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LE TEMPS D'UN RP

Little happiness between the madness ~Neil et Siobhan~ ~Calville~

Calville
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Date d'inscription : 30/06/2018
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Univers fétiche : TOUT
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
https://www.letempsdunrp.com/t1939-quand-tu-as-besoin-decrire
Calville
Jeu 6 Fév - 13:55

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.

Elle vient et m'attire ainsi qu'un fer l'aimant
Elle a l'aspect charmant
D'une adorable rousse
Ses cheveux sont d'or on dirait
Un bel éclair qui durerait
Ou ces flammes qui se pavanent
Dans les roses-thé qui se fanent
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Mais bien sur ...

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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant
Un passé. Il a enfin un passé ecrit par le destin et non formaté à un être imaginaire. Il le retrouve avec une étonnante force comme si celui-ci s’était tut durant des années prenant force dans l'ombre la plus profonde afin de resplendir au moment opportun. Ce moment était arrivé sans qu'il ne l'appelle de ses vœux, mais grâce à une Irlandaise tenace qui a su remonter les fils d'une vie qu'il avait occulté au point de la perdre de vue. Liam était mort vingt cinq ans plus tot, et n'avait jamais pu ressusciter. Non. Bloqué dans la haine perpétuelle, Neil ne lui laissait aucune once de lumière pour tenter de l'apaiser. Et il avait fallu sa Rousse pour qu'enfin une barrière soit détruite permettant à celui qui était mort la possibilité de revenir sur le devant d'une tragique scène.

Pourtant et malgré cela, il n'était plus Liam. Plus vraiment. Pour lui et pour toujours il serait Neil, et le resterait. Liam n'était qu'un prénom lointain, un gosse brisé, quelques souvenirs qu'il n'avaient plus vraiment en tête. Neil était différent. Bien sur que les souvenirs de cette vie ancienne trouvés par Siobhan combleraient des plaies béantes et sanguinolentes de son âme et de son coeur, mais jamais il ne pourra redevenir Liam. Encore pas tout à fait conscient d'avoir retrouvé un pan de sa vie, il admirait chaque portrait gravé avec soin, permettant à son esprit d'ouvrir des portes trop longtemps closes. Penser à sa mère avait toujours été d'une difficulté sans nom. Responsable de sa mort au même titre que Baile. Il s'était souvent posé la question avant de s'engager dans l'armée. Et si? Et si il n'avait pas été le petit con irlandais le plus insultant de l’époque, sa mère et lui auraient-ils pu vivre heureux? Aurait-il été moins abîmé par la vie ? C'est sa rencontre avec Siobhan des années plus tard qui avait donné une réponse silencieuse à ce questionnement existentiel. Sans tout ce qui s'était passé, sans cette peine , cette violence, Il n'aurait jamais pu rencontrer cette femme dont il était éperdument amoureux. Cela valait-il la peine ? Surement.

Il retrouve ses bras, ses explications, sa ténacité. Et sourit à un tout qui fait d'elle une femme unique en son genre. Il sait - et cela depuis des années - qu'il n'y en aura aucune autre. Meme si un jour, elle finit par se lasser de lui, meme si ce soir elle le quitte, il ne cessera de l'aimer. La jeune femme , aussi émotive que lui, apaise ses doutes, ses craintes, par un baiser, des caresses, sa présence charismatique.  L'émotion est un faible mot pour décrire cette vague qui les submerge tout deux. Ils savent tout deux que ce qui se déroule ce soir est bien plus qu'un simple cadeau d'anniversaire. C'est un baume sur eux, deux vies qui se construisent et reconstruisent sur des bases d'une solidité sans faille.Il hoche simplement la tête qui lui tourne un peu à ces deux femmes dont il a à peine quelques souvenirs. De bâtard il se retrouve une famille
. - Sean va avoir des photos de sa grand mère et rencontrer sa.. grand tante ? je n'en reviens pas * Lien familiaux qu'il n'a jamais connu, ni même espéré. Bien sur que Neil pense à son fils à ce moment, son histoire si intimement liée à celle de ce petit garçon qui ignore presque tout d'un père trop souvent absent et sans réponses véritables aux questions d'un enfant de cet age. Aujourd'hui il sait qu'il pourra évoquer des souvenirs avec lui, et en créer à son tour.

Le trouble de Neil ne se tarit pas. Mais heureusement son corps frémissant d'émotion trouve un point d'ancrage dans les bras de sa rousse. Pilier d'Eux, elle le soutient contre elle, absorbe ses larmes, les transforme en une ode joyeuse pleine d'espoir. Leurs baisers gagnent en intensité, laissant les sentiments gouverner à la suite qui se déroulera sur le balcon. L'IRA refait surface quelques instants, mais sa morsure semble moins douloureuse, ils parlent d'amour qui a franchis des barrières impénétrables. Ses mains se posent sur les joues humides de son âme sœur *
- Comment ne pas t'aimer Siobhan, tu es l'être le plus incroyable que j'ai pu rencontrer. Dès le premier regard dans cette salle bruyante, jusqu’à aujourd'hui sur ce balcon, il n'y a pas un seul jour où je ne t'ai aimé. Tu emplis chaque pensée, chaque rêve que je peux faire .

De cette déclaration troublée de larmes, à la confidence de Siobhan sur les "autres surprises", il pose la main sur son coeur en grand théatral qu'il pouvait être - Pitié chérie, je ne vais pas tenir si tu as encore pire que ça, je t'assure ton sexy quadra va succomber avant la fin de la soirée. Donne moi un détail sur mes autres surprises ? * Venant poser ses lèvres sur son cou, embrassant, mordillant cette peau vibrante essayant par des moyens détournés d'en apprendre un peu plus sur ce qui aurait sa peau dans les heures à venir. Mais Siobhan était de loin la femme la  plus têtue qu'il ait pu rencontrer. Et même à lui faire avoir une crise cardiaque elle ne dévoilera rien des projets prévus pour leur soirée. Tant pis il aura au moins goûté à ce délice qu’était sa peau aux fragrances d'amande.

Et d'un coup l'idée lui vient. Le percute. une idée folle comme il aime en avoir, une idée tellement incongrue qu'elle est naturelle quand il lui demande sa main. Le mariage était la dernière pierre angulaire de leur vie. La plus importante. Ils auraient du être marié depuis 6 ans. Quand Neil l'avait demandé en mariage des années plus tot, il avait fait un choix. Elle. Ce choix se confirmait à des milliers de kilomètres de chez eux. Il n'avait jamais fait de doutes dans son esprit qu'un jour ils finiraient par se marier et aujourd'hui il confirmait le chemin qu'il avait toujours voulu sillonner avec elle. Il ignore la réaction de la jeune femme à cette demande venue droit d'un coeur conquis et qui avait simplement hurlé son amour dans cette demande. Lier une vie à une autre n'était pas un acte anodin, meme pour un homme comme Neil. Avec Amy cela avait été différent, il espérait rentrer dans un moule et elle était enceinte. Mais aucun de ces deux arguments n'avaient pu le retenir à ses cotés. Avec Siobhan c'était différent. Ils ne formaient qu'une seule âme.

Et sa réaction ne le déçoit pas. La peur qui l'avait étreint à la fin de sa phrase s'envola en quelques mots. Elle avait souffert par sa faute, elle avait douté, fuit, perdu parents et amis à cause de son amour pour lui. Et pourtant sur son visage une lumière d'espoir et d'amour naissait en le regardant. Oui, elle voulait l’épouser. Les sourires se font doux, larmoyants, enflammés par l'idée folle de se marier alors qu'ils ne savent pas si ils verront le jour se lever. Mais ce oui est salvateur pour Neil, il l'écoute en riant à la perspective que Catham soit son témoin. Il l'aurait été, et le sera sauf si il le tue comme l'irlandais lui a promis lors de son arrestation. Et il rit encore en écoutant son flot de paroles avant qu'elle ne le trouble encore plus si cela était possible, retirant l'anneau qu'il portait à sa main droite, et le posant à l'annulaire de sa main gauche. Ses gestes sont d'une douceur et d'une puissance dont il ne peut encore mesurer la portée.

- Je suis à toi, tu es moi. Mari, époux, amant, ami, Frère. Tu es mon âme-sœur, Siobhan O'Sullivan. Tu l'as toujours été. Il y a 6 milliards d’Êtres Humains sur Terre et je ne me vois qu'avec toi, rien que toi. je ne sais pas si c'est une chance pour toi, parce que c'est vrai que je suis un sacré connard, mais je t'aime bien plus que mes mots ne pourront te le faire comprendre.


Serment repris après elle, improvisé. Il est son mari. pour maintenant, pour plus tard, depuis toujours. L'étonnant sentiment de joie revient en lui, laissant les émotions le submerger à nouveau, ce jour il l'avait attendu depuis qu'il avait rencontré la rousse. leur baiser languide scellant une union, étirant un sourire contre ses lèvres, regard malin qu'il pose sur elle, bulle de bonheur qui l'étourdit - Ne rêve pas, je suis le mâle Alpha tu es Madame Flaherty à partir d'aujourd'hui, mon Amour, mon si bel amour. . Sa main gauche portant légitimement l'anneau de leur union vient caresser la joue encore humide de sa jeune epouse. Neil n'a pas besoin de prêtre pour être lié à elle pour la vie, meme si l'idée d'un mariage druidique chez eux, avec leurs familles respectives, serait un moment magnifique. - Et moi je porterais cette hideuse cravate verte avec un St Patrick dessus !Ses bras se font soutiens autour d'elle, autant que les siens autour de sa taille. - Nous ferons le plus extravagant mariage de l'année Siobhan. Son anneau devient centre de son attention - Rassures toi tu as toujours été une mégère pour moi, meme le mariage ne changera pas ça .. Et si .. et si on oubliait les autres surprises. Si on s'accordait juste la fin de la soirée pour notre nuit de noce, on fait l'amour, on finit le repas, on termine la bouteille de vin restant sobre, on fume, on refait l'amour, on se fait tatouer, on refait l'amour encore. Quelques jours à ne plus penser à l'Irlande. Tu en dirais quoi Madame Flaherty. Ce nom lui allait à ravir, vraiment. Cet état d'etre sa femme lui allait parfaitement. Il y avait dans le sourire de Neil un éclat et une légèreté surement jamais vu réellement chez lui, meme pendant ses années de vie commune avec Siobhan. Un bonheur unique qui lui faisait oublier son égo, son caractère, pour n'etre qu'un simple homme détendu dans les bras de son Unique. Il avait enfin un équilibre de vie, un sens à sa vie qui lui avait toujours manqué.



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"Liam est doux, Liam est fougueux, Liam est viril :ouloulou: :ouloulou: hum hum " @mioon
« Les gens s’en vont, mais la façon dont ils sont partis reste »
Anonymous
Invité
Mar 31 Mar - 18:40

Siobhan O’Sullivan
J'ai 33 ans ans et je vis à Los Angeles, Us, bientôt de retour à Belfast. Et ca va swinger. Dans la vie, je suis en cavale et je m'en sors avec des bleus. Sinon, grâce à un beau bordel, je suis célibataire, fiancée, je sais plus trop en fait et je le vis plutôt en prenant un jour après l’autre malgré l’amour fou et sans limite que je porte à cet impossible, irascible, insupportable Irlandais.
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Don't love. It's a trap!
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Vika Kerekes  NOM CRÉATEUR
Il y a une lumière nouvelle chez Neil. Un éclat qui illumine son regard aux jades profonds. Au-delà de l’harmonie retrouvée qui règne entre eux après des heures orageuses. Ils avaient déjà manqué de se perdre pour mieux se reconstruire. C’est un thème douloureusement familier chez eux. Non, ce qui émane de l’homme qui l’entoure de ses bras est sans commune mesure. Il redécouvre des facettes entières de Lui qui avaient disparu dans le drame et la tragédie. Un apaisement peut être. Siobhan espère de toutes ces formes que cela signifie qu’une partie de sa colère pourra s’endormir une fois le dernier chapitre irlandais refermé. Il mérite des années s’éloignant du sang et de la violence. Le désire t’il seulement ? La rousse l’aspire de tout ses vœux. Non seulement pour le globule qui grandit dans son ventre, mais aussi pour elle-même. Le massacre qu’ils ont perpétrés et subit  dans ce cercle de jeux clandestins quelques jours plus tôt a été un réveil douloureux de ce qui les attend une fois de retour sur son île natale. SI elle sait que ce n’était qu’un prélude, qu’elle doit encore s’endurcir pour faire face à Baile et à ses Soldats qui n’auront pas une hésitation, la rousse ne ressent aucun plaisir à l’anticiper. Encore une fois, ils ont flanqués un coup de pieds brutal dans la fourmilière et se sont gagnés quelques jours de répits.

Plus de recul pourtant. Ils doivent regagner l’Irlande. Catham est une cible toute désignée pour rappeler au couple que leurs actes ne sont pas sans impunités. Ce qui retient la main de son Oncle est la connaissance de la psyché des deux amants. Si le frère aîné de Siobhan meurt dans une cellule ou en transfert avant qu’ils ne soient dans une nasse inextricable, plus rien ne retiendra l’hyper violence de Neil. Et certainement pas une Rousse qui au contraire sera le fuel sur l’incendie. Aussi, pour encore quelques heures, elle entend savourer cette bulle qu’ils construisent. Ces instants qui n’appartiennent qu’à eux. Elle arrache sa Vie à toute pensée qui n’est pas Eux. Impose le temps d’un dîner et de quelques surprises, une insouciance qui s’éloigne de leur existence. Oui. Sean aura des photos de sa grand-mère et de sa grand tante, il aura des traces concrètes de qui était son père au même âge que lui. Un sourire plus doux quand il évoque ce fils qu’elle ne connaît pas. Qu’elle ne connaît pas encore. Les émotions caracoles troublent encore les traits de Neil, se lisent dans son regard et dans l’expression à vif de son visage. Non. Si elle avait un doute, elle n’en a plus. Elle ne regrette pas d’avoir fouillé dans ce jardin aride dont elle ignorait tout il y a peu. Si elle a pu faire fleurir des graines de souvenirs qu’il pensait avoir perdu et qu’il pourra partager avec son fils… elle en est Heureuse. Joie commune qu’elle partage avec lui. Cœur qui bat à son rythme. Il n’y a de bonheur pour Siobhan que dans celui de cet homme complexe et torturé. Il tente de lui arracher par des baisers et des caresses parfaitement distillés quelques indices sur le reste de la soirée. Il peut toujours rêver. Surtout que la jeune femme serait bien en peine de tout lui révéler, elle n’est pas dépositaire de tous les détails. A ce moment précis, elle ignore si c’est encore possible. Elle n’a pas le mot final. Cela repose entre les mains d’une blonde farouche dont elle ne connaît pas le caractère véritable.

Avec un effort de volonté, elle se détourne de ce sujet, de peur de se trahir maintenant, tant l’anticipation lui tord les entrailles. Pourtant il sait lire en elle chaque variation de son humeur, chaque nuance de ses pensées. Pas ce soir. Ce soir, il est emporté par un flot liquide d’une exaltation dont il avait presque oublié les saveurs. Il rayonne. Siobhan est prête à donner beaucoup pour que cela ne change jamais. Conscience douloureuse de ce qu’ils vont affronter. Elle a cherché des nuits d’insomnies durant un moyen qui leur permettrait de récupérer Catham et Niamh sans bain de sang, de faire fondre cette épée de Damoclès au-dessus de Sean. Sans solution viable pour tous les deux. Cet échec lui pèse plus qu’elle ne l’avoue à son irascible. Il a fait son deuil depuis des années d’une résolution pacifique avec l’Ira. Pas elle. Trop de ces soldats étaient des amis d’enfances. Bordel, combien d’entre eux étaient présents à leur soirée de fiançailles improvisée ? Sa main fait tourner sa bague retrouvée. Plus jamais elle ne quittera son doigt. Quoiqu’ils leur arrivent, ils affronteront la vague ensemble. L’impétueuse n’acceptera plus que le silence s’installe une nouvelle fois entre eux. Et Neil.. Neil semble avoir des réflexions qui rejoignent les siennes. Dans le berceau tendre de ses bras, dans ses lèvres contre les siennes, dans la tendresse folle qui les unit, il leur fait franchir un nouveau plongeon, sauter ensemble dans un océan lumineux aux accents éternels. Chaque minute de cette soirée se pyrograve dans sa mémoire. L’amour qu’il ressent pour sa compagne balaie tous les obstacles, éloigne les cauchemars et les ombres. Elle le lui rend. Au centuple. Une demande en mariage sur cette terrasse a autant de valeur à ses yeux que si il l’avait planifié en grandes pompes depuis des semaines. Ils ne sont plus amoureux naïfs. Ils connaissent la résistance de leur couple, l’ont testés encore et encore. La Flamme sombre dans ses bras. S’abat contre lui dans un même souffle. Serment vœux qui prennent forment entre eux. Ils sont déjà mariés. A cet instant, ils viennent de s’unir, l’un envers l’autre. Si ils Vivent, si ils échappent à la Faucheuse qui ricane dans leur ombre, une cérémonie sera pour crier au monde leur défiance de tout ce que l’avenir peut leur apporter. Et partager cette certitude avec ceux qu’ils aiment.

Un geste symbolique, indispensable. A  nouveau, l’anneau de Neil retrouve sa place légitime. Pour ne plus en bouger. Il ouvre les voiles de son cœur et en découvre la folie romantique derrière ses atours de brute épaisse. Siobhan ne sait plus si elle rit ou si elle pleure en l’entendant, un mélange des deux. Une joie si fort qu’elle palpite à chacun de ses souffles. -Je sais, mon Tout, je sais. -Une petite bourrade dans le bras. -Pfff moi qui trouvait que ca sonnait bien, Neil O’Sullivan, tu me brises déjà mes rêves ! -un baiser qu’elle vient chercher à ses lèvres, éperdue, touchant à peine terre. -Siobhan Flaherty… Je crois que je pourrais m’y habituer. -elle secoue la tête- Pas de cravate verte, mais je trouverais quelque chose ! Et je veux Cassiopée et Niamh comme demoiselle d’honneur, mes neveux et Sean comme enfants d’honneur, il faudra que tu lui demandes ! -Bien sur que Sean sera présent !!! Sans lui, Neil n’est pas complet. Il a perdu son Fils depuis trop longtemps. Et si il veux que sa mère et son grand père soient présents, les invitations seront proposées avec sincérités ! Elle n’a pas le temps pour ce genre de dissentions et ils font partie de Sean.  Cinq ans à fuir l’Ira et être loin de Neil et de son frère et de ses parents, presque deux mois à se cacher à Los Angeles, elle ignore encore combien de temps ils passeront en Irlande avant une confrontation finale… trop de temps écoulé  à craindre le pire pour ne pas s’entourer de leur famille, même aux membres les plus élargis. Un nouvel éclat de rire, bien plus rauque aux propositions indécentes de Neil. Ses mains glissent et frôlent ses fesses avant de revenir dans son dos. -Et la chasteté avant la nuit du mariage voyons ! tu en oublie toutes les traditions ! -Elle incline le visage en arrière pour croiser ses yeux, ses boucles frôlant ses épaules tant ils sont proches l’un de l’autres. -D’accord. On ne part pas en Irlande avant d’avoir réfléchi à un nouveau motif et se l’être fait tatouer ! Pour le reste de la soirée… tentant, tentant… Très tentant ! -Sauf pour le fait de griller clopes sur clopes, impensable ! -Encore un verre de vin chacun et c’est tout ! -parce que là aussi, c’est un peu limite pour elle et une tentation dangereuse pour lui. Elle ne lui permettra pas de replonger ! Ses lèvres se joignent aux siennes et cette fois, elle prend le temps de savourer sa bouche, la langueur de sa langue, ses parfums uniques. Un long baiser qu’elle achève en grignotant sa lèvre inférieur avant d’inspirer une bouffée d’oxygène, tout contre lui.

Pourtant, après un coup d’œil à sa montre, la rousse s’échappe de ses bras -Je vais me chercher un verre d’eau, je reviens, ne bouge pas, je te retrouve dehors -Lui laissant quelques instants de calme. Pour se replonger dans les portraits si il en a envie ou simplement profiter de la sérénité de la nuit. Dans son dos, elle referme à demi la porte vitrée. Son sourire n’a toujours pas quitté son visage et en consultant son téléphone portable, ce n’est pas prêt de se produire. Le message de Charisma est succinct mais parfait. Elle pourrait presque sauter sur place tant cela dépasse ses espérances. L’impatience la broie solidement et elle doit s’empêcher de faire des aller  et retour dans le salon.  Désolée mon amour, tu va devoir attendre un peu avant de te perdre dans la luxure. La jeune femme connaît sa nature impatience et elle sait que d’ici quelques minutes, il viendra la rejoindre à l’intérieur. Mais tout n’est pas encore prêt ! Son téléphone vibre dans sa main et elle ne décroche pas. Signal qu’elle attendait. Son ventre se creuse sous les papillons qui l’envahissent à nouveau. Siobhan éteint les lumières du salon, ne laissant que la terrasse allumée. Ca devrait indiquer à Neil qu’elle ne devrait plus tarder ! Pourtant, c’est vers la porte d’entrée qu’elle se dirige. L’ouvrant dans un silence que couvre encore la chaîne -hifi. C’est d’abord la belle métisse aux draids bariolées qui entre dans l’appartement et Siobhan l’enlace chaleureusement. Si les deux femmes se connaissent encore peu, un prémisse de lien sincère s’est crée entre elles. Pour autant, elle n’est pas seule et elles se décalent pour laisser passage à une femme blonde, svelte, qui doit être dans une jeune quarantaine. Ravissante, les traits bien dessinés, elle exprime surtout de la retenue. Sans sourire, elle reste sur la défensive bien qu’il n’y ait pas d’agressivité dans son langage corporel. Il est certain qu’à la première occasion, elle fera demi- tour. Son manque de chaleur est compensé par la boule d’énergie qui s’accroche à sa main. L’enfant qui ne lâche pas sa mère a de grands yeux verts, une chevelure sombre et une mine qui hésite entre l’impatience et la timidité. Le dernier adulte qui accompagne le trio est visiblement plus âgé. Il doit approcher d’une bonne soixantaine mais la manière dont il se tient indique qu’il serait folie de le prendre pour une quantité négligeable. Siobhan murmure quelques formules de bienvenue avant de refermer à clef la porte, formule qui sonnent un peu creuses à ses oreilles. C’est une situation inédite et elle se rends compte qu’elle est un peu mal à l’aise. Mais c’est secondaire. La seule chose importante pour l’instant…  La jeune femme se tourne vers l’enfant et sa mère et s’adresse au premier. -Neil est sur la terrasse. Tu peux aller le rejoindre si tu veux, je suis certaine que cela lui fera très plaisir de te voir. Tu lui manques énormément, tu sais ? –Siobhan lui montre la ligne droite en direction de la terrasse. Elle se redresse avant d’ajouter. -Vous pouvez bien sur l’accompagner si vous le souhaiter.  -Il tire sur la main de sa mère, comme pour demander sa permission. Permission qu’elle accorde d’un sourire un peu pâle accompagner d'un signe de tête affirmatif. Et il file comme une flèche. Le plus délicatement possible, il se glisse dans l’ouverture laissée par Siobhan. Il s’immobilise. Courte hésitation. Avant de courir dans les jambes de son père, se jetant contre lui dans un seul mouvement, sans pouvoir prononcer le moindre son.

Dans le salon, c’est un peu plus… compliqué. Si Charisma semble parfaitement à l’aise, ce n’est pas le cas d’Amy et son père. Aucun des trois ne semble désireux d’aller tout de suite sur la terrasse, laissant Neil retrouver son fils dans un minimum d’intimité, cela ne rends pas la situation plus détendue pour les deux femmes qui ne savent pas exactement comment se comporter l’une envers l’autre. Bordel, elle veux une cigarette -Vous voulez un café ? Je suis Siobhan. Je voulais vous remercier d’avoir accepter la proposition de Charisma, je sais que vous aviez des réticences. .
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Sam 16 Mai - 18:10

Neil Flaherty
J'ai 40 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis flic plus ou moins honnete et je m'en sors Moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis divorcé et père d'un petit Sean. Mais surtout follement amoureux d'une rousse Irlandaise et je le vis plutôt bien.

Elle vient et m'attire ainsi qu'un fer l'aimant
Elle a l'aspect charmant
D'une adorable rousse
Ses cheveux sont d'or on dirait
Un bel éclair qui durerait
Ou ces flammes qui se pavanent
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• Poetically Pathetic •
Je suis au dessus de tout, de tous ces corps empilés, affublés de vivre. Je les écrase à chacun de mes pas, leur arrachant un râle profond et vain. Je suis la candeur de ce monde avide de bonheur. Je cours sur l'inhumanité latente, indicible. J'emmerde votre jalousie. Je suis la corrosion lancinante de la vie. La connerie inexplicable qui fait que nous existons malgré tout. Je ne porte pas plus de nom, que vous ne vous sentez libres. Je n'appartiens à personne, sinon à moi-même. Misérabilité hautaine. Je vis pour vous défaire la gueule et vous ouvrir les yeux. "Le monde pleure, mais gardez le sourire". Znaricot

JD Sio l'a dit : Ton post est un petit bout d arc en ciel
@Timothy Olyphant
La fragilité de Neil se dévoilait aux yeux d’une rousse qui avait tout fait pour lui offrir un anniversaire inoubliable. L’homme pourtant acariâtre, grande gueule et fonceur se retrouvait devant Siobhan muet, ému, différent.  Elle avait frappé fort et dur dans sa carapace immuable, la fissurant de part en part.  Le Neil fissuré faisait face à sa vie pour la première fois. Il retrouvait son enfance volée, une mère presque oubliée, un passé caché, brisé derrière la culpabilité qui l’avait toujours tenaillé depuis la disparition de sa mère plus de 20 ans plus tot. Avec ces portraits posés sur la petite table de la terrasse, il trouvait une paix étrange entre celui qu’il avait été et celui qu’il était. Liam n’était plus un rebut, un être faible à éliminer. Non. Il avait survécu et se tenait là encore aujourd’hui. Injustice d’un Neil qui ne lui avait pas assez rendu honneur durant ces années, espérant le cacher, et par-dessus tout cacher sa souffrance aux yeux d’un monde sur lequel il crachait sa haine.

Ce soir c’était différent. Il se voyait, il se reconnaissait à travers ces portraits, à travers ce passé dévoilé à son regard d’émeraude. Il était Neil et Liam, Aucun des deux autant que les deux ensembles, Il était cet ado rebelle autant que le flic acharné. Il retrouvait l’enfance brisée qui avait fait de lui un homme bien avant l’heure, et la douceur de bras maternels. Un tout et son opposé, mais surtout, il n’était plus seul. Siobhan était à ses côtés, le soutenait,   et lui avait rendu une part d’humanité. De personne il n’aurait pu accepter l’ingérence dans son passé, mais la rousse était différente, elle avait le droit de tout depuis le premier jour de leur rencontre, un droit sur lui absolu et total.  Ce qu’elle avait fait de ce droit, ce soir d’anniversaire, était bouleversant d’amour envers lui. Et ce n’était que le début. Emporté par ces instants hors de la menace sur leurs vies, il laissa enfin son cœur parler, hurler l’amour pour l’irlandaise. Un amour unique et intense, un amour si fort qu’il savait que jamais une autre femme ne saurait être aimée de lui.
Ce que son cœur lui hurle est déjà connu. Une demande en mariage comme déjà il y a quelques années, mais une différence notable. Siobhan sait tout de lui, absolument tout, il n’y a plus ni cachoterie, ni oubli, ni mensonge. C’est un Neil en son entier qui peut enfin mettre un terme à leur pénitence solitaire. Ils s’aiment et se  retrouvent enfin oubliant les frontières qui les retenaient loin l’un de l’autre. La folie les prend dans ce désir de s’unir, l’émotion les cloue sur place. Ils s’écoutent, se projettent, redécouvre l’envie de le faire. La cérémonie qu’elle prévoit va être sublime, folle et renversante. Tout eux dans la liberté de s’aimer. Ils vont boire comme de bons irlandais, ils vont faire la fête, ils vont faire l’amour. Le sourire de Siobhan est d’un éclat absolument adorable quand elle parle de ce qu’elle voit lors de leur retour en Irlande. Et pour une fois il se laisse happer sans penser aux difficultés, voir aux impossibilités qu’ils vont rencontrer sur leur chemin commun.


- Il n’y a pas pire que la cravate mon cœur. Un sourire avant que son visage ne change sous le coup de cette petite phrase à l’apparence anodine. Sean en garçon d’honneur. Son fils sera là. Il participerait au bonheur d’une famille recomposée. La main de Neil enveloppa la joue blanche. Il ne put parler mais hocha la tete les yeux s’emplissant d’une humidité de bonheur.  – Je crois qu’il sera content... Je... oui il sera là je ne doute pas, à condition de convaincre sa mère, ça, ça va être plus compliqué. * grimace en s’imaginant le face à face avec Amy qui serait tendu, il ne doutait au moins pas de ça. Leurs rapports avaient gardé un gout de conflit, peut-être aussi d’amertume de n’avoir pas su s’aimer comme ils l’auraient voulu. Pour Amy, Neil éprouvait beaucoup de tendresse, après tout elle était la mère de son fils, mais il y avait bien longtemps que l’amour était disparu, autant fut-il un jour entre eux. A cette question, il y avait une réponse simple : Non. C’était un peu brusque dans la réflexion, mais tellement véridique. Amy avait été une amie, mais jamais plus que cela. Ils le savaient aussi bien l’un que l’autre, et c’était en acceptant cette vérité qu’ils avaient pu prendre deux chemins différents qui parfois les unissait pour le bien de Sean.

- La chasteté ? L’éclat de rire de Neil s’étira dans la ville semblant résonner malgré le bruit des voitures encore nombreuses à cette heure – Je crois chérie qu’on a dépassé le stade de la chasteté depuis longtemps. En parlant de ca, je veux bien encore être le plus dépravé des hommes avec toi, ce soir, je ne veux pas d'autres cadeaux, je te veux juste toi Siobhan Il se plaisait à la charmer comme un homme se rendant compte combien il était amoureux de sa femme. Oui, sa femme, l’amour, le désir sublimé par l’instant qui se déroulait si parfaitement que cela devenait effrayant. Les baisers glissaient, les mains caressaient , les souffles chauds s’enhardissent de passion …
Mais la rousse s'éloigne, le fait attendre, et disparaît dans l'appartement laissant monter la frustration des perspectives qu'il avait prévu pour eux. Il se promet qu’elle paiera cette soif de désir inassouvi par une jouissance dont il la privera cette nuit, pas avant qu’il n’ait décidé du contraire. Il sera le plus cruel des tortionnaires qu'elle ait pu rencontrer. Rouquine tu ne sais pas à qui tu t’attaques. Prenant appuis sur la rambarde en laissant son regard se poser sur ce quartier de Los Angeles, ville qui brillait des feux de la nuit . Il n'avait jamais apprécié cette ville, ni ce pays, préférant à l'exubérance américaine des coin d’Irlande et d’Angleterre. Mais ce soir, la ville lui semblait être différente. Il en admirait le climat doux, la vie grouillante, et même ce rap sortant des tuning des voitures. Et il était ... bien. Juste bien.


Combien de temps la contemplation de la nuit américaine dura-t-elle? Il ne saurait le dire ayant à sa main gauche le portrait de sa Mère et à la droite tournant entre ses doigts le verre de vin qu'elle avait abandonné sur la table, Vin délicieux dont il ignorait le cru, ses crus à lui était plutôt en Whisky ambré. Mais il n'avait même pas envie de le boire, ou de boire autre chose, il n'en avait plus le besoin morbide en ayant trouvé une sérénité encore jamais vue. Bien sur Neil restait Neil, et chacun aurait à vérifier qu'il pouvait toujours être le plus grand connard du coin, mais l'autodestruction ne faisait plus partie de ses pensées. La crise de la quarantaine à l'envers, surement. Un rictus distrait devant cette évidence, l'envie de mourir était disparue, la solitude également. Il ne manquait qu'une seule chose pour faire son bonheur véritable. Sean. Son fils lui manquait en cette soirée parfaite. Il se promit de l'appeler le lendemain, n'ayant plus rien à perdre.

Là, perdu dans ses pensées il entendit à peine qu’on avançait dans le couloir, juste un petit bruit quand  les pas se précipitèrent sur lui. Siobhan avait changé d'avis et voulait lui sauter dessus ? Il ne dirait pas non. Mais loin d'être une rousse qui courut entre ses bras quand il se retourna, mais un petit gars de 10 ans qui le serrait aussi fort qu’il le pouvait. Ce contact le statufia les bras écartés sur la terrasse. Tétanisé par cet enfant qui ceinturait, son cœur battait si fort dans ses oreilles qu'il n'entendait plus rien du tintamarre de la rue. Un hoquet venant remplacer une respiration normale au premier air qu'il prit après une pause d'un temps indéterminé. Le verre est reposé sur le rebord de la table prêt à tomber alors que Neil tombait à genoux devant son fils le serrant dans un élan ou s'alliaient tendresse paternelle et tremblement. Son fils était là dans ses bras. Il était là. Un léger mouvement de balancier dans cette étreinte luttant pour essayer de comprendre comment ce miracle avait eu lieu.   - Sean... Le prénom de son fils fut le seul mot qu'il réussit à souffler avec un accent bien plus irlandais qu'à son habitude. Ils restèrent quelques minutes simplement à s’étreindre sans un mot qui aurait pu briser la magie des retrouvailles. Minutes si longues et si courtes, le cours du temps bouleversés par ce spectacle. Les bras du jeune garçon s'était attachées à son cou, le visage contre celui-ci. Neil quand à lui gardait ses bras autour du petit corps, par frayeur de le voir s'échapper si jamais il ouvrait les bras.  

L'émotion était vive , le silence d'or entre eux. Ils n'avaient besoin de rien de plus àà cet instant que de retrouver l'autre. Même son fils si loquace restait muet jusqu'a cette petite voix qui s'éleva –
Papa tu vas me casser si tu continues à serrer. Le rire d'un Père qui ressemblait plus à des tremolos, se rendant compte qu'il pleurait. Des larmes d'un bonheur au nom inconnu en desserrant un peu ses bras pour regarder son fils. De grands yeux verts semblables aux siens lui répondait dans cette observation. Son petit garçon avait tellement grandit. Le parallèle avec la photo d’un Neil presque au meme age le frappa. Oui ils se ressemblaient. Énormément. - Surprise ! Bon anniversaire papa.

Anniversaire ? Encore une fois ce mot fut celui qui demanda le plus de réflexion à Neil. Il ne savait pas ou plus vraiment ce qui se passait ou c'était passé. Il n'y avait que son fils. Et à nouveau un tilt se produisit. A nouveau il se rendit compte que son fils était vraiment là et surement que Siobhan devait en l’être l'inquisitrice. Ses pensées semblaient tellement nette que Sean revenant entre ses bras . - C'est ta copine qui nous à dit de venir, qu'on pouvait venir te voir. Que tu serais content. Tu es content papa ? Tu veux pas qu'on reparte. Sans mot à trouver Neil secoua simplement la tête laissant à Sean le soin de combler le silence, ce qu'il fit admirablement. - C'etait troooooppppp cooooolll Papa on a prit l'avion, il était tout petit et rien que pour nous, maman elle est là tu sais avec grand Père et l'avion il faisait Viouuuu viouuuu comme ça, et on a mangé de la glace à la pistache, y en avait plein dans l'avion et ...

*************************

Amy n’aimait pas l’idée de partir aux Etats-Unis  Encore moins pour voir Neil. Elle avait refait sa vie avec l'un de ses collègues, était redevenue maman d'une petite fille. Et se mêler de la vie de son ex mari n'était surtout pas son but. Elle ne l'aurait pas fait en temps normal, Neil aurait du se débrouiller pour revenir à Londres si il voulait voir son fils, il ne l'avait pas fait, elle lui en voulait un peu pour cela. Mais les circonstances avaient poussé l'ex femme de l'irlandais à accepter la proposition de Siobhan par l’intermédiaire de Charisma, seule personne surement qu'elle connaissait assez pour avoir confiance. Sean avait besoin de son Père, qu’elle le veuille ou pas, l’absence de Neil pesait sur leur fils et maintenant encore plus qu'il grandissait. Bien sur depuis des années Mike avait prit la place de Neil, mais pas assez entièrement pour que le jeune garçon grandisse épanoui. Et au sourire et l’excitation qui avait gagné le garçon à l'annonce de ce voyage, elle ne regrettait pas son choix, et espérait ne pas le regretter. La situation de Neil était trouble pour elle, ce qu’elle savait était que l’éloignement semblait nécessaire, voir obligatoire. Accompagnée de son père qui jouait les garde du corps, ils débarquèrent quelques heures plus tôt dans la ville des anges.  Charisma leur en avait dit plus sur ce qui se passait réellement pour Neil. Un point de serrage au coeur, ce moment d'affrontement avec les irlandais elle l'avait redouté pour Neil, pour elle et pour leur fils.Elle savait que cela arriverait.

Plus que jamais entre la volonté de protéger son fils et son bonheur, le choix était cornélien. Si sean ne revoyait pas son Père ... et si celui-ci se faisait tuer, elle s'en voudrait de ne pas leur avoir permit une dernière retrouvaille. Charisma avait été claire, ni elle, ni Sean ne courrait de risque en venant ici, les précautions prises par la jeune femme la rassurèrent immédiatement, même si elle gardait cette étrange appréhension à l'idée de revoir Neil. Elle ne savait pas dans quel etat il se trouvait encore. Après son retour d'irlande et quasiment l'année à n'avoir aucune nouvelle, c'etait un homme brisé encore plus que d’habitude qui tentait d’accomplir son rôle de Père. Qu'en serait-il ce soir?

Une résidence typiquement américaine dont elle grimpe les marches tirée comme pas possible par un Sean qui n'arrivait pas à se canaliser. Une canalisation qui devient immédiate quand  Charisma gratte un peu la porte et que celle ci s'ouvre sur une femme rousse. Femme qu'elle reconnait immédiatement. Siobhan O'Sullivan. C’était donc elle. Une pointe de jalousie totalement dépourvue de raison la fit se tenir sur ses gardes, tout autant qu'une pointe de peur en se souvenant de QUI elle était. Bien sur qu'elle savait. Ils rentrèrent tous dans un silence absolu dans l'appartement. Sean devenait presque pénible d'excitation. Fort heureusement, la rousse s'adressa à lui permettant une libération de son Energie vers la terrasse. Voir son fils s'éloigner lui tirait les traits, mais le voir sourire à ce point lui rendait à elle meme un peu de bonheur. Contradiction d'avoir des enfants. Restant avec son père à ses cotés, une mouche vola dans le salon avant que la rousse ne leur parle.


-Je sais qui vous êtes. Sa phrase avait sonné plus durement qu’elle n’avait voulu le montrer. Une autre mouche vola. Charisma se tenait dans un coin de la pièce ne s'interposant surtout pas, quand à son père il évaluait la situation sur l'irlandaise. . - Si j’ai accepté c’est pour Sean, il a besoin de voir son père. Encore une phrase trop sèche dans le ton. Elle devait se détendre. L'IRA n'était pas là et ni Charisma, ni Neil, ni même cette femme - elle en était persuadée- n'aurait prit de risque. Son père posa une main sur son épaule, la réconfortant de ce geste. Ses epaules s'affaissèrent en détente - Neil avait une photo de vous qu'il a montré à Sean. Et Sean me l"a montré évidemment. . Explications relatives et silence sur ce qu'elle en pensait aussi bien à l’époque que maintenant. - Je veux bien un café. Merci. Nouvelle pause Les enfants n'ont aucun filtre, Sean encore moins. Ne vous étonnez pas si il vous pose des questions en rafales, il a fait une liste dans l'avion. Si Neil est un taiseux, son fils ne tient pas de lui pour ça. ..... Sean est en sécurité n'est-ce pas Siobhan ? Son regard sombra dans celui de l'irlandaise. Un regard qui n'était pas méchant en soi, juste l’inquiétude d'une mère face à celle qui se tenait devant elle. Elle s'en voulait de sa méfiance, mais les enquêtes de Neil lui étaient parvenues aux oreilles. - Mes enfants sont tout ce que j'ai. Je ne veux pas les mettre en danger, vous me comprenez?




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