"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
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Lun 20 Mai - 16:22
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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C’était probablement la première fois depuis leur rencontre que la jeune femme lui offrit ce rire si sincère et cristallin, et qui n’était destiné qu’à sa personne. Cela lui procura une sensation étrange, qui lui donnait presque envie de sourire en retour. La lueur amusée dans ses prunelles azurées suffirait pour ce soir. « Je le constate » répondit-il sans le moindre jugement dans la voix et laissa donc Angelica lui expliquer plus en détail le déroulement des collaborations. Un large panel de produits lui était offert, et il ne faisait aucun doute que la rémunération devait être alléchante. Pourtant, la jeune femme prenait le temps de tester chacun d’entre eux, pour s’assurer de leur bienfait et ainsi, maintenir une certaine transparence avec ses followers. Combien, parmi ces nouvelles célébrités d’un nouveau genre, se donner tant de peine pour des inconnus ? « Et pour nous ? » demanda-t-il avec intérêt. « Je ne suis qu’un mensonge. Est-ce que ça te dérange outre mesure ? » en choisissant de préciser sa pensée pour ne pas déclencher le moindre quiproquo et une nouvelle dispute qu’il ne souhaitait pas. Il appréciait l’accalmie qui régnait dorénavant entre eux. Cette entente, peut-être éphémère lui plaisait. Surtout pour celui qui était constamment en conflit avec ses opposants politiques, avec les médias qui lui donnaient mauvaises presses, certains citoyens qui condamnaient sa manière d’agir ou de penser. C’était éreintant. Alors savoir qu’il était possible de tisser un lien sans cela, c’était agréable. Il laissa échapper un « Oh ! » tout juste audible « Sur papier ou à voix haute ? ». Il ignorait tout de son monde, des réseaux sociaux, de leur fonctionnement. C’était l’une des missions que s’était octroyée Ava, en sachant pertinemment qu’il n’était pas particulièrement à l’aise avec tout cet univers. Et voilà qu’il partageait son appartement avec l’une des célébrités des réseaux sociaux. Ironique, n’est-ce pas ? « C’est ton métier » renchérit-il comme si c’était important.
Edward la convia à le suivre jusque sur la terrasse où ils prirent le temps d’apprécier le silence des lieux. Angelica profita également de ce moment pour poster la photographie d’eux deux, enlacés. Il ne faisait aucun doute que son assistante allait se satisfaire de ce post et lui en faire part au petit matin. « Je le crains » tout en prenant une nouvelle gorgée de thé. Il commenta le thé de manière plus simple que ce qu’elle avait pu lui demander un peu plus tôt. Il appréciait, mais préférait le café. « Non. Je bois une infusion de camomille » confia-t-il. Cela lui permettait de dormir plus paisiblement. « Tu bois du café ? » alors qu’il supposait que c’était nullement le cas. Si tel était le cas, cela signifiait donc qu’elle voulait en demander pour lui. Une attention qui le fit la fixer un peu plus longtemps. Elle l’intriguait. Il tourna ses yeux azurées sur le ciel étoilé, et confia qu’il trouvait cela apaisant. L’influenceuse partageait son avis. Il ne répondit rien, comme bien souvent et reprit une gorgée de l’infusion qui réchauffait ses mains. Le politicien osa l’interroger sur le regret qu’elle éprouvait probablement d’avoir emménager avec lui aujourd’hui. Son regard posé sur elle, il l’observa un peu plus en détail avant de répondre par un « Oui ». C’était l’impression qu’il éprouvait également. Un mariage arrangé. Un « Oui » suivit de peu les sages paroles d’Angelica. Seul l’avenir leur dira s’ils avaient commis une erreur… Ils terminèrent leurs tasses de thé respectives en silence, sans qu’aucune gêne ne se fasse ressentir, et releva la tête en direction d’Angelica qui prit congés de lui. Pas de surnom, cette fois-ci. Elle l’appela Edward. Il apprécia. « Bonne nuit Angelica » murmura-t-il à son tour, en la suivant du regard.
Comme chaque matin, Edward était apprêté et vêtu d’un de ses habituels costumes de luxe avant que l’aiguille n’atteigne le sept de l’horloge. Il utilisait ensuite la dernière heure à bon escient, en dégustant sa deuxième tasse de café pendant qu’il parcourait l’actualité relaté par le New York Times. Il était un des derniers lecteurs de presse papiers qui résistait à l’invasion du numérique. Il aimait l’odeur du journal au petit matin, et la texture du papier sous ses doigts. Appuyé contre l’évier de la cuisine, les chevilles croisés, sa tasse dans une main et le journal dans l’autre, Edward releva ses prunelles saphir en entendant la voix d’Angelica lui parvenir, tout autant que le frottement de ses pieds nus sur le parquet ciré. Derrière les pages de son journal, il s’autorisa une esquisse de sourire en coin alors qu’elle précisa à ses followers qu’elle le gardait pour lui. Il ne devrait pas sourire à ces mots, et pourtant … Il reprit une gorgée de café, et s’autorisa un coup d’œil en direction de l’influenceuse qui se rapprocha, l’ignorant ouvertement. Elle ne devait pas avoir conscience de sa présence. Son regard n’obéit qu’à lui-même en cet instant, alors qu’il se laissait glisser sur sa silhouette peu couverte, s’attardant sur ses jambes nues et fuselées. Il remonta légèrement tandis qu’elle s’inclinait en direction réfrigérateur. Tu ne devrais pas te laisser tenter par les courbes parfaites de ta prétendue petite-amie, clama la petite voix intérieure, qu’il ignora sciemment. Ce fut la politesse d’Angelica qui le ramena finalement à la raison, l’obligeant à cligner des yeux et répondre par un « Hmmm » pendant qu’il enfouissait un peu plus le nez dans le journal. Il reprit une gorgée de café, et finit par demander « Comment s’est passée ta première nuit ? ».
