En route pour un gala de charité, Alize tombe en panne sur le bord d’une petite route de campagne à priori désertique. Mais loin de se démonter, elle décide de marcher jusqu'à trouver un bout de civilisation, manque de pot, le talon de sa chaussure se casse. Impossible pour elle de marcher dans ses conditions, reste juste à croiser les doigts pour que quelqu’un passe dans le coin…
Invité
Jeu 17 Juin - 22:25
Alize Layla St James
J'ai 31 ans et je vis à Edimbourg, Ecosse. Dans la vie, je suis secrétaire et chanteuse certains soirs et week-end et je m'en sors plutôt bien. Sinon grâce à ma malchance je suis célibataire et je le vis en essayant de pas y penser. * Cadette de la famille, elle a trois soeurs aînée avant elle * Jeune femme plutôt timide de prime aborde, elle s’ouvre une fois qu’on la connait bien. * Elle a une passion pour le chant et la musique depuis qu’elle est enfant. * Alize a fait trois ans d’université pour obtenir un diplôme dans le marketing, avant de tout plaquer et de tenter sa chance à New-York pour percer dans la musique. * Si elle a fait de nombreuses scènes durant ses années dans la grande pomme, elle ne s’est jamais vraiment remarquée à cause de sa personnalité trop effacée. * Après autant d'échecs pros que sentimentaux, elle retourne finalement dans sa famille en Ecosse pour faire un très grand point sur sa vie. * La jeune femme trouve rapidement un emploie, tout en continuant de chercher des opportunités dans la musique. * Elle compose elle même la musique et les titres de ses chansons.
Emily Didonato
La matinée débute bien quand Alize ouvre les yeux, il fait beau et plutôt bon en ce début d’avril, de quoi la mettre de bonne humeur pour le reste de la journée. En plus de ça, comme elle doit prendre la route, ça va être sacrément agréable de rouler avec d’aussi bonnes conditions. La jeune femme doit en effet aller dans une autre ville, ou elle doit participer le soir même à un gala de charité. Prévoyante, elle préfère partir au plus tôt pour rejoindre l’hôtel où elle a loué une chambre et ainsi se reposer de la longue route qui l'attend. Elle sera fraîche et en forme pour tenir à la réception qui l’attend, dieu sait que les galas de charité peuvent parfois être longs. Cependant, c'est une bonne cause, alors elle ne va pas se plaindre. Bien sûr, ce n’est pas elle qui va pouvoir se payer les peintures et autres œuvres d’art hors de prix, présentées à la soirée. Alize participe bien à la soirée mais pour le travail, ou c’est elle qui va assurer la scène puisqu’elle est chanteuse. Alors oui, son salaire est plutôt pas mal, cependant, pas assez pour se procurer la moindre petite croûte.
Bref, une fois prête la jeune femme n’a plus qu’à prendre la route et c’est partie. Si la circulation est absolument horrible en pleine ville, une fois en périphérie ça roule mieux et lorsqu’elle se retrouve en campagne, c’est impeccable.On peut même dire qu’elle croise vraiment très peu de voitures. Mais loin de s’en faire, la brunette continue son chemin, tout en chantonnant les tubes du moment passant à la radio, un bon moyen d'exercer un peu sa voix. Après tout les cordes vocales sont des muscles et comme tout muscles, pour être au top ils ont besoin de travailler. Tout se passe donc très bien, elle passe plusieurs petits villages sans rencontrer le moindre problème. Hélas sa chance ne dure pas, va savoir pourquoi la voiture commence à crachoter, avant de s’arrêter brusquement de la fumée s’échappant de sous le capot. Fantastique.
Miss St James s'extirpe de son véhicule en soupirant légèrement, ouvre le capot et manque de s’étouffer quand la fumée lui agresse les yeux, le nez et la gorge. Avec des grands mouvements elle dégage aussi bien que possible le nuage puant, pour poser ses yeux sur le moteur et tout le reste. Gros problème, elle n’y connait rien du tout en mécanique, impossible de savoir si c’est vraiment problématique ou non. Cerise sur le gâteau, son smartphone ne capte rien, impossible donc d’appeler qui que ce soit et là où elle se trouve, elle ne repère pas de téléphone d’urgence.
— Fais chier, ronchonne-t-elle.
