J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis animatrice dans une maison de retraite et je m'en sors plus vraiment depuis quelques temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis solo et je le vis plutôt ... je fais avec ! .
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Susan n’était pas du matin. Elle avait prévenu Alexander. C’était mieux pour lui. Elle n’était pas agressive, mais elle n’était jamais de vraiment bonne humeur. Parce qu’elle s’endormait toujours tard, incapable d’arrêter de lire, encore un chapitre, encore juste un petit chapitre. Et finalement, il lui manquait des heures de sommeils au matin. Si elle devait nommé quelque chose qu’elle détestait le plus au monde, ça serait à l’évidence son réveil. Même si elle avait mit une petite sonnerie sympa (enfin pour la première -il en fallait au moins quatre) elle avait toujours énormément de mal à sortir du lit. Après un café, ça allait un peu mieux. « -non… » avait répondu Susan en se demandant pourquoi il demandait ça. « -tant mieux… » avait elle soufflé en lui faussant compagnie avant qu’il ne parle trop. Une douche chaude, et elle revint dans la cuisine pour manger un peu. Au passage elle demanda un petit service à Alex. Elle allait se rendre à ce rendez-vous, et profiter. Comme il le lui avait conseillé. « -si tu veux… » il était obligé de reformuler ?
« -pas trop stressé ? » non, il n’avait pas l’air stressé du tout, ou alors il le cachait très bien. Elle avoua avoir besoin de son aide ou de son avis pour trouver une tenue. La jeune femme marmonna en mâchonnant ses céréales : « -qu’est ce qu’il a mon pyjama ? » et elle enchaina après avoir avalé : « -je dors seule, je vais pas prendre froid en nuisette sexy alors que y’a personne pour me la retirer ! » c’était absurde. Et s’il s’imaginait que la plus part des femmes dormaient en mode sexy, il se mettait le doigt dans l’œil. Ça s’était comme porter de la lingerie en dentelle tout les jours. Dans les films ou bien des les rêves. Enfin, elle se rappela qu’il ne devait pas avoir beaucoup de base pour les femmes. « -merci… » avait elle finit par répondre tout en sentant le piège arriver malgré elle. « -je dois filer. Bonne chance ! » elle posa la boite de céréale, attrapa sa veste et fila.
Deux jours plus tard, ils n’avaient fait que se croiser. Alexander terminait tard, elle était couchée quand il rentrait. Elle avait laissé un post it dans la cuisine pour qu’il note ses horaires et ses jours de repos. Aujourd’hui, ils avaient le début d’après midi en commun. Elle travaillait en coupé. « -t’es prêt ? » programme : shopping. « -je veux pas un truc vulgaire. Je veux un truc élégant, et je veux être à l’aise aussi. » un truc pratique aussi si elle devait se déshabiller vite. Elle ouvrit de grands yeux en fermant la porte : elle venait de dire cela à voix haute également. Susan ferma les yeux aussi fermement que la porte. Il allait croire qu’elle était une pauvre fille ne manque… « -comment ça s’est passé le travail ? » avait elle alors demandé en prenant les escaliers.
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Mar 9 Jan - 14:37
Alexander Ian Akerman
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Non. Tant mieux. Susan n’était pas particulièrement loquace le matin, et ce, même après la première tasse de café. Il ne s’en offusqua pas. Le silence lui convenait tout aussi bien. Il l’observa donc s’éloigner jusqu’à la salle de bain tout en prenant son petit-déjeuner qui se limita uniquement à du café en ce premier jour dans l’appartement. À son retour de la salle de bain, Susan lui confia qu’elle se sentait prête à rencontrer cet homme que Lisa insistait tant pour qu’elle le rencontre. Elle voulait prendre du bon temps. Pour Alexander, ça se résumait à une nuit d’ébats charnels sous les draps… ou sur la banquette arrière de la voiture. Il se passa la langue sur les lèvres tout en esquissant un petit sourire en coin « Il n’y a aucun mal à se faire du bien, tu sais ». Enfin, elle aurait l’appartement pour elle seule ce soir, ainsi que les prochains si tout se déroulait pour le mieux pour lui. Il fronça légèrement les sourcils « Pourquoi je serais stressé ? Ce n’est qu’un travail » et porta sa tasse à ses lèvres. Pourquoi serait-il anxieux à l’idée de commencer un premier jour dans un nouvel emploi ? Il avait été anxieux lorsqu’il avait vu débarquer, au siège de sa société, une vingtaine d’hommes et de femmes tout de noir vêtu pour la plupart, armés et en quête de délits et crimes financiers. Il l’avait été aussi le jour de son procès, et encore plus lorsque la sentence fut prononcée à son encontre. Donc un premier jour en tant que commis de cuisine, ça ne faisait pas partie des expériences les plus anxiogènes en ce qui le concernait.
Pour cet inconnu, Susan voulait se montrer à son avantage. Une jolie robe. Elle voulait qu’il l’accompagne. Cela entrait sûrement dans les prérogatives d’homme gay. Il n’en savait rien. Il profita de cette discussion pour faire un aparté concernant son pyjama à cœur « Oh rien ! Il est adorable ! » rétorqua-t-il sur un ton amusé « Tu dors en nuisette seulement quand tu es sûre et certaine qu’on puisse te la ôter ? » et ajouta « Je pensais seulement que tu prenais un vieux t-shirt et un short à un ex ». C’était sa théorie. En réalité, il n’avait jamais côtoyé de femmes au petit matin. Ses aventures disparaissaient avant qu’il n’ouvre les yeux, ou bien après. Pas de petits-déjeuners en tête-à-tête et quant à la tenue pour la nuit, c’était entièrement nue. Enfin, Alexander accepta toutefois de l’accompagner à sa séance de shopping entre… Filles ?! Et lui fit un signe de main avant de poursuivre la dégustation de cet ignoble jus de chaussette qui stagnait au fond de sa tasse, grimaçant à la nouvelle gorgée.
Les jours qui suivirent, Alexander ne croisa pas une seconde la jeune femme. Ils communiquèrent donc par post-it interposé. Il inscrivit ses horaires comme demandé et laissa la note à la vue de tous pour qu’elle ait l’information de bon matin, en se levant. Elle travaillait le jour et dormait la nuit. Il travaillait la nuit et dormait le jour. Jusqu’à aujourd’hui où Alexander avait fait un effort en ne se levant pas après midi, alors que Susan bénéficiait d’une après-midi de repos. Il terminait de mettre ses chaussures et d’enfiler sa veste de blazer quand il rétorqua un « Je suis prêt ». La tête légèrement inclinée vers le bas, Alexander ouvrit de grand yeux, les sourcils remontés, surprit de l’entendre prononcer de telles paroles. Apparemment sa langue avait été plus rapide que son esprit, et se mit à esquisser un petit sourire en coin en suivant la réaction de Susan qui prenait conscience qu’elle venait de dire tout cela à voix haute et devant témoin « On oublie les sous-vêtements alors. Je te propose qu’on parte sur une petite robe facile à remonter pour qu’il te… démonte ? » et se mit à rire « Ne fait pas l’offusquer ! Vu tes pensées impures très chère, tu ne peux plus être offusquée de rien » et descendit les marches à ses côtés « Aussi surprenant que cela puisse être, je me plais dans ce nouvel emploi ». C’était complètement abracadabrant ! Lui qui avait évolué dans les hautes sphères de la finance, dans le bureaux feutré d’une tour de trente étages en plein centre de Londres, se plaisait à éplucher les pommes de terre et à seconder certains cuisiniers. « Le chef m’apprend à cuisiner, et quand il n’est pas là, c’est le second qui s’en occupe ». Il prenait même goût à cuisiner. Lui qui a toujours bénéficié d’un personnel pour cela. « Tu rencontres ton Don Juan quand finalement ? ».
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Mar 9 Jan - 15:50
Susan Hamilton
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« -oui, non, enfin je sais… » roh il n’allait pas commencer. Elle préféra parlé boulot et sonder l’état d’esprit de son nouveau colocataire. « -heu… et bien… c’est ton premier jour… » c’était une raison suffisante parfois pour éprouver un léger stress. « -mais tant mieux si tu es serein. » oui, c’était bien mieux pour lui qu’il se sente détendu. Elle était bien contente de ne pas avoir à changer de job. Devoir passer des entretiens, se vendre sur le marcher, mettre en avant des compétences, sourire, mentir, éviter de transpirer sous les bras. Mais bon, elle était bien installé dans son boulot, cela faisait quelques années qu’elle occupait ce poste. Alors elle ne voyait pas les besoins de se faire du souci.
« -bien sûr qu’il est adorable. » avait elle grimacer. Elle l’adorait son pyjama de pure célibataire. Il lui tenait chaud la nuit. « -exactement. » ce qui voulait dire que ça n’arrivait pas très souvent. « -parce que tu m’as imaginé en pyjama ? » demanda la jeune femme en plissant les yeux, sourire aux lèvres. Etrange… Enfin, de toute manière, elle devait partir au travail. Alors elle stoppa la conversation au sujet de son pyjama et mit les voiles.
Les post it c’était la vie. Elle en avait laissé un pour les horaires de boulot, un pour les dispo, un pour savoir si ça ne le gênait vraiment pas, parce qu’il n’était pas du tout obligé de l’accompagner. Elle ne voulait pas le forcer. Finalement ils avaient trouvé la date. Alex était partant. Mais Susan se réservait le droit de dire non à ce qu’il pourrait lui choisir dans les rayons. Elle ne lui avait pas dit. Mais elle parla d’autre chose dans le vouloir et elle trouva ça assez gênant. « -je pourrais me passer de ton avis pour ça je pense… » avait elle répondu alors qu’elle avait piqué un fard. Quel boulet ! « -roh arrête ! » râla la jeune femme « -n’importe quoi ! » elle préféra prendre les escaliers, histoire de gagner rapidement de dehors et de pouvoir respirer un peu d’air frais. Elle orienta la conversation sur le travail, non sans se dire qu’ils ressemblaient à deux amis de longues dates marchant côte à côte. « -oh c’est vrai ? C’est super ! » elle était vraiment contente pour lui. « -sérieux ? C’est vraiment sympa de leur part. » ça évitait à Alexander de se réserver pour les poubelles ou d’autres tâches ingrates. Susan ouvrit la bouche prête à poser une autre question quand Alex la devança. « -dans deux jours. » Alexander travaillait, elle avait vérifié. Ça lui laissait l’appartement libre si jamais… enfin, il fallait encore que le type lui plaise et réciproquement. Peut-être que la petite robe ne servirait à rien.
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Manhattan Redlish
Mar 9 Jan - 16:17
Alexander Ian Akerman
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Les parents de Susan l’avait éduqué de manière à ce qu’aucune insulte ne sorte de sa bouche, même malencontreusement, et quant au sexe… Il subissait les mêmes injonctions. Pour le savoir, il suffisait seulement d’aborder le sujet et ça suffisait à la jeune femme pour qu’elle mette hâtivement fin à la conversation. Ce qui amusait tout particulièrement Alexander qui n’avait aucun mal à parler de sexe et de sexualité à voix haute. Comme il venait de si bien le dire, il n’y avait aucun mal à se faire du bien. Toutefois, il ne la poussa pas davantage dans ses retranchements et la laissa changer le sujet de leur conversation pour évoquer son premier jour de travail. Apparemment, ce dernier devait le rendre anxieux. Ce qui était nullement le cas. Il s’en moquait de savoir si ça se passerait bien ou non « Et ce n’est qu’un travail » précisa-t-il avec un sourire et acquiesça « Il n’y a aucune raison que je ne le sois pas de toute manière ». Il allait être commis de cuisine. En d’autres termes, celui qui allait vider les poubelles, passer le balai dans les cuisines et faire la vaisselle. Même si toutes ces tâches ne lui étaient pas particulièrement familières, il devrait toutefois parvenir à les accomplir sans trop de difficultés. « Adorable… N’est pas sexy. Si tu dois ramener un homme dans ton lit, je te conseille de bien le cacher. Comme par exemple, dans un autre appartement » et cacha son visage derrière sa tasse en souriant et fronça les sourcils avant de rire « J’ai beau être un homme, je suis encore capable d’effectuer deux tâches à la fois. De parler de pyjama et d’imaginer quel genre de pyjama te conviendrait davantage ». Il s’abstint de préciser que la veille au soir, il aurait aimé la savoir entièrement nue sous ses draps après avoir découvert ses longues jambes fuselées laissées apparente par sa courte serviette de bain…
Ce fut leur dernière véritable conversation qu’ils eurent. Les suivantes eurent lieu par écrit, sur des post-it déposés dans la cuisine afin de trouver un créneau pour la petite après-midi shopping qu’ils avaient évoqué précédemment. Généralement les gens utilisaient leurs téléphones pour cela, mais pas eux. En fait, Alexander s’était même pris au jeu d’écrire un petit mot sur ces morceaux de papiers colorés et collants. Finalement, ils parvinrent à trouver une après-midi en commun afin de trouver la tenue idéale pour Susan et qui se résumait à quelque chose facile à ôter si jamais l’homme en question lui plaisait. Alexander ne put s’empêcher de s’immiscer dans la brèche qu’elle venait d’ouvrir pour la taquiner à ce sujet, se satisfaisant de la voir rougir à ses mots « Je ne pense pas, non » et se mit à rire de bon cœur « Oh non ! Pas n’importe quoi. Tu sais que j’ai raison. Finalement, tu joues les filles prudes, mais au fond de toi, subsiste une femme en chaleur, une femme sensuelle qui n’attends que sa proie pour la dominer sauvagement de tout son corps. N’est-ce pas ?! » et rit de nouveau à sa propre observation « C’est papa et maman qui vont être surpris en l’apprenant » renchérit-il tout en lui lançant un regard empli de jugement, avant d’émettre un nouveau rire « Oh c’est bon ! Détends-toi ! ».
Alexander la laissa changer de sujet de conversation, optant pour le travail. Au moins là, elle ne risquait pas de rougir « Je sors quand même les poubelles et je m’occupe aussi de la vaisselle, je te rassure » précisa-t-il toutefois. Mais il était vrai qu’il appréciait que ses collègues de travail prenne le temps de lui apprendre à cuisiner. Et aussi surprenant que cela puisse-t-il être, il appréciait de préparer quelques mets, même si ce n’était pas à la hauteur du chef, il se débrouillait pas si mal. « Deux jours… Tu as le temps de t’épiler et de t’acheter des sous-vêtements. Au moins un soutien-gorge. Le bas, il s’en moque » et héla un taxi pour se rendre dans une boutique du centre-ville. Arrivé, il lui fit signe d’entrer en première et la talonna « Bonjour mesdames » répliqua-t-il à l’attention des deux vendeuses qui lui répondirent en chœur, et joignit ses mains dans le dos, suivant Susan dans les rayons « Tu as des idées ? ».
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Charly
Mer 10 Jan - 21:39
Susan Hamilton
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« -roh mais il t’a rien fait de mal mon pyjama, pourquoi autant de violence ! » s’offusqua Susan en riant. « -je ne suis pas dingue non plus, je sors pas ça quand j’ai un homme dans mon lit. » enfin… au bout d’un certain temps, si… « -comment ça, me conviendrait d’avantage ? Si on a créé le pyjama c’est pour une bonne raison. Les jogging et les short c’est pour le sport. Les pyjamas pour dormir. » non mais sérieux ! Elle avait répliqué tout cela en souriant, amusée qu’il puisse avoir le temps de l’imaginer dans une autre forme de pyjama. « -en été je dors toute nue. » avait elle ajouté avec le plus grand des sérieux. « -ça te plais mieux ? » un sourire en coin, laissant planner le doute. Si c’était vrai, maintenant qu’il habitait ici, elle ne risquait plus de le faire.
Après quelques jours de post it interposés, ils étaient parvenu à se voir et à prendre ce temps dans les magasins, comme ils l’avaient prévu. Alors qu’il la faisait rougir, Susan commença à regretter amèrement sa demande. Elle aurait pu choisir seule. Mais elle s’était dit que ça pouvait être sympa… « -mais tu vas te calmer oui ! » avait elle lancer avant de se mettre à rire. « -c’est toi qui dois trouver un plan cul ! » une grimace : « -oh bonjour madame Joyceman » hé mince… Susan se massa le front quelques secondes. Se détendre ? « -je suis pas une fille coincée. » avait-elle répondu un poil vexé. « -je suis pas non plus du genre à sauter sur tout ce qui bouge. » ça existait aussi le juste milieu. Rah mais qu’est ce qu’il pouvait bien en savoir de toute manière.
Elle changea le sujet. Le boulot c’était plus convenable comme conversation quand on était au milieu de la civilisation. « -oui ba à la base c’est pour ça que tu es payé. Mais c’est que du bonus qu’ils t’apprennent. C’est super ! » peut-être que la cuisine allait lui plaire et qu’il allait trouver une autre voie professionnelle. Forcement Alexander revint sur le sujet du rancard. Elle ouvrit la bouche lorsqu’il parla épilation et sous vêtement. « -comment… comment ça le bas il s’en moque ? » avait elle demandé comme si elle avait besoin qu’il éclaire sa lanterne. « -t’as raison j’en mettrais pas. » avait elle ajouté à voix basse, avant de rire. Non, elle n’était pas une fille coincée comme il semblait se l’imaginer. Ça sortait d’où ? Du pyjama ?
Premier magasin qu’elle avait choisi. Sans vraiment savoir pourquoi, elle se doutait qu’Alex allait avoir quelque chose à redire. Mais elle n’avait pas l’intention de porte une robe de soirée, encore moins un truc hors de prix. Elle dit bonjour en entrant avant de faire quelques pas dans les rayons. Puis elle tourna la tête vers Alex. Elle le regarda de la tête aux pieds. « -je pensais me laisser guider par ton géni… vu que tu m’as sommé d’accepter ce que tu vas me proposer. Mais je peux très bien choisir moi-même. » avait elle ajouté en regardant à nouveau : « -je veux quelque chose de sobre. Une robe que je peux remettre sans souci pour une autre occasion. » voilà, avec ça, il devrait pouvoir laisser libre court à son imagination. Il l’avait déjà fait avec son pyjama après tout.
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Mer 10 Jan - 22:23
Alexander Ian Akerman
J'ai 39 ans et je vis à New York depuis ma sortie de prison. Dans la vie, je suis commis de cuisine et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien .
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Un petit rire résonna en chœur avec celui de Susan alors qu’elle s’offusquait qu’il ait pu critiquer aussi ouvertement son pyjama « À moi rien, mais je pense qu’il existe une loi quelque part qui prohibe ce genre de tenue » renchérit alors l’ancien millionnaire, s’amusant explicitement de cet échange matinal pour le moins absurde en y songeant plus sérieusement. Enfin, Alexander espérait que sa nouvelle colocataire n’était pas ainsi vêtue en compagnie d’un homme, sinon il comprenait aisément pourquoi sa meilleure amie insistait tant à lui faire rencontrer des prétendants. Pour sa part, il se l’était imaginé dans une tenue un peu moins accordée, plus brouillonne, mais qui se serait davantage accordé avec la femme décoiffée qui dégustait les céréales à même la boîte. Mais d’après les dires de Susan, il se fourvoyait bel et bien sur sa théorie « Si tu pars du postulat que tout ce qui a été inventé a une utilité précise, ça va être compliqué » et ajouta « Mais pour en revenir à ton pyjama, tu pourrais aussi… » et se mit à réfléchir tout en inclinant légèrement la tête « Peu importe ce que je pourrais te dire, tu continueras à le mettre, c’est ça ? » et acquiesça comme si elle avait d’ores et déjà répondu, et porta sa tasse à ses lèvres. Il avala la première gorgée avec une certaine difficulté, et décida d’en prendre une seconde pour continuer de masquer son visage le temps qu’il reprenne contenance. Susan dormait entièrement nue en été… Cela signifiait donc qu’Alexander n’avait plus quelques mois pour trouver un appartement, parce qu’il n’était pas certain de parvenir à rester impassible face à une telle vue. D’autant plus qu’elle lui avait donné un avant-goût de sa silhouette la nuit dernière, et elle avait tout l’air d’être plus qu’affriolante. Il baissa sa tasse et rétorqua « Tu ne me feras pas devenir hétéro en te promenant à poil dans l’appartement, tu sais. Mais si tu aimes la caresse de la brise d’été sur tes fesses nues, qu’il en soit ainsi » et lui sourit de toutes ses dents. Intérieurement, il pouvait entendre cette petite voix qui lui martelait toujours le même mot : Gay. Gay. Gay. Il était gay.
Quelques jours plus tard, Susan laissa apparaître une facette de sa personnalité dont il ignorait tout. Une femme prude en apparence, mais qui était loin de l’être en apparence, qui cachait un alter-égo plus sensuelle, et qui était avide de découvrir le corps de son prétendant entièrement nu sous elle. Alexander s’était naturellement mis à sourire en l’entendant rire, tout en exigeant de lui qu’il apaise ses pulsions primaires « Je suis calme. C’est toi qui veut une robe qui se ôte facilement » et sans se départir de son sourire, salua la voisine « Madame Joyceman » en répétant le nom prononcé par sa colocataire « Voyons Susan, un peu de tenue ! » et rétorqua « Et pour te répondre, je suis un prédateur en chasse. Je dois seulement trouver ma proie » parce qu’après une année enfermée dans une cellule, Alexander avait un appétit à rassasier au plus vite. D’autant plus que les conversations qu’il entretenait avec Susan n’aidait en rien à apaiser cette faim constante qu’il éprouvait. Bien au contraire ! « Tu es une femme qui aime le sexe, mais pas au point de faire défiler les conquêtes » et ajouta « J’ai compris. C’est seulement que tu sembles si prudente dans ton comportement. Ça laisse à penser que tu es prude ».
« Tu trouves ça bénéfique parce que tu aspires à ce que je prépare de temps à autre la cuisine à l’appartement et que je te fasse découvrir de nouveaux mets dont tes papilles ignorent tout ? » interrogea le commis de cuisine en lui lançant un regard inquisiteur « J’apprends pour le moment la cuisson des pommes de terre ». La jeune femme allait devoir prendre son mal en patience avant qu’il ne lui prépare de véritables plats à en saliver rien qu’aux effluves que ça pourrait dégager. Susan avait souhaité changer de sujet, mais c’était sans compter sur la témérité d’Alexander qui revint à évoquer ce fameux rancard qui approchait à grand pas. Il lui conseilla d’omettre la petite culotte, mais de penser à s’épiler « Oui. C’est plus rapide comme ça » et haussa les sourcils « Vraiment ? ». Elle parvenait à le surprendre un peu plus chaque jour ? Chaque heure ! Ils finirent par arriver à destination dans une charmante petite boutique du centre-ville. Loin étaient les célèbres enseignes de prêt-à-porter françaises ou italiennes. Il la talonna dans les rayons avant de l’interroger sur ce qu’elle désirait « C’est une évidence » rétorqua-t-il en même temps qu’elle « Mais je préfère avoir une idée pour éviter d’essuyer des refus très chère ». Il acquiesça et s’éclipsa, faisant le tour de la boutique, empilant les tenues les unes sur les autres, et les déposa dans les bras de Susan « Va m’essayer tout ça ! Je t’attends et je veux tout voir ! » et lui fit signe de la main « Allez ! Allez ! ». Il se tourna ensuite vers la vendeuse « Vous avez besoin d’aide ? » « Vous n’auriez pas du champagne ? Des fraises ? » et face au regard sceptique de la vendeuse, balaya tout cela d’un revers de main « Laissez-faire. Merci » « Bien… Si vous avez … » « Je sais. Je claque des doigts et vous vous précipitez. J’ai compris » et lui adressa un sourire. Il osa un regard sur sa silhouette, et se reconcentra sur la cabine d’essayage. Parfois, il en oubliait qu’il faisait partie du commun des mortels. C’était friperie et fast-food son quotidien dorénavant… « Tu t’en sors ou tu as besoin d’aide ? ».
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Jeu 11 Jan - 11:43
Susan Hamilton
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« -ba non ! Ba non ! » avait elle répondu en bougeant légèrement la tête comme si ce qu’il disait, était débile. « -ça serait pas en vente légale sinon ! » cette conversation était du n’importe quoi, mais c’était amusant de bon matin. Susan aimait les conversation légères, qui pouvaient faire partir dans des fou rire. Elle aimait l’humour, avait du second degré. « -tu veux que j’aille courir en pyjama ? » avait elle alors demandé en riant gaiment. Un sourire et un hochement de tête : « -on risque pas de coucher ensemble toi et moi, alors je ne vois pas en quoi il te gêne. Promis je ne le porte pas quand je ramène un homme ! » elle avait levé la main comme pour jurer sur la bible. Et puis elle lâcha encore une fois une info, laissant planer le doute sur la véracité de ces mots. « -je cherche pas à te faire devenir hétéro. Mais par respect je ferais un effort. » elle ne risquait pas de se balader nue dans l’appartement. Clairement pas. Il y avait tout de même des limites à ne pas franchir.
« -toi tu es calmes ? Je ne suis pas certaines que les mots dominer sauvagement fassent resté qui que ce soit de marbre. » mais pourquoi elle disait cela ? Parce que ça la faisait rire. Un peu moins en voyant la vielle voisine de l’étage du bas. Et en même temps, si c’était drôle. Il fallait bien l’avouer, Susan appréciait vraiment la compagnie d’Alexander. Ça la changeait. « -je connais madame Joyceman, et crois moi, elle en a entendu d’autres. » c’était son truc à elle, les vieilles personnes. Et elle adorait quand ils lui racontaient leur vie. La voisine de 85 ans avait également eut une jeunesse. Elle pouffa de rire lorsqu’il se définit comme prédateur. Et elle lança un petit rrrhh en mimant des griffes, avant de rire joyeusement. « -ba je le suis pas. » il ne connaissait pas encore tout de la jeune femme.
« -ah mais totalement ! » bien sur qu’elle avait envi qu’il cuisine de temps en temps. « -quoi ? Tu es sérieux ? » elle roula des yeux : « -tu m’étonnes qu’ils veuillent bien t’apprendre. C’est plus de la base de survit ça. » elle décida de se foutre de lui : « -et tu es au courant qu’on fait bouillir de l’eau pour cuir un steak n’est-ce pas ? Et que les carottes sont bleu à la base et virent au orange une fois cuites. » il avait vécu dans une bulle avant ou quoi ? Le sujet rencard revint sur le tapis allant jusqu’à sa petite culotte. « -je vois pas le rapport entre il s’en moque et c’est plus rapide. » elle balança alors qu’elle ne porterait rien en dessous de sa robe. « -même pas en rêve. » avait elle conclue. N’importe quoi !
Une fois dans le taxi, elle réalisa qu’elle ne cessait de sourire. Une fois au magasin, elle le laissa choisir pour elle. Après tout si elle l’avait invité, ce n’était pas que pour la conversation. Susan récupéra les vêtements et se dirigea vers les cabines, comme il l’avait demandé. Elle fit un premier tri, et laissa deux robes sur le portant extérieur. Trop décolleté, et trop courte. Elle fronça les sourcils, il venait de demander des fraises ? Il se croyait où sérieux ? « -c’est bon, je gère ! » elle se contorsionna pour remonter la fermeture éclaire et se regarda dans le miroir. Puis elle quitta la cabine : « -c’est un peu trop strict non ? » demanda-t-elle en se regardant dans le miroir. La robe était noire. Elle en portait rarement.
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Jeu 11 Jan - 16:40
Alexander Ian Akerman
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Pyjama. C’était bel et bien le thème abordé de bon matin. Loin étaient les sujets en lien avec l’amour, l’amitié, ou bien encore l’argent qu’ils avaient pu aborder depuis son arrivée dans l’appartement. Alexander dénigrait ouvertement la tenue matinale de la jeune femme qui s’entêta à lui rappeler qu’un pyjama n’avait que pour vocation à habillée pour la nuit. Il n’avait rien contre la tenue à proprement parlé. C’étaient davantage les petits cœurs parsemés sur le tissu qui l’importunaient. Ça devait être prohibé par la loi. Susan ne partagea pas son avis « Je ne parle pas de tous les pyjamas. Seulement ceux-là » tout en désignant le vêtement de la main. Peu importe que la jeune femme le contredise, Alexander avait le sourire aux lèvres. Cette conversation était absurde, et pourtant, il appréciait l’insouciance de celle-ci. Il finit par lever les yeux au ciel face à l’ineptie de ses propos « Courir en pyjama… » et reporta son attention sur elle « Non, je ne veux pas que tu ailles courir en pyjama. Mais qu’est-ce que tu racontes ?! » en ne parvenant plus à suivre le fil des pensées de sa colocataire « Je voulais juste t’asticoter de bon matin, c’est tout » finit-il par avouer, sourire aux lèvres, trahissant la fierté qu’il éprouvait pour lui-même en cet instant. Néanmoins, Alexander se montra soudainement moins satisfait de sa personne quand elle lui avoua aimer se promener entièrement nue dans l’appartement à la période estivale. Il n’était pas certain de parvenir à s’enfermer plus longtemps dans son mensonge si ça venait à se produire. Il était plein de témérité, mais il ne restait qu’un homme également « Ne t’oblige à rien pour moi ». Mentalement, il se donnait des coups de massue pour l’encourager dans son entreprise. Il se montrerait moins loquace si ça se produisait, et elle n’hésiterait pas à le jeter dehors par la suite pour lui avoir mentit tout du long.
Les ardeurs d’Alexander ne s’étaient pas apaiser pour autant durant les deux jours qui suivirent. La preuve en était, il s’amusa à décrire la jeune femme comme disposant d’une double personnalité. Pour autant, il se désigna comme un homme calme. Il n’en était rien. Le manque se faisait ressentir et il se trahissait par les mots qu’il employait en présence de la jeune femme. Un petit sourire étira le coin de ses lèvres « Cela signifie que ça te fait frissonner d’envie d’entendre ça ? Dominer sauvagement. Dominer sauvagement. Dominer sauvagement » et éclata de rire de bon cœur « Je partagerais cette astuce avec ta prochaine conquête » répliqua-t-il en tapotant sa tempe de son index. L’irruption de la voisine les obligea à faire une pause dans leur conversation qui reprit de nouveau celle-ci éloignée d’eux « Je ne veux pas savoir ! » tout en réprimant un petit léger frisson d’inconfort. Il n’avait rien contre les personnes âgées, mais il considérait qu’à compter d’un certain âge, eh bien ce n’était plus de leur âge de faire des folies de leurs corps. Il posa un regard complice sur Susan « Tu ne veux pas tout me dévoiler maintenant ? ». Après réflexion, c’était peut-être mieux ainsi.
Il la laissa modifier le sujet de la conversation pour évoquer le début de son ambitieuse carrière de commis de cuisine. C’était ironique, bien évidemment ! Toutefois, et à sa grande surprise, ce poste ne lui déplaisait aucunement. Bien au contraire. Ses collègues de travail étaient agréable, et prenaient également le temps de croître ses connaissances en cuisine. Pour le plus grand plaisir de Susan semblerait-il « Eh ! Je ne parle pas de la cuisson à l’eau » puis roula des yeux, et se mit à faussement rire, avant que ce denier soit plus sincère « Que ferais-je sans toi et tes connaissances averties en la matière ?! » et lui lança un regard en coin amusé. Il appréciait qu’elle se détende à son contact, qu’elle ose à se moquer de lui de la sorte. C’était agréable. Cet aparté concernant son travail ne dura qu’un temps. C’était sans compter sur Alexander et sa curiosité débordante. « C’est plus rapide sans petite culotte, donc il s’en moque que tu en portes une » et fronça les sourcils avant de sourire, levant les mains « C’est toi qui décide ».
Comme promis, Alexander s’investie dans le choix de la tenue de sa colocataire pour son rancard, optant pour plusieurs robes, et la laissa ensuite faire son choix dans la cabine. Quant à lui, il attendit plus ou moins patiemment devant le rideau. Il constata que le monde dans lequel il évoluait aujourd’hui était diamétralement opposé à celui qu’il venait de quitter. Au revoir le champagne et les fraises, sans parler du léchage de bottes et de la mise à disposition de la moitié du personnel si nécessaire. Ici, il n’en était rien. La vendeuse enfin éloignée, il s’adressa à Susan et sourit à sa réponse. Elle gérait. Il la laissa quitter la cabine, et son regard remonta lentement de ses chevilles à son visage « Ce n’est pas strict. C’est élégant », puis fronça les sourcils « Pourquoi tu ne les essaient pas celles-ci ? Tu dois être sexy ! » et se saisit des deux robes délaissées, les tendant de nouveau à Susan « Va m’essayer ça aussi » et referma le rideau, avant de passer la tête dans la cabine « J’aime beaucoup la noire soit dit en passant. Très élégant », et se recula, refermant correctement la cabine.
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Charly
Jeu 11 Jan - 21:20
Susan Hamilton
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis animatrice dans une maison de retraite et je m'en sors plus vraiment depuis quelques temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis solo et je le vis plutôt ... je fais avec ! .
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« -oh donc c’est les petits cœurs ou la forme qui te déplaise ? » c’était du n’importe quoi cette conversation. Mais elle trouvait ça vraiment drôle. Elle qui d’ordinaire n’était pas du matin, elle était en train de sourire même de rire ! « -ah ba tant mieux parce que je suis pas hyper fan de course à pieds. » avait elle ajouté du tac au tac, comme si cette conversation était la plus sérieuse du monde. Il allait apprendre à la connaitre. Il allait petit à petit comprendre qu’elle était capable de partie dans des délires pour pas grands choses. Peut-être parce qu’elle bossait avec des vieux et que certains perdaient la tête. Qu’elle aimait créer des imaginaires pour les aider à sourire ou se sentir mieux. « -j’avais compris, et je garde mon pyjama. » voilà c’était une belle conclusion non ?
Alors qu’ils avaient un nouveau sujet de conversation en quittant l’appartement quelques jours plus tard, Susan se fit la réflexion qu’elle avait la sensation de parler avec un ami de longue date. Elle parlait assez peu de sa vie privée et surtout sexuelle. Elle fit mine de frissonner, roulant des yeux : « -arrête je t’en prie. » alors qu’il répétait encore et encore ces mots à la limite du vulgaire pour certaines oreilles. Depuis le temps, elle n’était pas vraiment contre mettre en application cela. « -non tu vas t’abstenir. » avait elle répondu à nouveau du tac au tac, presque à la manière d’un maitre Jedi. « -mais je te parle de sa jeunesse ! Et il n’y a pas de mal à se faire du bien, peu importe son âge. » avait-elle rétorqué. « -il faut bien que je garde une part de mystère non ? L’idée c’est pas que tu partes en courant, j’ai besoin d’un colocataire. » curieusement, elle n’avait plus envie de le voir partir. Ça ne faisait que quelques jours, ils s’étaient peu croisé, mais il y avait une bonne entente pour l’instant. Elle s’amusait bien.
« -ba quoi tu me dis la cuisson des pommes de terres ! Moi je pense à l’eau forcement ! » il aurait dû préciser. Enfin elle ne se priva pas pour se foutre de lui. « -mes connaissances sont largement haut dessus des tiennes et me viennent directement de ma mère. » quoi qu’il en soit, elle avait hâte de découvrir un jour ce qu’il avait appris. Encore une fois, pour pouvoir se foutre de lui. Elle allait y prendre gout… « -mais peut-être qu’il appréciera aussi ma conversation. Je préférerais d’ailleurs. » fin de phrase marmonné. « -j’espère bien ! » comme si elle allait lui demander son avis la dessus Susan lui laissait déjà la chance de choisir pour elle la robe qu’elle porterait. Exercice amusant. Elle ne savait jamais vraiment quoi choisir. Quand elle allait faire du shopping seule, elle reposait tout à la sortie, et n’achetait rien, la plupart du temps. Le fait qu’Alex soit avec elle, allait la pousser à trouver cette robe.
« -je porte peu de noir… » avait elle justifier. Elle n’aimait pas ça. « -d’autres couleurs aussi sont élégante. Et le noir c’est salissant. » et elle, elle était maladroite. « -non mais celles-ci le décolleté est clairement trop plongeant. Et celle-ci, si je m’assois il verra directement que j’ai pas de culotte. » oui, elle poursuivait leur conversation. Oui, ça l’amusait toujours autant. Elle recula à mesure qu’il avançait et elle ferma les yeux quand il ferma le rideau. Elle accrocha les deux robes, et sursauta en voyant la tête d’Alex passer. Susan se changea et essaya une autre robe. « -on est d’accord c’est non. » elle lui faisait des hanches supers larges. Elle referma le rideau assez vite et fit encore deux essayage avant de dire : « -je me change et on y va. Je vais prendre la noire du début. Ça ira très bien. » Rideau tiré, fermeture éclaire descendue. Ça irait bien comme ça. Peut-être que le type aurait des dents pourries, ce qui était rédhibitoire et qu’elle allait rentrer seule.
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Manhattan Redlish
Jeu 11 Jan - 21:49
Alexander Ian Akerman
J'ai 39 ans et je vis à New York depuis ma sortie de prison. Dans la vie, je suis commis de cuisine et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien .
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À la question que la jeune femme lui posa, une légère moue déforma son visage alors qu’Alexander rétorqua « Je dois vraiment faire un choix ? » parce qu’en ce qui le concernait, ni la forme, ni les cœurs ne parvenaient à le séduire. Cela provenait sûrement du fait qu’il n’avait jamais passé la nuit avec une femme vêtu d’un tel pyjama, optant davantage pour des porte-jarretelles, des sous-vêtement en dentelles, des nuisettes en soie, ou ce qu’il préférait : La nudité. Bien évidemment, il s’abstint d’énumérer une telle liste pour ne pas faire germer des soupçons dans l’esprit de Susan en ce qui concerne son orientation sexuelle. « Je ne te vois pas non plus courir » renchérit-il par la suite, sans pour autant cesser cette conversation qui n’avait aucun sens. En fait, il se plaisait même à échanger sur un sujet aussi banal que celui-ci et de si bon matin « Très bien Madame ! ». Finalement, il abdiqua lorsqu’elle conclut qu’elle garderait son pyjama quoi qu’il en coûte. Soit. Ce n’était pas lui qui partageait son lit de toute façon. En fait, si tout se déroulait parfaitement bien, ça serait le prétendant qu’elle devait rencontrer d’ici peu. C’était pour la raison pour laquelle ils se dirigeaient tous les deux, d’un même pas, en direction d’une boutique de prêt-à-porter féminin. Mais sur le chemin, Alexander avait choisi d’évoquer à voix haute la vie sexuelle de la jeune femme, se retrouvant à répéter les mêmes paroles encore et encore, jusqu’à ce qu’elle lui demande de s’arrêter « Tu as raison, je vais me raisonner et en garder un peu pour la prochaine fois » comme par exemple lorsqu’il rencontrerait sa conquête « C’est mal me connaître ça ! » renchérit-il aussi hâtivement que cette dernière. « Tais-toi ! J’ai des images qui me viennent et … » et il frissonna presque de dégoût à cette pensée. Il préférait de loin porter l’entièreté de son attention sur la jeune femme. Il posa un regard énigmatique sur Susan « Que dois-je comprendre ?! ». Qui aurait cru que la femme qui l’avait presque jeté hors de l’appartement ne souhaitait plus qu’il s’en aille ?!
Sur un ton faussement présomptueux, l’ancien millionnaire répliqua « Tu sauras maintenant, très chère, qu’il y a bien des manières différentes de faire cuire des pommes de terre, faisant de la cuisson à l’eau, une cuisson élémentaire et sans intérêt ». En fait, cela faisait bien des années qu’il n’avait pas cuisiné, et jusqu’à peu, il n’était pas certain de savoir encore cuisiner convenablement des pâtes. « Ta maman cuisine ? » demanda-t-il en étant réellement intéressé, puis fronça les sourcils « Attends une seconde ! Si ta mère cuisine, comment se fait-il que tu ne cuisines jamais à l’appartement ?! ». Parce qu’il n’était pas contre cette idée des plus séduisante ! À défaut de cuisiner pour un autre homme que lui en ce moment. À moins que son rancard se déroule pour le mieux et qu’elle entame une relation sérieuse avec le mystérieux prétendant. Le regard que posa Alexander sur sa personne fut plus intrigué que taquin. Elle souhaitait un homme qui s’intéresse à elle, et non à son corps. Dans une autre vie, il ne se serait jamais soucié de savoir cela. En fait, en y songeant plus sérieux, c’était la première fois depuis des années qu’il échangeait autant avec une femme qui n’était ni une cliente, ni une employée ou encore une amie lesbienne. Il demanda donc sur un ton bien éloigné de la plaisanterie « Tu aimerais que ça soit le bon ? ».
Mais avant de rencontrer ce prétendant en question, ils devaient trouver une robe. La première fut une robe noire élégante qui mettait ses formes en valeur, mais qui n’était pas particulièrement au goût de Susan « Le noir se porte lors de soirées, de rendez-vous galant ou lors de funérailles. C’est un nécessaire que toute femme doit avoir dans sa penderie » répliqua-t-il et se mit à sourire « C’est le blanc qui est salissant très chère ! Le noir masque tout, à l’exception de la farine, mais il ne me semble pas que vous vous rendiez à un cours de cuisine ? Donc ça devrait bien se passer », puis désigna ensuite les deux robes qu’elle avait délaissé avant même de pénétrer dans la cabine d’essayage « Je ne vois pas où est le problème » répliqua-t-il donc à la suite de ses explications. Il la laissa refermer le rideau de la cabine, mais y passa bien vite la tête « Nous sommes d’accord » et se recula, la laissant terminer, puis acquiesça « La première est parfaite. Très bon choix. Je parle pour moi là, bien évidemment » parce qu’après tout, c’était lui qui avait trouvé cette robe. Il la laissa régler et quittèrent la boutique « On va marcher un peu ou tu souhaites rentrer ? ».