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Charly
Lun 20 Mai - 17:17
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -nous ? » le mot lui fit un sensation étrange, mais il précisa et elle répondit « -je te l’ai dit, je prends tout ça comme une aventure. Elle peut s’arrêter du jour au lendemain. Je trouverais un moyen de l’expliquer. La partie vie sentimentale, c’est du plus. C’est comme une nouvelle offre si tu préfères. Ils n’en ont pas l’habitude et par conséquent, ma conscience se porte plutôt bien. » elle lui sourit. Il n’allait pas la juger là-dessus quand même ? Dans son monde de politique, le mensonge devait être un truc coutumier. « -j’ai dit que je n’aimais pas leur mentir, pas que je ne le faisais pas de temps à autre. » oui, elle n’était pas parfaite de ce côté-là. Mais clairement cette histoire d’amour apportait du croustillant et c’était ce que demandait son audimats. « -comme tu veux. Je n’ai pas besoin d’un long discours. » elle s’amusa de voir à quel point il prenait ça au sérieux. « -oui et mon métier est bien moins rigide que le tien. Juste… tu me dis si tu aimes ou pas. » voilà, c’était tout, pas la peine de se prendre la tête ou de se mettre la pression.
« -tu me raconteras… » son regard avait une étincelle malicieuse, tout comme son petit sourire. « -camomille… tu as du mal à dormir ? » la question semblait logique pour Andy, ce n’était pas de la curiosité, seulement une conversation. « -non, jamais. Je n’aime l’odeur le matin par exemple, mais je gout… c’est pas mon truc. » elle lui épargna le couplet sur le bien-être physique. Quant au possible regrets qu’elle pouvait avoir en venait vivre ici, Angy laissait l’avenir lui dire. Elle aurait préféré partir sur des bases plus saines. Eviter ce qu’elle avait pu ressentir durant l’après-midi. Mais c’était chose faite. Maintenant, ils semblaient un peu plus se comprendre. Elle lui souhaita une bonne nuit et alla passer la sienne dans sa nouvelle chambre.
Lorsqu’elle se levait, elle allumait directement son téléphone. Elle lança directement une story où elle parlait à sa communauté, petit blabla du matin avec un rendez-vous pour le yoga. Puis elle prenait le temps de déjeuner. Ce matin, après avoir réveiller ses followers, elle avait délaisser son téléphone pour un petit déjeuner, sans accorder d’importance à l’homme qui se tenait dans la cuisine également. Il n’aimait pas parler le matin. Elle pouvait respecter ça. Enfin ça ne l’empêcha pas de fredonner doucement. « -bien et toi, bien dormi sans la camomille ? » elle lui adressa un sourire malicieux, même s’il était cacher derrière son journal. « -tu manges rien ? » demanda la jeune femme la bouche à moitié pleine. De son côté c’était bouillie de flocon d’avoine avec des fruits et des amandes. La nuit et le repos lui avait fait du bien. Elle se sentait mieux, et ça serait encore mieux après le yoga. « -tu veux voir les commentaires de la photo avant qu’Ava ne vienne twerker dans ton bureau ? » elle récupéra son téléphone et commença à lire : vous êtres trop beau. Un romantique quelle chance. Qui est l’homme mystère. Wahou le love qu’on lit dans tes yeux ! Tu rayonnes… enfin je vais pas tous te les lires parce que ça risque d’être long… » un nouveau sourire, et une nouvelle cuillère dans la bouche.
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Lun 20 Mai - 19:29
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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La première journée d’Angelica au sein de ce qui allait être leur appartement pour les semaines à venir n’aurait pas dû se dérouler ainsi, et obscurcir son moral. Edward n’était pas suffisamment orgueilleux pour ne pas reconnaître sa part de responsabilité. Néanmoins, ce n’était sa culpabilité qui l’encourageait à poursuivre la conversation avec la jeune femme. Sa démarche était sincère. Il souhaitait la découvrir, elle et le milieu dans lequel elle évoluait aujourd’hui. Ce fut ainsi qu’Edward en apprit davantage sur les collaborations qu’elle signait et la conscience professionnelle dont elle faisait preuve à l’égard de ses followers. Elle ne souhaitait pas leur mentir. Tels étaient ses mots. Raison pour laquelle, inéluctablement, il fit référence à leur relation. C’était un mensonge. Leur couple n’était que fictif. Donc il était intrigué de savoir comment elle parvenait à gérer cela, personnellement, pendant qu’il la laissa préparer leurs deux infusions. « Tu leur offre une distraction supplémentaire » proposa-t-il comme raisonnement pour comprendre ce qu’elle tentait de lui expliquer vulgairement. « Tu édulcores ton quotidien pour les satisfaire – Il laissa passer un bref silence et reprit - Ton univers n’est pas si différent du mien, finalement » constata-t-il. La distinction relevait davantage du public qu’ils adhéraient l’un et l’autre, et de ce qu’ils proposaient. Edward soumettait des projets économiques, financiers, de sécurité également, alors qu’Angelica les conseiller sur leur bien-être. Il se saisit de la tasse de thé qu’elle lui tendit, tout en l’invitant à donner son avis. Le politicien qu’il était imaginait prendre des notes sur les effluves, les saveurs, la manière dont le thé restait sur le palais. Mais il n’en était rien. L’influenceuse souhaitait seulement savoir s’il appréciait, tout simplement. « Je te le dirais alors » conclut-il tout en portant le liquide fumant à ses lèvres.
