Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» La vie n'est qu'un songe ! Mais je t'en prie, ne me réveille pas
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyAujourd'hui à 16:54 par Oskar

» Love isn't soft, like those poets say. ... (avec Gina)
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyAujourd'hui à 16:42 par Gina

» Better Omens ? [DouxTeux & Aconit]
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyAujourd'hui à 15:22 par Aconit

» Tu ne seras jamais mon ennemi (avec Lexis)
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyAujourd'hui à 13:56 par Clionestra

» Les faibles ne peuvent choisir leur façon de mourir [Scarlett]
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyAujourd'hui à 3:54 par Scarlett Thompson

» "La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyHier à 22:14 par Manhattan Redlish

» Welcome to your new home # Senara
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyHier à 21:44 par Laecca

» Un équilibre fragile (avec Nemo) [+18]
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyHier à 14:38 par Nemo

» Evomind: la fureur d'écrire (rien que ça ... ;) )
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 EmptyJeu 21 Nov - 18:47 par Evomind

Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
Messages : 4141
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Ven 21 Juin - 20:30

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pmayxmx0bG1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pqpj3hciNz1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pk871nOKDF1r09d6po5_400

Avatar : Dopamine / Gif : MyGifFactory



Edward avait toujours connu le sexe abrupte et dominateur, celui qui se consommait en quelques minutes, le pantalon aux chevilles. À s’y méprendre, ce qui survenait actuellement dans l’intimité du bureau du politicien, imitait parfaitement ses ébats passés. Pour autant, le quadragénaire ne s’était jamais donné ainsi à aucune femme avant elle, avec autant d’intensité, flirtant dangereusement avec la violence à l’état primitif. Il était devenu le prédateur. Elle était la proie. Edward la dominait autant par sa taille que dans sa manière de lui faire l’amour. Chaque coup de rein était plus sauvage que le précédent, et prenait réel plaisir à jouer avec le plaisir de son amante, en se retirant pleinement d’elle, pour la pénétrer de plus belle, plus profondément, avec plus d’agressivité. Chaque cri de plaisir qui lui échappait de la gorge n’était d’une satisfaction indéfinissable lorsqu’il lui parvenait. Le politicien aimait l’idée que chaque criaillement lui était destiné, qu’elle aimait le sentir aller et venir en elle en pilonnant avec tellement de force qu’il n’était pas assuré de ne pas la blesser ainsi. Pourtant, Edward était incapable de cesser ses coups de reins. Les commandements d’Angelica lui indiquaient qu’elle se plaisait à le prendre ainsi en elle, l’encourageant ainsi à poursuivre. Pourtant, il mit un terme à leurs ébats quelques instants pour la retourner sur son bureau comme un vulgaire sac de sable, et reprit possession de sa féminité avec la même brutalité. Il la surprit à s’accrocher au rebord du bureau en bois massif sur lequel son corps reposait, encaissant ainsi les assauts de sa queue en l’exhortant de poursuivre, sans faillir. Ils furent tous les deux foudroyés par un orgasme fulgurant qu’ils ne purent qu’exprimer à voix haute et en chœur. Pour autant, bien que ses jambes flageolaient encore sous l’effet de la jouissance, Edward continua de remuer lentement en elle, comme pour conclure cet acte charnel avec plus de douceur, et finit par se retirer et se revêtir. Tout du moins, en ce qui concernait son pantalon de costume.

Son cœur battait toujours à tout rompt dans sa poitrine et il peinait à retrouver un semblant de souffle régulier, mais il était un homme pleinement comblé. Jamais il n’avait ressenti cela pour une femme, et plus encore au cours de l’acte sexuel. Angelica était capable de décupler les sensations, d’aiguiser ses sens. Il avait constamment faim de la jeune femme et de son corps. Comme si la jolie rousse venait de lui faire découvrir les couleurs qui tentaient la vie intime, après des décennies à ne l’avoir perçu qu’en noir et blanc. C’était une sensation bien étrange, et pourtant si grisante. Sa bouche rencontra la sienne avec davantage de douceur cette fois-ci et s’assura par la suite de ne pas avoir lui avoir causé la moindre douleur. Il fut rassuré de sa réponse. Angelica saurait lui dire le jour venu s’il devenait trop violent pour elle « C’est important pour moi » souffla-t-il avec douceur, ses mains reposant sur ses hanches « On ne t’a jamais fait l’amour ainsi ? » la questionna-t-il quelque peu sceptique et reprit « Tu m’as dit que tu avais eu quelques expériences ». Son regard toujours fermement accroché au sien, il réprima un frisson sous ses caresses « Je t’ai dit avoir déjà été abrupte avec mes conquêtes, mais j’avais autant avant ce soir » et décida d’avouer « Je ne sais pas si tu vas apprécier ce que je vais te dire, mais j’ai aimé te dominer. De cette manière. Te prendre sans retenue et que tu n’aies aucune pudeur avec moi ». Il laissa glisser le bout de ses doigts de sa tempe jusqu’à sa joue « Je ne serais jamais rassasié de toi » et lui adressa un sourire à ces mots. Edward osa ensuite un regard pour le joli bazar qu’il avait mis en balayant le contenu de son bureau si ardemment, et croisa à nouveau le regard émeraude d’Angelica « Je doute que tu apprécies que je retourne travailler après ce qu’on vient de faire ? » et embrassa le bout de son nez « Ce soir. Ce soir, j’accepte d’aller me coucher avec toi ». Ce qui signifiait qu’il ne promettait rien pour les jours à venir. Mais il avait envie de cette tendresse post-sexe, la serrer dans ses bras et parler jusqu’à ce qu’elle ne s’endorme.



