LOREM IPSUM DOLOR SIT AMET, CONSECTETUR ADIPISCING ELIOT, SED DO EIUSMOD TEMPOR INCIDIDUNT UT LABORE ET DOLORE MAGNA ALIQUA
Invité
Ven 15 Nov - 10:59
Les personnages Univers Réel
Livia Santini
(Jaimie Alexander)(@fae)
◑ Nom Santini, c'est le nom de famille de sa grand mère maternelle. Son nom de naissance est perdu dans les limbes ( Doleante) ◑ Prénom(s) Livia ◑ Date et lieu de naissance 17 fevrier 1986, Baranzate, Lombrdie ◑ Nationalité Italienne. ◑ Orientation sexuelle Bisexuelle. ◑ Statut civil Célibataire épicurienne. ◑ Profession et/ou études Madame -Elle gère toutes les activités liées de près ou de loin à la prostitution de la Famille Visconti ◑ Quartier d'habitation (les descriptifs des quartiers sont ici Deux Logements : L'un, officiel, à Santa Monica, où elle partage une immense propriété avec les autres Lieutenants et est propriétaire d'une petite maison, en toute discrétion, secretement, d'une maison sur les hauteurs d'Hollywood ◑ Qualités et défauts de ton personnage Décris ton personnage en quelques adjectifs mettant en avant ses qualités et ses défauts Intelligente ~ Manipulatrice ~ Brutale ~ Excessive ~Impulsive ~ Charnelle ~ Solitaire ~ Sanglante ~ Cinglante ~Ironique ~ Froide ~ ◑ Avatar Jaimie Alexander ◑ Groupe l’anachorète hypocondriaque. ◑ Crédits @Never Utopia pour l'avatar, répondre ici.
L'hémorragie de tes désirs s'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Tics et manies et de ton personnage
~ Elle ne boit jamais d'alcool, sauf du champagne, lorsque les interactions sociales l'exigent, et du vin rouge, toujours des grands crus. Elle déteste perdre le contrôle et refuse de laisser les vapeurs d'alcool troubler son jugement. ~Elle fume beaucoup. Trop. C'est rare de la voir sans une cigarette non loin d'elle. Son briquet est un zippo qui a connut des jours meilleurs et qu'elle a depuis plusieurs années. Elle s'amuse à mettre du parfum mélangé à l'essence, suffisamment pour qu'il soit perceptible malgré le tabac. Tout comme l'alcool, elle évite la marijuana et dérivés. ~ Elle possède plusieurs moto, de grosses cylindrées, qu'elle conduit à la limite du suicide, pour le plaisir. Elle a une voiture, qu'elle adore. Une Corvette grand sport qu'elle prend lorsqu'elle n'a pas besoin de faire dans la discrétion. Mais généralement, elle est à moto. ~Si elle a un permis de port d'arme en bonne et due forme, qu'elle a régulièrement sur elle une arme de poing, elle a TOUJOURS plusieurs couteaux dissimulés sur elle. Les lames sont en céramique pour une raison évidente. Si elles sont un peu plus fragiles, elles passent l'ensemble des détecteurs de métaux. Ce qui est avantage que Livia ne sous estime pas. Le petit cocon de ton personnage Livia vit officiellement dans une grande demeure de plusieurs hectare sur les hauteurs de Santa Monica. Les moyens les plus onéreux ont été pris pour lui garantir les abords d'une forteresse inviolable, sans pour autant attirer l'attention au premier regard. Les clôtures hautement électrifiées sont dissimulées dans des haies d'assurances bénignes. Tout le long du domaine des hommes de main patrouillent et sont suivis par des camera de sécurités. Elle partage ce lieu avec les Lieutenants les plus proches du Padre Visconti. Ils disposent chacun de petites dépendances personnelles leur donnant une certaine privauté. Au centre de la propriété, une demeure de maitre suffisamment grande pour les accueillir tous ainsi que des hôtes de passage. C'est dans cette maison que sont prises toutes les décisions stratégiques, que se tiennent les conseils, c'est le centre névralgique de l'Organisation sur le sol Us. Officieusement, comme la plupart des lieutenants les plus estimés, elle a aussi acheté une petite demeure, bien plus modeste, bien plus discrète, dans l'un des quartiers les moins prisé d'Hollywood. Elle est entourée d'une haie épaisse qui la protège des voisins et est équipée de moyens de sécurité moderne qui l'alertent en cas d'intrusion. Que pense t-il de la ville de Los Angeles ? Elle apprécie Los Angeles. Si ce n'est pas elle qui a choisi la destination, suivant Francesco sur ce plan, elle estime qu'ils sont plutôt bien tombés. Los Angeles est proche de la frontière mexicaine, les activités criminelles y sont aussi nombreuses que les opportunités. La mégalopole rengorge d'âmes faibles qui ne demandent qu'à succomber aux tentations que les Italiens sont ravis de procurer. Il lui est facile de se fondre dans la masse et d'agir dans l'ombre. Pourquoi avoir choisi ce groupe ? Si Livia doit exercer un certain contrôle sur son tempérament, qu'elle doit maintenir une façade impersonnelle et glacée, la demoiselle déteste que l'on marche sur ses plates-bandes. Elle ne laisse passer aucune offense et s'assure rétribution dans tous les cas. Elle n'a aucun problème à recourir à la violence physique si les circonstances le permettent. Le Grand Amour est un mythe pour les âmes faibles, son existence tend vers un seul but, et si elle n'a rien contre le fait de s'amuser, son but avant tout. Quel est le petit secret de ton personnage ? -Pendant presque 18mois à deux ans, elle était toxico, ascendant junkie. Si Livia était encore jeune, pas encore la vingtaine, cela reste pesant. Il lui arrive, rarement, lorsqu'elle pête vraiment un câble, de sniffer un rail de coke ou de se piquer. Toujours dans la plus grande discrétion, jamais en publique. Aucun des autres Capo et certainement pas Visconti n'est au courant. Elle n'a aucun problème à faire disparaitre les dealers bavards. -Elle a une petite fille de deux ans, née d'une courte liaison alors qu'elle était à Albuquerque pour monter de A à Z un bordel et un réseau d'escort girl. Le père pense qu'elle est femme d'affaire et ignore tout de sa paternité. Son cercle criminel n'a rien vu de sa grossesse, elle a maintenu au minima les contacts pendant cette période et les autres secteurs avaient eux aussi de grosses activités à contrôler. L'enfant vit dans la maison d'Hollywood, avec un couple en qui Livia a une pleine confiance. La fillette les considère comme son oncle et sa tante, ils ont un petit garçon un peu plus agé, qui est son "cousin". Il est évident que Visconti n'est pas dans la confidence
Fiche et personnage provenant d'un autre forum aujourd'hui fermé.