Angelica posta ensuite la photo d’eux deux, enlacés. Il ne faisait aucun doute que ça donnerait du grain à moudre à son assistante qui allait jubiler au petit matin, dans son bureau. « Je pensais t’épargner » rétorqua-t-il dans une nouvelle tentative de plaisanterie, tandis que ses lèvres n’esquissaient pas le moindre sourire pour autant. « Parfois ». Ses nuits n’étaient pas parsemées de cauchemars. Seulement, son esprit était parfois accaparé par tant de problématiques, qu’il ne parvenait pas à rejoindre les bras de Morphée. La camomille lui permettait de lui apporter un peu de sérénité au moment du coucher. Il évitait donc soigneusement de boire du café le soir venu. Quant à la jeune femme, elle n’en avalait jamais la moindre goutte. « Dois-je comprendre que le café serait pour moi alors ? » osa-t-il lui demander sur un ton léger, qui laissait presque deviner un remerciement entre ses mots. Ils échangèrent encore quelques mots, avant de laisser le silence les envelopper jusqu’au moment où Angelica décida de prendre congés pour rejoindre la chambre qui lui avait été attribué par ses soins quelques jours auparavant.
En apercevant la jeune femme échangeait avec son téléphone sans obtenir la moindre réponse, il constata que le travail d’un influenceur n’avait pas d’horaires. Elle avait encore les cheveux en bataille, pieds nus dans sa cuisine et vêtu d’un pyjama qui ne laissait guère de place à l’imagination. Ça aussi, il le constata de lui-même, alors qu’il ne pouvait contenir son regard qui s’aventurait d’ores et déjà sur ses courbes de bon matin. Sans la politesse d’Angelica, il ne fait nul doute qu’il aurait été surprit en pleine observation, et qu’elle aurait déprécié la soudaine attention qu’il lui portait. Mais ce petit mot fut suffisant pour le contraindre à relire une fois encore l’article sur l’inflation frappant encore et toujours l’Europe. Il baissa de nouveau son journal, portant sa tasse de café à ses lèvres, et répondit par un « Oui » à sa question. Le thé de la jeune femme avait été suffisant pour que sa nuit se déroule sans entraves. D’un geste habituel, Edward plia le New York Times en deux et le déposa sur le comptoir, à ses côtés, pour ensuite glisser sa main dans la poche de son costume, et ce, sans qu’il n’ait eu besoin de détourner son regard d’une Angelica pleine d’appétit. Elle se souciait de lui, alors qu’elle venait de se réveiller. Cette femme l’intriguait réellement. « J’ai déjà petit-déjeuner » précisa-t-il, tout en s’assurant qu’il disposait encore de quelques minutes devant lui avant son départ. « Twerker ? » demanda-t-il en ne comprenant pas immédiatement, puis ferma les yeux, n’en ouvrit qu’un, grimaçant « Je viens de comprendre ». D’un signe de tête, il l’invita à lui lire les quelques commentaires, comme si tout cela était naturel entre eux. « Ils voient ce qu’ils ont envie de voir » précisa-t-il en écoutant le retour de ses followers « Il n’y a pas d’amour pour moi dans tes yeux » précisa-t-il, et il n’y en aurait jamais. Dans quelques mois, elle annoncerait leur rupture sur ses réseaux.
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Lun 20 Mai - 20:27
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -oui voilà c’est un peu ça. Surtout qu’une relation amoureuse, c’est du jamais vu sur mes réseaux. » alors ça allait faire parler. C’était certain. Elle grimaça, pas totalement d’accord avec ce qu’il venait d’ajouter : « -les sujets sont plus légers… » ils n’avaient pas les mêmes responsabilités. Loin de là. Une fois dehors sous les étoiles, Angy s’amusa de ce qu’Ava allait pouvoir dire de cette photo et répondit : « -oh non, je veux tout savoir ! » Elle appréciait l’assistante d’Edward, et tenait à avoir des détails de sa réaction. Il évoqua la camomille pour mieux dormir, cela l’intrigua et elle ajouta : « -j’ai des supers techniques de relaxation si jamais un jour tu as vraiment du mal à trouver le sommeil et qu’une infusion ne suffit pas. » elle proposait, il disposait. Quant au café, elle n’en buvait pas. « -oui, enfin j’imagine que tu ne bois pas du jus de chaussette, alors tu valideras le jour où j’aurais une proposition pour ce genre de produit. » un léger haussement d’épaule, puis elle décida d’aller dormir tout en lui souhaitant de passer une bonne nuit.
Le lendemain matin, comme elle le lui avait confié dans ses habitudes, elle débarqua en pyjama en satin, short court et débardeur fines bretelles. Elle aimait prendre son temps le matin. Elle enchainait par le yoga, et ne souhaitait pas manger en tenue de sport. Le petit oui qu’il répondit l’aida à se souvenir qu’il n’était pas du matin, et encore moins un grand bavard. Il lui répondait au lieu de lui dire de se taire, c’était déjà pas mal. « -ah ok. » il avait déjà mangé. Elle sourit avant de se mettre à rire joyeusement lorsque l’esprit d’Edward eut enfin l’image. Ava allait être survolter, c’était une évidence, de la à twerker, elle grossissait le trait bien évidement. Angy fit la lecture des premiers commentaires, et hocha la tête en reprenant une cuillère de son petit déjeuner. « -ils ne m’ont jamais vu amoureuse, c’est pour ça. » précisa la jeune femme, le nez dans son téléphone. Puis elle leva le visage pour regarder Edward. « -on dirait presque que tu es déçu… » s’amusa la jeune femme en souriant, avant de prendre sa tasse de thé et d’en boire une gorgée. Il allait être huit heure. Edward devait partir, alors elle lui souhaita une bonne journée et ajouta taquine : « -à ce soir mon amour. » alors qu’il quitta la cuisine. C’était bien plus amusant ainsi.