Charly
Messages : 4017
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Ven 21 Juin - 22:00

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_inline_ou9s3uaPri1rifr4k_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_n4dn8t2lAM1r94jnqo4_250

Avatar :Glass Skin/ Gif : Tumblr

Chaque coup de rein d’Edward était d’une puissance monstrueuse. A chaque fois qu’il retirait pour mieux revenir, la jolie rousse poussait un cri de plaisir. Elle l’encouragea à ne surtout pas s’arrêter. Elle en voulait encore, sentant son plaisir grimper en flèche d’une façon qu’elle ignorait jusqu’à lors. Malgré ses nombreuses expériences durant sa phase poste rupture, Angie n’avait jamais été prise de cette façon. Si elle avait fait découvrir à Edward le plaisir que pouvait procurer le sexe avec une personne aimé, il était en train de lui faire découvrir une nouvelle façon de se donner. Elle lui était totalement offerte. Totalement à lui. Elle dût s’accrocher au bureau afin de subir ses assauts répétés, criant de plus bel. L’orgasme qui la saisit fut un des plus violent qu’elle n’ait jamais éprouvé, secouant son corps de délicieux spasmes d’une rare intensité. Elle mit quelques minutes à reprendre son souffle, appréciant les derniers va et vient plus lent et plus doux qu’Edward exécuta, comme pour conclure tout cela, et revenir lentement à la normale. Lorsqu’elle se redressa enfin, elle avait la tête qui tournait légèrement. Mais elle était comblée…

Avec lenteur, elle fit redescendre sa robe, sans pour autant être capable de se tenir totalement sur ses jambes. Le baiser qu’ils échangèrent contrastait avec ce qui venait de se dérouler entre eux. C’était doux, sensuelle… Angie rassura Edward. S’il avait été trop violent, ou si elle avait ressenti la moindre douleur, elle lui en aurait fait part, assez en confiance avec lui pour savoir qu’il aurait remit un peu de douceur dans tout ça. « -pour moi aussi… » avait elle ajouté sans que son regard ne quitte le sien. « -pas comme ça non… » sourit Angie sans la moindre gêne. « -oui… mais jamais comme ça. » oui, c’était nouveau pour elle. Et oui, elle devait bien l’avouer, et cela sans rougir, elle avait vraiment aimé. Elle sourit à son aveu, toujours les yeux dans les yeux. Angie pencha légèrement la tête, écouta Edward avec attention, puisqu’il venait de prévenir qu’elle risquait de ne pas aimer ce qu’elle allait entendre. Elle lui sourit. « -je ne m’attendais pas à ça, je dois l’admettre. Mais je crois avoir lancé le jeu… » elle se mordit la lèvre inférieure avant d’ajouter, caressant à nouveau le torse d’Edward : « -fais moi confiance, si je n’avais pas aimé, j’aurai dit stop. » Au lieu de ça, elle n’avait cessé de l’encourager à poursuivre. « -mais j’espère bien… » avait elle ajouté avec un sourire taquin.

Angie tourna la tête en même temps que lui, suivant son regard sur ce qui se trouvait maintenant au sol. « -tu risques de regarder tes dossiers d’une manière bien différente maintenant… » ajouta la jolie rousse. Elle ferma légèrement les yeux lorsqu’il embrassa son nez. C’était amusant cette douceur retrouver après cette séance de sexe animal. Mais cela collait parfaitement avec les deux personnalités d’Edward. Et elle aimait ça. Elle aimait découvrir cela. « -ou sinon… » souffla Angie. « -je vais te chercher ce que je t’ai préparé pour que tu reprennes des forces. » elle sourit à nouveau avec cette lueur taquine dans les yeux : « -et je peux t’aider à ranger tout ça. » un léger haussement d’épaules. « -ça ne me gêne pas. A moins qu’il y ait du secret défense… » elle n’avait peut-être pas le droit de voir ce qu’il y avait dans ces documents. « -après, j’ai pas du tout envie de lire ce qu’il peut y avoir d’écrit dans tout ça. »


Manhattan Redlish
Messages : 4141
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Ven 21 Juin - 22:47

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pmayxmx0bG1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pqpj3hciNz1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pk871nOKDF1r09d6po5_400

