"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
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Lun 3 Juin - 18:16
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Edward venait d’avouer à demi-mots que la seule femme qui était parvenue à éveiller son intérêt, c’était elle, et nulle autre qu’elle. Ainsi, il lui offrait la possibilité d’interpréter ces mots tel qu’elle le désirait, sans être lié par son aveu. Toutefois, si Angelica se suffisait d’incertitudes, il n’en était rien pour le politicien qui se montra dès plus explicite à la question qu’il posa par la suite. Ce n’était pas pour autant qu’il n’en appréhendait pas pour autant la réponse qui en suivrait. Si elle acceptait de le voir auprès d’autres femmes qu’elle, cela signifiait que tout ce qu’il avait pu lire dans son regard, interpréter dans ses gestes à son encontre, était biaisé, et qu’elle n’était que la splendide actrice qu’il avait pu entrevoir lors de leur premier gala. Mais la réponse fut non. La limite entre le réel et la fiction venait de s’effriter un peu plus encore. « Moi non plus ». Ces trois mots étaient à double sens. Il ne confirmait pas seulement les dires d’Angelica. Il lui signifiait également que lui non plus, ne souhaitait pas la voir avec un autre homme que lui. Sa possessivité à son égard n’était de toute manière plus un secret aujourd’hui. Autrement dit, il ne lui serait pas infidèle. Toute présence d’une femme autre que l’influenceuse serait légitimement justifiée, et ça n’aurait aucun lien avec le sexe. « Je suis un gentleman » répondit-il avec légèreté. Il n’aurait pas envisagé un instant que d’évoquer la séance photo de la veille, mettrait également à jour quelques vérités. Edward ne lui mentait pas. Bien que savoir le faire lui aurait simplifié la vie en cet instant. Mais il n’en éprouvait pas la moindre envie. La séance photo l’avait troublé d’une manière bien singulière, et ça ne faisait que confirmer ce qu’elle avait pu lire dans son regard quelques minutes auparavant. Elle l’attirait. Ce n’était pas soudain. Cette sensation ne datait pas d’aujourd’hui. « Je n’ai pas parlé d’embarras. J’ai été troublé. Joliment troublé ». Ce n’était pas une mission aisée pour Edward que de mettre des mots sur l’attirance qu’il éprouvait pour elle, sur cette envie de la convoiter qu’elle avait su faire naître en elle. Il compléta par un « Et je n’avais pas envie de dire « non » » avec cet aplomb qui le caractérisait tant.
Quant aux raisons qui avait poussé Angelica à le congédier aussi hâtivement à l’issue de la séance photo, elle résultait uniquement du fait qu’elle avait tout avoué à Flynn au sujet du contrat qui les liait. Edward n’était pas en colère et se montra même détaché, dans un premier temps, face à cet aveu qu’elle venait de formuler. Sachant pertinemment que ça ne suffirait pas à l’influenceuse, il se tourna face à elle et elle l’imita, instaurant une fois encore une certaine proximité entre eux deux « Plus de mensonge » confirma-t-il avec un doux sourire. Il ne voulait plus que la jeune femme ne lui mente à l’avenir. Il souhaitait seulement qu’elle se sente en sécurité à ses côtés, comme lui était parvenu à l’être avec elle. Ils refirent place à leurs assiettes respectives afin de poursuivre le dîner. Silencieux, Edward fixa ses frites qu’il baignait dans la sauce sans y prêter réellement attention. Son cœur s’était serré en entendant la mise en garde, légitime, de son meilleur ami. Se protéger. Il tourna la tête en sa direction « Je n’ai pas peur que tu lui parles de nous. J’ai confiance ». Il savait que ce qui se déroulait entre ses murs n’appartenait qu’à eux deux. C’était ce qui rendait ces moments encore plus précieux. « Non. On le fera quand vous le désirerez tous les deux » et porta finalement ces quelques frites à sa bouche, puis reprit « Je sais qu’avec ton passé sentimental, il a eu peur pour toi. Mais tu sais que je ne t’aurais pas fait du mal. Angie ? Tu le sais ? » demanda-t-il avec une pointe de je-ne-sais-trop-quoi qui trahissait une crainte. « Merci de m’avoir dit la vérité » et mordit dans son burger « Si tu avais voulu arrêter le contrat plus tôt, il me semble qu’Ava avait prévu un dédommagement pécunier pour le préjudice subit… de m’avoir supporté » et sourit. Il l’avait compris au cours d’une conversation peu de temps après la signature qu’il avait apposé sur le morceau de papier. « Tu aimes le repas ? ».
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Charly
Lun 3 Juin - 21:09
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -oui, pas de femme dans ta vie. J’ai compris. » répondit Angie en passant royalement à côté de ce que voulait vraiment dire Edward. Il aimait sa solitude, son célibat. Le message était assez claire. Et il venait d’ébranler la minuscule lueur d’espoir qui était née dans son esprit… En l’entendant dans la piscine lui dire qu’il ne voulait plus de sa vie sans elle, en lisant ce désir dans ses yeux quelques minutes plus tôt, oui, elle s’était peut-être dit que c’était elle qu’il voulait. Naïvement. Bêtement. Mais Edward faisait parti de ces mâle alpha qui n’avait besoin de personne dans leur vie. Qui se suffisait à eux même. Après tout, il lui avait confié ne jamais avoir été amoureux, ne jamais avoir vécu de grande histoire d’amour… simplement parce qu’il n’en avait pas besoin. Mais elle non plus ! Pourquoi cette idée avait germé dans sa tête ? Parce qu’il la troublait que sa peau frissonnait à son contact ? N’importe quoi… « -ça vient de ton éducation ça… » avait elle répliqué. Il avoua ensuite avoir été troublé par la séance photo. Elle s’en excusa mais fronça les sourcils en écoutant sa réponse. « -c’est-à-dire ? » encore une fois, elle posait la question, mais n’était pas certaine de vouloir la réponse… Trop tard, les mots avaient franchit ses lèvres. La question était posée.