Les journées se suivaient et se ressemblaient. Ils avaient des discussions simples, toléraient la présence de l’autre. Elle n’avait pas demandé de nouvelle photo de couple. Elle laissa retomber les choses avant d’en remettre une couche. Petit à petit, elle avait sympathisé avec Yuma, la femme de ménage, à qui elle demandait de temps à autre de la filmer. Cela empiétait sur son temps de travail, mais Angy n’en avait pas conscience. Yuma semblait se plaire à faire autre chose que du ménage. Ça changeait son quotidien. Ça faisait également de la compagnie à Angy durant la journée. Deux semaines plus tard, elle rentrait d’un rendez-vous avec Flynn lorsque Yuma accouru vers elle. « -oh madame… monsieur est très en colère… je suis désolée, tout est de ma faute… » Angy posa son sac, retira sa veste et demanda : « -ne vous inquiétez pas. Je vais voir avec lui. » en colère pourquoi. « -Edward ? Quelque chose ne va pas ? » demanda la jeune femme en avançant dans le couloir, toujours perché sur ses talons.
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Lun 20 Mai - 21:27
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Il était saisissant de constater toutes les informations qu’il était possible d’obtenir au cours d’un simple échange aux apparences pour le moins banal. Ainsi, Edward en avait plus appris sur Angelica durant ces dernières minutes, que depuis leur rencontre quelques jours auparavant. La jeune femme n’était pas simplement une influenceuse qui faisait la promotion de produits et prodiguait des conseils de bien-être derrière son téléphone. C’était également une femme qui savait tenir haleine son auditoire en contant une histoire d’amour illusoire, et ainsi maintenir l’intérêt qu’ils avaient pour elle sur le long terme. Le politicien apprit également que cette femme à ses côtés, qui s’évertuait à préparer deux tasses de thé pour cette fin de soirée, n’avait jamais aimé depuis qu’elle était présente sur les réseaux sociaux. « Nouveau et grisant » osa-t-il commenté. Finalement, leurs mondes étaient similaires sur quelques points, comme il tint à le lui faire remarquer, même si l’influenceuse avait raison sur un point. Les sujets qu’elle abordait étaient plus légers. Le bien-être, et maintenant l’amour. Ce qui était certain, c’était qu’Ava ne se priverait pas de lui donner son avis sur la photographie que la jeune femme avait posté. « Je te dirais tout » répondit-il alors devant la curiosité enthousiaste d’Angelica. Ils revinrent à parler du thé qu’il complimenta, mais ça restait une boisson dont il n’était pas familier au quotidien, à l’exception de son infusion de camomille le soir venu. Edward apprécia la sollicitude de la jeune femme à son égard. Ce n’était pas un sentiment qu’il avait régulièrement l’habitude de déclencher chez les gens. « Je prends note » répondit-il tout en portant la tasse fumante à ses lèvres. Il préférait tout de même le café. « Ça me convient ». Plus l’heure se faisait tardive, et moins il trouvait de mot pour alimenter la conversation. La fatigue, sûrement.
Une femme dans la cuisine, au petit matin, peu vêtue et objectivement attirante, n’était pas dans l’ordre des choses pour celui qui avait toujours été célibataire. Néanmoins, ses prunelles azurées avaient apprécié de découvrir une partie de la silhouette d’Angelica, tout autant que son esprit approuvait leur discussion matinale. Il laissa ainsi Angelica partager les premiers commentaires de ses followers. Ce qui permit de confirmer la pensée d’Edward. Les gens ne voyaient que ce qu’ils désiraient voir, et rien d’autres. « Tu n’es jamais tombée amoureuse ? » osa-t-il demander, tout en envisageant la possibilité que l’influenceuse ne désire pas répondre à son indiscrétion. Si tel était le cas, il ne lui en tiendrait pas rigueur. Toutefois, même s’il n’avait jamais expérimenté l’amour, il était suffisamment perspicace pour parvenir à déceler cette étincelle dans le regard d’une femme, et elle n’existait pas dans les prunelles claires d’Angelica. Sur les mots de cette dernière, Edward termina sa tasse de café qu’il déposa au fond de l’évier, et répondit enfin à l’influenceuse « Ce que l’on ne connaît pas, ne peut nous manquer ». Il récupéra son manteau qu’il enroula sur son avant-bras, et sa mallette de l’autre main, et lança un dernier regard à Angelica qui se voulait faussement sévère, et finit par renchérit « A ce soir ». Il s’abstenait de lui donner un quelconque surnom. Ça ne ferait que l’encourager dans son entreprise.