Avatar : Missouille / Gif : MyGifFactory



Edward ne s’était jamais donné ainsi avec aucune autre femme qu’Angelica avant elle, de manière si intense qu’il avait la sensation de répondre à ses plus bas instincts en la pilonnant avec tant de violence que l’orgasme fut vertigineux. Eh bien qu’il ait aimé lui faire amour aussi férocement, en la dominant entièrement, il apprécia également retrouver la douceur qui caractérisait tant leur union. C’était à l’image de la dualité de la personnalité du politicien, qui était particulièrement évidente ce soir. Angelica comptait tout particulièrement pour lui. Elle s’était emparée de son cœur comme jamais auparavant, en anéantissant toutes ses barrières, et la seule pensée qu’il puisse lui faire du mal, même au cours de l’étreinte de leurs deux corps, lui était inenvisageable. Il apprécia donc les paroles rassurantes de la jolie rousse, souriant à ses mots, et plus encore à ceux qui suivirent. Aucun homme ne lui avait fait l’amour de cette manière, et elle ne parlait pas du bureau en bois massif qui n’avait pas failli sous ses fesses « Ça va te semblait bien présomptueux, mais j’aime l’idée que je sois le premier ». Après tout, Angelica était la première femme qui lui faisait aimer le sexe, la première à lui faire découvrir la tendresse dans une relation, et plus encore, elle était son premier et probablement son unique amour. Alors apprendre qu’il était parvenu, à son tour, à lui faire découvrir un aspect de leur vie à deux qu’elle ignorait, c’était agréable. Et parce qu’ils étaient dans les aveux, Edward décida de prendre le risque de lui confier qu’il avait savouré de la dominer ainsi. Contre toute attente, l’influenceuse ne s’en offusqua pas et renchérit même en jetant la responsabilité sur ses propres épaules « J’aurais été probablement plus sage si tu n’avais pas joué ». Cette manière de caresser son torse, de se mordre la lèvre inférieure… Elle faisait naître en lui des envies de nuit blanche, son corps enlacé au sien, des heures durant. « Ton consentement est plus important Angie. Sache-le ». Le politicien souhaitait qu’en sa présence, elle se sente libre de tout arrêter brusquement parce qu’elle n’appréciait pas la tournure de leurs ébats, ou tout simplement parce qu’elle ne désirait plus le sentir en elle. Il ne tenterait jamais de la convaincre de poursuivre. Il avait été limpide à ce sujet dès leur rencontre. Elle était libre de parler, de penser et d’agir comme bon lui semblait, sans entraves et contraintes de sa part ou de quiconque autre que lui. Il voulait la savoir en sécurité dans ses bras, d’autant plus qu’il espérait que leur relation perdurerait dans le temps, parce qu’il était incapable de se lasser de son corps. Les mots d’Angelica le firent sourire, sachant que c’était réciproque.

La pagaille qui recouvrait actuellement le parquet de son bureau attira l’attention du politicien « Les rapports financiers vont devenir passionnant », d’autant plus lorsque ses pensées se perdraient dans le délicieux souvenir de leur première fois sur ce bureau. Première fois, parce qu’il comptait réitérer inlassablement leurs ébats en ce lieu. Edward reporta toute son attention sur la jolie rousse dont il embrassa le bout du nez. Elle était si belle et si douce. Et savoir qu’elle était à lui, le rendait pleinement heureux au quotidien. C’était pour cela qu’il lui proposa de passer la nuit en sa compagnie, mais contre toute attente, elle déclina en lui proposant de dîner. Dans l’incompréhension total, il arbora malgré tout un sourire énigmatique, presque amusé « Angie, chérie, je ne comprends pas. Tu voulais que je vienne dormir avec toi et tu ne le souhaites plus. Pourquoi ? ». Ses prunelles azurées se perdirent dans la contemplation des dossiers jonchant son sol « J’ai toute confiance en toi. Seulement, je n’en ai pas la moindre envie de m’en occuper » répliqua-t-il avec aplomb. Il glissa sa main dans celle d’Angelica, se saisit de sa chemise dans l’autre, et du bout des pieds, s’avança jusqu’à la porte en évitant soigneusement d’imprimer une empreinte de chaussure sur les rapports budgétaires, et quittèrent le bureau pour rejoindre la cuisine. En remarquant le sandwich tel qu’il l’avait cuisiné par le passé, il ne put que sourire, attendri par l’attention de sa moitié et porta le dos de sa main à ses lèvres « Merci mon amour ». Il recouvra le dossier du tabouret de sa chemise, retira sa main de celle d’Angelica dans une caresse et se saisit du sandwich qu’il découpa en deux, confiant une moitié à la jeune femme « Pourquoi n’es-tu jamais retombée amoureuse après Travis ? » et ajouta « Je doute que ça soit par manque de prétendant. Il suffit de te contempler, de t’écouter, d’être à tes côtés, pour t’aimer. Et je constate que tes critères ne sont pas particulièrement élevés si tu es tombée amoureuse de moi. Donc je suis intrigué » et mordit dans son sandwich avec appétit « C’est délicieux ! ».




Charly
Messages : 4017
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Sam 22 Juin - 10:23

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_inline_ou9s3uaPri1rifr4k_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_n4dn8t2lAM1r94jnqo4_250

Avatar :Glass Skin/ Gif : Tumblr

« -tu veux la vérité ? » demanda la jeune femme. « -je crois que je me suis toujours dit que je n’étais pas le genre de femme à aimer le sexe de cette façon. Je n’étais pas prête à autoriser un homme me prendre de cette manière. » il allait demander ce qui avait changé alors elle ajouta : « -j’ai aimé ça parce que c’était toi… parce qu’au fond de moi je sais que je suis en sécurité et que tu aurais arrêté si je l’avais demandé. » oui, c’était pour cela qu’elle l’avait laissé faire. Pas parce qu’elle avait joué et qu’elle devait assumé de l’avoir délibérément allumé. Elle lui avait dit la vérité, elle avait aimé ce petite jeu, puis elle avait aimé sa façon brutal de lui faire l’amour. C’était nouveau, c’était grisant… Sans compter l’orgasme incroyable qui avait suivi. « -je n’en doute pas. » Edward faisait parti de ces hommes qui possède une aura d’alpha. Sa taille, sa carrure, son regard, et même sa voix, tout chez lui imposait sa prestance et sa présence. Elle le savait, il faisait parti des chasseurs à l’image du loup ou encore du tigre. Il n’était pas un chaton… et elle aimait cette aura. Elle l’aimait parce qu’elle se conjuguait à de la compréhension, à de l’acceptation. Elle n’était pas soumise à lui, comme elle l’avait pu l’être avec Travis. Mentalement. Edward la poussait en avant, aimait l’entendre parler de ses projets, de ses journées, l’encourageait malgré les difficultés. Travis à la différence, ne faisait que la rabaisser… ce n’était en rien similaire. Angie savait parfaitement que ce qui venait de se dérouler dans ce bureau, ne deviendrait pas quelque chose d’ordinaire. Ils ne passeraient pas leur temps à faire l’amour de cette manière. Parfois ça serait violent, parfois plus tendre ou passionnée. Cela lui convenait.

