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LE TEMPS D'UN RP

Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie

Anonymous
Invité
Jeu 19 Mar - 18:32
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Aux abords de Monterrey, Mexique (Amérique du Nord). Dans un campement de gens du voyage aux allures parfaitement normales, se cache un lourd secret de génération en génération : l'enlèvement de jeunes filles innocentes dans le but de les marier aux plus jeunes du clan. Cette année, c'est au tour de Robbie de se marier. Et bien que contre cette tradition qui les empêche de s'établir longtemps quelque part, il accepte de kidnapper, avec la complicité de son clan, celle qui deviendra sa future épouse. Peut-il gagner son coeur en six mois ?

Contexte provenant de cette recherche
Anonymous
Invité
Jeu 19 Mar - 19:00


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie et je le vis plutôt très mal, puisque j'aurai aimé faire les choses dans les règles de l'art, même au risque qu'elle me rejette directement.

Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie Freddie-highmore-gif-13
Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Freddie Highmore - inconnu
Ce matin, avant l’aurore.
Assis au volant de la camionnette noire, je regarde mes accompagnateurs enfiler leur cagoule, un arrière goût de remord dans la bouche.
Je devrai les retenir.
Je devrai leur formuler mon désir d’annuler la ‘mission’.
Mais rien n'y fait : je reste silencieux jusqu’à ce qu’ils me laissent seul dans le véhicule, aux prises de mes pensées amères. Comment pourrai-je gagner le cœur d’une femme a qui l’on a arraché sa liberté, sa vie ? C’est bien la question que je me pose constamment depuis que mon père m’a contraint à me plier à cette ‘tradition’. Sans réponse. Ce n’est pas faute de l’avoir chercher dans les bouquins, d’ailleurs. Mais aucun n’en parlait véritablement comme une réalité sérieuse. Il y a bien les femmes de mon clan pour me répondre, ayant eu pour certaines l’expérience malheureuse d’être arrachées à leur vie pour devenir elles-même l’épouse d’une brute ; mais je n’ai jamais osé franchir le pas de leur formuler la question à voix haute. Qu’auraient-elles pensées de moi ? Que je suis une brebis galeuse ? Une honte pour mon clan ? C’est déjà ainsi que me considère mon propre père. Cela ne m’aurait donc pas étonné. En parlant de mon père, je le vois justement qui s’introduit discrètement dans la résidence, plongée dans le noir. A partir de cet instant, je me dois de faire preuve de vigilance. A tout moment ils peuvent en ressortir, lui et nos complices, ma ‘fiancée ‘ dans les bras, avec la famille de cette dernière à leur trousse. Je me dois donc d’agir au plus vite, qu’importe mon avis tranché sur cette pratique illégale. Car personne n’a le droit de kidnapper un être humain. Y compris les miens. Mais je le fais tout de même, indirectement, parce que je n’ai pas le cran nécessaire pour faire valoir mon opinion sur la question. Je retiens mon souffle, angoissé. C'est au bout de quelques minutes que mon clan réapparaît avec ma ‘fiancé’ endormie dans les bras. Ils l’emmènent immédiatement à l’arrière de la camionnette.

« _ Démarre. M’ordonne mon père dans celle-ci, la trainant sur le matelas de fortune qui s’y trouve. _ Il ne faut pas traîner ici. »

Il n’y a aucun mouvement du côté de la maison, mais à l’intonation de mon père je sens que les conditions peuvent très vite changées. Je démarre donc immédiatement le moteur, avant de prendre la direction de notre camp avec tous ces occupants à l’intérieur. A partir de maintenant, le plan est très simple : Jo Parker sera transférer dans ma caravane, où elle sera solidement ligotée à mon lit. Ensuite, nous prendrons tous la route pour le Mexique. Oui, c’est très simple. Et pourtant j’ai peur. Peur de ce qu’elle pensera de moi quand elle ouvrira les yeux sur ma personne. Je ne veux pas qu’elle me déteste. Je ne veux pas qu’elle me porte en ennemi. Je ne suis moi-même que le captif de ma propre famille, mon propre clan.

« _ Concentre-toi sur la route. Me reproche mon frère ainé, redressant le volant. _ Ce n’est pas le moment de nous encastrer dans quelque chose. »

Non. Ou peut-être que si, justement. Si la camionnette percute un arbre ou une voiture, Jo aurait sûrement une chance de m’échapper ? Oui. Je l’envisage un court instant, puis me ravisse de faire une chose aussi d’imprudente. Je ne veux pas envoyer les miens en prison. Je continue donc de conduire prudemment, me focalisant sur la route qui défile devant moi. C'est une fois rendu au campement, que je stationne la camionnette aux abords de ma caravane, avant d'aider mon père à sortir ma ‘fiancé’ de l’arrière.

« _ Doucement. Je lui indique promptement, n’appréciant pas qu’il ne prenne pas de vraies précautions avec elle.
_ On a pas l’temps pour ça, okay ? Tu l’as traiteras comme une poupée de porcelaine plus tard. »

Inutile de discuter. Je regagne la caravane à son rythme, où je dépose Jo sur le lit, afin qu’il puisse lui-même la ligoter au sommier.

« _ Elle va rester dans les vapes longtemps ? Je l’interroge, soucieux qu’elle se réveille durant le trajet jusqu’au Mexique.
_ Vu la dose de tranquillisant que je lui ai injecté, ça devrait tenir jusqu’à la frontière. Il me regarde brièvement, l’air grave. _ On n’a pas le choix de toute façon. Il faut qu’elle dorme jusqu’au Mexique ou on est tous dans la merde. Il s’assure que les liens tiennent bien, puis m’entraîne dehors. _ En route à présent. On n’a pas de temps à perdre. »

La moitié du clan a déjà plié bagage. J’obéis sans me poser plus de questions


(…)

Maintenant.
J’ai roulé une grosse partie de la journée la boule au ventre. Je n’ai pas cessé une minute de redouter l’éventualité que Jo se réveille sans moi. Je suis donc rassuré de la découvrir encore paisiblement endormie, dans ce qui sera désormais son lit. Du moins, le temps qu’elle accepte qu’on le partage tout les deux puisque je ne pourrais pas dormir indéfiniment sur la banquette jouxtant la table. Totalement épuisé, je me laisse tomber sur cette dernière, où je me permets de fermer les yeux quelques instants. Il y a peu de chance qu’elle s’éveille dans les secondes qui suivent, n’est-ce pas ?
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Sam 21 Mar - 17:44

Jo Parker
J'ai 16 ans et je vis à Roswell, Nouveau-Mexique, USA. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors comme on peut, chaque jour est une aventure !. Sinon, grâce à un affreux coup du destin, je suis fiancée de force et je le vis plutôt ?A ton avis ?!.

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Jo est un véritable garçon manqué ! Petite dernière d'une fratrie de quatre enfants, elle ne possède que des grands frères qui sont tous à l'armée. Alors les brimades et les farces en tous genres, elle s'y connait ! Véritable casse-cou, elle en fait voir des vertes et des pas mûres à sa mère qui se demande si Jo finira un jour par avoir les pieds sur terre.Élève moyenne dans un lycée moyen de la célèbre ville de Roswell, ville connue pour son mystérieux crash d'OVNI, Jo adore faire peur à ses camarades en leur racontant des histoires fictives sur ce qui se serait passé à Roswell à cette époque. Intrépide, elle ne s'imagine pas que dans pas si longtemps, son courage sera mis à rude épreuve.

Grande rêveuse et aventurière dans l'âme, elle vit encore dans l'insouciance. Elle pense que la vie n'est faite que d'aventures extraordinaires qui n'attendent que d'être vécues. Elle est loin de se douter qu'elle s'apprête à vivre sa plus grande aventure, malheureusement, je ne pense que ce soit le genre dont elle aurait rêvé.

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Hier soir.



- Jo, viens manger !
- J'arrive !
- Viens manger, maintenant, pose ton téléphone !

Ça, c'est ma mère, Deborah, mais tout le monde l'appelle Debbie. Depuis que mon père est mort en service et que mes frères sont partis de la maison, je me retrouve seule avec elle et je peux vous dire que c'est pire que l'armée ! Ma mère est la mère la plus attentionnée du monde, une vraie mère poule qui n'hésiterait pas à tout donner pour nous. Mais généralement, ce genre de comportement possède toujours son double tranchant, du fait qu'elle nous aime plus que tout, elle est hyper collante, surprotectrice, parano et collante ! Elle est pleine de "viens on va faire des randonnées, on regarde des films, on passe la journée toute les deux, on va se faire masser..." bla bla bla. Je sais que je passe pour une fille indigne, mais j'ai seize ans ! L'âge du permis, l'âge de la liberté, des rêves, des amis et de l'amour ! J'ai pas envie de passer mon temps dans un magasin à choisir une culotte gainante pour ma mère....

- Jo !

Ah bhein oui c'est vrai, je rêvasse, je rêvasse ! Je descends en quatrième vitesse et me mets à table. Ma dernière folie ? Mes cheveux roses ! Ma mère désapprouve totalement alors que je suis grave mignonne avec ! Enfin, c'est l'avis de mes amis. Moi, comme toute bonne ado qui se respecte, je n'aime pas mon physique. Je suis pas non plus hyper complexée genre à me faire vomir ou ce genre de truc, non, je laisse ça au pompom girls. C'est juste que je suis pas non plus la première à me foutre en maillot de bain au bord de la piscine. Puis en plus, c'est pas dans mon vieux maillot une pièce inspiré de Mercredi Addams que je risque d'émoustiller qui que ce soit !

- T'es bien silencieuse ce soir, ça ne va pas ?

J'hausse les épaules, elle me sort de mes pensées.

- Si, si, ça va, je réfléchissais c'est tout.

Ma mère me lance un sourire complice pour essayer de me sortir de ma coquille.

- Tu réfléchis à si le petit McFerson va t'emmener au bal du printemps ?!

Je deviens cramoisi, comment elle sait que je craque sur Josh ?! C'est notre voisin de toujours, je le connais depuis que je suis toute petite sauf que Josh et moi, même si on est voisin et bons amis, on n'est pas du tout dans la même catégorie ! Moi je suis la ringarde un peu chelou, quand lui il est le quarterback de notre minable et pourtant tenace équipe de football du lycée. Josh est la seule personne qui évite à notre équipe d'être lâchement abandonnée et oubliée. Vous imaginez bien qu'il n'a que l'embarras du choix en guise de cavalière pour le bal du printemps.

- Quoi ?! No...non pas du tout ! Josh doit sûrement avoir des dizaines de demandes, il ne va pas perdre son temps avec moi.

Ma mère s'emporte comme si je venais de l'insulter.

- Qu'est-ce que tu me chantes la ! Tu as autant tes chances que les autres ! Tu devrais aller chez lui et lui demander en face à face ! Peut être que ton culot fera la différence !

Mais oui maman, parce qu'on vit encore au temps de Grease. Je roule des yeux et picore mon repas avant de lui demander la permission de sortir de table. Elle n'insiste pas et me laisse partir. Je remonte vite dans ma chambre pour appeler Tiffany, ma meilleure amie !

- Non mais tu te rends compte, elle m'a carrément dis d'aller chez Josh pour lui demander d'être mon cavalier ! Non mais ça va pas ! T'imagine la honte au lycée !
- C'est clair ! Ta mère se rend pas compte !

Je roule sur mon lit en serrant ma peluche Monstre & Co.

- Mais grave ! Puis je sais déjà que Stella Wilson a quitté Roy Jackson pour justement être disponible au cas ou Josh lui ferait la demande. T'imagines, Stella ! Comme si Jo la Barjo pouvait rivaliser avec la reine du lycée !

Tif' ne me réponds pas tout de suite car elle donne le biberon à sa petite soeur.

- Je n'avais plus entendu ce sobriquet depuis le collège.... Et, Stella je la trouve pas si jolie que ça...

Je sais qu'elle dit ça pour me faire plaisir et je souris en silence, ça c'est une vraie amie.

- ...Puis Josh non plus, je vois pas pourquoi tu es aussi accro à lui alors qu'il y a plein de beaux garçons dans le lycée ! Puis, si tu arrêtais peut-être de penser à Josh, tu remarquerais que Paul Beaumont n'arrête pas de te regarder en cours.

Paul est un étudiant français, il ne va passer qu'une année dans notre lycée, il est vraiment mignon, personne ne lui parle parce qu'il ne parle pas encore très bien notre langue. Puis, choisir le Nouveau-Mexique comme endroit où apprendre l'anglais, n'est pas forcément l'idée du siècle. Certains spécimens de ma classe parlent encore moins bien que Paul !

- Jo ? Tu m'écoutes ?
- Oui, oui pardon, je pensais à Paul.
- Ahhhh, alors, il t'intéresse ?
- Tu me vois passer la soirée avec quelqu'un qui ne me comprends pas ?!

J'entends sa petite sœur qui chouine dans ses bras.

- Ecoute, si personne ne lui parle, il n'apprendra jamais ! Il a pas la gale, il parle juste français.

Hum. Elle marque un point.

- Soit, j'irais lui parler dès demain. Bon, il faut que je te laisse, tu sais que c'est bientôt l'heure de l'extinction des feux.
- Ta mère te l'impose toujours ?! Mais tu viens d'avoir seize ans !
- Bhein tu sais qu'elle s'en fiche ! Le week-end dernier, mon frère Zack est venu nous voir, il m'a entraîné à survivre dans la forêt pendant deux jours.... Est-ce que tu captes la famille de tarés que j'ai ?! A coté de ça, le couvre feu, c'est pas la pire des choses.
- Tu m'étonnes ! Tes frères sont si beaux, je meurs ! Cela dit, je plains le mec que tu ramèneras un jour chez toi, il est pas prêt à affronter ces trois colosses !
- Tu m'étonnes ! Ils vont faire de moi une vieille fille, tu vas voir !
- Haha, on n'y est pas encore ! Bon, aller je te laisse avant que tu te fasses consigner ! Je viens te chercher demain. Bisous !
- Ça marche, à demain !

Je raccroche, je range un peu ma chambre et prépare mes affaires pour demain.

- Jo ? Extinction des feux !
- Oui je sais ! Deux minutes !
- Tu veux dire une minute et cinquante six secondes, cinq, quatre...

Quand je vous disais qu'elle est folle ! Ce n'est pas une radine de l'électricité, c'est juste qu'elle surveille mon sommeil pour que ne soit jamais en manque de sommeil pour l'école, le sport etc., etc. Pfff, pour ce que ça me rapporte, le lycée.Je finis donc de ranger mes affaires, puis je me mets en pyjama, si le vieux t-shirt Shining de mon père et le short militaire de mon frère aîné peuvent être considérés comme un pyjama. Je me glisse ensuite dans mon lit et éteins les lumières. Sous ma couverture, je regarde Netflix jusqu'à m'endormir.


Le lendemain.


Je finis par me réveiller et sens rapidement que je ne peux pas bouger. Je me mets alors à hurler et à bouger dans tout les sens en essayant de rapidement comprendre ce qu'il se passe. Je finis même par en tomber du lit tellement je m'agite ! Mais, c'est quoi ce bordel ?! Une blague de mes frères ?! Si c'est ça, ce n'est pas drôle !

- Zack ? Nathan ? Matt ? C'est vous ?

Comme j'aurais aimé que ce soit eux....





Anonymous
Invité
Sam 21 Mar - 21:59


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie et je le vis plutôt très mal, puisque j'aurai aimé faire les choses dans les règles de l'art, même au risque qu'elle me rejette directement.

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Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Freddie Highmore - inconnu
Pas de chance. Jo n’a pas la grâce de m’offrir le temps d’un petit somme avant notre ‘rencontre’, puisqu’elle elle se fait brusquement entendre à mes tympans par le biais du chahut qu’elle fait. Mais que fait-elle au juste ? Je ne sais pas. Je m’interroge. Surtout lorsque je constate qu’elle s’agite sur le lit sans cesser d’hurler une seule seconde. A quoi cela va-t-il lui servir de s’époumoner de la sorte ? A alerter les secours ? Si c’est le cas, c’est inutile : nous sommes au beau milieu de nul-part en plein Mexique. Il y a très peu de chance qu’une âme qui vive l’entende, en dehors des miens. D’ailleurs, en parlant d’eux, j’entends la porte de la caravane s’ouvrir brusquement sur mon frère ainé, furieux.

« _ Putain c’est quoi tout c’bordel ?! Me reproche-t-il, alors que le sommier de mon lit s’effondre sous l’agitation de son occupante.
_ Hé bien… Je balbutie quelque peu, passablement interloqué par le fait qu’elle ait cassé ‘notre’ lit. _ Ça c’est… Bah c’est Jo qui se réveille, tout simplement. »

C’est évident, non ? Tellement évident que je suis pris d’une soudaine hilarité face à la situation.

«  _ Et ça t’fais rire ? Me rétorque mon aîné, toujours plus furieux.
_ Oui. »

Pourquoi le nier ? Je n’arrête pas de m’esclaffer à la seule pensée du sommier s’effondrant sur lui même. Ce qui est certainement une réaction on-ne-peut-plus nerveuse. Je manque de sommeil, après tout.

« _ Ouais. Bah t’as intérêt à te ressaisir et à faire en sorte que ta gonzesse se calme sinon c’est moi qui vais me charger d’son cas.
_ Il en est hors de question ! Je clame promptement, me redressant sur mes jambes d’un mouvement vif. _ Quand il s’agissait de ta fiancée, je ne suis pas venu m’en mêler ; alors tu retournes dans ta caravane et tu me laisses gérer ça tout seul. »

Il sourit. Ce n’était pas vraiment l’émotion que je souhaitais provoquer chez mon frère ; mais preuve en est que je n’ai aucune crédibilité dans le rôle de la ‘grosse brute’, il y voit une bonne raison de me charrier à nouveau, tout en me grattant le sommet de mon crâne.

« _ C’est bien bonhomme. Continue comme ça et tu vas devenir un vrai mec. »

Il y a dû avoir un problème au niveau de la génétique lors de ma conception, je pense. Où mon père n’est pas mon père. Qu’importe. J’ai l’air affreusement ridicule devant la seule femme que je voulais un minimum impressionné, et je regrette presque que mon frère soit parti maintenant que j’affronte son regard sur ma personne.

« _ Ouais. Tu peux le dire : ton ravisseur fait pitié. »

Je souffle à son encontre, ne sachant pas très bien quoi d’autre lui répondre, maintenant qu’elle a comprit que je ne suis aucun des mecs qu’elle a cité. Je ne sais pas qui ils sont, d’ailleurs : je n’ai vu personne de sexe masculin dans son entourage. Peut-être des camarades de classe ? Possible.

« _ Je m’appelle Robbie. Je reprends à la suite, sachant qu’il faudra bien commencé quelque part. _ Et le type que tu as vu c’est mon frère. Je ne sais pas pourquoi je le précise, mais j’imagine que c’était pour mieux lui adresser ces mots. _ Si ça peut te rassurer : nous n’avons rien en commun lui et moi. Lui c’est une grosse brute sans cervelle, quand moi je suis une femmelette me servant de ma matière grise. _ En d’autres mots : je n’ai aucune intention de te maltraiter, même si tu viens de casser mon lit. »

Je ris quelque peu de relever à nouveau ce point de détail. Car concrètement, quel genre de fille arrive à briser un sommier juste en gigotant dessus ? Bah… le genre de fille que j’ai choisie comme future épouse, en faite. La fille au charme atypique, aux cheveux rose bonbon, qui n’a pas l’air aussi fragile que ces homonymes féminins. Peut-être ai-je commis une erreur en ne la choisissant que pour son physique ? Si ça se trouve, quand elle sera libre de ces mouvements, elle va me mettre K.O d’une simple gifle ? Je blêmis de l’envisager comme totalement possible.

« _ Sinon euh… Avant que tu ne le demandes : il n’est pas question que je te laisse partir d’ici, même si tu me promets que tu n’en parleras à personne, ou même encore que tu me supplie en larmes de te rendre à ta famille. Autant nous éviter ce passage désagréable. _ Tu es… N’ayons pas peur du mot _ … condamné à devenir ma femme, et les évènements iront en ce sens que tu le veuilles ou non. »

C’est horrible à admettre, y compris pour moi, mais je ne me vois pas tourner autour du pot durant des heures. J’ai envie d’apprendre à la connaître. J’ai envie – même si le terme est absolument inapproprié – d’apprendre à l’apprivoiser. Alors autant être franc et concis d’entrée de jeu.

« _ Personne ne te recherchera non plus, d’ailleurs. Je souligne tout d’un coup, me rappelant ce point de détail. _ ‘Tu’ as laissé un petit mot à ta mère sur lequel ‘tu’ lui expliques que ‘tu’ avais envie depuis longtemps de voyager, et que c’est ce que ‘tu’ as décidé de faire dès cette nuit. »

Une fois sur deux cela fonctionne, le coup du petit mot écrit par l’une des femmes du clan. Les familles acceptent l’idée que leur fille soit partie faire le tour du monde ; et elles reprennent leur vie en gardant l’espoir de revoir un jour la globetrotteuse à leur porte. L’autre fois ? Bah… l’autre fois c’est déclaré comme une disparition, et le dossier est naturellement classé sans suite puisque, d’une façon ou d’une autre, les filles enlevées ne sont jamais retrouvées, et comme elles tombent amoureuses de leur ravisseur, elles acceptent d’user de leur nouvelle identité. C’est tiré par les cheveux, j’en conviens, mais le syndrome de Stockholm reste l’explication la plus plausible que j’ai trouvé à ce phénomène. Comme l’intention première du clan n’est pas de violenter ni même de violer les filles qu’ils kidnappent, elles n’ont aucune raison de ne pas tomber amoureuse de leur fiancé. Tout comme Jo. Elle n’aura aucune raison de ne pas – à la longue – s’attacher à moi. Je ferai tout pour en tout cas, ça je peux lui promettre.

« _ Est-ce que tu as faim ? Soif ? Je l’interroge à la suite, me voulant dès lors prévenant. _ Je peux te cuisiner quelque chose si tu veux. Je ne suis pas l’un des plus grands chefs que porte cette planète, mais j’ai une collection de livres de cuisines du monde. C’est utile quand on ne va jamais au restaurant. _ Est-ce que tu aimes lire ? J’ai des centaines de romans de tout genre. Tu pourras me les emprunter si tu t’ennuies trop la journée dans la caravane. »

Ce qui risque de se produire assez souvent puisque je ‘travaille’ beaucoup pour apprendre le métier de mécanicien. Mais voilà que je parle trop, par ma trop grande nervosité. Je consens donc à me calmer un peu, de sorte de lui en laisser placer une à son tour, un sourire charmant aux lèvres. Ou se voulant charmant, plus tôt, car je suis loin d’être le genre de canon de beauté sur lequel elle fantasme. Je vais devoir réparer le lit, d’ailleurs. Quand pourrais-je le faire ? Mon esprit s’éparpille trop dans mes innombrables pensées, je crois.
Cheval de Troie
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Dim 22 Mar - 12:28

Jo Parker
J'ai 16 ans et je vis à Roswell, Nouveau-Mexique, USA. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors comme on peut, chaque jour est une aventure !. Sinon, grâce à un affreux coup du destin, je suis fiancée de force et je le vis plutôt ?A ton avis ?!.

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Jo est un véritable garçon manqué ! Petite dernière d'une fratrie de quatre enfants, elle ne possède que des grands frères qui sont tous à l'armée. Alors les brimades et les farces en tous genres, elle s'y connait ! Véritable casse-cou, elle en fait voir des vertes et des pas mûres à sa mère qui se demande si Jo finira un jour par avoir les pieds sur terre.Élève moyenne dans un lycée moyen de la célèbre ville de Roswell, ville connue pour son mystérieux crash d'OVNI, Jo adore faire peur à ses camarades en leur racontant des histoires fictives sur ce qui se serait passé à Roswell à cette époque. Intrépide, elle ne s'imagine pas que dans pas si longtemps, son courage sera mis à rude épreuve.

Grande rêveuse et aventurière dans l'âme, elle vit encore dans l'insouciance. Elle pense que la vie n'est faite que d'aventures extraordinaires qui n'attendent que d'être vécues. Elle est loin de se douter qu'elle s'apprête à vivre sa plus grande aventure, malheureusement, je ne pense que ce soit le genre dont elle aurait rêvé.

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Maisie Williams :copyright:️ Gatsby - Google

Je redresse ma tête comme je peux pour voir si ce sont effectivement mes frères qui m'ont fait une blague de mauvais gout. Mais non ! Ce ne sont pas eux ! C'est un garçon que je n'ai jamais vu, grand et tout mince. Mon Dieu, mais je suis dans un cauchemar, je vais me réveiller c'est sûr ! Ce n'est pas possible... Je peux pas me retrouver dans une caravane... S'il vous plaît Seigneur, je veux pas être la prochaine inspiration d'un épisode d'NCIS !

J'ai à peine le temps de faire une petite prière dans ma tête, qu'un homme grand et costaud entre et se met à gueuler. Je me recroqueville en boule de peur qu'il ne m'arrive quelque chose. Les larmes commencent à me monter aux yeux, pourquoi moi putain ?! Pourquoi moi ? C'est ça que ressentent les filles qui se font enlever par des tarés sur le bord de la route ? Elles se demandent, pourquoi elles ? Mon cœur palpite, mes larmes fusent de mes yeux, ma respiration s'accélère, je crois que je fais une semi-crise d'angoisse. C'est quoi ce plan ?! Hier je me suis couchée dans mon lit devant Netflix et là je me réveille dans une putain de caravane .! J'ai raté une étape, là j'ai raté une étape, faut qu'on m'explique ?! Et ma mère ? Putain, elle qui capte tout, pourquoi elle n'a pas entendu ces tarés me kidnapper ! Je lui en veux pas... Enfin si un peu... Puis merde, je veux rentrer chez moi et voir ma mère.

À ce moment, je pète un plomb dans ma tête et commence à pleurer comme un bébé, j'ai besoin de me vider. Ça laisse le temps aux tarés de papoter entre eux comme s'ils ne venaient pas de capturer une âme innocente pour en faire je sais pas quoi ! J'entends Maigrichon dire à Baraqué mon nom... Seigneur, je crois que je vais vomir... Ces tarés me connaissent... Si ça se trouve, je n'ai pas été choisie au hasard, ils m'espionnent peut être depuis plusieurs jours...semaines ! Ça y est, je vais vomir ! Je me penche sur le côté pour vomir ma peur et mon dégoût, je tremble comme une feuille alors que mes larmes se mettent encore à couler.

De leur côté, Maigrichon et Baraqué se disputent encore puis Baraqué s'en va et Maigrichon me regarde. ... ... ... ... Fiancée ?! Ravisseur ?!
Je le regarde, déconcertée puis je me remets à vomir en tremblant de tout mon petit corps. Je vais me réveiller, je vais me réveiller, je vais me réveiller....

Il me parle, me dit son nom comme si j'en avais quelque chose à foutre de son nom ! Mais là, j'entends la voix de mon père qui me dirait "Jo, les noms, ce sont des indices, voire même des preuves, retiens-les toujours !". Robbie, enregistré. Je le laisse finir son bla bla, à vrai dire, je ne l'écoute même pas, je ne lui accorde pas un regard, je l'ignore comme si j'avais été seule dans cette caravane. Moi et mon esprit on essaye de réaliser la situation dans laquelle on se trouve et de trouver une solution. Ok. J'ai regardé assez d'épisodes d'Esprit Criminel pour savoir que dans ce genre de cas, vaut mieux faire comme si on allait dans son sens. Je dois faire attention à ce que je dis et ce que je veux jusqu'au moment où je pourrais m'échapper. Ça va surement prendre plusieurs jours... Faut que je me montre forte et toujours sur mes gardes. Putain mais comment je vais y arriver ! Papa... Je t'en prie, m'abandonne pas !

Dans le brouhaha de paroles continues de Robbie, je distingue encore le mot fiancée. Plutôt crever ! C'est fini le Moyen Âge mon pote ! Personne ne me mariera de force ! À ce moment-là, je le fusille du regard, vraiment, je lui lance un regard genre, je veux qu'il meure maintenant, là devant mes yeux, je veux qu'il s'écroule ! Sourcils froncés, je ne le lâche pas du regard et pourtant je ne dis rien, je pense que mes yeux communiquent assez d'émotions.
Puis quand il parle de la lettre, je bondis comme une hyène prête à lui arracher les yeux mais mes liens me rattrapent vite et je m'écroule sur le lit cassé. Je le déteste, je les déteste tous et je veux qu'ils meurent tous dans d'atroces souffrances pour avoir imaginé ce genre de plan tordu ! Genre là, je veux qu'une météorite leur pulvérise la gueule ! Mais qui sont ces fous ! Ma mère ne croira jamais à cette histoire de lettre, mon père était flic, vous croyez que ce genre d'histoire de kidnapping, elle n'en a pas déjà entendu parler .! Vous êtes mal tombés les gars, mes frères vont vous retrouver et vont vous faire la peau ! Et ouais ! On n'est pas tout seul !

Je continue de le fusiller du regard jusqu'à qu'il détourne les yeux. Il se met à bredouiller des questions, si j'ai faim, ou soif, non gros taré, je veux rentrer chez moi, c'est tout, c'est évident non ?!
A nouveau, je ne lui réponds même pas. De toute façon, vaut mieux, je pense que je me serais mise à hurler comme une poissonnière.... Encore une fois, je ne tiens pas à faire l'objet du prochain épisode d'NCIS donc je vais m'abstenir d'ouvrir la bouge jusqu'à ce que mon esprit arrête de balancer des insultes et des menaces de mort.
Anonymous
Invité
Dim 22 Mar - 20:00


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie et je le vis plutôt très mal, puisque j'aurai aimé faire les choses dans les règles de l'art, même au risque qu'elle me rejette directement.

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Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Freddie Highmore - inconnu
Je soupire. Profondément. Les choses ne se déroulent pas telles que je l’imaginais, je dois dire. Et je suis déçu du résultat qui s’offre à moi. Mais pouvais-je réellement espérer mieux qu’un regard assassin ou encore un silence de glace de sa part ? Non. Jo a été arraché de son existence contre son gré, il était donc évident qu’elle ne pourrait pas m’offrir un charmant sourire en guise d’introduction à notre vie de ‘couple’.
Pourquoi y ai-je cru malgré tout ?
Parce que je suis un garçon naïf, rêveur. Et que j’imagine que la vie est similaire aux romans que je dévore par centaine. Mais la réalité est loin d’être aussi parfaite. La preuve : ma ‘fiancé’ a vomi à plusieurs reprises sur le sol de ma caravane, comme si son corps lui-même rejetait entièrement ma présence.
C’est décourageant.
Écœurant, aussi.
Il faut impérativement que je nettoie ça, au risque que l’odeur n’imprègne le moindre tissu de notre habitation durant des jours. Car c’est chez elle à présent, qu’elle le veuille ou non. M’enfin. Je sors de mes pensées pour remplir le seau d’eau chaude et de produit désinfectant, avant d’y tremper la première serpillère que je trouve dans mes placards.

« _ Tu ne veux pas me parler ? Je l’interroge de manière rhétorique, ne prenant pas la peine de la regarder. _ Très bien. Ne me parle pas dans ce cas. Mais écoute moi, au moins. »

Quitte à ce que je sois le seul de nous deux à parler, autant que je ne le fasse pas pour rien. D’autant que mon discours est susceptible de l’intéresser, je pense.

« _ Tu sais, je comprends parfaitement que tu puisses me détester. C’est vrai. Moi-même je me déteste de lui faire vivre ça. _ Seulement je trouve injuste que tu le fasses sans connaître tout les tenants et les aboutissants de ta situation. »

Elle aurait pu chercher à comprendre pourquoi elle était avec moi, avant de tout de suite me positionner en ennemi. C’est du moins ce que j’espérais d’elle avant qu’elle ne me contraint à nettoyer son vomi.

« _ Tu ne me connais pas. Tu ne connais la raison qui m’a contraint à te faire ça. »

Non, elle ne le sait pas. Elle ne sait pas que même si mes liens à moi sont invisibles, je suis aussi prisonnier qu’elle de cette caravane. Non, pas de la caravane, c’est faux. Du clan tout entier serait plus juste.

« _ Et puisque tu n’as pas daigné vouloir me poser ces questions que j’attendais de toi. Je poursuis vexé, continuant d’éponger le contenu de son estomac sur le sol. _ Je vais y répondre malgré tout. »

Libre à elle de ne pas écouter. Mais si elle n’en fait rien, elle ne saura sans doute jamais que je ne suis pas foncièrement son ennemi dans cette situation. Je peux la couvrir de plus d’attentions qu’elle n’en a besoin. Je peux lui apporter le plus d’amour qu’aucun autre garçon ne l’aurait naturellement fait. Elle sera ma reine, ma princesse, ma déesse. Je mettrai le monde à ses pieds, même si nous vivons dans une caravane sordide.

« _ Déjà, sache que j’étais contre cet enlèvement. Je ne voulais pas te faire subir cette tradition stupide que suivent les miens depuis des générations. Personne n’a le droit de voler la vie de quelqu’un. Personne. Et j’ai repoussé cette fatalité le plus longtemps qu’il me l’a été possible. Je marque une pause. _ J’aurai aimé pouvoir te rencontrer au détour d’un couloir de ton lycée. J’aurai aimé que tu puisses me découvrir tel que je le suis vraiment, un garçon studieux, et pas un minable kidnappeur de pacotille. Je soupire. _ Bref, j’aurai aimé que tu me voies autrement que comme tu me vois maintenant. »

Tel un monstre. C’est déprimant. Et j’aurai préféré de loin l’image d’un garçon bien, gentil. Peut-être même mignon, à la rigueur. Bon, pas le canon dont toutes les nanas raffolent j’en conviens, mais le genre mignon qui vous donne envie de les oublier un peu. C’est vrai, quoi : pourquoi toutes les filles sont-elles attirées par des grosses brutes sans une once de délicatesse, alors que des tas de mecs romantiques n’attendent que leur sourire pour les couvrir d’amour ? C’est incompréhensible. Et cela a le don de m’énerver.

« _ Mais peut-être que si j’avais été le garçon pour lequel tu craques, tu ne vomirais pas tes tripes sur le tapis de ma caravane ? »

Je m’emporte. Mauvaise idée. Je ne veux pas la conforter dans l’idée qu’elle se fait surement déjà de moi : que je suis un mec désespéré qui a absolument besoin d’enlever une fille pour espérer un jour se marier. C’est sûrement le cas. Mais je refuse de l’admettre comme une vérité.

« _ Pardon. Je bredouille alors, passant un dernier coup de serpillère, les genoux sur le sol. _ Je ne voulais pas m’emporter contre toi. Je marque une pause. _ Tout ce que je voulais te dire c’est que… Quoique les apparences laissent à penser, je n’ai pas eu d’autres choix que celle de contribuer à ton enlèvement. Et je m’en excuse sincèrement. »

Je ne m’attends pas à ce qu’elle me comprenne ; ou même à ce qu’elle accepte de changer sa vision de moi. J’attends uniquement d’elle qu’elle accepte de me découvrir.
Ce n’est pas grand-chose, je crois.
Non, c’est rien du tout.
A ces mots, je me relève, me saisie de mon seau, puis sors de la caravane pour prendre un peu l’air. Un peu de distance ne peut me faire que du bien.

(…)

Trois heures. C’est le temps qu’il m’aura fallut pour remettre les pieds dans la caravane, sentant toujours les relents de l’estomac de Jo.
C’est insupportable.
J’ouvre les rares fenêtres qui s’y trouvent, dans l’espoir qu’un courant d’air salvateur viendra me sauver les narines.
Je suis éreinté.
Je n’ai pas dormi depuis presque vingt-quatre heures. Je m’effondre donc dans la banquette, sans un regard pour Jo, avant de fermer les yeux.

« _ Si tu as besoin de quelque-chose, réveille-moi. »

Je lui indique toutefois, refusant l’idée seule qu’elle crève de faim ou de soif sous ma responsabilité. Je m’en voudrais toute ma vie.
Cheval de Troie
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https://www.letempsdunrp.com/t3582-ton-amie-c-est-moi-je-suis-ton-amie
Cheval de Troie
Mar 24 Mar - 13:02

Jo Parker
J'ai 16 ans et je vis à Roswell, Nouveau-Mexique, USA. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors comme on peut, chaque jour est une aventure !. Sinon, grâce à un affreux coup du destin, je suis fiancée de force et je le vis plutôt ?A ton avis ?!.

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Jo est un véritable garçon manqué ! Petite dernière d'une fratrie de quatre enfants, elle ne possède que des grands frères qui sont tous à l'armée. Alors les brimades et les farces en tous genres, elle s'y connait ! Véritable casse-cou, elle en fait voir des vertes et des pas mûres à sa mère qui se demande si Jo finira un jour par avoir les pieds sur terre.Élève moyenne dans un lycée moyen de la célèbre ville de Roswell, ville connue pour son mystérieux crash d'OVNI, Jo adore faire peur à ses camarades en leur racontant des histoires fictives sur ce qui se serait passé à Roswell à cette époque. Intrépide, elle ne s'imagine pas que dans pas si longtemps, son courage sera mis à rude épreuve.

Grande rêveuse et aventurière dans l'âme, elle vit encore dans l'insouciance. Elle pense que la vie n'est faite que d'aventures extraordinaires qui n'attendent que d'être vécues. Elle est loin de se douter qu'elle s'apprête à vivre sa plus grande aventure, malheureusement, je ne pense que ce soit le genre dont elle aurait rêvé.

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Je le fusille toujours autant du regard alors que lui reste silencieux. Apparemment il a compris mes messages de haine et de mort au fond de mes yeux. Il se détourne de moi pour aller remplir un seau d'eau pour ramasser le vomi. En temps normal, je me serais confondue en excuses pour avoir vomi tripes et boyaux dans sa chambre, mais là, je m'en contre fiche. Parce que, j'aurais pu vomir dans MA chambre, chambre où j'étais encore blottis il y a quelques heures. Je suis vraiment en train de vivre un cauchemar... Des fois j'ai les idées claires mais des fois tout se brouille parce que je n'arrive pas à croire que je suis vraiment en train de vivre ça. Je veux dire, ce n'est pas possible ! Je me vois encore dire à ma mère que je n'irais probablement pas au bal avec Josh, je me vois encore parler avec Tif et je revois encore le gros logo rouge de Netflix apparaître avant que mes yeux se ferment... Alors comment est-ce que j'ai fait pour atterrir dans cette putain de caravane ?! Je vous jure que j'ai envie de me taper la tête contre le mur en me demandant comment, pourquoi...  J'expire un bon coup histoire de garder mon calme et de ne pas faire une véritable crise d'hystérie.

Il remarque je ne veux pas lui parler, bravo Einstein, mais si tu étais plus malin, tu saurais que je n'ai pas non plus envie de t'écouter. Je n'ai rien à lui dire et il n'a rien à me dire, tout ce qu'il me dira sera retenu contre lui ! Il n'a AUCUNE excuse ! Je le connais pas, il me connaît pas et pourtant il est venue me chercher dans mon lit ! DANS MON LIT ! Je craque et me tapote le front contre le sommier du lit, c'est une blague, un cauchemar, une caméra cachée, je sais pas, mais en tout cas comment ça a pu m'arriver à moi ? A Jo la barjo ? Je continue de me taper la tête en l'écoutant malgré moi, même si je réfléchis à une façon de me sortir d'ici. Il faut que je réfléchisse à tout ce que mes frères m'ont appris, que tous ce week-end perdus à errer dans la forêt me servent enfin à quelque chose !

Quand il me parle des tenants et des aboutissants, je tourne lentement la tête vers lui comme dans un film d'horreur. Est-ce qu'il est en train de me dire de ne pas lui en vouloir parce qu'il a une bonne raison de me faire ça ?! Il est sérieux .! Je veux qu'il meure. Je l'ignore de nouveau pour continuer de me taper le front contre le lit. Une idée va bien finir par arriver. Je vous jure que si j'avais les mains libres, il serait mort six fois. Même si ça veut dire mourir également, m'en fiche, quand j'aurais bien senti son dernier souffle de vie quitter son corps, là j'aurais été satisfaite. Je sais que ça fait très psychopathe mais je m'en fiche, je viens du sud des USA ok, là où ce genre de pratique est totalement normal !
Et il s'enfonce en plus ! Il continue à me dire qu'il a de bonnes raisons de faire ça... NON tu es juste un putain de taré comme tout le reste de ta putain de famille ! Tous plus tordus les uns que les autres j'en suis sûre ! Et je ne serais pas surprise d'apprendre que sa mère est également sa sœur et sa cousine !

Petite parenthèse, je n'ai jamais été aussi méchante de ma vie mais je pense que tout le monde serait comme ça s'il se réveillait dans le lit de quelqu'un d'autre sans l'avoir voulu, demandé, cherché, provoqué....

Il vient alors éponger mon vomi sur le sol en continuant de parler tout seul. Je l'écoute vraiment à peine parce que je vois pas ce qui pourrait sortir de bon de cette discussion. Il veut quoi ? Que je lui tende un mouchoir et que je l'écoute pleurer pendant qu'il m'explique pourquoi sa vie est injuste ?! Je continue de me taper le front pour pas péter les plombs.

Ensuite il m'avoue qu'il n'avait aucune envie de me kidnapper que c'est le clan qui en a décidé ainsi, tradition, bla bla bla. Là c'est plus fort que moi.

"Donc non seulement t'es un taré mais t'es aussi un lâche ?! Paye ton ravisseur. Ma vie sera pourrie jusqu'au bout, jusqu'au kidnappeur qui m'a enlevé..... Putain mais qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça !"

Non mais franchement ?! Est-ce que j'ai l'air d'en avoir quelque chose à foutre qu'il soit un gentil garçon. Avec mes cheveux rose bonbon, mon visage rond, mes sourcils épais et ma mine furieuse, est-ce que j'ai l'air de vouloir faire sa connaissance ?!

Voilà que maintenant c'est lui qui s'énerve et qu'il me parle d'un garçon sur lequel j'aurais flashé, il n'y a que Josh qui me vient en tête et je commence à me demander s'il m'a espionné ?! Furieuse, je donne un énorme coup de pied dans le lit, enfin ce qui en reste, qui grince en s'éloignant de moi. Connard ! Tu m'as espionné .! Et en plus tu es jaloux de Josh .! Mais est-ce qu'il m'a kidnappé lui ?! Non. Au pire, il m'ignore, mais il ne vient pas m'enlever pour me marier de force ! Alors rage pas si à mes yeux il a plus des allures de prince charmant que toi !
Allons bon, c'est lui qui s'excuse maintenant, je rêve. Il finit de ramasser le vomi avant de se relever et de s'en aller, à nouveau, il me laisse seule et attachée.

Au début, je me dis qu'il va surement revenir vite mais il se fait désirer. Je commence alors à penser à ma vie, ma famille, mes amis.... je commence à pleurer, roulée en boule sur le sol, je profite d'être seule pour pleurer toutes les larmes de mon corps jusqu'à ce que ma bouche soit totalement sèche et que ma tête me fasse mal à force de pleurer.
Quand Robbie revient, je suis encore roulée en boule sur le sol mais j'ai cessé de pleurer car je n'ai plus de larmes, j'ai l'impression de ne plus avoir d'eau dans le corps.
Je l'ignore complètement puis quand il s'allonge sur la banquette, je le laisse faire en espérant qu'il s'endorme vite. Une fois endormie, il faudra que je me détache et que je m'échappe de cet endroit de fous !
Fiche moi la paix ! J'ai pas envie de ton eau ni de ta bouffe, je préfère encore crever de faim comme ça ta fiancée tu pourras te la mettre sous le nez. Peste et têtue vous dites ? Je suis bien pire. Je suis Jo Parker.
Anonymous
Invité
Mar 24 Mar - 19:51


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie et je le vis plutôt très mal, puisque j'aurai aimé faire les choses dans les règles de l'art, même au risque qu'elle me rejette directement.

Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie Freddie-highmore-gif-13
Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Freddie Highmore - inconnu
C’est plus que je ne peux supporter.
J’ai besoin de prendre l’air. Et pas uniquement parce que la caravane sent à plein nez le vomi, non. J’ai besoin de m’éloigner d’elle parce que je ne maitrise pas les émotions qui me traversent à son contact.
Un mélange de colère et de… tristesse, je crois.
Pourquoi refuse-t-elle obstinément d’entendre ce que j’essaye de lui expliquer ?
Pourquoi s’obstine-t-elle à me voir comme un kidnappeur minable, alors que j’ai tout du gentil garçon totalement paumé ?
Je ne sais pas.
Et c’est bien parce que je ne sais pas que je me débarrasse de mon seau au devant ma caravane, avant de m’éloigner un peu du campement pour réfléchir.
La solution la plus simple serait de la contraindre par la force, de sorte qu’elle comprenne que je ne plaisante pas quand je dis que je n’aime pas l’image qu’elle s’est forgée de moi.
Mais je ne peux pas.
Je ne peux pas me résoudre à devenir comme mes gênes tenteraient de me convaincre d’être. Car j’ai menti. Je suis comme ‘eux’. Je rejette uniquement cette partie de ma personnalité, parce que j’aspire à être totalement différent de ma famille. Je ne suis pas un cinglé sectaire usant d’une quelconque ‘religion’ pour apprivoiser des ‘brebis égarées’.
Je suis moi, Robbie. Et Robbie n’a pas besoin de toutes ces conneries pour gagner le cœur d’une femme.
Non…
Mais Robbie est aussi bien minable pour le gagner d’une quelconque façon, et cette pensée suffit à me convaincre de pleurer. Ouais, pleurer. C’est minable n’est-ce pas ? Sûrement autant que n’arrête pas de me le répéter mon père, qui prétend haut et fort que seuls les vrais hommes ne pleure jamais. Foutaise. Les vrais hommes sont ceux qui ont la capacité de voir avec leur cœur, j’en suis convaincu.
Mais allez donc faire comprendre ça à des brutes épaisses sans cervelles ?
Dieu que je déteste cette vie.

« _ Robbie ? Je frotte violemment mes yeux de leurs grosses larmes. Il est hors de question que quelqu’un me surprenne comme ça, aussi faible. _ Est-ce que ça va ?
_ Clothilde. Je déclare en me tournant vers elle, ayant reconnu sa voix douce dès le début. _ Oui, oui, ça va. J'ai juste un peu besoin d'être seul.
_ Ça ne se passe pas bien avec ta ‘fiancé’ ? »

Peux-t-on véritablement la nommer ainsi ? Je ne crois pas, non. Une fiancée ne rêve pas de vous voir englouti par les enfers tout entier, de sorte que vous y brûliez éternellement dans d’atroces souffrances.

« _ Il ne faut pas te décourager. Elle finira par voir le garçon formidable que tu es et elle sera très contente d’être auprès de toi.
_ Je ne crois pas, non. Je déclare à son encontre, la voix remplie de certitude. _ Aucune femme ne peut consciemment aimé l'homme qu’on lui impose.
_ C’est pourtant mon cas ! »

Plaide-t-elle, comme si elle avait réellement toute sa tête pour affirmer qu’elle est un bon exemple. Car c’est une forme de résignation, n’est-ce pas ? Elle a finit par ‘aimer’ son existence, à défaut de rejoindre la sienne perdue ?

« _ Si Stefan t’avais proposé comme troisième choix d’être à nouveau libre loin de nous, je suis certain que tu l’aurai accepté. Ne me fait pas croire le contraire.
_ Au début, oui. Mais après toutes les gentils attentions qu’il a eu envers moi, de sorte que je ne manque de rien, je n’aurais certainement plus choisit cette option aussi facilement. »

Elle est folle.
Nous sommes tous fous.
Nous croyons être en droit d’attendre de Jo qu’elle se comporte comme la tradition l’exige, mais la vérité est que nous méritons tous de croupir au fond d’une cellule de prison.

« _ Je ne t’ai jamais vu si en colère, Robbie. Reprend-t-elle, la voix pleine d’inquiétude. _ Ce n’est pas bon de laisser la colère prendre le dessus sur la raison.
_ Tu as peur de quoi, Clothilde ? Je l’interroge, plongeant mon regard dans le sien. _ Que je lève la main sur toi ?
_ Non. J’ai peur que tu fasses une bêtise.
_ Je ne vais pas me suicider.
_ Non. J’ai peur que tu fasses quelque chose contre ‘nous’. Ou du moins… quelque chose qui aura forcément une répercussion contre ‘nous’. »

Inutile qu’elle approfondisse le fond de sa pensée. L’idée m’a véritablement traversée l’esprit plus d’une fois, et je sais que tôt ou tard je pourrai m’y laisser convaincre.

« _ Je suis fatigué. Je soupire, au bord des larmes. _ Je veux que tout s’arrête. »

Elle s’approche de moi, puis me sert dans une étreinte tendre entre ses bras menus. J’ai beau me tendre pour rester fort comme un homme, je m’effondre en larmes sur son épaule.

« _ Ça va aller. Ce n’est qu’une question de temps. »

(…)

Une question de temps. Cette parole a tourné en boucle jusqu’à ce que je revienne à la caravane. Ensuite, elle s’est évaporée au dédain qu’a fait preuve Jo envers ma personne. Comment les choses pourraient-elle aller mieux si elle se ferme à moi ? Je l’ignore. Alors je me décide à dormir un peu, dans l’espoir que le sommeil m’apportera un début de réponse. Et épuisé, je ne tarde pas à sombrer dans un monde cauchemardesque, ou toutes mes solutions me sont exposées. La dénonciation aux flics de l’enlèvement de Jo, me conduisant en prison. Sa libération, aboutissant sur notre arrestation à tous Puis se main m’enfonçant une lame de couteau dans le ventre, le regard plein de haine. La douleur est tellement réelle qu’elle m’extirpe de mon sommeil, le matin suivant.
Je ne peux pas rester là à attendre que cela se produise. C’est forcément prémonitoire ? C’est la question que je me pose quand la porte de la caravane s’ouvre violement sur mon frère.

« _ Papa veut te voir, immédiatement. »

Je fronce les sourcils. Je ne comprends pas pourquoi cela semble si urgent, jusqu’à ce que je remarque que j’étais seul dans la caravane. Non. Elle s’est enfuie ! Comment est-ce possible ? Les liens étaient solides ! Pas le temps d’y réfléchir. Je quitte la caravane au pas de course, en direction de celle de mon père. A tout les coups il va vouloir me ‘tuer’ parce qu’il est persuadé que je l’ai aidé à s’échapper. Mais je n’y suis pour rien ! Le pire est sûrement le fait que Clothilde confirmera la chose, au vu de mes sous-entendus de la veille. Oui, c’est ce que je crois du moins quand, en entrant dans la caravane, je découvre Jo ligotée à une chaise, le visage baigné de larmes. Je ne comprends rien.

« _ Tiens, voilà ton ‘fiancé’. Grogne mon père à l’intention de celle-ci. _ Peut-être qu’il va pouvoir m’expliquer pourquoi il t’a libéré de ton lit. »

Comment ? Qu’est-ce qu’il raconte au juste ? Je n’ai pas libéré Jo !

« _ Il paraît que tu t’es levé cette nuit pour la détacher avant de te recoucher. Tu peux m’expliquer c’est quoi ce bordel ? »

Je n’ai aucun souvenir de ça ! Pourquoi j’aurais… (…) Oh. J’avais oublié mon somnambulisme quand je suis contrarié. J’ai dû en faire cette nuit et mettre à exécution ce que je mourrai d’envie de faire depuis son réveil dans ma caravane.
C’est une catastrophe.

« _ Bien, Barbie, comme je te l’ai expliqué plus tôt, mon fils est très con mais il ne ferait pas de mal à une mouche alors… soit tu te plies à ce qu’on attends de toi, soit je t’enterre vivante dans un endroit où personne ne te retrouvera jamais car, mets-toi le bien une bonne fois pour toute dans ta p’tite tête de linotte, personne ne viendra jamais te chercher. »

Je supplie Jo du regard de ne pas accepter de mourir.
Elle ne peut pas réellement préféré ce sort à moi, tout de même ?
Cheval de Troie
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Cheval de Troie
Mer 25 Mar - 14:30

Jo Parker
J'ai 16 ans et je vis à Roswell, Nouveau-Mexique, USA. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors comme on peut, chaque jour est une aventure !. Sinon, grâce à un affreux coup du destin, je suis fiancée de force et je le vis plutôt ?A ton avis ?!.

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Jo est un véritable garçon manqué ! Petite dernière d'une fratrie de quatre enfants, elle ne possède que des grands frères qui sont tous à l'armée. Alors les brimades et les farces en tous genres, elle s'y connait ! Véritable casse-cou, elle en fait voir des vertes et des pas mûres à sa mère qui se demande si Jo finira un jour par avoir les pieds sur terre.Élève moyenne dans un lycée moyen de la célèbre ville de Roswell, ville connue pour son mystérieux crash d'OVNI, Jo adore faire peur à ses camarades en leur racontant des histoires fictives sur ce qui se serait passé à Roswell à cette époque. Intrépide, elle ne s'imagine pas que dans pas si longtemps, son courage sera mis à rude épreuve.

Grande rêveuse et aventurière dans l'âme, elle vit encore dans l'insouciance. Elle pense que la vie n'est faite que d'aventures extraordinaires qui n'attendent que d'être vécues. Elle est loin de se douter qu'elle s'apprête à vivre sa plus grande aventure, malheureusement, je ne pense que ce soit le genre dont elle aurait rêvé.

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Maisie Williams :copyright:️ Gatsby - Google

Durant les trois heures où il n'était pas là, j'en ai beaucoup profité pour pleurer et pour réfléchir aux options qui s'offraient à moi. Qu'est-ce que je peux faire pour rentrer chez moi sans me faire tuer par ces sauvages ? J'aimerais tellement que mes frères me retrouvent. Je suis sûre que ma mère a dû déjà les appeler. Zack et Nathan sont encore aux USA ils peuvent prendre le premier avion pour rejoindre ma mère. Matt en revanche a été envoyé à Cuba, je ne sais pas dans combien de temps il sera là. Plus j'imagine ma famille en train de paniquer et plus je me mets à pleurer. Mon père est mort depuis seulement six ans.... Ma mère n'est pas prête à perdre sa seule fille... Mes frères se sont donnés pour mission, après la mort de notre père, de nous protéger, ma mère et moi... Ils doivent terriblement s'en vouloir.... Ils doivent penser que tout est de leur faute, qu'ils n'auraient jamais dû partir en nous laissant toutes seules.... Mon dieu, les pauvres... Je pleure tellement.... Je voudrais tellement leur dire que je vais bien et que je cherche un moyen de leur revenir. Et à côté de ça, ce taré me parle de tenants et d'aboutissants ! Claque dans sa gueule, c'est ça qu'il mérite !

Le dénommé Robbie finit par revenir et se laisse tomber sur la banquette pour s'endormir. Bhein super. Je suis vraiment tombé dans un clan de cassos et lui.... Il doit sûrement être le prince des cassos !

La journée passe et je finis par m'endormir sur le sol, roulée en boule. Demain commencera ma mission d'exfiltration de ce repère de fou. Je m'endors pleine d'espoir, espérant, priant pour que cela fonctionne, pour qu'on me retrouve et que je rentre chez moi. Ensuite, il pourra advenir n'importe quoi de ce clan de gitan que ça me sera complètement égal !

Mes rêves sont agités et je me retourne souvent sur le sol froid jusqu'à ce que je sente une présence au-dessus de moi. Je me réveille et manque de hurler quand j'aperçois Robbie au-dessus de moi ! Je me recule le plus loin possible de lui prête à lui envoyer le coup de pied le plus puissant de ma vie s'il continue de s'approcher ou s'il tente quoi que ce soit ! Je.....Je n'ai jamais fait quoi que ce soit avec un garçon et ce n'est pas ce soir, avec lui, que ça va changer !

"Je ne suis pas d'accord. Rentre chez toi."

Je fronce les sourcils et le regarde.

"Quoi ?!"

Lui demandais-je, mais il se contente de répéter la même phrase. Je le regarde d'un peu plus près et constate qu'il a l'air inconscient, hypnotisé.... Oh mon dieu ! Il est somnambule ! Si ça c'est pas ma chance ! Il s'accroupit près de moi et moi, le sourire qui me barre le visage, je m'approche également de lui en lui tendant mes poignets liés. C'est la première fois que nous sommes si proches l'un de l'autre, son front touche quasiment le mien, je sens son souffle sur mon visage alors que ses mains s'activent à défaire mes liens. Je le regarde dans les yeux, enfin, dans les yeux, il est dans les vapes donc je ne le regarde pas vraiment dans les yeux, mais je le fais mécaniquement comme si j'essaye de voir au fond de lui. Mais je ne vois rien. Il n'est pas en état que je vois quoi que ce soit.

Une fois libre, je masse mes poignets endoloris puis je me redresse pour partir en quatrième vitesse. Le temps de réfléchir à comment je vais faire pour m'échapper, je vois que Robbie ne bouge pas du sol. Il reste planté là et répète toujours la même phrase. J'ai bien envie de le laisser là rien pour que ça lui serve de leçon. Ou pire ! Je devrais lui mettre la tête au-dessus de la cuvette des toilettes et laisser le destin suivre son cours, peut être qu'il tombera dedans et se noiera ou peut être qu'il se réveillera à temps !
Soupire. Pourquoi faut-il que je sois si bien élevée et venant d'une famille aimante et bonne ?!

"Putain de merde, si je vais pas au paradis après ça !"

Je soupire encore et l'aide à se relever doucement, en plaçant mon épaule sous son aisselle, je l'aide à marcher jusqu'à la banquette où je le pose pour qu'il s'endorme.

"Abrutis."

Lui dis-je simplement alors qu'il est profondément endormi, je soupire encore puis je lui vole son sac à dos pour y mettre quelques vivres, de l'eau, ainsi qu'un couteau suisse et un couteau de cuisine. J'ai peut-être seize ans, mais grâce à mes frères je sais vivre dans la nature, malheureusement, je ne pensais pas que cela me servirait un jour. Grâce à leur entraînement, je sais résister à la faim et la soif assez longtemps, suffisamment longtemps pour me trouver quelque chose de potable et de pas empoisonné. Je ne fais pas confiance à ces tarés, si ça se trouve tout ce qu'ils mangent est contaminé ou drogué ou autre. Oui, je commence à entrer dans une psychose légèrement raciste, mais je suis la victime dans l'histoire ok, alors j'ai quand même le droit de péter un peu les plombs !

Bon, mon sac est fait. J'ai fouillé de partout, mais impossible de mettre la main sur mon portable, ils ont sûrement du le jeter pour ne pas qu'on le trace. Bande de connard ! C'était un cadeau de Noël et j'avais supplié ma mère pendant des mois pour qu'elle me l'achète, mais ça vous en avez rien à foutre ! Sauvages ! Je fronce les sourcils puis sans un seul regard pour Robbie, je m'en vais. Sur le camp, tout le monde a l'air de dormir, pas de bruits, pas de lumière, je me dis que c'est véritablement le bon moment pour m'enfuir.
Heureusement que je regarde la télé et que j'ai été entraînée, je suis une véritable ninja ! Je traverse tout le camp sans un bruit ni sans me faire remarquer ! Je suis ultra fière de moi et j'ai hâte de le raconter à Zack, mon frère qui m'emmène chasser le plus souvent.
Les caravanes sont maintenant derrière moi, je continue ma progression vers ce qui semble être un désert. Je regarde le ciel et distingue parfaitement l'étoile polaire, je vais marcher en direction du nord jusqu'au levé du soleil et ensuite, nous verrons bien. Alors que je viens de prendre cette décision, j'entends un coup de feu et l'impacte s'écrase juste à coté de ma chaussure ! Je me fige en mettant mes mains au-dessus de ma tête pour me protéger.

"Si tu ne veux pas que la prochaine t'atterrisse dans un genoux, je te conseille de revenir gentiment au camp."

Cette voix me fait frissonner de terreur, on dirait celle d'un psychopathe. Je me retourne lentement et vois un homme d'un certain âge qui avait l'air de n'attendre qu'une chose : que je me mette à courir pour qu'il puisse avoir le plaisir de me tirer dessus comme un canard. Au lieu de ça, je ne bouge pas. Je fronce les sourcils et le laisse s'approcher de moi. Grand, gros et vieux... Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, t'as aucune chance pépé. Le vieux s'approche encore de moi puis me regarde sous les rayons de lune, il me caresse la joue et ça me dégoûte, je sens mon vomi danser dans mon estomac prêt à sortir à tout instant. Il me regarde de façon étrange, comme si j'étais un dessert auquel il n'avait pas droit, mais qu'il avait tout de même envie de goûter...

"Tu serais presque mignonne si t'avais pas l'air si conne."

Dit-il avec son sourire de psychopathe. Silencieuse et docile, je n'attends que le moment où il va baisser sa garde, pensant que je ne vais pas m'opposer à sa volonté. Grossière erreur. Quand papi relâche sa vigilance et baisse son arme, j'en profite pour donner un coup de pied dans son poignet pour qu'il lâche son arme. Ensuite, l'arme en question, je la fais disparaître dans les méandres de la nuit en y mettant un autre coup de pied qui le fait glisser je ne sais même pas où. Et de là, je profite de sa confusion pour me barrer en courant, en profitant pour lui faire un doigt d'honneur, sourire de triomphe sur les lèvres.

Je suis libre ! Je cours à toute vitesse droit devant moi, la seule et unique fois où je m'autorise à regarder derrière moi, aura été ma pire erreur.... Je bute contre quelque chose qui avec la force et la vitesse me fait tomber sur le cul en couinant !

"Tiens tiens, une souris des champs. Aller, on va remettre cet animal en cage."

Lui, je le reconnais, c'est le frère de Robbie.... Il empoigne ma chevelure rose sans aucun ménagement et me traîne jusqu'au camp en parlant avec l'homme qui l'accompagne, sans doute son autre frère.... On passe devant le vieux qui m'a surpris et le frère de Robbie lui dit :

"Alors tonton, on commence à se faire vieux ? Heureusement que j'ai entendu ton coup de feu sinon Robbie aurait continué à se branler tout seul !"

Les hommes explosent de rire sans faire attention à moi.

On arrive devant une grande caravane, bien plus belle que les autres. Le frère de Robbie tape et un homme en caleçon finit par en sortir.

"Quoi ?! Putain t'as vu l'heure ?!"

Mais quand il me voit, il comprend tout de suite ce qu'il se passe.

"Je savais que cette garce ne nous causerait que des ennuis. Fais la entrer."

Il obéit et me traîne à l'intérieur, ignorant mes jérémiades. On m'attache sur une chaise et récupère mon sac à dos.

"C'est le sac de Robbie..."

Dit le frère. Le père fronce les sourcils.

"Sale petit merdeux.... C'est lui qui t'as laissé partir ?!"

Je ne réponds rien, le courage bouillonnant dans mes veines. Les sourcils froncés, je soutiens son regard.

"Je vois, encore une petite américaine qui crois qu'elle va pouvoir s'en tirer."

VLAAAAA ! Celle la, je ne m'y attendais pas ! Une gifle comme jamais je n'en ai reçu de ma vie ! Elle me monte directement les larmes aux yeux.

"Je réitère ma question. Est-ce que c'est Robbie qui t'a laissé sortir ?"

Sur le coup, je suis tellement choquée que je n'arrive même pas à répondre. Une boule de nœud se forme au fond de ma gorge et je laisse évacuer mes larmes. Le soleil ne va se lever que dans trois heures... Qui sait ce qu'il adviendra de moi d'ici là....
Mon courage me permet de rester forte encore une heure et demi, mais ensuite, j'ai craqué. Je me suis pris des gifles, on m'a tiré les cheveux, mit dans la tête dans un seau pour m'étouffer.... Je....J'ai l'impression d'être une prisonnière de guerre ! Je pleure toutes les larmes de mon corps jusqu'aux premières lueurs du soleil. Là, une femme qui ne doit sûrement pas être la mère de Robbie puisqu'elle a l'air aussi vieille que son frère aîné, s'approche du père et le calme. Je pense qu'elle a pitié de moi et essaye de retenir, son mari ?, le temps que je me remette de mes émotions.

Je tremble comme une feuille, car mes cheveux et mes vêtements sont mouillés dû à la torture du seau, j'ai froid, je pleure, j'ai faim et j'ai soif.... Je suis fatiguée et j'ai peur maintenant.... Je ne veux pas mourir ici....

Une heure après, le père revient et charge son fils aîné d'aller chercher son cadet. Il y va donc rapidement et je n'ai qu'à attendre une dizaine de minutes pour les voir revenir tous les deux. Je jette un regard noir à Robbie, tout ça, c'est de sa faute ! S'il avait été suffisamment courageux pour braver sa famille, je serais encore chez moi ! Ce que je suis en train de vivre est uniquement de sa faute ! Je sais que ça parait injuste de dire ça, mais.... J'ai failli mourir cette nuit, car j'ai voulu retrouver ma liberté, il me faut un coupable. C'est lui.

Père et fils discutent puis son père se re concentre de nouveau sur moi, il se penche au-dessus de moi pour avoir son visage en face du mien et me dire que j'ai plutôt intérêt à me tenir tranquille sinon....... Je fronce les sourcils et le provoque du regard en silence. Ma pensée à cet instant ? "Mes frères vont te faire la peau !" Regard noir et assassin, il me reste suffisamment de courage pour ne pas baisser le regard. Ce qui amuse le père de Robbie.

"Une vraie tête de mule."

Vlaaa ! Encore une qui me prend par surprise et m'extirpe des larmes.

"Voilà comment on les calme."

Je crache sur le sol du sang que j'ai dans la bouche, il m'a ouvert la lèvre à divers endroits à force qu'elle se cogne sur mes dents à chacune de ses gifles. Mes oreilles se mettent à bourdonner et je ne fais plus attention à ce qui se passe autour de moi, je ne pense qu'à ma famille, c'est ma source de motivation et de courage, il faut que je reste en vie, pour eux.  
Anonymous
Invité
Mer 25 Mar - 17:05


Robbie Mcfly
J'ai 18 ans et je vis sur les routes, dans les pays d'Amérique du Nord. Dans la vie, je suis apprentie mécanicien (auprès des hommes de mon clan) et je m'en sors pas du tout, puisque je suis plus cérébrale que manuel (ce n'est même pas payé, qui plus est). Sinon, grâce à ma malchance, je suis fiancé non-officiellement à une jeune femme que j'ai arraché de sa vie et je le vis plutôt très mal, puisque j'aurai aimé faire les choses dans les règles de l'art, même au risque qu'elle me rejette directement.

Allez viens on s'aime (mais genre toute la vie) Ft Cheval de Troie Freddie-highmore-gif-13
Robbie est une sorte de brebis galeuse pour son clan. Il ne partage pas la plupart de leurs idées ni de leurs traditions, et aspire à vivre une existence totalement différente de celle qu'il a toujours vécu. Il aimerait s'établir définitivement dans un coin du monde, une petite ville tranquille, où il pourrait faire de grandes études, dans le but de se lancer dans une carrière professionnelle à la hauteur de sa matière grise. Il n'est pas surdoué ; mais il est bien plus intelligent que la plupart des jeunes hommes de son clan, avec qui il ne s'entend pas. Ces amies sont toutes des filles, d'ailleurs. Qu'elles soient natives au clan ou enlevées au fil des voyages, elles finissent toutes par le trouver particulièrement adorable. Bon, pas au point d'en être amoureuse, mais Robbie ne leur en veux pas. Il n'est pas physiquement ce que le commun des mortels considèrent comme 'un beau gosse', il est donc persuadé que cela a toujours pencher en sa défaveur dans la balance. C'est pour ça qu'il l'a choisit : Elle. Parce qu'elle a un charme atypique, identique au sien, qui fait toute sa splendeur à ses yeux. Il espère qu'au delà d'avoir prit part à son enlèvement, par manque de courage d'exprimer haut et fort son opinion à son clan, elle saura voir la beauté de son âme, désireuse de ne faire que son bonheur, quitte à se mettre les siens à dos.
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Freddie Highmore - inconnu
Robbie
J’en ai connu des gens stupides, mais ma ‘fiancé’ dépasse de très loin le plus stupide d’entre tous. Pourquoi je dis ça ? Parce que j’en ai marre, voilà tout. J’en ai marre de vouloir lui faire adopter un peu de bon sens là où elle s’entête à ce comporter comme une enfant capricieuse. J’en ai marre de tenter de l’aider alors qu’elle préfère visiblement les assauts de violences à la douceur que je lui proposais. Et plus que tout, j’en ai marre de subir moi-même les attentes des autres en étant fatalement pris pour un abruti de service. Car il est bien là mon point commun avec ma fiancé ; le fait que je n’ai pas davantage le choix que de suivre le chemin que l’on n’a tracé pour moi, nous mets inévitablement tout les deux dans la même position : celui de la victime face à son bourreau. Et mon bourreau n’est autre que mon père. Mon père qui me dévisage avec colère. Qu’espère-t-il de moi, à la fin ? Que je prenne exemple sur lui et que j’assène une bonne gifle à ma ‘fiancé’ ? Ce n’est pas l’envie qui manque pour l’affront qu’elle me fait de préférer la mort à ma gentillesse dévolu, croyez-moi. Mais ce n’est pas la raison qui manque pour m’en empêcher car jamais, je dis bien jamais, je ne lèverai la main sur une femme comme il l’a si souvent fait. Je ne suis pas un monstre. Je ne suis pas un psychopathe. Je suis un gamin qui ne rêvait que d’une vie ‘normale’, tranquille.
Oui, un gamin qui voulait rencontrer une fille au bahut, tout simplement, sans avoir à l’enchaîner à ma vie sans qu’elle ne le veuille vraiment.

« _ Il va me dire quelque chose le saboteur ? Où il va falloir que je le secoue un peu pour qu’il daigne m’expliquer pourquoi il a détaché sa chieuse de fiancé ?
_ »

Que répondre à ça ? « Je suis désolé papa, je dormais ? » Non. Il ne le croirait pas, même si déjà lorsque j’étais enfant mon frère devait me surveiller pour que je ne me perde pas en pleine nuit.
Peut-être lui faire entendre ma façon de penser ? Ça me ferait du bien, pour une fois. Oui. J’y suis du moins inconsciemment encouragé par mon frère, qui me bouscule un peu, me faisant chanceler sur mes jambes brièvement.

« _ Tu sais quoi ? Va te faire foutre, papa. Je déclare aussitôt, la voix pleine de colère. _ Je n’ai jamais voulu tout ce merdier alors tu t’démerdes avec elle car moi c’n’est plus mon problème.
_ Que dis-tu ? Il me semble mal avoir entendu, là ?
_ Non, non, t’as très bien compris. Je refuse non seulement le mariage avec Jo, mais également de me plier à vos méthodes pour la contraindre à vous obéir. Et si tu la laisses encore sous ma responsabilité, je la libérai à nouveau, mais les yeux bien ouverts cette fois.
_ Ah tu le prends comme ça… Grogne mon père, bouillonnant de colère contre moi. _ On va aller régler les choses en privé, toi et moi. »

Il pourrait me frapper ici devant Jo, cela n’entacherait pas l’image de minable que je suis déjà pour elle. Mais il préfère me choper le bras pour m’entraîner en aparté, à l’extérieur de la caravane.

« _ Tu es en charge d’elle, à présent. Annonce-t-il à mon frère dans une ultime tirade, la voix pleine de détermination. _ Emmène-là dans ta caravane et laisse là crever. »

Ensuite, il claque la porte sur nous, puis m’entraîne dans ma caravane où il me ‘corrige’ comme il l’a toujours fait : à grand renfort de gifles et de coups de poings.

Dylan.
Génial. C’est à moi maintenant de me charger de la grognasse aux cheveux roses. Qu’est-ce que mon frère a bien pu lui trouver, franchement ? Elle est monstrueuse ! Elle ferait peur à mes mômes si j’en avais. Enfin bref. Un ordre du paternel est un ordre. Je détache donc princesse Barbie de sa chaise, avant de la mettre sur mon épaule pour l’emmener à ma caravane. Dans celle-ci je ne lui offre pas meilleur siège que celui qu’elle a eu chez mon père, d’ailleurs : je l’attache solidement à une chaise, avant de lui tirer sa tignasse de ma poigne pour qu’elle prête bien attention à ces mots.

« _ Tu gueules, je cogne. Compris le monstre ? Et je ne plaisante pas. Je n’hésiterai pas à la frapper si elle me fait chier. _ Oh, et m’emmerde pas avec tes envies de bouffer ou de pisser car t'auras rien. »

Elle voulait mourir, non ? Hé bien je lui offre la plus longue agonie que le monde n’ait jamais portée. Si ça ce n’est pas sympa. A ces mots, je la délaisse totalement, comme si elle n’existait pas, et je reprends ma p’tite vie bien tranquille avec ma femme, la narguant exprès de nos repas qu’elle ne partage pas. C’est la nuit que je l’isole dans une des chambres de ma caravane, toujours sur sa chaise. J’ai commencé les paris. Selon vous, combien de temps peut-elle survivre avec pour régime un jeun complet ?

(...)

Robbie, trois nuits plus tard.
Je regrette. Depuis l’instant où j’ai dis à mon père de se démerder avec Jo, je regrette d’avoir eu de telles paroles à son encontre. Et j’angoisse. J’angoisse sur ce qu’elle vit, ce qu’elle ressent. Je sais qu’elle ne me porte pas dans son cœur, mais ce n’était pas une raison suffisante pour l’abandonner totalement à ces monstres. Je pourrais toujours me faufiler dans la caravane de Dylan pour l’en libérer, mais j’ai conscience que le résultat serait le même que précédemment. Je me dois donc d’intervenir, autrement.
A ce qu’on m’ait dit, pour voir si cela me ferait réagir, mon frère a décidé de la laisser mourir de faim et de soif depuis qu’elle ait chez lui. Cela fait donc trois jours entiers qu’elle n’a plus rien dans l’estomac. Je pourrais commencer par la nourrir pendant qu’il dort ? Oui, c’est une bonne idée. Mais pourquoi le ferais-je ? Je ne ferai que prolonger son malheur ? Peut-être pas. Tout dépend de l’état d’esprit de la jeune fille, en faite. Je décide donc de lui cuisiner des œufs brouillés et du bacon, avant de les mettre dans un Tupperware avec une fourchette. Si elle m’envoie sur les roses, je n’insisterai pas. Si elle consent à me la laisser nourrir, je reviendrai toutes les nuits.
C’est un bon deal.
Munie de la boite et d’une bouteille d’eau, je sors de ma caravane prudemment, avant de me faufiler sans un bruit jusqu’à celle de Dylan. Il l’a mise dans la chambre vide. Je vais donc directement à la fenêtre entrouverte, où j’aperçois Jo.

« _ Shttt. »

Je fais signe de mon index devant ma bouche, tandis que je coulisse déjà la fenêtre pour m’y glisser. Je ne peux pas rester dehors, de toute façon. Les ‘chiens de chasse’ du clan pourraient me surprendre.

« _ Je t’ai apporté à manger et de l’eau. Je murmure à l’adolescente, me préparant à être envoyer sur les roses comme elle aime le faire. _ Tu veux bien que je te nourrisse ? Où tu préfères que je me tire définitivement d’ici ? »

Elle a le choix. Et je le respecterai. Mais après il ne faudra pas qu’elle regrette car je ne renouvellerai pas l’expérience deux fois sans son accord.
Que décide-t-elle ?
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