Les jours se succédèrent et une certaine monotonie prit forme entre elle et lui. Les échanges étaient cordiaux sans être profond. Aucun détail personnel. Leur conversation s’apparentait davantage à de la politesse, qu’autre chose. Ce qui convenait parfaitement au politicien qui ne parvenait pas encore à se livrer à celle que tout le monde surnommait sa petite-amie. Néanmoins, depuis quelques jours maintenant, celui qui était particulièrement méticuleux dans la manière d’organiser sa vie, constatait que son personnel de maison ne l’était pas tout autant depuis quelques jours maintenant. Il avait passé ces observations sous silence, mais quand il partit en quête d’une chemise en particulier, sans parvenir à la trouver, sa voix profonde résonna dans une partie du penthouse « Yuma ! ». Du haut de son un mètre soixante, cette mère de deux enfants qui entraient cette année à l’université, semblait soudainement minuscule face à son employeur. Vêtu de son habituel tablier, les cheveux tirés dans un chignon impeccable, elle se triturait nerveusement les doigts. Yuma ne rencontrait que rarement son employeur, mais elle appréhendait toujours leur rencontre en raison de tout ce qu’elle pouvait entendre sur lui. Elle s’arrêta au seuil et fit entendre sa faible voix « Monsieur » « Vous pouvez entrer ». Edward se tenait debout dans le dressing, uniquement vêtu de son bas de costume, laissant apparaître la musculature de son torse. Il était partit en quête d’une chemise qui avait une valeur plus sentimentale que pécuniaire pour lui. « Je ne trouve pas ma chemise Brunello Cucinelli » « Je… l’ignore.. Monsieur Wyler » murmura-t-elle « Vous l’ignorez ? C’est pourtant votre travail Yuma. Trouvez-là moi ! » avait-il rétorqué sur un ton glacial, alors qu’il la fixait de ses prunelles qui s’étaient brusquement assombrit face à l’incompétence de son personnel. Edward était particulièrement tendu aujourd’hui. Il était attendu au tribunal en sa qualité de témoin de moralité, dans une affaire de violence conjugale, et le tout suivi d’une succession de rendez-vous avec le chef de la police, l’actuel sénateur dont il briguait le poste aux prochaines élections, sans compter ses différentes obligations de la journée. La voix d’Angelica résonna dans le couloir et il répondit par un « Yuma ne fait pas son travail comme je l’exige » avait-il alors rétorqué. Rien ne trahissait la colère qu’il réprimait en cet instant à l’encontre de son personnel, et de l’appréhension qui l’étreignait à la simple évocation de cette journée. Il sortit de la chambre pour s’assurer que la femme de ménage recherchait sa chemise, quand il évita de peu de bousculer la jeune femme, ses mains s’étant aussitôt posées sur ses bras par simple réflexe.
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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Angy s’était imaginée des matinées silencieuses. Elle n’avait pas osé dire plus qu’un bonjour en arrivant dans la cuisine. Edward avait précisé qu’il aimait déjeuner en silence. De son côté, elle était toujours, enfin presque, de belle humeur. Elle chantonnait légèrement et osa demandé s’il avait bien dormi. Il en était de même de son côté. Pas ce cerne ce matin. Une belle énergie. La journée allait être belle. Après lui avoir fait la lecture de quelques avis de leur photo de couple, la jeune femme répondit nonchalamment à la question d’Edward. « -si… mais c’était dans ma vie d’avant. » elle le taquina et conclue : « -donc toi non ?» il n’était jamais tombé amoureux. C’était ce qu’elle comprenait. Ou alors jamais il n’avait su faire briller les yeux d’une femme de la manière qu’ils évoquaient. A lui de voir s’il voulait répondre ou s’il la laissait se faire sa propre opinion.
Les journées de mensonges défilaient, et petit à petit ils s’accommodaient de la présence de l’autre. Ils n’avaient jamais encore eu de discussion profonde. Ça viendrait peut-être. Angy avait dit qu’elle ne forcerait pas les verrous. Elle se contentait de ce qu’ils avaient là, poursuivant sa routine. Mais lorsqu’elle rentra de son rendez-vous en trouvant la femme de ménage à deux doigts des larmes, un élan de solidarité féminine lui fit répondre qu’elle allait gérer la crise. En deux semaines, elle avait apprit à apprécier cette femme. Elle était sérieuse, appliquée dans son travail. « -avec les vidéos que je n’ai pas fais le repassage des chemises de monsieur, je comptais le faire aujourd’hui. » bon très bien, c’était la faute d’Angy, elle allait donc assumer. Elle avait alors prit la parole, en se dirigeant vers les chambres. « -Edward ? » lorsqu’il répondit, elle fronça les sourcils. Bon, il était visiblement dans sa chambre, pièce dans laquelle, elle n’avait pas le droit d’entrer. « -expliques moi, afin que je puisse vous aider. » avait-elle ajouté en avançant tout de même avec prudence.
Ses mains s’était posées par reflexe sur le torse d’Edward, alors qu’il venait de sortir de la pièce. Angy avait été surprise et lui aussi visiblement. Elle ferma les doigts et retira lentement ses deux mains du torse musclé et nu qui se trouvait devant ses yeux. « -pardon, excuse-moi… » bafouilla la jeune femme avant de jeter un coup d’œil dans le couloir. Yuma avait disparu. Tant mieux. « -qu’est-ce que tu… » commença Angy avant de fermer les yeux en se retrouvant de nouveau face au corps sculpté à la perfection d’Edward. « -tu… tu pourrais mettre une chemise s’il te plais… » demanda la belle rousse. « -et tu veux bien m’expliquer ce qui se passe. La pauvre Yuma est dans tous ses états. » s’il prenait quelques minutes pour lui expliquer, elle pourrait sans doute l’aidée. Elle l’espérait en tout cas.
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Lun 20 Mai - 22:23
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Chaque matin, depuis des années maintenant, Edward se préparait un bol de fruits frais, qu’il accompagné de deux toasts beurrés légèrement et d’un café jamaïcain au prix exorbitant. Il prenait ensuite place sur l’un des tabourets et dégustait son repas dans un silence de cathédrale. Un rituel qui lui permettait d’éveiller lentement son esprit et d’appréhender la journée avec une certaine sérénité. Il débarrassait ensuite le tout, pour ne laisser aucune trace de son passage, s’éclipser sous une douche froide et enfilait un de ses habituels costume de grand créateur. De nouveau, le politicien se rendait dans la cuisine pour déguster son second café tout en appréhendant les nouvelles du jour au travers des pages papier du New York Times. Sa matinée était réglée comme du papier à musique, et alors qu’il s’était préparé mentalement à ce que la venue d’Angelica vienne perturber ses habitudes, il n’en fut rien. Elle s’extirpait des bras de Morphée suffisamment tard pour accepter d’échanger avec elle avant de se rendre au travail. Il en venait pratiquement à trouver leur échange agréable de si bonne heure. Mais probablement que cela résultait de la bonne humeur apparente de l’influenceuse qui accepta de lui apporter une réponse, plus ou moins énigmatique à son interrogation. Edward se retrouva à jauger la jeune femme d’un regard intrigué. Oui, parce qu’Angelica éveillait réellement son intérêt. Elle avait donc déjà été amoureuse par le passé, mais c’était si lointain qu’elle le considérait comme appartenant à une autre vie … « Énigmatique » lui fit-il remarquer, avant qu’elle ne suppose que lui, n’avait jamais aimé. Évidemment, Edward aurait pu se plier au jeu de la vérité, mais il décida que son silence serait plus adéquate, et amusant notamment, et quitta l’appartement.
Quelques jours plus tard, le politicien était bien moins enclin à discuter posément dans la cuisine, autour d’un café. Yuma avait manqué de rigueur ces derniers jours, pour des raisons qui lui échappaient, et il risquait de se présenter au tribunal avec retard. Ce qui n’était pas envisageable. Pas aujourd’hui. Comme si cela ne suffisait pas, il entendit les talons d’Angelica se rapprocher peu à peu jusqu’à sa chambre. Elle voulait l’aider. Le candidat sortit donc précipitamment de la chambre, pressé par le temps, et loupa de peu de bousculer l’influenceuse qui était plus proche que son audition l’avait laissé penser. Les mains de cette dernière s’étaient aussitôt posées sur son torse, alors que les siennes tenaient ses bras. « Ce n’est… » et se redressa, relâchant son emprise sur elle « Rien ». Il déglutit avec lenteur, et plissa légèrement les yeux, troublé par sa réaction, tout autant que par les mains qu'elle avait posé sur sa peau nue. Finalement, cette dernière apporta la réponse qu’il attendait « Je n’ai pas ma chemise » répliqua-t-il et tendit le bras pour désigner le bout du couloir à l’angle duquel Yuma avait disparu « Yuma est distraite ces derniers jours et son travail est insatisfaisant. Si elle continue assez, je n’aurais d’autres choix que de la licencier ». Ce qui n’était pas pour lui plaire. Yuma était à son service depuis tant d’années maintenant. Ils avaient tous les deux adoptés un rythme de croisière, et jusqu’à peu, il n’avait jamais eu besoin de se plaindre de son travail. Il ferma les paupières avec force, laissant échapper un soupir « J’ai une journée compliquée et j’ai besoin de cette chemise-là. Pas d’une autre » se justifia-t-il pour une fois. Généralement, il se limitait à un regard sombre et une remarque acerbe. Toutefois, aujourd’hui, c’était différent. Edward arpenta le couloir pour se rendre jusqu’à la buanderie où Yuma cherchait activement la chemise, murmurant inlassablement « Je vais la trouver. Je vais la trouver ». Elle l’extirpa du linge à repasser et se retourna, sursautant en se retrouvant face à son employeur « Monsieur Wyler » « Vous avez deux minutes » et quitta la buanderie, optant pour un troisième café.
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Charly
Lun 20 Mai - 22:44
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Angy n’avait pas la permission d’entrer dans la chambre d’Edward, mais elle s’était cependant dirigé vers cette dernière afin de comprendre ce qui se passait, et pourquoi Yuma était dans un tel état. L’influenceuse ne s’était pas attendu à se retrouver nez à nez avec le torse musclé de son soit disant petit ami. Dans la surprise, elle avait déposé ses deux mains sur l’eau peau d’Edward. Elle s’en excusa rapidement, contrastant avec la lenteur du retrait de ses mains. C’était la première fois qu’elle le voyait ainsi, si peu vêtu et la vue était loin d’être déplaisante. Mais elle préféra regarder au bout du couloir afin de cacher une sorte de trouble, éprouvé à ce contact. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas vu un homme ainsi… Mais elle se reconcentra sur sa mission demandant à Edward de passer une chemise, ce qui était bien plus correcte avec la femme de ménage dans les parages. « -j’imagine que tu en as des tonnes. » pourquoi ma chemise ? Il avait continuellement des chemises blanches, elles se ressemblaient toutes. Il en voulait une particulièrement ? Angy suivit la main d’Edward avant de plisser les yeux en l’écoutant. « -quoi ? Non, ne dit pas n’importe quoi enfin. Ce n’est qu’une chemise. » elle ne se rendait pas compte qu’elle sous estimait les choses.
Ok il justifia son besoin, ce qui étonna Angy. Elle avait droit à des mots et non des regards froids. Ils avaient fait du chemin visiblement. « -d’accord, ok cette chemise-là. On va la trouver. Respire tu veux. » elle le sentait tendue. Elle n’aimait pas ça. Lorsqu’il partie en quête de la femme de ménage, Angy trottina derrière lui afin qu’il ne s’emporte pas contre Yuma, qui n’était pas fautive dans tout ça. L’unique responsable, c’était elle. Elle serra les dents en entendant l’échange. Pauvre femme… alors elle suivit Edward dans la cuisine et avoua : « -Eddy, calme-toi tu veux. » bon ce n'était peut-être pas les meilleurs mots à lui dire. Encore moins le surnom qui était sorti de lui -même sans qu’elle réfléchisse et face attention. Mais s’il pouvait le faire juste avant qu’elle n’ose lui dire la vérité, cela l’arrangeait… « -c’est ma faute. J’ai demandé à Yuma de m’aider pour des vidéos. Je n’ai pas pensé que cela lui ferait prendre du retard dans ses tâches. » elle se pinça les lèvres : « -ne soit pas trop dur avec elle, elle n’y est pour rien. » grosso modo, passe tes nerfs sur moi plutôt que sur la pauvre femme de ménage. Yuma aimait son travail et surtout, elle en avait besoin. « -qu’est ce qui se passe aujourd’hui pour que tu sois tendu comme ça ? » est ce qu’il allait lui répondre… pas sûr. Mais elle tenait à lui faire comprendre à sa façon, qu’elle était présente pour lui s’il voulait parler. Elle bloqua quelques secondes sur le torse nu face à elle, de l’homme qui avait une tasse de café brûlant entre les mains. Vivement qu’il enfile sa chemise… Yuma allait faire vite et bien. Et tout allait rentrer dans l’ordre.
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Mar 21 Mai - 10:22
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Ce n’était pas une extravagance d’homme riche à qui la vie avait pratiquement tout octroyé. Edward avait besoin de cette chemise particulièrement, parce qu’elle avait une valeur sentimentale. Une espèce de superstition était raccrochée à ce morceau de tissu, et c’était une nécessité pour lui de la porter aujourd’hui. Toutefois, son employée ignorait où le vêtement pouvait se trouver, ce qui n’apaisa pas la tension qu’éprouvait le politicien qui exigea de cette dernière qu’elle la retrouve dans les plus brefs délais. Si cela lui avait échappé, son emploi à son service était à un point culminant. Il semblerait que l’état de Yuma avait intrigué sa prétendue petite-amie qui était venue jusqu’à lui. Il était alors sortit de son antre pour aller à sa rencontre, et la bouscula dans la précipitation. Durant une minute, peut-être même deux, la chemise était soudainement bien loin des pensés d’Edward qui se surprit lui-même à apprécier la douceur des mains d’Angelica sur sa peau nue, qui ne se retira pas aussi vite qu’elle l’aurait probablement souhaitée. Il tenta de faire abstraction de leur trouble, et la remarque de la jeune femme lui rappela pourquoi, il y avait encore peu, il avait prit sa femme de ménage pour cible. « Je veux celle-ci » rétorqua-t-il avec froideur, en sachant pertinemment que ses mots laissaient à penser que ce n’était que le caprice d’un homme qui avait toujours tout obtenu. Mais l’opinion des gens lui importait peu. Et plus encore ce matin. « Non ». Ce n’était pas seulement une chemise. C’était celle dont il avait besoin pour se présenter au tribunal dans moins d’une heure. Ce morceau de tissu était l’équivalent d’un porte-bonheur à ses yeux, à l’instar d’un porte-clef ou d’une patte de lapin. Et contre toute attente, il apporta des explications à sa réaction, et ce, à voix haute auprès d’Angelica. Ce qu’il n’avait jamais fait auparavant, considérant que ses choix et ses prises de positions n’avaient nullement besoin d’être justifiés auprès de quiconque.
L’influenceuse tentait d’apaiser la tension qui avait imprégné chacun de ses muscles, mais il constatait également que les aiguilles continuaient de tourner. Le retard n’était pas concevable. Il se hâta donc jusqu’à la buanderie, menaçant implicitement son personnel de retrouver cette chemise, et bifurqua ensuite jusqu’à la cuisine, suivit de près par Angelica. Il entendait ses talons sur le parquet du penthouse. Edward s’arrêta brusquement pour se retourner face à Angelica « Edward » lui rappela-t-il d’une voix aussi sombre que le regard qui lui adressa. Ce surnom commençait tout particulièrement à l’irriter. Il reprit sa marche jusqu’à la machine à café et se servit le breuvage brun dont il était sûrement dépendant. Le liquide brun coulait lentement dans l’une des tasses qu’il avait disposé soigneusement, quand la voix d’Angelica lui parvint de nouveau. Sa mâchoire serrée à se la briser, Edward se retourna en sa direction et combla l’espace entre eux « Pardon ? » et la fit reculer de quelques pas. Son ton était dangereusement bas, menaçant « Tu utilises mon personnel pour te filmer, au détriment du travail pour lequel je les rémunère ? ». Cette information qu’elle lui communiqua ne l’apaisa aucunement. Bien au contraire. Elle ne faisait que croître son irritabilité matinale. Il l’observa plus en détail sous la lueur du jour qui perçait au travers de sa baie vitrée, et il s’éloigna jusqu’à la cuisine pour récupérer sa tasse de café. Il releva ses prunelles azurées sur Angelica qui l’interrogea sur les raisons de sa particulière tension, aujourd’hui. « Rien qui ne te concerne » répondit-il froidement. « Monsieur Wyler. Votre chemise. Encore toutes mes excuses. Ne… Ne me licenciez pas. Je vous en prie. J'ai besoin de ce travail Monsieur. » répliqua son employée tout en tenant devant elle le vêtement parfaitement repassé. Sa supplique lui fit éprouver une drôle de sensation, qu'il pouvait apparentait à de la culpabilité et lança un dernier regard à Angelica, avant de lui répondre « Vous gardez votre emploi ». Yuma n'abusa pas de la bienveillance de son supérieur et s'éclipsa. Il se retourna en direction de l'influenceuse, son regard ancré dans le sien, il se rapprocha d'elle en enfilant sans sa chemise avec habilité et élégance, et reprit d'une voix basse « Ne recommence plus jamais ça » et disparu dans sa chambre pour finir de se vêtir, et quitta l’appartement sans un mot à l’attention de quiconque. Il en avait même oublié sa tasse de café sur le comptoir de la cuisine.
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Charly
Mar 21 Mai - 11:12
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -très bien ! Alors on va le trouver. » avait elle répondu Angy d’une voix posée à la limite de la douceur. Il n’y avait pas mort d’homme. La chemise était forcement dans la maison. S’il elle n’était pas dans le dressing, elle était dans la buanderie. Yuma faisait le repassage à la vitesse de la lumière, avec une dextérité folle ! ça en était même impressionnant ! Tout irait bien. Angy soutint le regard froid qu’il venait de poser sur elle. Stop, elle l’avait décidé lors de sa première nuit ici, elle ne se laisserait plus impressionné par Edward. Il pouvait balancé des regards noirs autant que ça lui chantait, elle ne réagirait pas comme un petit animal blessé. Il lui avait fait remarqué. Et elle avait réalisé qu’en se comportant ainsi, elle faisait comme les autres. Edward avait besoin qu’on lui tienne tête parfois. Il n’était pas le roi du monde. Peut-être que c’était ce qu’il cherchait ou appréciait d’ailleurs, quelqu’un capable de le regarder dans les yeux sans bouger, sans avoir peur des conséquences. Seulement dans ce cas, les conséquences de ne devaient pas s’abattre sur la pauvre Yuma. La fautive c’était Angelica.
A nouveau, elle lui demanda de sa calmer, employant le surnom qu’il n’aimait pas, sans le faire exprès. Elle serra les dents. Puis elle passa aux aveux, en n’ayant pas prit le temps de mettre l’ilot centrale de la cuisine entre eux. Elle soutint de nouveau le regard froid. « -tu m’as très bien entendu. » souffla Angy comme si d’avance la petite crise de nerf lui tapait déjà sur le système. Angy recula de quelques pas, seulement pour ne pas tomber et pour éviter d’être trop prêt du torse nu d’Edward. Sans compter qu’il la dominait par sa taille. Elle leva les yeux sur lui et renchérit : « -je n’ai pas utiliser ton personnel. Je lui ai demandé de m’aider. Il n’y a que le repassage qu’elle n’a pas fait. Tu aurais dû précisé que tu voulais que cette chemise soit prête pour aujourd’hui. » elle inspira sans le quitter des yeux. Même si elle était plus petite que lui, elle ne comptait pas se laisser écraser. « -ça n’arrivera plus. » elle le détailla également du regard alors qu’il posait sur elle un regard de prédateur. Lorsqu’il recula, elle eut la sensation de respirer à nouveau. « -bien. » ce petit mot était sans doute plus judicieux qu’un va te faire foutre. Surtout que Yuma débarqua avec la chemise tant convoité, à ce moment précis.
Angy serrait les dents en entendant la supplique de la femme de ménage. Un regard froid en direction d’Edward. Puis un certain soulagement lorsqu’il prit sa décision, même si elle ne laissa rien voir. Bon… la chemise était trouvée, repassée, et Angy arrêta de respirer lorsqu’elle fut enfilée. Pas parce qu’Edward lui lançait son regard noir, mais parce qu’elle trouva la scène bien trop à son gout. « -et toi ne me parles pas comme ça. » avait elle répliqué en le défiant du regard. Elle ferma les yeux lorsqu’il fut sortie de son champs de vision. N’importe quoi, elle n’allait pas se mettre à éprouver du désir pour lui quand même ! Ce n’était que des pectoraux et des abdos… Lorsqu’Edward quitta l’appartement, Angy alla trouver la femme de ménage et lui présenta des excuses. « -madame, ce n’est pas à vous de vous excusez… »« -vous avez raison, c’est à monsieur, il n’aurait pas dû vous menacer. » « -non, non madame. Ce n’est rien. Monsieur a beaucoup de responsabilité. » « -ça n’est pas une raison suffisante. De plus la responsable, c’est moi. Je lui ai dit. Il ne vous renverra pas. Vous êtes sans doute la seule à avoir la patience pour travailler pour lui. » Sans compter Ava. « -c’est dommage madame, parce que j’aimais bien filmer pour vous. » Angy se mit à rire et Yuma l’accompagna. « -on va mieux s’organiser dans ce cas. » lui confia l’influenceuse qui avait retrouver le sourire.
Afin de décompresser de tout ça, elle était ensuite partie courir. Musique dans les oreilles, elle avait foulé la terre et le gazon du parc qui se trouvait un peu plus loin. Lunette de soleil, casquette sur la tête, elle finit par rentrée, et se glissa rapidement sous la douche. Les cheveux encore humide, elle gagna le salon, dans une tenue décontractée. Elle lança de la musique, Try Everything de Shakira, qu’elle aimait beaucoup. Elle avait encore besoin de booster ses énergies, avant qu’Edward ne soit de retour. Dans le frigo, elle trouva les sushis qu’elle avait fait livrer et récupéré par Yuma. Il y en avait également pour Edward. S’il aimait ça. Angy décida de ne pas l’attendre pour manger, et aller s’installer sur la terrasse, limitant le son de son téléphone.
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