Haut les cœurs, rien n’est encore perdu. Il fait beau, elle va prendre toutes ses petites affaires et marcher, elle finira bien par tomber sur une maison ou même une petite station service de laquelle elle pourra appeler. Cependant, il semble que la chance ne soit pas de son côté, Alize fait à peine cinq mètres que son talon se casse et qu’elle se retrouve au sol, un genou salement écorché. La journée avait bien démarré, mais elle semble tourner à l’orage, un peu à l’instar du ciel qui se pare de gris…
Invité
Mar 22 Juin - 19:39
Charles Caufield
J'ai 29 ans et je vis à Sherbrooke, Canada. Dans la vie, je suis agent immobilier et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, j'aime bien être seul et faire ce que je veux.
Charles a grandi dans une famille traditionnelle : un père qui travaille énormément, une mère aux petits soins pour sa famille. Il a un grand frère et une petite sœur.
Sa vie, il la voit plutôt comme un long fleuve tranquille. Rien d'exaltant, rien d'exceptionnel. Quelques amourettes par ci par là, des soirées entre amis, des repas en famille. C'est un chouette type, toujours prêt à aider les autres, toujours à l'écoute. D'ailleurs, son métier reflète très bien sa personnalité. Il est toujours à la recherche de la perle rare pour ses clients. A côté de ça, il fait du hockey sur glace. Classique pour un canadien.
Il habite dans un appartement qu'il a déniché lui-même. Chez lui, c'est plutôt ordonné et bien rangé. La déco est digne des appartements modèles que l'on retrouve chez Ikéa. La déco est très jolie et soignée mais rien de personnel. Pas ou peu de photos de famille, pas de déco trop prononcée non plus. Tout est neutre.
Encore une journée sans rien d'exaltant pour Charles. Installé au volant de sa voiture, il écoute les chansons aléatoires de la radio en tapotant sur le volant. Aujourd'hui, il doit aller visiter un bien dans la campagne de Sherbrooke. Il s'agit d'un petit chalet près d'un lac qui ferait une charmante résidence secondaire pour des clients aisés. Après avoir réglé rigoureusement son GPS, il emprunte les petites routes jusqu'à arriver au chalet. La première impression est plutôt mauvaise : le chalet semble abandonné et la nature a repris ses droits. De grandes herbes cachent le chemin jusqu'à la porte d'entrée. Charles laisse sa voiture dans l'allée et décide d'aller explorer les environs à pied. Le chalet est inhabitée depuis quelques mois. Le propriétaire est décédé. La fille du propriétaire doit rejoindre Charles pour lui faire visiter et discuter avec lui du prix de vente du chalet. Il regarde sa montre : 9h27. Le rendez-vous a été fixé à 9h30, il a donc un peu d'avance. 9h30, 9h35, 9h45 et toujours personne. Il trouve ça étrange. La dame lui aurait-elle posé un lapin ? Il vérifie son portable : rien. D'ailleurs, il n'y a même pas de réseau alors il ne risque pas de recevoir un message. Il décide d'attendre encore un peu. "Si à 10h, il n'y a personne, je m'en vais." pense-t-il intérieurement. Mais à 10h, pas une voiture, personne à l'horizon. Charles remonte donc dans sa voiture et s'en va, un peu agacé d'avoir perdu son temps.
Charles prend le chemin de Sherbrooke. Il retourne à l'agence pour continuer sa journée. Sur les petites routes de campagne, il a tendance à rouler un peu vite. En même temps, il n'y a personne et il sait très bien qu'il est rare de croiser les gendarmes dans ce coin-là. Après avoir fait quelques kilomètres, une voiture arrêtée sur le bas côté l'oblige à ralentir. Plus loin, il aperçoit une femme assise par terre.
"Qu'est-ce que c'est que cette folle encore ?" dit-il en fronçant les sourcils.
Il ralentit puis s'arrête à sa hauteur. Il n'ouvre pas la fenêtre tout de suite. Il l'observe d'abord, se demandant ce qu'elle fait là dans cet état. Est-ce qu'elle vient de s'échapper de l'asile ? Il a entendu parler de certaines techniques de carjacking qui consistent à faire sortir le chauffeur de son véhicule pour ensuite lui voler. Il finit tout de même par ouvrir la fenêtre. Il semble n'y avoir personne à l'horizon.
"C'est votre voiture là-bas ?" demande-t-il en désignant la voiture garée un peu plus loin.