Il avait également été blessé lorsqu’elle lui avait dit de rentrer sans elle après les photos. Elle s’en excusa et répondit à sa question. Elle ne voulait pas se jouer de lui et là tout de suite, elle ne voulait plus lui mentir, même si cela entrainait de la colère chez Edward. Contre toute attente, il fut compréhensif. Il s’excusa même d’avoir créé chez elle cette appréhension vis-à-vis de ses réactions. « -je voulais que tu en sois certain. » elle n’avait pas parlé de cette soirée où il avait été fragile devant elle. Malgré les nombreuses questions de Flynn lors des vacances forcées qui avaient suivi. Elle avait seulement évoqué un désaccord. Un besoin de changer d’air. Qu’elle s’était sentie repoussée. Mais rien de plus. « -merci. » Angie n’était pas prête à montrer tout ça à son meilleur ami. Cette complicité qui était née, les sourires qu’ils s’envoyaient, la tendresse dans leurs gestes. Flynn avait l’imagination fertile et elle ne souhaitait pas en profiter. Elle ne savait pas exactement ce qui se développait entre elle et Edward, mais elle voulait le découvrir seul. Pas parce qu’on lui aurait mit des idées en tête avec un point de vue extérieur.
La jeune femme tourna la tête pour regarder Edward. « -à ce moment-là… je n’en savais rien. J’étais loin d’imaginer l’homme que tu es réellement. Aujourd’hui, je le sais. » Elle avala deux frites avant de rire : « -n’importe quoi… si j’ai signé ce truc, c’est parce que je le voulais bien. Et oui d’accord, la somme est intéressante, mais ce n’est pas pour ça que j’ai signé. » un petit haussement d’épaules. « -je te l’ai dit, je voyais ça comme une aventure, une expérience. J’étais loin de m’imaginer que ça me plairait autant. » elle sourit à ses frites avant de hocher la tête. « -oui c’est délicieux. C’est quoi ne nom du resto ? J’ai pas fait de photos… » lorsqu’elle était avec Edward, elle avait tendance à délaisser son téléphone et ses followers… « -je le ferais la prochaine fois… » elle préférait parler avec lui plutôt que de poster sur les réseaux toute la soirée. "-je devrais avoir les photos du shooting en fin de semaine. J'aimerais que tu les regardes avec moi, en tout cas celles où nous sommes tous les deux. Ils m'ont demandé s'ils pouvaient les exploiter. Je veux ton avis avant de dire quoi que se soit." C'était important à ces yeux. Il était hors de question qu'on puisse reconnaitre Edward sur des photos de couples à la plage.
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Lun 3 Juin - 21:56
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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« Non. Tu n’as pas compris » déclara Edward avec une autorité qui se diluait tant dans la douceur de sa voix, qu’elle était péniblement perceptible, tandis qu’il posait ses prunelles azurées sur elle. Avec ses interprétations bancales, Angelica le contraignait à prononcer plus de mots que nécessaires, l’obligeant à justifier des propos qui lui semblaient aussi limpide que l’eau composant le Lac des cinq fleurs du plateau tibétain. Bien qu’il devenait plus loquace en sa compagnie, il n’en restait pas moins qu’il ne parvenait pas à l’être sur tous les sujets abordés, et tout particulièrement lorsque ça concernait son affection pour cette dernière. Dans une énième tentative désespérée, il décida de mettre une fois encore des mots sur le fond de sa pensée afin que l’influenceuse ne se méprenne pas sur le sens caché de ses propos « Je n’ai pas envie de la compagnie d’autres femmes que toi, au même titre que l’idée me déplait fortement de te voir avec d’autres hommes que moi ». L’aplomb de ses paroles confirmait cette possessivité qu’elle avait pu déceler le premier soir du gala à son encontre. Il espérait qu’elle comprendrait ce que ces trois petits mots avaient voulu signifier. Il n’était pas certain de parvenir à devenir plus intelligible qu’en cet instant. Et quant à la présence d’une autre femme entre ces murs, celle-ci ne résulterait que d’une explication logique, telle qu’une chute malencontreuse dans sa piscine. Il sourit à ce qu’il détermina comme étant un compliment et évoquèrent par la suite la séance photo. Une fois encore, Angelica se mépris sur ses mots. Il n’avait pas assimilé son troublé à de l’embarras, mais à une sensation agréable qu’elle seule était capable de faire naître en lui. Toutefois, elle désirait plus de précision. Souhaitez-elle entendre certains mots précis sortirent de sa bouche ce soir ? Ou la question était innocemment posée. Il l’ignorait. « Tu as assimilé les besoins sexuels d’un homme à cette séance photo sur la plage, sans que j’ai eu la nécessité de préciser quoi que ce soit. Je comprends donc que je n’ai pas été le seul à être décontenancé. Tu sais tout autant que moi ce que je voulais dire par « troubler » » et dans l’hypothèse où elle ne parvenait pas à comprendre ce qu’il sous-entendait, il décida de se montrer plus limpide, une fois encore « Je ne te suis pas insensible ». Pourquoi est-ce si dure de lui avouer qu’elle te plait ?! l’interrogea sa voix intérieure.
Bien que cette séance photo sur la plage était un souvenir qu’il chérissait tout particulièrement, il n’en restait pas moins que l’issue de cette dernière l’avait blessé. Les explications d’Angelica avaient été suffisante à ses yeux et n’éprouvait aucune rancœur à son encontre pour lui avoir mentit. Il apprécia néanmoins qu’elle prenne le temps de le rassurer sur le fait que bien que Flynn représentait tout à ses yeux, ce qui se déroulait entre eux n’appartenait qu’à eux. Il sourit et souffla un « Merci » sincère. Quant au dîner auquel il avait convié le meilleur ami, le politicien ne s’offusqua pas de la décision d’Angelica de patienter avant de le convier à dîner. Il ne posa pas davantage de question, lui laissant toute liberté pour choisir la date adéquate, ainsi que le moment opportun. Lorsqu’Edward se montra plus curieux vis-à-vis de l’opinion de Flynn concernant leur contrat, il ne s’était pas attendu à ce qu’il la pense en danger avec elle. Une réalité qui lui serra le cœur et qui le poussa à lui demander si elle avait conscience qu’il ne lui aurait jamais fait de mal. La réponse attendue n’était pas celle entendue. Aux premiers abords, tout du moins. Car par la suite, elle sut le rassurer. Elle le savait dorénavant. « J’ai réellement envie que tu te sentes à l’abri ici, avec moi » et non devoir être constamment sur ses gardes à cause de ses humeurs changeantes, et de son attitude parfois dissuasive. En ce qui concernait le contrat en lui-même, Edward évoqua la somme qu’avait prévu Ava en dédommagement. L’argent n’intéressait pas réellement Angelica qui se plaisait dorénavant à ses côtés. « Te plaire autant … » et sourit avec douceur à ce compliment « Moi non plus, je ne m’y attendais pas ».
La conversation changea du tout au tout au moment où il lui demanda son avis sur la nourriture « Fresh Burger, me semble-t-il » tout en cherchant une indication sur le sachet en kraft sur lequel rien n’était indiqué. « Tu as oublié de prendre en photo ton dîner ? ». N’était-ce pas pourtant l’un des aspects de son travail d’influenceuse ? Elle aurait tout le temps d’y remédier la fois prochaine. « Oui. Oui, bien sûr » répondit-il en terminant son burger d’une bouchée « Ils les ont apprécié ? ». Il se leva du tabouret pour débarrasser, glissant les assiettes dans le lave-vaisselle et se retourna en direction d’Angelica « Tu as un choisi le film pour ce soir ? ». Tel était le programme qui lui avait présenté la veille « Il y a des plaids dans le dressing de ma chambre si tu le souhaites. Je vais allumer la télévision en attendant », et se dirigea jusqu’au salon.
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Mar 4 Juin - 11:15
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Edward venait de la contredire. Elle n’avait pas compris. Elle l’interrogea du regard. Qu’est ce qu’elle n’avait pas compris ? Il décida de l’éclairer, et elle l’écouta avec une grande intention. Il ne voulait pas de femme dans sa vie. Sauf elle. Angie déglutit avec lenteur en entendant cela. « -ok… alors, soit rassuré, je n’ai pas prévu de rencontrer qui que se soit. Si je suis avec d’autres hommes, c’est uniquement pour le boulot, pour des collaborations qui n’ont rien avoir avec ce qu’on a nous… » elle leva les yeux au ciel. « -je déteste dire cela comme ça. Ce que je veux dire, c’est que toi et moi ce n’est pas une collaboration justement… c’est devenu complètement autre chose. » elle prit son verre d’eau et avala une gorgée pour arrêter de parler parce qu’elle avait la sensation de s’embrouiller ou de trop parler. Elle voulait lui comprendre par là qu’elle ne voulait pas d’une possessivité excessive. Qu’il devait comprendre qu’elle voyait d’autres hommes mais pas de la même manière. « -et je fais pas dans les aventure d’un soir. » ajouta Angie pour conclure tout ça. Les choses étaient posées…
La conversation prenait des tournures étranges. Et pourtant, elle posa cette question. Elle voulait savoir exactement ce qu’il avait ressenti. Pourquoi ce trouble. Elle aurait sans doute préféré un silence. Mais il mit des mots sur ce qu’il avait ressenti. Elle se sentit très mal à l’aise du coup… « -non à la base j’ai rien assimilé du tout, c’est toi qui… » mais elle ne termina pas sa phrase. « -ok d’accord, moi aussi ça m’a troublé. » avoua Angie à son tour, dans une phrase un peu trop rapide. Elle tourna la tête vers lui aussi rapidement lorsqu’il déclara clairement qu’elle lui faisait de l’effet. Angie eut envie de lui dire de ne pas dire ça. « -forcement… j’étais à peine habillée… » oui, elle n’avait pas envie de prendre ce qu’il venait de dire au sérieux ou s’attarder plus encore là-dessus. Si elle avouait que c’était la même chose de son côté… ils allaient se retrouver sur une pente glissante. Et elle n’oserait plus jamais le toucher…
Mais les aveux n’étaient pas terminés. C’était à Angie d’oser lui dire pourquoi elle ne souhaitait pas qu’il soit en contact avec Flynn. Elle tenta d’être le plus claire possible, sans pour autant blesser Edward. Mais oui, à l’époque elle ne le connaissait pas. Oui, elle avait demandé à ce Flynn ce qu’il pensait de cette idée étrange de contrat. Aujourd’hui, les choses étaient différentes. Et elle tenait à rétablir la vérité. Pour se sentir mieux déjà, pour éviter de mentir à Edward ou de le prendre pour un imbécile. Elle avait dans l’idée qu’il serait capable de s’entendre avec son meilleur ami, alors lorsqu’il y aurait ce diner, elle voulait que tous puisse être eux même et sincère. « -ne doute pas de ça. Si ce n’était pas le cas, je serais déjà partie. » contrat ou non, Angie était déjà passée par une relation toxique et elle ne souhaitait pas revivre ça. Pour rien au monde. Edward avait su lui montrer qu’il n’était pas ainsi. « -faut dire aussi que tu n'étais pas très partant de base. » se moqua gentiment Angie. Elle voulait faire revenir la situation à la normale, oublier ce qu’il avait dit un peu plus tôt.