Histoire de Livia:
Lorsque l'on vit au seuil de la Pauvreté, à Milan, l'Angoisse est un poids permanent. Une plaie qui dévore et un monstre qui engloutit chaque lires dans l'espoir d'y échapper. Les parents de Livia vivent avec cette épée de Damocles depuis des années et la naissance de leur fille a creusé leur bonheur et leur desespoir. Pourtant... ils ne vivent pas si mal. Les deux parents travaillent, ils ont acheté une petite maison en banlieue, dans la charmante bourgade de Baranzate, leur fille est nourrie et à peu près correctement vétue. Non. Le pourvoyeur de nuit blanche réside dans le Et Si. Et si ils tombent malade? Et si ils perdent leur travail? Et si il arrive un accident à Livia? Alors ils ne pourraient plus payer les traites de la maison. Alors ils ne pourraient plus rembourser le crédit sur la fiat pourrie qu'ils ont achetés d'occasion. Alors ils se retrouveraient à la rue. Alors Livia sera placer en foyer.... Alors, Alors, Alors.... C'est sans doute la raison principale pour laquelle Piétro accepte de travailler comme comptable pour la 'Ndrangheta milanaise. La seule organisation qui garantie des revenus dignes de ce nom. Et une sécurité parfaite de l'emploi. Tant que l'on reste d'une probité absolument irreprochable. Et c'est bien ce trait de caractère qui a attiré l'oeil d'un des lieutenant du Padre Visconti. Dafné s'en inquiète, murmure contre les dangers d'une telle influence sur sa fille à fréquenter, même de loin, un tel milieu. Mais elle finit par se ranger aux arguments de son mari.
A six ans, la vie de la petite fille se modifie du tout au tout. Elle fait son entrée dans une école privée, commence l'équitation et la danse, porte des vetements griffés, à sa propre chambre. C'est une vie qui lui fait tourner la tête et l'enchante. Elle est devenue la princesse des contes de fées que lui lit sa mère chaque soir avant de s'endormir. Bien sur, son père n'est qu'un rouage. Mais sa dextérité avec les nombres, sa manière de trouver des stratagemes pour blanchir l'argent le font rapidement monter dans les échelons. Il devient le principal interlocteur du Consiglière dès qu'il s'agit de faire bouger rapidement de grosses sommes d'argent pour les soustraires à l'attention des autorités italienne parfois un peu zélées. L'influence de la Commission européene, que voulez vous! Avec sa famille, ils sont même invités aux receptions de noel de la Famille Visconti où Livia, en grandissant, peut observer l'existence de Dieux Mortels. De loin, elle observe Francesco. Sans jamais s'en approcher, après tout, il a deux ans de plus qu'elle, elle n'est qu'un bébé pour lui! Mais à quinze ans, il est déjà un adolescent qui la fascine par son assurance alors que du haut de ses treize ans, elle se sent particulièrement maladroite et stupide. Là où elle n'est encore qu'une esquisse de la femme qu'elle va devenir, les traits de l'Homme qu'il sera sont déjà dessinés, en filigrane, dans ses mouvements et ses expressions, dans sa carrure qui s'étoffe et son visage qui perd l'enfance. Mais Pietro, à force de s'approcher trop près du Soleil, commet le Crime d'Icare. A manipuler des millions, des milliards, il perd de vue l'essentiel. Il travaille pour un groupe pour lequel chaque centime compte. Et c'est en centimes qu'il se sert. Sur chaque transaction qui passe entre ses mains, la plus infime soit elle. Ces rivelets forment une rivière conséquente. Qui grossit le cash qu'il garde chez lui. Au cas où. Il n'aura pas l'occasion de vivre pour connaitre ce Au cas Ou.
24 décembre 2000. Elle a presque quinze ans et son monde sombre et bascule. Ils allaient féter noël. Ils allaient se rendre à la reception du 24 décembre traditionnellement organisée par les Visconti. Sa mère est déjà en robe de soirée, prête à se rendre sur place, Pietro ajuste son costume en queue de pie et Livia, Livia est encore dans sa chambre. Sa mère a accepté, pour la première fois, suite aux milles et une insistances de sa fille, de la laisser porter pour la première fois, une vraie robe de bal et non une qui la ferait ressembler encore à une petite gamine. Car elle espère bien oser cette année, réclamer au moins une valse à Francesco. Juste une. Après tout, elle a commencé à expérimenter son charme sur les garçons de sa classe et les résultats sont des plus probants. Dans toute son innocence,la jeune adolescente est certaine que lorsque sonnera minuit, elle aura le baiser de son Prince Charmant. Elle est à son rêve éveillée quand la porte d'entrée claque et se dégonde tant elle est ouverte avec force. Rapidement, sans refléchir, elle dévale les escaliers et s'engouffre dans une minuscule pièce qui donne sur l'étude de son père. A peine plus qu'un placard à balais, mais créer de telle manière qu'elle puisse observer discrètement ce qui se passe à l'intérieur. Et ce qui s'y passe la rend à moitié folle. Elle perds cette nuit là une partie de sa stabilité et de sa sanité. Le Padre est accompagné de son consiglière et de son fils. Ainsi que d'autres lieutenants qu'elle a appris à connaitre au fil des années. Ces hommes qu'elle a vu en toutes circonstances courtois et charmants avec sa mère, camarades et frères d'armes avec son père leur font subir des horreurs insoutenables pendant de trop longues heures. Rien ne sera épargné à sa mère jusqu'à ce que son père finisse par craquer et céder. Par révéler où et sur quels comptes il a dissimulé l'argent qu'il a escroqué à la famille. Puis l'horreur prend un nouveau tournant. Un pic d'appocalypse. le Padre tend une arme à son Fils. Et Livia doit se mordre le bras jusqu'au sang pour ne pas hurler lorsque Francesco abat sa mère d'une balle dans la tête. Il en faudra plusieurs pour son père. Il s'agit d'une leçon. D'une leçon pour toutes les autres petites mains de l'Organisation. Ils s'éloignent. Franchissent la porte d'entrée ouverte au froid de décembre quand le Padre ajoute un seul mot. Brulez tout. L'efficacité des hommes est glaçante alors qu'ils s'affairent à placer à des endroits stratégiques des accelerants pour l'essence qu'ils répendent. Livia parvient tout juste à se glisser par une porte arrière donnant sur le jardin avant que la demeure ne soit engloutie par les flammes. Elle n'a plus rien. Juste un nounours que son père lui a offert à la fête foraine il y a une semaine et qu'elle avait oublié dans le minuscule office. La jeune fille l'a agrippé machinalement. Elle craint un instant que Francesco ne l'ait vu se faufiler en dehors de la propriété, encore habillée de sa robe aux couleurs amères, mais comme aucun cris ne retentit dans son dos, elle ne se retourne pas et s'enfuit aussi loin que possible. Les cadavres de ses parents se calcinent en même temps que sa jeunesse, sa naiveté et ses rêves. Il ne reste plus qu'un désir de vengeance. Profond et aussi intense que la chaleur qui rayonne des murs dans son dos. Elle promet aux Visconti Père et Fils une chute aussi ardente que celle de sa famille, elle n'a plus rien à perdre.
