"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
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Jeu 23 Mai - 16:05
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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« Oui » fut sa première réponse tandis qu’Angelica le congratulait ses amis et lui-même, de leur démarche auprès des associations et fondations « Je ne précisais pas cela pour que tu nous félicites d’être de gentils garçons » rétorqua-t-il sur un ton léger qui s’accordait avec la lueur amusée qui habitait ses prunelles azurées « Je ne souhaitais pas que tu nous perçoives comme des hommes fortunés sans aucune considération de la valeur de l’argent ». Edward accepta ensuite l’invitation à poursuivre leur discussion autour d’un verre de single malt., à laquelle il ne s’opposa pas, et s’installèrent tous deux dans le canapé du salon principal. Le politicien avoua avoir consulté ses réseaux sociaux durant son absence, pour prendre connaissance de la destination et s’assurer que tout allait pour le mieux pour elle. Ce qu’il avait constaté au fil de ses publications. Il ne se priva pas non plus d’évoquer la présence d’un autre homme dont les préférences sexuelles étaient différentes de ce qu’il avait pu envisager. « Pour être auprès d’un homme qui t’apprécie à ta juste valeur, par exemple » proposa-t-il comme argument pour justifier son hypothèse. Ce qu’il n’avait pas su faire depuis son entrée dans sa vie. La considérant tour à tour comme une femme superficielle, écervelée, manipulatrice, capable d’offrir les détails de sa vie privée au plus offrant. Et même si aujourd’hui, Edward avait conscience de s’être fourvoyé à l’encontre d’Angelica, émettant des jugements de valeurs infondés, il n’en restait pas moins qu’elle l’avait ressenti par le biais de ses critiques. Il était dès lors légitime qu’elle souhaite offrir son temps à un homme qui saurait prendre soin d’elle à la hauteur de ce qu’elle méritait. Pour autant, il apprécia qu’elle le contredise, apaisant ainsi sa jalousie naissante que devina sans difficulté Angelica. Il ne lui ferait pas l’affront de lui mentir et lui avoua ouvertement que « Oui, un peu ». Il éprouvait de la jalousie à l’égard de cet inconnu. « Tu es fidèle » compléta-t-il pour elle. Ce qui lui suffisait, même si elle aurait été en droit de s’aventurer dans le lit d’un autre. Edward ne put réprimer un petit rire tout juste audible à son interrogation « Non ». L’observant avec douceur, il apprécia sa conception de la relation à deux, mais il tint à préciser « Ma dernière relation sérieuse date de 1998, j’ai été âgé de seulement 16 ans, et ça n’a duré que huit mois en tout et pour tout ». Et de ce que la société actuelle renvoyait de sa conception du couple, ça légitimait sa manière de penser.
Néanmoins, ce n’était pas tant de lui que d’Ava, que l’influenceuse avait désiré s’éloigner. Son assistante s’était particulièrement montré oppressante vis-à-vis de la jeune femme. Un comportement qu’il condamnait fermement, d’autant plus qu’elle n’avait jamais obtenu l’autorisation de s’immiscer outre mesure dans leur relation. « Elle doit avoir peur que tu me brises le cœur. Si elle savait » et afficha une légère grimace pour exprimer le fond de sa pensée. Parce que pour le moment, le seul à avoir causé du tort dans cette relation, c’était lui, et il n’en était pas fier. C’était également pour cela qu’il notait dans un coin de son esprit de discuter avec Ava à ce sujet. Elle ne pouvait pas continuellement le protéger. Il était… un grand garçon. Angelica avait raison. Elle était peut-être à l’initiative du contrat, mais c’était une histoire qui ne concernait qu’eux. Une relation qu’aucun d’eux ne souhaitait percevoir par le prisme d’un accord. Aucun d’eux n’était contraint d’être présent ici, chaque jour. Un sentiment partagé par la jeune femme, et qui lui fit agréablement plaisir à entendre. Cette petite touche d’humour lui avait manqué également, et à laquelle il renchérit « C’est pour cela que tu te lèves si tardivement chaque matin ? ». Et comme un cheveu tombant sur la soupe de potiron de sa grand-mère, Edward lui confia de ne pas avoir été pleinement un acteur ce soir, aux yeux de ses amis. Il l’enveloppa du regard avec une espèce de tendresse au fond des yeux, et reprit « Le mi amore était l’exception. Le reste Angelica, était sincère. Que cela soit mon envie que tu restes avec nous encore quelques minutes, ou … ou le fait que j’ai confiance en toi, et plus encore, que tu m’as manqué durant cette semaine », et ajouta « J’ai conscience que tu as dû te sentir libérée de mon emprise ces derniers jours et que tu aurais sûrement voulu éterniser ton séjour là-bas quelques jours, mais l’appartement m’a semblé bien vite en ton absence ». Voilà. C’était dit. Elle en faisait ce qu’elle désirait.
Ils laissèrent le silence les envelopper sans gêne apparente, tandis qu’Edward continuait la dégustation du liquide ambré qu’il fixait depuis quelques secondes maintenant lorsqu’Angelica reprit parole. Il releva lentement ses prunelles saphirs sur elle et ne s’offusqua pas de son aveu. C’était un ressentiment justifié. Et contre toute attente, elle avait capitulé de lui faire vivre un Enfer à son arrivée. Elle en était incapable. Il était à la fois touché par ses mots, autant qu’ils lui faisaient mal. Parce que lui, il avait été capable d’obscurcir son quotidien… Angelica avait une bonté d’âme qui lui était bien supérieure, elle le lui prouvait une fois encore. Sans un mot, il passa son verre d’une main à l’autre, se rapprocha de la jeune femme et passa son bras autour de ses épaules pour la blottir contre lui « Je t’apprécie aussi, crois-moi Angelica ». Il ne serait pas assis à ses côtés s’il n’éprouvait pas la moindre affection pour elle. Il avait envie d’être différent pour elle, de la laisser entrevoir plus souvent l’homme qu’il pouvait parfois être. « J’en ai envie » confirma-t-il. Edward laissa un instant de silence s’installer, et demanda « Peux-tu me faire part de ton plan machiavélique ? Qu'avais-tu imaginer ? ». Ce n’était que de la curiosité mal placée.