« -oui ba c’est rien, excuses là d’être plus intéressée par la conversation que nous avons que par mon téléphone. » oui, elle avait oublié… elle savait qu’elle était moins présente sur les réseaux depuis qu’elle vivait ici… surtout depuis qu’ils allongeaient les soirées… Angie revint sur les photos, assurant à Edward qu’il allait pouvoir les voir et donner son consentement. « -j’imagine que s’ils veulent les utiliser, c’est qu’elles sont belles oui. » Elle termina son burger, mit son pouce dans sa bouche pour en retirer la sauce, avant de boire un peu d’eau. « -ah ba non, je pensais que tu avais tout organisé de A à Z, je me laissais guider. » elle lui sourit avant de descendre de sa chaise. « -je vais gérer la télé, va chercher les plaids d’accord ? » elle lui prit la télécommande des mains. Hors de question qu’elle aille fouiller dans sa penderie. Sa chambre, son espace. Angie s’installa sur le canapé, espérant qu’il laisserait un peu d’espace entre eux. Oui, ils devaient remettre un peu de distance ou bien retracer correctement la ligne ! Tout devenait un peu trop flou. « -comédie ou film d’action ? »
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Mar 4 Juin - 14:31
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Deux mois auparavant, Edward n’aurait pas prit la peine de rétablir la vérité, tout simplement parce qu’elle aurait eu raison de prétendre qu’il ne désirait la compagnie d’aucune femme dans sa vie. Quelle qu’elle soit. Aujourd’hui, son postulat d’origine était plus nuancé, et cela avait échappé à Angelica. Le politicien aurait pu se résoudre à la laisser croire qu’il n’avait pas entièrement changé ces derniers mois, que la solitude de ces dernières années lui manquait depuis qu’elle était entrée dans sa vie. Toutefois, ça serait mentir. Lui mentir. Une idée qui lui déplaisait tout particulièrement. Tout simplement parce qu’Angelica n’avait pas que changé son quotidien, elle l’avait également changé lui et de la meilleure des façons qui soit. Il aimait rentrer le soir, après une dure journée de labeur pour la retrouver et apprécier sa présence à ses côtés. Il aimait échanger quelques mots au petit déjeuner, délaissant l’actualité du New York Times pour simplement apprécier ce moment au cours duquel elle partage des futilités qui prenaient soudainement une réelle importance lorsque ça la concernait elle. Pour Edward, il n’était donc pas envisageable qu’elle puisse penser, ne serait-ce qu’un instant, qu’il ne désirait aucune femme dans sa vie, parce qu’il la voulait elle. Tout comme il espérait qu’il en soit également ainsi pour la jeune femme. « Autre chose de différent et d’indéfinissable » murmura-t-il à l’image d’un secret qu’elle seule devait entendre, et reprit « Dois-je comprendre que tu me demandes de ne pas les considérer comme de probables prétendants, et d’être sage comme une image à leur encontre ? » proposa le politicien non sans humour, même si son visage restait impassible. « Bien » et avala quelques frites, laissant la conversation dévier à son rythme jusqu’à la séance photo qui avait particulièrement troublé Edward, et il avait la sensation de ne pas avoir été le seul à éprouver cela sur cette plage du New Jersey. « Pourquoi n’as-tu pas refusé alors ? » et décida, dans un élan d’honnêteté qui le caractérisait, de lui confier qu’il n’était pas insensible à son charme. À peine habillée… Si tu savais Angie, si ça ne tenait qu’à ça, ça serait si simple … pensa-t-il. Il rétorqua un simple « Ça doit être ça » nonchalamment et peu convaincu. Peu à peu, au cours de cette conversation, Edward avait la désagréable sensation qu’elle mettait tout en œuvre pour ne pas comprendre ce qu’il tentait de lui faire entendre…
Angelica prit la décision de faire preuve de sincérité à son égard en lui avouant qu’elle avait tout révélé à Flynn concernant le contrat qui les liait l’un à l’autre le temps de la campagne sénatoriale. Ce dernier n’avait pas été particulièrement enthousiaste à cette idée, venant même à lui demander de faire attention. Une mise en garde qui fut douloureuse à entendre pour celui qui n’avait jamais représenté un danger pour elle. Il voulait seulement qu’elle se sente en sécurité à ses côtés, et tel était le cas, s’il se fiait aux dires d’Angelica ce soir. « C’est important pour moi » murmura-t-il en réponse. Un sourire étira par la suite les lèvres du politicien qui donna raison à l’influenceuse quant à leurs débuts pour le moins difficiles « Je n’étais absolument pas partant. Mais tu m’as fait changer d’avis » et maintenant il n’aspirait plus à vivre une vie sans elle à proximité. « Tes followers vont me détester si je continue de t’accaparer ainsi » rétorqua-t-il sur un ton léger, bien qu’il appréciait qu’Angelica parvenait jusqu’à oublier son travail en sa présence. Ce n’était pas anodin. Edward se leva de table, prenant soin de débarrasser la vaisselle sale « Une nouvelle carrière de modèles s’offre à nous. J’imagine d’ores et déjà la fierté que vont ressentir mes parents à cette annonce » ironisa le politicien qui referma la porte du lave-vaisselle, tandis qu’il lui demanda si elle avait une idée de film pour ce soir « Je n’aurais pas si confiance à ta place Mademoiselle Gordon » et lui proposa de récupérer un plaid dans son dressing « Bien » et s’éclipsa jusqu’à sa chambre, récupérant le plaid, après avoir rétorqué un « Comédie » à l’attention de la jeune femme. Il revint quelques minutes plus tard dans le salon, le plaid en main. Edward tira la télévision posée sur un bras amovible et la disposa de manière à qu’ils soient tous les deux faces à l’image diffusée. Il lui laissa la place de l’angle, lui permettant ainsi d’allonger ses jambes, et s’installa à ses côtés, les pieds nus au sol, et lui tendit le plaid « Tiens » avant de demander « Quel film as-tu choisi ? ».
