Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18
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Edward
Sam 13 Jan - 21:24
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je suis en train de regrouper mes habits lorsque cela frappe à la porte, suspendant mon geste. C’est elle, évidemment, je le sais, je le sens. J’imagine qu’elle veut finir d’enterrer notre amitié, qu’elle n’a pas fini de me dire à quel point je suis repoussant, ignoble et à quel point celui que je suis devenu est à vomir. Alors, je soupire. Je n’ai plus envie de lutter, si elle veut que je disparaisse complètement de sa vie, alors il ne me reste plus qu’à le faire. De toute façon, où cette fausse relation peut-elle nous mener maintenant ?
J’ouvre donc la porte, m’effaçant pour la laisser entrer, enchainant immédiatement avec ce que j’ai à dire.
Je te prie de m'excuser pour ce baiser Alaïs. Ce n’était pas approprié et je suis véritablement désolé. À présent, je pense avoir compris que j’étais de trop, donc il n’est pas nécessaire de me crier dessus de nouveau. Si tu veux me parler, en revanche, je t’écoute. Dis-je d’un ton calme alors que je refermais la porte.
Plus petite que l’ancienne cabane, elle pouvait voir mes affaires sur la table, signe de mon départ prochain. Quelque chose s’agitait en moi, une sensation que je n’avais encore jamais ressentis et qui me fit froncer les sourcils. Je lui indiquais un vieux banc avant de prendre place sur ma couche, avisant la cape, mais l’absence de vêtements chauds.
Tu n’as pas froid ? Demandais-je, perplexe avant de pousser le tas qui se trouvait sur la table.
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Arthécate
Sam 13 Jan - 21:36
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
À peine a-t-il ouvert la porte que déjà il enchaîne sur un laïus des plus indigeste. Il s'excuse pour le baiser, c'est déjà ça… Le reste ne fait que me taper sur les nerfs mais je prends sur moi pour ne pas réagir comme plus tôt. Bon sang, mais d'où me vient toute cette colère ?
J'entre à sa suite pour observer cet environnement qu'il s'apprête à quitter… Mais pourquoi ? Et puis… pour aller où ? Je sais bien que je me suis montrée dure envers lui, mais de là à faire son baluchon pour reprendre sa route en plein cœur de l'hiver… Non, c'est stupide.
–Tu n’as pas froid ? me demande-t-il après m'avoir invité à m'asseoir sur une sorte de banc. –Non, je vais bien, je souffle en fermant les yeux pour m'exhorter au calme. Je suis venue te présenter mes excuses… Je n'aurais pas dû être si… violente. J'étais en colère, comme souvent en ce moment et… Et bien, il en faut peu pour que ça déborde et… Tu m'as embrassé Roland… Je te vois comme un frère et toi… Puis tu ne portais qu'une simple couverture sur le dos et je pouvais voir ton… Tu vois… bref, je ne voulais pas m'énerver mais je l'ai fait et j'en suis désolée.
Sur la table se trouve un petit morceau de bois dont je me saisis comme pour m'occuper les mains. Je n'ai pas spécialement envie de le regarder après avoir autant bafouiller et puis .. Cette foutue colère est toujours là.
– Tu n'as pas à partir pour ça… Pas à cause de moi...C' est stupide et dangereux…
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Edward
Sam 13 Jan - 22:45
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Je vois bien qu’elle bouillonne encore. Malgré tout, elle s’installe sur le banc, annonçant qu’elle va bien avant d’un ton un peu sec avant de prendre une grande inspiration. Je l’écoute ensuite attentivement, recevant ses excuses sans vraiment savoir que penser. Elle me parle de ses colères fréquentes et du fait que la situation présente l’a fait exploser. Elle revient sur ce baiser, affirmant qu’elle me voyait comme un frère ce qui rendait mon geste encore plus mal perçu. Ca plus ma tenue et le fait que, visiblement, je me cachais mal à ce moment-là avait contribué à faire sortir de ses gonds.
Je notais qu’elle cherchait ses mots, buttant sur certains, fuyant mon regard et jouant avec un bout de bois. Finalement, elle demandait à ce que je ne parte pas pour cela, que c’était trop dangereux et idiot. Ce que je notais, surtout, c’était le fait qu’elle parlait au présent et non au passé. Je poussais un soupir.
Je suis désolé Alaïs de t’avoir mis dans une situation aussi embarrassante. Te revoir dans ces conditions, après tout ce temps… Si cela ne change rien à ce que j’ai dit, je me suis laissé emporter, je m’en excuse. Cela fait plus de douze ans que ta présence me manque, j’aurais dû parler avant d’agir, cela aurait évité ce malaise idiot...
Un frémissement fit se dresser les poils de ma nuque alors qu’une odeur venait effleurer mes narines, me faisant froncer les sourcils de nouveau.
Dis-moi… Tu te sens bien ? Demandais-je en l’observant sans savoir trop ce que je cherchais. Un truc clochait sérieusement.
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Dim 14 Jan - 8:07
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
Nous sommes donc aussi désolés l'un que l'autre. Certain affirmerait sans doute qu'il s'agit-là d'une bonne chose. Que c'est un premier pas vers une nouvelle découverte, une nouvelle amitié. Nous sommes tous deux bien différents des gamins que nous étions autrefois. Je ne sais plus qui il est aujourd'hui… En tout cas, une chose est sûre, jamais le Roland du passé ne m'aurait embrassé.
Ses excuses, je les accepte, évidemment. Je ne peux que comprendre ce qu'il évoque, même si nos ressentis sont différents.
– Dis-moi… Tu te sens bien ? finit-il par me demander, l'air vraiment inquiet. – Et bien, oui… Pourquoi ? J'ai quelque chose sur le visage ?
Hormis cette colère constante et cette absence de sensation de froid, je me porte parfaitement bien. Peut-être suis-je juste perturbée par cet isolement et le manque d'activité. Travailler dans une taverne n'a décidément rien à voir avec la traque de créatures monstrueuses.
– Mon père pensait que j'avais de la fièvre tout à l'heure, mais je me sens bien…
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Edward
Dim 14 Jan - 10:32
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
L'ambiance entre nous semble se radoucir. Nous sommes loin de l'embrassade entre amies mais au moins, nous avons pu nous expliquer. J'étais allé trop loin et trop vite sans me soucier de ce qu'elle pouvais penser ou ressentir, laissant de vieux sentiments prendre le pas sans prendre en compte les douze années de séparation.
Là, maintenant, elle semblait avoir compris que je ne pensais pas à mal et j'avais moi, entendu ce qui avait pu l’agacer. Il est vrai qu’aussi que je m'en souviennes, elle n'avait jamais aimé être prise au dépourvu. Pourtant, jamais la Alaïs d'alors ne m'aurait fustigé ainsi. Elle se serait probablement moquée en pouffant avant de me dire qu'elle me voyait comme un frère.
Hors là, autre chose en moi me dit que les choses ne collent pas. Naturellement, en douze ans, elle a changé de caractère mais à ce point ? Non, non et non, il y a un truc dans l'air qui cloche. Lorsque je lui pose la question, elle me dit qu'elle se porte bien même si son père a cru qu'elle avait de la fièvre.
De la fièvre ? Écoute, essaye de bien comprendre ce que je dis, cela n'a rien à voir avec la discussion que l'on vient d'avoir mais… Depuis que tu es arrivée, Il est très énervé, comme un cheval ayant hâte de sortir de son box et… Il a un puissant désir de protection… Je ne comprends pas bien et c'est horrible à expliquer mais…
Je me mords la lèvre, hésitant, avant de me lever.
Donne moi quelques instants, je vais vérifier qu'il n'y a rien dehors. Dis-je avant de me déshabiller pour ne garder que mon sous-vêtement. Je sors alors, retire ce dernier que j'accroche a la poignée de porte. A peine suis-je sous ma forme de loup que je détecte une aura perturbée et pleine de colère. Cela n'a aucun sens car elle provient de la cabane. En revanche, rien aux environs, ce qui le pertube autant lui que moi. La seule chose qui est certaine, c'est qu'il veut a tout prix la protéger.
Rien dehors… Dis-je en rentrant, habillé de mon sous-vêtement. Je peux vérifier ton front ? Je ne comprends pas ce qui l'énerve à ce point…
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Dim 14 Jan - 10:56
Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier. Informations supplémentaires ici.
– Depuis que tu es arrivée, Il est très énervé, comme un cheval ayant hâte de sortir de son box et… Il a un puissant désir de protection… Je ne comprends pas bien et c'est horrible à expliquer mais… – "Il" ? Tu parles de ton loup ? je demande, surprise.
Il a beau me demander d'essayer de comprendre, cela me paraît bien difficile. Je ne sais rien de ce qu'il peut ressentir, du lien qui existe avec son autre personnalité. Tout cela est beaucoup trop flou pour moi et ce changement de sujet m'agace profondément. Lorsqu'il me demande d'attendre qu'il aille vérifier dehors, je crève d'envie de quitter cette foutue cabane.
À peine est-il sorti que je me relève, prête à regagner le village. Nous nous sommes expliqués, je n'ai donc plus rien à faire ici…
–Rien dehors… Je peux vérifier ton front ? Je ne comprends pas ce qui l'énerve à ce point… –Quoi? Non… je grogne malgré moi, avant de reculer de quelques pas. Je t'ai dis que j'allais bien… Alors fiche-moi la paix !
La colère est si vive que j'ai l'impression de sentir mon sang bouillir sous ma peau. Je ne suis même pas sûre que ce ne soit qu'une simple impression. Cette chaleur, je la ressens très clairement… C'est même douloureux. Et surtout, je sais que si je ne m'éloigne pas très vite, je risque fort de m'en prendre à lui…
– Il… Il faut que j'y aille, dis-je en cherchant des yeux une sortie…
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Edward
Dim 14 Jan - 11:18
Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.
Oui, pardon. “Il” c’est mon loup. En général, on est en symbiose, mais parfois, lorsque l’un de nous deux ressent quelque chose de fort, il le transmet à l’autre. Expliquais-je avant de sortir.
Une fois de retour, n’ayant rien perçu dehors, je demande à vérifier son front, ce qu’elle refuse catégoriquement. Plus que de refuser, elle gronde comme à l’auberge, comme avant qu’elle me repousse avec brutalité. Me trouvant devant la porte, elle ne peut pas sortir alors qu’elle semble prête à me frapper. Je vois distinctement que les muscles de son cou se tendent sous la pression et cela ne me dit rien de bon. Puis, de nouveau, elle bafouille en disant qu’elle doit partir, cherchant une issue comme si elle était acculée.
Je ne te veux pas de mal et je ne cherche pas à refaire ce que j’ai fait tout à l’heure ! Alaïs, s’il te plait ! Dis-je, laissant malgré moi un peu de l’aplomb du loup prendre le dessus. Mes yeux, légèrement teintés d’or, la toisaient avec autorité. Alors, sans attendre son accord, je posais la main sur son front.
Au final, je ne fit qu’effleurer ce dernier, faisant un bond en arrière alors que mes pupilles viraient complètement à l’or.
Oh ! Merde ! M’exclamais-je, le regard paniqué autant que perplexe. Ressens-tu... Est-ce que tu as des douleurs ? Demandais-je finalement, comme pour valider ce que je venais de comprendre.
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Dim 14 Jan - 11:31
Alaïs
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Lorsque sa main se pose malgré tout sur mon front, je ressens comme une très vive envie de le… tuer ? Bordel, mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi. Je recule d'un bond, lui lançant un regard des plus mauvais. Son inquiétude ne m'échappe pas, néanmoins je ne m'en soucie pas. Tout ce qui me préoccupe actuellement c'est de pouvoir sortir de cette maudite cabane et de m'éloigner de lui…
– Qu'est-ce que ça peut te foutre ? je gronde soudainement d'une voix beaucoup trop rauque pour réellement m'appartenir. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?
Je ne saurais dire ce qui m'enrage le plus… Sa proximité ? Ses questions ? Cet enfermement ? Ou bien cette incompréhension ? Ma colère explose sous ma peau et oui … Ça fait atrocement mal… Je recule de nouveau, jusqu'à me retrouver dos au mur cette fois… Et cette chaleur étouffante me rend tout simplement folle.
– Il faut que je sorte…
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Dim 14 Jan - 19:52
Roland
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Son regard, ses paroles, jusqu’à sa voix, confirme ce que je viens de sentir. Elle m’envoie paitre comme un malpropre avant de poser la question que je redoutais. J’étais tout simplement mortifié, totalement désespéré et complètement terrifié. J’avais beau me repasser les évènements en boucle, j’étais certain de savoir où et, surtout, comment cela avait pu se produire.
Maintenant, comment le dire ? Comment avouer une telle chose ?
Je ne peux pas ne rien dire, car dans deux jours, elle va se le prendre en pleine figure sans comprendre. C’est déjà quelque chose de suffisamment violent à vivre, mais elle est en plus une chasseuse… Ce qui signifie qu’elle va devenir ce qu’elle chasse habituellement.
Alaïs, je… Commençais-je. J’avais deux solutions, dire la vérité telle que je la pensais ou jouer sur l’ignorance. Après tout, mon geste remontait à plusieurs mois, elle pouvait avoir croisé d’autres lycans depuis…
La chaleur que tu ressens, cette douleur, cette colère soutenue que tu ne parviens pas à t’expliquer toi-même… Je suis presque certain qu’en cet instant, tu as envie de me tuer, pourtant, tu sais toi-même que jusqu’à présent, rien ne le justifierait…
Je décroche un petit miroir du mur pour le lui tendre.
Je ne sais pas avec quels mots je peux m’excuser Alaïs, je ne savais pas que c’était possible… Mais en te soignant, je… Je t’ai… Je t’ai transmis mon mal ! Finis-je par lâcher, les mâchoires crispées, le regard brillant et le teint déconfit. Seigneur, pourquoi m’avez-vous laissé vivre ?
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Dim 14 Jan - 21:10
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Je ne suis pas certaine de bien comprendre les mots qui sortent de sa bouche. Mon cœur cogne brutalement contre ma cage thoracique. Tous les muscles sont crispés. Mes mâchoires sont si serrées que je peux entendre mes dents grincer… Et cette chaleur incandescente qui brûle dans mes veines, sous ma peau…
Il a raison… Je suis en train de lutter contre l'envie de le tuer… Je me vois parfaitement le faire, trouer sa peau, voir son sang couler…
Merde… Ce n'est clairement pas normal.
Je lutte et ça me fait mal… La douleur s'intensifie avec les minutes qui s'égrènent… Je dois quitter cette cabane, ça devient vital… Néanmoins, Roland semble avoir une explication à me donner et je vois à son regard que je risque fort de ne pas apprécier…
Et voilà qu'il me tend un miroir… Je le dévisage un instant avant d'observer à l'intérieur… Mes yeux… Ils ont pris cette étrange teinte dorée… Celle des…
– Qu'est-ce que…
La haine que je ressens redouble d'intensité… Tout comme la douleur … Je presse ce fichu miroir entre mes deux mains avec la claire intention de le briser, de le détruire… Le verre éclate contre mes paumes qui se mettent alors à saigner.
– C'est toi… C'est toi qui m'a fait ça ? je grogne en regardant mes mains… Comment as-tu pu ? Je croyais que c'était impossible… Mon frère… Lui aussi ?
Je le déteste… De tout mon cœur, de toute mon âme, je le hais … Comment a-t-il pu nous mentir de la sorte ? Me maudire… Je pensais être son amie, mais visiblement, je me suis trompée.
– Comment as-tu pu me faire ça ?
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