Il ne lui faut pas longtemps pour se rendre compte que le nounours a un rembourrage qui va lui sauver la vie. Au moins quelques temps. Piétro a pris le temps d'oter toute la mousse qui le remplissait pour le fourrer aux billets verts. Il n'y a que les plus grosses coupures et pour Livia l'évidence est sans conteste. Elle se réfugie dans une chambre d'un hôtel minable, après avoir dérobée dans une laverie de quoi se vétir plus convenablement. Laissant sur place sa robe de bal définitivement souillée. Elle refuse de plonger dans son maigre pécule pour se nourrir. Préférant sauter des repas plutôt que de courir le risque de devoir dormir à la rue. Durant les mois suivant, la jeune fille développe des talents certain de voleuse à la tire. Ses doigts sont agiles, elle est adepte à la diversion et l'on donne à son joli minois le bon dieu sans confession. Elle prend le temps de repérer ses proies, d'apprendre leurs différents trajets. Il lui faut parfois plusieurs jours pour dérober LE portefeuille qu'elle voulait à l'origine. Mais la concurence est rude à Milan et cette méthode fastidieuse lui évite les plus gros ennuis. Ho, il lui arrive parfois de se faire prendre et elle apprend à courrir. A courrir vite. Sa plus mauvaise rencontre la laissera avec les côtes félées et le visage tuméfié. L'adolescente a conscience que ce n'est que la présence d'une foule bigarée qui la sauve d'une correction bien plus sévère. Ce statu quo perdure dans sa dix-septième année. Deux ans de survie dans des circonstances précaires qui lui ont construit une carapace solide. Mais qui ne la protège pas des cauchemards récurrents qui la torture quasiment toutes les nuits, la laissant pantelante, couverte de sueur alors qu'elle revit les dernières scènes de sa famille. Ho, ni le Padre ni son Fils n'ont participés à la séance d'interrogation- bien au dessus de ce genre de taches, elle suppose- Mais c'est bien l'adolescent qui a scellé la fin.
Le changement survient avec Doménico. Cela faisait près d'une semaine qu'elle le surveille et lorsqu'elle glisse sa main dans son veston pour en retirer son salaire mal acquis, c'est une main ferme qui se referme sur son poignet. Alors qu'elle tente de se dégager, il l'entraine bien malgré elle dans une ruelle plus sombre, plus isolée. Ils sont rapidement rejoint et entourés par une dizaine de jeunes gens d'ages et de sexes mélés. Au lieu de lui tomber dessus et de lui faire regretter son imprudence, l'homme lui annonce que cela fait plusieurs mois qu'il l'observe, elle et ses méthodes. Ils forment un petit clan de voleurs, discret et efficace. Ils sont pret à l'acceuillir si elle le souhaite. Doménico approche des vingt-cing ans, estime t'elle, l'un des plus vieux. Il est manifestement le leader du petit groupe et son charisme est indéniable. L'éclat de ses yeux verts promet des jours plus doux pour Livia, tant qu'elle suit des reglèes simples. Une partie du butin est mis en commun, personne d'autre que le groupe n'est admis dans le loft où ils vivent ensemble, sauf ceux que Doménico juge digne d'une certaine confiance. Il lui facile de se glisser dans cette nouvelle routine. Elle cesse de sauter des repas, sa maigreur s'attenue pour laisser la place à des esquisses de rondeurs plus féminines. Il lui apprend, ainsi qu'aux plus novices, comment dérober montres et bagues, colliers et boucles d'oreilles en plus des cibles les plus simples. Elle apprend avec soif, désireuse, anxieuse de prouver qu'elle a tout à fait sa place au sein du groupe.
