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Date d'inscription : 23/10/2023
Crédits : aucune idée
Univers fétiche : Psychologique
Préférence de jeu : Femme
Véra DelijikovJe suis une vampire de 357 ans, d'origine russe, cela fait des siècles que je parcoure l'Europe. Pour une femme de ma race, je suis plutôt sympathique, mais aux yeux d'un humain, je suis le pire fléau sur terre. En réalité, tout mon monde tourne autour de la cruauté, alors pourquoi ne le serai-je pas moi-même ? Pour faire plaisir à mon infant ? Parfois, si elle est sage. Pour l’heure, je sais qu’elle ferait de même à ma place. Elle en profiterait, et mon petit doigt me dit qu'un jour, elle aussi s'amusera de son infant comme je le fais avec elle et comme mes ancêtres le font encore avec moi. C'est ma façon à moi de l'aimer comme mes ainés m'aiment. Je le sais. La frontière entre l’amour et la haine est si proche, n'est-ce pas ?
Au sein de mon nid, je suis de la troisième génération. De ce fait, je dois une dévotion totale à deux vampires plus anciens que moi. Je me dois de maintenir la coutume et de faire en sorte que mon infant de 127 ans, Eliana poursuive avec moi nos traditions éternelles. La vérité, c'est que je m'ennuie terriblement et que je cherche encore et toujours une existence à mon éternelle danse. Un grand bouleversement va bientôt avoir lieu, le prince de la ville va s’endormir pour laisser place à un autre antédiluvien. C’est toujours un grand moment de stress pour nous autres vampires quand la passation de pouvoir a lieu entre les trois plus vieux ainés. Cela annonce toujours de grands changements. À ce sujet, je ne suis pas rassurée, car je sais que Mirnov Garvinovitch, le vampire qui m'a étreinte, ne s’est jamais très bien entendu avec le prochain prince. Notre nid est probablement en danger. Est-ce que je vais pouvoir me protéger, moi et mon infant, des torts que mon ainé a pu lui causer ?
Mienne, elle est. Mienne, elle restera. Qu’elle le veuille ou pas, j’avais décidé. Quand un vampire plante ses griffes dans un être et la fait sienne, elle demeure à jamais dans ses griffes acérées. En juste retour, la victime promet bien des choses pour se sortir de cette étreinte démoniaque. Ici, rien qui n’implique une tentative de fuite ou l’expression d’une peur viscérale. Elle préfère évoquer l’éventualité d’un partenariat pour un projet des plus fous, celui de mettre le monde en feu et de continuer notre éternité à danser sur ses cendres.
Faire le mal, rien que pour faire le mal, une notion qui entraine les immortels dans des impasses d’immoralités. Je n’ai jamais eu aucune pitié vis-à-vis de mes ennemies, ni avec les humains que je considère comme des fourmis ou même des paquets de mouchoirs à usage unique. Toutefois, brûler le monde entier dans le seul but de danser dessus ?
Une image des plus curieuses, qui a le mérite de mettre fin à mes désirs de la bouffée. À la place, un étonnement peut se lire sur mon visage. Je cherche le sens exact de ses propos les plus alambiqués, car elle ne serait pas la première vampire à désirer des choses aussi obscures. Veut-elle simplement mettre le monde à nos pieds ? Ou réellement annihiler toutes formes de vie sur terre.
Impossible dans les deux cas, ce sont les ainés qui dominent ce monde, et nous sommes bien trop isolés pour parvenir à de tel revirement de situation. L’idée d’une promesse proche de celle du mariage n’effleure même pas ma pensée. Je prend les mots qui me viennent de façon cartésienne, comme un enfant qui apprend les nuances linguistiques de ses parents. Tout en gardant cette posture de surprise, je profite de la grâce féminine de ma belle qui complote des actes des plus tendres à mon attention. Cherche-t-elle à me convaincre de véritablement tout détruire en utilisant son charme pour y parvenir ? Tu ne m’écoutes pas, je t’ai dit que j’avais d'autres projets.
