler les tâches de sang qui recouvraient toujours mes vêtements. Je n'avais pas encore pris le temps de me changer.

Je repasserai te voir un peu plus tard… En attendant sois sage et n'embête pas les infirmières.

Je retrouvais mon père et sa femme dans le hall d'entrée. Ma mère avait été conviée au rendez-vous, mais évidemment, elle refusait de venir. Je la soupçonnais même d'avoir déjà quitté la ville… Tu parles d'une mère.

Nous avions rendez-vous avec le Docteur Monroe, un psychiatre spécialisé dans la schizophrénie. Bien-sûr, il fut de nouveau décidé que Luke serait hospitalisé dans un institut spécialisé afin qu'il bénéficie des soins adaptés. Restait encore à choisir lequel… En sachant que cette thérapie ne serait efficace que s'il bénéficiait d'un soutien familial.

Je devrais peut-être rester avec lui… lançais-je à mon père une fois que nous fûmes sortis du bureau.
Taylor, non… rétorqua mon paternel. Tu as ta vie à mener. C'est mon fils, ma responsabilité, ce n'est pas à toi de t'en occuper.
– On veillera sur lui, ne t'en fait pas, ajouta Suzanne en m'offrant un sourire. Tu devrais rentrer… Prendre une douche et surtout te changer.
Bonne idée, pouffais-je en avisant ma tenue bonne à jeter à la poubelle.

On se donna rendez-vous pour dîner puis je pris le chemin de mon appartement… Je le trouvais vide, évidemment. Ma mère avait bel et bien mis les voiles. Je pris une douche, récupérais quelques affaires et enfilais des vêtements adaptés à un restaurant d'ordinaire réservé aux gens friqués. Je n'avais pas l'intention de repasser par chez moi. En retournant à l'hôpital, je réalisais que Ford aurait probablement besoin d'affaires.. Je téléphonais donc à sa mère qui se trouvait justement à ses côtés.

Je dois passer au magasin pour acheter quelques affaires pour mon frère, est-ce que Phillip a besoin de quelque chose ? lui demandais-je en entrant dans la boutique.

Je fis mes quelques emplettes avant de retourner à l'hôpital. Je rendis visite à Luke, toujours dans le cirage, avant de retourner voir Ford. Ses parents étaient toujours là.

Bonjour, dis-je en entrant.
Tu es ravissante. Où vas-tu comme ça ?
Mon père m'invite au restaurant ce soir… J'ai essayé de faire quelques efforts rétorquais-je avant de me tourner vers notre grand blessé. Comment tu te sens ?





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Sam 21 Oct - 19:04

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

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Ça me crevait le coeur de la voir comme ça. Collé contre moi je la laissai aller au bout de son chagrin, s’il y avait un bout à tout ceci. je lui répétais, encore, que j’allais plutôt bien. J’étais en vie c’était déjà ça non? Ok à l’hôpital mais en vie quand même. Je ris doucement, encore en grimaçant légèrement,

- Tu n’aimes pas mon nouveau parfum? Je le trouvais top pourtant. dis-je sur le ton qu’elle.

J’enchaînai en lui disant que celle qui me plaisait était devant moi et que non je n’avais pas envie d’une autre. Elle m’appela encore par mon prénom me faisant sourire de plaisir. Phillip…ça sonnait tellement doux dans sa bouche.

- C’est toi tout simplement qui me plaît Taylor. Je sais que je pourrais avoir ces trois là en un claquement de doigts mais… je sais que ce n’est pas vraiment moi qu’elles veulent.

C’était surtout au niveau “réputation” qu’elles papillonnait vers moi. L’attrait de l’uniforme… quoique j’étais plus souvent en costard qu’en uniforme de policier qui était surtout les patrouilleurs. Puis vulnérable comme elle était en ce moment ça la rendait plus… humaine? En tout cas, moins rigide. Je n’avais pas beaucoup à faire pour aller l’embrasser mais je me retins simplement parce que je n’avais pas envie de la voir paniquer une nouvelle fois. Je n’aurais pas l’énergie en ce moment pour calmer le truc. Je n’eus pas à tergiverser longtemps, son téléphone bipa et elle m’informa que c’était son père et d’appeler ma mère et qu’elle repassera plus tard me faisant une petite blague au passage.

- Non mais.. le temps est long et tu ne seras pas là. Qui je vais embêter alors?

Je me retrouvais seul dans ma chambre et après le petit-déjeuner qui était moyennement appétissant. On vint me dire ce qui c’était passé la veille, l’opération que j’avais eue et surtout la chance que j’avais eue. Quelques jours pour s’assurer que tout allait bien ensuite je pourrais retourner chez-moi.

- Docteur, l’autre homme qui est arrivé avant moi…

- M. Ford, je ne peux pas divulguer ses informations.

- Je veux juste savoir si sa blessure n’est pas trop grave….


Le docteur me regarda un moment alors que je retenais presque ma respiration. C’était un tir simplement pour qu’il lâche son arme. Pas pour le rendre infirme à vie. Maintenant que je savais son histoire, je m’en voudrais qu’en plus j’ai fait complètement fais chier sa vie.

