J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
A venir
crédit : Shivr
Brooklyn. 10:00am
Un regard par la fenêtre du taxi, un sourire pour elle même, puis Maggie reporta son attention sur le chauffeur afro américain qui n’avait cessé une seule seconde de lui faire la conversation depuis qu’elle était montée à bord en se cognant la tête dans la portière. Au départ elle avait trouvé ça gentil qu’il lui demande si elle ne s’était pas fait mal. Ensuite… Elle avait d’abord répondu par politesse, puis avait trouvé la conversation assez déplaisante. Banale et surtout pas du tout adapté. Parlé de la politique de la ville de grand matin, très peu pour elle. Encore moins avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. « -je vous souhaite une bonne journée. » avant de quitter la voiture en prenant soin de ne rien oublier. Sur l’épaule sa besace en cuir usée qu’elle traînait avec elle depuis des années. Entre les mains ses notes dans un carnet à spirales, et deux rouleaux de plans qui prenaient une place folle. La jeune femme resta planté devant le vieille immeuble en souriant bêtement. Elle le trouvait magnifique ! Depuis qu’elle avait posé les yeux dessus la première fois ! Elle voyait dans ce vieux bâtiment un potentiel incroyable ! Et aujourd’hui : c’était le grand jour !
Cela faisait plus de huit mois que Margaret bossait sur ce projet. C’était son bébé ! Son projet à elle ! Celui qu’on avait bien voulu lui confier, celui pour lequel on l’attendait également au tournant. Elle allait en faire une merveille ! Les clients payaient le prix fort, et voulait quelque chose de sublime ! Du moderne dans du vieux ! Tous ce qu’elle adorait ! Bien entendu elle était stressée, mais chaque matin depuis deux semaines elle se répétait : tu vas déchirée ! En se regardant dans le miroir de la salle de bain. De toute façon, elle n’avait pas le choix, il fallait que le projet soit un succès. Parce qu’elle voulait prouver au monde entier, enfin à son patron déjà, qu’elle n’était pas simplement la fille de Monsieur Hall, mais surtout un architecte et une décoratrice d’intérieure qui avait du talent ! Ça faisait trop longtemps qu’elle suivait dans l’ombre, qu’elle servait les cafés ou souriait gentiment aux blagues de mauvais goût. Elle méritait sa place, elle était compétente et elle allait tout faire pour que ça marche.
Un nouveau sourire, et elle se décida enfin à avancer jusqu’à l’entrer. Elle devait retrouver le chef de chantier ce matin pour discuter de tout ça. Jusqu’à présent, ils ne s’étaient parlé que deux fois au téléphone. Son nom lui disait vaguement quelque chose mais elle était incapable de mettre un visage dessus. Elle chercha les clés, s’aida de son genou pour tenir les plans, le rabat de son sac sous le menton. « -rah mince où sont elles passées ? » souffla Maggie pour elle même, maudissant le stress qui lui faisait perdre parfois ses moyens et sa mémoire. Elle commença à s’énerver, un juron passa ses dents alors qu’elle sentait les plans se froisser entre ses bras. « -ah vous voilà petites coquines ! » s’exclama la jeune femme avec un sourire lumineux. Miracle ! Elle entra la clé dans le serrure, et poussa la porte sans avoir remarqué qu'elle n'était pas toute seule devant la maison.
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Sam 21 Aoû - 20:30
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
Les mains posées sur le plateau en bois maintenu en hauteur par deux tréteaux, Nolan faisait abstraction du bruit ambiant, que cela soit la résonnance du marteau s’abattant sur la structure en métal, les bavardages entre ses ouvriers ou encore la scie sur table sur laquelle les planches de bois étaient découpées pour construire la charpente. Tout cela n’existait plus pour Nolan qui étudia les plans avec précaution. Il fit lentement glisser son index sur le papier, caressant chaque partie du dessin, que cela soit les murs extérieurs ou intérieurs, comme si, par ce simple geste, il parvenait à mémoriser le plan étalé devant lui. Lorsqu’il eut fini, il reposa sa main à plat sur la planche de bois et releva la tête vers l’architecte qui semblait s’agacer d’attendre ainsi devant son chef de chantier « Si on construit votre bâtiment comme sur le plan, la structure ne tiendra pas dans le temps. Au moindre tremblement de terre, il s’écroulera tel un château de cartes ». Il se pencha donc pour saisir le crayon que tenait l’architecte entre ses doigts et qui ouvrit la bouche, s’en offusqua presque de la familiarité du quarantenaire, mais se résigna en croisant le regard de Nolan qui l’encourageait, silencieusement, à se taire. Ce dernier se concentra donc sur les plans et se mit à gribouiller, barrant des murs pour en dessiner de nouveau « Si on recule ce mur porteur de quelques mètres par-là, et qu’ici, on créer un espace, ça permettra de maintenir le haut du bâtiment avec plus de solidité ». L’architecte se pencha sur les plans, étudia les dessins de l’ouvrier « Depuis quand un ouvrier du bâtiment se permet de remettre en doute mon travail ?! » « Nolan ! Tu n’avais pas rendez-vous sur un futur chantier à dix heures et demie ? ». Un regard pour sa montre alors que son ouvrier venait de lui rappeler qu’il était attendu ailleurs. En effet, il risquait d’être en retard. Il releva son regard noir sur l’homme en costume se tenant devant lui et qui contrastait avec l’environnement dans lequel ils se trouvaient et rétorqua « Depuis que les trous du cul dans votre genre font de la merde dans l’unique but d’empocher un joli chèque à la fin du chantier, sans prendre en compte le coût des frais de justice et des dommages-intérêts qu’il faudra verser aux familles si le bâtiment s’écroule. Maintenant, veuillez m’excuser, l’ouvrier à encore du travail » et balança le crayon sur la table qui roula jusqu’à son propriétaire, avant de chuter au sol.
Un nouveau regard pour sa montre quand Nolan arriva au pied de l’immeuble qui détenait encore ce charme de l’ancien. Installé sur sa moto, les bras croisés sur le guidon, son casque entre les jambes, il attendit patiemment l’arrivé de l’architecte. Il plissa soudainement les yeux comme si sa vue faisait défaut, ce qui était le cas, étant donné que la majeure partie du temps, il portait des lunettes de vue à monture épaisse, qui lui donnait l’air intellectuel. Il avait une impression de déjà vue en posant son regard sur cette jeune femme quelque peu empotée. Il se saisit de son casque, descendit de sa bécane et la rejoignit à pas de loup, non sans esquisser un sourire presque moqueur en la voyant se dépatouiller, tant bien que mal, pour ouvrir la porte d’entrée. Il retint la porte avant qu’elle ne se referme « Bonjour » rétorqua-t-il d’une fois forte pour s’assuré qu’elle l’entende et leva sa main en signe de salut « Je suis Nolan Campbell, le chef de chantier » alors qu’il déposa ses lunettes sur le nez pour la voir plus distinctement « Vous êtes l’assistante de Monsieur Davis d’habitude, je me trompe ? » en se rendant compte que son visage lui était familier.
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Charly
Sam 21 Aoû - 21:08
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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Elle n’avait ouvert la porte en tenant toujours son matériel de façon précaire, et lorsqu’elle entendit un Bonjour bien sonore juste derrière elle au lieu de la porte qui se referme sous l’effet de son pied qui venait de la pousser, et bien forcement elle sursauta, cria un coup, un de ces petits cris aiguë bien féminin qui brise les oreilles, et laissa tomber son carnet et les plans. Elle se baissa aussi tôt pour tout ramasser, et jeta un coup d’oeil à l’homme qui venait de se présenter à elle. Le chef de chantier. Forcement. Ça ne pouvait pas juste être un type comme ça qui passait, la trouvait charmante et voulait lui offrir un café ! Non il fallait que ça soit le type avec qui elle allait devoir bosser. Celui à qui elle devait imposer ses idées. Celui qu’elle aurait voulu impressionné directement par un peu de charisme et de professionnalisme ! La poisse !
Elle lui adressa un sourire forcé, ramassa ses affaires et se redressa le plus rapidement possible pour préciser : « -Margaret Hall. L’architecte du projet. » voilà il venait déjà de la cataloguer assistante ! Elle plissa les yeux pour le détailler du regard, elle l’avait déjà vu. Et si ses souvenirs étaient bons, c’était une tête de con. Le genre de type qui pense que tous les archi sont des gros nuls et que c’est lui qui a toujours raison. Maggie prit sur elle et lui tendit la main, regrettant tous de suite son geste étant donner qu’elle avait les bras chargés. « -vous êtes ponctuel. » ajouta la jeune femme avant de lui adresser à nouveau un sourire forcé. Elle se racla la gorge pour se donner contenance et reprit : « -bon et bien… puisque vous êtes là nous allons pouvoir commencer. » oui voilà, juste le temps pour elle de trouver une place pour poser ses affaires. Heureusement un échafaudage était déjà monté, et cela lui permis de se libérer les mains.
Elle les frotta entre elles et commença : « -très bien. Alors le bâtiment est une ancienne usine. A la base elle devait être rasée pour laisser place à un immeuble dernier cri, ce qui à mon avis était un énorme gâchis vu le potentiel de ces murs. » enfin ça c’était sa propre opinion. Il y avait un travail monstre pour réhabiliter la structure, mais ça en valait la peine, elle en était certaine. « -vous voulez voir les plans ou visitez d’abord ? » celui lui permettrait de se rendre compte de la grandeur, des murs, des ouvertures, de la lumière. « -la plus part des fenêtres ont été obstruées pour éviter que le bâtiment ne soit la proie des sans abris ou des drogués. Ici, ici et ici sont prévues de grandes ouvertures pour laisser passer la lumière. Trois appartements doivent voir le jour. Deux duplex et un au dernier étage sous forme de loft. » elle retira sa veste et la déposa où elle pu afin d’éviter qu’elle ne soit trop sale.
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Sam 21 Aoû - 21:37
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan esquissa une légère grimace en entendant le cri aigu de la jeune femme, et se gratta le sourcil brièvement en la voyant ramasser ses plans tombés au sol sous l’effet du sursaut. Apparemment, la maladresse était le prolongement de la jeune femme. Il ne l’aida pas pour autant, la laissant ramasser ses affaires seule. Il leva simplement la main pour la saluer, puis se présenta. Les lunettes enfin sur le nez, il parvint à distinguer davantage le visage de la jeune femme, se rendant compte qu’elle lui était familière. En l’entendant se présenter, le chef de chantier esquissa un léger sourire en coin. Il semblerait que l’assistante avait prit du galon depuis leur dernière rencontre. Généralement, les nouveaux architectes étaient capricieux et considéraient les gens comme lui, comme de simples exécuteurs d’ordres. Il baissa son regard sur la main qu’elle lui tendit et la serra légèrement pour ne pas engendrer une nouvelle chute de plans au sol « Remerciez mon employé pour ça ». Si ça n’avait été que de lui, il serait arrivé avec plus d’une heure de retard, dans le meilleur de cas. Un simple hochement de tête et la suivit, pénétrant dans le cœur du bâtiment. Il déposa son casque au pied de l’échafaudage et glissa ses mains dans les poches de son jean alors qu’il levait la tête au plafond pour en appréhender la hauteur. Il la baissa quand la dénommée Margaret reprit la parole. Il l’écouta avec attention alors qu’elle lui expliquait qu’ils étaient dans une ancienne usine. Il aurait pu le découvrir par lui-même, mais la laissa faire. Son premier projet. Elle devait se sentir pousser des ailes, alors il la laissa savourer. Il la contredirait bien assez vite comme ça. « Les nouveaux immeubles ont aussi leurs charmes. On construit sur du plat » en échangeant un regard avec Margaret. Finalement, il n’aura pas attendu longtemps avant de la contredire. En réalité, il adorait les vieilles bâtisses de ce genre. Lui-même avait rénové un appartement qui tombait en désuétude en gardant son charme d’origine. Mais il avait envie de s’amuser un peu avec la nouvelle.
« On peut visiter » répondit-il en marchant à ses côtés, les mains toujours dans les poches et le regard continuant de balayer le bâtiment pour en mémoriser chaque contour et apprécier son charme naturel. Sans même un coup d’œil pour cette dernière, il rétorqua « Vous préférez qu’ils restent dehors dans le froid plutôt qu’à l’abris… Vous avez le goût du social vous, ça fait chaud au coeur ». Il s’amusait intérieurement, parce qu’il avait horreur de devoir faire appel aux flics pour faire dégager les sans-abris et drogués qui, la plupart du temps, urinaient contre les murs et laissez trainer leurs seringues sales au sol. « Ça me semble possible tout ça. Vos clients ne seraient pas des bobos chics de Williamsburg, par hasard ? » en posant ses yeux rieurs sur elle, la laissant retirer sa veste. Nolan laissa son regard glisser sur la fine silhouette de l’architecte, haussant les sourcils, appréciant la vue, et tourna la tête pour ne pas faire se faire surprendre. Il n’y avait aucun mal à regarder le menu après tout, même si on ne dînait pas au restaurant. Il sortit une de ses mains de sa poche pour désigner du doigt le haut des baies vitrées « L’appartement supérieur devrait démarrer ici-même pour éviter de couper la fenêtre en deux. Ce qui est possible, mais qui n’est pas génial pour l’isolation. Des poutres en métal ne seront pas de trop pour soutenir la structure et apporter du cachet au loft. C’est plus couteux que le bois, mais bien plus résistant pour ce genre d’endroit construit en un seul bloc ». Il rangea de nouveau sa main dans sa poche et continua de faire le tour du bâtiment avec la jeune femme « Il y en a pour plus ou moins un an et demi… Il faut revoir l’électricité et la plomberie qui doivent dater d’au moins cinquante ans ».
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Dim 22 Aoû - 8:10
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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Elle échangea un bref regard avec le chef de chantier lorsqu’il parla de la nouvelle architecture et préféra couper court : « -le souci monsieur Campbell, c’est que pour ce projet, j’ai besoin de quelqu’un qui aime les bâtiments anciens, qui ont une âme. » ce qui sous entendait que si ça n’était pas son cas, elle trouverait un autre chef de chantier pour faire les travaux. Dans sa petite tête elle s’imaginait avec un allier, quelqu’un qui partageait sa vision des choses et avec qui elle soit capable de faire de cet endroit quelque chose de sublime. Être en conflit permanent avec lui, ça ne l’intéressait pas. Poursuivant sur sa lancer, elle lui proposa les plans ou la visite. Il fis son choix et Maggie commença alors son exposer.
Elle prit assez mal ce qu’il osa lui reprocher. « -je ne suis pas la propriétaire du bâtiment, j’en suis l’architecte des travaux. Ce qui a été fait de ces murs durant les 25 dernières années n’est pas de mon ressort. Et il existe des organismes pour porter secours ou tendre la main ou loger et mourir les sans abris. » elle avait répondu d’un ton posé mais ferme. Elle n’aimait pas être juger ainsi. Ils ne se connaissaient pas. Après cette mise au point, Maggie reprit son blabla, expliquant le projet des trois logements qu’elle rêvait de voir apparaître ici. « -ce sont des gens fortunés. » voilà ce qu’elle se contenta de répondre, n’appréciant pas encore une fois juger les gens si vite. Bobo ou pas, ce qui était intéressant c’était de faire revivre le bâtiment.
A mesure qu’elle lui expliquait, elle écouta son retour et plissa légèrement les yeux, un discret sourire aux coins des lèvres. Il avait déjà vu le potentiel des lieux. Il était capable de voir ce que ça pouvait donner. Il voyait autre chose que des ancienne pierres et de la poussière. Cela plu à Margaret. « -c’est exactement ce qui est prévu. » trancha t elle pourtant comme imposer ses idées et éviter de lui laisser croire que tous venait de lui. Entre ses mains elle tenait son carnet, c’était un véritable four tout à idées. Des post it de couleurs en dépassaient pour marqué les différents endroits du bâtiment. Maggie avait les plans officiels, ceux tracés convenablement, mais entre ses mains il y avait les dessins qu’elle avait réalisé, tout droit sortie de sa tête, de ce qu’elle imaginait ici. « -l’idée général c’est trois appartement de style industriel. » Peut être aurait elle du lui montré les plans.
Elle fit quelques pas à ses cotés en l’écoutant parler du délais et de ce qu’il avait à faire. Le délais dont il parlait, c’était de l’imaginaire. Il n’aurait pas tout ce temps. Quand à l’histoire de l’électricité et de la plomberie, à nouveau cela l’irrita qu’il ose croire qu’elle n’y avait pas songé. « -vous avez neuf mois. » claqua Maggie en le regardant fixement. « -je suis certaine que c’est dans vos cordes. » un petit coup de flatterie que Campbell prenait comme il voulait. « -écoutez, cela fait des mois que je bosse sur ce projet, il est abouti, réfléchit et médité. Je vous pouvoir vous faire confiance sur le choix des ouvriers. Je veux des gens compétents, travailleurs, sérieux mais aussi avec une certaine sensibilité pour le travail qui doit être fait. Le vite fait bien fait ou le cache misère est exclu. » elle savait que tous les ouvriers du bâtiments n’étaient pas que des gros bras sans cervelle. « -vous avez deux semaines pour constituer vos équipes. Cela vous laisse du temps pour des gens qualités. » elle était en train de donner ses directives en se plaçant comme patronne tout en restant prévenante et en souhaitant lui faire confiance. Elle connaissait son boulot, lui le sien. « -bien sur toutes remarques que vous pourrez émettre sur les plans ou les idées sera entendu. » encore une fois elle voulait lui faire comprendre qu’elle était compétente et qu’elle serait capable d’entendre ses critiques ou suggestions s’il en avait.
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Dim 22 Aoû - 13:03
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Il semblerait que son commentaire sur l’architecture nouvelle ne fut pas au goût de la jeune femme qui n’hésita pas à laisser sous-entendre qu’elle pourrait faire appel à un autre chef de chantier si nécessaire. Il ne s’en offusqua pas. C’était prévisible que cette dernière souhaite faire asseoir son autorité devant lui. Après tout, c’était elle qui avait fait de longues études pour dessiner dans un splendide bureau vu sur Central Park, alors que son équipe et lui-même se salissaient seulement les mains à mettre en forme leurs plans. Il posa donc son regard sur elle et rétorqua, non sans esquisser ce petit sourire espiègle qui agaçait souvent « Je n’ai pas dit que les vieilles bâtisses n’avaient pas de charmes. Vous avez entendu, mais pas écouté. J’ai dit que les nouveaux bâtiments avaient aussi leur charme » et lui fit un petit clin d’œil avant de faire quelques pas dans l’immeuble à l’abandon. Il s’autorisa une nouvelle petite remarque sur le manque de sens social de Margaret dont le ton posé cachait, semblablement, un certain agacement. Un haussement d’épaule alors qu’il observait la bâtisse tout en rétorquant « Je vous taquinais. Je n’aime pas non plus que les bâtiments soient occupés par la misère du monde » tout en tournant la tête vers elle au dernier moment. Elle allait devoir apprendre à se détendre la petite si elle voulait bosser avec lui, sinon ils risquaient de rapidement se prendre la tête.
Nolan décida de s’amuser encore un peu en critiquant les propriétaires du bâtiment. De nouveau ce sourire agaçant sur les lèvres, il acquiesça simplement de la tête, préférant se concentrer sur ce qu’il pouvait faire de cet endroit. Il commençait à décrire son idée et porta son attention sur Margaret qui semblait partager ses idées. Il plissa légèrement les yeux derrière ses lunettes « Il faut croire que nous percevons les choses similairement ». Ça éviterait de mettre son grain de sel sur tel ou tel point. « Les poutres en métal iront parfaitement alors » alors qu’elle lui expliqua le souhait des propriétaires. Ils marchèrent côte à côte quelques minutes avant de se mettre à rire. Un rire qui résonna contre les murs du bâtiment alors qu’elle lui parla d’un chantier de 9 mois. « Vous parlez de neuf mois sans les dix mois de retard qui en suivront ». Neuf mois… Les architectes le faisaient rire avec leurs délais impossibles à tenir. Elle tenta, tout de même, de flatter son égo, ce qui l’amusa « On ne me caresse pas dans le sens du poil moi. Je ne suis pas votre collègue en costume cravate ». Il sortit ses mains des poches pour les posées sur ses hanches et regarda Margaret qui lui expliquait ce qui allait se passer « Le cache-misère, ce n’est pas chez moi. Le travail sera fait… Mais vos délais vont être compliqués à tenir. Il faudra des heures supplémentaires et il faudra les payer. Vous comprenez, n’est-ce pas ? On n’a peut-être pas fait d’études, mais on bosse bien, et ça a un coût » alors qu’il se mit à sourire de nouveau, sachant qu’elle serait à même de payer les heures supplémentaires de ses hommes, juste pour tenir les délais. Après tout, c’était son premier projet en solitaire. Son regard balaya la bâtisse et acquiesça « D’accord » et baissa la tête sur l’architecte « Bien » et s’approcha de cette dernière, ajoutant à son oreille « Mais je n’ai pas besoin d’avoir votre autorisation pour dire ce que je pense ma jolie » et continua sa route jusqu’aux plans qu’il étala au sol pour observer l’idée finale de la jeune femme. Assis au sol, il regarda les plans avec minutie « Ça me semble concret. Je peux les garder ? » tout en les roulant et se leva, gardant les plans sous le bras « Je vous fait les devis pour ce soir, je prends la moitié au début du chantier et le reste à la fin. Mon équipe sera prête à attaquer fin de semaine si ça vous convient ». Après tout, neuf mois, ça allait être compliqué à tenir, alors autant optimiser le temps.
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Dim 22 Aoû - 15:36
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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« -et bien c’est parfait alors si vous aimez les deux ! » avait répliqué Maggie pour ne pas rentrer dans le débat et surtout évite de lui laisser croire que ce genre de réflexion avait un impact sur elle. Les donneur de leçon ou les gens qui se croyaient au dessus des autres, elle connaissait par coeur. Elle vivait avec. Au coeur même d’un monde rempli de ce genre de personne. Depuis gamine elle avait appris à faire avec. Surtout à faire en sorte de ne pas écouter justement. Au final tant mieux s’il aimait les vieilles pierres ! Ça leur faisait un point commun qui pouvait devenir un atout pour le projet ! Voir du positif partout ! Voir du positif partout ! C’était ce que lui avait conseiller sa thérapeute. Arrêter de stresser, arrêter de ruminer, arrêter de se positionner en victime.
Comment ça il la taquinait ?! C’était quoi ? Un petit jeu ? Un test ? Ou il se foutait tout simplement d’elle parce que dans son souvenir elle était simplement l’assistante ?! Une petite voix en elle lui cria de lui raconter la vérité, son histoire, son envie de réussir se projet. Mais aussi de lui demander de l’aider, de bosser main dans la main, d’éviter de tomber dans le cliché architecte gros chieur de base et chef de chantier bourru et sans éducation. Elle était certaine qu’il ne collait pas à cet image. « -vous faites bien de le signifier, je suis pas vraiment habituée. » s’entendit répondre Maggie avant de grimacer pour elle même lorsqu’elle le devança de quelques pas. Il devait déjà la prendre pour une belle empotée devant le spectacle qu’elle lui avait offert à l’arriver…
Un petit rire en le regardant : « -non. Au maximum vous aurez trois mois de délais en plus. Si vous choisissez vos équipes avec soins, en étudiant les compétences des entreprises et des ouvriers, vous n’aurez pas de retard. » C’était certain que s’il prenait le plombier du coin qui avait déjà trois mois de délais sur ses chantiers ou un électricien que avait deux mains gauches, les choses n’avanceraient pas. « -ça j’avais remarqué et croyez moi j’en suis ravis. » répliqua Margaret en le regardant de haut en bas avec un sourire de petite fille. Cette phrase pouvait être mal interprété. Et pourtant elle avait voulu lui faire un compliment. Une façon de lui faire comprendre qu’elle n’était pas des plus à l’aise avec ses collègues de travail justement. Qu’elle se sentait mieux sur le terrain. Qu’elle pouvait être ici celle qu’elle voulait vraiment être. Se réaliser et faire de son mieux. Travailler avec des gens comme Campbell, elle ne voulait que ça. Parce qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche, qu’il ne cracherait sans doute pas dans son dos. « -et ça n’était pas une flatterie pour vous amadouer. Je sais que vous êtes quelqu’un de compétant dans votre domaine. » voilà comment mieux faire passer la pilule ?
Elle l’écouta la tête légèrement penché sur le côté, perché sur dans ses bottines à talons, une main vers la bouche. Elle avait cette habitude ou ce tic depuis qu’elle était ados. Les doigts pliés devant les lèvres, elle mordillait les plis de peau de son index. Pour faire mine de réfléchir, pour occuper ses mains, pour se donner une sorte de contenance. Enfin bref, elle faisait ça tout en l’écoutant avec attention. « -vous regarderez la teneur des contrats de travail. Et vous vous attarderez sur les taux horaires. Ensuite, si vous voulez on pourra reparler de tout ça, mais je ne suis pas certaine que ça sera nécessaire. » les acheteurs étaient des gens pleins aux as. Elle avait négocier les prix à la hausse, prenant par les sentiments les dames, jouant quelques sourires avec ces messieurs. Au final, elle était capable de payer plus que convenablement ses ouvriers. Afin justement d’avoir des hommes compétents. « -recrutez moi de vrai pro. » insista Maggie en le regardant droit dans les yeux, comme si elle lui accordait toute sa confiance pour cela. Le chantier était important, mais ils n’avaient pas besoin de trente mecs non plus. Elle voyait ça un peu comme dans les films d’action. Une équipe de pro, une équipe de choc.
« -ce n’est pas ce que j’ai dis. Vous n’écoutez pas non plus visiblement. » un petit sourire comme pour lui signifier un échec et mat, avant d’ajouter : « -je vous prierais de ne plus m’appeler ainsi. Vous pouvez le penser, mais merci de ne pas l’exprimer de cette façon. » elle détestait ça. Encore une fois cela la remettait à sa place de femme dans un monde d’homme. Cela la dénigrait. La rendait inférieur. Elle le laissa regarder les plans et fit quelques pas plus loin, observant les vitraux dont il ne restait pas grand-chose au dessus du monte charge. Elle le regarda également, avala lentement sa salive à la simple idée de devoir monter dedans, et se tourna rapidement lorsque Campbell lui parla : « -oui bien entendu ils sont pour vous. Si vous avez besoin d’un autre exemplaire, faites le moi savoir. » après tout, cela était un brun froissé par sa faute. Elle revint vers lui en l’écoutant : « -parfait. » commenta Maggie avant de plisser les yeux. Ils savaient déjà qui engager. Les bras croisés elle le regarda quelques secondes, avant de répondre : « -très bien. » elle hocha la tête en regardant par terre encore pendant quelques secondes : « -je veux les rencontrer, cela va de soit. Je vous laisse ma carte, mon portable et mon mail sont dessus. Mais téléphonez ça ira plus vite. » elle regagna l’échafaudage et récupéra son agenda dans son sac. Elle était assez vieux jeu là dessus, préférant le papier au numérique. Une inspiration en cherchant un créneaux pour qu’ils puissent se revoir une fois qu’elle aurait étudier son devis. « -on peut se revoir dans deux jours ? Le mieux pour moi c’est pendant la pause déjeuner. Mais dites moi ce qui vous arrange. On pourrait se retrouver ici pour discuter des plans et de votre devis. » elle leva les yeux sur Campbell attendant sa réponse, son stylo posé sur son menton.
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Dim 22 Aoû - 16:31
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Au travers de ses remarques taquines et de son regard espiègle, Nolan ne testait aucunement l’architecte. Il restait lui-même, tout simplement. Il ne se croyait pas plus intelligent que tout le monde, seulement au-dessus de la moyenne et il prenait un malin plaisir à rabattre le caquet de certains architectes qui ne connaissaient rien à la construction en tant que tel, se limitant seulement à dessiner le souhait de leurs clients qui payaient grassement. Margaret ne faisait pas exception. Elle avait tenté d’asseoir son autorité avec lui, elle n’était pas au bout de ses peines. Toutefois, il appréciait son répondant et le fait qu’elle ne se démontait pas face à ses commentaires. Il sourit alors quand elle conclut leur petit échange concernant ses préférences entre neuf et ancien. Cela ne l’empêcha pas de poursuivre sur sa lancée. Il la laissa le devancer de quelques pas, sans rien répondre. Elle n’était pas habituée à ce qu’on la taquine ?! Il en doutait fortement. La jeune femme avait un petit côté fille à papa, qui avait été protégée contre toute la misère du monde, mais qui tentait, tant bien que mal, de se faire une place dans ce monde. Le sujet dériva sur le bâtiment, puis sur les délais qui paraissaient compliqués à tenir pour Nolan qui s’était mis à rire. Cette dernière se mit à rire à son tour, comme si elle prenait sa précision pour une plaisanterie. Ce qui n’était nullement le cas « Votre profession est vraiment déconnectée de la réalité du terrain ». Combien de fois il avait eu de retard à cause d’une fuite de gaz, d’une conduite d’eau qui n’était pas indiquée sur les plans, ou en raison de retard de livraisons de matières premières… Les architectes ne connaissaient pas tout cela. Margaret non plus. « Si jamais vous aimez tant votre métier, je vous invite à laisser vos talons au placard, de retrousser vos manches et de venir bosser sur un chantier avec mes gars. On verra ensuite si c’est facile de respecter les délais donnés ». Et voilà qu’elle se mettait à le brosser dans le sens du poil… Nolan avait horreur de ça. Il n’avait pas assez d’égo pour qu’on le flatte. Toutefois, la réponse de la jeune femme l’interpella, le faisant plisser les yeux alors qu’il la regarda fixement. Intéressant. Il ne rétorqua rien, restant ainsi à la fixer quelques secondes, puis détourna le regard comme si de rien n’était. Elle n’aimait pas les costumes-cravates. Intéressant.
« Je vois qu’on a fait ses devoirs » rétorqua-t-il en jetant un coup d’œil à l’architecte qui trouva nécessaire de préciser sa pensée. Il était compétent et demandé. Il passait son temps au travail, au grand désarroi de son gosse. Mais parce que tout travail mérite salaire, Nolan considéra que chaque heure supplémentaire serait payée « Vous pensez qu’on réussira à respecter les neuf mois sans la moindre heure supplémentaire ?! » presque interloqué par de tels propos. « Merci de préciser. J’allais prendre les drogués du bâtiment d’à côté pour effectuer le travail » en se foutant gentiment de sa gueule. Tout en se rendant auprès des plans, il passa à ses côtés et sourit en s’arrêtant à sa hauteur « Si on ne s’écoute pas mutuellement, ça va être catastrophique pour notre collaboration » en la taquinant un peu et sans se départir de son sourire, laissa son regard glisser sur sa silhouette avant de croiser le regard de Margaret qui se trouvait à quelques centimètres de lui « Vous êtes plus proche du sexy que du joli, mais j’en prends bonne note… ma jolie » et s’éloigna pour se saisir des plans qu’il étudia avec minutie pendant de longues minutes « J’apprécierais que vous m’en faites parvenir un autre, oui » en enroulant ceux-ci pour les mettre sous son bras.
Nolan se mit à froncer les sourcils quand cette dernière demanda à rencontrer chacun des employés. Mais il ne répondit rien, saisissant sa carte de visite sur laquelle il s’attarda quelques secondes avant de la ranger dans la poche intérieure de son blouson en cuir « Vous n’aurez qu’à venir au début du chantier pour les voir. Casque obligatoire ». Il s’approcha de cette dernière qui fouilla dans son sac pour en sortir un agenda « Ça me convient. J’emmène le déjeuner et les devis, et vous, vous ramenez une bonne bouteille de vin ». Un regard pour sa montre « Je dois vous laisser, on m’attend » et récupéra son casque en toute hâte, marchant à reculons « C’était un plaisir ma jolie » et se retourna, courant presque pour rejoindre sa moto. Il fourra les plans dans sa veste qu’il ferma et partit récupérer son gosse à l’école…
Deux jours plus tard, Nolan attendait patiemment avec un livre dans les mains, le dos contre la porte vieilli de l’immeuble, le déjeuner dans un sac papier à ses pieds.
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Charly
Dim 22 Aoû - 17:40
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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« -très bien. J’accepte. » avait répondu Maggie avec aplomb. Les chaussures de sécurité, le casque ou encore le gilet jaune n’étaient en rien un problème pour elle. « -bien entendu si je fais ça, il y aura forcement du retard. Parce que je vais vous conforter dans votre pensée : je ne sais rien faire sur un chantier. » pourquoi mentir. Son job c’était le dessin, pas la construction. « -quoi qu’il en soit, votre idée m’intéresse. » oui vraiment, cela pouvait vraiment être interessant de se retrouver sur le chantier, de mieux comprendre ce qu’il était en train de lui dépeindre. « -écoutez on part sur du neuf mois, on avisera avec le temps. » elle restait à son écoute au moindre souci. Encore une fois, elle voulait appliquer le truc de sa psy, rester positif. Elle leva les yeux au ciel quelques secondes avant de répondre : « -je ne vous dis pas qu’il n’y en aura pas. Vous êtes chef de chantier pas magicien ! Je vous dis simplement que vos ouvriez seront bien payer. Et que je vous laisse consulter les conditions des contrats pour vous en rendre compte. Les heures supplémentaires sont stipulées également dedans. » il la prenait pour une bleue. D’accord c’était son premier chantier, mais elle ne vivait pas au pays des bisounours ou dans un autre monde magique. Elle savait très bien que les délais étaient quelques choses de merdique dans le bâtiment. Elle savait très bien que directement il l’avait mis dans son viseur et l’attendait maintenant, lui aussi au tournant.
Roh merde il allait arrêter de prendre de travers tout ce qu’elle pouvait dire ! C’était agaçant ! Et tout ça avec son petit sourire en coin ! Et voilà qu’il se permettait un petit surnom déplacé. « -je vous demande pardon ? » répliqua t elle avec lenteur, comme si elle n’avait pas entendu la suite. « -je ne préfère même pas savoir si c’est censé être un compliment ou non. » ajouta elle en clignant plusieurs fois des paupières pour chasser ces mots de son esprit. « -je suis sérieuse Monsieur Campbell. » elle espérait qu’il allait comprendre que ça ne la faisait par sourire, et que ça ne la flattait pas non plus. Elle préféra s’éloigner quelques instants, avant de confirmer : « -très bien. » elle lui confia sa carte, avant de lui demander de pouvoir rencontrer ses ouvriers. Un petit sourire en regardant ailleurs. Bien sur, elle s’était attendue à cette réponse. « -je ne manquerais pas de vous le rappeler. » commenta Maggie lorsqu’il parla du casque, lui adressant un petit sourire en coin. Ça aussi c’était un truc du bâtiment, ne jamais porter les équipements de sécurité !
« -très bien. Quoi ? Non ne vous donnez pas… ah heu oui d’accord… j’attends le devis ! » lui cria t elle alors qu’il s’éloignait déjà. Elle lui lança un regard mauvais, les yeux plissés en entendant sa dernière remarque, sourire forcer pour lui faire comprendre qu’elle était morte de rire. Elle laissa passé un long soupire qui abaissa ses épaules en se retrouvant seule dans la bâtiment. Ça ne s’était pas vraiment passé comme elle l’avait imaginé. Une main lasse sur le visage, elle enfila sa veste, récupéra ses affaires et sortie à son tour alors que son téléphone sonnait. C’était David. Sa mère avait à nouveau demandé s’ils avaient placé une date pour le mariage.
Deux jours plus tard, elle était en retard. Elle était au téléphone en sortant du taxi, en voyant Campbell déjà là, cela lui permis de mettre fin à la conversation. « -oui maman on va trouver une date ! Je sais que c’est important. Oui, on va faire vite. Arrête avec ça. Je ne suis pas enceinte et je n’ai pas prévu de l’être avant ! Je dois te laisser bonne journée. Oui moi aussi. » elle raccrocha et pris quelques secondes pour elle, tournant le dos à Campbell toujours au même endroit où le taxi l’avait déposé. Une grande inspiration et elle se retourna avant de lui dire en se rapprochant : « -veuillez m’excusez pour le retard, une réunion, des bouchons et… et vous vous en fichez de toute façon. J’espère ne pas vous avoir trop fait attendre. Tenez, le double des clés. » elle les avait trouvé sans souci cette fois, ayant pris soin de les mettre de côtés. Elle ouvrit la porte et entra dans le bâtiment en passant devant lui. « -vous allez bien ? » demanda Margaret en allant directement vers l’échafaudage pour poser ses affaires. Cette fois elle avait les cheveux attachés dans un chignon sophistiqué. Elle portait une chemise à fines rayures bleu foncé, un jean et une paire de basket blanche. Pas talons hauts cette fois ci, si jamais Campbell souhaitait visiter les étages, elle devait pouvoir suivre. Elle croisa les bras et dit en le regardant : « -alors, qu’en avez vous pensé ? » elle était curieuse de savoir.
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Dim 22 Aoû - 20:45
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan haussa les sourcils de surprise en entendant la réponse de l’architecte. Il ne s’était pas attendu à cette réponse. Un sourire se dessina donc sur ses lèvres, se plaisant de la voir sortir de sa zone de confort pour venir sur le chantier. Ça serait bien une première pour le quarantenaire de voir un architecte se salir les mains, et encore plus une femme. Il émit un petit rire avant de lui répondre « Nous ne sommes pas à une journée près ». Tout en la regardant fixement, Nolan acquiesça lentement de la tête, toujours surpris par la réponse de Margaret « Ravi que mon idée vous plaise ». Ainsi, elle serait au cœur de l’action. Elle verrait son projet se mettre en forme devant ses yeux. Si Nolan avait bien cerné la jeune femme, cela devrait lui plaire. Mais encore pouvait-il se tromper « Cela me convient ». Elle n’était pas fermée sur les délais, même s’il se doutait qu’il valait mieux pour lui et son équipe, qu’il ne tarde pas trop sur les travaux. « Il faut croire que je me suis trompé sur vous et que vous avez tout prévu » en évoquant les contrats de travail et les heures supplémentaires. Ses hommes seraient bien payés et c’était tout ce qui importait pour Nolan. Le travail était assez épuisant comme ça, il n’était pas nécessaire d’être payé au lance-pierre.
Toutefois, malgré la bonne opinion qu’il commençait à se faire de l’architecte, il n’en restait pas moins qu’elle restait une architecte. Une architecte avec son premier projet. Il s’attendait au pire. Pour le moment, ils n’en étaient qu’aux balbutiements et même si elle l’avait étonné sur certains points, il avait aussi vu en elle, une nécessité d’asseoir son autorité devant lui. Avait-elle peur de ne pas être prise au sérieux ? Ou voulait-elle préciser qu’elle dirigeait et qu’il n’était qu’un employé ? Nolan n’en savait encore trop rien, mais il sut lui faire comprendre, par ses nombreuses remarques, qu’il s’en foutait bien de son statut. Il usa même d’un petit surnom qui agaça la jeune femme, et n’hésita pas à préciser qu’il la trouvait plus sexy que jolie. Comme prévu, cela eut son petit effet sur Margaret qui n’apprécia pas vraiment. Son petit sourire se dessina sur ses lèvres, son regard ancré dans le sien, il s’amusa fortement en cet instant « Vous l’êtes peut-être même un peu trop. Vous ne marchez pas, vous courrez. Détendez-vous » et continua son chemin jusqu’au plan qu’il glissa sous son bras pour saisir la carte de visite de Margaret. De nouveau ce petit rire « J’ai la tête dure » et regarda sa montre. Il devait partir pour récupérer son gamin à l’école. S’il arrivait encore une fois en retard, son ex-femme ne le louperait pas et il n’en avait pas particulièrement envie. Il décida d’emmener le déjeuner, le devis et elle, le vin. Il usa une fois encore de ce petit surnom qu’elle détestait tant et sa réaction ne l’encourageait que davantage à l’utiliser durant leur prochaine collaboration.
Appuyé contre la porte de la vieille bâtisse, son livre entre les mains, il releva les yeux pour voir le taxi se garer et Margaret en descendre. Elle resta au téléphone encore quelques secondes avant de le rejoindre. Il se détacha alors de la porte, referma son livre et se saisit de leur déjeuner de sa main libre « Je ne m’en fiche pas et je suis du genre patient comme type » tout en se saisissant du double de la clef en la remerciant. Il la talonna pour entrer dans l’immeuble et tout en refermant la porte derrière eux, répondit « Oui, merci et vous-mêmes ? » et fit les quelques pas qui le séparait de Margaret « J’apprécie le projet. C’est intéressant. Rien à redire pour le moment » alors qu’il déposait ses affaires sur l’échafaudage, aux côtés de celles de l’architecte. « On monte ? » en désignant les étages supérieurs. Les escaliers étaient en très mauvais états, vétustes. Ils avaient fait leur temps. Les deuxièmes et troisièmes marches manquaient même à l’appel. Nolan décida donc d’ouvrir la marche et se tourna ensuite vers Margaret pour l’aider en lui tendant la main pour la tirer jusqu’à lui « Vous avez laissé les talons chez vous. Vous avez bien fait » en posant son regard sur les baskets blanches de l’architecte, puis continua de gravir les marches, les testant une par une. L’une d’elle se déroba sous ses pieds, faisant reculer Nolan assez brusquement, avant qu’il ne se penche pour observer le rez-de-chaussée « Bon… Il faut prévoir un nouvel escalier dans le budget » en se tournant vers Margaret, en lui souriant. Ils parvinrent à arriver au premier étage sans trop de mal. Il passa tout de même son bras devant elle pour la garder derrière lui « Restez derrière moi et marchez dans mes pas. Je n’ai pas envie de vous retrouver trois mètres plus bas », et leva les yeux sur l’étage où ils se trouvaient « Cet immeuble a du cachet. Les propriétaires ont eu le nez fin en l’achetant ».