J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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« -rigide ?! Sérieusement ? » elle avait grimacé en disant cela, même si elle avait toujours le sourire aux lèvres. « -je m’attendais à ce que tu dise : maladroite et empotée dans le lot, alors ça va, j’accepte rigide. » elle prit une gorgée juste après ça, comme si finalement, c’était pas si mal. « -s’il y a une troisième, non plutôt quand il y aura une troisième tu vas la demander en mariage ? » il n’en avait pas eu assez ? Avec sa sincérité à toute épreuve, elle lâcha : « -c’est du vécu. Oui, oui. » personne n’avait de relation parfaite. C’était humain d’avoir des doutes non ? « -mais j’ai aussi lu des bouquins sur le sujet. » précisa Maggie ce qui ne faisait pas d’elle une experte en amour. Loin de là.
La suite fut un moment de délire. Ils se mirent à parler en même temps : « -roh ça va, j’ai pas arrêter de dire des trucs débiles comme ça toute la journée ! Quoi comment ça t’es pas contre ?! » elle avait ouvert de grands yeux en captant ces mots avant d’enchaîner. « -non, tout à fait, il ne serait pas franchement ravi. » elle riait à moitié tout en essayant de se défendre, avant de rire aux éclats en entendant Nolan chanter. Le moment pris fin, le sujet devint plus sérieux, et pourtant elle gardait son sourire. Ce genre d’instant de pure délire, elle les chérissait. Ils étaient rares. D’Où leur importance.
Quelques minutes plus tard, elle faisait la vaisselle avec des nœuds plein le cerveau. Et sans savoir pourquoi, ni si c’était une très bonne idée, Maggie se décida à se confier à Nolan. Pourtant il n’était personne pour l’écouter ainsi. Alors finalement elle s’excusa. Ses prunelles et son rythme cardiaque s’affolèrent lorsqu’il posa sa main sur la sienne. Puis elle le regarda et avoua : « -moi aussi. » vraiment elle était heureuse d’avoir pris cette décision de venir chez lui. Cela leur permettait de discuter un peu, de mieux se connaître. Elle était passée à côté de quelque chose durant six mois. « -si… si bien sur… je ne sais pas, peut être que c’est juste ton histoire avec ta première femme qui me… je sais pas… on va dire que y’a plus vraiment de magie. » elle haussa les épaules en disant cela, comme si c’était moche mais que c’était tout de même la vérité. « -et oui. Je vois une psy. » un sourire plus franc en disant cela. « -généralement, c’est à elle que je confis toutes ces conneries. Désolé pour toi. » elle tapota sur la main de Nolan en disant cela, comme pour faire en sorte de passer à autre chose. « -bon aller, arrête de faire l’homme fort. Tu as les yeux brillants, va dormir. » ça n’était pas un changement de sujet, c’était un ordre.
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Jeu 9 Sep - 21:45
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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« Comme si c’était une surprise ! » rétorqua-t-il avec enthousiasme avant qu’elle ne lui cite d’autres traits de sa personnalité et il ajouta « Oh mais ça aussi ! » en riant presque. Il n’allait pas lui mentir en édulcorant l’opinion qu’il avait eu d’elle. Il l’avait trouvé empotée, maladroite, rigide, réservée et timide. Puis, avec le temps, elle avait fini par lui donner tort peu à peu, pour son plus grand plaisir. « Si je la demande en mariage, ça ne sera pas dans la précipitation cette fois-ci ou parce qu’elle est enceinte, mais parce que je ne me vois pas passer un seul jour sans elle à mes côtés » répondit-il avec sincérité tout en regardant Maggie. Oui, cette fois-ci, il prendrait son temps, il sera sûr, pour que ça soit la dernière fois qu’il se marie, et cela, jusqu’à ce que la mort les sépare. Si jamais il venait à divorce une fois encore, Nolan savait qu’il ne laisserait plus aucune chance en l’amour, et ferait tout pour éviter que ça lui tombe de nouveau dessus. « Tu as craint pour la fidélité de ton ami ? » et se mit à sourire « Je te vois bien lire ce genre de trucs ».