Ils ne se contentent pas d'une existence spartiate. Ils organisent de nombreuses soirées où l'alcool et les drogues en tout genre sont une présence régulière. Livia s'en tient éloignée, encore trop réservée. Elle boit de temps à autre un peu de bierre, peut être un peu de vermouth , pour ne pas vraiment s'isoler de l'ambiance, mais ne sent pas totalement à son aise dans ces libations trop libérées. Jusqu'à ce que Doménico lui force la main. Plusieurs semaines après son entrée dans le groupe, il louvoie jusqu'à elle. Il n'impose pas. Pas vraiment. Mais la pipe à crack qu'il tient en main est très claire. Son attitude aussi. L'ultimatum est muet mais brutal. Si elle souhaite rester avec eux, il lui suffit de relacher les brides de son contrôle. Ou presque. Livia hésite. Longuement. Le bras de Doménico glisse à sa taille, murmure des paroles sans sens. L'idée de retourner à la rue, seule, sans appui la terrifie. Surtout qu'ils ne la laisseront plus s'aventurer sur leur territoire, elle le sait. Elle inspire une boufée, puis une seconde. L'effet la foudroie sur place. Ses craintes, ses anxiétés, ses terreurs s'evanouissent. Immédiatement. Remplacé par un flottement ouaté qu'elle ne maitrise pas. Livia plane dans la stratosphère. Doménico, lui, est totalement sobre. Et la jeune femme ne resiste pas lorsqu'il l'entraine dans sa chambre et ferme la porte. Ses protestations sont diffuses, sans forces lorsqu'il la déshabille et l'allonge sur son lit. Elle n'a aucune prise sur la réalité quand il s'impose sur elle, en elle. Le retour à la réalité, au matin est sauvage. Doménico a encore le bras au travers de sa taille lorsqu'elle se lève pour aller vomir. Livia n'a aucun souvenir clair de ce qui s'est passé, malgré l'endolorissement général de son corps et de son esprit. Il n'aura pas un mot à son encontre alors qu'elle subit de plein fouet la descente. Les heures s'espacent et les habitudes acquises s'installent à nouveau. Doménico reprend son rôle de mentor et leader sans jamais suggéré qu'il s'est passé quoique ce soit d'anormal entre eux. Livia commence à croire que ce n'était qu'une hallucination du à la nouveauté de la drogue. Et les soirées suivantes, rien ne lui est imposé. Si elle veux boire ou non, si elle veux consommer ou non. Ses vols deviennent de plus en plus précis et elle devient rapidement l'une des plus habiles. Des éléments du groupe disparaissent, d'autre les rejoignent. Parfois en compagnie d'amis de Doménico, parfois seuls. Jusqu'à ce qu'il vienne à elle une seconde fois. Des rails de coke qu'il dispose devant elle. Sa main sur sa nuque pendant qu'il abaisse sa tête, l'autre qui écarte ses cheveux. Et quand il l'entraine à nouveau, Livia finit par accepter que cela fait partie de ses privilèges de meneur. La cocaine danse dans ses veines quand il appuie sur sa nuque et écarte ses cheveux pour regarder son visage et ses lèvres qui s'ouvrent à son aise. Elle devient sa favorite. Et elle commence à avoir du mal à exister sans stupéfiants. Il fournit. Juste assez pour qu'elle soit fonctionnelle. Pas assez pour qu'elle devienne un zombie perdant toutes compétences. Elle sniffe, se pique, inhale. Elle en oublie les Visconti. Leurs visages se brouillent. Sauf la nuit lorsqu'elle n'a rien dans le sang. Alors ses reves hantés reprennent. Alors elle se souvient. Puis revient le manque au matin. Et sa dose. Et elle oublie.
20 décembre 2005. Livia ne pense plus à sa vie d'avant. Près de cinq ans après la perte des siens, c'est trop douloureux de se souvenir du visage tendre de sa mère et des traits affirmés de celui de son père. C'est sans doute pour cela que la drogue est une alliée puissante. Elle a pris gout aux attentions toxiques de Doménico. Sans avoir une pleine conscience que celui n'aime qu'une seule personne. Lui même. Qu'il ne veille aux intérets d'une seule personne. Lui même. L'aube de ses vingt ans la plonge à nouveau dans la tourmente. Mais cette fois, c'est de son choix. La jeune femme a compris depuis longtemps qu'il gère plusieurs traffics en plus de sa bande de voleurs. Qu'il n'hésite pas à devenir le mac de certaines de ses recrues ou de les abandonner sans remords à des réseaux plus importants lorsque le buisness l'exige. Elle en vient presque à considérer que c'est une manière de vivre acceptable.
Le rendez vous est anodin. L'Albanais est un habitué des lieux, rarement seul. Son garde du corps ne le quitte jamais. C'est un détail qui aurait du lui mettre la puce à l'oreille si elle n'était pas dans les trompeuses vapeurs d'un stupéfiant ou autre. Elle est assise sur les genoux de Doménico, ne prêtant qu'une oreille distraite à la conversation. Les mains de celui- ci sont rarement inactives et elle en a pris son parti. Au moins, il ne la partage pas. Jusqu'à ce que le ton monte entre les deux hommes. Que son nom revienne régulièrement sans que l'un ou l'autre ne s'adresse à elle directement. Grincant des dents, elle lutte pour dissiper son nuage, sa stupeur. Et le puzzle qu'elle reconstitue est un coup de fouet. Doménico veux monter en hierarchie, il est ambitieux. Il en a assez de nager avec les menus fretins et veux rejoindre les requins. L'Arrogance. Toujours. Elle pourrait le lui dire, qu'elle précède la chute. Il a discrètement attaqué et dépouillé plusieurs courriers de la 'Ndrangheta. Récuppérer les chargements. Depuis trois nuits, il dort avec 15 kilos de coke qui appartient à la Famille Visconti. La bile monte le long de la trachée de Livia. Il est taré. Il n'y survivra pas. Si la Mafia n'a pas encore remonté sa piste, cela ne tardera pas. Aussi sur que le Jour se lève. La présence de l'Albanais devient plus logique. Il ne peut pas distribuer autant de marchandise. Pas sur le sol italien. Il est pret à céder la poudre contre une somme substancielle. Ils argumentent. Marchandent. Ils sont morts tous les deux et tous ceux qui sont entré en association avec eux. Ils arrivent à un accord. L'albanais viendra le lendemain récupérer la blanche. Et elle avec. Il a envie de s'amuser avec elle depuis la première fois qu'il est entré en affaire avec Doménico. Quand il sera lassé, il l'écoulera dans un de ses bordels. C'est déjà tracé. Livia proteste. S'emporte. L'homme quitte la pièce sans un regard, laissant Doménico gérer sa pute. Ce sont des détails et il s'en fout.