- La balle a ricochée. Une bonne éraflure sur l’épaule mais il va s’en remettre rapidement.

Je poussai un soupir de soulagement en remerciant le docteur. Luke n’avait rien…enfin pas physiquement du moins. Je téléphonai à mes parents et rapidement je les rassurais que j’allais bien et bien sûr en même pas deux heures j’avais l’attroupement des parents et de mes sœurs. J’eus droit à des embrassades, des soupirs de soulagements mais rapidement ils me demandèrent ce qui c'était passé. je leur résumais le tout omettant de dire que l’homme en question était le frère de Taylor. Le téléphone de ma mère sonna et je m’appuyai sur mon matelas en soupirant lentement.

- Phillip… euh attends je lui demande. Taylor veut savoir si tu as besoin de quelque chose.

- Du savon, du shampoing et peut-être bosse à dents et pâte à dent.


Heureusement ils eurent l’idée d’être passé chez-moi pour me prendre des vêtements mais pas le nécessaire pour que je me lave et que je sois un minimum présentable. Même mon père avait oublié mon rasoir électrique mais bon pour quelques jours, je m’en passerais. Mes soeurs allèrent quitter quand Taylor arriva. Je haussai les sourcil en la voyant aussi… splendide! Et elle se demandait pourquoi elle me plaisait? Bah elle avait une sacré raison là! Je la détaillais lentement les mots n’étant même pas assez fort pour dire comment elle était belle! Mon regard revint dans le sien quand elle me demandais comment je me sentais. Présentement? Abasourdi!

- Je pense que mes médicaments sont fort, je te vois en robe et talons aiguilles dis-je le regard brillant. Je vais bien et tu es… splendide Taylor.

Je lui fis signe de s’approcher et me tournai vers elle en plantant mon regard dans le sien.

- Le dis pas mais il y a des gens qui me parlent, je pense qu’ils m’espionne… dis-je tout bas…

J’eus deux tape sur ma cuisse me tournant vers mes soeurs faussement scandalisé.

- Hé je suis blessé moi!

A- Pas assez pour dire des conneries.

R- Je pense que les médocs n’ont pas arranger ta tête toi…


Je leur fis un grand sourire innocent qui leur fit rouler des yeux en même temps. Je me tournai vers la brunette, toujours le regard accroché aux lèvres.

- Merci beaucoup, je vais pouvoir enlever mon parfum hôpital no.5. Est-ce que tu reviens tantôt ou tu préfère aller te reposer chez-toi?

Dieu qu’elle était à tomber! Elle était ravissante et moi… moi en jaquette vert malade d’hôpital qui sentait la mort et tout poisseux en prime. Pas le meilleur rencard ça mais bon… peut-être un jour qui sait? La tribu à côté de mon lit demeurait tout de même silencieuse.
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Sam 21 Oct - 20:18

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Je pense que mes médicaments sont forts, je te vois en robe et talons aiguilles. Je vais bien et tu es… splendide Taylor.
Hm… T'as raison, ça doit venir de ton traitement, je vais en parler aux infirmières, dis-je en déposant le sac contenant les achats demandés.

L'entendre plaisanter me rassurais, même si je me sentais évidemment gênée devant tant de compliments. Je m'approchais à sa demande avant de sourire face à cette nouvelle plaisanterie ponctuée par deux claquements.

Elles sont redoutables. A ta place, j'éviterais de les embêter, pouffais-je gentiment.
– La voix de la sagesse, railla Rachel.
Toi qui craignais de n'avoir personne à taquiner ce matin… Tu n'as pas tardé à trouver.
Merci beaucoup, je vais pouvoir enlever mon parfum hôpital no.5. Est-ce que tu reviens tantôt ou tu préfères aller te reposer chez toi? me demanda-t-il, le regard pétillant.
Ouais… T'en as grand besoin, soufflais-je pour le taquiner. Je repasserai en sortant du restaurant, ne serait-ce que pour te rapporter de la vraie nourriture… J'ai vu passer les plateaux repas et j'ai eu pitié de toi.

Monsieur Ford se mit à rire avant d'ajouter un "je l'aime bien" qui eut le don de me faire rougir. Je me détournais aussitôt afin de dissimuler ma gêne. Hors de question qu'ils se rendent compte de quoi que ce soit. Les deux sœurs de Ford se levèrent à ce moment-là avant de l'embrasser, chacune leur tour pour le saluer. Elles échangèrent des accolades avec leurs parents et me dirent au revoir avant de quitter la chambre.

Je peux rester cette nuit, si tu veux, lança la pauvre madame Ford à son fils.

Même si le soulagement pouvait se lire sur son visage, il était évident qu'elle n'était pas prête à laisser son bébé pour la nuit. Je n'osais pas dire que, dans le doute, j'avais apporté quelques affaires afin de me changer et de me laver si jamais je devais rester une nuit de plus…

J'ai pris la liberté de demander à ce que l'on fasse apporter un lit d'appoint, si jamais vous souhaitez rester. Ce fauteuil est vraiment atroce, dis-je en désignant ledit fauteuil.





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