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Charly
Mar 4 Juin - 15:30
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -oui… c’est exactement ça… » avait-elle répondu sur le même ton de voix que lui, un peu comme un secret. « -oui c’est ce que tu dois comprendre. De toute façon, c’est rare qu’un homme me drague. C’est l’effet femme qui prône la femme libre et épanouie… ça a tendance à faire fuir… » c’était la stricte vérité. Elle ne voulait pas qu’Edward se montre trop possessif. Ça ne pouvait pas coller avec la femme qu’elle était et qu’elle affichait sur les réseaux. Ça ne collait pas avec ce qu’elle pouvait concevoir du couple et de l’amour. Ce qu’ils étaient censés montrer au monde entier. « -et si jamais ça arrive, je sais remballée toute seule. » ouais, généralement, elle savait montrer qu’elle n’était pas intéressée. « -et puis… je suis fidèle… » elle lui sourit. Voilà. Conversation close.
Lorsqu’il avoua et précisa avoir été agréablement troublé lors de la séance photo, Angie finit par confirmer qu’elle aussi avait ressentit cela. « -parce que je… » elle marqua une légère pause et ajouta : « -parce que le début de la séance avec toi c’était bien passé, que ça pouvait faire de très belles photos, meilleure que les miennes, et parce que je n’avais pas envie de refuser moi non plus. » autant l’avouer, même si elle avait la sensation de s’enfoncer de plus en plus. Angie tentait de garde en place cette sorte de frontière. L’attirance qu’elle avait ressenti à la plage, de nouveau là tout à l’heure dans cette cuisine… elle ne devait pas céder. Elle ne voulait pas tout mélanger, faire les choses encore plus à l’envers que ne l’était déjà cette relation. C’était sans doute son passé qui la forçait à freiner… Alors elle balança une raison presque évidente. Ils étaient très peu vêtus, ça pouvait faire naitre des envies. Point. Edward n’avait pas l’air convaincu. Mais elle se força à ne rien de plus.
« -moi non plus j’étais pas partante, surtout pour venir vivre ici… Mais petit à petit on apprends à se connaitre et ça devient agréable. » elle le pensait sincèrement. Agréable au point d’en oublié ses réseaux et son téléphone. « -non, parce qu’ils adorent voir apparaitre tes mains ou ton dos visiblement ! » lança la jeune femme qui venait de se saisir de son portable. Le nombre de like de la dernière photo battait des records. « -oh toi ils t’en voudrons pas, ça sera moi la fautive qui détourne leur bébé du droit chemin ! » elle détourna son regard qui venait de s’attarder sur les fesses d’Edward penché vers le lave-vaisselle. « -ba quoi tu as dit que tu avais pensé à tout. » s’amusa la jeune femme avant de demandé à échanger les rôles. Elle s’installa en tailleur sur le canapé, cherchant un film et se décida enfin. Elle récupéra le plaid en le remerciant et annonça : « -n’oublie jamais. Je l’ai jamais vu, mais on m’en a déjà parlé plusieurs fois. Si ça te plait pas on pourra changer. Parce que c’est pas une comédie » Angie grimaça et appuya sur la touche avant d’allonger ses jambes. A mesure que le film avançait, elle avait de plus en plus de mal à retenir ses larmes. D’abord, elle avait remonter ses genoux et le plaid sous son menton, puis mit ses mains sous son nez. Elle se mordit les lèvres… mais rien à faire, elle se mit à pleurer, le plus discrètement possible parce qu’Edward allait la prendre pour une quiche…
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Mar 4 Juin - 16:13
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Leur relation était devenue différente et indéfinissable, et aucun d’eux ne semblait être disposé à la déterminer davantage. Mais une certitude les gagnait, c’était qu’aucun d’eux ne désirait partager ce qu’ils étaient parvenus à créer. Pas d’autres femmes, signifiait également pas d’autres hommes. Angelica lui était bien trop précieuse pour qu’il accepte l’idée seule de d’apercevoir d’autres prétendants tenter de la conquérir. Mais cette dernière n’était pas disposée à considérer les autres hommes ainsi. Ils ne seraient que des collaborateurs, des relations d’affaires. Cela signifiait également qu’elle attendait de sa personne qu’il n’intervienne aucunement pour asseoir sa possessivité face à ces derniers. « Les hommes sont stupides » osa-t-il commenter malgré tout, tandis que la jeune femme lui assura être capable d’éconduire quiconque oserait la séduire. Des paroles qui ne purent que faire sourire le politicien « Je resterais en retrait dans la mesure du raisonnable », tout autant que la précision qu’elle apporta par la suite et qui faisait écho à leur conversation passée « Je sais ». Étrangement, Edward n'avait jamais éprouvé le moindre doute à ce sujet.
Contre toute attente, cette soirée était généreuse en révélation, notamment les concernant. Edward aurait pu passer sous silence son attirance à l’encontre d’Angelica, mais le mensonge n’avait jamais été une alternative envisagée pour se dépêtrer d’une quelconque situation. Cela permis également à l’influenceuse de lui confier qu’il n’avait pas été le seul à avoir été troublé sur cette plage. Après tout, elle aurait été en droit de refuser si l’idée d’être trop proche de lui la rebuter. Mais ce n’était nullement le cas. Au contraire. Il sourit avec douceur « Bien » fut le seul mot qui prononça. Bien évidemment, il aurait pu jubiler à cet aveu ou bien encore désirer à en savoir davantage, à l’instar de certains de ses congénères, mais n’en fit rien. Il n’en éprouvait pas la moindre envie. Edward voulait lui offrir un endroit sécurisé au sein duquel elle pouvait librement s’exprimer, de la manière qu’elle désirait, sans craindre qu’il profite de ses aveux à son avantage. Toutefois, il n’allait pas confirmer l’hypothèse qu’envisagea Angelica par la suite. Il n’était pas attirée par elle parce qu’elle était pratiquement nue sur cette plage. C’était tellement plus. Cependant, il avait la sensation qu’elle n’était pas prête à l’entendre, alors il n’en fit rien, mettant ainsi un terme à cette conversation.
« Oui. Vraiment agréable » renchérit Edward en ce qui concernait leur colocation. Contraignante à ses débuts, elle était plus que plaisante aujourd’hui. De telle sorte qu’il l’accaparait tel qu’elle en oubliait son travail quotidien. Cette idée lui était plaisante. Il l’intéressait suffisamment pour qu’elle en oublie ses réseaux sociaux. « C’est parce qu’ils ignorent toujours mon identité » rétorqua-t-il sur un ton léger qui n’était pas dénué de vérité pour autant. Un petit rire silencieux s’en suivit tout en rangeant la vaisselle sale dans l’électroménager prévu à cet effet « Tu peux te justifier en prétextant que l’amour est un bonheur à lui seul, et synonyme de bien-être personnel » et se redressa, fermant la porte du lave-vaisselle dans l’élan « J’ignore ce que tu aimes comme film » et afficha une légère moue qui lui donnait un petit côté adorable et abordable. Il s’éloigna quelques instants pour récupérer un plaid qu’Angelica pourra disposer sur ses épaules le temps du film, et prit place sur l’assise « Je ne suis pas difficile en film » précisa-t-il tandis qu’elle lançait cette comédie dramatique. Parce que c’était bel et bien la nature même de ce film qui venait à en faire pleurer Angelica à ses côtés, bien qu’elle mettait tout en œuvre pour le dissimuler. Sans un mot, Edward quitta le salon pour revenir avec des mouchoirs qu'il disposa sur la table basse, avant de se rapprocher. Par la suite, il l’invita à s’avancer légèrement sans un mot, prenant place dans son dos, ses jambes de chaque côté de son corps qui était pratiquement recroquevillé sur lui-même, et passa ses bras autour de sa taille, l’attirant contre lui, blottissant sa mâchoire contre sa chevelure rousse. Il n’avait jamais envisagé que la jeune femme puisse pleurer devant des comédies d’amour. Cela la rendait soudainement plus vulnérable et faisait naître en lui une envie de la protéger, de la rassure, de l’apaiser.
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Charly
Mar 4 Juin - 20:45
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -je sais. » oui, elle n’avait pas attendu de le rencontrer pour savoir cela. « -c’est exactement ce que je te demande. » répondit Angie d’une voix douce. Elle ne lui interdisait pas catégoriquement d’intervenir. Elle voulait seulement qu’il ait assez de discernement pour reconnaitre lorsqu’elle avait besoin de son appui ou qu’il montre qu’ils étaient en couple. Angie savait que la conversation de la soirée avait certain sujet à abordé, mais elle n’avait pas imaginé qu’Edward lui avouerait sans détour qu’il avait une certaine attirance pour elle. Elle se buta à s’imaginer que c’était uniquement une réaction physique, causé par leurs corps collés l’un à l’autre alors qu’ils n’étaient que très peu vêtu. Elle tentait encore de se voiler la face. De maintenir cette distance entre eux, pour ne pas tout mélanger.
« -je ne suis pas certaine que mes followers sachent qui tu es… » ce n’était pas le dénigrer. Il était une personnalité publique, certes, mais il évoluait dans un monde qui ne se rapprochait pas du sien plus que ça. « -le mystère fonctionne très bien… » ajouta la jeune femme en lisant quelques commentaires. « -j’estime que nous n’avons pas à nous justifier, au prêt de personne. Tes parents, ta sœur, tes électeurs. Nous avons parfaitement le droit de faire une séance photo ! Mais tu n’es pas obligé d’accepter. » il avait tout à fait le droit de vouloir garder ces photos juste pour eux, comme un joli souvenir. « -d’ailleurs, je serais peut-être pas d’accord non plus. » oui, elle se réservait le droit de dire non à la publication de ces photos.
Angie se retrouva à choisir un film pour la soirée, alors qu’il allait chercher un plaid dans sa chambre. Elle fit son choix, il ne connait pas tout à fait à ce qu’il voulait. Mauvais choix parce qu’elle se mit à pleurer devant cette histoire d’amour si belle et douloureuse à la fois. Angie avait tenté de retenir ses larmes au maximum, mais elles avaient finit par couler ses joues. Elle leva les yeux sur Edward lorsqu’il se leva, puis s’avança pour récupérer un des mouchoirs qu’il venait de lui ramener. Elle murmura un petit : « -merci. » d’une voix brisée, son regard de nouveau rivé sur l’écran. Un léger regard en arrière. Edward venait de prendre place derrière elle. Angie recula et vint s’installer entre ses jambes, suivant toujours le film avec une folle attention. Elle remonta ses jambes, se colla un peu de côté contre Edward, sa joue sur son épaule, un mouchoir sous son nez. Elle sentit le poids de sa tête contre la sienne, mais elle était plongée dans l’histoire du film et pas vraiment concentré sur ce qui se déroulait dans ce salon.
Lorsque le film toucha à sa fin, elle tendit la main pour prendre un dixième mouchoir, moucha sécha ses joues, ses yeux avant de se moucher. Elle se détacha légèrement de lui pour se tourner et le regarder, genoux sous le menton. « -je suis désolée… j’aurai dû te prévenir que j’étais un fontaine devant ce genre de film… » un léger rire nerveux en déclarant cela. Elle se passa une main sur la joue gauche et ajouta toujours avec ce petit rire: "-tu moques pas hein... je sais que c'est un peu débile pour une nana qui prétends ne pas vouloir trouver l'amour, de pleurer ainsi devant une histoire d'amour."
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Mar 4 Juin - 21:47
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Quelques semaines après avoir apposé leur signature en bas à droite du contrat qui les liait l’un à l’autre pour les prochains mois, voilà qu’ils établissaient de nouvelles règles qui s’apparentaient davantage à une relation qu’à une collaboration professionnelle. Fidélité et jalousie réprimée. Un « Bien » scella ce nouvel accord officieux qu’ils venaient d’établir face au reste de burger et de frites pour témoins. Ce n’était pas pour autant qu’ils parvenaient à s’avouer mutuellement la réelle attirance qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, et qui ne résultait pas uniquement du peu de vêtements qui couvrait leurs corps la veille au soir, sur cette plage. Néanmoins, Edward avait pu déceler dans les paroles de la jeune femme qu’elle n’était pas prête à envisager davantage qu’un concours de circonstance. Sans réelle conviction, il accepta sa théorie sans épiloguer. Angelica était libre de croire en ce qu’elle désirait, tant soit peu que cela puisse la rassurer de penser ainsi. En ce qui le concernait, cela n’avait que peu d’importance. Lui non plus n’était pas certain d’être capable de se confier plus encore que ce qu’il avait été capable de le faire ce soir. Au lieu de ça, le politicien préféra taquiner la jeune femme sur son rôle d’Instagrameuse qui avait omis de photographier leur dîner de ce soir, au profit de sa personne. « Je ne préfère pas prendre le risque qu’ils le découvrent. Je ne fais pas vraiment l’unanimité auprès de l’opinion publique » et il ne souhaitait pas que cela altère la carrière de la jeune femme, d’une manière ou d’une autre. Il n’était plus seulement question de contrôler son image publique sur les réseaux sociaux, mais également de préserver Angelica. « C’est grisant de ne pas toujours savoir » déclara-t-il comme s’il était connaisseur, alors qu’il n’en était rien. « Je plaisantais Angie chérie. Cela fait bien longtemps que j’ai cessé de me justifier auprès du monde extérieur » et acquiesça « Qu’est-ce qui te pousserais à refuser ? » l’interrogea-t-il plus pour faire la conversation que par réelle curiosité.
