En un an, il s'en est passé des choses... [PV Arthécate]
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Arthécate
Jeu 7 Sep - 8:14
Héléna Rosenberg
J'ai 31 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis infirmière et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
C'est avec un regard des plus attendris que je l'observais faire connaissance avec son enfant. Elise venait tout juste de fêter ses quatre mois. Elle commençait tout juste à se redresser sur le ventre et observait le monde avec ses grands yeux bleus. Je la trouvais particulièrement attentive, elle suivait du regard et commençait à se manifester à grand coup de vocalises. Dans les bras de son père, elle y allait de ses "Areuh" et "Tatata", comme si elle cherchait à répondre à ses affirmations.
– Il le sait, je ne voulais pas lui cacher et encore moins lui mentir. C'est même lui qui a choisi le prénom de la petite. Nous l'appelons Élise, mais sur le papier c'est Élisa. déclarais-je avant de me poser bien droit pour imiter la détermination de mon fils. "Puisque ma sœur ne peut pas porter le nom de son père, elle en aura le prénom… Dans le désordre." J'ai trouvé cela tellement drôle et touchant que je n'ai pas pu refuser.
Sans doute aurait-il pris la chose différemment s'il n'appréciait pas tant Élias. Mais il aimait tellement cet homme qu'il lui était tout simplement impossible de lui en vouloir… Même si, évidemment, il n'avait aucune idée de comment elle avait pu atterrir dans mon ventre.
– Je ne l'ai caché à personne. Malgré les foudres que j'ai dû affronter derrière.
Je lui racontais la suite de mes aventures… Notre retour au village, la découverte de ma grossesse, les lettres qui lui étaient adressées et qui, visiblement, ne lui sont jamais parvenues. J'évoquais notre déménagement, le placement de Pall chez notre ancien voisin. La proposition de travail par Ted, l'aide précieuse apportée par Isabelle.
Puis quand la petite se mit à brailler avec fureur, je vins la récupérer avant de demander à son père de sortir.
– Elle a faim… Et il me semble qu'Éric a besoin d'aide avec sa maquette…
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Edward
Jeu 7 Sep - 10:13
Elias
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis dans uns situation compliquée et je le vis plutôt de façon déterminé. Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste, mais également déterminé.
Bon, quand bien même j’étais tout à fait heureux de cette nouvelle, je devais reconnaitre que je me sentais particulièrement empoté, avec la petite dans les bras. Elle gazouillait tandis qu’Héléna me racontait un peu ce qu’il c’était passé. Eric était donc au courant que j’étais le papa de sa petite sœur et, si je m’étais montré un peu inquiet de savoir comment il avait pris la chose, la jeune femme m’indiqua que c’était lui qui avait choisi son prénom. Je me laissais alors aller à rire lorsqu’elle me cita l’argumentaire de son fils.
Je vois qu’il n’a pas changé, son argumentaire est toujours aussi improbable qu’irréfutable ! Pouffais-je.
La suite, fut nettement moins amusante. En effet, la grossesse découverte, elle avait cherché à m’informer mais, je n’avais pas pensé à lui communiquer mon adresse. De la même façon, elle n’avait jamais connu mon nom de famille. Si au départ c’était une mesure de protection toute militaire, communiquer cette information ne nous était, ensuite, pas venu à l’esprit. Elle avait donc fait face seule, confiant son chien, revenant chez son frère qui l’avait accueilli et fourni un travail… Elle avait dû souffrir de la situation et d’une désagréable pression du voisinage, que je n’osais pas imaginer.
Je…Je suis désolé, désolé de ne pas avoir pu être là. Je ne peux pas revenir en arrière, mais je regrette de ne pas avoir été là, sincèrement.
C’est alors qu’Elisa ce mit soudainement à hurler, me prenant complètement au dépourvu. Héléna la récupéra en expliquant qu’elle avait faim, suggérant qu’Eric avait besoin d’aide.
Heu, oui, d’accord, je vous laisse. On se voit après ? Dis-je avec un sourire. J’étais encore un peu perdu, la surprise étant tellement…surprenante. Je me dirigeais donc vers la porte et m’arrêtais, la main sur la poignée.