Un regard pour le document, avec un trait d’humour. Edward proposa d’aller se coucher avec elle. Mais Angie émis une autre idée, celle de l’aider à ranger tout cela. A deux, cela pouvait aussi être une jolie fin de soirée. « -oh non, je souhaite que tu viennes dormir avec moi, seulement il faudra bien ranger tout cela à un moment ou à un autre. » Elle lui sourit avec douceur. D’accord, pas ce soir. Une fois dans la cuisine, elle s’installa sur l’ilot central, alors qu’Edward découpait le sandwich. Un sourire pour le remercier alors que ses jambes se balançaient d’avant en arrière. « -arrêtes. » avant d’ajouter avec aplomb : « -s’il te plait. » elle le fixa du regard et ajouta : « -tu m’as demandé de ne pas me déprécier l’autre jour. J’aimerais que tu en fasses de même. » ce n’était pas une supplique mais un ordre. Elle ne plaisantait pas.

« -et pour te répondre, si je suis tombée amoureuse. » elle sourit pour le compliment sur le sandwich et ajouta : « -je suis tombée amoureuse de moi-même. De la femme que je suis devenue. J’ai appris à m’aimer. A mieux m’aimer parce que rien n’est jamais parfait. Je suis tombée amoureuse de la vie aussi. Avant je ne faisais que la subir. Aujourd’hui, je vis comme je l’entends, comme je le veux. » et c’était d’une grande importance pour elle. « -et si tu parles d’un homme, je n’étais pas prête à aimer de nouveau quelqu’un d’autre. Je lui ai tout donné et il m’a détruite. J’ai mis un temps fou à me reconstruire. J’avais rangé les hommes dans une case : passé. Dans quelque chose qui ne m'apportait rien. »



Manhattan Redlish
Messages : 4141
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Sam 22 Juin - 20:06

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pmayxmx0bG1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pqpj3hciNz1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pk871nOKDF1r09d6po5_400

Avatar : Missouille / Gif : MyGifFactory



Un rictus étira ses lèvres à sa question probablement rhétorique « Je préférerais ». Edward était un fervent adepte de la vérité, alors quitte à choisir, il optait pour une vérité qui dérange, plutôt qu’un mensonge qui arrange. Angelica ne faisant pas exception. Tout en lui prêtant une oreille attentive, le politicien l’effleura de ses prunelles azurées, mémorisant chaque détail de son visage, de son regard émeraude, à ses lèvres pleines qu’il aimait tant embrasser. Les propos de la jeune femme étaient pour le moins élogieux à son encontre. Elle avait accepté d’être entièrement à sa merci parce que c’était lui et seulement lui. Comment ne pas sentir son cœur se gonfler d’amour à ces mots ?! « Tu es en sécurité avec moi Angelica » confirma-t-il avec une assurance saupoudrée de douceur. Comme il le lui précisa par la suite, son consentement était primordial dans leur relation. Il ne la contraindrait à rien qu’elle n’aurait préalablement accepté de manière libre et éclairée. Edward était peut-être à l’image du mâle alpha dominateur et possessif que la presse politique se plaisait à décrire, il ne considérait aucunement la femme comme un simple objet de décoration que l’on déposait négligemment dans un coin de la pièce en attendant le moment opportun pour faire appel à ses services. Il laissait cette dépréciation de la femme à ses congénères qu’il condamnait fermement.

Son regard dévia sur la paperasse qui jonchait sur le parquet de son bureau, et prit la décision de délaisser cette tâche. Les comptes rendus en tout genre et les rapports inhérents au bon fonctionnement de la ville et de l’Était pourraient aisément patienter jusqu’au lendemain matin pour être rassemblés et ordonnés. Pour le moment, Edward désirait passer la nuit dans le lit conjugal, le corps chaud de la jeune femme blottie dans le creux de ses bras. La dominant d’une vingtaine de centimètres, il inclina légèrement la tête pour la couver tendrement du regard, pendant qu’il rétorquait un « Demain » avec assurance. Pour étayer ses propos, Edward glissa sa main dans la sienne, et se saisit de sa chemise de l’autre, puis se rendirent tous deux dans la cuisine. Il délaissa tour à tour le tissu blanc et les doigts d’Angelica pour se saisir du sandwich dont il confia l’une des moitiés. Appuyé contre l’évier, une main sous son en-cas nocturne pour n’omettre aucune miette, il reprit la parole. Après Travis, l’influenceuse n’avait jamais aimé un autre homme. Pourquoi lui ?! « Tu me donnes des ordres maintenant ? » répliqua-t-il avec amusement, la laissant poursuivre ensuite, tout en mordant une première fois dans le sandwich qu’il trouva exquis. Un avis probablement dicté en partie par son appétit grandissant.

Contre toute attente, Angelica était tombée amoureuse d’elle-même, en apprenant à aimer qui elle était, pour ensuite apprendre à affectionner la vie à son tour. Quant aux hommes, l’influenceuse les avait relégués au passé. Le sexe opposé ne lui apportait rien. Et pourtant, la veille au matin, dans cette même cuisine, cette dernière lui avait avoué l’aimer lui. « C’est ce que tu penses de moi ? » et reprit « Enfin, sans ce contrat, tu aurais continué de mener ta vie librement, pleinement » constata-t-il avec neutralité. Il se retourna brièvement pour se nettoyer les mains sous l’eau froide, ôtant ainsi les miettes qui avaient pu tomber dans sa paume, et refit face à Angelica, le torchon essuya chaque parcelle d’humidité recouvrant sa peau. Il se délesta du bout de tissu à ses côtés, et croisa les bras simultanément avec ses chevilles « Tu ne serais jamais tombée amoureuse de moi non plus ». Nouveau constat.