Edward avait laissé la jeune femme choisir le film qu’ils regarderaient ce soir, tandis qu’il s’était éclipsé pour récupérer un plaid dans son dressing. La comédie avait été oubliée au profit d’une histoire d’amour dramatique qui avait finit par faire faire pleurer Angelica à chaude larmes, bien qu’elle tentait de les dissimuler du mieux qu’elle le pouvait. Le politicien s’était alors échappé le temps d’un instant pour lui ramener des mouchoirs et sans mot dire, il s’était glissé dans son dos pour la blottir au creux de ses bras. L’influenceuse n’émit pas la moindre résistance, bien au contraire. Elle s’était enfouie contre lui, comme si sa présence était devenue soudainement réconfortante. Ses bras se resserrant autour de son corps, sa tête contre la sienne, Edward appréciait cette soudaine proximité. Il n’était plus question de cette attirance physique qui les avait assaillit un peu plus tôt dans la cuisine. Il souhaitait seulement la garder ainsi aux creux de ses bras pour plus que les quelques heures qu’offraient le film, et ça le réchauffait tout autant que ça l’effrayait. Jamais il n’avait éprouvé cette envie simple de serrer une femme dans ses bras tandis qu’elle pleurait toutes les larmes de son corps devant un film d’amour dramatique. Il prit la décision de ne pas s’attarder davantage sur tout ce dont Angelica était capable de lui faire ressentir. La soirée ne lui serait pas suffisante, préférant seulement apprécier l’instant présent.
Le générique de fin défila ensuite sur l’écran de télévision, sonnant la fin du film et également de leur étreinte, retirant lentement ses bras de son corps, lui permettant de se retourner face à lui. Ses yeux étaient aussi rouges que le bout de son nez, les larmes avaient laissé une légère marque dans le sillage, et pourtant, il la trouvait toujours aussi belle. « Ne sois pas désolée » clama-t-il avec douceur, la couvant du regard avec tendresse et sourit à ce petit rire qui jaillit de sa gorge « Je ne me moque pas » et passa son pouce sous l’œil gauche de la jeune femme pour essuyer une larme « Je trouve ça vraiment adorable », et abaissa sa main « Puis rien ne t’interdit d’aimer les histoires d’amour, et peut-être secrètement espérer en vivre une similaire à la leur ». Il l’observa un instant et reprit « On regardera un film d’horreur la fois prochaine ». Là, il se moquait gentiment d’elle. « Tu veux regarder un deuxième film ? ».
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Charly
Mer 5 Juin - 10:53
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -à un moment où à un autre, ça va forcément se savoir… et c’est la base du plan pour aider ton électorat à mieux t’apprécier. » elle était là pour ça techniquement. Donc à un jour ou l’autre, il allait devoir sortir de l’ombre. Ils avaient encore le temps pour ça. « -ba c’est ce qui crée l’intérêt. Certain font des pronostiques sur qui tu es… C’est marrant. Comme il y en a qui sont déçu que je puisse être en couple, parce que d’après elles, ça ne va pas avec la femme libre que j’affiche. » Angie ne se formalisait de ça, comme elle le dit quelques secondes plus tard, elle n’avait pas besoin de se justifier. Au prêt de ses followers tout comme au prêt de personne. Elle menait sa vie comme elle le souhaitait, c’était quelque chose de très important pour elle, pour son équilibre. « -je dis ça parce que je ne veux pas que leur avis te fasse du mal. » elle savait d’avance comment allaient réagit ces gens qu’elle ne connaissait pourtant pas. Il allait juger leur fils, plutôt que d’essayer de comprendre, ou de seulement apprécier le voir heureux. Parce qu’il avait été heureux sur cette plage, elle l’avait vu sourire, entendu rire comme un enfant. Un rire qui venait du cœur, qui faisait du bien. Ces gens, même s’ils étaient ses parents, ne comprendraient rien. Elle en était convaincu. « -ce sont des photos pour une promo de maillot de bain, par pour la promo du bonheur en couple. Si je considère qu’elles sont trop… personnelles ou intimes, je dirais non. » et elle était catégorique là-dessus.
La suite de la soirée fut bien différente, lorsqu’elle se retrouva à pleurer comme une madeleine devant le film qu’elle avait choisi. Sans quitter l’écran des yeux, elle était venue se blottir dans les bras d’Edward, sans se poser de question. Lorsqu’elle s’était détachée de lui lentement, Angie était plus gênée par ses larmes que d’avoir passé la plus par du film entre ses bras. Elle eut un petit rire en même temps que lui. « -oh oui, vraiment adorable les larmes et le nez qui coule ! » ironisa Angie en levant les yeux au plafond. « -oh non… j’en veux pas une comme ça… » l’histoire d’amour était trop compliqué. « -jamais de la vie ! Sauf si tu tiens à ce que j’emménage dans ta chambre ! » elle était incapable de regarder ce genre de film. Elle n’en voyait même pas l’intérêt. « -t’as pas envie d’aller te coucher ? » demanda la jeune femme en répondant à sa question par une autre question. « -il est… » elle lui prit le poignet pour regarder sa montre. « -il est déjà tard… demain si tu veux. Il y a une la saison deux d’une série que j’adore qui commence. » pas sur qu’il aime mais bon… Elle libéra son poignet en lui adressant un sourire. Puis Angie se leva et récupéra ses mouchoirs pour les porter à la poubelle de la cuisine. Elle se leva les mains, puis prit le temps de boire un verre d’eau. Elle le déposa dans le lave-vaisselle, et finit par dire juste après un bâillement : « - on se voit demain matin. » elle se issa sur la pointe des pieds et déposa ses lèvres sur la joue d’Edward. « -merci de pas t’être moqué. » avant d’ajouter un : « -bonne nuit Edward. » en reculant d’un pas, puis de se tourner pour rejoindre le couloir et enfin sa chambre.
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