Ce fut un véritable brouhaha dans l’appartement, parlant en même temps, riant ensemble, en toute décontraction « Tu sembles étonnée ?! Je serais bien difficile de refuser de sortir avec toi » et ajouta légèrement boudeur « Aucune solidarité masculine » avant de se mettre à rire de nouveau et à chanter les paroles d’un film. Mais l’instant fut bref et Nolan commis un impair en se montrant trop curieux… ou pas… car Maggie semblait avoir apprécié sa démarche et le rejoignit dans le canapé pour se confier à lui sur son couple, sur la demande en mariage du dénommé David, ou encore les doutes qui l’accablent. Il se montra attentif à ses confidences, la rassurant sur le fait qu’il passait une agréable soirée et sourit presque timidement, cette fois-ci, quand elle lui répondit que c’était réciproque. « Tu vois où ça nous a mené la magie » en haussant les sourcils brièvement, faisant ce funeste constat du divorce qui avait suivi et ajouta « Est-ce que vous avez eu de la magie au moins ? ». Il disait cela parce qu’Helen avait connu cela après leur divorce, faisant que sa relation suivante s’était arrêtée brusquement lorsqu’il lui avait demandé de l’épouser devant un match de baseball à la TV. Aucune magie.
La franchise de Maggie l’étonnerait sûrement toujours, mais il aimait cela chez elle. Entre autres chose, et acquiesça donc et haussa les épaules « J’aime bien ce rôle. La fois prochaine, on se maquille et on se coiffe mutuellement en échangeant des recettes de cuisine » en lui faisant un clin d’œil prononcé pour la faire rire, puis il se mit à bailler et hocha de la tête « Je ne vais pas me battre, je rends les armes et je vais me coucher » en se levant du canapé « Tu sais, tu peux dormir dans le lit. Tu ne risques rien » et se pencha pour déposer un baiser sur sa chevelure rousse « Bonne nuit jolie cœur » et contourna l’imposante bibliothèque qui jouait les murs entre sa chambre et son salon, et se laissa tomber dans les draps, puis rapidement dans les bras de Morphée jusqu’au premier réveil qui le fit ronchonner « Je dors… » tout en enfonçant son visage dans son oreiller.
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Ven 10 Sep - 10:36
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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« -hé oh molo avec mon égo ! » avait elle râlé tout en le poussant gentiment en posant sa main sur son épaule. Elle était au courant de ses défauts, elle était faussement vexée. Si elle était parvenue à lui prouver qu’elle n’était pas réellement comme ça, alors c’était une petite victoire. Et elle était presque fière de l’avoir détrompé sur ses idées. Un sourire tendre en l’écoutant lui confier ses envies pour une future potentiel mariage. Puis un hochement de tête après lui avoir sortie sa petite leçon sur l’amour dans le couple. « -oui. Il y a quelques années. » elle ne précisa rien de plus parce que parler de sa vie privée était toujours un sujet quelque peu tabou. « -oui, oui bien sur que ça m’étonne ! Et non là ça parlait de coucher ensemble pas de sortir ensemble c’est totalement différent ! » c’était la première fois qu’ils riaient ainsi ensemble, qu’ils se contredisaient dans la bonne humeur. Généralement quand ça arrivait, ça finissait en prise de tête. Et ça n’était pas pour le même sujet. Mais elle mis un terme à tout cela en décidant de faire la vaisselle, plutôt que de répondre à la question de Nolan comme une personne civilisé. Sans vraiment savoir pourquoi, elle le rejoignit sur le canapé et se confia en tentant de trouver les bons mots, s’excusant de tout cela une fois chose faite. Un sourire en baissant les yeux : « -vous n’avez pas su l’entretenir. Et si c’était pareil pour David et moi ? » à quoi est ce que ça servait de se marier ?! « -oui ! » s’exclama Maggie en levant une main sans pour autant regarder Nolan. « -je pense… Je crois… » puis elle plissa les yeux en regardant le chef de chantier et souffla : « -je lis peut être trop de romans... » avant de sourire, n’ayant pas envie de rester sur tout ça. Elle se prendrait la tête demain. Il y en avait déjà un des deux qui avait mal au crane ça suffisait largement. « -ça me va, mais je suis certaine que tu vas moins adoré l’épilation ! » il voulait faire de l’humour, elle allait lui prouver qu’elle pouvait le faire aussi.
