Mon contexte
La vie en Israël est une vie palpitante, merveilleuse, toujours en mouvement.
Les israéliens sont des gens chaleureux, bons vivants, généreux. Peut-être aussi impatients, insolents parfois.
Mais comment les blâmer quand on prend la peine de connaître la vie qu'ils vivent, à l'ombre de la terreur, constamment entre deux guerres.
A est une jeune maman vivant en Israël depuis quelques années, élevant seule ses enfants. Elle aime ce pays d'accueil si vivant, si plein de promesses et de couleur. Pourtant, la vie n'est pas rose tous les jours et il n'est pas facile de s'habituer à vivre constamment en jetant un regard par dessus son épaule de peur de se faire poignarder dans le dos. Et ce n'est pas toujours facile de trouver les mots pour expliquer la réalité aux enfants.
B est journaliste/reporter/photographe pour un journal français. Mais la neutralité n'est pas le fort de ce journal, qui se positionne - comme une partie des médias français - contre Israël. Souvent au déni de la réalité sur le terrain. La médiatisation du conflit israélo-palestinien en France ayant bien du mal à séparer information et opinion, la malinformation est souvent grande.
B est envoyé/e en Israël afin de couvrir la guerre déclenchée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
A et B vont se rencontrer, dans des circonstances dont on pourra discuter ensemble. Ils/Elles vont être amenées à passer pas mal de temps ensemble, même si a priori il n'y a rien pour les réunir, ils/elles n'ont rien en commun, à part la langue.
A pourra t-elle faire abstraction de sa colère contre le manque d'impartialité de B pour couvrir les événements et sera-t-elle prête à le/la laisser entrer dans sa vie pour découvrir une autre réalité, de l'intérieur?
B saura t-il/elle faire abstraction de tous ses préjugés et aprioris pour apprendre à connaître la réalité israélienne au quotidien?