Il était grand temps de lui révéler mes plans les plus secrets. Étrange que sont les coïncidences, on aspire à des désirs équivalents sans que j'en aie le moindre doute. Je propulse mon amante comme du fétu de paille sur le lit, un coup sec dans son épaule. Rejet désagréable qui n'est rien de plus qu’une prise de position dans ce geste brutal. Depuis hier soir déjà, je n’ai qu’une envie, la dominer. Maladresse de la veille que d’offrir son postérieur à une inconnue, je compte bien m’occuper d’elle et de sa lune. En un instant, aussi vive qu’un éclair, je m’abats sur cette déesse que j’ai engendrée. Lui plaque les mains sur l’oreiller. Je lui vole ses lèvres d’un baiser torride et ensanglanté, j’aime la mordre au sang, elle régénère vite de toute façon. J’unis ses poignets avec une seule de mes mains et l’entrave, de l’autre, je porte les draps à mes dents pour déchirer son tissu et en faire une longue bande. Finalement, je ficelle ma progéniture, contre le bois du lit, les mains pendantes de chaque côté du nœud papillon. Rien qui ne retient vraiment une vampire, mais le plaisir de dominance se fait essentiellement dans l’esprit. Je dois donc m'assurer qu'elle compte bien se donner à moi.
Si tu bouges, je t’éviscère.
Une promesse dont elle me sait capable, ma manière à moi de lui dire “je t'aime”. Je lui avais déjà fait le coup avec des menaces de fouet et de fessée dans le passé, un week-end mémorable. Je me souviens encore de ses supplications, de l'abandon total de sa chair à mon désir des plus pervers.
Toutes transgressées, pour voir mes limites, elles ont eu le mérite d'inculquer à mon infant que quand je parle ainsi, il ne faut jamais me désobéir. À la différence d'autrefois, je voulais lui faire du bien et non du mal, même si le démon qui m'habite guide chacun de mes mots.
Tendrement, je glisse sur son corps mon nez et fait sortir progressivement mes dents pour venir écorcher le tissu de ses vêtements. Une dent s'arrête sur ses dessous féminins et cisaille d'un coup sec la partie la plus fine. Je laisse mon nez respirer son odeur des plus alléchantes. Je m'attarde sur l'autre bord du tissu afin de pouvoir par la suite ouvrir la porte de l'âme de mon aimé comme on ouvre la couche d'un nourrisson.
Le trésor que j'y trouve est familier, tel que je l'avais laissé la dernière fois que je suis venue. On y trouve un beau bouton de chair qui sert à faire sonner les cloches de son âme. Telle une gamine espiègle, j'aime la faire sonner en appuyant dessus. Je sais à quel point elle fait des bons de surprise à chaque fois qu'une inconnue vient toquer à sa porte. Mais là, il ne s'agit que de moi.
Voilà bien des nuits que je l'ai délaissées, j'ai comme l'impression que la poussière a eu le temps de s'installer. Je décide donc de mettre un premier coup de langue dessus afin de lustrer sa paroi et rendre son éclat à cet instrument indispensable à notre bonne cohésion.
Le voilà qu'il émet un son des plus silencieux, totalement imperceptible pour les gens qui sont à l'extérieur, mais à l'intérieur, une vibration des plus caractéristiques vient faire mouvoir la cloison et émoustiller son habitante.
Si tu demeures sage, tu ne le regretteras pas.
Ce soir, je voulais lui offrir ma vision de mon amour, une qui récompense la servilité et qui punit ceux qui sont rebelles. Mélange de douce caresse de ma langue serpent qui sait lire entre les lignes tout en s'insinuant à l'intérieur de son être, et de violence physique des plus désagréable qui sait mettre à bas ses défenses naturelles. Mes dents sont sorties et je n'hésite pas à déchirer quelques morceaux de chairs de mon aimé.
On ne peut pas réellement croire que je veux uniquement lui faire plaisir, non clairement, il y a aussi cette volonté cachée de faire uniquement ce que moi, j'aspire. Être sadique.
Si ma fidèle se laisse aller à ma volonté et ne rechigne pas de trop, elle ne tardera pas à avoir du plaisir qui monte en elle.
Plaisir que je n'hésiterai pas à couper dans son élan d'un acte des plus inattendus et barbares, hors de question qu'elle exprime son exaltation orgasmique sans moi. À la place, je plante mes dents dans sa veine fémorale, zone qui provoque toujours la mort d'un être humain tellement le sang y est en abondance. Ma protégée ne risque rien de tel. Assurément, son sang est épais, mais le plaisir et la douleur combinés devrait la faire rapidement descendre au septième sous-sol, l’antagoniste naturel du septième ciel…
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