Doménico ne l'écoute pas non plus. Certain qu'elle fera ce qu'il voudra une fois qu'elle aura eu ses doses. Elle n'a jamais été que docile en sa présence. Sauf que Non. L'Ombre des Visconti a reveillé un noyau dur d'acier. De l'azote qui brule tout autour de lui. Et déchire ses illusions de sécurité. Elle avait promis vengeance à son Sang et s'est laissé détourné. En apparence, elle faiblit. Se laisse conduire une dernière fois à son lit. Après leurs ébats, il s'endort. Livia agrippe dans la cuisine un couteau en céramique et le poignarde plusieurs fois. Les autres ont été éloignés du Loft pour les deux jours, le temps que les négociations avec l'Albanais soient conclues. Ce sera sa perte. Elle n'a aucune hésitation. Aucune pitié. Quand une partie de sa rage s'abaisse, elle ignore si il respire encore. Mais quand elle part, c'est avec les 15 kg d'or blanc qui appartiennent aux Visconti. Pendant près de deux mois, elle disparait de la surface de la terre.
17 fevrier 2006, elle fête ses vingt ans en se rendant à la Villa des Visconti. Au coeur même de leur domaine. De la junkie paumée, il n'y a aucune trace. De l'adolescente revant à son premier vrai bal, il ne reste que des cendres imperceptibles. Le Phoenix qui emmerge est dur et ciselé. Elle a coupé ses cheveux et c'est une femme décidée qui remonte l'allée, accompagnée de gorilles surveillant le perimettre. C'est qu'elle arrive avec un cadeau de prix. Elle remet à Francesco lui même les chargements de poudre. Il n'en manque pas un gramme. Les paquets sont intacts. Si l'adolescent était charmant, l'homme qui se tient devant elle est renversant. Elle plaide sa cause. Explique qu'elle n'a rien à voir avec le vol original. Que dès qu'elle a compris la provenance, elle a fait en sorte de les ramener. Le délai etait pour sa propre sécurité. Ne désirant pas succomber à la traitrise d'un sous-fiffre et ou d'une Famille Rivale. Non, la seule chose qu'elle veux, c'est pouvoir faire ses preuves dans l'Organisation. Elle est prête à faire face à toutes les epreuves qu'ils voudront lui faire passer. Tous les tests. Elle sait qu'elle est un atout pour eux.
Invité
Ven 15 Nov - 18:07
Les personnages Univers Réel
Siobhan O'Sullivan
(Vika Kerekes)
◑ Nom O'Sullivan. ◑ Prénom(s) Siobhan. ◑ Date et lieu de naissance Belfast, 10 avril 1986. ◑ Nationalité Irlandaise. ◑ Orientation sexuelle Hétéro ◑ Statut civil Célibataire ◑ Profession et/ou études Serveuse/ Petits boulots. ◑ Quartier d'habitation (les descriptifs des quartiers sont ici Venice Beach, un petit appartement miteux, à la limite de l’insalubre, juste à la frontière des quartiers mal famés ◑ Qualités et défauts de ton personnage Décris ton personnage en quelques adjectifs mettant en avant ses qualités et ses défauts Déterminée. Possessive. Jalouse. Enjouée. Colérique. Impulsive. Solitaire. Bordelique. ◑ Avatar Vica Kerekes ◑ Groupe Anachorete ◑ Crédits @Never Utopia pour l'avatar, répondre ici.
L'hémorragie de tes désirs s'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Tics et manies et de ton personnage -Chacune de ses journées débute par un tour sur la plage. Si il fait suffisament chaud, elle se baigne pendant une heure, cherchant la solitude, si il fait trop froid, elle se contente de marcher pour s’aérer l’esprit -Elle et les animaux ? Merci non merci. Quelque soit le genre, Siobhan s’en passe. Tolère à peu près les chats, et encore. -Siobhan a abandonné ses études à Dublin lorsque la pression familiale pour la faire revenir à Belfast s’est faite trop forte. Elle regrette cette décision et cherchera une fac pour reprendre un cursus dès qu’elle aura assez d’argent de coté. En attendant, elle est serveuse et cumule parfois avec des extras en boite de nuit selon les opportunitées. -Ses relations avec les hommes durent en général six mois. Six mois de passion et de frénésie, quand la lune de miel s’achève, elle s’ennuie et met les voiles. Elle n’a jamais été réellement amoureuse. -Dès qu’elle a trois jours devant elle, elle s’éloigne de la ville et file explorer le Désert d’Anza-Borrego.
Le petit cocon de ton personnage Dès son arrivée à Lors Angeles, elle a cherché à se rapprocher de la mer. Malheureusement, son petit budget ne lui permet pas d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Elle n’a trouvé qu’un petit appartement peu engageant à la lisière des habitations insalubres qui fleurissent dès qu’on s’éloigne du petit coeur coquet et de la plage. Mais au moins le loyer peu élevé lui épargne la collocation ou de devoir vendre un rein pour se loger. Elle essaie de l’égayer au grés de ses trouvailles dans les différents magasins de secondes mains Que pense t-il de la ville de Los Angeles ? Elle Déteste Los Angeles. Cela ne fait que quatre ans qu’elle est arrivée sur le sol américain et pensait que la Californie et Los Angeles en particulier répondrait à ses visions, mais son caractère qui se lie difficilement ne lui facilite pas la tache. Dès qu’elle peut, Siobhan a l’intention de s’éloigner de ce carcan de superficialité et de misère crasse. Elle n’y reste que parce que la ville tentaculaire protège son anonymat. Au moins, elle n’attire pas l’attention. Elle essaiera de s’établir à San Diégo, mais pour le moment, ce n’est pas possible. Siobhan veux être certaine d'avoir été totalement oubliée par les trublions de l'Irlande avant de sortir de sa coquille. Pourquoi avoir choisi ce groupe ? Elle a un caractère emporté, déteste qu’on lui marche sur les pieds. Ne supporte pas le moindre geste déplacé de la part des clients qu’elle sert quotidiennement et plus encore de ceux qu’elle croise en boite de nuit. Elle n’a absolument aucun scrupule à en venir aux mains si elle a l’impression qu’on lui manque de respect ou que l’on attente à son espace vital. Elle garde de sa vie en Irlande des réflexes de fille de la rue et cela peut lui jouer pas mal de mauvais tour.
