Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
Le Deal du moment :
Pokémon Évolutions Prismatiques : ...
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Dim 17 Nov - 16:38

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 19gx89
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 Rv6ehl
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 B03nr4

Avatar : Tumblr - Gif : Keetika


Les mots prononcés par la jeune femme l’astreint à se remémorer le premier gala auquel ils assistèrent, contraint par un contrat préalablement signé sur le recoin d’un bureau. Aucun d’eux n’était enchanté de se retrouver en tel lieu, et en telle compagnie. Edward n’avait jamais particulièrement affectionnait ce genre de réjouissance au cours desquelles la haute société se plaisait à briller, s’offrant une nouvelle conscience au moment d’apposer leur signature en bas à droite d’un chèque au montant inconvenant. Quant à la présence de la jeune femme, elle avait été plus aisément assimilé à un fardeau, qu’à une félicité, au cours des premières heures de la réception. Angelica était par conséquent dans le vrai lorsqu’elle affirmait qu’il aurait probablement éprouvé une certaine rancœur à son égard si elle avait accepté cette danse, pour finalement les ridiculiser au milieu des nombreux convives présents « Oui, sûrement » répliqua-t-il avec un petit sourire amusé aux coins des lèvres, tout en continuant de danser au milieu du salon, la jolie rousse blottie au creux de ses bras « J’espère qu’il apprécie le spectacle » murmura-t-il à son oreille, non sans oser toutefois un regard en direction de l'immeuble voisin et reprit « Il n’y a pas que ce soir qui est différent ». Tout l’était devenu avec le temps, en commençant par l’homme qu’il était. Jamais avant sa rencontre avec Angie, s’imaginer danser au milieu de son appartement et prenant plaisir à le faire.

Toutefois, la playlist sur laquelle il avait jeté son dévolu changea abruptement de rythme, mettant ainsi un terme au slow auquel ils s’adonnaient jusqu’alors, et ce, dans un rire partagé. Angie ne se déhancha pas pour autant sur ce nouveau son, préférant une boite de nuit ou, à défaut, la solitude d’une salle de bain « Aurais-tu peur de me dévoiler tes talents ? » finit-il par demander, sur un ton pour le moins inquisiteur. Edward ne fanfaronna pas longtemps lorsque la jeune femme se saisit de son visage entre ses mains pour lui confier dans quelle mesure il lui avait manqué. Chaque jour, il pensait être parvenu au paroxysme de l’amour qu’il était censé éprouver pour elle, mais à chaque parole prononcée, chaque rire, il prenait conscience que ce sentiment n’avait pas de limite. Elle aussi lui avait terriblement manqué, et se promis de ne plus jamais la laisser partir ainsi, dans de telles circonstances.

Dans un geste de la main, Edward la fit tournoyer sur elle-même, pour la ramener ensuite tout contre son torse, profitant de cette proximité pour lui avouer la lutte intérieure qu’il menait pour ne pas succomber à son envie de l’embrasser. Se délectant de son rire, il ne put que sourire à ces mots « Je ne suis pas certain que ça soit les bons termes mon amour » précisa-t-il tout en la laissant s’éloigner de lui un moment, pour finalement réitérer ce petit mouvement afin qu’elle se blottisse à nouveau à lui. Elle était si belle, et ce soir, il avait omis de le lui dire. « J’en assume pleinement les conséquences », et rapprocha lentement son visage du sien, ses prunelles azurées vacillant entre son regard d’émeraudes et ses lèvres rosées qui l’appelait à elles. Mais il n’eut le temps de parcourir la moitié du chemin que la sonnette de son appartement retentit inlassablement, brisant la magie de l’instant. « J’ignorais que tu venais » précisa-t-il tout en l’enjoignant de rester à distance, et s’éclipsa. Contre toute attente, Edward ouvrit la porte sur une Ava plus que ivre, et pas d’amour, et en colère contre le monde entier. Il ne le comprit que plus tard, lorsque son assistante se rendit compte qu’il lui avait menti sur sa relation avec Angie.