Wolff ! Dis-je en me retournant. Je m’appelle Elias Eckert Wolff.
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Jeu 7 Sep - 10:42
Héléna Rosenberg
J'ai 31 ans et je vis à Ashaam, petit village au sud de Gravenhaven, capitale du Grand empire sudique. Dans la vie, je suis infirmière et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à la guerre qui s'éternise, je suis veuve et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Je ne pus retenir un sourire en entendant, pour la première fois, son nom en entier… Néanmoins, mon sourire s'évanouit rapidement lorsqu'une question vint me marteler l'esprit : Comment allait-il prendre le fait que Élise portait le nom d'Ernest ? Oh, je me doutais bien qu'Elias ne m'en voudrait certainement pas, conscient des difficultés que j'avais pu rencontrer autant durant ma grossesse, qu'après la naissance de la petite. Mais tout de même, elle était sa fille et portait le nom de mon mari décédé… Chose qu'il apprendrait bien assez tôt.
– Enchantée, Elias Eckert Wolff, rétorquais-je simplement avant de refermer la porte pour m'occuper de la petite affamée qui hurlait dans mes oreilles.
Je ne savais pas qu'Éric l'attendait derrière la porte, l'air fier et le visage souriant.
– Tu as vu, elle est mignonne Élise… Sauf quand elle a faim. Là, elle crie vraiment très fort.
Dans la cuisine, Isabelle s'affairait à la préparation du repas. Même si la guerre était officiellement terminée, les vivres continuaient à manquer, si les tickets de rationnement venaient d'être installés. Leur utilisation, encore un peu obscure pour la plupart d'entre nous, rendaient la cuisine plus compliquée.
– Vous l'avez-vu, ça y est ? Demanda-t-elle à Élias tout en calculant le nombre de morceaux de carottes qu'elle pouvait mettre dans son potage. Comment avez-vous pris la chose ? Comptez-vous rester ?
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Edward
Jeu 7 Sep - 11:35
Elias Eckert Wolff
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Elle me salua alors, comme si c’était la première fois que l’on se parlait avant de refermer la porte sur mon sourire. Evidemment, je comprenais l’urgence de nourrir la petite et n’eu de toute façon pas le temps de me poser de question puisqu’Eric était là, à m’attendre.
Oui ! Répondis-je en le prenant par l’épaule. Elle est mignonne Elise. Elle a de grands yeux curieux et pas mal de voix. Dis-je en souriant.
Je ne m’étais pas spécialement posé la question du nom de famille de la petite. N’ayant pas été présent à sa naissance pour cause de guerre, tout de même, et, parce que j’étais alors l’ennemi, il me paraissait logique qu’elle ai le nom de famille de sa mère. A plus forte raison parce que ladite mère ne connaissait alors pas le nom de famille du père. Bref, je laissais en suspens cette réflexion sans importance lorsque je rejoignais Isabelle à la cuisine.
Si elle paraissait avoir surmonté sa surprise quant à mon retour, elle demeurait assez froide. Je ne lui en tenais pas rigueur, le chamboulement de sa soirée était tout de même assez important. De mon côté, je ne me défaisais pas de mon sourire, probablement un peu bêta.
Oui, je les ais vue, toutes les deux ! Répondis-je sans dissimuler mon plaisir. Pour les deux questions suivantes, je pris toutefois garde à rester un minimum sur la réserve.
J’imagine que la vie, la votre à Ted et vous, ainsi que celle d’Héléna et d’Eric, n’a pas dû être simple du tout. Je regrette profondément que cela ce soit déroulé ainsi et j’en suis navré. Cela étant, je ne m’attendais pas à trouver une enfant en revenant et je dois vous avouer que j’en suis heureux.
Je m’armais d’un couteau pour l’aider à préparer les pomme de terre, m’installant à table.