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Charly
Jeu 23 Mai - 18:15
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Edward semblait bien détendu ce soir. C’était poussait presque Angy a croire que cette semaine d’éloignement lui avait également fait du bien. Mais ce n’était peut-être dû qu’à la soirée entre amis qu’il venait de passer. Et au fait qu’il ait gagné la partie. « -je n’ai jamais pensé ça. » l’argent faisait tourner le monde. Tout le monde en avait besoin. Elle autant que les autres. Elle trouvait ça bien qu’Edward et ses amis fassent ce genre de gestes. Cela prouvait qu’ils étaient des hommes bien, et que malgré l’image que les médias affichaient de lui, il y avait plus qu’un homme froid derrière tout ça. Elle le savait déjà. Elle l’avait entrevue l’autre soir. Et elle avait envie de faire plus ample connaissance à ce Edward-là.
« -oh… » lâcha Angy comme si ça lui important peu. il voulait parler de ce genre de type là. Elle n’était pas partie en voyage pour s’envoyer en l’air afin de l’oublier. Elle n’avait pas besoin de ça pour faire le tri dans ses émotions et ses ressenties. « -j’étais avec un homme qui m’apprécie à ma juste valeur, je suis partie avec Flynn. » Edward comprenait ce qu’il voulait. Mais Angy voulait dire par là, qu’elle n’était pas à la recherche d’un homme pour combler sa vie. Elle n’aurait jamais accepté de signer le contrat qui les liait sinon. « -sérieusement t’es jaloux ? » elle était en train d’halluciner et de se foutre de gueule en même temps. « -tu peux laisser tomber ta jalousie, surtout avec le pfro de surf qui à passer la journée à se foutre de mes maigres exploits. » Edward avait regarder ses réseaux, il n’avait vu que la poudre aux yeux qu’elle voulait envoyer à ses followers quand il s’agissait de sa vie perso. Elle avait passé plus de temps dans l’eau que sur le planche. Plus encore à recracher de l’eau par le nez ! « - 16ans… qu’est ce qui t’as vacciné de l’amour ainsi ? » elle leva ses deux mains, dont une avec son verre : « -je vais le dire une fois et je le redirais jamais : quand je pose des questions, tu réponds si tu en as envie seulement. » voilà comme ça le cadre était posé. « -mais j’ai terriblement envie de savoir, cela dit en passant… » elle lui sourit taquine, avant de porte son verre à ses lèvres.
« -que je te brise le cœur ? Tu crois qu’elle s’imagine qu’en une semaine on en est déjà là ? » elle plissa les yeux. « -ça veut dire quoi ça si elle savait ? » bon d’accord, elle était peut-être un peu fatiguée, et c’était son second verre… Ratio gabarit poids… le wiskey pouvait gagner facilement. « -non, c’est pour éviter ton sex appeal en pyjama. » avait-elle répondu avec ironie et une légère grimace face à cette gentillette critique sur l’heure de son levé. Elle arrêta de rire lorsqu’il avoua ne pas avoir fait de jeu d’acteur ce soir. Elle se pinça les lèvres, à la limite de rougir. « -merci… ça me touches que tu dises ça… » c’était la vérité. « -oh non tu recommences à dire n’importe quoi ! » s’amusa la jeune femme en riant. « -j’ai passé une belle semaine, oui. Mais je n’ai pas la façon dont on s’est quitté. J’ai pas arrêté d’y penser… » peu à peu Edward était capable de longues phrases. A nouveau, il semblait vouloir s’ouvrir. Elle apprécia vraiment tout ça.
Malgré tout, elle se redit légèrement lorsqu’il passa son bras autour de ses épaules et qu’il l’attira à lui. Ça c’était vraiment… wahou… « -très bien, alors on part sur de nouvelles bases. » elle fit tinter son verre contre celui d’Edward. « -comment tu… » elle fit un geste du bras. « -comment tu fais pour… déjà tout à l’heure pendant le poker, avec ton bras… hop en trois secondes… » elle lui sourit, oui d’accord elle parlait trop, riait trop aussi sans doute. « -non ! Hors de question ! Je le garde en réserve bien secrètement. » un nouveau rire : « -j’avais rien programmé du tout. J’allais me laisser porter ! » elle fit glisser sa main libre dans l’air. « -oh tant que j’y pense, et qu’on est là dans le canapé. Tu veux bien qu’on fasse une photo en mode retrouvaille ? » elle termina son verre, le déposa sur la table basse en se redressant et ajouta un : « -bon j’ai pas d’idée précise mais on va bien trouver. » elle lui faisait confiance là-dessus, la dernière fois, il avait parfaitement improvisé.
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Jeu 23 Mai - 19:39
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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La semaine qui venait de s’écouler avait été particulièrement riche en enseignement pour Edward qui avait comprit qu’il y avait deux manières d’appréhender son engagement à l’encontre d’Angelica. Il pouvait vivre cette expérience à deux avec la peur que toutes ses failles soient un jour dévoilées au grand public, ou croire qu’une issue différente était possible était peut-être envisageable. C’était ce que semblait croire la jeune femme, et en l’apercevant ce soir à l’embrasure de la porte, il avait envie d’y croire lui aussi. Parce qu’il avait l’étrange sensation que l’influenceuse était capable de voir au-delà des apparences pour entrevoir une part encore méconnue de l’homme qu’il était. Pour elle, il n’était pas constamment l’homme détestable décrit par la presse politique. Il était capable d’être différent. Elle venait de le lui confirmer une fois encore dans sa chambre. Le politicien avait donc fait le choix d’accepter de se dévoiler davantage à Angelica. Probablement qu’il le regretterait à l’issue de cette collaboration. Il l’ignorait et ce soir, il ne souhaitait pas s’embarrasser de pronostics sur l’avenir. Tout ce dont il désirait, c’était de siroter ce sigle malt au prix exorbitant dans le canapé du salon et envisager une relation différente avec la jeune femme. Parce que c’était l’objet-même de leur échange. Eux. Et cela signifiait également évoquer la compagnie d’Angelica au cours de son escapade d’une semaine éloigné de sa personne. Il n’y avait pas eu d’autres hommes, à l’exception de Flynn. « Bien » répondit-il simplement. Toutefois, sa jalousie apparente semblait amuser tout particulièrement la jeune femme qui peinait à le croire « Un peu. J’ai dit « un peu » jaloux » tout en appuyant sciemment sur les deux mots. Comme si elle serait restée de marbre si les rôles avaient été inversés. « Tes maigres exploits ? » l’interrogea-t-il. Dans ses souvenirs, l’influenceuse semblait notablement à l’aise sur une planche de surf. Néanmoins, l’information que retenait Edward, s’était qu’elle n’avait pas eu envie de s’abandonner dans les bras d’un homme. Ce n’était pas ainsi que les relations amoureuses fonctionnaient. Excepté qu’il l’ignorait. Une information qui intrigua spécialement Angelica qui s’autorisa à la curiosité. Le politicien n’eut le temps de formuler la moindre réponse qu’elle jugea judicieux de lui allouer la possibilité de refuser de répondre, malgré l’avidité qu’elle éprouvait à connaître la réponse. « Je ne suis jamais tombé amoureux, ni de cette fille, ni d’aucune autre. Ce sentiment me semblait, et me semble toujours sans attrait et d’une banalité affligeante. J’ai longuement attendu la femme qui saurait me donner tort en me faisant éprouver un sentiment unique, qui ne serait qu’à nous. Un sentiment si fort qu’il me donnerait envie d’être chaque jour une meilleure version de moi-même, seulement pour continuer à voir ses yeux briller. Cependant, les années se sont écoulées et l’Univers m’a donné raison. La Vie offrait plusieurs formes d’amour, mais qu’avec une seule manière de le vivre, et celui-ci ne m’intéresse pas ». Edward détourna enfin le regard pour porter le liquide ambré à ses lèvres. « C’est la première fois que j’en parle » murmura-t-il tout lui adressant un nouveau regard. Il lui prouvait qu’il était capable de se dévoiler à elle. Que leur dispute n’avait pas été sans conséquence sur sa manière d’appréhender leur relation.
« C’est une manière de parler » précisa-t-il ensuite, comme s’il n’était plus disposé à utiliser davantage de mots. Sa tête posée contre le dossier du canapé sur lequel ils reposaient tous les deux, le politicien l’enveloppait avec douceur de ses prunelles saphirs « De nous deux, je suis le seul capable de te blesser ». Si le passé avait un droit de parole, il pourrait en témoigner. « Menteuse » avait-il rétorqué sur un ton léger. D’autant plus qu’Edward était suffisamment lucide pour reconnaître qu’il était un homme charismatique comme il en existait peu, tout particulièrement lorsqu'il revêtait ses costumes, et qu’il bénéficiait d’une plastique relativement avantageuse qu’il avait su sculpté au fil des années. Le rire que lui offrait Angelica s’estompa au moment de lui confier qu’il n’avait pas été qu’un acteur en présence de ses amis. Ce n’était pas régulièrement qu’il parvenait à troubler la jeune femme. Toutefois, c’était important pour lui qu’elle sache qu’il avait été sincère. Qu’il était encore capable de l’être. Un sourire étira légèrement les lèvres du candidat au Sénat mais qui s’estompa face à l’aveu de l’influenceuse « Je suis encore désolé Angelica » murmura-t-il tout en cherchant son regard. Il aurait aimé que les circonstances soient différentes. Parce que malgré leurs échanges parfois hostiles, Edward tenait sincèrement à la jeune femme autour des épaules de qui, il passa son bras « Oui » et la laissa cogner son verre tout contre le sien, et avala la dernière gorgée qui le composait. « Je suis persuasif » se justifia-t-il. Après tout, Angelica ne tentait pas de s’éclipser de son emprise. Il aimait la voir ainsi. Riante et bavarde. Cela signifiait qu’elle était de nouveaux en paix, notamment en sa présence. « Plus dangereux que jamais ». Rien prévoir, ça signifiait se laissait conduire par l’animosité et ça aurait pu être une vengeance cruelle. Par chance, Angelica avait abandonné son idée de vengeance pour des retrouvailles plus douces, qu’elle souhaitait immortaliser dans une photo « Oui ». Edward déposa son verre sur la table basse à son tour, et s’enfonça de nouveau dans le canapé « Viens sur moi, tes genoux de chaque côté » tout en désignant les emplacements de ses mains, et reprit ses explications « Tu viens ensuite nicher ton visage dans ton cou, et j’en ferais de même, tout en nous enlaçant ». Il n’était pas certain que son idée la séduise.
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Charly
Jeu 23 Mai - 21:11
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -oui d’accord un peu jaloux ! » renchérit Angy amusée de tout ça. « -ne crois pas tout ce que je peux mettre sur les réseaux. J’avais envie de mettre en avant du : crois en tes rêves, tous est possible. Pas du : le surf ça mouille on tombe et on bois la tasse. » elle sourit : « -en plus, la combinaison ça m’allait pas du tout ! » la photo postée était un leurre. Elle était en petit bikini, loin de la combinaison horrible de base. Elle sourit : « -je sais, je t’ai dis que j’aimais pas leur mentir. » elle leva les yeux au ciel. « -je suis pas parfaite. Et puis c’est aussi un peu le but des réseaux, faire rêver les gens. » ça avait été facile de mettre en avant les points positif du voyage. Elle voulait qu’Ava voit ça. Peut-être que lui aussi le voit d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, elle se montra curieuse pour une fois. Elle qui jusqu’à présent ne posait pas de questions ouvertement. Mais elle prit la peine de préciser que pour cette fois-ci et pour toutes les autres à venir, il pouvait ne pas répondre. C’était lui qui décidait. Et il décida de répondre.
Angy l’écouta avec une grande attention. Il n’avait jamais trouvé la femme qu’il lui fallait. « -le souci c’est pas l’amour… c’est toi. Parce que tu as attendu… quand on attends, il ne se passe jamais rien. Il faut vivre, provoquer les choses… c’est comme ça qu’on fait des rencontres, des bonnes comme des moins bonnes. Mais attendre, que ça soit en amour ou dans d’autres domaines, ça ne donne jamais rien. » ce n’était que sa propre opinion et vu du monde bien entendu. « -c’est hyper romantique ce que tu décris… » avait elle ajouté après quelques secondes à la regarder. « -mais du coup, admettons, si cette femme arrive demain ou dans un mois dans ta vie… tu serais capable de la voir ? » avait il vraiment tout fermé hermétiquement au point de ne plus être capable certains signes ? Oui, elle était curieuse ce soir. Mais c’était aussi une conversation intéressante.
« -tu te trompes Edward. » avait elle répondu avec franchise et sincérité. Elle était certainement capable de lui faire du mal également. Même si elle ne souhaitait pas le faire. Jamais. Ils ne se connaissaient pas assez pour pouvoir affirmer ce telles choses. « -je me lève plus tard que toi parce que tu m’as dit aimé déjeuner en silence ! » c’était ça la vraie raison. « -et j’ai besoin de mes 7h de sommeil, c’est très important. » elle sourit un peu plus encore. Elle fut touchée qu’il avoue ne pas avoir joué de rôle ce soir, et ce sur bien des points. « -c’est bon, c’est du passé. » ils étaient en train de recoller les morceaux et ils allaient repartir sur de bonnes bases.
Elle était heureuse d’avoir cette conversation avec lui. C’était sans doute en partie égoïste de sa part, mais elle ne voulait pas évoluer dans un environnement plein de rancune. Alors oui, elle avait vite laisser tomber l’idée de lui faire la vie dure. Elle se sentait plus sereine, ou alors était-ce dû du whiskey… peut-être aussi un peu. Elle proposa une petite séance photo pour ses réseaux. Elle n’avait pas d’idée précise, mais elle savait déjà ce qu’elle écritait avec la photo. Elle écouta ce qu’il lui proposa et elle sourit : « -je pouvais aussi juste rester dans tes bras, c’était bien aussi non ? » mais elle ajouta : « -bon ok si tu veux… » elle s’installa comme il le lui avait demandé. « -ok attends parce que faut que j’arrive à cadrer un peu quand même… ok va s’y… » elle ferma les yeux en nichant son visage dans son cou. Elle redressa la tête et se mit à rire : « -on voit que mes cheveux ! » la photo était nulle. « -on recommence. » on nouveau ils prirent la pause, et elle rit de nouveau : « -non ça va pas le faire comme ça. » Elle se releva, et ajouta : « -allonges toi. Genre tu dors. Je vais venir poser ma tête sur ton torse. Si je pose le téléphone là… » elle le mit sur la table basse. « -ça devrait aller avec un retardeur… » elle ne pu s’empecher d’apprécier ce qu’elle avait sous les yeux. Mais elle déclencha le chrono et vint s’installer le plus rapidement possible sur lui, sans lui faire mal. « -ta main dans mes cheveux.. dans mon dos… comme tu les le sens. » elle récupéra le téléphone. « -roh non, on voit ton visage. Elle posa ses fesses sur le rebord du canapé, déçue. « -je suis déçue, c’est pas ce que j’avais en tête. Elle est moins bien que la première… » elle regarda Edward. « -une petite dernière et après promis on arrête. » comme si elle était convaincue que ça devait drastiquement le faire chier de jouer les modèles. « -je mets un peu plus long de minuteur. » elle déclencha et revint s’allonger sur lui. Lorsqu’elle se releva, s’appuyant sur le rebord, ils devaient être un peu plus sur le bord qu’avant, elle les fit chuter sur le tapis. Ses jambes s’étaient repliée autour des hanches d’Edward, elle avait poussé un léger cri de surprise avant de se mettre à rire aux éclats.
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Jeu 23 Mai - 21:54
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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En apercevant cet inconnu posant aux côtés de l’influenceuse, pendant qu’il faisait défiler les stories de cette dernière d’un geste habile du pouce, bien évidemment qu’il avait éprouvé un soupçon de jalousie. Il n’éprouvait aucune crainte à l’avouer de vive voix à Angelica, toutefois, il était tout bonnement incapable de le justifier pour autant. Edward avait seulement connaissance qu’il était capable d’éprouver ce ressentiment en apercevant la jeune femme aux côtés d’un autre homme. Mais il tentait de s’accrocher à l’idée qu’elle ne resterait probablement pas impassible si les rôles avaient été inversés. Mais peut-être bien qu’il se méprenait, et que ce n’était que sa possessivité naturelle qui émergeait. De toute manière, le charme du moniteur s’était dissous au moment même où il s’était moqué de ses compétences dans la pratique de ce sport nautique. La tête du politicien reposait sur le dossier du canapé, tandis qu’il l’enveloppait du regard avec douceur, l’écoutant se justifier à propos de l’image faussée qu’elle renvoyait sur les réseaux sociaux. « Je n’émets aucun jugement Angelica. Tu n’as pas aucunement besoin de te justifier auprès de moi. C’est ton univers, et tu en connais les codes ». Ce n’était pas lui qui allait juger sa manière de travestir la vérité pour qu’elle concorde à la vision idéalisée dont rêvait ses followers. Tels étaient les codes préétablis des réseaux sociaux et c’était nécessaire si elle voulait pouvoir en vivre convenablement. Il ne la condamnerait jamais pour cela. D’autant plus qu’il avait la faveur de la connaître dans le monde réel, et ses followers n’avaient pas conscience de la beauté d’âme dont elle était capable au quotidien. Ils en étaient privés, et lui se sentait presque privilégié de pouvoir en bénéficier.
C’était sûrement la raison pour laquelle il était capable de se livrer davantage en sa présence. Donc lorsqu’Angelica fit le choix d’être plus curieuse qu’à son habitude concernant sa vie sentimentale, le politicien abdiqua en se confiant sur les raisons qui faisaient qu’il n’était jamais tombé amoureux. « Et si aucune femme que j’ai rencontré au cours de ma vie ne m’a donné envie d’agir ? » l’interrogea-t-il avec la sensation de détenir l’argument pertinent pour défaire sa théorie sur son attentisme qui avait nuit à sa vie amoureuse. Son regard ancré dans le sien, il se montra brusquement bien moins éloquent vis-à-vis de son interrogation, se limitant à un simple « Non ». À l’issue d’une brève hésitation, il prit la décision de lui accorder un peu plus qu’une simple négation « Parce que ce n’est plus ce que je désire aujourd’hui ». Cela faisait dorénavant plusieurs années qu’Edward avait prit la décision de vivre et de mourir seul, en menant son existence pour lui seul. Donc peu importe la femme qui pourrait se présenter à lui, et même si elle était capable d’abattre chacune de ses barricades pour atteindre son cœur, il serait encore capable de se méprendre sur ses propres sentiments.
De toute manière, il constatait au cours de son quotidien partagé avec Angelica, qu’il était davantage capable du pire que du meilleur. Quelle femme saine d’esprit accepterait cela en échange de son amour ? « Tu ne le feras jamais consciemment » rétorqua par la suite le politicien en nuançant ses propos si cela pouvait satisfaire l’influenceuse qu’il taquina par la suite. Toutefois, son aveu le laissa perplexe « Tu acceptes de te lever plus tard uniquement pour moi ? ». Si tel était le cas, il était touché de son attention. « Oui, pour que tu sois parfaite le reste de la journée. J’avais compris » renchérit-il sur un ton léger qui se dissipa au fil de la conversation qui s’avéra malgré tout régénératrice pour leur relation. Une réconciliation qu’Angelica souhaitait immortaliser pour ses réseaux sociaux, et qui serait assimilée à des retrouvailles après une semaine passée loin de l’autre. Face à son idée, la jeune femme se montra réticente « J’ai reçu une certaine éducation. Je sais me tenir ». Ce qui signifiait qu’il ne profiterait pas de la situation pour entreprendre la découverte de son corps par des gestes déplacés.
Angelica s’installa à califourchon sur ses jambes tandis que le candidat au Sénat maintenait ses mains levées, et les déposa dans le bas de son dos, suffisamment bas pour prétendre qu’ils étaient ensemble, et suffisamment haut pour qu’elle ne se sente pas mal à l’aise en sa présence. Il se nourrit de ses éclats de rires comme si c’était une bouffée d’air frais, recommençant les photos sans parvenir à un cliché parfait. Il fronça les sourcils, et obtempéra malgré tout, prenant place sur le dos sans mot dire, et la laissa poser sa tête contre son torse, en tentant de faire taire la petite voix appréciatrice qui résonnait dans son esprit. Edward déposa sa main dans son dos « Comme ça ? » lui demanda-t-il et se redressa sur ses coudes quand Angelica se saisit de son portable pour apprécier la photo. Il laissa un petit grognement lui échapper tout en se laissant tomber sur le canapé. Il redressa légèrement la tête pour croiser les prunelles claires d’Angelica « Tu as besoin d’une photo pour tes réseaux. Si ça ne fonctionne pas cette fois-ci, on trouvera une alternative ». C’était son travail et il le respectait. L’influenceuse s’allongea de nouveau sur lui et reposa sa main sur son dos, mais sans parvenir à assimiler le déroulé de la scène qui suivit, Edward se retrouva au-dessus d’une Angelica hilare, dont les hanches entouraient sa taille, riant lui aussi tout en nichant son visage dans son cou, et passa ses doigts dans ses cheveux roux tout en relevant suffisamment la tête pour entrevoir le regard d’Angelica « Tu n’as rien ? ».
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Charly
Jeu 23 Mai - 22:21
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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C’était bien connu, ce qu’on voyait sur les réseaux sociaux étaient édulcorés. Elle tentait de rester la plus vraie possible, mais durant ce séjour, elle avait voulu mettre en avant le fait que cette semaine de vacances se déroulaient le mieux du monde, juste au cas où Ava ou Edward faisaient un tour sur son profil. Ça avait fonctionné. Elle aurait pu le laisser croire bien des choses, mais elle tenait à réparer leur relation. Elle lui sourit lorsqu’il affirma ne pas porter de jugement sur sa manière de gérer son travail. Angy tenta d’en faire de même lorsqu’il lui expliqua pourquoi il n’avait jamais trouvé la femme idéale à ses yeux. « -alors c’est qu’aucune d’elles n’étaient la bonne. » un léger haussement d’épaules. « -je te dis ça, mais je ne suis pas adepte du grand amour non plus. » elle sourit à sa négation. Ce si petit mot qu’il employait souvent. « -tant mieux d’un côté, parce qu’il faudrait lui expliqué ce que je fais chez toi et ça serait gênant que je devienne jalouse à mon tour. » son sourire affirmait qu’elle la taquinait, même si cela restait la vérité. Comment expliquer à une autre femme, une femme tombée amoureuse de lui, ce qu’Angy faisait chez lui et quelle était la nature de leur relation… délicat…
« -je crois que tu as maintenant une trop haute estime de moi Edward. » peut-être qu’un jour, il la pousserait trop loin dans ses retranchements… peut-être qu’un jour elle cèderait à la colère et lui ferait du mal volontairement, par vengeance. Dans l’état actuelle des choses, elle ne se voyait pas faire cela, mais tout pouvait arriver. « -oui. » ça semblait le toucher qu’elle lui laisse ce temps pour lui le matin. « -on a tous nos habitudes, surtout lorsqu’on vit seul. Je ne voulais pas être trop invasive dans ton environnement. » elle avait voulu se faire discrète. Aujourd’hui, c’était un peu une routine du matin qui leur allait bien. Elle débarquait lorsqu’il était d’humeur à échanger quelques mots. Il la fit rire avec la phrase suivante et puis cela déclencha l’idée de faire une nouvelle photo de couple. « -c’est pas ce que j’ai voulu dire. » répliqua la jeune femme avant de grimper sur les genoux d’Edward et de tenter de prendre la dite photo.
La première mise en scène n’était pas concluante. Angy ne parvenait pas à faire la photo qu’elle voulait. Flou, mal cadré… Elle décida de changer de position. Mais ça ne rendait pas non plus ce qu’elle voulait. Une dernière tentative et elle le laisserait tranquille. Angy n’avait pas prévu la chute et les éclats de rire qui suivirent. Un frisson couvrit son corps alors qu’il venait de enfouir son visage dans son cou. Elle adora l’entendre rire de bon cœur. « -non ça va. » lui répondit la jeune femme en tournant légèrement la tête, avant d’ajouter : « -ne bouges pas. » elle resserra ses cuisses autour de sa taille en disant cela, récupéra son téléphone et prit la photo. Sans bouger, elle lui dit : « -regarde. Elle est parfaite. » puis elle laissa glisser son téléphone sur le sol et ajouta : « -je crois que ton canapé ne même pas. » et se remit à rire joyeusement. Elle finit par pousser un soupire de bien-être. Rire lui avait toujours fait un bien fou.
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Jeu 23 Mai - 23:03
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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L’amour, pas celui contait dans les livres ou pour lequel on écrivait des chansons, mais celui qu’Edward avait façonné de manière à ce qu’il soit aussi spécial que l’idée qu’il s’en faisait, cet amour-là… Il l’avait longtemps attendu, désiré en secret, jusqu’à ce que cet espoir ne s’effeuille au fil du temps, pour ne devenir qu’un souvenir. Un rappel constant des raisons pour lesquelles il n’avait jamais confié son cœur à quiconque. « J’ai accepté ma condition d’homme solitaire » précisa-t-il. Quand il constatait la folie dont était capable le monde par amour, autant le meilleur que le pire, il remerciait le Ciel d’en avoir été préservé. « Pourquoi ? » demanda-t-il à son tour. Après tout, pourquoi serait-il le seul à se plier au jeu de la confidence. Il savait qu’elle avait aimé, dans une autre vie. Mais qu’est-ce qui avait bien pu se produire pour qu’elle ne décide que le grand amour n’était pas fait pour elle ? Est-ce qu’un homme se trouvait derrière une peine de cœur ? C’était dans ces moments-là qu’Edward prenait conscience qu’ils ignoraient tant l’un de l’autre. Une lueur taquine habilla ses prunelles saphirs devant la moquerie bienveillant et à peine voilée d’Angelica à son égard « Tu n’as rien à craindre. Aucune femme saine d’esprit n’oserait tomber amoureuse de moi » tout en portant son verre en cristal à ses lèvres pour se délecter du liquide ambré, et reprit « Par ailleurs, je ne suis pas certain de parvenir à définir notre relation ». Donc ils pourraient cohabiter sous ce toit sans la moindre crainte. Elle était et serait la seule femme à avoir vécu à ses côtés le temps de quelques mois.
Comme s’il était capable de lire en elle, il la sonda d’un regard perçant l’espace de quelques secondes, tandis qu’Angelica s’accrochait à l’idée qu’elle était capable de lui faire mal. « Si tu me fait du mal, ça ne sera rien qui ne sera amplement mérité ». Jusqu’à sa rencontre avec la jeune femme, il n’envisageait pas que l’humain était capable de bienveillance et de bonté à l’encontre de ses semblables, mais elle était parvenue à lui donner tort. Il savait que le jour où elle lui ferait du mal, ça ne serait qu’un juste retour des choses. Mais en attendant, ils apprenaient à se découvrir et ce fut ainsi qu’il découvrit qu’Angelica se levait sciemment plus tard pour lui offrir le calme qu’il désirait au petit-déjeuner. Chaque matin. Ce n’était peut-être qu’un détail, mais le politicien en fut particulièrement sensible, et touché de surcroit par une telle attention. « Je… Je ne sais pas quoi dire » excepté peut-être un « Merci » qui relevait de l’exceptionnel pour celui qui n’était pas familier des politesses, quelles qu’en soient leur forme. La jeune femme prenait soin de lui sur biens des points, et il lui rendait la pareille en se montrant hostile à son égard à tous les moments de la journée… Il allait devoir changer cela. Angelica ne méritait pas de subir les assauts de son humeur vacillante ainsi. Il allait devoir la considérer à sa juste valeur.
Sans vraiment en connaître les raisons, et après plusieurs vaines tentatives de photographies, ils riaient en chœur à même le sol de leur appartement, le visage d’Edward niché dans son cou. Il releva néanmoins légèrement la tête pour croiser son regard et s’assurer qu’elle ne s’était pas fait mal en chutant. Sa demande l’intrigua, mais les jambes qu’elle resserra autour de sa taille le troubla davantage, priant pour qu’elle n’accentue pas son geste. Il tourna la tête en direction du petit appareil et sourit face à la photographie qui reflétait un moment authentique et sans fioritures « Oui » fut sa seule réponse, tandis qu’il reporta son attention sur Angelica « Il a tort » précisa-t-il, tout en appréciant ce rire qui résonnait dans la pièce. « D’après mes souvenirs, je ne t’ai jamais entendu autant rire » et esquissa un maigre sourire « Tu devrais le faire plus souvent. Ça te va bien ».
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Charly
Ven 24 Mai - 9:38
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -tu as accepté ou tu t’es résigné ? » demanda Angelica toujours en mode curiosité mais toujours avec l’objectif d’apprendre à connaitre un peu mieux l’homme qui se trouvait avec elle, dans ce salon. Enfin, elle précisa que de son côté, elle n’était pas adepte du grand amour. Forcement il demanda pourquoi. Il s’était ouvert, c’était à elle de le faire à son tour. « -parce que quand tu aimes, tu offres à l’autre la possibilité de te détruire. Sans même t’en rendre compte… toi, tu donnes tout parce que tu y crois, tu es aveuglé par tes sentiments. Sauf qu’en face… la personne n’est pas prête à donner autant… elle n’accorde pas forcement autant d’importances à tes sentiments, à ta personne. Et finalement tu souffres… » elle baissa les yeux quelques secondes. Maintenant qu’elle avait dit cela, Edward allait certainement vouloir en savoir un peu plus. « -ma dernière histoire sérieuse date de quatre ans. Je croyais que c’était le bon… je me suis bien plantée… » un léger rire sans joie. Ça suffirait comme explication pour ce soir. Sauf si Edward posait plus de question. Angy avait mit du temps à se relevé de cette rupture. Ça avait été douloureux. Mais aujourd’hui, elle considérait que c’était un mal pour un bien. Ça l’avait fait évoluer, changer, avancer. Elle avait comprit qu’elle devait passer avant le reste. Que tout donner aux autres, ce n’était pas une bonne façon de faire. C’était aussi en partie pour cela qu’elle était partie loin durant la semaine. Parce que l’autre soir, elle avait donné sa douceur, sa patience et sa tendresse à Edward, et il lui avait jeter au visage le lendemain. Ça avait fait remonter des chose à la surface. Des choses qu’elle ne voulait plus revivre, plus ressentir, qu’elle pensait gérée. « -il en suffit d’une un peu folle alors… » elle lui sourit avant de baisser les yeux sur son verre. « -on aura qu’à dire qu’on est un couple libre ! » s’amusa Angy alors qu’en réalité, elle n’avait pas envie de voir une femme débarquer ici. Elle voulait dessiner convenablement les contours de cette relation qui naissait avec le politicien.
« -il faudra vraiment que tu es été odieux… » elle était capable d’encaisser beaucoup. Trop d’après Flynn. Elle ne savait pas encore faire autrement. Lorsqu’elle lui confia la vérité sur le rituel du matin, elle fut assez surprise de voir à quel point cela le touchait. « -je crois que c’est un début d’équilibre… » ils étaient l’un comme l’autre disposé à communiqué et ainsi commencer une bonne journée. Ça n’était pas un énorme sacrifice pour elle non plus. Mais elle était contente qu’il le prenne ainsi. Tout comme elle fut heureuse qu’il accepte de se plier au jeu de la photo de couple. Séance photo qui la fit bien rire, jusqu’aux éclats alors qu’ils s’étaient retrouvé à terre, dans une mémorable chute. C’est ainsi qu’elle parvint à capturer ce qu’elle cherchait. Avant de revenir aux rires en accusant le canapé au lieu de sa maladresse. Lorsqu’il parla de son rire, elle sourit : « -contente que ça te plaise, parce que ça là… c’est la vraie moi. Même si le wiskey et la fatigue aident un peu, je dois bien l’avouer. » Elle laissa glisser ses jambes, afin de libérer de son emprise, même si elle constatait mentalement qu’elle aimait beaucoup le poids de son corps sur le sien, et cette proximité… « -et je te retourne le compliment. » avait elle ajouté en prenant soin de ne pas tourner la tête. « -on devrait peut-être aller se coucher… sinon je n’aurai jamais mes 7h de sommeil ! » elle sourit en attendant qu’il veuille bien détacher son corps du sien, ce qui était bien plus sage.
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Ven 24 Mai - 10:23
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Rien n’astreignait Edward à répondre aux interrogations de l’influenceuse, et il ne faisait nul doute que si ça avait été une autre que la jeune femme, il se serait abstenu d’apporter le moindre élément de réponse. Toutefois, il souhaitait lui prouver que cette dernière semaine avait été riche d’enseignement, et qu’il lui faisait suffisamment confiance pour se dévoiler davantage. Il ne promettait pas des jours parfaits, enclin à répondre à la moindre de ses curiosités, mais ce soir, oui. « Un peu des deux ». Le politicien lui retourna la question. Qu’est-ce qui avait pu se produire dans sa vie sentimentale pour qu’elle ne soit plus encline à croire au grand amour ? Il se reconnut dans la description amer qu’elle lui fit de cet homme qui lui avait probablement brisé le coeur. Elle lui avait tant donné, et qu’avait-il été capable de faire en retour, en dehors de la blesser ? Il ne valait pas mieux que les autres individus dont il condamnait le comportement au quotidien… Il tenta de faire abstraction de cet étau qui se refermait sur son cœur et caressa le visage dans un effleurement du dos de son index afin de lui faire relever ses yeux clairs sur lui, et baissa sa main à nouveau « Tous les hommes sont des idiots. Nous sommes incapables de prendre conscience de l’abnégation dont tu es capable au profit des autres ». Il se comptait parmi ces hommes soucieux d’eux-mêmes plutôt que de les autres. Elle ne méritait pas cela. « Que s’est-il passé ? ». Il ne précisa pas la liberté de répondre ou non dont elle disposait. Elle le savait. Angelica était libre en sa présence. Peu importe son histoire, Edward ne lui ferai pas l’affront de boniments en faveur de l’amour. Cela ne serait qu’une démarche hypocrite d’un homme qui avait prit conscience, il y a bien longtemps maintenant, que ce sentiment n’était pas destiné à tous. De toute manière, comme il le confia à Angelica, aucune femme saine d’esprit ne serait capable de tomber amoureuse de lui. « Il le faudra » murmura-t-il, tout en continuant de l’envelopper du regard avec douceur, constatant sa manière de baisser les yeux sur le verre de whisky qu’elle serrait toujours entre ses doigts. « Non. Tu es à moi et je suis à toi. Tu te souviens ». Sa vie d’aujourd’hui lui convenait parfaitement.
« Comme je le suis au quotidien avec toi depuis notre rencontre ? » avait-il rétorqué comme si c’était l’évidence même. Le candidat au Sénat avait été loin d’être un exemple de bienveillance. Tout au contraire. Son comportement à l’égard d’Angelica était plus que condamnable. D’autant plus en prenant conscience de tout ce qu’elle était capable de faire seulement pour lui, pour son bien-être. De petites attentions qui touchaient particulièrement le politicien. « Un début de déséquilibre. Tu fais beaucoup, et moi, je ne fais rien » lui fit-il remarquer avec une amertume qui n’était destinée qu’à lui-même. Et même s’il se pliait agréablement au jeu de la photographie pour les réseaux sociaux d’Angelica, ce n’était pas suffisant à ses yeux. Il ne se sentait pas contraint d’agir dans son intérêt, il en avait désespérément envie. Mais la chute sur le sol du salon mit un terme au fil de ses pensées, riant de bon cœur contre la peau de cette dernière. La chute avait été mémorable. Peut-être avait-elle raison. Le canapé ne semblait pas apprécier la présence d’Angelica. Lui, par contre, c’était tout autre. D’autant plus lorsqu’elle lui faisait la faveur de son rire comme en ce moment-ci, sous le poids de son corps. « J’aime beaucoup » lui avoua-t-il tout en l’observant plus en détail. Une sensation de fraicheur et de vide également le caressa à l’endroit où Angelica l’avait enserré de ses jambes. « Il t’est réservé » lui confia-t-il. Ce n’était pas donné à tout le monde de parvenir à le faire, ne serait-ce que sourire. En fait, cela faisait bien longtemps qu’il n’était pas parvenu à rire, et encore moins avec autant de sincérité. Mais il était temps de se relever, au risque de commettre un impair qui serait plus que déplacé. Edward se redressa donc sur ses jambes, et tendit les mains à Angelica pour l’aider à se relever aussi. « La perfection n’attends pas » renchérit le politicien d’une voix basse, et déposa ses lèvres sur sa joue « Bonne nuit Angelica », et se saisit des deux verres de whisky vides qui trônaient sur la table, les apportant dans l’évier de la cuisine tandis qu’il se rendait jusqu’à sa chambre. Il rebroussa néanmoins chemin après d’être délesté de ses deux fardeaux « N’ait pas peur pour demain», en faisant référence à son brutal changement de comportement. Ça ne se reproduirait pas cette fois-ci. Sur ces mots, il reprit chemin jusqu’à sa chambre.
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Charly
Ven 24 Mai - 12:40
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Elle avait relevé ses yeux sur Edward alors qu’il effleurait sa joue avec une douceur folle. « -non, c’est moi qui ai été l’idiote dans l’histoire… » avait elle répondu. Elle s’attendait à la question suivante. Elle hésita. Elle inspira lentement avant de répondre : « -je pensais qu’on s’aimait… c’était mon cas, j’étais amoureuse, sous son charme. J’étais capable de tout pour lui faire plaisir. Petit à petit son comportement à changer. Possessivité excessive, tout était toujours de ma faute. Il m’a imposé des choses qui me semblent si absurde aujourd’hui. Comment m’habiller, comme parler, à qui parler… C’est un ami qui m’a fait ouvrir les yeux. L’homme dont je pensais être amoureuse faisait parti de la catégorie des pervers narcissiques. » elle osa regarder Edward. « -quand il a comprit que j’avais compris, que je voyais claire dans son petit jeu, il a décidé de partir. Et c’est sans doute la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Je savais que si c’était moi qui prenait la fuite, il ne me lâcherait jamais. » elle sourit de nouveau et ajouta : « -moi aussi c’est la première fois que j’en parle… depuis bien longtemps. Il n’y a que Flynn qui soit au courant. » voilà comme ça Edward connaissait son passé amoureux. « -c’est pour ça qu’aujourd’hui je veux vivre pour moi, comme je l’entends. » c’était aussi pour cela qu’elle avait très mal prit la façon dont Edward s’était adressé à elle au gala. Le politicien ne souhaitait pas voir arriver de nouvelle femme dans l’équation. Les mots qu’il prononça ensuite résonnèrent étrangement en elle. « -tu as raison, le couple libre c’est peut-être pas géniale pour ta com’. » alors qu’en réalité ces mots lui faisait bien plus penser à des vœux d’engagements.
« -plus que ça encore… la preuve, je suis revenue et je suis incapable de te mener la vie dure… » il faudrait vraiment qu’il la pousse très loin… malgré ce qui s’était déroulé par le passé dans son ancienne relation amoureuse, Angy n’avait pas retirer de sa personnalité la bienveillance, sa capacité de pardon aussi. Elle était faite ainsi. Elle avait seulement arrêter de se faire passer après les autres. C’était pour cela que son cercle de relation intime était restreint. « -c’est faux et tu le sais. Regarde, nous sommes là tous les deux à parler tranquillement. Tu alignes plus que deux mots dans une phrase et je n’ai pas eu droit à un seul regard froid de toute la soirée ! » elle lui sourit et ajouta : « -je te demande pas de changer. Je veux seulement qu’on parvienne à s’entendre afin que cette collaboration se déroule au mieux. » ça prendrait fin un jour ou l’autre. Ils le savaient. L’un comme l’autre.
Une fois éjectée du canapé, allongée au sol, le corps d’Edward moulé au sien et son visage dans son cou, Angy finit par avoir la photo qu’elle voulait. Pas d’artifice, un moment de bonheur immortalisé, même si elle mettrait quelque chose d’autre derrière cette image, sur ses réseaux. « -c’est dommage, je suis certaine que ça plairait beaucoup. » mais ça lui allait très bien qu’elle puisse avoir droit à ces sourires et ses rires. Elle opta pour l’option dodo plutôt que de céder à la tentation de caresser sa joue ou plus encore. Ce qu’elle ressentait là, ce n’était pas une histoire de sentiments, c’était une histoire de physique. Comment ne pas ressentir un certain trouble, une certaine envie dans une telle situation. Elle se redressa juste après lui, sourit aux lèvres et lui souhaita également une bonne nuit. « -de quoi ? De te voir en pyjama ? » répliqua la jolie rousse avant d’enchainer : « -au d’ailleurs, demain… d’habitude je prévois mes rendez-vous extérieur le mardi, afin de te déranger le moins possible, mais comme ça fait une semaine que je n’ai pas fait de yoga… enfin je pensais donné mon cours sur le bord de la piscine. » elle lui sourit : « -juste pour que tu évites de passer dans le cadre. » un nouveau sourire : « -le reste de la journée je serais absente, tu seras tranquille. »
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