J'ai 35 ans et je vis à Edimburg, Écosse. Dans la vie, je suis proprio de la Murray's construction et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Fergus est l'écossais typique. Il est fier de ses racines, et n'a pas honte de celle-ci. Il connait son histoire familiale par coeur, il parle et comprend le gaélique grâce aux "cours" que son père faisait les week-end à sa soeur et lui. Il a grandi dans la pauvreté mais ça ne le gêne pas. Il avait peu à manger et il lui arrivait de partager la moitié de son assiette avec sa soeur plus jeune que lui. De ce fait malgré le temps et le fait qu'il soit un homme bien costaud, il n'a pas un grand appétit. C'est un homme bon, gentil, généreux et qui voit toujours le beau côté de la vie. Il n'hésite pas à donner de son temps, partager un sandwich s'il le faut. Mais attention! S'il s'aperçoit que vous abuser de sa bonté ou de sa gentillesse, il n'hésitera pas à sortir son mauvais caractère.
Éternel romantique, il fait tout pour que sa douce moitié soit chouchoutée, dorlotée et traîter aux petits soins. Il avait peu de moyen avant était l'homme à tout faire mais maintenant il a hérité de la compagnie de construction de son cousin qui prenait sa retraite. Il travaille fort, il est têtu comme une mule mais il est surtout ambitieux. Il n'a pas eu "l'appel" des études de ce fait il a abandonné l'école à 16 ans pour aider son père à pourvoir aux besoins de la famille. Maintenant il veut prouver sa valeur aux yeux de tous car il a un petit complexe: Celui qu'on le trouve stupide et con comme la lune vu son peu d'instruction scolaire. Mais attention, si on se moque de lui, qu'on s'en prend à sa soeur (ou l'être aimé) il n'hésitera pas à lever les poings et c'est un bon bagarreur.
Piètre cuisinier, il ne sait pas faire la cuisine. Il arrive à se débrouiller pour des plats ultra simple sinon il achète du tout fait ou commande au resto. Il ne comprends, il n'y arrive pas. Il est le genre à faire coller de l'eau chaude dans une casserole.
C'est un homme superstitieux. Autant son père est terre à terre, rationnel et pragmatique, autant sa mère leur racontait les légendes et contes d'Écosse. Il croit au destin des fées, que Nessie est réelle (et n'aller pas lui faire croire le contraire). Il se méfie des femmes dites "sorcières", il a milles et unes supertition qui ferait sourire n'importe qui. Malgré tout ça, son père lui a appris à pêcher chasser et manier des armes (factices) pour les reconstitutions de diverses batailles d'écossaises. Il sait même plier son tartan à l'ancienne. En gros c'est un homme simple qui aime les choses simple. Il n'est pas tellement compliqué mais il prend son "rôle" d'homme au sérieux, sans être un macho fini. Il est plus pour l'égalité que d'asseoir sa supériorité masculine.
En vrai c’était rien cette réparation, une peccadille, un passe-temps à côté de tout ce que je faisais comme boulot. Donc non je n’avais pas envie qu’elle me paie pour quoi… 15 minutes de travaux à tout casser mais que j’en mettais plus pour ne pas qu’elle ai une piscine dans sa cuisine? Donc c’est avec surprise qu’elle me dit qu’elle voulait me payer. Je ne relevais pas pour le moment mais clairement je refuserais. Quand elle me demanda si elle en avait pour beaucoup en termes de réparation, je me montrais honnête. On ne se voilera pas la face, c’était clair qu’il y avait beaucoup de travaux à faire mais je pourrais lui arranger un petit quelque chose si elle voulait que je lui fasse un estimé. Chose qu’elle accepta non sans me demander pourquoi je faisais ça alors qu’on ne se connaissait pas. Je poussai un petit soupir, un sourire se dessinant sur mes lèvres.
- Parce que ça fait deux mois que vous êtes ouverte, que les revenus sont peut-être bons oui mais pas assez pour tout couvrir si je vous charge le plein prix. Parce que j’ai vu également que vous vous occupiez de deux enfants et que vous avez besoin de cet argent pour eux. Pour faire rouler votre entreprise. Voilà pourquoi et je suis assez bien placé pour comprendre également.
Je ne voulais pas étaler ma vie ici devant elle mais moi aussi j’avais trimé dur pour faire valoir mon entreprise. Certes elle avait bonne réputation mais quelqu’un qui reprenait une entreprise et qui n’avait jamais eu à gérer des chantiers, des hommes, du matériel disons qu’on était plus réticent pour lui donner un gros contrat. Je ne voulais pas lui dire non plus comment j’avais vu mes parents trimer dur et se saigner pour que nous ne manquions de rien avant notre déménagement à Edimbourg. Mais je voulais qu’elle comprenne que je pouvais comprendre que parfois ce n’est pas de ne pas vouloir faire des réparations, souvent c’était une question monétaire sans plus. Je la laissai aller à ses clients alors que Sarah finissait de d’empaqueter des plats de pâtes.
- Tu sais elle va vouloir que tu acceptes qu’elle te paie.
- J’imagine…
Je me doutais qu’elle ne lâcherais pas le morceau mais j’étais déterminé à ce qu’elle ne le fasse pas alors que j’avais pratiquement terminé, non sans m’être fait arrosé au passage. Quelques ajustements et voilà c’était fait! Je pris la serviette qu’elle me tendit pour m’éponger le visage quand elle me remercia me disant encore qu’elle voulait me payer et qu’elle insistait. Je posai ma main sur le comptoir en la regardant un moment. Ok… elle était bien déterminée à payer parfait.
- Tu ne lâcheras pas tant que je n’accepterais pas alors? dis-je sans vraiment attendre une réponse. Je poussai un soupir et réfléchi un moment, petit moment ceci dit. Bien, comme tu insiste. 30 livres, je ne veux pas plus. Et si tu t’oppose je baisse mon prix.
J’ai même pas été 20 minutes ici, puis c’était presque rien. Je n’avais pas vraiment besoin de ça pour manger alors… Merde! Mes pâtes! Elle devaient être froides depuis le temps. Bah pas grave, j’avais presque fini de toute façon. Je regardai la jeune femme en haussant un sourcil attendant sa réaction.
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Sam 27 Jan - 14:01
Anna Lockhart
J'ai 33 ans et je vis à Édimbourg, Ecosse. Autrefois reporter de voyage, j'ai dû laisser ma vie d'autrefois derrière moi à la mort de ma sœur, Suzanne. Aujourd'hui, je vis dans le pays qu'elle a choisi avec ses deux enfants. Je tiens un café et je m'en sors assez bien. Sinon, je suis célibataire et cela me convient parfaitement. Informations supplémentaires ici.
Étant une personne fière, je dois bien avouer que ce genre de propos est extrêmement difficile à entendre… Je n'aime pas l'idée d'inspirer tant de pitié à quelqu'un… Certes, c'est probablement une preuve de son bon cœur et de sa gentillesse, mais j'ai tout de même du mal à le tolérer. Je ne roule peut-être pas sur l'or, mais je peux encore me débrouiller… Quitte à faire les choses petit à petit, tout simplement.
– Vous êtes bien aimable, monsieur Murray, et croyez bien que j'apprécie votre sympathie, mais je n'ai nul besoin que l'on me fasse la charité, rétorqué-je en souriant, juste avant de l'abandonner pour retourner m'occuper de ma clientèle.
– Dis donc, tu as décidé de la faire passer pour une pauvre petite chose sans défense ? lui demande Sarah en s'esclaffant. Non parce que… Là, pour elle, tu viens clairement de l'insulter… J'dis ça, j'dis rien hein.
Je profite de ce petit moment de répit pour souffler et chasser la mauvaise humeur qui menace doucement de s'installer.
– Bien, comme tu insistes. 30 livres, je ne veux pas plus. Et si tu t’y opposes je baisse mon prix.
Trente livres, c'est trois fois rien… Mais soit. Je n'ai pas la moindre envie de me disputer avec lui pour si peu.
– Va pour trente livres et… je lui tends le sachet contenant une portion de pâtes et une part de tarte aux pommes. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est ma façon à moi de le remercier pour sa gentillesse. Après tout, sans lui, j'aurais probablement perdu beaucoup plus que trente malheureux livres. Cadeau de la maison. Merci encore pour votre aide. – Oui, merci, Fergus, ajoute Sarah.
Quand la fierté se mêle aux affaires, elle a tendance à gentiment déborder. Aussi, je décide que pendant les sept prochains jours, Fergus Murray ne me paiera rien. Et puis quoi encore ?
Plusieurs jours passent et me voilà de nouveau convoquée auprès du directeur du lycée. Apparemment, Lucy a décidé de jouer un petit tour à son professeur d'anglais en déclenchant les alertes incendies. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans ce bureau et nous ne sommes qu'en octobre…
– À quoi joues-tu au juste ? je gronde tandis que nous franchissons les portes du café. – Quoi ? Ce cours est ennuyeux … Et puis ce lycée est barbant… Les gens le sont aussi. – Quand vas-tu cesser de te rendre la vie toujours plus compliquée ? – Moi ? Je croyais que c'était ta grande spécialité ça…
Je boue intérieurement, mais je prends sur moi. Je sais qu'elle traverse une période extrêmement difficile, mais c'est loin d'être évident pour moi.
– Tu sais quoi ? T'as raison. Je ne suis là que pour te pourrir la vie…Comme tous les adultes qui t'entourent d'ailleurs. Nous n'existons que pour rendre la vie de Lucy Alma Flanagan impossible.
Et la voilà qui se met à grogner avant de claquer la porte donnant sur notre appartement situé juste au-dessus.
– Faites des gosses ! me lance Sarah, toujours aussi hilare. – Dieu m'en préserve ! – Non, c'est le célibat qui t'en préserve…
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Sam 27 Jan - 20:19
Fergus Murray
J'ai 35 ans et je vis à Edimburg, Écosse. Dans la vie, je suis proprio de la Murray's construction et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Fergus est l'écossais typique. Il est fier de ses racines, et n'a pas honte de celle-ci. Il connait son histoire familiale par coeur, il parle et comprend le gaélique grâce aux "cours" que son père faisait les week-end à sa soeur et lui. Il a grandi dans la pauvreté mais ça ne le gêne pas. Il avait peu à manger et il lui arrivait de partager la moitié de son assiette avec sa soeur plus jeune que lui. De ce fait malgré le temps et le fait qu'il soit un homme bien costaud, il n'a pas un grand appétit. C'est un homme bon, gentil, généreux et qui voit toujours le beau côté de la vie. Il n'hésite pas à donner de son temps, partager un sandwich s'il le faut. Mais attention! S'il s'aperçoit que vous abuser de sa bonté ou de sa gentillesse, il n'hésitera pas à sortir son mauvais caractère.
Éternel romantique, il fait tout pour que sa douce moitié soit chouchoutée, dorlotée et traîter aux petits soins. Il avait peu de moyen avant était l'homme à tout faire mais maintenant il a hérité de la compagnie de construction de son cousin qui prenait sa retraite. Il travaille fort, il est têtu comme une mule mais il est surtout ambitieux. Il n'a pas eu "l'appel" des études de ce fait il a abandonné l'école à 16 ans pour aider son père à pourvoir aux besoins de la famille. Maintenant il veut prouver sa valeur aux yeux de tous car il a un petit complexe: Celui qu'on le trouve stupide et con comme la lune vu son peu d'instruction scolaire. Mais attention, si on se moque de lui, qu'on s'en prend à sa soeur (ou l'être aimé) il n'hésitera pas à lever les poings et c'est un bon bagarreur.
Piètre cuisinier, il ne sait pas faire la cuisine. Il arrive à se débrouiller pour des plats ultra simple sinon il achète du tout fait ou commande au resto. Il ne comprends, il n'y arrive pas. Il est le genre à faire coller de l'eau chaude dans une casserole.
C'est un homme superstitieux. Autant son père est terre à terre, rationnel et pragmatique, autant sa mère leur racontait les légendes et contes d'Écosse. Il croit au destin des fées, que Nessie est réelle (et n'aller pas lui faire croire le contraire). Il se méfie des femmes dites "sorcières", il a milles et unes supertition qui ferait sourire n'importe qui. Malgré tout ça, son père lui a appris à pêcher chasser et manier des armes (factices) pour les reconstitutions de diverses batailles d'écossaises. Il sait même plier son tartan à l'ancienne. En gros c'est un homme simple qui aime les choses simple. Il n'est pas tellement compliqué mais il prend son "rôle" d'homme au sérieux, sans être un macho fini. Il est plus pour l'égalité que d'asseoir sa supériorité masculine.
Bon visiblement le fait que je comprenne qu’elle ne roule pas sur l’or, pas plus que moi, l’avais visiblement agacée. Donc en plus d’être têtue elle était fière comme un paon. Puis ce n’était pas de la charité que je lui offrais juste… être gentil et c’est tout. D’ailleurs quand Sarah m’interpella en s’esclaffant, je tournai le regard vers elle.
- Pas du tout! Juste être honnête et gentil.
Cependant ce petit éclat de fierté bien planté dans ses chaussures, se petit ton sec et typiquement Anglais avait quand même eut le don de me faire sourire le temps que je revienne ¸la tâche et finalement fixe le tout. Bien sûr le prix que je demandais était presque rien mais je comptais bien lui redonner d’une manière ou d’une autre. Encore cette petite lueur d’agacement et elle me tendit un plat de pâte et part de tarte aux pommes me disant que c’était cadeau de la maison. Soudainement j’eu l’envie irrépressible de refuser si je ne payais pas mais… je m’abstint prenant le sac.
- Ça m’a fait plaisir Anna et tu vois: Fergus, c’est tout simple. Bonne soirée à vous deux.
Je pris mes outils et quittai en souhaitant une bonne journée à Liam également et regagner mon appartement en rangeant mon repas au frigo.
*****************
Les jours suivants étaient semblables aux autres faisant mon boulot et m’occupant des réparations chez mes parents. Questionnant mon père sur sa santé qui était quand même stable bien que ses rhumatismes et la douleur dans son dos le faisait souffrir. Cependant, cette semaine était une semaine où je me demandais pourquoi je me levais le matin. Les commandes avaient du retards, je trouvais à peine des employés avec des spécialités en prime ma soeur se plaisait à tenter de me fourguer des rencards entre mes journées de travail. Même cette journée n’était pas plus concluante malgré mon arrêt matinal au café d’Anna et même mon dîner. Je n’en pouvais plus de me faire répondre “Votre commande est en route M. Murray” alors que je commençais à voir mon inventaire descendre joyeusement. Je stressais pour mes chantiers, je stressais de devoir gérer une bande d’hommes en colère. Même en faisant le tour de mes chantiers je dû leur assurer que je travaillais à ce qu’on ne prenne pas de retard. Finalement la fin de la journée après avoir éplucher mes candidatures je poussai un soupir préférant quitter mon bureau poussiéreux en saluant ma gentille réceptionniste. Je remontai lentement le trottoir, le vent froid me fouettant le visage alors que mon téléphone sonna. Ma soeur… manquait plus que ça!
- Salut Ellie… Mais non je ne suis pas ennuyé de te parler Ellie… juste une grosse journée, en fait semaine serait plus juste. Quoi? Mais… Ellie! dis-je en stoppant sur le trottoir, Non je n’ai pas envie d’aller à un rencard! Pourquoi? Parce que j’ai une semaine complètement débile et la seule envie que j’ai en ce moment c’est aller manger et dormir jusqu’à lundi… Bien annule-la! Je sais pas moi dis-lui que je viens de mourir sur mon bureau et que je ressusciterais un jour, trouve n’importe quoi tu es bonne d’habitude. Ouais c’est ça.
Je raccrochai et fourrai mon téléphone dans mes poche. C’est pas vrai! Encore un rencard! Comme si je n’étais pas capable de trouver une copine! Bon dans les faits, il faudrait que je sorte un peu plus mais j’étais claqué en ce moment et l’idée d'aller juste m'avachir et m’abrutir devant la télé était tellement tentant! En entrant j’avais encore ma mine agacé et voulu me calmer avant d’aller commander. À peine assis, mon regard lâcha mon écran de téléphone pour le relever sur Anna et la jeune fille dont elle s’occupait. Je remis mon regard sur le téléphone en écoutant d’une oreille la conversation… plutôt dispute. Je ris doucement entendant la finale d’Anna tentant de reprendre la lecture de l’article de journal mais encore une fois une petite phrase me fit lever légèrement le regard. Donc… Anna était célibataire. Est-ce que c’était encore un signe du destin? Peut-être. Je me levai donc pour aller commander.
- Dure journée toi aussi? dis-je doucement, Moi c’est ma soeur qui m’a fait sortir de mes gonds mais elle n’a pas la terre entière contre elle… juste moi.
Je lui fis un sourire gentil pour tenter de la dérider un peu. Je commandai le repas du soir avec un grand thé fumant et tirai mon porte-feuille de ma poche pour compter comment je lui devais.
- Je sais que je suis un client mais si tu as une petite minute, tu peux t’asseoir avec moi et on va comparer nos journées merdique voir qui a la pire. dis-je avec un grand sourire enfantin avant de lui tendre mes billets, Je parie que j’ai eu la pire.
Je lui fis un clin d’oeil et pris ma commande allant prendre place à une table me trouvant soudainement de meilleure humeur.
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Sam 27 Jan - 21:48
Anna Lockhart
J'ai 33 ans et je vis à Édimbourg, Ecosse. Autrefois reporter de voyage, j'ai dû laisser ma vie d'autrefois derrière moi à la mort de ma sœur, Suzanne. Aujourd'hui, je vis dans le pays qu'elle a choisi avec ses deux enfants. Je tiens un café et je m'en sors assez bien. Sinon, je suis célibataire et cela me convient parfaitement. Informations supplémentaires ici.
Je n'ai jamais voulu d'une vie de famille. En réalité, je me satisfaisais à merveille de n'être que la tante sympas qui leur rendait visite deux fois par an, avec les bras chargés de cadeaux. C'était facile et agréable… Lucy m'adorait en ce temps-là… Et aujourd'hui, j'ai l'impression que si ses yeux étaient des armes, je serais morte depuis longtemps.
– Dure journée toi aussi? me lance Fergus en me rejoignant près du comptoir. – Ça se voit tant que ça ? soufflé-je en m'efforçant de sourire. – Moi c’est ma sœur qui m’a fait sortir de mes gonds, mais elle n’a pas la terre entière contre elle… juste moi. – Votre sœur est une adolescente de seize ans ? je demande tout en enfilant mon tablier avant de prendre sa commande.
Je ne sais pas comment m'y prendre avec cette gamine. Elle semble constamment en colère… Pourtant, elle s'est faite des amis ici… Je crois savoir qu'elle a même trouvé un petit copain. N'est-ce donc pas ce que veulent toutes les jeunes filles de son âge ? Enfin, ça et de l'argent de poche illimité, évidemment.
– Je sais que je suis un client mais si tu as une petite minute, tu peux t’asseoir avec moi et on va comparer nos journées merdique voir qui a la pire, propose-t-il tout en affichant un sourire à faire damner un saint avant de me tendre le montant de sa commande. Je parie que j’ai eu la pire. – C'est possible, oui.
Je lance un coup d'œil en cuisine et Sarah me paraît bien débordée. Je n'ai donc pas vraiment le temps de papoter…
– L'histoire de ma vie… Je cours après le temps, je m'écrie en désignant l'arrière boutique du doigt. Une prochaine fois peut-être.
Sarah me lance un regard clairement réprobateur. Je sais qu'elle apprécie Fergus. Elle ne cesse de vanter ses mérites en parlant de sa gentillesse, mais surtout de la beauté de ses traits. À plusieurs reprises, elle a même affirmé que, si elle n'était pas en couple et heureuse de l'être, elle n'aurait aucunement hésité à le draguer.
– Mais qu'est-ce que tu fiches ! Me lance-t-elle, visiblement très contrariée. Ça se voit que tu lui plais, fonce ! – N'importe quoi, il est juste gentil… Tu l'as dis toi-même. – Ah parce que tu crois qu'il vient ici deux fois par jour par gentillesse toi ? – Arrête, il aime simplement notre cuisine, dis-je en remplissant mes barquettes. – Oui alors… C'est vrai que notre cuisine est délicieuse, mais dans ce cas… Pourquoi tous nos clients ne viennent pas aussi souvent que lui ? Il vient pour toi, bon sang de dieu ! – Tu te fais des idées… je souffle. – Ah oui ? Tu veux que j'aille lui poser la question ? – Quoi ?! Non, surtout pas… je m'offusque, les joues clairement rouges. – Au moins, on en aurait le cœur net..
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Dim 28 Jan - 6:28
Fergus Murray
J'ai 35 ans et je vis à Edimburg, Écosse. Dans la vie, je suis proprio de la Murray's construction et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Fergus est l'écossais typique. Il est fier de ses racines, et n'a pas honte de celle-ci. Il connait son histoire familiale par coeur, il parle et comprend le gaélique grâce aux "cours" que son père faisait les week-end à sa soeur et lui. Il a grandi dans la pauvreté mais ça ne le gêne pas. Il avait peu à manger et il lui arrivait de partager la moitié de son assiette avec sa soeur plus jeune que lui. De ce fait malgré le temps et le fait qu'il soit un homme bien costaud, il n'a pas un grand appétit. C'est un homme bon, gentil, généreux et qui voit toujours le beau côté de la vie. Il n'hésite pas à donner de son temps, partager un sandwich s'il le faut. Mais attention! S'il s'aperçoit que vous abuser de sa bonté ou de sa gentillesse, il n'hésitera pas à sortir son mauvais caractère.
Éternel romantique, il fait tout pour que sa douce moitié soit chouchoutée, dorlotée et traîter aux petits soins. Il avait peu de moyen avant était l'homme à tout faire mais maintenant il a hérité de la compagnie de construction de son cousin qui prenait sa retraite. Il travaille fort, il est têtu comme une mule mais il est surtout ambitieux. Il n'a pas eu "l'appel" des études de ce fait il a abandonné l'école à 16 ans pour aider son père à pourvoir aux besoins de la famille. Maintenant il veut prouver sa valeur aux yeux de tous car il a un petit complexe: Celui qu'on le trouve stupide et con comme la lune vu son peu d'instruction scolaire. Mais attention, si on se moque de lui, qu'on s'en prend à sa soeur (ou l'être aimé) il n'hésitera pas à lever les poings et c'est un bon bagarreur.
Piètre cuisinier, il ne sait pas faire la cuisine. Il arrive à se débrouiller pour des plats ultra simple sinon il achète du tout fait ou commande au resto. Il ne comprend pas, il n'y arrive pas. Il est le genre à faire coller de l'eau chaude dans une casserole.
C'est un homme superstitieux. Autant son père est terre à terre, rationnel et pragmatique, autant sa mère leur racontait les légendes et contes d'Écosse. Il croit au destin des fées, que Nessie est réelle (et n'aller pas lui faire croire le contraire). Il se méfie des femmes dites "sorcières", il a mille et une superstition qui ferait sourire n'importe qui. Malgré tout ça, son père lui a appris à pêcher, chasser et manier des armes (factices) pour les reconstitutions de diverses batailles d'écossaises. Il sait même plier son tartan à l'ancienne. En gros c'est un homme simple qui aime les choses simples. Il n'est pas tellement compliqué mais il prend son "rôle” d'homme au sérieux, sans être un macho fini. Il est plus pour l'égalité que d'asseoir sa supériorité masculine.
On m’avait souvent dit que j’étais un aimant à enfants ou même que j’arrivais à les amadouer en peu de temps cependant je ne sais pas si serait le cas de la jeune fille furibonde en ce moment. Si je me fiais au petit leur réalité n’était pas jojo donc normale que la jeune fille réagisse, encore plus si elle n’était pas écossaise. C’est une fois calmé que je me levai pour aller donner ma commande et faire un brin de jasette.
- Je dirais plus que ça s’est entendu.
Je lui avouai que moi c’était ma soeur qui était entrain de me faire devenir dingue et qui était en colère contre moi. Je riais doucement quand elle me demanda l’âge de ma soeur.
- Non elle a 32 ans mais des fois je pense qu’elle a un caractère comme Lucy.
En vrai je sais que je devrais me faire pardonner sinon demain elle débarque en furie à mon appart et elle explose de colère jusqu’à ce que je lui demande de me laisser parler. Mais aussi passionnée qu’était ma soeur, aussi complice que nous étions et aussi proche que nous étions. On arrivait à deviner l’autre avant même qu’il parle. En lui tendant les billets je l’invitai à prendre une pause quand elle pourra question qu’on discute, simplement et que je n’ai pas l’impression que je suis un gros débile. Quand elle me dit, poliment, qu’elle n’avait pas le temps, je lui fit un sourire poli et prit ma commande.
- Je comprends mais je suis ici pour un bout alors…
Est-ce que ça faisait trop insistant? J’allais m’asseoir et commençai à manger la soupe et un soupçon de remords me prit et je regardais les desserts dans le comptoir et repérai un gros morceau de gâteau au chocolat, tiens je lui prendrais ça. Ellie était raide dingue du chocolat. Cependant même en mangeant mon bras droit m’appela pour savoir où en était la commande et je dû lui dire que c’était toujours au même point. Ensuite, ce fut ma mère qui me demanda si je pouvais passer en fin de semaine. Je fini par simplement poser le téléphone espérant être tranquille. Je terminai la soupe et commençai mon repas lentement et regardai les passants dans la rues qui marchaient rapidement dû au froid du vent. Leur collet remonté, la tête enfoncée dans le manteau, les mains aux fond des poches… La température était tellement changeante parfois mais c’était ma patrie et j’étais fier de ma patrie. J’en étais à la moitié de mon assiette quand j’entendis une voix m’interpeller.
- Sale temps non?
Je me tournai pour voir Sarah assise devant moi. Je me redressai un peu surpris de la voir là alors que, selon Anna, ils étaient occupés.
- Bien un temps parfaitement écossais en même temps, c’est Octobre alors c’est normal qu’il fasse froid et qu’il pleuve aussi.
- Tant qu’il ne fait trop froid pour la Saiman. Tu vas faire quelque chose toi pour cette période?
- Probablement un souper avec ma soeur et mes parents et donner des bonbons mais je ne sais pas encore.
- Tu sais que la ville organise un grand évènement tous les ans non? J’y vais avec mon copain, ça serait chouette qu’on te croise.
- Ouais euh… je peux voir avec Ellie. dis-je suspicieux, Mais dis-moi tu n’es pas juste venue pour me parler de Saiman non? Parce qu’Anna semblait dire que vous étiez occupées et…
Pourquoi elle était là? Je me méfiais tout à coup. Si je devais en plus me coltiner une histoire de rencard avec Sarah je jure que je hurle!
- Est-ce que tu en pince pour Anna?
Je m’étouffai avec ma bouchée en recrachant une petite partie dans mon assiette. Je m’essuyai la bouche me demandant si je ne pouvais pas me téléporter là maintenant chez-moi. Puis… est-ce que ça paraissait tant que ça?
- Je… euh… Pourquoi tu me demandes ça?
- Bien tu viens deux à trois fois par jour, j’imagine que ce n’est pas seulement parce que la nourriture est bonne.
Et moi qui pensait qu’Ellie était peste… elle vient de se faire ravir son titre! Je sentais mon visage bouillant tellement j’étais mal à l’aise. Je déposai ma fourchette lentement cherchant comment mettre mes mots en ordre dans ma tête parce que présentement ils s’étaient joyeusement barrés!
- Euh… en fait… Je ne sais pas cuisiner. Rien à faire je suis un désastre en cuisine. je baissai le regard une seconde en passant le bout de ma langue sur les lèvres finissant par relever le regard timidement vers elle, Je ne peux pas cacher qu’elle est très jolie et… enfin… j’aime bien venir ici. Vous êtes chouettes toutes les deux et… enfin. J’aime bien lui parler.
* Même si j’ai l’air d’un gros abruti* pensais-je
- Je vois. Écoute je ne peux pas parler plus longtemps je dois retourner bosser. Bonne soirée Fergus!
Je fronçai les sourcils une seconde en lui souhaitant un bonne soirée retournant à mon assiette que je ne fini pas, comme d’habitude et je sirotai simplement mon thé lentement en lisant les infos sur mon téléphone.
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Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Dim 28 Jan - 6:58
Anna Lockhart
J'ai 33 ans et je vis à Édimbourg, Ecosse. Autrefois reporter de voyage, j'ai dû laisser ma vie d'autrefois derrière moi à la mort de ma sœur, Suzanne. Aujourd'hui, je vis dans le pays qu'elle a choisi avec ses deux enfants. Je tiens un café et je m'en sors assez bien. Sinon, je suis célibataire et cela me convient parfaitement. Informations supplémentaires ici.
Lorsque Sarah revient en cuisine avec une expression contrariée sur le visage, je ne peux qu'éclater de rire. A l'évidence, tout ne s'est pas passé comme elle l'aurait voulu.
– Alors ?[/b[ – Il ne sait pas cuisiner… –[b] Je te l'avais dit, je raille tout en lui tendant une pile de barquettes à remplir. J'espère que cette expérience t'apprendra à ne pas te mêler des histoires des autres. – Ah ? Parce qu'il y a une histoire ? – Il y a toujours une histoire, même si elle n'est pas toujours aussi intéressante que tu le voudrais.
La clochette de l'entrée retentit alors, annonçant l'arrivée d'un nouveau client. Je laisse donc Sarah se charger des portions pour m'occuper du service.
– Bonsoir, je lance à l'homme derrière le comptoir.
Il s'agit d'un autre habitué. La trentaine, plutôt grand, les cheveux noirs et les yeux clairs, toujours en costume. Un homme séduisant, sans nul doute. Je crois qu'il s'appelle Stan… Mais honnêtement, je n'en suis pas certaine.
– Bonsoir. Vous êtes très en beauté ce soir, Anna. – Merci. Qu'est-ce que je peux vous servir ? je rétorque évasivement. Le flirt c'est vraiment pas mon truc… Surtout face à une telle approche. Disons que je suis plus mal à l'aise qu'autre chose. – Un renseignement. J'ai vu que vous organisiez une soirée Speed Dating et, j'aurais voulu savoir si vous y seriez… – Et bien, ça se passe dans mon café donc … oui. J'y serai mais je n'y participerai pas. Je suis responsable de la nourriture et des boissons. – Je vois. C'est dommage… – Et pourquoi cela ? – Parce que j'aurais voulu vous inviter à dîner et… – Oh, c'est inutile. J'ai toujours des restes à manger… Voyez, histoire d'éviter que ça se perde, je rétorque en simulant la naïveté ou bien la bêtise. Un excellent moyen de repousser les hommes trop entreprenants. Ça les met toujours mal à l'aise… – Euh non, ce n'est pas ce que je voulais dire…
Bon alors, passons donc au mensonge.
– J'ai bien compris, ne vous en faite pas. C'est juste que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie, je vais donc devoir vous éconduire… dis-je en lui offrant un sourire forcé.
L'homme, déçu, décide alors de partir… Sans rien m'acheter. Remarquant que Fergus est toujours là, je lui adresse un sourire et un geste de tête avant de repartir en cuisine.
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Dim 28 Jan - 8:11
Fergus Murray
J'ai 35 ans et je vis à Edimburg, Écosse. Dans la vie, je suis proprio de la Murray's construction et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Fergus est l'écossais typique. Il est fier de ses racines, et n'a pas honte de celle-ci. Il connait son histoire familiale par coeur, il parle et comprend le gaélique grâce aux "cours" que son père faisait les week-end à sa soeur et lui. Il a grandi dans la pauvreté mais ça ne le gêne pas. Il avait peu à manger et il lui arrivait de partager la moitié de son assiette avec sa soeur plus jeune que lui. De ce fait malgré le temps et le fait qu'il soit un homme bien costaud, il n'a pas un grand appétit. C'est un homme bon, gentil, généreux et qui voit toujours le beau côté de la vie. Il n'hésite pas à donner de son temps, partager un sandwich s'il le faut. Mais attention! S'il s'aperçoit que vous abuser de sa bonté ou de sa gentillesse, il n'hésitera pas à sortir son mauvais caractère.
Éternel romantique, il fait tout pour que sa douce moitié soit chouchoutée, dorlotée et traîter aux petits soins. Il avait peu de moyen avant était l'homme à tout faire mais maintenant il a hérité de la compagnie de construction de son cousin qui prenait sa retraite. Il travaille fort, il est têtu comme une mule mais il est surtout ambitieux. Il n'a pas eu "l'appel" des études de ce fait il a abandonné l'école à 16 ans pour aider son père à pourvoir aux besoins de la famille. Maintenant il veut prouver sa valeur aux yeux de tous car il a un petit complexe: Celui qu'on le trouve stupide et con comme la lune vu son peu d'instruction scolaire. Mais attention, si on se moque de lui, qu'on s'en prend à sa soeur (ou l'être aimé) il n'hésitera pas à lever les poings et c'est un bon bagarreur.
Piètre cuisinier, il ne sait pas faire la cuisine. Il arrive à se débrouiller pour des plats ultra simple sinon il achète du tout fait ou commande au resto. Il ne comprend pas, il n'y arrive pas. Il est le genre à faire coller de l'eau chaude dans une casserole.
C'est un homme superstitieux. Autant son père est terre à terre, rationnel et pragmatique, autant sa mère leur racontait les légendes et contes d'Écosse. Il croit au destin des fées, que Nessie est réelle (et n'aller pas lui faire croire le contraire). Il se méfie des femmes dites "sorcières", il a mille et une superstition qui ferait sourire n'importe qui. Malgré tout ça, son père lui a appris à pêcher, chasser et manier des armes (factices) pour les reconstitutions de diverses batailles d'écossaises. Il sait même plier son tartan à l'ancienne. En gros c'est un homme simple qui aime les choses simples. Il n'est pas tellement compliqué mais il prend son "rôle” d'homme au sérieux, sans être un macho fini. Il est plus pour l'égalité que d'asseoir sa supériorité masculine.
J’étais complètement soufflé de la question de Sarah. Si ça avait été ma sœur, elle l’aurait su en deux secondes que oui j’avais un début d’intérêt pour Anna mais pas au point de ne plus en dormir la nuit. Elle quitta donc alors que je la suivi du regard avant de me replonger dans mon assiette en secouant la tête. Repoussant mon repas mangé à moitié, je sirotais mon thé alors qu’un client entrait et que je le regardais rapidement n’y portant pas plus attention que ça, enfin jusqu’à ce qu’il lui dise qu’elle était en beauté.
* Pas juste ce soir… pff…* pensais-je alors que je ne faisais guère mieux.
Quand il parla de la soirée speed-dating en demandant si elle y serait, je relevai mon regard de l’écran en toisant le dos de l’homme et qu’il l’invite à dîner et que… il se faisait bouler joyeusement. Et voilà grand dadais! Quoique j’étais bien encore là à attendre que peut-être elle vienne. Je retournai à la lecture de mon article jusqu’à ce qu’elle évoque cette personne, qui je savais n’existait pas, et que le bougre retourne bredouille sous mon regard par-dessus mon écran. Je croise le regard d’Anna et le sourire qu’elle fit illuminait son visage et je lui répondis avec la même politesse. Je terminai mon thé et mon article et force d’admettre qu’Anna ne viendrait pas. Je soupirais un moment mais je pris mon stylo et griffonnai sur le napperon
“ Dommage que tu n’ai pas eu le temps d’une petite pause. Mais ce n’est que partie remise pour notre pari de la pire journée. Bonne soirée Anna. P.S. J’attends toujours le “tu” et le Fergus.”
************************************* - Tu as fait quoi?!
- Tu es sourd ma parole ça fait deux fois que je te le dis. Je t’ai inscrit à la soirée speed-dating au café pas loin de ton boulot.
- Ellie… toi je te jure!
- Tut tut tut… Tu es mon grand frère, tu es beau, gentil, travaillant, ambitieux, tu es célibataire et tu mérite une gentille fille qui saurait t’aimer en retour et te donner des tonnes de bébés.
Je roulai des yeux en soupirant. Elle était passé des rencards à cette soirée. Elle était vraiment peste! Moi qui pensait qu’elle ne l’avait pas vu, je me suis admirablement bien planté!
- Et quand tu…
- La semaine dernière.
Donc Anna et Sarah savait que j’allais être là. Elles le savaient depuis une semaine. J’aurais l’air d’un con à cette soirée! Bien sûr ma peste de soeur tenait… non m’obligeait à aller avec elle dans les boutiques pour m’acheter une tenue convenable. Malgré mes protestations et tous les rejets de mes idées de vêtements je fus contraint de courir les boutiques avec elle. On trouva le complet et la soirée venue Ellie s’était précipitée chez-moi s’assurer que je ne me défile pas.
- Tu es splendide brathaìr! Cette tenue rehausse vraiment tes cheveux!
- Je suis roux Ellie, on voit ma tête à des kilomètres je te rappelles. Tu sais qu’il se peut que je ne trouve personne aussi…
- Impossible! Tu vas trouver quelqu’un, j’ai demandé aux fées de t’aider
- Tu…
- Je suis la plus adorable des sœurs de l’Écosse. Allez file tu vas être en retard. Et je veux tout savoir demain!
Je me garai devant le café en me demandant qu’est-ce que je faisais ici. Je pourrais retourner chez-moi et dire le lendemain à Ellie que ça n'avait pas fonctionné. En même temps, elle serait assez peste pour faire une ronde ce soir s’assurer que je n’étais pas revenue en douce. Fais chier qu’on se connaissent trop bien elle et moi. Bon bien allons-y alors! J’entrai derrière un homme et enlevai mon manteau que je mis sur un bras et direction le comptoir pour donner ma “présence”. Anna alla tellement me prendre pour un imbécile! Mais à ma grandeur difficile de faire dans le genre discret.
- Bonsoir Anna, alors euh… je suis là mais tu le savais depuis la semaine dernière. dis-je avec un sourire, J’ai un endroit assigné ou…
Je me sentais tellement nul! Pourquoi il a fallu que ma soeur m’inscrive à cette soirée à la con!
- Désolé, je… je ne sais pas trop comment ça fonctionne…
Tenue de Fergus
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Dim 28 Jan - 9:35
Anna Lockhart
J'ai 33 ans et je vis à Édimbourg, Ecosse. Autrefois reporter de voyage, j'ai dû laisser ma vie d'autrefois derrière moi à la mort de ma sœur, Suzanne. Aujourd'hui, je vis dans le pays qu'elle a choisi avec ses deux enfants. Je tiens un café et je m'en sors assez bien. Sinon, je suis célibataire et cela me convient parfaitement. Informations supplémentaires ici.
C'est le jour de la soirée organisée par le club des célibataires du quartier. Julia, l'organisatrice, est plus que ravie. La salle est pleine de ces célibataires bien apprêtés, impatients à l'idée de rencontrer leur âme sœur. À dire vrai, je ne me suis aucunement penchée sur la liste des inscrits, en tout cas sur le nom de ces derniers. Seul le nombre de participants avait pour moi une quelconque importance afin de prévoir suffisamment de nourriture pour la soirée.
Pour l'occasion, un buffet a été dressé. Sur la table recouverte d'une nappe blanche attendent divers petits fours, desserts et autres verrines. Le comptoir compose le bar et mon rôle consiste uniquement à servir les boissons des convives. Rien de bien compliqué en somme.
Je suis surprise de voir Fergus Murray franchir les portes du café. Au début, je pense seulement à un oubli de sa part et qu'il vient uniquement pour acheter un plat pour ce soir… Mais c'est en remarquant sa tenue particulièrement voyante que je réalise les véritables raisons de sa venue.
– Bonsoir Fergus, je rétorque en souriant. En réalité, non, je n'en savais rien. Je prête les lieux, mais ce n'est pas moi qui organise l'événement.
Je lui désigne Julia et son associée, assises à la table d'accueil où elles distribuent des badges colorés comprenant des numéros.
– Je ne pensais pas que ce genre de soirée vous aurait intéressé… Je dois bien avouer que je suis… plutôt surprise de vous y voir.
Loin de moi l'idée de le juger. Après tout, lui aussi a bien le droit de chercher l'amour de la manière qu'il le souhaite. Je lui souris avant de lui tendre une flûte de champagne.
– Apparemment, il faut signaler votre arrivée. Ensuite on vous équipera d'un badge et ensuite… Elles vous expliqueront mieux que moi.
Quelques minutes plus tard, Julia commence son petit discours. Elle leur souhaite la bienvenue, présente la soirée, le buffet et me remercie au passage. Les dames s'installent à table, puis les messieurs les rejoignent. Ils ont dix minutes pour faire connaissance avant que la cloche sonne et que les messieurs échangent leur place les uns avec les autres. J'observe de loin en me demandant ce qu'ils peuvent avoir le temps de se raconter en dix petites minutes… Comment peut-on avoir le temps d'apprendre à se connaître en si peu de temps ? Pour moi, c'est irréaliste…
Vers vingt-et-une heure, tout le monde s'accorde une pause pour manger ou boire. Certains retournent discuter avec les personnes qui leur ont tapé dans l'œil. Stan est bien là, occupé à discuter avec une jolie blonde… Je remarque également qu'une femme sublime lance plusieurs regard en direction de Fergus qui vient me rejoindre au comptoir.
– Je crois que vous lui avez fait forte impression, lui dis-je en désignant la fameuse demoiselle.
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Dim 28 Jan - 21:16
Fergus Murray
J'ai 35 ans et je vis à Edimburg, Écosse. Dans la vie, je suis proprio de la Murray's construction et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen. Fergus est l'écossais typique. Il est fier de ses racines, et n'a pas honte de celle-ci. Il connait son histoire familiale par coeur, il parle et comprend le gaélique grâce aux "cours" que son père faisait les week-end à sa soeur et lui. Il a grandi dans la pauvreté mais ça ne le gêne pas. Il avait peu à manger et il lui arrivait de partager la moitié de son assiette avec sa soeur plus jeune que lui. De ce fait malgré le temps et le fait qu'il soit un homme bien costaud, il n'a pas un grand appétit. C'est un homme bon, gentil, généreux et qui voit toujours le beau côté de la vie. Il n'hésite pas à donner de son temps, partager un sandwich s'il le faut. Mais attention! S'il s'aperçoit que vous abuser de sa bonté ou de sa gentillesse, il n'hésitera pas à sortir son mauvais caractère.
Éternel romantique, il fait tout pour que sa douce moitié soit chouchoutée, dorlotée et traîter aux petits soins. Il avait peu de moyen avant était l'homme à tout faire mais maintenant il a hérité de la compagnie de construction de son cousin qui prenait sa retraite. Il travaille fort, il est têtu comme une mule mais il est surtout ambitieux. Il n'a pas eu "l'appel" des études de ce fait il a abandonné l'école à 16 ans pour aider son père à pourvoir aux besoins de la famille. Maintenant il veut prouver sa valeur aux yeux de tous car il a un petit complexe: Celui qu'on le trouve stupide et con comme la lune vu son peu d'instruction scolaire. Mais attention, si on se moque de lui, qu'on s'en prend à sa soeur (ou l'être aimé) il n'hésitera pas à lever les poings et c'est un bon bagarreur.
Piètre cuisinier, il ne sait pas faire la cuisine. Il arrive à se débrouiller pour des plats ultra simple sinon il achète du tout fait ou commande au resto. Il ne comprend pas, il n'y arrive pas. Il est le genre à faire coller de l'eau chaude dans une casserole.
C'est un homme superstitieux. Autant son père est terre à terre, rationnel et pragmatique, autant sa mère leur racontait les légendes et contes d'Écosse. Il croit au destin des fées, que Nessie est réelle (et n'aller pas lui faire croire le contraire). Il se méfie des femmes dites "sorcières", il a mille et une superstition qui ferait sourire n'importe qui. Malgré tout ça, son père lui a appris à pêcher, chasser et manier des armes (factices) pour les reconstitutions de diverses batailles d'écossaises. Il sait même plier son tartan à l'ancienne. En gros c'est un homme simple qui aime les choses simples. Il n'est pas tellement compliqué mais il prend son "rôle” d'homme au sérieux, sans être un macho fini. Il est plus pour l'égalité que d'asseoir sa supériorité masculine.
Je me sentais vachement idiot de venir à cette soirée mais en même temps est-ce que je voulais subir ma soeur le lendemain? Pas particulièrement non. Même en franchissant la porte je tentais de me faire discret mais bon, j’abandonnais rapidement de plus le regard surpris d’Anna ne m’échappa pas pour la minute rapide où je croisais son regard. Ouais… je sais même moi je me surprend à être ici. C’était désespérant de voir autant d’hommes ici. Est-ce qu’on étaient à ce point désespérés? Ne sachant pas où aller j’allais voir Anna en tentant d’avoir le plus naturel possible, si c’était possible alors que je n’étais même pas ici de ma propre volonté. Et rebelote pour me sentir idiot alors que je ne m’adressais visiblement pas à la bonne personne. Je fis un petit rire mal à l’aise quand elle dit qu’elle ne pensait pas que ce genre de soirée m’intéressait et qu’elle était plutôt surprise de me voir. Ouais bien… on est deux à être surpris.
- Euh… en général non ce n’est pas mon genre de soirée et… je fronçai les sourcils une seconde, c’est une longue histoire…
J’ai été Ellie-napper c’était ça la raison! J’étais obligé de venir avec l’ultimatum de tout raconter le lendemain. Je ne me sentais pas jugé mais complètement stupide d’être ici. Je n’avais trouvé aucun argument pour me défiler ma charmante soeur détruisant mes arguments un à un. Chipie. Je pris la flûte de champagne et écoutai ses indications et remerciai Anna avant de retourner m’humilier devant Julia. Je m’inscris donc, j’eus mon badge et attendit le début de cette soirée un peu en retrait. Les femmes prenant place, je m’assied devant une jeune femme et lui fit un sourire gentil alors que l’organisatrice nous explique le fonctionnement. Dix minutes pour parler de nous? Et comment je peux parler de moi en seulement dix minutes? C’était impossible et je maudissait Ellie encore plus. Cependant je me prêtais au jeu mais trouvant que c’était un pitch de vente qu’une véritable communion de… personnes? Les jeunes femmes étaient gentilles, très jolie mais je n’aimais pas ce concept et pour être parfaitement honnête, je n’étais vraiment pas à l’aise. Quand la pause arriva, j’en fus plus que soulagé et je me fis une petite assiette du buffet et tiens, je m’éclipsais pour aller voir Anna. J’étais bien plus à l’aise de discuter avec elle. Quand elle me parla que j’avais fait forte impression je relevai le regard vers la jeune femme. Une jolie jeune femme, brune, les yeux noisettes un beau sourire mais je ne sais pas quelque chose accrochait et… enfin il me semblait que je ne connectais avec personne.
- Ouais.. elle est gentille mais un peu jeune. Tiens, je partage ma collation avec toi même si tu as mangé.
Je pris un canapé et l’enfournai et je hochai la tête et faisant un sourire à l’hôte de la soirée. J’avalai lentement mon canapé et m’appuyai sur le comptoir au moins je n’avais pas dix minutes pour me vendre.
- Tu sais, ce n’est pas mon genre de soirée. C’est la formidable idée de ma soeur, je penses qu’elle était en pétard que je refuse un autre rencard. Tu vois quand je dis peste… c’est ça.
Pourquoi j’avais l’impression de me justifier? Peut-être parce que j’étais plus à l’aise avec elle? Sûrement. En même temps en venant ici tout les jours, c’était un peu normal que je sois plus à l’aise avec Anna qu’avec une pure inconnue où je n’avais l’impression qu’être une marchandise. Je tournai mon regard vers les hommes qui discutaient et plissai légèrement les yeux.
- Tu sais ce que je trouve… stupide dans ce genre d’évènement? Avoir seulement dix minutes pour parler de soi-même. On dirait un pitch de vente et… Comment peut- on se connaître en même pas dix minutes? dis-je prenant un autre canapé, Tu ne trouves pas? Oh et je t’en prie… arrête de me vouvoyer, j’ai l’impression d’être un vieillard. Même si je sais que c’est pour être professionnelle, ce que tu es mais… non plus de vous.
Je lui souris doucement quand la sonnerie de fin de pause se fit entendre. Je poussai un long soupir en me relevant. Je n’avais pas envie d’y retourner mais ça ne faisait pas impoli?
- Est-ce que c’est impoli de rester ici? demandais-je d’un ton taquin mais remettant de l'ordre dans ma tenue quand même, je te laisse les canapé, cadeau de la maison. dis-je le dernier bout en chuchotant.
C'était reparti pour un tour et je me plaquai un sourire sur le visage. C'était maintenant le tour de faire le tour des jeunes femmes qui avaient manifesté un intérêt pour nous. Hé merde... est-ce que je devais être honnêtes avec elles en disant que je venais ici sous ordre d'une chipie de soeur?
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Dim 28 Jan - 21:42
Anna Lockhart
J'ai 33 ans et je vis à Édimbourg, Ecosse. Autrefois reporter de voyage, j'ai dû laisser ma vie d'autrefois derrière moi à la mort de ma sœur, Suzanne. Aujourd'hui, je vis dans le pays qu'elle a choisi avec ses deux enfants. Je tiens un café et je m'en sors assez bien. Sinon, je suis célibataire et cela me convient parfaitement. Informations supplémentaires ici.
Pas son genre de soirée ? Alors pourquoi s'y être inscrit dans ce cas ? La raison, je la comprend un peu plus tard lorsqu'il me parle de sa sœur.
–Je vois, je rétorque en souriant avant de remplir le verre d'une jeune femme. La mienne était aussi du genre à se mêler de ma vie privée et sentimentale.
Suzanne déplorait mon célibat et aimait profiter de mon retour au pays pour organiser des dîners avec quelqu'un de leurs amis… Des célibataires, bien-sûr. Seulement, je n'ai jamais pu entrer dans son jeu, cela ne m'intéressait en aucune manière… Et puis, à cette époque, je préférais simplement m'amuser et passer à autre chose. Aujourd'hui, je n'ai ni le temps, ni l'envie de me lancer dans une stupide quête d'amour. Je laisse ça aux autres. Et si je dois en juger par le nombre de participants à cette soirée, ils sont suffisamment nombreux pour se tenir chaud le soir.
– Tu sais ce que je trouve… stupide dans ce genre d’évènement? Avoir seulement dix minutes pour parler de soi-même. On dirait un pitch de vente et… Comment peut- on se connaître en même pas dix minutes? Tu ne trouves pas? Oh et je t’en prie… arrête de me vouvoyer, j’ai l’impression d’être un vieillard. Même si je sais que c’est pour être professionnelle, ce que tu es mais… non plus de vous.
– Et bien, pour commencer, ce que je trouve stupide c'est de se présenter comme lors d'un entretien d'embauche. je rétorque en souriant. "Bonjour, je m'appelle truc, j'ai X ans, je travaille dans le machin et j'adore le bidule." C'est toujours la même chose, les gens livrent leur CV et pas leur personnalité… Alors forcément, cela ne peut pas fonctionner… Et je cesserai de vous vouvoyer quand Je l'aurais décidé.
La clochette retentit de nouveau, les entretiens peuvent reprendre. Cette fois, c'est aux hommes de s'asseoir et aux demoiselles de changer de place. L'on dirait presque le jeu des chaises musicales.
– Est-ce que c’est impoli de rester ici? Me demande-t-il en souriant avant de réajuster sa tenue. Je te laisse les canapés, cadeau de la maison.
Je le laisse s'en aller et profite de ce moment pour faire un peu de rangement dans le buffet. La soirée se poursuit ainsi pendant encore deux bonnes heures. Lorsque les entretiens sont enfin terminés, je remarque que quelques "couples" se sont déjà formés. Certains repartent même ensemble pendant que d'autres s'attardent un peu plus au comptoir pour continuer à discuter sans être interrompu par une clochette.
Je finis par leur laisser les bouteilles de champagne pour commencer mon nettoyage. Je rapporte les plats vides en cuisine. Je ramasse les verres abandonnés. Bref… Je me prépare à remonter chez moi.