Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Jeu 4 Jan - 19:11
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je hoche la tête d’un sourire triste. Elle ne pouvait pas avoir perçu mon inquiétude alors-même que je me fais peur à moi-même. Je me décale pour la laisser passer, ne voulant pas qu’elle se sente piégée ou mal à l’aise, qu’elle se sache totalement libre. Au moins, la vérité est établie et, d’une certaine façon, je me sens un peu plus léger.
A défaut que ce récit change quelque chose entre-nous Alaïs, j’espère au moins que savoir la vérité te permettra d’avancer. Tu étais une amie précieuse et tu es une bonne personne. Concluais-je avant de vider mon verre, constatant qu’elle n’avait pas touché au sien.
Alors, elle me remercie pour la veille, indiquant qu’elle ferait son possible pour masquer la réalité, mais que sa famille était trop perspicace pour que cela tienne bien longtemps. Son conseil, que je prenne la fuite. Elle avait raison, d’une certaine façon, même si je ne pouvais m’y résoudre.
Fuir ? Tu as vu ces trois vampires comme moi, tu sais ce qu’ils sont ? C’est de l’avant-garde… Leur présence signifie qu’il y a un nid quelque part dans la région…Probablement une vingtaine comme ceux d’hier en tout, si je fuis, comment feront ces gens ? Comment fera Alaric ?
Je me laissais tomber sur un tabouret dans un soupir ronflant.
Je n’aime pas raconter mes péripéties, je ne le fais d’ailleurs jamais pour une raison évidente. As-tu entendu parler du village de la Bastide, à une centaine de kilomètres plus au sud ? Il y a huit ans, le village était secoué par des meurtres à répétitions, jusqu’à six par nuit. On a accusé une Bête et je n’ai pas démenti, qui m’aurait cru ? Ce n’est qu’après mon départ que les meurtres ont cessés et la Bête est restée la cause, jusqu’à ce que l’on trouve une dizaine de mâchoires avec de longues canines dans l’ancien monastère. Comme ici, au début, il n’y en avait que deux. Les autres sont arrivés ensuite…
Je secouais la tête, refusant toute idée de fuite.
Même moi, à la Bastide, j’ai bien manqué d’y laisser ma peau. Je ne peux pas abandonner ce village à son sort, surement pas pour trois poulets. Je vais faire comme il y a huit ans, je vais les traquer et les exterminer, alors, s’il le faut, je partirai.
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Arthécate
Jeu 4 Jan - 19:33
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Est-ce que la vérité me permettra d'avancer ? J'en doute. Au fond, cela ne change rien à ce qu'il s'est passé ce soir-là. La vérité ne ramènera pas ma mère. Elle n'enlève rien non plus à la souffrance ressentie et accumulée au fil des années et avec laquelle je me suis forgée cette armure épaisse qui me permet de rester debout. Je sais… C'est tout ce qui change finalement.
Je ne trouve plus aucune raison pour m'éterniser dans cette cabane avec lui. Je n'ai pas non plus envie de m'attarder sur cette vieille amitié qui s'est achevée si brutalement. Je me fiche de savoir que j'ai pu lui être précieuse. Comme je me fiche de savoir qu'il me voyait comme une "bonne personne".
Je me contente simplement de le remercier à ma manière. Je lui dois la vie et je compte bien préserver la sienne comme je le peux. Même si cela doit passer par une fuite de plus. Seulement, cette idée ne semble pas lui convenir. La présence des vampires l'inquiète tout autant que moi…
– Il y a quatre chasseurs dans ce village, Roland… Nous les traquerons jusqu'à leur destruction. Tu peux compter sur nous… Mais n'oublie pas que tu es toi-même une cible. Je suis peut-être compréhensive, mais ce n'est certainement pas le cas de mon père…
Pierre se fiche bien de savoir qu'un Lycan peut suffisamment se contrôler pour ne pas faire de victimes parmi les humains. Jamais il ne lui accordera le bénéfice du doute…
– Si la piste les conduit jusqu'à toi, ils te tueront sans réfléchir. Pour eux tout ce qui n'est pas humain est forcément dangereux. Et même si tu n'as tué personne en dehors de cet homme… Cela pourrait très bien se produire un jour. Jamais il ne prendra le risque de te laisser la vie sauve… Alors va-t-en.
Mes paroles sont froides, plus que ce je ne le voudrait. Mais je n'exagère rien. Je connais les miens et je sais parfaitement ce qu'ils sont capables de faire pour protéger les plus faibles. L'attachement de Roland pour ce village et les personnes qui y vivent est peut-être admirable, il n'en est pas moins stupide.
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Edward
Jeu 4 Jan - 19:52
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je demeure impassible quelques instants après qu’elle m’a rappelé qu’il y avait quatre chasseurs en mesure de protéger ce village. Sa détermination était évidente, comme la veille, je savais que je pouvais compter sur elle pour veiller sur Alaric. Mais elle avait raison quand au risque que je prenais de me retrouver contre deux fronts. Vampires d’un côté, chasseurs de l’autre… Plus grave encore, je ne pouvais pas être certain de réussir à me contrôler assez pour ne pas tuer l’un de ses frères ou son père, pas si nous étions dans une confrontation contre les vampires.
Je me levais brusquement, envoyant valser tout ce qui se trouvait sur la table avant de retourner cette dernière. Même sous forme humaine, ma force était plus grande alors, il ne me fallut guère que quelques secondes pour ravager ma cabane. Mes pupilles, probablement de nouveau dorées, je les plantais sur la jeune femme.
Soit ! Je ne peux nier que tu as raison et je refuse de prendre le risque de vous blesser, toi ou les tiens. Grondais-je avant de retirer un médaillon en bois, grossièrement sculpté, retenu par un lien en cuir. Je le lui plaçais alors dans la main sans lui laisser le choix.
Maintenant, il sera plus simple de dire que les vampires m’ont emporté, la scène est valable. Je compte sur toi pour remettre ce médaillon à Alaric…Je…
Je ne finirai jamais cette phrase, me contentant de passer à côté d’elle, de m’arrêter le temps de lui presser doucement l’épaule avant de fuir vers les bois avec, pour toutes affaires, rien d’autre qu’un pantalon, une chemise et une paire de bottes.
Mon cœur brûlait à un point tel que je me demandais si, finalement, il ne me serait pas préférable de mourir. J’y songerai longuement, depuis le fond de ma caverne.
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Jeu 4 Jan - 20:51
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Je reste interdite devant cette démonstration de force et de fureur. En quelques minutes, le mobilier finit retourné sur le sol. Je crois d'abord que mes paroles l'ont suffisamment touché pour causer cette violence, mais il n'en est rien … Il a juste réalisé à quel point son attachement pour ces gens pouvait s'avérer … suicidaire. Je le réalise lorsqu'il pose son médaillon dans ma main… Un médaillon que je ne peux que reconnaître puisque j'en suis à l'origine.
– Je m'en occupe, dis-je en refermant ma main sur la petite plaque de bois.
Mes yeux se ferment lorsque sa main se pose sur mon épaule… Encore une fois, il ne prononce pas le mot "adieu". A croire que je ne mérite même pas cette preuve de considération. Mais qu'importe… Je lance un dernier regard à la cabane et regagne le village pour signaler cette disparition préoccupante. Le pauvre petit Alaric est inconsolable… Le médaillon de Roland ne changera rien à sa peine.
Les miens ne tardent pas à commencer leur enquête… Je les laisse s'occuper de la cabane de Roland. Je préfère m'intéresser à ses bois et aux éventuelles bâtisses abandonnées qui s'y trouvent. Les vampires aiment loger aux abords des villages isolés. Généralement, ils s'installent dans des ruines oubliées, souvent des chapelles… Sans doute par pur esprit ironique.
Nous finissons par dénicher le fameux nid. Les créatures ont visiblement jeté leur dévolu sur une vieille bergerie dressée à flanc de montagne. Louis et moi nous sommes postés près de cette dernière histoire de compter le nombre d'individus présents dans les ruines.
– J'en ai compté douze, et toi ? me lance-t-il tandis que je termine mon propre décompte. – Pareil… Mais je ne vois pas la reine.
Il n'y a que très peu de femelles chez les vampires. Il n'y en a généralement qu'une seule par nid, c'est pour cela que nous les avons surnommé les "reines", même si ces dernières ne semblent pas gouverner leur petit essaim.
– Elle est peut-être morte, rétorque-t-il en haussant les épaules. – Possible, je réponds en soupirant.
J'aimerais tout de même pouvoir m'en assurer. Les femelles ne sont peut-être pas nombreuses, mais elles sont bien plus redoutables que les mâles. Je n'aimerais pas vraiment me faire surprendre par l'une d'elle…
Ne pouvant strictement rien tenter à deux, nous décidons de rentrer au village pour préparer un plan suffisamment solide. Personne ne semble s'inquiéter de cette absence de reine… Et cela me dérange profondément… Nous prévoyons l'attaque pour le lendemain, lorsque le soleil sera à son zénith… La technique la plus efficace consiste à incendier la bâtisse pour pousser les créatures à quitter leur nid. Les mâles sont généralement réduits en fumée, à l'inverse des femelles qui peuvent aisément évoluer en plein jour et se fondre dans la masse humaine. Vous comprenez pourquoi je me méfie de ces saletés ?
Le lendemain, quand vient l'heure de l'attaque, je suis prise d'un très mauvais pressentiment. Quelque chose ne va pas, je le sais, je le sens… Mais je ne dis rien, craignant que l'on ne me prenne pas au sérieux, une fois encore. Je me prépare au combat, comme à mon habitude, veillant à ne rien laisser au hasard. Arrivés sur place, nous n'avons plus qu'à nous installer et attendre le signal de mon père… Quand ce dernier lève le bras, nous lançons une salve de flèches enflammées sur la bâtisse qui ne tarde pas à prendre feu.. et là, rien ne se passe. Aucun vampire ne sort de cette foutue bergerie…
–Là, c'est la merde, crache Léo en reposant son arc. – Ça dépend pour qui, chantonne une voix derrière notre dos.
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Edward
Jeu 4 Jan - 23:17
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Après avoir passé une nuit dans ma caverne, sans trouver le sommeil, j’étais resté à me morfondre. Je ne savais pas quoi faire. Qui dit nid de vampire, dit très certainement Reine et la situation pouvait vite tourner au désavantage des chasseurs. Soudain, un frisson me parcourt l’échine, comme si quelque chose clochait dans mon environnement immédiat. Si mon premier réflexe aurait été de me changer en lycan, cela m’était impossible, la Lune n’étant pas du bon côté de la Terre.
Une puanteur typique m’agressa brusquement le nez, me poussant à me redresser. J’étais loin d’être aussi puissant sous ma forme humaine, mais ils pouvaient compter sur moi pour passer un mauvais quart d’heure.
Tiiiient donc ! Une petite collation pendant que notre Reine s’amuse ! Susurra une voix perfide. Venez-vous autres ! Lança-t-il ensuite alors qu’il se tenait à bonne distance. Je ne réfléchis pas plus loin et me ruais sur lui, le prenant par surprise, car, à aucun moment, il ne pouvait se douter que l’obscurité ne me posait pas plus de problème que cela. Du moins, pas lorsque la situation donne cet éclat d’or à mes yeux.
Juste avant que je l’empoigne par la gorge, le vampire eut le temps de comprendre ce que j’étais et d’en informer les autres. Ce n’est qu’après avoir empalé le quatrième sur une stalagmite que je dus me replier. Il me fallait m’éloigner jusqu’à la nuit pour pouvoir prendre mon autre forme et guérir mes blessures. Je me précipitais donc vers la porte dont j’ôtais la poutre, entendant hurler derrière moi. J’ouvrais la porte en grand, baignant l’endroit de lumière, avant de filer en courant. J’avais une joue largement griffée, une morsure au bras et le torse lacéré, rien de grave, mais la douleur à la joue me faisait pleurer, obstruant ma vision et donc, mes capacités de réaction.
C’est alors qu’une colonne de fumée attira mon attention, non loin du village. Je ne devais pas y aller, tout le plan pour me permettre de fuir tomberait à l’eau… Sauf que je me souvenais de ce frisson qui n’avait rien à voir avec la présence des monstres dans la caverne.
****
Alaïs, aidée de l’un de ses frères, se battait comme un diable contre une femme et je sus immédiatement de qui il s’agissait. L’odeur ne trahit pas. Si je ne faisais rien, mon amie, déjà blessée de la veille, était, à coup sûr, condamnée. Je devais trouver un moyen de lui venir en aide, alors, j’analysais la situation, cherchant la moindre chose capable de m’aider.
La seule ouverture qui s'offrit à moi, fût un moment où la vampire venait de repousser Ali et son frère, ce dernier restant immobile au sol. Mort ou blessé, il n'était vraisemblablement plus en état. Il n'y avait plus personne dans son entourage direct et derrière elle s'élevait le brasier de la bergerie.
Aussi, enroulant ma chemise autour de mon visage pour me masquer, je m'élançais. Je courais aussi vite que cette forme humaine me le permettait et je croisais le regard de cette foutue charogne, voyant une lueur d'inquiétude s'allumer dans ses pupilles. Une fraction de seconde après, je la percutais de plein fouet, m'accrochant à sa peau et à ses cheveux, à ses vêtements sans plus rien lâcher. Son hurlement me transperce les tympans alors que je plonge dans les flammes sans lui permettre de s'échapper.
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Ven 5 Jan - 15:10
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Au regard qu'elle nous lance, je comprends bien vite que cette chose a très envie de jouer. Elle nous toise en souriant, jouant de sa vitesse pour nous surprendre en nous contournant. Cette garce jubile, fière que son petit piège ait visiblement fonctionné selon ses plans.
– Vous savez, ce n'est pas la première fois que l'on essaie de nous exterminer en utilisant cette méthode, raille-t-elle en nous toisant. Pensez-vous sincèrement que nous sommes assez stupide pour nous faire avoir plus d'une fois ? –Oui, répond Léopold… Lui et son amour pour la provocation… – Tu pourrais pas la fermer, bordel ? – Ça, ça peut s'arranger, dit-elle avant de se jeter sur mon aîné…
Ses mouvements sont si vif qu'il m'est impossible de voir ce qu'il se passe exactement… Léo pousse un hurlement terrifiant et puis… Merde, sa mâchoire est brisée.
– Il aura beaucoup de mal à articuler maintenant… pouffe-t-elle avant d'éclater de rire.
Cette fois, c'est à Pierre de lancer l'attaque, nous suivons sans réfléchir. L'honneur n'a rien à faire dans ce genre de combat… La garce est véloce et surtout très agile. L'on dirait un chat… Un chat essuyant une attaque de trois souris. Elle bondit pour éviter les coups de lames pourtant bien placés…Je sens ses griffes se planter dans mon épaules, je gronde avant de la repousser. Pierre est projeté au sol au moment où Léo tente de se relever, mais la douleur le clou au sol..
Il ne reste plus que Louis et moi… Je n'en peux plus. Plusieurs de mes plaies se sont rouvertes, je peux même en compter de nouvelles… Saleté de bestiole… Je suis à bout de souffle, mais je sais qu'il m'est impossible de renoncer… Cela reviendrait à accepter notre sort et ça, c'est impossible. Je me précipite sur elle en criant… Ma lame touche son but en pénétrant sa chair. Mais cela semble lui déplaire… Elle hurle à son tour avant de nous repousser, Louis et moi. Je me relève, pas lui.
Et puisque la vie est une vaste blague, c'est à son tour de se faire percuter à toute vitesse… Je ne doute pas une seule seconde de l'identité de ce nouvel assaillant. J'observe la scène totalement interdite, ne réagissant que lorsque la nature de son plan m'apparaît.
–Roland ! grondé-je en me précipitant vers les ruines enflammées. Ma voix est complètement effacée par les hurlements de la créature…Puis vient le silence… Un silence assourdissant…Roland ?!
Les quelques forces qui me restaient encore m'abandonnent finalement. Je m'écroule devant les ruines.
À mon réveil, il fait nuit. Un feu de camp brûle au milieu d'une clairière. Léo est allongé contre un arbre, inconscient. Pierre et Louis sont assis près du feu… Non loin du corps de Roland soigneusement ficelé... Je me redresse en grimaçant, tout mon corps me fait mal
– Doucement, petite. Tu as perdu beaucoup de sang. – Est-ce que … ? – Ton ami n'est pas mort, non… – Ton choix en matière de fréquentation est plutôt discutable, ma fille. Mais nous en parlerons plus tard. – Et puis… Le lycan nous a bien aidé, même si il pu la viande grillée.
Je dois tressaillir.
– Ça va aller pour lui… On l'a tiré à temps du brasier. Faut juste qu'il se transforme pour se soigner … – Tiens, il se réveille … Tenons-nous prêts.
Je me relève aussi vite que possible malgré mon état. Je me rends auprès de Roland pour le rassurer … Je sais qu'ils ne lui feront pas de mal … Enfin, je l'espère.
– Tu es un imbécile, lui dis-je. Tu devais partir… Loin d'ici…
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Ven 5 Jan - 16:20
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Si je sens ma chaire brûler, je sais que les vampires craignent le feu bien plus que moi. La monstrueuse saloperie hurle tandis que j’ai l’impression de la sentir fondre contre moi. Ignorant la douleur autant que possible, je l’éjecte contre un tas de poutres enflammées avant de rouler vers un abreuvoir en pierre qui est couché sur le côté. Avec difficultés, j’arrive à me glisser dedans pour me protéger au mieux, ma chemise limitant les vapeurs. Il n’en demeure pas moins que j’ai l’impression de faire une sieste dans un four à pain et que je suis bien amoché, alors, finalement, je tombe dans l’inconscience. J’ai l’impression de franchir le seuil de la vie avec, malgré tout, un sentiment de devoir accompli.
Une soif terrible me tire de l’inconscience, m’informant au passage que je suis toujours bien vivant. Je suis secoué d’une violente quinte de toux, crachant ce qui m’encombre sur le sol. C’est alors que je m’aperçois que je suis proprement ficelé, comme un rôtie près à enfourner. Dès lors, il m’est impossible de me transformer pour me soigner, la pression des cordes me tuerait. Si je suis ainsi attaché, c’est que ma condition est connue. A l’évidence, ma survie n’y est pas étrangère, de même que mes pupilles qui, du fait de mes blessures, doivent arborer leur teinte spéciale.
A boire…! Implorais-je d’un ton rauque de fumée avant qu’une voix que je connais ne perce la brume de mon esprit. Je prends une grande inspiration sifflante alors que la puanteur de ma chair calcinée me saisit le nez.
Et vous seriez presque tous morts… Répondis-je dans un roulement de graviers. Et ces saloperies seraient encore là pour s’en prendre aux villageois… Concluais-je avant de prendre une nouvelle goulée d’air.
Alors, les intrus dans ma caverne me revinrent en mémoire.
J’en ai tué quatre de plus avant…de vous rejoindre… Il en reste entre six et dix…Dans une caverne… Informais-je Alaïs avant de lever les yeux vers elle. Laissez-moi y aller, je ne vous ferai rien…
Une nouvelle série de toux me secouait alors que j’étais incapable de bouger. Mes plaies et mes brûlures, à vif, jouaient avec mes nerfs, me donnant l’envie de m’arracher la peau. J’haletais lorsque je n’avais pas l’impression de suffoquer. La tête me tournait à cause de la douleur des brûlures.
A boire ! Implorais-je de nouveau avant que ma tête ne retombe dans l’herbe fraîche.
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Ven 5 Jan - 16:38
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Son entêtement a beau me déplaire, je peux toutefois le comprendre. Plus que nos vies, ce sont celles des villageois qu'il tenait à préserver. Alors je ravale ma colère pour récupérer l'outre de mon frère abandonnée près du feu.
–Tiens, bois … dis-je tout en l'aidant à se redresser. Attends, je vais te libérer … –Lïs, non !
Les deux hommes se relèvent, arme en main. Je peux lire l'inquiétude dans leur regard, mais j'en fais fi.
– Si c'était notre mort qu'il voulait, il n'aurait pas eu à prendre autant de risque, leur lancé-je en me saisissant de ma dague pour trancher les cordages. La douleur me fait grimacer, mais je tiens bon. Il a besoin de se transformer pour guérir ses blessures et il ne pourra pas le faire en étant attaché. – J'ose espérer qu'il ne jouera pas les idiots, grogne mon paternel. Sa réflexion m'arrache un sourire… – Ça, c'est peut-être un peu trop lui demander, soufflé-je en retirant le dernier morceau de cordage. Mais je sais qu'il ne nous fera rien…
Mon regard se plonge dans celui de Roland, scellant ainsi une sorte de promesse silencieuse. Je lui fais confiance, je n'ai jamais craint pour ma sécurité en sa présence… Mais pour l'heure, ce qui m'inquiète vraiment, c'est qu'il fonce tête baissée pour s'attaquer aux vampires restants.
– De quelle caverne parles-tu au juste ? Il y en a des dizaines dans le coin.
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Ven 5 Jan - 17:23
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je reste silencieux alors que la jeune femme prend ma défense et, contre toute attente, elle n’a pas à négocier trop intensément pour obtenir ce qu’elle souhaite. Peut-être que mon action m’a offert, sinon de la reconnaissance, au moins le bénéfice du doute de la part du père et des frères.
Merci ! Soufflais-je pour économiser ma gorge alors que je me saisissais de l’outre pour boire avidement au goulot. Le regard que l’on a échangé, juste avant que je me désaltère, était étrange. Comme une sorte de froideur officielle, un contrat silencieux. En la remerciant, c’était de la gratitude que je lui envoyais. Pour la première fois, je lançais un regard circulaire sur toute l’assemblée, cherchant à croiser chaque paires d’yeux pour les mémoriser.
Ne bougez pas, ne touchez pas à vos armes et, surtout regardez moi dans les yeux…C’est comme cela qu’il sait que je vous connais… Je n’ai jamais eu de problème à garder le contrôle mais deux sécurités valent mieux qu’une. Expliquais-je, comme en réponse à la phrase de Pierre.
Alors, j’essayais de me relever pour m’éloigner afin de retirer bottes et pantalon, sauf que je tombais immédiatement à quatre pattes, à bout de souffle. Merde…! Grognais-je, basculant sur les fesses pour me déchausser.
Ils se sont réfugiés dans la caverne où je me cache…Pour les nuits comme hier, lorsque la Lune décide de faire valoir ses droits. Elle est au bord de la rivière, à l’ouest, à quelques kilomètres à peine. Avouais-je alors, révélant un secret sans véritablement trop en dire : il y avait là-bas une dizaine de cavités.
Désolé par avance, mais le spectacle n’est pas très agréable à observer… Lançais-je alors. Écarte toi Alaïs… Dis-je avant de retirer mon pantalon pour le fourrer dans mes bottes, conservant un simple sous-vêtement. Ma chemise avait dû se perdre quelque part depuis un moment.
Déjà, les poils commençaient à se dresser, couvrant mon épiderme dans leur rassurante démangeaison, masquant, en plus de la nuit, les cicatrices laissé par le temps, les monstres et les hommes sur ma peau. Viennent ensuite les craquements sinistres de mes articulations, les formes improbables que prennent mes membres alors que mon corps se réorganise. Alors, la douleur vive de mes blessures se cumulera avec celle, plus sourde, de la métamorphose. Une douleur à en griffer le sol, à en hurler de souffrance, à en pleurer. Je ne sais pas s’ils ont déjà assisté à une transformation. Toujours est-il qu’ils peuvent prendre conscience de la souffrance que c’est tout comme de la durée du phénomène. Plus je suis blessé au moment de me changer, plus cela dure longtemps et plus je souffre. A titre de comparaison, c’est comme de se sentir brûler pendant une vingtaine de minutes.
Finalement, je suis là, respirant rapidement, roulé en une massive boule poilue, mon souffle sonore vibrant dans l’air. Alors, je pousse un profond soupir avant de, lentement, me redresser sans mal cette fois.
La troupe de chasseurs se retrouve face à haute stature, à ma masse imposante, à mes griffes, longues et acérées. Je les surplombe tous et, tandis que mes blessures commencent à guérir, je les toise des mes yeux d’un jaune perçant, chacun leur tour. Je me tourne pour plonger dans les pupilles de la jeune femme, approchant mon museau d’elle pour la renifler. De nouvelles blessures…Elle peut me râler dessus, elle n’est pas plus sérieuse que moi ! Alors, pour marquer mon désaccord avec son inconscience, je lui souffle une puissante volée d’air à la figure, rendant folles un certain nombre de mèches.
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Crédits : Lorène Barioz
Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
Préférence de jeu : Femme
Arthécate
Ven 5 Jan - 18:00
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Son entêtement a beau me déplaire, je peux toutefois le comprendre. Plus que nos vies, ce sont celles des villageois qu'il tenait à préserver. Alors je ravale ma colère pour récupérer l'outre de mon frère abandonnée près du feu.
–Il ? demandé-je, surprise de l'entendre utiliser ce mot.
Pour autant, je ne tarde pas à comprendre de qui il s'agit. Peut-on vraiment dissocier l'humain du loup ? J'en doute, mais peut-être en a-t-il eu besoin à un moment ou à un autre. Mais ne pouvant me mettre à sa place, ce n'est pas quelque chose que je me permettrai de juger.
Tout ce que nous savons des lycans tient presque de la légende. Il paraît que la transformation est extrêmement douloureuse et ce parce que le loup correspond à leur véritable apparence. Cette douleur fait partie intégrante de la malédiction dont ils font l'objet et ce, de génération en génération.
Je n'ai jamais assisté à une transformation, enfin jusqu'à aujourd'hui. Avant cela, je n'en avais qu'une vague idée, à force d'usage de mon imagination. Je n'avais pourtant idée d'à quel point cela pouvait être douloureux pour la personne qui devait subir toutes ces modifications en si peu de temps. Quand il me demande de me pousser, j'obtempère sans rechigner. Le fait qu'il se dévêtisse ne me choque guère, je suis habituée à vivre avec des hommes après tout. Et puis, il y a plus perturbant comme détail…
Au bout d'un certain temps, Roland a totalement disparu au profit de cette immense créature recouverte d'une pelage aussi sombre que la nuit. Pierre et Louis ont reculé et observent la scène avec des yeux écarquillés, prêts à sortir de leur orbite. Lorsque le lycan s'approche pour me renifler, je ne bouge pas d'un pouce. Hors de question de donner une raison à mon père pour attaquer… Et voilà qu'il se met à me souffler dessus, me poussant alors à reculer…. Yerk.
– Quoi ? C'est mon sang qui sent mauvais ? je pouffe en désignant la plaie qui se trouve sur mon bras. Mon père l'a peut-être recousu, mais je me doute que son flair doit être assez puissant pour tout ressentir. Je vais bien… J'en verrai d'autres, rassure-toi.
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Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18