L’alcool était une circonstance atténuante, mais ça n’empêcha pas Edward de la mettre en garde à plusieurs reprises sur les propos qu’elle tenait, à son encontre et à l’égard de la jeune femme également. Oui, il était éperdument amoureux de cette femme, mais elle n’était pas la cause de sa démission future, elle en était la raison. Ce n’était peut-être que de la sémantique pour beaucoup, mais pas pour le politicien qui tenta de réprimer son agacement quelque perceptible par sa posture, tandis que la jolie rousse fit preuve d’une bienveillance à tout égard. Restant en retrait, il se contenta d’observer Angie prendre soin de son assistante comme si elle était son amie, s’intéressant à elle, à son histoire. Edward s’éclipsa un instant, et revint avec une tasse de café à l’attention d’Ava qui poursuivait son explication entre deux pleurs « Il m’a … m’a reproché tout… Ce salaud a baisé une autre femme et c’est moi la … responsable… » et se saisit de la tasse de café, les mains tremblantes « Le mieux à faire, je pense, est d’aller dormir. On parlera de tout cela demain » proposa le politicien qui n’était pas certain qu’une conversation si sérieuse, dans un tel état, soit opportun « Tu ne vaut pas mieux que lui » cracha Ava à l’attention de son employeur qui inspira profondément pour ne pas se laisser mener par sa colère. « Tu m’as mentit. Vous ne savez faire que ça vous les mecs ! Mentir et baiser à droite et à gauche ! ». La mâchoire crispée, il osa un regard en direction d’Angie, se contraignant au silence « Dough a sauté sa secrétaire parce qu’elle était là et pas moi… Qui peut dire ça ?! On est marié ! On était… On prononce des vœux … Pourquoi j’ai pas de chances avec les hommes Angie ?! » et laissa reposer sa tête contre l’épaule de la jolie rousse, continuant de pleurer à chaudes larmes. Une fois encore, Edward s’éloigna et ramena de quoi essuyer ses larmes et son nez coulant, tout en mimant un « Désolé » à l’attention d’Angie.

Charly
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Dim 17 Nov - 20:42

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_nnkyzq2yan1s8ccbto1_500
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f67776b5742746f64544a496133773d3d2d3330343832343633372e313436663535323535363266363934613232333834353336333832332e676966

Avatar :Tennesse / Gif : Tumblr

« -mes talents ? Le mot est un peu fort je pense… » grimaça Angy toujours avec cette bonne humeur qui lui faisait tant de bien. Cela ne faisait sans doute qu’une petite heure qu’elle se trouvait ici, avec lui, et pourtant, elle avait la sensation qu’ils étaient en train de raviver beaucoup de choses. C’était doux de ce retrouver. Eux. Eux du début. Surtout elle. Ce ton léger, ces sourires… Edward ne semblait pas vouloir que la danse cesse tout de suite, alors elle le laissa l’éloigner de lui, juste l’espace de quelques secondes, pour enfin la ramener dans ses bras, son corps contre le sien. Ils étaient deux à lutter ce soir pour ne pas s’embrasser. Même si finalement, cet interdit, ils se l’étaient fixé silencieusement, l’un comme l’autre. Ils pouvaient parfaitement le lever sans que rien d’abominable n’arrive… Lorsqu’il approcha son visage du sien, elle était incapable de dire non. Elle voulait de ses lèvres, de ce baiser qui pourrait déclencher bien plus. Mais quelqu’un se trouvait à la porte et c’était pour le moins intriguant. L’un comme l’autre n’avait pas commander de repas pour ce soir. « -c’est peut-être le voyeur d’en face… » s’amusa Angy en haussant les épaules.

Mais ce n’était autre qu’Ava. Ava qui avait trop bu et qui était visiblement en colère. Lorsqu’elle réalisa la présence d’Angy, cela ne sembla pas lui plaire. Mais ce soir, la belle rousse n’avait pas envie de la rembarrer. L’assistance d’Edward avait été un élément clé dans leur histoire. Elle l’appréciait. Vraiment. Et apprendre que rien n’allait plus dans son couple, ne plaisait pas à Angy. Alors elle l’a fit s’asseoir et lui parla d’une voix douce. « -je pense qu’Edward à raison… Tu as besoin de dormir… » un regard pour Edward, comme pour lui demander s’il avait des somnifères. Ava avait besoin de se mettre en pause pour quelques heures. « -Ava… » souffla Angy avec douceur alors qu’elle accusait Edward d’être comme les autres hommes. « -ça va aller… les choses vont s’arranger mais tu dois dormir… » elle caressa les cheveux de la jeune femme en détresse, souriant avec douceur à Edward, qui n’y était pour rien. Il fallu une bonne heure pour parvenir à apaiser Ava, et la mettre coucher dans une des chambres d’amis. Lorsqu’Angy ressortie de la pièce, elle se retrouva nez à nez avec Edward en refermant la porte. « -elle dors… » souffla-t-elle avec douceur. « -je vais rentrer… » souffla-t-elle à nouveau avant d’ajouter en ayant fait trois pas au côté d’Eddy : « -si jamais tu as besoin de moi lorsqu’elle se lève, n’hésites pas d’accord ? » Angy n’avait rien de prévu dans son emploi du temps pour les jours à venir. Et elle ne tenait pas à laisser Ava dans cette détresse. « -tu le connais ? Son mari ? »
Manhattan Redlish
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Dim 17 Nov - 21:09

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 19gx89
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 Rv6ehl
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 B03nr4

Avatar : Tumblr - Gif : Keetika


Un doux sourire vint habiller les lèvres du politicien tandis que la jeune femme éviter sciemment de lui répondre « Je voulais dire par là que j’aimerais beaucoup te voir danser ». Edward s’imaginait sans mal appuyé contre la chambranle de la porte, l’observant danser, sans qu’elle ne se soucie de sa présence. Peut-être était-ce dû au fait que ce soir, leur relation lui semblait légère et douce, comme la promesse d’un avenir plus serein à deux. C’était tout du moins tout ce à quoi il aspirait pour le moment, et ce, peu importe le temps qui s’écoulera jusqu’à ce qu’ils puissent de nouveau être réellement ensemble. En réalité, le politicien appréciait cette dynamique qui s’instaurait entre eux, ce petit jeu de séduction, ainsi que cette lutte de tous les instants pour ne pas succomber maintenant à l’appel de ses lèvres, et de son corps. Bien que, sans l’interruption inopinée d’un visiteur nocturne, il s’aurait autorisé un baiser. Un simple baiser. Juste pour se remémorer le goût de ses lèvres, et la douce sensation que prodiguait le contact de sa bouche tout contre la sienne. Tout en s’éloignant, Edward lui adressa un regard taquin, s’amusant de son hypothèse, qui fut tout autre en ouvrant la porte pour se retrouver confronté à une assistante ivre et amer.

Ce fut une toute autre lutte que mena par la suite le politicien qui réprima tant bien que mal son agacement à l’égard des remarques acerbes que formulées Ava à son encontre. Quant à la jolie rousse, cette dernière fut à l’image de la femme dont il était tombé éperdument amoureux quelques mois auparavant. Douce et bienveillante. Sans mot dire, le propriétaire des lieux s’éloigna une fois encore, glissant un somnifère dans un verre d’eau, qu’il tendit par la suite à son assistante, en même temps qu’une tasse de café qui dissiperait les effets de l’alcool dans son organisme. Pour remerciement, il n’eut le droit qu’à une nouvelle remarque incisive à son encontre, à l’instar de tous les hommes parsemant cette planète. Assis de l’autre côté du canapé, maintenant ainsi une distance raisonnable entre les deux femmes, Edward mima un simple mot d’excuse auquel la jolie rousse sourit avec douceur. Une fois encore, c’était un des protagoniste de son existence qui venait nuire à leur moment de bonheur. Une heure durant, Angie s’évertua à apaiser les pleurs de son assistante qui se décida finalement à rejoindre les bras de Morphée à l’issue.

Lorsque la porte de l’une des chambre d’amis qui composait à ce jour le penthouse s’ouvrit sur la jeune femme, Edward effectua un pas en arrière pour la laisser rejoindre le couloir dans lequel il se trouvait « Tu n’étais pas obligée, tu sais… » et murmura un « Merci » à la suite. Tout en s’avançant jusqu’à la pièce de vie, la jolie rousse lui confia vouloir rentrer à son appartement. L’effervescence s’était dissipée au moment même où Ava avait fait son entrée dans l’appartement. La soirée s’était pour ainsi dire terminée au moment où il avait ouvert la porte d’entrée pour la laisser entrer. Il acquiesça pour seule réponse tout en glissant ses mains dans les poches de son pantalon de costume, et répondit à l’interrogation qui suivit « Je l’ai rencontré à deux ou trois reprises tout au plus. Je pensais que c’était un homme bien, qui saurait l’aider à avancer. Il faut croire que je me suis fourvoyé sur son compte ». Avec un ex-mari violent en prison et un nouveau époux infidèle, son assistante allait de déception en déception… Edward s’interrompit dans sa marche alors qu’il venait de pénétrer dans la pièce de vie « Tu… Tu pourrais peut-être rester cette nuit. J’ai encore une chambre d’ami de disponible et … mon lit… Je peux dormir sur le canapé sinon » et combla l’espace entre eux deux « Je n’ai pas eu assez de toi et… et… » il désigna le couloir qu’ils venaient de quitter « On n’a pas pu terminé notre premier rendez-vous ». Son bras retomba le long de son corps, pour ensuite se saisir de sa main dans la sienne « C’est bon, je me tais ». Il esquissa un timide sourire « Je te laisse rentrer chez toi ». Délicatement, Edward déposa ses lèvres sur sa joue, qui n’était pas sans rappeler l’habitude qu’il avait pris avant qu’ils n'échangent leur premier baiser « Bonne nuit La Mia Luce ».


Charly
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Dim 17 Nov - 21:38

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_nnkyzq2yan1s8ccbto1_500
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f67776b5742746f64544a496133773d3d2d3330343832343633372e313436663535323535363266363934613232333834353336333832332e676966

Avatar :Tennesse / Gif : Tumblr

La soirée n’avait pas eu la fin espérée. Angy s’était imaginée pouvoir danser ou discuter encore des heures avec Edward. Mais c’était sans compté sur l’intervention d’une Ava, ivre et en colère. Une Ava triste et cocue en plus de ça. Edward, comme Angelica s’étaient montrés patients, laissant lentement les larmes laisser place à la fatigue, somnifère aidant. Angy avait mit Ava au lit, et lorsqu’elle était ressortie de la pièce, l’ambiance avant changé… « -je sais… mais je ne pouvais pas la laisser comme ça… » répondit la jeune femme. « -même si elle a toujours été un peu intrusive, je l’apprécie vraiment, et j’ai mal au cœur pour elle… » Ava ne méritait pas ça. Même s’il était peut-être compliqué de trouver des excuses à son mari. Angy désapprouvait l’adultère. Mais Ava donnait beaucoup, voir même tout son temps pour son job. Elle côtoyais plus Edward que son propre mari. Il pouvait sembler logique qu’il se soit senti délaissé. Même si cela ne lui donnait pas d’excuses. Il aurait mieux fait de parler plutôt que de baisser son pantalon.

« -on ne sais jamais ce qui se passe réellement dans un couple… » souligna la jeune femme, voulant ainsi faire comprendre à Edward qu’il n’y était pour rien, et qu’il n’avait pas à endosser la moindre culpabilité. Ava allait sans doute demander le divorce… il lui faudrait du temps pour prendre du recule et digérer tout ça. Avec Edward qui se désintéressait de la campagne, la pauvre était en train de tout perdre. Angy déclara qu’elle allait rentrer chez elle. C’était plus sage. Elle n’avait pas prévu de rester cette nuit, même si l’envie était là. « -moi non plus Eddy… » souffla-t-elle avec douceur et toujours cette lueur amoureuse dans les yeux. « -ce n’était que le premier… il y en aura d’autres… » c’était une forme de promesse. C’était terminé la distance. Elle voulait vivre avec lui, vivre cet amour qu’ils se portaient. Alors oui, il y allait avoir d’autre rendez-vous… Elle lui adressa un sourire plein de tendresse, avant de lui souhaiter également une douce nuit, puis de rentrer chez elle en taxi.

Durant les semaine suivantes, ils se fixèrent deux rendez-vous. Ils passèrent deux belles soirées, et furent assez fort pour ne pas laisser la tentation prendre le dessus. Lentement, Angy délaissait ses réseaux sociaux, ayant expliqué qu’elle avait besoin de temps, d’une pause pour se recentrer. Elle gardait seulement pour habitude le yoga matinal, qui lui faisait également du bien à elle.

Manhattan Redlish
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Lun 18 Nov - 20:42

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 19gx89
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 Rv6ehl
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 B03nr4

Avatar : Tumblr - Gif : Keetika


Après plus de cinq semaines d’éloignement, se contentant que de quelques messages éparses et de brefs appels, ils méritaient mieux que cette brève soirée qui leur avait été octroyée. Une fois encore, leur bonheur n’avait été qu’éphémère, bouleversé par de nouvelles tribulations. La porte se refermait à la fois sur une Ava profondément endormie, et sur leur soirée. À contrecœur, Edward accompagna la jeune femme, qui avait fait preuve d’une patience sans borne à l’égard de son assistante ivre et dévastée, jusqu’à la portée d’entrée. « Je t’en remercie » murmura-t-il avec douceur à l’attention d’Angie, qui s’était évertuée à prêter une oreille attentive à son amie, outrepassant les différends d’antan. « Elle mérite de rencontrer un homme bien », renchérit-il avec conviction, les mains ancrées au fond des poches de son pantalon. Bien qu’Ava ait participé malgré elle à l’échec de son mariage, elle méritait d’être aimée à sa juste valeur et non bafouée d’une telle manière par celui qui avait lui avait promis de l’aimer et de lui être fidèle. « Je pense qu’elle doit, elle aussi, amorcer quelques changements dans sa vie ». Si son amitié avec Ava avait su perdurer dans le temps, ce n’était pas seulement dû à leur collaboration, mais parce qu’ils étaient fait de la même étoffe. Deux âmes en perdition, qui tentaient de s’épanouir tant bien que mal dans l’unique constante de leur existence, leur carrière, au détriment de tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à une vie personnelle. Sans sa rencontre avec Angelica, le politicien aurait poursuivit dans cette voie, jusqu’à ce qu’il en prenne conscience un jour ou l’autre. Peut-être… Dorénavant, c’était au tour d’Ava d’amorcer quelques changements dans son existence, notamment en raison de ceux qui étaient entrepris malgré elle, à commencer par son divorce et la fin de leur collaboration. Parce qu’Edward ne souhaitait pas être un jour confronté à cette réalité, et perdre la jeune femme parce qu’il n’avait eu de cesse de la délaisser au profit de son métier. Il peinait déjà à la laisser simplement quitter son appartement, alors sa vie … « Il me tarde déjà de te revoir », et apposa un baiser sur sa joue tout en lui souhaitant une bonne nuit. Malgré un emploi du temps accablant, Edward parvint à octroyer du temps à leur relation pour se revoir en tête-à-tête deux nouvelles fois.

Mais rien de comparable à ce soir… Parce qu’après avoir tourmenté Flynn des jours durant pour obtenir la date d’anniversaire de la jeune femme, il avait tout mis en œuvre pour que ce jour soit à la hauteur de ses plus désirables attentes. Qu’importe qu’Angie lui ait martelé ne pas désirer souhaiter le jour de sa naissance, le politicien voulait croire que tout cela n’était qu’un subterfuge afin de ne pas être accablée par une nouvelle déception. Seulement, Edward voulait qu’elle renoue avec les traditions de la vie, et qu’elle les perçoive sous un prisme nouveau, et non par celui de son enfance. Pour ce fait, il avait sollicité l’aide de Jeffrey, son employé depuis de longues années maintenant, enjoignant ce dernier à se rendre jusqu’à l’appartement d’Angelica afin de lui remettre une enveloppe contenant une carte blanche aux inscriptions en or, mentionnant la destination à demi-mots : Pour cette occasion, j’ai préparé une surprise, dans un lieu où les étoiles brillent même à l’abri, où la nature nous entoure de sa beauté éternelle. Après lui avoir noué le voile noir autour des yeux, ce dernier la conduirait jusqu'à la berline où il lui ferait part des quelques lignes inscrites sur la deuxième enveloppe : Je suis un lieu où la nature s’épanouit en toute saison, où les fleurs et les plantes dévoilent leurs plus belles créations. Quant à la troisième, Edward la tiendrait entre ses mains jointes à son arrivée devant le jardin botanique où sa grand-mère avait l’habitude de se rendre lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. Un lieu enfermant bien de souvenirs pour la femme qu’elle était devenue. Vêtu d’un costume trois pièce, dont il s’était départi de la cravate au profit d’un col ouvert, le politicien attendait patiemment que la berline ne se gare devant lui, après maintes détours dans le centre-ville pour qu'elle ne se doute rien du lieu où il patientait. Un sourire habilla aussitôt ses lèvres, tandis qu’il s’approcha pour lui ouvrir la portière « Bonsoir La Mia Luce », et lui susurra les quelques mots inscrits sur la carte enserrée entre ses doigts : «À l’occasion de ton anniversaire, je ne veux pas simplement te rappeler le temps qui passe, mais plutôt célébrer la merveilleuse personne que tu es chaque jour». Edward vint glisser sa main dans la sienne « Je sais que tu ne voulais pas que l’on fête ton anniversaire, mais je pense qu’il était temps d’apporter un nouveau sens à ce jour spécial », puis rapprocha de son visage de son cou, le temps que les imposantes portes du lieu ne s'ouvrent « Tu sens bon » murmura-t-il, avant de la conduire au cœur même du jardin botanique, au milieu de la nature à ciel ouvert. Sous un hêtre pleureur qui s’imposait au milieu de la flore, en raison de sa taille et de sa prestance, le politicien avait disposé une petite tente en tissue, jonché de coussins, ainsi que de plaids épais, et cerné par des guirlandes lumineuses. Lentement, il lui retira le bandeau pour lui dévoiler le lieu, soufflant à son oreille « Joyeux anniversaire ».

Charly
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor

Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Etoiles
Charly
Mar 19 Nov - 17:05

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 Tumblr_nnkyzq2yan1s8ccbto1_500
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f67776b5742746f64544a496133773d3d2d3330343832343633372e313436663535323535363266363934613232333834353336333832332e676966

Avatar :Tennesse / Gif : Tumblr

« -pour le moment, elle a surtout besoin de prendre un peu de temps pour elle… pour encaisser et digérer tout ça… » répondit Angy. Elle pouvait sans mal imaginer la blessure que pouvait ressentir Ava. Cette trahison, cette douleur insupportable. Peut-être aussi un sentiment de culpabilité. Se demander ce qu’elle avait fait, ou pas fait justement pour mériter cela, pour que son couple en arrive là. Rencontrer un autre homme n’était pas une urgence. Mais viendrait. Ava était une femme qui méritait d’être aimée. A sa juste valeur. « -il y en aura forcément… » c’était inévitable. Il y aurait des changements. Mais la jolie rousse savait aussi qu’Ava était une battante et qu’elle se relèverait.

Angy n’avait pas prévu de rester ce soir. Canapé ou non. C’était trop tôt. Ils se l’étaient dit, ils voulaient prendre leur temps pour reconstruire leur histoire sur des bases plus solides. Elle n’avait pas envie de le quitter, mais il était plus sage qu’elle rentre chez elle. Elle l’avait le cœur légèrement lourd, mais avec cependant un sourire aux lèvres. Ils s’étaient revu, et ce soir, la jeune femme était loin de s’imaginer la surprise que lui avait préparé avec soin l’homme qu’elle aimait tant. Lorsque Jeffrey s’était présenté chez elle, la jolie rousse s’était questionnée sur l’absence d’Edward. Est-ce qu’il avait été retenu et qu’il la retrouverait plus tard ? Elle avait longtemps hésité à accepter son invitation ce soir. Parce que c’était son anniversaire et qu’elle n’aimait pas ce jour. Elle lui avait expliqué pourquoi. Le fait qu’elle n’appréciait pas le célébrer, ou encore les surprises lié à cet évènement. Mais elle avait envie de le voir… Alors elle avait dit oui. Et voilà qu’elle se retrouvait devant une seconde enveloppe, avant que le chauffeur ne lui bande les yeux.

Au début du trajet, elle tenta de reconnaitre la route, mais elle ne cessait de se demander où on la conduisait et ce que pouvait être cette surprise. Lorsque la voiture s’immobilisa, elle inspira avec lenteur et glissa sa main dans celle d’Edward, frissonnant sous le son de sa voix chaude à son oreille. Elle se mordit les lèvres, sentant l’émotion la gagner. Si le bandeau ne cachait pas ses yeux, Edward aurait pu y voir des larmes. Avec lenteur, elle l’avait laissé la guider, lui faisait entièrement confiance. Elle était incapable de parler, de dire quoi que se soit. Son anniversaire… Edward avait voulu marqué ce jour avec une autre signification… Elle était touchée par cette intention.

Lorsqu’il lui retira enfin le bandeau, Angy resta de nouveau sans voix devant le spectacle qui s’offrait à elle. Elle reconnu le lieu sans mal. Le jardin botanique… Elle porta rapidement une main devant ses lèvres, avant de lever les yeux pour éviter que les larmes ne coulent sur ses joues. Peine perdue… « -oh mon dieu Eddy… » parvint-elle à souffler. « -c’est… c’est magnifique… » comment ne pas être touché par cette intention toute particulière… Comment ne pas l’aimer si fort…


Manhattan Redlish
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Etoiles
Manhattan Redlish
Mar 19 Nov - 20:20

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 19gx89
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 Rv6ehl
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly - Page 34 B03nr4

Avatar : Tumblr - Gif : Keetika


Du temps, le politicien en octroya à son assistante les jours suivant, tandis qu’elle avait trouvé refuge au domicile de ses parents jusqu’au prononcé du divorce et la liquidation totale de leurs biens communs. Cette dernière s’était excusée de son attitude hostile à l’encontre de son employeur qui n’éprouvait aucun ressentiment à son égard. Une longue conversation s’était ensuite amorcée sur l’avenir incertain de leur collaboration, Edward laissant sous-entendre que sa carrière politique connaîtrait tôt ou tard un terme, et qu’elle devait d’ores et déjà envisager une nouvelle reconversion. Sur ces mots, il s’était éclipsé, la laissant seule avec ses songes. Dorénavant, Ava était seule directrice de sa destinée. Il avait sa propre existence à mener, et une histoire à écrire. Avec Angie plus précisément. Depuis l’éloignement qui avait remis toute leur relation en perspective, le politicien parvenait à leur offrir du temps pour leur rendez-vous en tête-à-tête. Des moments privilégiés qui leur permettaient de se retrouver, consolidant ainsi le lien qui les unissait. Mais aucune de ces soirées n’étaient comparable à celle qu’il avait organisé pour son anniversaire. Un jour que n’affectionnait pas particulièrement la jeune femme, qui l’assimilait à de sombres souvenirs d’enfance, où elle se retrouvait tiraillée entre deux parents qui n’avaient que faire du bonheur de leur unique enfant. C’était la raison pour laquelle le politicien avait œuvré de manière à ce qu’elle perçoive ce jour sous un nouveau prisme. Pour ce faire, il avait mis à contribution l’un de ses employés les plus fidèle : Jeffrey.

Après de maints détours dans les rues de New York, le chauffeur de maître la déposa au pied du jardin botanique devant lequel attendait patiemment Edward qui lui ouvrit la portière et la conduisait jusqu’à destination. Ce ne fut qu’aux pieds du hêtre pleureur qu’il s’autorisa à lui retirer le morceau de tissu de son visage qu’il garda enserré entre ses doigts. Dès lors que son regard s’embua de larmes sous l’émotion, le politicien sut qu’il était parvenu à toucher son cœur avec les prémices de cette soirée, qu’il désirait exceptionnelle. Un délicat sourire habilla les lèvres du politicien qui se posta entre Angie et la tente aménagé pour l’occasion, et d’un geste du pouce, essuya le sillon que venait de tracer les quelques larmes qui s’étaient échappées de son emprise « Joyeux anniversaire La Mia Luce ». Sur ces mots, il glissa sa main de nouveau dans la sienne, et l’entraina jusqu’à la petite tente en tissu, encerclée de guirlandes lumineuses, et la laissa prendre place sur les coussins jonchant l’herbe fraichement coupée du lieu. À peine installé qu’il tendit le bras pour se saisir d’une glacière dissimulée à l’arrière et en extirpa tour à tour une bouteille de chambre, deux coupes en cristal, et quelques amuses-bouches pour patienter jusqu’au dîner.

« À toi, La Mia Luce. Joyeux anniversaire » et porta aussitôt le liquide doré à ses lèvres. « Ce lieu nous appartient jusqu’à demain matin » et finit par avouer « Je voulais que tu fêtes cet anniversaire avec le souvenir de ta grand-mère ». Il reprit une gorgée de champagne, puis délaissa le verre sur le rebord d’une petite table d’appoint, pour venir se saisir d’un amuse-bouche, comblant ainsi l’appétit qui germait dans le creux de son estomac. Après un coup d’œil à sa montre, il précisa « Le dîner nous sera apporté d’ici une heure tout au plus. Tu veux qu’on marche un peu en attendant ? ». Après tout, ce n’était pas tous les jours que quelqu’un pouvait bénéficier d’un tel lieu, sans être accablé par le brouhaha ambiant résultant des visites innombrables des touristes.

Contenu sponsorisé
"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly
Page 34 sur 34
Aller à la page : Précédent  1 ... 18 ... 32, 33, 34
Sujets similaires
-
» Il y a des secrets qui peuvent tuer [Ft Charly]
» "Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly
» Tomber amoureux est un véritable parcours du combattant [ft Charly]
» "Il n'y a qu'une personne qui me donne l'impression d'avoir des ailes et de planer, et c'est toi." - Ft Charly
» "Un corps peut-il guérir, dont le coeur est malade ?" [Ft. Charly]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers réel :: Amérique du Nord-
Sauter vers: