Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Sam 27 Jan - 12:07
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Vous trois ! Vous trichez tous les trois ! Gloussais-je avant d’en prendre une en plein sur le torse.
Je lui lance un sourire malicieux en voyant qu’elle n’a plus de neige à porter de main. Formant alors un très gros projectile, je le lance au moment où elle s’échappe en courant. Mon paquet s’écrasant mollement sur un rocher. Mince ! Je l’aurais eu en pleine tête ! Râlais-je avant de me mettre en chasse.
En approchant de son arbre refuge, que je localise sans peine grâce à ses traces de pas et à son odeur, je prépare une nouvelle boule de neige. Attention, elle t’attend vers la gauche ! Me souffle Ulvar. "Menteur ! Elle regarde vers la droite !" Glousse l’Autre. Rhaaa ! Silence vous deux ! Pestais-je, hilare.
Je l’imagine s’être abritée en faisant face à la direction par laquelle elle est arrivée, aussi, voulant l’attaquer dans le dos, je bondis à gauche de l’arbre et me retrouve, évidemment, non pas derrière elle, mais face à elle. Ayant prévu de lui glisser ma boule de neige dans la nuque, la configuration ne le permettait plus et je dus revoir mon plan en urgence.
Je fis un saut pour frapper la grosse branche qui se trouvait au-dessus d’Alaïs, faisant ainsi dégringoler l’énorme paquet de neige qui s’y trouvait. Il nous tombait dessus, couvrant nos têtes, nos épaules, s’infiltrant par mon col tandis que j’éclatais de rire. Attention, elle est toujours “armée” elle ! Me soufflait Ulvar, hilare.
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Arthécate
Sam 27 Jan - 14:53
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Lorsqu'il me retrouve finalement, je me retrouve recouverte d'une fine couche de neige. J'entends les loups hurler de rire tandis qu'une grimace contrariée se dessine sur mon visage. Dans mes mains se trouvent deux boules fraîchement façonnées… J'hausse un sourcil vengeur alors que ma grimace s'étire en un sourire carnassier… Alors, je viens écraser les dites boules sur sa tête avant d'éclater de rire à mon tour.
– Là ! Nous sommes quittes, on peut s'arrêter là.
Nos vêtements sont trempés et sans doute aurions-nous à subir la morsure du froid si nous ne devions pas composer avec les loups. Une goutte d'eau gelée s'échappe cependant de mon épaisse tignasse et vient doucement couler le long de ma nuque. Le contact est affreusement désagréable… Je me secoue aussitôt, comme si ce geste pouvait changer quoi que ce soit…
–Brrr , dis-je en repoussant mes cheveux sur le côté avant de retirer ma cape… Et de la lui lancer à la figure pour l'aveugler.
Je reprends alors ma course, courant aussi vite que mes jambes me le permettent à travers les bois. Je me laisse glisser le long d'une pente douce, savourant la sensation de liberté qui s'éprend doucement de moi. Je ris à gorge déployée, tandis que je chute lentement en arrière pour atterrir sur le séant.
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Edward
Sam 27 Jan - 22:48
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je suis fier de mon attaque, constatant avec un plaisir non dissimulé la couche de neige qui lui décore la tête, les épaules, jusqu’au visage. Je riais de ma victoire, entendant distraitement l’avertissement d’Ulvar. Si Alaïs semble contrariée, son visage laisse bien vite apparaitre un désir de vengeance. Hélas pour moi, je n’ai pas pris au sérieux l’alarme du loup, c’est donc ainsi que je me retrouve avec deux boules de neige écrasées sur la tête.
Satisfaite, la rousse affirme que nous sommes ainsi quittes et que l’on peut donc cesser. Je frissonne alors qu’un peu de neige me tombe dans le cou tandis qu’elle-même s’ébroue avant de déplacer ses cheveux, visiblement, elle aussi à du froid qui s’est infiltré. Tandis que je me frotte la tête, la rouquine enlève sa cape, cape que je me prends immédiatement sur la tronche.
Hey ! J’croyais qu’on arrêtait là ! Protestais-je, faussement contrarié, en l’entendant détaler. Je roule la cape autour de mon bras, m’élançant à sa suite. Un large sourire étire mes lèvres alors que je l’entends rire sans retenue. Je la pourchasse jusque sur cette petite pente que je dévale à mon tour pour la trouver assise dans la neige. Je dérape plus que je ne cours pour m’arrêter dans une glissade plus ou moins contrôlée, juste face à elle.
Ses cheveux sont en pagaille, elle a le nez rose à cause de l’air frais et les traits de son visage sont détendus, ce que je n’ai pas vu depuis que l’on s’est retrouvé. Je suis souriant alors que je tends une main pour enlever un bloc de neige à moitié fondue de ses cheveux.
Tu es belle ! Dis-je simplement alors que je m’efforçais de ne pas laisser ma main s’attarder sur sa joue, mon regard naviguant dans le sien. Je l’embrassais alors avec tendresse, capturant ses lèvres un bref instant. Plus un simple bisou qu'un baiser passionné comme la veille, avant de rester le nez contre le sien. Et si on allait vérifier que la nouvelle cabane est moins agressive que l’ancienne ? Demandais-je avec un sourire avant de me laisser tomber en arrière dans la neige.
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Arthécate
Dim 28 Jan - 12:32
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Face à cette pseudo-humiliation, je ne peux qu'éclater de rire. Je me sens comme une gamine encore pleine de cette insouciance oubliée depuis longtemps. C'est une sensation étrange de se retrouver… Parce que c'est bien ce que je ressens à ce moment-là, celle de retrouver la fille que j'étais avant que le malheur ne s'abatte si brutalement sur nous.
Lorsque Roland finit par me rejoindre, mon rire redouble en intensité. Ses cheveux sont recouverts de petits blocs de neiges compressés, plaquant son épaisse tignasse sur le haut de son crâne. J'ai encore bien du mal à croire que cet homme puisse être mon Roland. Il a tellement changé… Ce visage marqué par les années écoulées et les épreuves douloureuses… Ce regard… Ce n'est plus celui d'un enfant, plus du tout. Et si à l'époque, tous s'accordaient à dire qu'il deviendrait un bel homme, je doute qu'ils se soient imaginés à quel point…
–Tu es belle ! me dit-il comme s'il faisait écho à mes propres pensées.
Cette idée est si perturbante qu'elle me pousse à rougir, entraînant ainsi de nouvelles moqueries de la part des loups qui essaient vaguement de paraître discrets… Enfin, presque…
Ses lèvres se déposent très brièvement sur les miennes… À peine un effleurement, une bise à peine plus intime que celles que nous échangions jadis… Et pourtant, tout me paraît si différent. Tout cela me gêne, me perturbe. Je me relève tandis qu'il se laisse tomber dans la neige, l'air joyeux.
–Et si on allait vérifier que la nouvelle cabane est moins agressive que l’ancienne ? – Elle le sera sans nul doute, je rétorque tout en l'aspergeant de poudreuse d'un geste de pied. Enfin, tant que tu ne la contrarie pas.
Je prends alors le chemin du retour, remontant lentement la côte, toujours aussi glissante, en faisant attention où poser mes pieds. La cabane n'a évidemment pas bougé. Elle est là, semblant nous attendre… Je ramasse la poupée et la pose très soigneusement au-dessus de l'entrée.
–Là, elle pourra vraiment garder le refuge.
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Edward
Dim 28 Jan - 14:17
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
J’apprécie la légère rougeur qui s’empare de son visage après mon petit compliment. Il est sorti sans réelle réflexion, simplement comme une vérité personnelle que j’avais envie d’évoquer. Elle était belle à mes yeux, je voulais qu’elle le sache, alors autant le dire. Accompagné de ce petit baiser, court, mais tendre, un peu comme ceux que l’on échangeait il y a longtemps alors que l’on ignorait la réelle portée de ce geste. Qu’on l’ignorait ou que l’on n'osait pas admettre ou avouer.
Hey ! Protestais-je en gloussant tandis qu’elle m’expédiait de la poudreuse du pied. Je ne lui ai rien fait à cette cabane moi ! Lançais-je alors qu’elle s’éloignait sur la pente. Je roulais sur le ventre pour l’observer quelques instants. J’admirais sa démarche, ses courbes, sa longue crinière flamboyante et je ne pouvais que trouver mon compliment précédent trop faible.
Je la rejoignais quelques instants après alors qu’elle installait la poupée au-dessus de l’entrée.
Et le refuge à meilleure allure ! Ajoutais-je en replaçant sa cape sur ses épaules d’un geste doux. Je craindrai moins de dormir là que dans l’ancienne cabane. Pouffais-je. Avec un petit feu devant l’entrée pour avoir de la lumière, aujourd’hui, je sais les faire ! Précisais-je avec une fierté de circonstance, en souvenir de toutes ces tentatives de feu de camp que nous avions essayé de faire sans jamais y parvenir.
J’aimais me rappeler ces moments avec elle et, même si nous n’étions plus des enfants, il était évident qu’un rien nous ramenait à cette époque. Aujourd’hui, nous étions adultes, mais une partie de nous était restée là-bas, comme suspendu par cette nuit affreuse. Aujourd’hui, elle me plaisait encore plus qu’alors, mais cette fois, j’avais osé le lui dire.
Elle aussi, elle te trouve beau. Elle ne le dira pas mais... Sache-le ! Souffla Ulvar.
Ainsi, face à cette cabane, j'enroulais mes bras autour de la jeune femme, l'appuyant, dos contre moi tout en venant poser la tête sur son épaule. Le souffle rapide, je murmurais.
Toi aussi, tu sens les bois... Alors, je déposais un baiser tendre dans son cou, découvrant cette peau douce et chaude, une mèche de cheveux rouges me fouettant le visage.
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Dim 28 Jan - 16:34
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
–Même avec un feu de camp, je refuserai de dormir ici, pouffé-je en désignant les très nombreuses ouvertures entre les brindilles… Mais c'est un bon refuge pour des jeux d'enfants…Oui.
J'essaie d'imaginer ces fameux jeux, ceux dans lesquels je pouvais me perdre durant des heures il y a des siècles… Mais je constate bien rapidement que là où mon esprit d'enfant savait si bien imaginer un millier de possibilités, celui de l'adulte ne voit, finalement, qu'une maison miniature. C'est triste quelque part de réaliser à quel point le temps a su balayer cette partie de moi. L'imagination qui me servait autrefois à inventer de nouveaux jeux ne me permet aujourd'hui de prévoir comment tuer… A quel moment attaquer, où frapper… Je ne suis plus une enfant. Ma vie d'aujourd'hui n'est plus aussi simple… Et elle se complique continuellement, tous les jours un peu plus depuis que nous nous sommes retrouvés. Observer cette cabane n'est plus aussi amusant.
Je soupire une fois de plus tandis que les bras de Roland viennent m'entourer avec cette tendresse étrange qui me perturbe beaucoup trop. Tout chez lui, dans ses paroles et ses gestes, me semble naturel. Rien n'est forcé ou exagéré et ce malgré son inexpérience… Mais je ne peux clairement pas en dire autant me concernant. Je suis affreusement gênée. Je ne sais que répondre et encore moins que faire. Dois-je me défaire de son étreinte, l'approfondir au contraire ? Je ne sais pas du tout…
– C'est ce que je disais… Tu réfléchis beaucoup trop, c'est affligeant.
Peut-être oui… Mais je suis ainsi faite. J'ai toujours peur de commettre une erreur, un impair, alors je n'ose pas. Le baiser qu'il dépose dans mon cou m'arrache quelques frissons que je peine à interpréter…Je déglutis péniblement et me fige… Mon cœur bat vite, trop vite…
–Il faut que je rentre, finis-je par lâcher brusquement, avant de me soustraire. Je ne peux pas faire ça, Roland. Je n'y arrive pas…
Et comme à habitude, je prends la fuite…
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Edward
Dim 28 Jan - 18:26
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
C’est vrai que le vent est encore frais la nuit. Pouffais-je avant de l’enlacer tendrement. Je n’avais pas spécialement réfléchi à mon geste, à vrai dire, j’avais juste envisagé de lui offrir un peu de douceur tout en lui rappelant mes sentiments sans vouloir être aussi assaillant que la veille. Elle m’avait dit que cela allait trop vite, trop loin. Alors, j'essayais d’y aller plus doucement, plus tranquillement. Une nouvelle fois, je pouvais sentir son cœur battre fort tandis que le mien devait tambouriner dans son dos. Puis, un baiser délicat, dans un cou chaud, un frisson, une tension et la voici qui, une fois de plus, se dérobe. Elle ne peut pas, elle n’y arrive pas… Alors, je soupire.
Elle réfléchit trop semble-t-il ! Me souffle Ulvar. Je serais toi, je ne la laisserai pas fuir, parce qu’elle est capable de le faire très longtemps. Je ne vais pas la forcer, gros malin ! Grognais-je, amer, tandis que je restais à observer cette cabane, surmontée d’une poupée usée. Pousse-la à réfléchir avec son cœur plus qu’avec son cerveau… Cela avait bien marché hier ! Concluait-il. De quoi ? J’eu du mal à comprendre, sur le coup, de quoi il me parlait. Puis, la lumière se fit. Je fis volte-face et m’élançais à la suite de la rouquine qui avait déjà gagné les hauteurs, approchant de la grotte.
Alors, je lui saisissais le poignet pour la retenir, passant devant elle pour asseoir mes yeux dans son regard bleu. Je voulais dire quelque chose, mais rien ne sortait. Mon regard était l’expression même de mes sentiments et je sentais que, même Ulvar se prenait une claque émotionnelle à ce moment-là. Comme s’il venait d’être bousculé par les émotions que je faisais passer à la jeune femme par ce regard. Alaïs… Ce fut le seul mot qui s’échappait de mes lèvres, dans un murmure rauque, juste avant que je ne glisse la main sur sa nuque et que je m’empare de ses lèvres avec une passion intacte, si ce n’est plus forte encore que la veille.
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Dim 28 Jan - 18:51
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
L'Autre ne cesse de grogner dans ma tête. Elle me traite d'idiote, de lâche et … Je sais qu'elle a raison. Ce que je ressens à chaque fois que Roland tente une approche, je l'associe à l'effroi… Ce cœur qui bat si vite qu'il menace presque d'exploser dans ma poitrine… Ce souffle si court et profond à la fois… Ces frissons qui me parcourent lentement l'échine jusqu'à la nuque… Ce sang qui pulse brutalement dans mes veines et me pousse à fuir… Cela ressemble énormément à de la panique !
– Oui… Mais non…soupire-t-elle tandis que j'accélère le pas pour m'éloigner de lui le plus vite possible. Tu ne vas quand même pas me dire que cet homme t'effraie ! – Non mais ! – Bon sang, idiote… Fais-lui confiance !
Là, c'est probablement trop me demander…
Elle frissonne juste avant moi alors que la main de Roland se referme sur mon poignet. Ma gorge se serre quand il passe devant moi… Mon cœur accélère encore un peu plus lorsque ses iris clairs accrochent les miennes. Je me sens affreusement secouée, ébranlée par toutes ces émotions qui me submergent trop brutalement.
–Alaïs…
Et encore une fois ses lèvres capturent les miennes avec une intensité ahurissante. Mon esprit se trouble et se disperse. Mon cœur explose pour de bon… Et mon corps répond de lui-même en venant approfondir ce baiser passionné.
– Et bien voilà ! s'écrit-elle avant de disparaître dans la brume.
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Edward
Dim 28 Jan - 19:40
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Ce n’était pas la première fois que je l’embrassais, mais chaque fois, j'avais l’impression de redécouvrir ses lèvres. Leur douceur, leur texture, leur goût. Ulvar me permettait d’entendre son cœur et il fallait bien reconnaitre que celui d’Alaïs était complètement en roue libre. Un peu plus et je suis presque sûr que l’on pourrait voir la jeune femme trembler juste à cause des battements de son cœur.
Le mien n’était pas en reste car, même si j’essayais de transmettre la passion que j’avais pour elle, Alaïs n’en était pas moins la première que j’embrassais. Aussi, je craignais toujours, au-delà du fait qu’elle me repousse, que cela ne soit pas à la hauteur. Aussi, lorsqu’elle finit par répondre, c’est mon propre cœur qui fait un bond avant de se mettre à galoper à pleine vitesse. Joueur, Ulvar retransmettait cette information à la rouquine. Sans un mot, juste une sensation, qu’elle puisse sentir que, moi aussi, j’étais dans un état délirant. Mes doigts parcouraient sa nuque avec tendresse tandis que je passais l’autre bras dans son dos, l’amenant à moi. Je frôlais ses lèvres de ma langue, hésitant, cherchant à motiver sa consœur tandis que son odeur boisée eu effluves de pin me remplissait les narines.
Il serait idiot de ne pas imaginer que je pouvais avoir peur. Pas une crainte pour ma vie ou ce genre de peur là, non. En revanche, peur de mes émotions, de mal faire, que cela ne plaise pas, de ne pas me montrer aussi habile que ce qu’elle pourrait être en droit d’attendre… Oui, cette peur-là, je la ressentais pour un baiser. Arrête d’hésiter, sa langue ne va pas te mordre ! Grogna le loup, toujours à l’affut.
J’ai peur Alaïs… J’ai peur car quand je suis avec toi, j’ai du mal à respirer, parfois, j’ai même mal à la poitrine. J’ai peur de te décevoir aussi. Mais je t’aime et je sais que cette crainte en est la preuve ! Soufflais-je contre ses lèvres avant de les reprendre contre les miennes. Cette fois, soulagé par mon aveu, je me laisse porter par mon instinct. Alors, je viens entrouvrir ses lipes de ma langue pour approfondir ce baiser sincère et passionné.
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Dim 28 Jan - 20:42
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Cette peur qu'il exprime fait étrangement écho à la mienne. Les battements de son cœur résonnent bruyamment dans ma tête, pulsant au même rythme que le mien. Je ne peux pas parler d'amour aussi facilement que lui. Je ne suis pas encore capable de savoir ce que je ressens. C'est trop brutal, trop brouillon. Tout est affreusement flou dans mon esprit et je sais qu'il me faudra du temps pour réellement saisir la portée de mes propres sentiments.
Ce n'est pas facile quand deux créatures se mêlent de nos histoires. À cause de leurs interventions, je n'ai guère la possibilité de prendre le moindre recul, le moindre souffle. Durant un bref instant, je parviens à laisser mes pensées parasites de côté et répondre à son baiser avec la même intensité. Ma langue vient doucement caresser la sienne tandis que nos corps se pressent l'un contre l'autre à la recherche de plus… C'est à ce moment précis que mes réflexions se manifestent de nouveau et me poussent à m'écarter.
– Ça… Suffit, soufflé-je brusquement. Il faut que tu arrêtes ça, Roland… C'est… N'importe quoi.
J'entends l'Autre soupirer, mais elle ne se permet pas d'ajouter quoique ce soit. Sans doute a-t-elle finalement réalisé qu'il est inutile de chercher à me pousser davantage. Je ne suis certainement pas prête à plus. Pas ici, pas maintenant… Hors de question. Je ressens encore ce besoin intense de prendre plus de distance… Pour respirer… Pour réfléchir… Ou simplement pour m'éloigner de lui.
– Je… Tes sentiments, je ne peux pas les accepter, Roland. Quelles que soient tes attentes à mon égard, sache que c'est impossible. Alors, s'il te plaît, arrête.
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