Charly
Messages : 4017
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Sam 22 Juin - 21:35

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_inline_ou9s3uaPri1rifr4k_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_n4dn8t2lAM1r94jnqo4_250

Avatar :Glass Skin/ Gif : Tumblr

La violence de leurs ébats laissait place à nouveau à la tendresse et la douceur. Tout comme à cette conversation. Angie apprécia qu’Edward se soucie de son bien-être et de savoir si cela lui avait réellement plu. S’il n’avait pas été trop abrupte également. Si ça avait été le cas, Angie lui aurait dit. Au lieu de ça, elle l’avait encouragé à poursuivre ainsi, jusqu’à lui donner un orgasme incroyable. « -je sais… » oui, elle se savait en sécurité avec lui. Il le lui avait démontré. Mais c’était plus profond que cela. Elle le sentait de l’intérieur, comme si son âme savait aussi qu’avec lui, elle n’avait rien à craindre, contrairement à ce que d’autres pouvaient penser au premier regard.

Angie proposa son aide pour ranger, mais Edward déclina. Il n’en avait pas envie. Il préférait manger puis venir se coucher avec elle. La jolie rousse n’allait pas dire non. Au contraire, elle était heureuse d’entendre cela. A la limite de faire un doigt d’honneur à la paperasse qui se trouvait au sol. Ce soir, il la choisissait elle, et non son job. Une fois dans la cuisine, assise sur l’ilot centrale, la moitié du sandwich d’Edward entre les mains, elle lui demanda fermement d’arrêter de dire du mal de sa propre personne. Le monde extérieur s’en chargeait bien assez pour lui. Elle ne voulait pas, plus l’entendre parler ainsi. « -c’est important pour moi Edward. » souffla Angie. Pour la jeune femme, avoir cette opinion négative, et dire de mauvaise chose sur soit même, cela n’était sain. L’âme entendait. L’âme subissait, et petit à petit, elle se mettait à penser ainsi. Le pouvoir de la pensée et des mots… Il ne voulait pas qu’elle agisse ainsi, il en était de même pour lui.

Angie prit le temps de macher et d’avaler ce qu’elle avait dans la bouche avant de répondre aux interrogations d’Edward. « -c’est vrai… sans la contrat, je pense nos routes ne se seraient jamais croisées. Nous n’évoluons pas dans la même sphère. » sans l’idée folle d’Ava, même si ils s’étaient rencontrés, ils ne se seraient jamais parlé. Edward l’avait prouvé lors de leur rencontre. De bas il dénigrait ce qu’elle faisait. Si Ava n’avait pas insisté pour qu’Angie emménage ici le temps du contrat, jamais elle n’aurait eu l’occasion d’apprendre à le connaitre, encore moins de défoncer toutes ses barrières. « -c’est vrai… sans le contrat, on serait passé à côté de ça. » ajouta la jeune femme. « -mais ce n’est pas parce qu’on apposé nos signatures sur ce document que petit à petit j’ai cherché à te connaitre. » elle lui sourit alors qu’il avait cette posture physique totalement fermée. « -je ne cherchais pas l’amour. C’est arrivée… C’est tout. J’ai envie d’y croire… » peut-être que dans quelques mois, ils finiraient par mettre fin à cette histoire. Pour bien des raisons. Elle ne lui demandait pas de l’épouser ou de faire de sa vie un conte de fée. Elle souhaitait seulement vivre de belles choses avec lui, apprécier les moments ensemble, se créer de beaux souvenirs. Rien de plus. « -pourquoi tu me poses toutes ces questions ? » demanda elle en sautant sur le sol afin de se laver les mains à son tour.


Manhattan Redlish
Messages : 4141
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Sam 22 Juin - 22:21

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pmayxmx0bG1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pqpj3hciNz1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pk871nOKDF1r09d6po5_400

Avatar : Missouille / Gif : MyGifFactory



Assurément que sa décision entraînerait des conséquences sur la quantité de travail à abattre les jours prochain, mais ce soir, Edward choisissait Angelica plutôt que les documents répandus à même le sol de son bureau. Rendu dans la cuisine, le politicien s’appuya contre l’évier le temps de déguster l’en-cas préparé par la femme qui se tenait dorénavant sur l’ilot central « Pourtant, c’est l’homme que je suis Angie ». Son n’était pas âpre. Il émettait une simple observation qui éveillait, une fois encore les craintes à l’égard de la jeune femme. C’était pour cela qu’il abordait le sujet à cette heure tardive. Celle qui n’avait jamais souhaité aimer de nouveau, qui considérait les hommes comme accessoire dans sa vie, était pourtant tombée amoureuse de lui. La source de leur relation était ce contrat. Sans ces quelques pages sur lesquelles Angelica avait apposé ses initiales, puis sa signature, il ne faisait aucun doute que leurs chemins ne se seraient jamais croisés. Et quand même cela se serait produit, il ne faisait nul doute que la magie n’aurait pas opérée « Tant soit peu que nous ayons fait connaissance, on n’aurait été aucunement séduit l’un par l’autre » et sourit avec douceur « C’est le temps qui nous a fait nous apprécier ». Les longues conversations, notamment, et les instants de douceur qu’ils parvenaient à s’octroyer l’un à l’autre au fil du temps.

Edward se permit d’interrompre momentanément la conversation pour se laver les mains, et lorsqu’il reprit place devant elle, il verrouilla tour à tour ses bras contre son torse et ses chevilles, sans prendre conscience de l’image que ça renvoyait à Angelica. « Non. Tu l’as fait parce que j’ai eu à cœur de me dévoiler à toi et que tu m’as rendu meilleur » répondit-il pour elle. Si cette journée n’avait pas été si désastreuse, s’il n’était pas rentré à fleur de peau à leur appartement, Angelica n’aurait jamais posé ses mains sur sa peau, dans ses cheveux, en lui demandant de se confier. Ça avait été l’évènement déterminant dans leur relation, celui qui avait enclenché ce tournant. Sans ça, probablement qu’ils n’en seraient pas là aujourd’hui. « Tu n’as pas peur de regretter ? » continua-t-il de l’interroger. Le politicien la suivit du regard tandis qu’elle se rapprochait de lui, en vue de se laver les mains à son tour. Pour cela, Edward se déplaça légèrement afin de lui céder l’accès à l’évier. « Parce que je crains que tu n’aimes que l’image que tu as de moi, et non l’homme que je suis dans l’intégralité. J’ai conscience que tu aimerais que je me montre tel que je suis avec toi au monde extérieur, mais je ne saurais le faire. Tout simplement parce que tu n’aimes qu’une partie de moi, alors que pourtant, subsiste également celui qui t’a méprisée, blessée par son comportement, celui que tu as eu crains un temps donné ». Edward laissa échapper un soupir san pour autant détourner le regard de cette femme à laquelle il tenait tant « Celui que je suis avec toi, t’ais uniquement réservé, et je crains que tu ne te lasses de cette dualité qui persiste en moi ». Impassible, bien que son regard trahît le tourment que cette conversation entraînait chez lui, il reprit « Je considère mal le monde qui m’entoure. Seules quelques exceptions subsistent, dont tu es la première – Il passa ses doigts dans ses cheveux roux – Toutefois, un jour, tu recouvras la vue sur moi et tu t’interrogeras sur les raisons qui t’ont menées à m’aimer, et si c’était un amour sincère. Si ça aurait pu se produire dans une réalité alternative. La réponse est non. Tu le sais ». Oh qu’est-ce qu’il avait mal ! Néanmoins, Edward avait besoin de savoir si la jeune femme avait conscience de tout cela. Il ne changerait pas pour elle. Il serait l’odieux candidat au Sénat, quoi qu’il en soit.


Charly
Messages : 4017
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Sam 22 Juin - 22:58

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_inline_ou9s3uaPri1rifr4k_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_n4dn8t2lAM1r94jnqo4_250

Avatar :Glass Skin/ Gif : Tumblr

La conversation tardive était en train de prendre une tournure étrange. Qu’est ce qu’il voulait lui faire comprendre exactement. Angie se posa la question alors qu’il appuyait. Elle préféra se concentrer sur les autres questions. Oui, c’était la vérité, sans la contrat, ils n’en seraient pas là. Jamais elle n’aurait chercher à le rencontrer, jamais elle n’aurait chercher à le connaitre véritablement. Elle aimait croire que la vie avait décidé de les mettre sur la même route. Pour leur apporter du bonheur. Tout simplement. Peut-être pour lui prouver à elle que tous les hommes n’étaient pas comme Travis. A lui, que l’amour pouvait être quelque chose de sympa. « -oui, je suis d’accord. Comme dans n’importe quelle relation. » les coups de foudre, c’était de la connerie. Ça n’existait pas. Seulement au cinéma.

Ce qu’il ajouta sonnait presque comme un reproche, comme si tout ce qui leur arrivait était dû à une sorte de manipulation de la part d’Angie. Comme si elle avait vu une faille et s’était empressée de s’engouffrer dedans. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir avec cette conversation. « -si mes souvenirs sont bons, tu as décrit à Adam une femme lors du gala. Celle qui a réussi à briser chacune de tes barrières, même les plus ancrées profondément en toi. » mot pour mot ça devait être cela. « -on en a parlé le soir de mon arrivée, que cela serait surement plus agréable si on apprenait à se connaitre. Je n’ai pas planifié mon coup. Je n’ai pas chercher à enfoncer ces barrières. Oui, c’est toi qui les a peu à peu abaissé. Pourquoi, je n’en sais rien. » peut-être parce qu’elle était gentille, attentionnée. Mais c’était dans sa nature. « -Qu’est-ce que tu es en train de faire Edward ? » finit elle par demandé. Ils voulaient saborder leur relation naissante ?

« -non. » répondit Angie comme une évidence. « -j’aime ce qui se déroule entre nous. Je ne me projette pas sur dix ou vingt ans. Parfois à trop se poser de questions on passe à côtés de jolies choses. J’ai seulement envie de profiter de ce qui nous ait offert. » pourquoi se posait il tant de questions. Elle finit par le lui demander, tout en s’approchant pour se lever les mains. Chose qu’elle fit tout en l’écoutant. Avec lenteur elle s’essuya les mains, avant de se tourner vers lui, le torchon dans les mains. Les mots qu’il employa furent assez dur à encaisser. Tu n’aimes qu’une partie de moi… si ça ce n’était pas un reproche… Elle cligna des yeux comme pour dissiper tout cela, comme si c’était une sorte de mauvais rêve. « -j’ai la désagréable impression que tu n’as pas envie d’y croire. Que tu es comme déjà… résigné. Que dans ton esprit, il y a aura forcément une fin. » elle l’observa quelques secondes avant d’ajouter : « -tu te prends déjà la tête à longueur de temps avec le poste que tu occupes, pourquoi compliquer notre histoire avec toutes ces questions ? » avant elle, il vivait très bien. SI un jour leur histoire s’arrêtait, il reprendrait le court de sa vie, peut-être plus facilement quelle d’ailleurs. « -oui, tu as raison, je ne suis pas une grande fan de cette partie sombre de ta personnalité que tu réserves au reste du monde. Ça ne veut pas dire que je ne l’accepte pas. Une relation de couple ce n’est pas forcément des petits cœurs et des arc en ciel partout et tout le temps. Parfois il a y des disputes, parfois on se dit des choses qu’on regrette. L’important c’est la capacité à se pardonner ensuite. A renouer le dialogue et s’accrocher à ce qu’on ressent. » s’il n’avait pas envie de poursuivre, autant tout stopper maintenant. S’il jugeait qu’elle ne l’aimait pas dans sa totalité et que cela ne lui convenait pas. « -le jour où tu te montreras odieux envers moi, je ne te garantis pas de rentrer ici avec un grand sourire. Ni même de rentrer tout court. Je pense que j’aurai besoin de temps, pour digérer tout cela. Cela ne voudra pas dire que mes sentiments pour toi ont disparus d’un coup et qu’au lieu de t’aimer je te déteste. Cela voudra simplement dire qu’une limite a été franchi. Et qu’il faudra en parler. » elle espérait être assez claire dans ses propos. Il était pratiquement minuit, Edward avait eu une longue journée. Elle n’était pas certaine que c’était le bon moment pour une telle conversation.

Manhattan Redlish
Messages : 4141
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Dim 23 Juin - 10:00

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pmayxmx0bG1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pqpj3hciNz1r09d6po6_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_pk871nOKDF1r09d6po5_400

Avatar : Missouille / Gif : MyGifFactory



Au moment de poser la question, Edward n’avait pas envisagé un instant que leur conversation lui offrirait la possibilité d’évoquer ses appréhensions les plus profondes concernant leur histoire. Parfois, il s’interrogeait sur leur histoire, ce qui serait advenue de leur relation s’ils s’étaient rencontrés dans des circonstances différentes, et que ce contrat qui les avait liés n’avait jamais existé. Rien. C’était le sombre constat auquel il parvenait à chaque fois qu’il y songeait. Angelica serait libre de tout engagement à son égard, elle mènerait sa vie librement, et quant à lui, il poursuivrait les ambitions politiques de la famille Wyler sans jamais douter « Je sais ». Toutefois, ils avaient apposé tous deux leur signature et aujourd’hui, une belle histoire était née. Tout cela parce qu’il était parvenu à se dévoiler à elle. Mais bien qu’Edward aimait cette femme de tout son cœur, il ne pouvait s’empêcher de penser que tôt ou tard, il y aurait une fin. Une fin tragique. Son visage impassible laissa peu à peu l’incompréhension prendre forme. Les sourcils froncés, il prit conscience qu’une confusion s’était glissée dans ses propos « Je me suis assurément mal exprimé, mais Angie… Jamais, ô grand jamais, je n’ai envisagé que tu aies pu me manipuler d’une manière ou d’une autre » et détourna brièvement ses prunelles azurées de la jeune femme, laissa s’échapper un soupir, et la fixa de nouveau « Parce que tu es cette femme. Je l’ignorais le soir du gala, mais tu l’es. Tu es celle qui a brisé chacune de mes barrières, même les plus ancrées, et si mon esprit l’a ignoré, mon cœur a su. C’est pour cela que je me suis dévoilée à toi » déclara-t-il avec conviction. Toutefois, Edward craignait qu’elle ne soit tombée amoureuse que de cette part d’humanité qui subsistait en lui, sans parvenir à accepter le côté plus sombre qui cohabitait. Qu’un jour ou l’autre, elle ne décide que c’était une erreur de tomber amoureuse de lui et qu’il ne l’ait brisé comme son ex-petit-ami avant lui. À la question qu’elle posa, le politicien resta silencieux, parce qu’il n’était pas certain de détenir la réponse.

Au lieu de ça, Edward l’interrogea sur le regret dont il était certain qu’il l’accablerait tôt ou tard. La réponse de la jolie rousse fut sans appel. Non. « Comment peux-tu être aussi sûre que je ne te briserais pas moi aussi ? » finit-il par lâcher, la peur perçant malgré lui dans sa voix. Lui qui réprimait toute émotion, il peinait particulièrement dans son entreprise ce soir. Parce qu’en ce qui le concernait, c’était plus difficile d’être aussi certain, et lui en exposa les raisons, tout en se doutant qu’il prenait le risque de la blesser en tenant de tels propos à l’encontre d’elle et des sentiments qu’elle lui portait. Son cœur se serra lorsqu’Angelica pointa du doigt l’évidence. Oui, il était d’ores et déjà résigné. C’était pour cela qu’il ne parvenait pas à lui dire qu’il aimait, alors que c’était pourtant ce qu’il éprouvait pour elle. « Parce que je ne te mérite pas » conclut-il simplement. Peut-être aurait-il mieux fallu enclencher un tel sujet plus tard. Edward avait la sensation que cette conversation était déterminante pour la suite de leur histoire, et ça le déchirait « Tu ne peux pas comparer l’incomparable. Mon travail est un poids sur les épaules, et si ça devait cesser, je ne m’en porterais que mieux. Mais en ce qui te concerne Angelica - Il émit un petit rire nerveux – si notre histoire cesse parce que tu te rends compte après coup que je suis bel et bien le connard dont tu as fait connaissance sur le rooftop de l’Elyisum, et que tu me quittes, je serais brisé». Lui qui n’aimait pas particulièrement se mettre à nu émotionnellement, il savait qu’il n’avait d’autres choix que de le faire ce soir. Incapable de détourner le regard de cette femme qui se tenait si près de lui qu’il n’avait qu’à tendre le bras pour caresser sa joue, il l’écouta le rassurer et lui expliquer le fonctionnement d’une relation de couple. Elle n’était pas obligée d’aimer sa part sombre pour l’aimer lui. « Je ne veux pas te faire de mal Angie, et je sais au fond de moi que j’en suis capable » finit-il par avouer « Pour répondre à ta question, je crois que j’essaie de te faire ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard, et que tu m’aimes suffisamment pour tout tolérer de moi, même l’intolérable. Je ne le supporterais pas. Je veux te protéger, de moi y compris ».


Charly
Messages : 4017
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Dim 23 Juin - 11:20

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_inline_ou9s3uaPri1rifr4k_540
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_n4dn8t2lAM1r94jnqo4_250

Avatar :Glass Skin/ Gif : Tumblr

« -et je n’ai pas cherché à devenir cette femme simplement parce qu’elle semblait être ce que tu désirais. » elle tenait à ce que ça soit claire. Rien n’avait été orchestré mise à par le gala. Seulement cette espèce de mise en scène lors de leur première représentation publique. Ce qui s’était déroulé ensuite, ici, entre eux… Angie avait seulement suivit sa personnalité et son instinct. Rien de plus. La jeune femme ne comprenait pas l’issue de cette conversation. Le message qu’il voulait lui faire passer. Est ce que c’était un moyen comme un autre pour faire flancher leur relation ? Edward ne lui donna aucune réponse.

Au lieu de ça, il demanda si d’avance elle savait qu’elle aurait des regrets. La réponse d’Angie était sans appel. Non. Non, elle n’aurait pas de regret. Nouvelle question. La briser ? Elle écarquilla presque les yeux devant la question. Il se prenait réellement pour un monstre ? « -parce que tu n’es pas lui. Et parce que je ne suis plus celle que j’étais il y a quatre ans. » Elle lui avait pourtant dit l’autre jour, qu’elle s’était promis de ne jamais plus redevenir cette femme. La Angie du passé. Celle qui avait bien trop toléré de chose. Celle qui avait laissé un homme la détruire à petit feu. Elle voulait un eux. Seulement il ne semblait pas prêt à ça. Il doutait tellement de lui. Elle ferma les paupières. Elle ne pouvait pas passer son temps à booster sa confiance en lui. Elle se serra légèrement les dents, se retenant de lui dire qu’il commençait à l’emmerder avec cette phrase.

Elle l’écouta, intimement convaincu que s’il délaissait son poste actuel il ne s’en porterait que mieux. Encore une fois, ce n’était pas à elle de le prendre par la main pour qu’il fasse son choix. Il était libre de le faire ou non. « -alors à toi de ne pas être le connard du rooftop. » avait répliqué Angie, comme si c’était parfaitement logique. Dans une relation, il y avait des efforts à faire dans les deux sens. Oui, d’accord il avait une partie sombre, un sale caractère. Il en était conscient. Alors c’était à lui de faire en sorte d’être la meilleure version de lui-même. Elle préféra ne rien répondre à la fin de sa phrase. Il serait brisé. C’était à croire qu’elle était devenue essentielle à sa vie, que sans elle, il n’avait d’autres options que de se jeter par la fenêtre. Non. C’était faux. S’ils se séparaient, ça ferait mal. Mais il survivrait. Il se reconstruirait, renfilerait certainement son armure… L’ombre prenait totalement le pas sur l’homme tendre.

« -je ne suis pas en sucre Edward. Je suis quelqu’un de gentil, de bienveillant mais je suis également une femme qui sais dire stop ou merde lorsqu’il le faut. J’ai un seuil de tolérance assez élevé, j’en conviens. Je me suis laissée détruire une fois, ça n’arrivera pas une nouvelle fois. Et si jamais tu me fais du mal, je te collerais une baffe. » finit elle par conclure en ironisant. La conversation était en train de l’agacer. Comment un homme tel que lui pouvait il douté autant de ses capacités à rendre une femme heureuse ? Angie détourna le regard avant de pousser un soupir. « -mes yeux sont bien ouverts Edward. » avait répliqué avec toujours cette pointe d’agacement dans la voix. Un nouveau soupir et elle déclara forfait. « -je vais me coucher. » elle n’avait pas la moindre envie de poursuivre cette conversation. Elle n’avait aucun réponse à lui donner. Il ne voulait pas lui faire de mal ? La balle était dans son camp. C’était à lui d’agir en conséquence. Mais visiblement il préférait l’éloigner de lui plutôt que de fournir des efforts… C’était en tout cas la conclusion d’Angie, alors qu’elle quitta la cuisine pour rejoindre sa propre chambre. Face au miroir pour se démaquiller, elle serra de nouveau les dents.


Contenu sponsorisé
"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
Page 34 sur 54
Aller à la page : Précédent  1 ... 18 ... 33, 34, 35 ... 44 ... 54  Suivant
Sujets similaires
-
» L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara)
» Mes idées du moment, et c'est loin d'être fini
» Le dernier espoir [ft. Telanie]
» "Il n'y a pas de hasards, que des rendez-vous" [ft Charly]
» Il y a des secrets qui peuvent tuer [Ft Charly]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers réel :: Amérique du Nord-
Sauter vers: