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LE TEMPS D'UN RP

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.”

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mer 16 Juin - 16:08
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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

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crédit : Bazzart



Tobias n’avait pas formulé la moindre objection en la surprenant sur la terrasse, joint à la main, la saluant simplement avant de lui préciser que le petit-déjeuner était servi. Après tout, il venait de bousculer tout son quotidien en l’entraînant à Santa Barbara en plein milieu de la nuit, et cela, sans la moindre explication. Il n’allait donc pas s’offusquer d’un petit joint. Si ça pouvait l’aider à se détendre avant de commencer à aborder les sujets compliqués. Quant à lui, il retourna sur la terrasse, attendant patiemment sa venue. Elle esquissa tout de même un sourire à son attention. Elle n’était plus aussi terrifiée que dans son appartement la veille au soir. Il s’autorisa, lui aussi, un maigre sourire quand elle compara le lit à une imposante peluche « Oui, la literie est agréable » répondit-il simplement en portant sa tasse à ses lèvres avant de la poser sur le rebord de la table basse, s’enfonçant dans le canapé d’extérieur, et croisa les jambes, attendant qu’elle choisisse si elle voulait poser les questions ou lui laissait conter toute l’histoire. Elle opta pour la seconde possibilité « Bien… » et détourna son regard sur la plage, restant silencieux quelques secondes et se lança « Je commence par le début, je présume » alors qu’il posa ses yeux sombres sur elle « Lorsque j’ai rejoint les forces spéciales, ma hiérarchie s’est vite rendu compte que j’avais une capacité à exécuter mon ennemi sans éprouver la moindre culpabilité. Je suis donc devenu le bras armé de notre pays, et cela, jusqu’à ce que je sois grièvement blessé au front. On m’a décoré et souhaité « bon vent ». J’ai repris mes études supérieures pour devenir enseignant et c’était mon unique activité jusqu’à un appel d’un ancien diplomate qui avait besoin de mes services pour se débarrasser d’une personne qui dérangeait en échange de 100 000$. Je l’ai fait, et j’ai continué, en faisant augmenté mes prix, d’où la maison » tout en désignant la demeure de la main « J’en ai plusieurs de ce genre… » . Il décroisa les jambes pour les recroiser dans l’autre sens, et reprit d’un ton tout aussi neutre « Je suis connu sous le nom de « Blackbird » en référence à la chanson des Beatles, et j’exécute des gens pour de l’argent ».

Tobias patienta quelques secondes pour qu’elle accuse le coup de cette nouvelle et reprit « Je me familiarise toujours avec ma cible, je note chacune de ses habitudes afin de trouver le moment opportun pour la faire disparaitre, faisant passer le tout pour un accident. D’où mon arrivée soudaine dans votre vie… ». Il se redressa pour se saisir de sa tasse qu’il termina tranquillement, comme s’il contait une simple histoire, et reprit en s’appuyant de nouveau contre le dossier du canapé « Harold McPherson, votre employeur, est aussi le mien. Ce dernier vous a soupçonné d’être tombée sur des informations sensibles concernant ses activités illicites avec un ukrainien du nom de Vlad Chevtchenko à qui il loue des immeubles afin d’héberger des femmes de l’Europe de l’Est en attendant d’être achetée aux États-Unis ». Il se gratta sa barbe naissante et poursuivit « J’ai commencé à être réticent à l’idée d’exécuter mon contrat lorsque vous m’avez avouer ne pas connaître la raison de votre licenciement soudain, puis mes recherches m’ont mené jusqu’à Chevtchenko et son lien avec McPherson ».
Tobias se rapprocha sur le bord du canapé, les jambes décroisées, ses bras reposant sur ses genoux « J’exécute des gens qui dérangent réellement. Ce n’était pas votre cas, et la simple pensée qu’il gagne de l’argent sur des activités telles que le trafic d’êtres humains… » et se mit à rire doucement, mais nerveusement « Je sais, c’est l’Hôpital qui se fout de la charité. Je tue des gens pour de l’argent et je jette la pierre à McPherson » tout en faisant une légère moue trahissant la maigre opinion qu’il avait de lui en cet instant. « Mais on se retrouve face à un problème d’envergure : Si je ne vous tue pas, c’est Lee Jong qui le fera, et il ne vous fera pas de cadeaux. On s’est déjà affronté par le passé et… Bref, c’est un homme extrêmement dangereux qui fera pour quoi on l’a engagé… a moins que… a moins que je vous fasse passer pour morte avant ».



Charly
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Charly
Mer 16 Juin - 21:17
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Daniela Williams
J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” - Page 5 3624a615254b2e756b7d170860a848964e12a7d0
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Elle s’était assise sur le bout des fesses, comme si elle était déjà prête à partir en courant. Mais bon, elle était pieds nus. Sans compte aussi qu’elle ne savait pas où elle se trouvait. Elle ne savait pas nager non plus. Alors elle ne risquait pas d’aller bien loin. Dany fixa Tobias lorsqu’il commença à parler. A mesure qu’il lui racontait son passé, elle avait des réflexions qui lui venait en tête, mais elle se contrôla et ne dit rien. Pourtant elle aurait pu s’exclamer sur le fric qu’on lui avait proposé. Elle eut simplement un loin frisson le long du dos. Il tuait des gens. Quoi de plus normal ! « -rien que ça... » se permit elle lorsqu’il évoqua d’autres maisons du genre. Puis elle se décida à prendre la tasse de café qui avait été servit pour elle. Mais ses mains tremblaient alors elle la reposa bien vite sans même y avoir goutté. Et c’était tant mieux parce qu’elle aurait sans doute craché dans sa tasse à un moment ou un autre. Ça semblait tellement normal pour lui ce qu’il était en train de lui confier ! Je tue des gens quand on me le demande. Rien de plus classique comme job !

Elle détourna les yeux lorsqu’il avoua à voix haute ce qu’il avait déjà compris. Il avait fait irruption dans sa vie pour le buter ! Voilà pourquoi dans son cerveau la sonnette d’alarme n’avait cessé de retentir en le voyant. Elle sentit son estomac se retourner tout de même. Mais alors pourquoi est ce qu’ils étaient là ? Pourquoi il avait changer d’avis. Parce que c’était ça la vérité. Il avait décidé de ne pas mettre fin à sa vie. « -attendez mais je… je suis qu’une petite serveuse et une femme de ménage. Oh c’est marrant on fait tous les deux plusieurs tafs ! » un sourire ironique, elle cherchait à se détendre. Elle aurait vraiment dû doser plus fortement son joint. « -qui vous a demandé de me… quick ! » elle mima une couteau sous sa gorge avec un sourire forcé. La réponse ne tarda pas. « -le fils de pute ! » lâcha Dany. « -de quoi ? » elle avait froncé les sourcils ne comprenant pas de quoi il s’agissait. Elle n’avait jamais rien su de ça ! « -c’est sur que poser la question vu le sujet, c’est assez délicat… Bien plus simple de buter la femme de ménage ! » à nouveau de l’ironie et un petit ahah forcé.

« -oh merde heureusement que quand je suis bourrée je parle un peu plus que d’ordinaire ! »
pour le coup elle avait eut de la chance ! Dire qu’elle avait regretté de s’être confié à lui ! Elle s’était sauvée les miches toute seule ! Enfin… vite fait. Lorsqu’il avança, elle recula. « -ouais… c’est un peu déplacé j’avoue... » répondit Dany même si elle avait compris qu’il se parlait plus à lui même là. « -ce rire là est encore plus flippant que celui que vous avez d’ordinaire. » commenta la jeune femme avant de se pincer les lèvres. « -oh putain mais vous êtes combien dans votre petit club ? » demanda Dany en ouvrant de grands yeux. Elle qui pensait être tiré d’affaire ! « -j’ai pas vraiment envie de le connaître votre Lee machin chose... » marmonna la jeune femme avant de prendre sa tasse de café et de l’avaler en deux gorgée. Le tremblement de ses mains ne s’étaient pas arrangé. « -attendez… vous voulez vous y prendre comment ? Et comment vous pouvez savoir que l’autre trou du cul de trafiquant d’humain n’a pas compris ce que vous alliez faire ? Et vous vous risquez quoi là au milieu ? » depuis quand elle s’en souciait ? « -allez pas croire que ça me fasse quoi que se soit. Je pense qu’à mes fesses là. Si il pense que vous avez pas fait le job, que vous me tuer pas, je serais jamais tranquille ! Putain mais j’ai rien demandé à personne moi. Mais vie c’était déjà pas assez de la merde comme ça sérieux ?! » elle se leva pour faire quelques pas et finir par s’installer quelques mètres plus loin, face à la mer, dos à lui. Quelques minutes. Juste quelques minutes pour ravaler ses larmes, contrôler sa peur, ranger sa haine.
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Manhattan Redlish
Mer 16 Juin - 21:47
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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” - Page 5 62pi
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Parce qu’elle avait refusé de l’ensevelir sous un flux incontrôlable de questions en tout genre, Tobias s’était retrouvé à devoir tout lui raconter, et cela, en commençant par le commencement. Il était revenu plusieurs années en arrière afin qu’elle comprenne comment il en était arrivé à devenir un tueur professionnel, passant des ordres de l’exécutif des États-Unis, aux contrats des plus aisés de ce pays. L’ancien militaire ne dérogea pas de sa ligne directrice alors que Daniela s’autorisa un commentaire par-ci, ou une question par-là. Il n’esquissa pas le moindre sourire à son ton qui se voulait ironique concernant leur double-vie, poursuivant son monologue. Il s’autorisa, malgré tout, une disgression « L’alcool vous a sauvé la vie » et c’était sincère. Si elle ne s’était pas montrée plus bavarde qu’à son habitude, Tobias n’aurait jamais enquêté sur McPherson, et elle ne serait sûrement plus de ce monde à l’heure actuelle. Tobias poursuivit sur sa lancée, y allant de son propre jugement de valeur sur sa manière de gagner cet argent, et lança un regard qui ne savait pas s’il devait être dur pour l’effrayé, ou amusé par le fait qu’elle avait raison. « Maintenant que vous me connaissez sous mon véritable jour, je n’aurais plus besoin de rire par politesse » et elle le trouverait sûrement plus agréable à entendre. « Nous n’avons pas de club. Nous exerçons pour notre propre compte. Je n’en ai rencontré que trois durant ma carrière, l’un d’eux a servi à mes côtés, l’autre vit à Paris, et le troisième, Lee Jong a tenté de me tuer après avoir accepté un contrat sur ma tête » et c’est la raison pour laquelle, il était tout particulièrement méfiant avec ce dernier. Il acceptait l’offre la plus intéressante et n’hésitait pas à se retourner contre son premier employeur si ce dernier ne payait pas assez.

Un petit sourire amusé alors qu’elle lui avoua ne pas vouloir rencontrer Lee Jong « C’est pour cela que nous devons trouver une solution » et lui proposa de la faire passer pour morte. Un regard sur ses mains tremblantes. Elle était terrorisée et c’était légitime. Elle se retrouvait à prendre le petit-déjeuner avec celui qui avait été engagé pour l’exécuter de sang-froid. « Je n’ai jamais cru que vous vous souciez de moi » et l’observa s’éloigner jusqu’au rebord de la terrasse. Il lui laissa quelques minutes et finit par la rejoindre, posant ses avant-bras contre la rambarde, son regard perdu dans la contemplation de la mer devant eux « Un accident de parachute. Un ami vous a offert un baptême de l’air, et malheureusement, votre parachute ne s’est jamais ouvert. On va prendre des photos de vous près des côtes, je me chargerai du montage photo, et j’enverrais ça à un pigiste de San Diego. Ensuite, j’apporterais le journal à McPherson en lui expliquant que le travail a été effectué. En attendant, vous resterez ici. Pas de promenades à l’extérieur. La limite sont les murs de cette résidence, compris ? » tout en tournant la tête vers la jeune femme « Je sais ce que je fais… Et pour vous répondre, si Lee Jong est engagé, il se fera un plaisir de finir le travail qu’il a commencé il y a cinq ans » et souleva son t-shirt pour montrer les trois impacts de balles sur son torse, et baissa son haut, reposant ses bras sur la barrière « Je suis votre garde-fou Daniela et lorsque tout cela sera terminé, vous récupérez l’argent du contrat et vous vous construirez une vie nouvelle sur la côte est. Nouvelle identité, nouveau travail, nouvel appartement. Vous serez morte pour toutes les personnes que vous connaissez jusqu’alors » et tourna de nouveau la tête vers la jeune femme « Ce n’est pas tous les jours que l’on vous propose de renaître une seconde fois » tout en lui souriant avec douceur.



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Jeu 17 Juin - 14:13
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J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

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« -oh non moi qui pensait vraiment que vous aimiez mon humour ! » ironisa à nouveau Dany. Comme si elle n’avait pas remarqué qu’un truc ne collait pas ! Elle lui avait dit et redit en plus ! Finalement elle avait vu juste. Et elle avait bien fait de se méfier et de ne pas accepter d’aller boire un verre avec lui le premier soir. « -sympa l’ambiance... » ajouta la jeune femme avec un haussement de sourcils sans regarder Tobias. Elle n’avait pas la moindre envie de croiser la route de Lee Jong. Qui visiblement se ferait une joie de lui coller une balle et aussi de se faire Tobias.

Daniela eut besoin de quelques minutes en tête à tête avec elle même. Ça faisait beaucoup en peu de temps. Beaucoup surtout pour quelqu’un comme elle. Ce genre de truc, ça n’arrivait que des les films. Pas dans la vraie vie. Tout comme les histoires d’amour écoeurement romantique, les burgers qui ressemblait à la photo dans un fastfood ou encore le serveur qui te fait un petit coeur avec la crème de ton café ! Et pourtant elle se trouvait là, dans une maison de fou, en compagnie d’un type qui lui foutait la chaire de poule. Il venait de lui faire comprendre qu’elle devait lui faire confiance sinon elle allait mourir. Non pas qu’elle ait une vie merveilleuse à laquelle elle tienne plus que tout, mais bon… la vie s’était toujours plus sympa que la mort. Pas sur de trouver de la beuh de l’autre côté.

Tobias ne lui laissa pas vraiment beaucoup de temps pour respirer. Lorsqu’il approcha, elle ferma les paupières en se mordant les lèvres aussi fort que possible. C’était vraiment pas le moment de pleurer sur son sort. Elle écouta son plan, et releva les yeux sur lui lorsqu’il évoqua à nouveau l’autre tueur. « -oh hé ça va ! D’accord vous êtes pas si vieux que ça ! Pas la peine de tout me montrer ! » Elle leva les yeux au ciel, voilà c’était bon, elle était redevenue elle même. Puis elle fronça les sourcils. L’argent du contrat ? Une nouvelle vie ? Pff il voulait qu’elle tourne de l’oeil ou quoi ?! « -je… heu... » elle se mordit la lèvre inférieure et dit après l’avoir vu sourire presque avec tendresse : « -j’ai pas vraiment le choix de toute façon... » elle lui adressa à son tour un léger sourire et reprit alors : « -ok pour ne pas quitter la maison. Par contre, votre histoire de parachute, ça colle pas. » elle glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille et reprit en se tournant, collant son dos contre le barrière : « -visiblement vous êtes mal renseigner sur moi, ou vous oubliez un gros détail. » elle marqua une pause. « -je suis pauvre. » elle appuya sur les mots comme si ça avait pu lui échapper. Puis elle leva son puce et commença à compter sur ses doigts : « -de un je prends jamais de vacances. De deux, j’ai pas d’ami capable de m’offrir ce genre de truc, de trois j’ai pas d’ami tout court ! » elle revint vers la table basse pour avaler un truc, elle mourrait de faim, elle avait toujours faim après avoir fumée. Alors elle prit un morceau de croissant, et ajouta comme si la conversation était des plus banale : « -et admettons que j’ai cet ami, je suis pas le genre de nana qui va faire du parachute. Moi je suis du genre à me faire plaquer contre un mur dans une vieille ruelle sombre et dégueulasse, me faire tranchée la gorge parce que je parle trop. Et sans doute violée à cause de mes deux potes. » elle montra ses seins au passage. Puis elle lâcha avec le plus grand des sérieux en le regardant droit dans les yeux : « -si c’est pas crédible on sera dans la merde tous les deux." Puis elle ajouta : « -et vous allez finir par me buter simplement pour soulager votre conscience et parce que vous serez revenu à la raison. » oui le sérieux ne durait jamais vraiment longtemps avec elle.
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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

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Un simple regard à l’attention de la jeune femme qui sous-entendit qu’elle avait compris que tout ce qu’il avait pu faire à son égard manquait de sincérité, d’authenticité. Elle avait su lui en faire part de vive voix lorsqu’elle pensait qu’il était un tueur en série qui allait salement l’exécuter le soir où elle avait fini par s’endormir sur son canapé. Il poursuivit dans sa tirade en expliquant que non, ils n’étaient pas un club, d’autant plus que Lee Jong avait tenté de le tuer de sang-froid quelques années auparavant. Tobias s’en était sortie en tuant l’homme qui l’avait engagé. Pas d’argent, pas de contrat.
Néanmoins, toutes ces révélations poussèrent Daniela à s’éloigner de lui pour prendre quelques minutes en tête-à-tête avec elle-même. Il finit tout de même par la rejoindre, posant ses bras contre la rambarde, avant de soulever son haut dans la continuité de la conversation. Il rebaissa son t-shirt et ajouta, non sans un petit sourire espiègle sur les lèvres « J’ai 38 ans pour information, donc le vieux… il a encore de belles années devant lui ». Tobias ne se déridait pas un peu, mais il faisait un effort pour qu’elle ne le perçoit pas uniquement comme un assassin de sang-froid. Ce qu’il était. Mais pas seulement. Il n’était pas si mauvais, non ? Après tout, il tentait de sauver la jeune femme en risquant sa propre vie… Il lui offrit tout de même un sourire avec tendresse et fit un signe de tête négatif. Non, elle n’avait pas vraiment le choix. Un froncement de sourcil « Comment ça, ça ne colle pas ? » et la laissa lui répondre. Un nouveau froncement de sourcil quand elle lui précisa qu’il manquait d’information « Vous ne vous livrez pas facilement non plus, faut dire » rétorqua-t-il presque comme un reproche.

Bon, elle n’avait pas tort. Il avait presque omis qu’elle était pauvre et solitaire. Il trouva ça presque triste qu’elle n’ait pas de proches « Je peux être votre ami si vous le souhaitez. Bon, j’avais prévu de vous exécuter, mais c’est un détail » alors qu’il lui lança un regard en coin un peu taquin, pour baisser la tête finalement un bref instant. Il releva son regard sur elle au moment où elle évoqua une soirée avec des amis… C’était pour le moins tragique comme manière de voir les choses « Le viol n’était pas compris dans mon offre » répondit-il de manière neutre, détachée, sans même un regard pour sa poitrine. Il détourna son regard sur la plage. Oui, ils allaient y passer tous les deux si jamais son idée ne fonctionnait pas… Tobias tourna légèrement la tête vers elle, non sans un petit sourire amusé « Vous pensez que je délire ? » et se redressa, s’appuyant dos à la rambarde pour faire face à Daniela et croisa les bras « Vous avez peut-être raison. Peut-être que je délire tout fin de compte, ou peut-être que je n’ai pas envie de participer, d’une manière ou d’une autre, aux agissements de McPherson ». Tobias resta un instant silencieux, l’observa sans mot dire. Est-ce qu’il aurait envie de revenir sur sa décision ? Il ne pensait pas, non. Finalement, il se faisait peut-être vieux, elle avait peut-être raison. « Un accident de la route ? Vous louez une voiture, cette dernière a un défaut, elle explose et on met le corps d’une autre femme dans les flammes ? » comme si tout cela était banal pour lui « Vous souhaitez un autre café ? » alors qu’il se saisissait de sa tasse pour se resservir une troisième fois.


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Jeu 17 Juin - 20:05
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Daniela Williams
J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” - Page 5 3624a615254b2e756b7d170860a848964e12a7d0
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« -trente huit ? Ah ouais quand même ! » renchérit Daniela juste pour le faire chier. C’était peut être le seul point d’humour qui marchait à peu près depuis leur rencontre. Et puis elle balaya en quelques répliques le petit plan que Tobias avait imaginé. Si il fallait que ça soit crédible, autant ne pas se faire chier pour rien hein… et bien l’accident de parachute ne collait pas. Elle ne se voyait pas du tout accepté ce genre de chose. « -oui je sais pas pour que ça colle y aurait fallu que vous soyez riche, que vous me fassiez du charme, que je tombe sous votre charme... » elle sourire à la limite du rire comme si c’était clairement impossible. « -enfin tout ça pour dire que ça vous aurait pris des plombes. Et j’imagine que fils de, ouais je vais l’appeler comme ça, tant pis pour sa maman, veux que je disparaisse vite. » en conclusion fallait trouver autre chose. « -oui ba vous avez pas non plus des techniques de folies désolée... » avait répliqua la jeune femme du tac au tac.

« -roh regardez le avec sa charité. J’ai jamais eu besoin d’ami. Les connaissances ça suffit. » elle avait prit un ton catégorique comme si sa vie solo était un véritable choix. Enfin, si ça en était un, enfin elle faisait tout pour repousser les gens. Si ils voulaient rester dans sa vie fallait s’accrocher. Le peu d’ami qu’elle avait pu avoir, elle les avait perdu de vu. A cause de souci d’argent, de manque de temps… « -et puis oui, vous occupez déjà deux rôles bien distinct qui sont assez important pour ma vie. Si en plus on devenait amis, ça compliquerait tout. » comme si la situation actuelle ne l’était pas. « -bon ba pas viol. Tant mieux pour moi ! » lança Dany d’un air enjouée comme s’ils montaient seulement une pièce de théâtre.

« -j’en sais rien. Au vu de ma situation, j’espère que non. » elle pencha légèrement la tête sur le côté en disant cela. Elle sourit en le voyant l’observer sans rien dire. Un sourire qui se foutait de lui. « -oh aller vous pouvez aussi avouer que finalement vous m’aimez bien ! » c’était de l’humour total, mais elle tentait vraiment de repousser la peur et le stress par tout les moyens. Comme avec le second croissant qu’elle était en train de manger. « -pourquoi est ce que je lourais une voiture ?! » s’exclama la jeune femme avant d’enchainer : « -hein ?! Attendez vous avez dis quoi ? Parce que vous avez des cadavres dans votre congelo ? Ah heu oui je veux bien un café... » il venait de la prendre de court avec sa question. C’était conversation était du délire. Ils étaient en train d’imaginer comme la faire mourir. Pour de faux. Et une fois que ça serait fait, elle allait devoir changer de vie. Du tout au tout ! Elle se laissa tomber sur le canapé extérieur en réalisant cela.
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Jeu 17 Juin - 20:58
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Tobias Hansen
J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” - Page 5 62pi
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Sans exprimer la moindre expression, Tobias pencha légèrement la tête sur le côté lorsqu’elle critiqua son âge par pure taquinerie, et reprit la conversation comme si de rien n’était. Daniela démonta sa proposition en moins de temps qu’il lui avait fallu pour parvenir à cette idée. Il n’y aurait pas d’accident de parachute, et cela compliquait quelque peu son plan. Il la regarda fixement alors qu’elle déblatérait sur des plausibilités qui n’auraient jamais lieu « S’il vous plaît, restez sensée un instant » comme si cette simple idée de la charmer était complètement inepte. « Oui » fut sa seule réponse. Quoi répondre de plus ?! McPherson voulait réellement qu’elle disparaisse et au plus vite. Dans tous les cas, l’incapacité de Daniela à se livrer à un autre être vivant lui avait plus que compliqué la vie, et la compliquait encore aujourd’hui. Il haussa les sourcils devant son aplomb « On va dire qu’on n’a pas vraiment envie de vous faire la conversation dès qu’on vous entend parler » rétorqua-t-il en se redressant légèrement. « Il n’y avait qu’à voir votre réaction pour un gilet de seconde main que j’ai tâché. J’ai eu l’impression d’avoir écrasé votre chat » presque offusqué de sa remarque. Elle n’était pas vraiment facile à aborder, non plus.

Daniela finit tout de même par se confier à lui, à demi-mots, en expliquant qu’elle n’avait pas d’amis et il lui proposa de le devenir « Si vous le dites » répondit-il sans vraiment s’étendre sur le sujet. Il s’en moquait un peu finalement de savoir si elle était entourée ou non. Il trouvait ça triste, mais de là à épiloguer sur le sujet des heures, non merci. « Deux rôles ?! » lui demanda-t-il curieux, ne sachant pas trop ce qu’elle voulait dire et voilà qu’elle se mit à expliquer comment elle voyait une mort probable pour elle. Il n’était pas contre l’idée de l’agression dans une ruelle, mais pas pour le viol, ce qui semblait ravir l’intéressé, qui lui tira un sourire malgré lui. Toutefois, malgré toute l’étrangeté de la situation, Daniela semblait émettre l’hypothèse qu’il pouvait changer d’avis sur son cas et décider de la tuer. Il ne répondit rien. Il n’allait pas la tuer. Il l’observa pendant quelques instants avant d’être dérangé par sa supposition. Tobias sourit, riant presque, et fit disparaître le tout en l’espace d’une fraction de seconde « Non » et proposa un accident de voiture, remplaçant son corps par un autre « Je n’en sais rien et tout le monde s’en moque de connaître la raison de votre location de voiture… Vous vous attardez vraiment sur des détails sans importances » avant de froncer les sourcils devant son exclamation, prenant sa tasse et lui proposa plutôt un café. Il se saisit de la tasse de Daniela en chemin « La morgue dispose de corps que personne ne réclame, des gens sans familles. Il faut juste qu’on en trouve un à votre taille » tout en s’éloignant dans la cuisine pour servir deux cafés et revint ver elle, lui tendant la tasse devant le visage « Tenez » et prit place contre la rambarde « Dites-vous que c’est un recommencement, et contrairement au jour de votre naissance, vous démarrez cette nouvelle vie avec 500 000$ » et porta sa tasse à ses lèvres. Il décida de prendre place à ses côtés, déposant sa tasse de café sur la table basse et s’apprêta à poser la main dans son dos, mais garda le geste en suspens, pas vraiment à l’aise avec l’idée de toucher une autre personne comme ça, sans la connaître, et se ravisa donc, la posant sur son propre genou « Je sais que ce n’est pas simple, mais nous n’avons pas d’autres choix… Écoutez, je vous propose qu’on aille prendre l’air et qu’on ne pense plus à ça pour quelques heures. Il vous faut de nouveaux vêtements de toute manière » et se leva, prit sa tasse et l’avala cul sec pour la déposer dans l’évier.

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Ven 18 Juin - 10:47
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J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

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« -ah on est donc d’accord ça peut pas coller ! » c’était limite vexant ce qu’il avait répondu. Mais après tout, elle ne se gênait pas depuis le début non plus. C’était assez amusant, mais aussi un poil déroutant. D’ordinaire les mecs qui croisaient sa route voulait voulait coucher avec elle, la trouvait attirante, en tout cas physiquement ! En fait, elle réalisa que c’était sans doute la première fois qu’elle passait autant de temps avec un homme, sans qu’il n’ai décidé de poser une main sur elle. Et pourtant elle avait dormi chez lui, ivre en plus de ça. Il y avait eut le trajet en voiture, la nuit ici… Il lui avait affirmé être gay. Qu’elle soit brune alors qu’il aimait les rousses ne changeait rien. Pure hypothèse. Mais elle perdait de vu qu’il était : un tueur. En fait depuis le départ il voyait à la place de son visage, celui de ma maman de Bambi ! La biche qu’il allait abattre. « -on va s’arrêter là vous devenez vexant. » avait elle rétorqué en le regardant avec sérieux. Pour un soit disant prof il avait des tournures de phrases blessantes. Encore une fois elle entendit dans ses mots un truc du genre : vous n’avez pas fait d’études ! Quand on vous écoutes on s’en bien que vous êtes débile. Elle qui avait presque eut l’impression qu’ils allaient parvenir à s’entendre. Elle ne répondit rien pour le gilet. Préférant passer à autre chose.

« -le bourreau et le sauveur. » répondit la jeune femme en haussant les épaules comme si cette fois c’était lui qui était débile. Elle allait lui être redevable à vie. Elle détestait ça. Ils discutèrent d’un plan potentiel, et elle finit par répliquer à nouveau cinglante : « -pardon de vouloir aider. Mais c’est vous le pro après tout. » et puis elle le dévisagea quelques instants avant qu’il ne quitte la terrasse. Elle aurait pu être l’un de ces corps que personne ne réclame. Cela lui mis un coup au moral qu’elle essayait de maintenir au beau fixe malgré tout ça. Le regard rivé sur les vagues, le dos droit, les mains coincées entre ses genoux, elle eut soudainement froid. Lorsque Tobias revint, elle pria pour qu’il ne la touche pas. Elle savait qu’elle ne le supporterait pas. Elle prit la tasse qu’il venait de lui tendre sans la moindre politesse, et la déposa sur la table basse, avant de croiser les bras autour d’elle même. Un soupire. Puis un petit sourire triste et fade lorsqu’il évoqua la somme. Avec du fric ou pas, elle resterait seule. Elle resterait la même personne. Et puis qu’est ce qu’elle allait faire de cette argent ?!

Lorsqu’il prit place à côté d’elle, Dany se raidit quelque peu. Elle se sentait fragile à cet instant. Et elle n’aimait pas ça. Elle se pinça les lèvres afin d’éviter de lui dire de ne pas la toucher. Il faisait des efforts. Ça se sentait. Pourquoi est ce qu’elle était rempli d’un sentiment de culpabilité vis à vis de lui. Ça n’était pas sa faute à elle si il avait été désigné pour la tuer ! Encore moins sa faute s’il avait décidé de ne pas exécuter le contrat ! Alors pourquoi est ce qu’elle se sentait mal de foutre le bordel dans sa vie ?! « -je sais... » souffla Dany en s’obstinant à regarder la mer. Comment voulait il qu’elle ne pense plus à ça ?! De toute façon, ils n’avaient pas des tonnes de temps devant eux. Là elle avait deux jours de congés. Donc en gros ils avaient deux jours avant que ses employeurs se rendent compte de son absence. De là à ce qu’ils alertent les flics… Dany prit une grande inspiration et avala à son tour son café, avant débarrasser le petit déjeuner. Réflexe de serveuse ?! Elle monta dans la voiture sans rien dire, glissant une mèches de ses cheveux derrière son oreille, regardant le paysage.
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Ven 18 Juin - 12:15
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J'ai 38 ans et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée difficile / tueur à gage et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Réservé et introverti, Tobias Hansen a grandi dans une famille dès plus équilibrée avec sa soeur ainée et son jeune frère. A sa majorité, il rejoint les Marines, et rapidement, il montre une certaine appétence pour les forces spéciales, qu’il ne tardera pas à rejoindre. Une particularité ressort de ses différentes opérations extérieures, il n’éprouve aucune culpabilité à exécuter un ennemi. Rapidement, il devient l’exécuteur de l’exécutif, éliminant toute personne qui nuirait aux intérêts des États-Unis et cela jusqu’à ce qu’il soit gravement blessé durant une opération, mettant ainsi fin à sa carrière. Après plus d’une année à vaciller entre l’hôpital militaire et la rééducation, Tobias décide de reprendre le chemin des études supérieures et décroche son diplôme en littérature pour enseigner à des lycéens difficiles dans des établissements publics. Ainsi, pendant presque plus de deux ans, il va mener une vie routinière jusqu’à l’appel d’un diplomate américain à la retraite, qui connaissait son nom par le biais de son ancienne fonction. Un contrat. Une personne qui dérangeait à exécuter. 100 000$ à la clef. Il accepta et ce fut le début d’une double-vie, cumulant sa vie de professeur presque moralisateur le jour et tueur à gage le soir. Mais jusqu’à quand ?

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” - Page 5 62pi
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Maintenant qu’il n’avait plus besoin de brosser la jeune femme dans le sens du poil, cette dernière se retrouvait confrontée à un homme froid et qui savait être aussi blessant qu’elle avec les mots. Elle le lui fit remarquer au moment même où il lui avoua que c’était difficile de lui faire la conversation « Ce n’est pas agréable quand les rôles s’inversent » et la conversation dévia sur deux supposés rôles qu’il tenait envers elle. Tobias ne comprit pas immédiatement et ce fut une opportunité en or pour Daniela de le considérer comme un idiot. Il la regarda fixement et ne répondit rien, préférant se concentrer sur une autre idée afin de la sauver de sa propre vie « Exactement » rétorqua-t-il avec aplomb tout en la fixant, lui aussi et se décida à quitter la pièce pour leur servir deux cafés. A son retour, il tenta de trouver les mots pour apaiser son angoisse, mais son silence lui fit comprendre qu’il n’y parvenait pas.
Il opta donc pour une petite escapade en ville.

Arme à la ceinture, Tobias monta dans la berline avec la jeune femme et après un rapide regard en sa direction, démarra la voiture. Il longea la plage jusqu’à trouver une place en centre-ville, récupéra ses lunettes de soleil dans la boite à gants et quitta la voiture, rejoignant Daniela de l’autre côté et la conduisit jusqu’au centre, se retrouvant dans une importante avenue avec des boutiques en tout genre de chacun des deux côtés « Vous n’avez pas pu prendre beaucoup d’effets personnels, on va y remédier » et ouvrit la porte de la première boutique, la laissant entrer en première. Il retira ses lunettes de soleil et entra à son tour, adressa un sourire aux vendeuses et fit un tour de son côté « Vous aimez ça ? » en lui montrant une robe unie et prête du corps et se retrouva à la ranger « Finalement, non » et continua, prit quelques articles en tout genre et rejoignit la jeune femme « J’ai pris ça, vous essayez et vous voyez » et tenta un petit sourire « S’il vous plaît » en se rappelant que les choses marchaient toujours mieux avec un soupçon de politesse. Il prit place sur un tabouret non loin des cabines d’essayage lorsqu’une vendeuse s’approcha de lui avec une proposition « Votre amie aimerait peut-être plus ce genre ? » « Ce n’est pas… » et se rappela qu’il ne pouvait pas être aussi froid avec tout le monde, afficha un sourire « Merci » et récupéra la tenue, tourna le dos à la vendeuse, fit disparaitre son sourire de convenance et tendit ladite tenue à la jeune femme à travers le rideau « Pour vous » et reprit place sur le tabouret, se concentrant sur son portable, contactant les personnes nécessaires pour parvenir à leurs fins. Un message par-ci, un message par-là jusqu’à ce que Daniela ne ressorte de la cabine « Vous avez trouvé votre bonheur ? » en se levant du tabouret. Ils firent ainsi plusieurs boutiques, jusqu’à ce que l’estomac du tueur ne grogne « On fait une pause pour déjeuner ? » et prirent place sur une table en terrasse « Ma sœur adore faire les boutiques pour se changer les idées. C’est pour ça que je me suis dit que ça serait une bonne idée » et leva la tête vers le serveur qui leur demanda ce qu’ils souhaitaient boire. Un sirop pour l’assassin qui devait garder les idées claires et se saisit de la carte, le nez dans le menu « Je suis désolé de vous avoir parlé de la sorte ce matin, je n’aurais pas dû… Je vais prendre les noix de St Jacques ».


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Ven 18 Juin - 15:40
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J'ai 32 ans mais je fais souvent croire que j'en ai que 29 et je vis à San Diego, États-Unis. Dans la vie, je suis femme de ménage, barmaid, mais techniquement je voudrais devenir chanteuse et je m'en sors comme je peux en serrant les fesses. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis en couple et je le vis plutôt moyen.


Galère ou vie de merde pouvait être ses autres prénoms. Née d'une mère célibataire, Daniela ou Dany comme elle préférait qu'on l'appelle, avait grandit comme elle le pouvait. L'argent avait toujours été un souci, et l'était encore maintenant qu'elle était adulte. Elle cumule les boulots afin de s'en sortir, vivant avec un homme qui a une forêt de poil dans la main. D'un fort caractère, elle ne se laissa pas marcher sur les pieds. Elle est franche, un peu trop parfois, direct et sans filtre. Sa vie merdique ne l'empêche pas d'être pleine d'humour et de bonne humeur.

“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.” - Page 5 3624a615254b2e756b7d170860a848964e12a7d0
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Un regard sombre avait suffit comme réponse. Elle aussi elle savait le faire ce regard qui tue et qui refroidit directement. Ça n’était pas sa faute si il était revenu à la charge encore et encore. Pas non plus sa faute si on lui avait demandé de la tuer et qu’il avait accepté pour du fric. Encore moins sa faute s’il avait changé d’idée et que maintenant il se retrouvait coincé avec elle. Clairement Dany faisait déjà des efforts de fou pour ne pas paniquer comme une dingue, pleurer comme un bébé ou prendre ses jambes à son cou. Elle était censée faire confiance au type qui avait tout manigancé pour la rayer de la carte ! Ça faisait beaucoup quand même. Déjà que de base elle ne l’appréciait pas, tout ça n’arrangeait pas vraiment son cas. Enfin de toute façon se fut la fin de la conversation un brin cordiale. Et elle resta là, à regarder les vagues. Jusqu’à ce qu’une tasse apparaisse devant ses yeux.

Elle suivit docilement. Même si la jolie brune n’était pas vraiment portée sur le shopping. C’était pour elle purement un truc de fille, et surtout un truc de gens qui ont de l’agent. Ce qui n’était pas son cas. Pour l’argent. Mais Tobias avait raison, elle ne pouvait passer son temps habillée comme ça. Elle resta silencieuse tout le long du trajet. Qu’est ce qu’ils pouvaient bien se raconter de toute façon ?! La jeune femme descendit de voiture et resta quelques secondes sans bouger, en détaillant la rue. Et ça posait pas souci qu’ils soient là tous les deux ensemble ? Elle cligna des yeux lorsqu’il arriva vers elle. Ils n’étaient pas dans un Jason Bourne. La compagnie de Matt Demon ou encore Jeremy Reigner ne lui aurait pas déplus. Mais la course poursuite… Très peu pour elle. Enfin bref, elle passa la porte du magasin et s’avança dans le premier rayon en se sentant vraiment pas à sa place. Dany regarda la robe que les présentait Tobias. Puis elle le regarda lui avec un air étonné, avant de faire un non de la tête. Puis elle s’éloigna quelque peu, regardant ça et là, vraiment pas hyper emballé d’être. Un sursaut lorsqu’il revint vers elle avec cette fois ci un oui de la tête avant de se rendre au cabine et de tirer le rideau.

Elle s’autorisa un premier tri dans ce qu’il venait de lui donner. Elle n’allait pas essayer ce qui ne lui plaisait pas. Et puis elle allait passer son temps prisonnière dans cette superbe maison, pas la peine de prendre des trucs de folie ! En essayant une robe, elle se demanda comment est ce que Tobias avait gérer son absence. Il n’allait pas rester avec elle, c’était évident. Tant mieux d’ailleurs. Ça lui éviterait de supporter sa joie de vivre ! Voilà qu’elle se faisait de l’ironie dans sa propre tête. Un nouveau sursaut et un léger cri lorsqu’un cintre lui toucha l’épaule. Elle soupira, râla et prit le cintre. Elle avisa la tenue. « -c’est vous qui avez choisi ça ? » demanda Dany à voix haute sans pour autant s’attendre à une réponse. Elle s’étonna de la tenue vraiment. Finalement elle trouva deux ou trois tenue, et ça suffirait ainsi. « -ça va. » répondit elle avait de comprendre qu’il ne souhaitait pas s’arrêter là. Au moment du repas, elle avait autant de paquet que ces nanas dans les films qui dévalisent les boutiques sur un coup de tête !

Elle n’avait presque rien dit depuis qu’ils avaient quitté la maison. Et elle assista à un effort surhumain de la part de Tobias, une fois installé en terrasse. « -ça m’évitera surtout de porter des affaires trop petits ou trop usées.. » répondit Dany sans rebondir au sujet de la sœur. C’était particulier de l’imaginer avec une famille. Elle commanda un soda avec une rondelle de citron, juste pour le plaisir de faire sa chieuse, avant de regarder les gens autour d’eux. Elle tourna uniquement les yeux vers Tobias lorsqu’il s’excusa. Elle regarda la serveur, commanda un bagel avec du fromage frais et des œufs. « -vous sentez pas obligé de vous excusez. » avait elle ajouté une fois que le serveur était parti. « -réglons ça au plus vite comme ça vous serez débarrassé de moi. » un léger moment de silence avant de sourire en détournant les yeux : « -et moi de vous. » Elle adressa un léger sourire au serveur pour les boissons, et après avoir prit une gorgée elle dit : « -si vous voulez que ça colle à mon planning, faudrait que ça se fasse dans les deux jours voir trois jours qui arrivent. »
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“Je ne suis pas un ami de l'humanité. J'ai peur des hommes, au contraire. Quand je vois des hommes, je vois des tueurs.”
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