Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Lun 22 Jan - 19:59
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Évidemment, sa réponse sarcastique ne me surprend pas. Je me sens un peu idiot, mais, surtout, profondément affecté. Au moins, elle ne t’as pas dit de dégager ! Fait-Il remarquer…
Je reste à distance, la laissant respirer alors qu’elle soupir, contrariée. Finalement, elle m’informe ne pas avoir particulièrement envie de discuter avant de marquer une sorte de pause. Elle poursuit alors, exprimant son souhait de voir la louve disparaitre. Elle semble une nouvelle fois ailleurs avant de conclure que la cohabitation est particulièrement compliquée. Je comprends donc que, si ses phrases sont entrecoupées de silences, c’est probablement que l’Autre n’arrête pas de lui causer.
Puis vient cette image de la jeune femme qui se couvre les oreilles, en un geste désespéré, comme si cela pouvait lui permettre de ne plus entendre l’Autre. Alors, je m’approche pour la prendre dans mes bras en une accolade qui se veut amicale. Immédiatement, une image obscène de mon amie surgie dans ma tête avant de disparaitre dans un rire dérangé.
Alors là ! Gronde-t-il avant de faire je ne sais trop quoi. Bonjour Alaïs, je ne fais que passer ! Dit-il avant d’imposer sa stature un bref instant dans l’esprit de la rouquine. Si l’Autre se fichait de la force et de la taille physique de mon loup, elle était bien trop jeune, en théorie, pour lutter contre son esprit qui était bien plus âgé. Il s’imposait donc, l’écrasant dans un coin au point de la rendre insignifiante. Je ne pourrais pas la tenir la journée entière, mais je l’occupe en lui expliquant le cycle passionnant de la durée de vie des poils de ma fourrure ! Annonça-t-il avant de veiller à ce que sa présence soit aussi discrète que possible.
Hm ! Il utilise un lien qui n’est accessible qu’aux loups. C’est interne à leur propre esprit, il n’utilise les nôtres que comme passerelle. Il m’avait déjà parlé de cette possibilité, mais nous n’avions jamais essayé.
Avec un peu de chance, il pourrait lui offrir un petit répit. Je m’écartais d’elle, gardant une main légère sur son épaule.
Tu veux essayer de dormir pendant qu’il la retient ? Demandais-je, conscient que, si elle avait un moment de silence, elle voudrait probablement tout faire, sauf parler.
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Arthécate
Lun 22 Jan - 21:37
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je suis presque sûre qu'avec elle dans ma tête, c'est la folie qui me guette… Elle est là, elle m'attend les bras grands ouverts et je suis presque tentée de me laisser aller… Je suis prête à tout pour obtenir ne serait-ce qu'un bref instant de paix.
Je dois lui faire pitié avec mes mains posées désespérément sur mes oreilles. Assez, du moins, pour le pousser à me rejoindre pour m'enlacer. J'aimerai pouvoir le repousser, j'en ai assez de ces fichues intrusions. Mais je n'en ai pas la force. Je ne lutte pas contre lui et me contente de rester là, immobile tandis que l'Autre s'amuse à m'envoyer des images de moins en moins chastes. Visiblement, elle trouve cela très drôle au point que son rire résonne douloureusement dans ma boîte crânienne.
Et puis… Plus rien. J'entends la "voix" du lycan qui semble surgir dans mon esprit. Je sursaute tandis que, peu à peu, le silence prend le pas sur la surprise et les plaisanteries de l'Autre…Il affirme la tenir occupée et… Je me sens extrêmement reconnaissante alors que Roland s'applique à m'expliquer cette histoire de liens entre loups.
– S'il pouvait en profiter pour l'étrangler de ma part… Ça m'arrangerait, je pouffe en laissant ma tête tomber en arrière… C'est agréable de se sentir seule… –Tu veux essayer de dormir pendant qu’il la retient ? – Oui…Merci…
Le sommeil ne tarde pas à m'emporter. Je m'abandonne entièrement à ce dernier, espérant ramasser les morceaux de mon esprit que l'Autre s'échine à briser. Je ne sais combien de temps j'arrive à dormir, mais je suis réveillée en sursaut par un profond hurlement sitôt suivi par un éclat de rire devenu beaucoup trop familier.
– Mais quelle garce, putain !
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Edward
Mar 23 Jan - 0:54
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Il rit de bon cœur. Je peux essayer ! Ronronne-t-il à l’adresse de la jeune femme après qu’elle eut sursauté en l’entendant. Ainsi, je lui propose de simplement essayer de dormir. Visiblement, Il a réussi à la libérer un peu. En tout cas, il fait son maximum. Je constate alors son épuisement, voyant la rapidité à laquelle elle sombre après s’être installée sur sa paillasse. Même si c’est inutile, je rabats la couverture sur elle, demeurant juste à côté.
Dans un premier temps, je me contente alors de l’observer. Depuis nos retrouvailles, c’est la première fois que je lui trouve un air serein. J’imagine qu’avec le répit qu’Il lui offre, elle s’est soudainement retrouvé avec l’esprit libre, ainsi, ce dernier en profite pour faire le vide. Finalement, je viens m’installer à ses côtés, posant une main sur son épaule avec tendresse, un peu comme si ce geste anodin pouvait venir renforcer ses efforts à Lui.
Au fil du temps, alors que le ciel s’assombrissait, je me sentais gagner lentement par une fatigue certaine. Je mesurais, à travers ces heures écoulées, le respect et l’attachement qu’Il avait pour Alaïs. Si je m’étais attendu à ce qu’il s’y attache après la transformation, je m’étais trompé. Il appréciait l’humaine, pas l’autre teigne. C’est une femelle brave et courageuse ! Elle est cabossée, mais avec ton aide, elle peut se redresser. Dit-il alors, me faisant sursauter.
J’ai tenu aussi longtemps que possible, malheureusement, je ne peux pas faire plus pour le moment. J’espère qu’elle aura reprit des forces, ce n’est qu’avec un esprit lucide et en forme qu’elle pourra lutter pour la remettre à sa place.
On dit une femme pour les humains ! Précisais-je en souriant.
Oui, mais vous êtes des chochottes ! Gloussa-t-il. Prépare-toi, la teigne va probablement vite reve…
GNOCK ! Ouch!
Il n’eut guère le temps de finir sa phrase que la rouquine se réveillait en sursaut, pestant contre celle qui s’imposait dans sa tête. Assis à côté d’elle, la main sur son épaule, j’avais pris son crâne dans le menton. Aussi, je le frottais d’une main brièvement avant de saisir doucement mon amie par les épaules.
Il a tenu presque cinq heures et tu as dormi tout du long. Il pense pouvoir faire mieux.
J’ai encore plein de poil dont je ne lui ai pas parlé ! Raille-t-il de façon à être entendu par Alaïs et l’Autre. Je vous laisse ! Concluait-il avant de se replier pour se reposer.
Comment te sens-tu ? Demandais-je doucement, toujours près d’elle. Veux-tu que je te laisse ?
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Mar 23 Jan - 7:48
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
–Aïeuh… marmonné-je en me massant le haut du crâne. Visiblement, je me suis cognée à… Roland ? Que faisait-il aussi près ? Tu sais, c'est bizarre de regarder les autres dormir… – Ne me laisse plus jamais avec lui !
Je souris.
– Apparemment, elle n'a pas vraiment apprécié la conversation… – On appelle ça un monologue ! Je n'ai pas pu en placer une ! – Ah oui ? Tu m'en vois désolée…
Ce qui est, évidemment, totalement faux. Je suis ravie de savoir que cette dernière vient de passer un très mauvais moment. Au moins, cela m'a permis de dormir un peu et autant dire que j'en avais grand besoin.
–Comment te sens-tu ? – Mieux, merci à vous deux. – Veux-tu que je te laisse ? – Pourquoi voudrais-tu rester ? J'ai été horrible avec toi et je sais que je le serai encore à l'avenir… Tu devrais vouloir me fuir, au contraire.
Je me redresse pour m'étirer. À force de rester là sans vraiment bouger, mes muscles sont atrocement ankylosés.
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Mar 23 Jan - 10:38
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Qu’est-ce qui n’est pas bizarre dans ma vie ? Demandais-je en souriant, sobrement taquin. Elle m’apprend alors que l’Autre n’a pas du tout apprécié la plaisanterie et je sens une légère vibration au fond de moi. Il est satisfait. Je ne bougeais pas, restant près d’elle, les mains sur ses épaules tandis que je lui demandais comment elle se sentait. Sa réponse fut pour moi un véritable soulagement. Il avait eu une idée brillante et, surtout, il avait fait preuve d’une résilience extraordinaire pour lui permettre de dormir.
Oh, elle n’était pas débarrassée mais elle avait meilleure mine et paraissait plus sereine. Cela durerait le temps que cela durerait, mais au moins j’avais la satisfaction d’avoir pu, enfin, faire quelque chose d’utile.
Lorsque je lui demande si elle veut que je parte, elle se redresse pour s’étirer, demandant pour quelle raison je pourrais vouloir rester. Elle évoque son comportement à mon encontre, affirmant qu’elle sait qu’elle fera de nouveau preuve de méchanceté à mon égard.
Tu es mon amie Alaïs. Je… Je tiens à toi, même si tu t’es énervée. Je t’ai promis de ne pas te laisser tomber. Alors je suis là et je ne partirais que si tu le souhaites. Si tu veux que je reste, que ce soit parce que tu as envie de parler ou même si c’est en silence, je resterais à tes côtés.
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Mar 23 Jan - 11:11
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Tu es mon amie Alaïs. Je… Je tiens à toi, même si tu t’es énervée. Je t’ai promis de ne pas te laisser tomber. Alors je suis là et je ne partirais que si tu le souhaites. Si tu veux que je reste, que ce soit parce que tu as envie de parler ou même si c’est en silence, je resterais à tes côtés.
Je l'observe un bref instant avant de pousser un long soupir.
– Cette promesse, tu peux l'oublier. Elle n'a plus aucune raison d'être, dis-je en me baissant pour récupérer mon outre et boire quelques gorgées d'eau presque gelée. Notre vieille amitié à été brisée à l'instant où tu m'as embrassé, Roland. Ce n'est pas quelque chose que je peux oublier, vois-tu… – Parce que tu as aimé ça ? Chuchote l'Autre.
Je n'ai d'ailleurs aucun mal à l'ignorer ce qui ne tarde pas à la faire grogner.
– Je ne tiens pas à ce que tu restes. Je n'ai rien à te dire et chaque fois que je te regarde, c'est de la colère que je ressens. Je sais que je vais de nouveau être blessante envers toi… Et sache que ce sera toujours plus ou moins volontaire. Alors mieux vaut pour toi que tu restes loin de moi.
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Edward
Mar 23 Jan - 12:04
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je pose sur elle un regard sombre. Revoilà cette histoire de baiser. Je me serais attendu à ce qu’elle évoque sa situation actuelle comme raison pour enterrer définitivement notre amitié, mais non. C’est ce fichu baiser visiblement, qui pose problème.
Je vois… Je ne vais quand-même pas te laisser tomber Alaïs, même si je dois en prendre plein la figure, mais je respecterais ta volonté et ferais ce que je peux pour seulement te soulager. Dis-je d’une voix rendue rauque par la tristesse. Je me relevais à mon tour, faisant quelques pas, luttant furieusement contre l’envie de la prendre dans mes bras malgré tout.
Je vais donc y aller. Je viendrai chaque nuit, qu’Il puisse te permettre de dormir un peu. Et si tu changes d’avis et que tu veux parler, je serais là. Soufflais-je avant de me diriger vers la sortie.