Pour ce qui est de savoir si je compte rester, oui, je vous le dis tout net. Dans quelles conditions, sous quelle forme, je n’en ai aucune idée et je ne suis certainement pas le seul à décider. Au départ, je pensais que cela ne tiendrait qu’à Héléna, mais maintenant je tiens à ce que ma fille ai son père.
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Jeu 7 Sep - 11:49
Héléna Rosenberg
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–Non, ce n'était pas simple, répondit-elle franchement sans pour autant se montrer froide ou particulièrement distante. Et nous regrettons tous que la naissance de cette petite se soit déroulée dans de telles circonstances. Heureusement, Héléna est une femme volontaire qui ne se laisse jamais aller à la fatalité. Sa vie n'est certainement pas parfaite, mais elle s'est très bien débrouillée jusqu'ici.
Afin de récupérer un peu de place sur la table de la cuisine, elle demanda très gentiment à son neveu de ranger ses affaires avant d'aller se laver les mains.
Quelque part, ma belle-sœur se sentait soulagée de voir Élias de retour, même si sa présence la priverait sans doute de ces instants qu'elle partageait avec le bébé. Elle s'y était grandement attachée et traitait l'enfant comme s'il s'agissait du sien, au même titre qu'Éric d'ailleurs.
– C'est une bonne chose. Cette petite mérite d'avoir son père dans sa vie. Nous nous en inquiétons beaucoup, Ted et moi. Ce n'est jamais bon pour un enfant de grandir sans son père. Ted veille au grain, mais ce n'est évidemment pas la même chose.
Cette fois, son inquiétude se porta sur la réaction de son époux. Comment allait-il prendre le retour d'Élias ? Oh, évidemment, pour sa nièce et sa sœur, il en serait également très soulagé, mais il n'avait pas oublié les mensonges du militaire…
– Mais… Il me faut vous prévenir tout de même. Théodore n'a pas très bien pris l'annonce de la grossesse de sa sœur. Il aime énormément Élise, mais… Et bien… On sait tous comment les enfants arrivent au monde et Héléna n'a jamais cherché à nous cacher l'identité du père de son enfant… Je doute fort que son accueil soit particulièrement chaleureux.
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Edward
Jeu 7 Sep - 13:57
Elias Eckert Wolff
J'ai 36 ans et je vis à Bourg-Jet, Royaume de Chiron. Dans la vie, je suis Officier Pilote de Thermoplaneur dans l’Armée Volante et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis dans uns situation compliquée et je le vis plutôt de façon déterminé. Patriote et professionnel, j’aime avant tout que les choses soient bien faites, avec honneur et respect. La guerre, c’est déjà assez sale comme ça ! Je suis, malgré tout, profondément humaniste, mais également déterminé.
Je hochais la tête avec un fin sourire à ce qu’énonçait Isabelle.
J’aurais préféré être présent, mais je n’ai aucun doute concernant Héléna. C’est une femme de caractère, courageuse et déterminée.
J’aidais Eric à ranger ses affaires afin de libérer la table et, après le départ de l’enfant, je m’équipais d’une éponge pour nettoyer la surface. J’annonçais avoir prévu de rester, ce à quoi la belle-sœur rétorqua que c’était une bonne chose. Elle avouait porter une grande attention à Elise, tout comme son époux. Elle assurait qu’un enfant ne devait pas grandir sans son père et que Théodore faisait tout son possible pour palier. Naturellement, il n’était pas son père et ce n’était donc pas la même chose. Cet échange me permis, surtout, de détecter l’attachement du couple pour cette petite blondinette. Je posais doucement une main sur l’épaule de la femme, lui souriant chaleureusement.
J’espère pouvoir toujours compter sur vous deux pour continuer de prendre soin d’elle de temps en temps et lui donner de beaux souvenirs. J’ai beaucoup de choses à apprendre avant de pouvoir m’occuper d’elle seul et quand bien même, je n’ai aucune intention de vous priver de votre nièce Isabelle.
L’instant d’après, elle me parla justement de son époux. Visiblement, ce dernier n’avait pas apprécié d’apprendre que, suite à mon passage, sa sœur se retrouve enceinte. Certes, je peux comprendre que le « baiser sous le coup de l’émotion » soit mal passé. S’il semblait attaché à l’enfant, qu’il ai aidé au mieux sa sœur, Isabelle semblait craindre l’accueille que le médecin me réservait.
Il a de nombreuses raisons de m’en vouloir. De mon côté, je suis un homme de parole. J’ai dit que je reviendrais et je suis revenu. Il s’avère que je me trouve des responsabilités que je ne soupçonnais pas. Je les assumerai comme il ce doit, tout comme j’assumerai les reproches de Ted.
Clong ! Fit la porte d'entrée.
Je suis ravi d'entendre que vous allez assumer ! Tonna la voix d'un Ted surpris et furieux. Il s'avéra assez rapidement qu'il semblait plus furieux que surpris, cela étant dit. Je pivotais pour lui faire face, paré à recevoir une salve d'insultes et de reproches. Je le voyais, déposer sa mallette avant d'avancer vers moi d'un pas décidé.
Théodore, j'aimerais m'exc...! Je ne vis pas le premier coup de poing partir et le pris en plein dans le ventre. Je me pliais en deux sous la douleur. SALOPARD ! Hurla-t'il. Vous n'êtes qu'un ignoble profiteur ! beuglait-il avant de me coller un second poing dans la figure.
La surprise m'avait figée mais le second coup m'avait réveillé.
Argh ! Ted...! Je comprends votre colère mais...! Je n'eus pas le temps de finir qu'il me bousculais, m'envoyant droit sur la table. J'eu alors tout juste le temps d'esquiver un troisième coup, me décalant sur le côté.
TED ! Ca suffit ! Hurlais-je alors qu'il me collait une gifle assez fantastique. MERDE ! JE SUIS DÉSOLÉ ! Criais-je.
Vous pensez quoi ? Que j'aurais pas aimé rester et être présent tout du long ? Vous imaginez quoi, que je l'ai forcé ? Je vous ai mentis, oui, c'est un fait et j'en suis désolé. Vous n'imaginez pas un instant la souffrance qui a été la mienne pendant tous ces mois. La panique, en arrivant devant la maison vide au sud. Alors vous pouvez me reprocher une attitude sur laquelle vous n'avez aucun droit de regard, je l'accepte, mais prenez garde à ne pas imaginer que je n'ai pas aimé votre sœur à chaque seconde !
Je contournais la table et sortais dans le jardin, crachant du sang. Je m'attendais à sa colère, mais pas à un passage à tabac en règle. J'arrivais à ma voiture et prit appui dessus, respirant profondément en bourrant ma pipe.
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Jeu 7 Sep - 15:43
Héléna Rosenberg
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Élise repue et calmée, je pus retourner dans la cuisine. Je la déposais doucement dans son berceau. Depuis qu'elle avait découvert ses mains, la petite adorait les admirer longuement, s'émerveillant devant ses petits doigts potelés.
Lorsque je revins près d'eux, Élias expliquait être un homme de parole et avoir tenu sa promesse de revenir. Il évoqua ses nouvelles responsabilités inattendues et je ne pus m'empêcher de m'en vouloir… Cette responsabilité, je lui avais plus ou moins imposée, même si nous étions tous deux responsables de cette situation. Et je ne pus m'empêcher de penser que s'il était effectivement revenu pour moi, il ne resterait que pour elle. Pas par envie, pas par choix mais par devoir…
Mais ce n'était pas le bon moment pour penser à cela. Ted venait de rentrer et s'il se trouvait tout aussi surpris que moi de revoir Élias, ses yeux n'exprimaient rien d'autre que de la colère. Pourtant, j'avais tout fait pour arrondir les angles, prenant sur moi sa fureur et surtout la honte que mon état avait fait retomber sur toute la famille. Je ne lui avais pas menti. Je n'avais pas essayé de lui cacher quoique ce soit… Et il avait eu neuf mois pour encaisser la nouvelle… Neuf mois pour accepter que cette petite était le fruit d'une relation brève mais hors mariage et que son père ne reviendrait probablement jamais. Et pourtant, il était là. Il était confiant, dans sa cuisine où il discutait tranquillement avec son épouse.
Il était furieux… Et tout alla extrêmement vite ensuite… Ted frappa, encore et encore, Isabelle se mit à hurler, Élise ce qui attira l'attention d'Éric qui arriva en courant… Je lui demandais de retourner au salon, grondant Isa pour qu'elle se réveille et emporte Élise et Éric avec elle. Élias sorti dans le jardin, Théodore se tourna alors vers moi pour m'offrir un regard noir. L'instant d'après, il s'élança à la suite du soldat, déterminé à rien rajouter. Furieuse, moi aussi, je couru à leur suite avant de me mettre tout simplement à hurler :
– ÇA SUFFIT !
Ted se retourna vers moi, tandis que mon regard se dirigea vers Élias. Mon cœur se serra lorsque je pu aviser son état.
– Il va t'épouser et faire de toi une femme respectable ! Ordonna mon frère en pointant le soldat du doigt. – Pardon ?! m'offusquais-je, sincèrement heurté par ses propos. Que penses-tu de moi dans ce cas ? Que je suis une traînée peut-être ?! – Léna il t'a engrossé avant de …
Je ne lui laissais pas terminer sa phrase, j'en avais déjà bien assez entendu. La gifle partit sans que je ne cherche à la retenir.
– Il m'a aimé et je l'ai aimé aussi. Cette enfant est née de l'amour de ses deux parents et j'estime qu'il n'y a rien de plus respectable que ça. Cela ne te plaît pas, j'en conviens et j'en suis désolée. Mais tu n'as pas d'autre choix que de faire avec sinon je te promets de disparaître de ta vie avec ma famille… – Léna je… – Et ce n'est pas à toi de décider de notre sort. Est-ce clair ?
Il lança un dernier regard dans la direction du soldat et fit volte face avant de rentrer en claquant la porte. Le geste fut si brutal que j'en sursautais.
– Élias… Je suis… Tellement désolée… lui dis-je tout en m'approchant afin de mieux appréhender l'étendu des dégâts. Je grimaçais. Viens, je vais nettoyer tout ça.
Je lui saisis doucement la main et le conduisis à la clinique. Il n'y avait plus personne à cette heure-ci, Ted étant toujours le dernier à partir. La salle de consultation, plongée dans le noir, n'avait rien de bien rassurant. J'allumais la lanterne et la plaçais devant le miroir qui servait à diffuser la lumière.
– Viens t'asseoir, je vais devoir te recoudre l'arcade sourcilière…
Je le laissais s'installer et préparais mes instruments, j'avais l'impression de revenir des mois en arrière… J'entrepris mes soins, agissant avec douceur pour ne pas aggraver la douleur… Il en avait subi assez pour ce soir.
– Tu ne devais pas t'attendre à tout cela en revenant… Sans doute te serais-tu abstenue si tu l'avais su, tentais-je de plaisanter.
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Jeu 7 Sep - 16:55
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J’avais quitté la maison pour éviter d’avoir un geste malheureux et de riposter. J’avais pris sur moi, ayant depuis longtemps redouté cette confrontation. Certes, un détail de quatre mois et d’environ trois kilos n’était pas connu dans mon équation. Théodore était dans une fureur monumentale et ses propos commençaient à dépasser les limites auxquelles il avait droit de regard.
Alors, j’avais rejoint ma voiture pour respirer et me calmer. J’avais un gout ferrugineux dans la bouche et mon visage me chauffait terriblement. Entendant la porte, je pus voir le frère, toujours furieux, sortir de la maison, aussi je posais ma pipe sur le capot, me préparant à me défendre cette fois, même si je n’avais aucune envie de le frapper.
Un hurlement le stoppa alors, Héléna, remontée comme jamais je ne l’avais vue, s’opposa à son frère. Loin de se démonter, ce dernier tenta de dire ce que nous devions faire mais elle lui tenait tête. Il persista en mettant l’entièreté de la situation sur mon dos, ce qu’elle ne supporta pas. Cette fois, elle lui cloua le bec. J’eu un pincement au cœur en l’entendant dire, pour la première fois, qu’elle m’avait aimé. Il était navrant que ce soit dans ces circonstances, mais je ne pus m’empêcher d’en sourire. Elle menaçait de disparaitre de la vie de son frère si ce dernier ne revoyait pas sa copie et Ted, disparu alors dans la maison, claquant violement la porte.
Tu n’y es pour rien Héléna, je pense qu’il marine dans ses ressentiments depuis trop longtemps, il a explosé. Dis-je en tentant un sourire rassurant. Aïeuh ! Grimaçais-je en guise de sourire.
Je la suivie docilement jusqu’à la clinique et, malgré la situation, je sentais mon cœur accélérer en sentant sa main sur la mienne. Je m’installais là où elle me demandait, restant silencieux pour la laisser œuvrer. Elle se montrait douce et cherchait à faire au mieux pour ne pas aggraver la douleur. Épongeant le sang, nettoyant la plaie puis, finalement, recousant mon arcade avec soin et délicatesse. Une fois qu’elle eut terminé, elle plaisantait sur la situation et sur la surprise qui devait être la mienne.
Je m’étais attendu à quelques mots avec ton frère… Mais c’est vrai que je ne m’étais pas préparé à devenir papa…
Je me levais et pris sa main dans la mienne. Héléna, j’aurais su à quoi m’attendre, j’aurais tout fait pour revenir encore plus vite auprès de toi, auprès de vous. Avouais-je en posant mon autre main sur son épaule.
Ce que j’ai découvert en arrivant ici, cela me comble. Dis-je en un semblant de sourire non douloureux. Je t’aimes Héléna ! Toi, Eric et Elise ! Ce n’est peut-être pas très romantique dis ainsi, mais j’aimerais que l’on forme une famille, tous les quatre… Si tu en à envie toi aussi, bien sûr.
Malgré ma mine affreuse, veux-tu de moi à tes côtés ? Dis-je en une tentative de plaisanterie
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Jeu 7 Sep - 17:15
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L'opinion de Ted, au sujet de notre relation, nous la connaissions déjà tous les deux. Mon frère ne l'acceptait pas à l'époque et la naissance d'Elise n'avait strictement rien arrangé, bien au contraire. Néanmoins, jamais je ne l'aurais cru capable d'une telle violence envers Élias. Sans doute avait-il raison à propos de mon frère, il avait gardé tous ses ressentiments pour lui pendant plus d'un an et les avait laissé sortir trop brusquement. J'étais choquée… Triste aussi.
Mais Élias ne se laissa pas troubler. Il se leva pour prendre délicatement ma main avant de s'exprimer à son tour. Ses propos me touchaient profondément, agrippant mon cœur afin de raviver les sentiments que j'avais veillé à étouffer. Je ne m'attendais pourtant pas à la suite, plus particulièrement lorsqu'il exprima son souhait de fonder une famille…
– Est-ce une demande en mariage ? lui demandais-je, perplexe. Je sais que mon frère peut faire peur, mais je ne veux pas que tu m'épouses par obligation.
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Jeu 7 Sep - 18:41
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Ton frère n’a rien à voir dans tout cela Héléna, rien du tout. Dis-je en m’approchant. Je me fiche de son avis, de son exigence. Ce qui compte pour moi, ce sont tes désirs et les miens.
Je posais mon front contre le sien, baissant la voix comme si on nous espionnait.
Je t’aimais il y a plus d’un an, je t’aime toujours aujourd’hui et je souhaite, si cet amour est réciproque, que l’on puisse le vivre en toute quiétude avec nos enfants…
Je caressais sa main, hésitant un instant.
J’ai demandé à être réformé, et cela, a été accepté. J’ai fait une demande pour une autorisation de séjour permanent sur le territoire de l’Empire, cela a été validé et signé par nos deux ambassades. Il me reste une dernière chose à demander.
Je pris une inspiration pour tenter de me calmer, ce qui était parfaitement inutile.
Maintenant que je suis revenu, veux-tu me dire adieu ou veux-tu m’épouser ?
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