Quel est le petit secret de ton personnage ? >- En pensant donner une information sans intéret à la police irlandaise qui la suivait depuis longtemps au vu des liens de sa famille avec l’Ira, elle a donné des renseignements sur entrepôt du groupe terroriste qu’elle pensait désaffecté, et lorsque celle ci à conduit une descente sur le lieu, ils ont trouvé un lieutenant de l’armée indépendantiste, son grand frère ainsi qu’un nombre non négligeable d’armes d’assauts et autres sucreries. Les deux hommes ont été envoyés directement en détention en attendant leur procès et Siobhan a fuit l’Irlande pour éviter les représailles, espérant que la mégalopole de LA sera suffisante pour la faire disparaitre. L'Ira n'oublie jamais. -Elle est en situation irrégulière, elle n’a pas de carte verte. Elle est entrée sur le territoire américain avec un visa touriste de trois mois. S’est débrouillée pour récupérer le numéro de sécurité sociale d’une amie qui rentrait en Irlande sans que celle ci ne s’en rend compte.
Fiche et personnage provenant d'un autre forum aujourd'hui fermé.
Histoire de Siobhan:
L'Irlande, ses vertes prairies, ses côtes, le Connemara si bucolique avec Galway en joyau tranquille. Ses concerts de harpe celtique. Les moutons qui paissent paisiblement le long des routes étroites. Scratch that. L'Irlande de Siobhan est sombre, ensanglantée et divisée par des luttes fratricides depuis des générations. Et quand ta famille est engoncée dans le conflit depuis la création des deux Irlandes, tu n'as pas trop le choix que de soit t'investir totalement, soit choisir un retrait neutre mais qui te met à part de bien des échanges et des discussions.
Siobhan, si elle porte toujours la croix catholique que lui a offert sa grand mère paternelle autour de son cou, ne partage pas vraiment cette foi. Elle a vu de premier lieu ce que l'intégrisme religieux pouvait faire à son pays. Car si les divisions irlandaises sont politiques, elles sont tout autant renforcée par le clivage Catholique/ Protestant. Et la jeune femme refuse d'alimenter ce moulin-là. A l'école, elle est studieuse, sans plus. Évite d’attirer l'attention sur elle. A la maison, elle est le vilain petit canard et Catham son aîné de trois ans fait la fierté du Père. Néanmoins, il ne laisse pas les rênes libres à la cadette. Ils vont à l'église tous les dimanches, et dans leur plus beaux habits. Et si l'haleine des hommes sent parfois un peu trop le whisky, comment leur en vouloir de célébrer les créations divines? Et une fois le repas dominical avalé, il est temps de s’entraîner sur les diverses armes familiales. Si Siobhan ne goûte guère cet apprentissage, il est nettement moins douloureux que les coups de ceinturons qui pleuvent en cas de désobéissance. Volontairement, moins volontairement, de dix à dix-sept ans, elle apprend à manier divers fusils et pistolets sans pour autant atteindre le niveaux d'excellence de son frère.
Ce sont pourtant des années plutôt calmes pour les militants de l'IRA provisoire, mais le père de Catham et Siobhan vit dans le passé. Son frère est tombé lors du Bloody Sunday et il en garde une haine profonde et tenace. Leur mère est tempérance et se charge d'élèver ses enfants dans la latitude que lui offre le patriarche. Cela ne signifie pas que les deux enfants ne reçoivent pas d'amour. En grandissant la petite fille un peu dégingandée, aux cheveux trop roux, à la peau trop pales, aux trop de taches de rousseurs commence à prendre confiance en elle et à s'éloigner de la sphère d'influence. Elle prend son indépendance, court le gueux et dans l'ensemble, mérite totalement son statut de jeune rebelle. A dix sept ans, elle refuse catégoriquement de continue à toucher à une arme, se déclare pacifiste et fait enrager ses parents. Catham s'amuse de ces agissements et couvre souvent sa petite soeur dans ses déboires. Son caractère bien trempé la conduit parfois à des chamailleries et des disputes sauvages avec les autres gamins du quartier et elle ne compte plus les hématomes, contusions, lèvre fendue et oeil au beurre noir qu'elle ramène à la maison. De guerre lasse, sa mère décide à ses dix neuf ans, avec l'accord de son père, de l'envoyer chez sa soeur à Dublin.
Le cadre plus calme, moins ancré dans le sordide réussit à la jeune femme. Elle s'épanouit, se reconcentre sur ses études, son caractère se lisse et elle cesse de chercher le conflit pour un rien. Ho, elle est toujours aussi prompt à la colère, mais va beaucoup moins à la bagarre pour des broutilles. Cela ne signifie pas que le lien familial est rompu, au contraire, mais les rapports avec ses parents sont eux aussi facilités. Elle entame des études de langue vivantes de manière à devenir traductrice dans un futur lointain. Etudes qu'elle finance en prenant quand elle le peut des petits boulots de serveuses dans les restaurants et les bars. Elle ne craint pas de se frotter à la clientèle un peu mal dégrossie de certains de ses lieux et sait se faire respecter. Mais Dublin n'est pas un havre de paix. Dans ses pas, elle peut sentir les regards insistants, les visages furtifs, les impressions intangibles qui proviennent d'une surveillance relâchée. Ho, ce n'est pas en continu, mais cela revient régulièrement au cours des années.
A vingt-cinq ans, alors qu'elle entame ses dernières années, son père commence à exiger qu'elle revienne chez elle, prétextant que sa mère fatigue, qu'elle a besoin du soutien de sa fille. Catham est de plus en plus radicalisé et s'engouffre dans la place laissé par son père qui vieillit. En plus des affaires plus ou moins légitimes des militants, Catham n'hésite pas à tremper ses mains dans le trafic d'armes, aidé en cela de figures plus proéminentes de l'Armée Provisoire. Le gouvernement ne laisse pas ce flot délinquant sans surveillance et attend son heure. Lassé de l'insistance de plus en plus insupportable, Siobhan quitte Dublin pour retourner à Belfast. Et ne tarde pas à tomber sous le charme de l'un de ses clients. Pendant plusieurs mois, elle file avec Neill une parfaite romance. Se croit même amoureuse. A vingt-huit ans, elle commence même à envisager de s'installer avec lui. Elle s'ouvre à lui. Se confie un peu trop et baisse sa garde. Parle trop et révèle des informations qu'elle devrait taire. Elle n'a même pas conscience qu'elle se fait manipuler et ne tarde pas à révéler l'emplacement d'une ancienne cache d'arme qu'elle pense ne plus être utilisée depuis des années. Malheureusement pour elle, Neill est un jeune policier infiltré en toute connaissance de cause. Les autorités savent parfaitement qu'elle est celle qui prend le moins de précaution vis à vis des activités illégales de son père et de son frère, ayant cessé depuis longtemps de se sentir concernées par elles. Et malheureusement, la rafle se révèle juteuse, à nouveau en service depuis quelques mois. Et sur place, un membre haut placé de l'Armée provisoire et son frère. C'est Neill lui même qui lui avouera s'être servi d'elle depuis le début et la conduira de force à l'aéroport pour lui éviter des représailles qui s'averaient probablement douloureuse pour sa petite personne.
C'est l'âme lourde que l'Irlandaise quitte sa terre natale. Elle a vingt -neuf ans, ses plans d'avenir sont réduit à néant et son compte en banque à zero. Mais elle ne sait pas simplement rendre les armes. Les années qui suivront, elle fera son trou à Los Angeles. Après quatre ans passés dans la ville, la jeune femme commence à sortir la tête hors de l'eau. Cherche un moyen de faire valider ses équivalences dans ses études de langues pour pouvoir commencer à prendre de manière officielle des petits travaux de traductions Anglais, Gaellique et espagnol en plus de son emploi de serveuse. Avec les hommes? Chat échaudé craint l'eau froide. Durant ses quatre ans d'exil, la jolie rousse ne s'engage plus. Se contente de quelques rendez vous, quelques nuits et coupe les ponts.
Invité
Sam 16 Nov - 17:20
Les personnages Univers Réel
Daphnnée Montgoméry
(Nicole Kidman)(@eden memories)
◑ Nom Montgomery ◑ Prénom(s) Daphnée. ◑ Date et lieu de naissance 10 aout 1984, Chicago, Ill. ◑ Nationalité Américaine ◑ Orientation sexuelle Hétérosexuelle, elle n'aime que les hommes ◑ Statut civil Célibataire ◑ Profession et/ou études Artiste Peintre // Faussaire ◑ Quartier d'habitation (les descriptifs des quartiers sont ici Dans un immense appartement de Dowtown, avec terrasse et surtout, une pièce parfaitement bien exposée au soleil qui est son atelier ◑ Qualités et défauts de ton personnage Décris ton personnage en quelques adjectifs mettant en avant ses qualités et ses défauts Fantasque ~Impulsive ~ Souriante ~ Loyale ~ Bordelique ~ Emotive ~ Un peu paranoique sur les bords ~ Manque d'assurance ~ Atroce cuisinièree ◑ Avatar Nicole Kidman ◑ Groupe Hémorragie de vos désirs. ◑ Crédits @Never Utopia pour l'avatar, répondre ici.
L'hémorragie de tes désirs s'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Tics et manies et de ton personnage - Elle adore le thé. Daphnée a un placard qui y est entièrement dédié, avec... tout. Des thé noirs, des thés vert, des thés blanc, des thés aromatisés, des mélanges. Elle a deux préférés : Un lapsong souchong délicieusement fumé et un assemblage composé spécialement pour elle : Un thé noir Assam, des amandes grillées, un peu de litchi, un peu de feuilles de rose et tout autant d'epices diverses. C'est son thé de réconfort. Chaque fois que quelque chose ne va pas comme elle le souhaite, elle finit sur sa terrasse avec une tasse dans les mains. - Depuis un voyage en Australie et la visite d'une petite distillerie du Queensland, elle est retombée amoureuse du Rhum. Elle fait spécialement importer l'Iridium pour en avoir toujours une bouteille. A chaque fois qu'elle voyage, elle prend soin de ramener avec elle une bouteille locale. -Voyager! Justement... elle adore ca. Grace à ses... "peintures", Daphnée mène une vie confortable. Et elle en profite pour passer chaque année plusieurs semaines en dehors des Us. Elle aime se rendre sur les lieux de vie de ses artistes peintres préférés, découvrir les lieux qui les ont inspirés. -Londres et Paris ont son cœur. Mais la mentalité un peu trop froide des habitants de ces deux capitales ne l'encourage pas à y habiter. Par contre, elle n'hésite pas à prendre l'avion pour aller visiter certaines expositions dans les divers musées de ces villes. Vous seriez passé à coté de la rétrospective Dali au centre Pompidou en 2013? Pas elle! Le Petit Cocon de ton personnage Elle vit dans un appartement spacieux de Downtown. Daphnée a hésité avec une villa plus à l'écart, plus au calme mais en fait elle adore être en centre ville. Elle aime l'agitation de la ville autour d'elle. Daphnée a eu un immense coup de cœur pour son appartement au dernier étage de son immeuble. Il lui coute un rein, mais il en vaux la peine. Une immense terrasse, une pièce immense qui lui sert d'atelier : elle a fait remplacer certains panneaux par de grandes vitres pour s'assurer un maximum de lumière. Le reste de son appartement est dans les tons pastels, avec très peu de meubles. Mais des bibliothèques le long de tous les murs. Et autant de livres par terre. Que pense t-il de la ville de Los Angeles ? Elle adore Los Angeles. C'est une ville vivante, chaleureuse, à la culture très riche. Daphnée a rapidement trouvé une galerie pour exposer ses différents tableaux. Parfois, Chicago lui manque. Elle adorait les hivers tellement rigoureux que la seule chose à faire était de se blottir sous un plaid, devant une cheminée avec les dernières aventures d'Harry Dresden à lire. Daphnée commence sérieusement à en vouloir à Jim Butcher de ne toujours pas écrire le 16ieme opus! Mais Los Angeles? Los Angeles avec ses lumières toujours changeante, avec les caprices de l'océan et la décadence de sa nature? Pour son âme d'artiste, c'est un émerveillement quotidien. Et... il lui fallait s'éloigner de Chicago! Pourquoi avoir choisi ce groupe ? Daphnée est incroyablement fleur bleue et romantique. Elle ne s'est jamais mariée parce qu'il lui manquait toujours ce petit "je ne sais quoi" qui l'aurait fait vibrer éternellement. Cela ne signifie pas qu'elle ne soit pas capable de s'investir dans une relation, elle a déjà essayé. Malgré quelques échecs, elle n'a pas d'amertume à ce sujet. Elle ne court pas les applis de rencontre ou le net, parce qu'elle croit encore, un peu, beaucoup, à la magie d'un un regard fortuit. Quel est le petit secret de ton personnage ? Ses études d'Art à Chicago étaient incroyablement onéreuses et Daphnée prit rapidement l'habitude de se rendre dans des musées pour faire des copies sans chercher à les faire passer pour des originaux : toiles plus grandes, détails un tout peu modifiés pour qu'il n'y ait pas de confusions, etc. Elle les vendait à des amateurs qui désiraient une copie sur toile plus impressionnante que les reproductions papiers. Jusqu'au jour où un de ces amateurs lui a payé une fortune une esquisse qu'elle avait dessiné "dans le style de". Elle aurait du s'en tenir là... mais les dettes estudiantines étaient écrasantes. Au cours des années, la jeune femme en vendit plusieurs. Cela aurait pu en rester là... Si Daphnée n'avait pas croisé la route de divers escrocs aux oreilles desquels sa réputation de faussaire s'était murmurée. A partir de ce moment là, elle plonge totalement dans l'envers de l'Art.
Fiche et personnage provenant d'un autre forum aujourd'hui fermé.
Histoire de Daphnée:
A mardi, lance Sean, d'une voix enjouée, toujours le dernier élève à sortir de son cours. Occupée à ranger les chevalets, remettre les pots de peintures à leur place, Daphnée relève la tête et lui adresse un léger sourire alors qu'il passe la porte. -Bon week-end, et si tu as le temps, essaie d'observer la manière dont les couleurs se modifient selon la hauteur à laquelle tu te places -Will do, miss! sur ces derniers mots, la porte se referme, laissant la jeune femme dans une solitude relative. Dans les différents studios, elle peut percevoir les murmures des autres étudiants qui quittent leurs cours. Il ne s'agit pas là d'une école ou d'une université, mais d'un regroupement de divers professeurs qui enseignent leur passion à ceux qui en ont le temps et l'argent. Cours de Danse, Photographie, Sculpture, dessin sont ainsi réunis dans cette arcade située sur une rue piétonne. Cela va faire maintenant 3 ans que la jeune femme donne des cours privés et collectifs et elle adore cette ambiance particulière. Ses élèves progressent et sont motivés. Particulièrement sa classe du vendredi soir qui forme un groupe dynamique et unis. Ce n'est pas rare qu'ils se retrouvent tous pour boire un verre après le cours, mais pas ce soir.
Daphnée refuse de laisser sa salle dans le joyeux bordel qui caractérise ses cours mais à conscience que le temps risque de lui manquer cruellement. Néanmoins, elle sait d'expérience que laisser les différents pinceaux et pigments à l'air libre, sans rincer les premiers et fermer hermétiquement les seconds est la recette parfaite pour un résultat désastreux le lundi. Elle étouffe une grimace de douleur lorsque sa cuisse heurte sèchement le coin de la table des natures mortes alors qu'elle s’avançait pour remettre dans le placard les différents objets qui lui ont servis. La jeune femme en sera quitte pour un énième bleu. Ramassant ses mèches blondes en chignon lâche, un crayon de couleur lui servant à le maintenir en place, elle observe d'un air critique l'espace. Ce n'est pas parfait, mais cela ira. Si elle tarde d'avantage, elle risque de se mettre sérieusement en retard. Quelques secondes, Daphnée caresse la possibilité de rentrer chez elle pour prendre une douche et se changer mais un bref coup d'oeil à sa montre la ramène sur terre. Non, elle devra y aller comme elle est. Et tant pis si son jean noir est orné de quelques éclats de peinture et que sa blouse grenat est peut être un peu trop simple pour l'occasion. Au moins ses escarpins à talons carrés de la même teinte que sa chemise rehaussent un peu le niveau.
Soigneusement, la jeune femme ferme à clefs sa salle, salue distraitement les derniers retardataires et s'engouffre dans l'avenue. Bercée par l'animation de la ville, la peintre s'allume rapidement une cigarette, regrettant de ne pas avoir prévu un manteau un peu plus épais. Les vents de l'automne qui proviennent des grands lacs promettent déjà les frimas hivernaux. Ramenant la bride de son sac à main sur l'épaule, ses prunelles lumineuses s'égarent sur la rivière Chicago. Malgré son retard de plus en plus certain, elle s'immobilise sur le pont pour admirer les derniers rayons de soleil qui s'immolent dans l'onde glacée. Il a beau n'être que 18h30, le crépuscule s’amorce déjà. Les vibrations de son telephone la tire de sa reverie et avec un soupire de regret, Daphnée se détourne de la symphonie de couleur pour prendre connaissance de son interlocuteur. Légèrement agacée, elle écrase sur la rambarde son mégot de cigarette tout en prenant l'appel. Il ne lui faut que quelques secondes pour que celui trouve son repos dans la poubelle la plus proche alors qu'elle assure qu'elle n'est plus qu'à dix minutes. Que oui, elle sait que c'est important. Que non, elle ne sera pas en retard. Et que la stresser d'avantage n'est pas franchement le moyen le plus efficace. Toute à sa conversation, la grande blonde ne remarque pas la berline qui s'est silencieusement glissée à sa hauteur. Quand elle raccroche enfin et reprend une pleine conscience de son environment, elle se crispe immédiatement. Son pas s'allonge alors qu'elle refuse délibérément de regarder les vitres teintés du véhicule au luxe discret. Celui ci finit par s'arrêter à sa hauteur, bloquant l'intersection qu'elle allait devoir traverser. Une des portières s'ouvre, dans une invitation évidente.
-Non, tranche le timbre sec de Daphnée, sans même chercher à savoir qui sont le chauffeur et passager, pratiquement certaine de leurs identités. - Je vous ai dit que j'en avais finis avec mes activités pour vous. Vos dernieres actions ont bien trop attirées l'attention, je n'ai pas l'intention de me retrouver en prison à cause de votre négligence et impatience. Je me retire de cette branche. Faites passer le mot, je suis à la retraite.
Contenu sponsorisé
Mes Folies, mes obsessions
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum