Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
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Edward
Lun 29 Jan - 11:26
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Une furie blonde débarque alors, précédée du dernier connard que j’avais étalé dans la chambre. Bien amoché par des coups de lampe, il est aussi effrayé que les autres, pourtant, ils ne sont pas sortis de l’auberge. En effet, prise d’un coup de folie, probablement lié à sa situation à mes côtés, Sandra ramasse mon revolver pour le pointer sur les types au hasard. J’ai à peine le temps de donner un coup sous son poignet pour faire remonter l’arme que, déjà, elle tire. Les coups partent dans le ciel, mais c’est suffisant pour définitivement convaincre les mecs de se barrer à toute vitesse.
Encouragés dans leur débandade par le cri de la jeune femme, ils détalent comme des lapins alors même qu’elle se retourne en râlant, me plaquant mon arme contre le torse. Je la vois me dévisager puis se retourner pour retourner dans la chambre. Je jette un dernier coup d’œil au parking pour vérifier que les hippies sont bien partis avant de rejoindre la jeune femme, ramassant mon peignoir pour le renfiler.
Joli ! Tu as assuré ! Euuh ! Hum ! Je me racle la gorge avant de pointer son propre peignoir, les joues légèrement rouges. En effet, il semblerait que, dans la bagarre, son peignoir se soit, lui aussi, un peu entrouvert au niveau de son buste.
Pour ne pas paraitre grossier, je me détourne dès que j’ai obtenu la certitude qu’elle a compris qu’elle devait revoir un truc.
Bon, avec tout ce bordel, on doit bouger ! Lançais-je alors. Tout de suite ! Je regroupais nos fringues dans la couverture sur laquelle j’avais dormi, balançais également les deux ou trois bricoles que l’on avait et, une fois bien noué mon peignoir, je l’entrainais jusqu’à la voiture.
L’horloge du tableau de bord indiquait 03:24 lorsque je me garais au bout d’un chemin forestier abandonné. L’orage était arrivé, déversant ses trombes d’eau sur nous. Cela nous offrait, à défaut de faciliter notre périple, d’être certain d’être tranquille dans le secteur. A une heure pareille, sous l’orage, en pleine forêt, nous ne serions pas embêtés.
Je passais à l’arrière de la voiture, me contorsionnant tout en essayant de conserver mon intimité masquée, ce qui n’était guère simple. Une fois sur la banquette, je déroule la couverture pour nous l’étaler dessus.
Essayons de dormir un peu ! Dis-je d’une voix forte pour passer le bruit de la pluie sur la carrosserie. Et merci pour le coup de main dans la chambre ! Franchement !
Je m’étendais alors comme je le pouvais, veillant à lui laisser assez de couverture.
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Lun 29 Jan - 19:08
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Franck fait dévier la trajectoire de mes tirs. Je grogne. Je suis hors de moi et surtout épuisé, alors je ne réalise pas tout à fait le poids qu'auraient eu mes actes sur le moment s'il n'était pas intervenu.
Nous retournons dans la chambre, tous deux exténués et du coin de l'œil, j'observe Franck enfiler son peignoir avant que celui-ci ne me fasse remarquer du doigt que le mien est largement entreouvert. Sa gêne à cet effet m'atteint à mon tour et je m'empresse de réajuster le vêtement sur mes épaules.
J'attends debout que le fugitif rassemble nos affaires pour nous conduire de nouveau je ne sais où. Nous nous faisons surprendre par l'orage sur la route, et mon geôlier décide de s'arrêter sur un chemin forestier pour la nuit. Nous sommes seuls dans cette obscurité, et j'observe en silence la pluie s'abattre violemment contre la fenêtre dans la pénombre. Je ne me déplace même pas sur la banquette arrière lorsqu'il m'y rejoint et accepte volontiers un peu de chaleur. Que ce soit celle de la couverture dont il me recouvre ou la sienne. Lasse et blasée - sans doute aseptisée avec tout ce qui s'est passé - je ne réponds pas et je crois bien avoir réussi à fermer les yeux, la tête posée sur la portière.
Au matin lorsque je me réveille, c'est sur l'épaule de Franck encore endormi. Je peine à remettre les idées en place. Je me redresse sur mon siège et regarde distraitement dehors en tentant de remettre de l'ordre dans mes pensées. Ah oui… c'est vrai! Je suis prise dans un sacré merdier…
Je remarque un paquet de cigarettes dans la portière avant côté passager. Je me redresse donc pour soulever la moitié de mon corps de l'autre côté et me saisir de celui-ci avant de me laisser tomber en arrière. J'en pince une entre mes lèvres et zut..! Je suis trop bête. Je n'ai pas de feu. Dépitée, je soupire et la place plutôt derrière l'oreille pour plus tard. Celle-là, elle me revient de droit après tout ce que j'ai enduré. Je me retourne vers Franck que j'observe, gardant mes distances et attendant qu'il se réveille pour me détailler la suite du programme. Je préfère me montrer docile pour gagner sa confiance. Ensuite, à plus sous le bus, Franck.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Edward
Lun 29 Jan - 20:53
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Les peignoirs et la couverture ne sont pas de trop pour cette nuit que l’orage a bien rafraichi. Aussi, lorsque je m’installe sur la banquette arrière avec la jeune femme, je ne manque pas de lui proposer de partager la couverture. C’est donc relativement proche l’un de l’autre que l’on s’enroule pour se tenir chaud. Elle est contre la portière et moi au centre de la banquette.
Je suis réveillé dans la nuit par un coup de tonnerre et, les yeux à moitiés endormis, je sens la tête de la jeune femme sur mon épaule. Je ne bouge pas, ne la repousse pas, je me contente de reposer mon crâne sur l’appui-tête pour me laisser sombrer de nouveau.
Finalement, j’émerge tranquillement, découvrant une Sandra tout à fait réveillée, une cigarette à l’oreille. Je me frotte le visage, un peu ankylosé par cette nuit finalement peu reposante. Je lorgne sur la cigarette de la jeune femme et, me penchant vers le vide-poche de la portière conducteur, je me saisis d’un briquet. Je retire la clope de son oreille pour la lui coller entre les lèvres avant de l’allumer.
Bon, aujourd’hui, on se trouve des fringues, à bouffer et on roule. Annonçais-je en prenant à mon tour une cigarette pour l’allumer. On essaye de pas trainer, ok ? Dis-je avant d’ouvrir la portière pour m’étirer. Je ramassais mes vêtements, les posais sur le toit de la caisse avant de retirer le peignoir que j’accrochais à la portière pour me cacher un minimum. Personnellement, je m’en foutais qu’elle me voit à poil, mais c’est elle que cela semblait perturber, aussi, je cherchais à rester aussi courtois que possible au vu de la situation.
Une fois vêtus correctement, nous étions de nouveau sur la route. Au bout de trente minutes, je faisais une halte dans un village, me garant devant les quelques rares boutiques du secteur.
Désolé, ce n’est pas aujourd’hui que tu seras habillée avec de jolies choses, mais bon.
J’avais pris un nouveau t-shirt ainsi qu’une chemise verte. Pour elle, à qui il fallait remplacer la robe, je trouvais un jean noir ainsi qu’un débardeur bleu et un gilet rouge. J’avais réussi à lui prendre des sous-vêtements que j’espérais à sa taille. Avec l’argent restant, je faisais le plein d’essence et de nourriture. Nous nous étions changés avant de reprendre la route, même si j’avais l’impression que mes choix vestimentaires ne convenaient pas à la jeune blonde.
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Lun 29 Jan - 21:57
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Chanson thème Sandra
Franck émerge enfin de son coma. Assise en tailleur, les coudes accotés sur les appuie-tête du siège passager avant et arrière, je ne bouge pas lorsqu'il s'approche de mon visage pour passer la cigarette derrière mon oreille à mes lèvres. Je profite de la proximité pour détailler les traits de son visage. Quel genre d'homme es-tu, Franck ? Enfin allumée, je porte mes doigts à celle-ci recrachant la fumée et ne le lâche pas du regard, l'étudiant savamment. Une chose est certaine, je n'ai plus peur de lui, et je commence à croire qu'il ne me fera aucun mal. Ce qui veut dire… que si je fais bien les choses, je peux lui fausser compagnie à la première occasion sans risquer d’en payer salement les conséquences si je rate mon coup. Mais avant, je dois m'assurer qu'il est bien le bon samaritain qu'il prétend.
Sacré programme qu'il m'annonce, alors qu'il se sort de la bagnole pour se changer. J'en profite pour en faire de même sur la banquette arrière, croisant un instant ses yeux au moment où je descends la robe du dîner sur mes jambes et qu’il retire le peignoir de la portière.
Franck s'assied côté conducteur, et nous voilà repartis sur les routes.
Nous nous arrêtons dans un petit village en chemin, et Franck prend soin de me laisser dans la voiture. Lorsqu'il revient, je saisis quelque peu abruptement les vêtements qu'il me tend, et j'attends que nous soyons de nouveau sur la route pour me changer.
Une fois sur l'autoroute, je me tourne légèrement pour lui faire dos sur la banquette arrière et retire ainsi la robe du dîner sans me soucier d'être vue par quiconque sur la route et encore moins par Franck dans le rétroviseur. Il peut bien s'exciter sur un dos si ça l'amuse. J'enfile donc le soutien-gorge qu'il m'a dégoté qui me rappelle celui de mon arrière-grand-mère pour ensuite enfiler le débardeur d'un bleu criard et glisser le gilet rouge sur mes épaules. Je tire une moue désappointé dans le rétroviseur à l'attention de Franck avant de m'allonger sur la banquette, et entreprendre ensuite de mettre le jean. Étonnamment, tout me va comme un gant à défaut de bien m'aller, et nous voilà propres comme des sous neufs !
Lorsque je me redresse enfin à l’arrière, je traverse la banquette avant pour me retrouver assise à côté de lui, et je porte une main à la radio cherchant une station qui diffuse mes sons préférés. Je m'arrête sur le poste lorsque j'entends "She's a Rainbow" des Rolling Stones, un sourire ravi sur les lèvres. Puis, j'observe le paysage quelques instants avant d'observer Franck vers qui je me tourne légèrement, replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille qui n’arrête pas de me tomber sous les yeux. Finalement, je me racle la gorge et colle mon sourire le plus charmeur sur les lèvres, mais pas trop non plus. Mon père m’a toujours dit de faire attention à mes sourires. Ils semblent apparement plus psychotique que sympathique. — Je te fais une pipe pendant que tu conduis ? » que je lui demande le plus naturellement du monde. Comme si je lui aurais proposé une cigarette. J'attends de voir s'il est vraiment le bon samaritain qu'il prétend. J'ai encore quelques réserves à l'égard du bonhomme, et je veux m'assurer que la raison pour laquelle il me garde depuis tout ce temps avec lui n'est pas pour me sauter plus tard dans un coin sombre. Alors vaut mieux la jouer cash, Franck. Aller, cartes sur tables.
Le dernier acte est sanglant
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Edward
Mar 30 Jan - 0:15
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Je jette un œil dans le rétro lorsque je perçois du mouvement. Constatant que ce n’est que Sandra sui se tourne pour se changer hors de ma vue, un mince sourire étire mes lèvres. Je ne devrais pas, mais je la trouve marrante. Je ne devrais pas parce que la situation dans laquelle nous sommes n’est pas normale. Pourtant, qu’y puis-je si elle me fait parfois sourire ?
Une fois changée, elle se retourne dans le bon sens avant de me lancer un regard désapprobateur, visiblement peu satisfaite de sa nouvelle tenue. Pour toute réponse, je hausse les épaules avant qu’elle ne se contorsionne pour me rejoindre devant. Je ne dis rien, ne redoutant pas spécialement qu’elle tente quelque chose à haute vitesse sur l’autoroute. Elle ouvrait la radio, cherchant une station avant d’arrêter son choix sur un morceau qui ne pouvait qu’avoir mon approbation.
Désolé, j’ai pris ce que j’ai pu avec le fric que j’avais ! C’était ça ou du rose et du vert pomme… Me défendais-je d’un sourire alors qu’elle me dévisageait.
Je restais concentré sur la route malgré le regard presque insistant qu’elle me lançait. Je ne disais rien malgré le sentiment pesant qu’elle m’imposait. Je glisse une cigarette à mes lèvres et l’allume, laissant la musique se dérouler. Je la vois bouger, remettant une mèche de cheveux en place avant qu’elle ne se racle la gorge. Alors, la question qu’elle pose me laisse brièvement perplexe. J’hésite entre une plaisanterie vaseuse et une provocation gratuite. Je ne vois rien d’autre tellement cela sort de nulle part.
Si tu veux ! Dis-je en haussant les épaules. Et à la prochaine pause, je te prends sur le capot ! Concluais-je avant de laisser un silence en rythme sur la fin de la musique. Je poussais un profond soupir.
Je ne suis pas ce genre de mec, Sandra ! J’imagine bien que c’est difficile à croire pour toi, et ce, même si j’ai empêché Jack de te toucher ou que je t’ai défendu des hippies sur le parking. Dis-je d’une voix au timbre un peu triste. Je ne toucherai jamais une femme qui n’en a pas envie…
Je regardais dans le rétro avant de doubler un camion.
Je ne dis pas que je ne pourrais pas te trouver attirante, seulement que je ne ferais jamais rien en ce sens contre ta volonté, c’est tout. Concluais-je avant de tirer sur ma clope et de monter le son sur Don’t let me Misunderstood de The Animals.
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Mar 30 Jan - 1:18
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Je me fige sur le siège et grimace de surprise lorsque Franck accepte nonchalamment mes avances. Je ne me décrispe un peu que lorsqu'il m'affirme ne pas être de ce genre-là, et je réalise alors qu'il se foutait de moi. Je sens même que je l'ai peut-être blessé avec ma question un peu sournoise et je ne sais honnêtement pas quoi répondre. Ce qu'il me dit m'a déconcertée plus que je ne veux me le concéder. Je détourne mon attention de Franck pour regarder la route, pensive, amenant une main à mes lèvres afin d'en mordiller l'ongle du pouce. Puis de nouveau, je me tourne vers lui lorsqu'il me dit à demi-mot ne pas me trouver repoussante. C'est déjà ça, Franck. Tu sais comment parler aux femmes, dis donc... Je retiens un rire d'outrepasser mes lèvres le trouvant marrant. — Donc, tu me trouves attirante ? » que je le nargue un peu plus gentiment cette fois-ci. Je n'attends pas sa réponse pour me mettre à l'aise, croisant mes jambes sur le cockpit et mes pieds contre la vitre. Tant qu'à faire le voyage, je préfère être confortable.
Finalement, plutôt que de jouer dans son dos, je décide de tenter mon coup. Au moins lui laisser cette chance de se rattraper, car, c'est vrai, je dois avouer qu'au fond il semble être un brave type. — Franck. J'ai compris que tu ne me feras rien… T'es même un chic type ! Allez, s'il te plaît ! Dépose-moi quelque part et je te promets que je n'appellerai pas les flics à la première occasion. Jamais même ! Je risque de perdre mon boulot… » Je roule les yeux au plafond en pensant à ma patronne. « Anne est assez conne pour penser que c'était tout prévu que je me fasse prendre à son dîner pour éviter de travailler… Bref, sois sympa ! Je ne dirais rien... » je le supplie avec chic pour finir, ajoutant mes yeux de biche que je lui offre sur un plateau.
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Mar 30 Jan - 13:52
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
J’ai dis que je pourrais te trouver attirante, pas que c’était le cas. J’ai pas vraiment pris le temps de me poser la question figure toi. Répondis-je tandis qu’elle s’installait à son aise dans l’habitacle. Maintenant que je sais que c’est quelque chose qui t’inquiète, je vais être plus attentif pour pouvoir te le dire. Concluais-je d’un ton qui laissait planer le doute sur le sérieux de ma phrase.
Je repérais une voiture de police dans le rétroviseur mais elle ne paraissait pas être en chasse, aussi, continuais-je de rouler tranquillement. Sandra, après un moment de silence, commença à négocier. Déjà, il semblait qu’elle avait enfin compris que je ne la toucherai pas, que ce soit pour la blesser ou quelque autre raison que ce soit. Elle alla jusqu’à dire que j’étais un mec bien. Alors, elle me demandait de la laisser quelque part, jurant qu’elle n'appellera jamais la police. Elle poursuivait en affirmant qu’à cause de moi, elle perdrait probablement son travail à cause de sa patronne qui n’hésiterait pas à dire que cet enlèvement n’était qu’un coup monté.
A nouveau, je soupirais.
Je ne peux pas, Sandra. J’en suis réellement désolé et je ne voulais pas d’otage, mais maintenant, je ne peux plus faire marche arrière. Aux yeux de la police, je suis un preneur d’otage, dans les faits, c’est Jack, mais on était ensemble, donc je t’ai aussi prise en otage. Maintenant, si je me retrouve seul, ils n'hésiteront pas à m’abattre sans chercher à m’arrêter. Je…
Je tirais de nouveau sur ma cigarette, pensif, observant la caisse de flics derrière. Je recrachais la fumée avec un sentiment amer. Ça me faisait chier, d'entraîner Sandra là dedans. Elle semblait être une chouette nana et ça me gonflait sérieusement. Malgré cela, je n’avais pas le choix.
Tant que tu restes avec moi, j’ai une chance de survivre. Tant que tu restes avec moi, ils n’oseront pas tirer et prendre le risque de te blesser… Ça me fait chier et j’en suis profondément désolé, mais c’est comme ça.
A ce moment-là, la voiture de flics nous doublait avant de freiner brusquement. Le policier situé sur le siège passager me dévisagea, le gyrophare s’alluma, suivie de la sirène.
Et merde ! Accroche -toi ! Dis-je avant de brusquement écraser l’accélérateur. Par chance, la Ford avait un V8 bien plus gros que la Dodge et s’élança donc sans encombre, dans un rugissement rauque. Ne manquait plus que la course-poursuite… Putain !
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Mar 30 Jan - 16:01
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Je le dévisage, la bouche ouverte, à la fois perplexe et vexée comme un pou. — Rude… dude ! Rude ! T'as perdu tous tes moyens en prison ou quoi?! Parce que clairement, tu ne sais pas parler aux femmes ! Je me renfrogne sur mon siège, préférant regarder par ma vitre le paysage défiler. À la suite de ses propos, je soupire. « C'est pas de la science. Tu penses trop, Franck. Et non, ça ira, reste les deux yeux bien fermés !! J'insiste ! » C'est bien la première fois que ça m'arrive et même venant de mon bourreau, le rejet n'est pas marrant. Surtout quand de base, je le lui demandais à la blague. Ça m'apprendra à vouloir jouer les fraîches avec un bandit.
Après ça, je finis par me rappeler l'essentiel. Retourner au Texas en un seul morceau, alors carte sur table, je demande à Franck de me déposer quelque part. N'importe où. Je lui promets de surcroît de ne pas alerter la police, ce qu'il refuse obstinément d'accepter et cela a le don de me mettre encore plus en rogne contre lui. — Je rêve ! Sale égoïste ! Je le laisse tirer sur sa clope sans rien dire, me contentant de le fusiller du regard. De toute façon, je n'attendrai pas sa permission pour filer à la première occasion.
Trop concentrée à lui lancer des lasers avec mes yeux, je ne remarque pas la voiture de police qui nous suit en filature. De ce fait, je me fais surprendre par les mots de Franck et le passage de 100km/h à 180 km/h à la milliseconde qui m'écrase contre la banquette. Les yeux horrifiés, je vois Franck zigzaguer entre les voitures sur l'autoroute, et j'entends derrière nous que la police est à nos trousses. À la radio, "I Get Around" des Beach Boys retentit beaucoup trop fort dans mes oreilles, la chanson rythmée ajoutant du stress à mon pauvre cœur. C'est possible de crever à 26 ans d'un infarctus ?! Je m’accroche comme je peux, plaçant une main contre le cockpit et une autre aggripé à l’appuie tête de la banquette. — Franck!! Je vais dégueuler ! Ralentis, je t'en prie !!
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Mar 30 Jan - 17:07
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Je relevais un sourcil étonné à sa réflexion. J’avais l’impression que… Merde, oui, je l’avais vexé… Elle était maintenant renfrognée, boudant sur la banquette. Je voulais rattraper le coup, jugeant que j’avais peut-être été trop moqueur mais elle m’en laissa pas le temps, me demandant de la laisser partir tout en promettant de ne pas appeler la police. Je lui expliquais alors les raisons pour lesquelles c'était impossible, à quoi elle me traita d’égoïste. Je sentais la vexation siffler dans sa voix alors que ses yeux cherchaient probablement à me décapiter.
Les flics ne me laissèrent pas le temps de réagir, m’obligeant à accélérer soudainement. La Ford avait un bon gros moteur, aussi elle monta rapidement dans les tours, gagnant rapidement en vitesse. Aussitôt, je me suis mis à zigzaguer entre les voitures et les camions, frôlant parfois les rétroviseurs. A côté de moi, Sandra se faisait balloter dans tous les sens. J'accélérerais encore, distançant lentement les flics. A un moment, je lâchais une main du volant pour saisir ma cigarette pour venir l’écraser dans le cendrier, reprenant ensuite ma conduite.
De son côté, la jeune femme hurlait qu’elle allait vomir si je ne ralentissais pas, ce que je ne pouvais pas faire, évidemment. Après-tout, c’est le principe d’une course poursuite.
Durant dix bonnes minutes, je filais ainsi entre les véhicules, me concentrant totalement sur la gestion de mon auto sans prêter attention à la jeune femme. Si je me plantais, c’était bien simple, on y passait tous les deux. Par chance, j’ai toujours été très bon conducteur. Un ami m’avait dit une fois que j’aurais pu être pilote, si j’avais eu plus d’argent et moins de casier judiciaire. Les policiers, eux, n’avaient pas le niveau et durent rapidement se rendre à l’évidence qu’ils ne tiendraient pas la distance. Il me suivaient donc d’un peu plus loin. C’est là que je repérais un autre Ford rouge. Son clignotant indiquait qu’elle allait prendre la prochaine sortie, aussi, profitant de la mauvaise visibilité des policiers, je me déportais dans la direction de cette voiture, me cachant devant un camion.
Je retenais mon souffle en avisant le rétroviseur, poussant un soupir de soulagement en voyant la police suivre la Ford sur la sortie. Alors, je pus ralentir.
Ca va aller ? Demandais-je à Sandra.
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Lobscure
Mar 30 Jan - 18:03
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
Avatar : Samara Weaving
Chanson thème Sandra
Je me sens balancer de droite à gauche comme une poupée de chiffon. Ma tête vient se heurter sur la vitre, tantôt sur l’épaule de Franck, et je n’arrive pas à tenir sur mon siège. Finalement, Franck a un coup assez malin en dissimulant sa présence aux flics, se faufilant devant un camion. À mon plus grand dam, les flics se font prendre à son jeu et prennent la première sortie à la poursuite de la mauvaise voiture. — Non ! Idio- » je m'interromps, devant retenir un haut-le-cœur. Finalement, Franck ralentit un peu et se met à conduire comme toute personne normale et saine d’esprit. Tandis qu’il me demande si tout va, je me saisis immédiatement des sacs de shopping vides à l’arrière avant d'y dégobiller mon déjeuner. Je relève la tête, inspirant profondément et fermant les yeux un moment avant d’envoyer un regard noir à Franck. — Ça répond à la question ? Je noue le sac que je tiens du bout des doigts, dégoûtée, et le fous à l’arrière du véhicule. J’en profite pour aussi retirer l’affreux gilet rouge de Franck pour le balancer sur la banquette arrière, avant de me passer une main tremblante dans les cheveux. Vaine tentative de reprendre mes esprits, je crois bien que mes nerfs viennent d’y passer. Je colle ma tête contre la vitre. Déglutissant difficilement, je préfère garder les yeux fermés pour me forcer à reprendre le contrôle de mon corps. J’ai utilisé le seul sac que j’avais en ma possession et je n’ai pas trop envie de dégueuler sur mes pieds.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.