J’aimerais juste comprendre, c’est le geste qui t’as blessé ? Ou bien est-ce ce que cela représentait ?
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Mar 23 Jan - 12:51
Alaïs
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En réalité, je ne sais pas pourquoi je m'échine à le repousser de la sorte. Notre amitié est peut-être morte et enterrée, mais il reste Roland… Même si ce n'est plus LE Roland que j'ai connu et aimé autrefois. Ce Roland-ci, je ne le connais pas. Je ne reconnais plus en lui le jeune garçon qu'il était et je refuse d'apprendre à connaître l'homme qu'il est devenu.
Je lui dois ma situation actuelle. Cette torture permanente et persistante qui ne manquera pas de me briser l'esprit avant d'en éparpiller les fragments. Il est possible que leur plan me préserve d'une transformation, mais je sais aussi que l'Autre fera toujours partie de moi et… C'est suffisamment compliqué ainsi.
Mes propos visent peut-être à le blesser, mais je n'éprouve aucune satisfaction à le voir souffrir par ma faute. Cette tristesse, que je peux aisément lire dans ses yeux, me pousse à détourner le regard pour ne pas me laisser influencer par mon humanité.
– "Tu devrais lui faire un câlin", me souffle-t-elle tandis que je m'évertue à lui tourner le dos. "Je suis sûre que tu adorerais ça…"
Cette fois, je ne lui réponds pas. Je prends juste sur moi pour ne pas le pousser vers la sortie avec plus de virulence qu'il ne le mérite réellement… Je ne veux pas qu'il revienne ici. Je ne veux pas être dépendante de leur aide…
– "Tu es quand même une sacrée menteuse."
–J’aimerais juste comprendre, c’est le geste qui t’as blessé ? Ou bien est-ce ce que cela représentait ? – Et qu'est-ce que cela représentait au juste ? je lui demande en haussant légèrement la voix. Vas-y, explique-moi Roland. Dis moi ce que cela représentait pour toi. Qu'est-ce que tu attendais en faisant cela ?
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Edward
Mar 23 Jan - 13:39
Roland
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Je lance un regard contrarié à la rouquine.
Tu pourrais répondre à ma question, au lieu de me la renvoyer en pleine figure. Pour ma part, tu m’as déjà demandé la raison de ce baiser et je t’ai répondu ! On en a même parlé à plusieurs reprises. Tu pourrais tout de même éviter de reposer la même question indéfiniment. Dis-je d’une voix tendue mais calme.
Les sentiments que j’ai pour toi sont ce qu’ils sont et même si tu me rejettes comme un déchet et que tu me blesses, ils sont intacts. J’aimerais juste comprendre la blessure que je t’ai infligé avec ce baiser, c’est tout.
Je me tournais alors, me dirigeant vers la sortie avant de m’arrêter et de lui faire de nouveau face.
Je t’ai déjà tout dit concernant ce baiser. Mais soit, si tu veux que je répète tout, alors je vais le faire !
Je cherche son regard, montrant un certain aplomb dans le mien.
Je t’aime ! Je t’aimais déjà à treize ans et je n’ai pas cessé depuis. Voilà ce que cela représentait pour moi ! Dis-je en avançant vers elle. Ce que j’en attendais ? Certainement pas de te blesser à ce point ! J’aurais espéré, au moins, susciter de l’intérêt, des questionnements, je n'en sais rien, même si je ne m’attendais pas à une réponse positive. Lançais-je en sentant mon ton monter doucement.
Je me plantais devant elle, toisant son regard en profondeur. Je posais une main sur son épaule.
Je t’aime ! Et même si je ne m’attendais pas à ce que cela soit réciproque, j’en nourrissais l’espoir depuis toutes ces années. Que ce ne soit pas le cas, je l’admets. Ce que j’aimerais, c’est comprendre ton point de vue et savoir pourquoi mon geste t’as blessé à ce point !
Je soupire, mal à l’aise, avant de la prendre dans mes bras.
Car je n’ai jamais voulu te heurter !
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Mar 23 Jan - 14:22
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– "Félicitations, je crois que tu l'as fichu en rogne" persifle l'Autre avant de se mettre à fredonner comme la gamine insupportable qu'elle est.
Je prends vraiment sur moi pour ne pas laisser ma colère exploser. Ce n'est pas le moment et elle n'a aucunement sa place ici… En réalité, je ne sais absolument pas pourquoi tout ceci m'irrite à ce point. Mais si je lui pose sans cesse la même question, c'est précisément parce que je ne comprends pas.
Pourquoi affirme-t-il m'aimer aussi facilement malgré toutes ces années ? C'est grotesque. Nous savons parfaitement, lui comme moi, que nous ne sommes plus les mêmes personnes qu'autrefois… Et bon sang, je m'évertue à lui prouver à chacune de nos rencontres. Je ne suis plus cette gamine naïve et amoureuse qu'il a laissé avec un cœur brisé. Je comprends peut-être aujourd'hui les raisons de son départ, mais les cicatrices sont toujours bien là, parfaitement visibles à travers mon comportement. Je pardonne, mais je reste marquée. C'est ainsi. Et il peut bien crier haut et fort son amour, cela ne changera jamais rien à ce qu'il s'est passé ce jour-là.
Ça aussi, il le sait. Lui-même ne s'attendait pas à une issue positive. C'est bien ce qu'il est en train de m'avouer le regard noir planté dans le mien. Alors… À quoi bon tout ça ? Là non plus, je ne comprends toujours pas. Pourquoi ce baiser m'a blessé à ce point ? En réalité, ce n'est même pas ça le problème. Ce n'est pas l'acte en lui-même qui m'a le plus blessé, mais la perspective d'un nouvel abandon.
Je l'entends soupirer avant que ses bras ne se referment autour de moi… Ça aussi, ça fait mal et c'est vraiment atroce. Alors je sais que ce n'est pas quelque chose de logique pour lui. J'ai bien compris que nous réfléchissons de deux manières bien différentes…
Alors, moi aussi je soupire. C'est tout ce que je fais d'ailleurs. Je ne cherche pas à me débattre. Je ne grogne pas non plus… Je le laisse m'enlacer parce que, pour l'heure, je ne sais plus quoi faire pour le rejeter. L'Autre ronronne, quelle idiote. Et moi, je suis tout simplement perdue.
– Je t'aimais, j'avoue finalement. Avant que tu ne partes. J'étais folle amoureuse de toi au point même de croire les anciennes quand elles disaient que nous ne pouvions que finir ensemble toi et moi… Sauf que… Tu es parti.
Je ferme les yeux, juste le temps de trouver mes mots et ce n'est pas vraiment une chose facile pour moi. Je sens sa chaleur contre moi… Elle n'est pas si différente d'autrefois, contrairement à son odeur, plus boisée.
– J'en ai bien compris les raisons, et j'ai cessé de t'en vouloir pour ça… Mais tu es quand même parti et ça m'a vraiment blessé.
Dire que j'étais inconsolable à l'époque serait un euphémisme. Louis pourrait en attester. Perdre sa mère et la personne dont on est si éperdument amoureuse le même jour, c'est extrêmement difficile à gérer, plus particulièrement pour la toute jeune fille que j'étais à l'époque.
– Ton départ, à ce moment-là, a été la chose la plus difficile que j'ai eu à affronter. Je me suis relevée depuis… Mais tout est différent à présent… Je ne veux plus jamais revivre ça…
C'est tellement plus simple de le rejeter que de prendre le risque de faire de nouveau face à une détresse pareille. Plus jamais je ne laisserai quelqu'un me détruire à ce point. Que ce soit lui ou un autre homme.
– J'ai verrouillé la porte à double tour et j'ai jeté la clé… je conclue en lui écartant les bras pour le pousser à me lâcher. C'est fini.
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