« -non, moi je dois te surveiller. » hors de question qu’elle aille s’allonger à côté de lui. « -à toute à l’heure ! » chantonna t elle alors qu’il disparaissait derrière la bibliothèque. Elle attendit un peu avant de gagner la salle de bain. Elle n’avait pas l’intention de regarder la télé habillée ainsi. Maggie enfila un pantalon de jogging et un débardeur avant de rejoindre le canapé. Elle fit comme chez elle, et lança Friends sur l’écran plat. Ça lui changerait les idées. Au bout d’une heure, son téléphone vibra. C’était l’heure d’aller faire un coucou à Nolan. Avec lenteur elle se leva pour rejoindre la partie chambre, et posa sa main avec douceur sur l’épaule du chef de chantier. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme en l’entendant râler. A pas de loup, elle retourna au salon, et lança à nouveau la série. Les deux fois suivantes se passèrent à peu près de la même façon. Pour la quatrième, Nolan s’était allongée sur le ventre, à l’autre bout du lit, coller contre le mur. « -super et je fais comment moi... » râla Maggie avant de grimper dans le lit, étirant le cou pour tenter de voir la visage de Nolan. Elle savait ce qu'elle avait à faire, simplement le brasser un peu pour savoir si il était toujours conscient. Pourtant, en le voyant là, allongé Maggie prit le temps de le détailler du regard. Son torse, ses bras... Puis elle réalisa que ce qu'elle faisait c'était du voyeurisme et qu'il serait plus sage d'arrêter. Alors elle se pencha un peu plus en soufflant son prénom.
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Ven 10 Sep - 14:41
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Au fur et à mesure de la soirée, Maggie commençait à se dévoiler davantage au chef de chantier qui apprécia de plus en plus la jeune femme, la percevant différemment que par le prisme du travail. Elle était charmante, drôle et même tactile, à sa plus grande surprise, comme en cet instant, alors qu’il riait quand elle lui demanda de préserver son égo. Mais derrière ce sourire et cette apparente décontraction, elle semblait avoir eu une vie sentimentale un peu compliquée pour en venir à douter de la fidélité de son compagnon. Il n’avait rien répondu à ce sujet, considérant que si elle souhaitait en parler davantage, elle le ferait. Il était peut-être curieux, mais Nolan avant aussi ses limites. Riant de nouveau ensemble, Nolan haussa les épaules « Je ne suis pas contre ça non plus » en poursuivant sur cette note de légèreté. Pas vraiment de sous-entendus parce qu’il parlait explicitement de sortir avec elle ou même de coucher avec elle. Mais cette bulle éclata quand Nolan posa la mauvaise question, et ce fut un sujet plus sérieux qui fut abordé lors de leur retour sur le canapé « A vous deux de ne pas vous laisser prendre dans le mauvais filet ». Après tout, ils étaient les seuls maîtres à bord concernant leur relation. Toutefois, une question lui brûlait les lèvres et l’exclamation de Maggie le fit sourire « Interroge-toi dessus quand tu es avec lui et demande-toi s’il y a une différence lorsque tu es en compagnie d’autres hommes, comme tes collègues de boulot, moi, enfin tu vois » en haussant les épaules. Elle seule détenait la vérité sur ça, sur ce qu’elle ressentait. Le quarantenaire fit par rire légèrement « Il y a peut-être un peu de ça aussi » et sans vraiment comprendre comment, ils se mirent à parler d’épilation, faisant rire de nouveau le chef de chantier qui s’arrêta soudainement pour répondre « Oublie ! » et ria de nouveau.
Néanmoins, la soirée ne pouvait pas durer éternellement et Nolan devait aller dormir. Il l’invita à dormir à ses côtés si elle le souhaitait, et sa réponse était plus que prévisible « Comme tu veux » et la salua après avoir embrassé sa chevelure rousse et rejoignit les bras de Morphée. Le premier réveil fut difficile. Les deux autres tout autant. Finalement, ce n’était pas à cause du coup sur la tête qu’il allait porter un casque, mais plutôt pour la nuit de surveillance qui l’obligeait à être réveillé toutes les heures. A l’issue du troisième réveil, Nolan n’avait eu de cesse que de tourner et virer dans les draps, prenant une bonne partie du lit. Quand il entendit Maggie, il n’ouvrit pas les yeux en supposant qu’elle voulait seulement s’allonger pour dormir un peu. De ce fait, il bougea légèrement, et ce fut à la prononciation de son prénom qu’il ouvrit les yeux. Il ne s’était pas attendu à ce que la jolie rousse soit si près de lui et son regard s’accrocha au sien. Il esquissa un léger sourire « Je n’ai pas réussi à me rendormir » confia-t-il en se redressant sur ses coudes et prit appui sur l’un d’eux, posant sa main sur la joue de la jeune femme « Tu dois être fatiguée… » murmura-t-il tel un constat et caressa sa peau de son pouce, puis approcha son visage de celui de Maggie, restant à l’affût du moindre geste de désaccord et déposa ses lèvres sur les siennes, approfondissant le baiser avec douceur, puis se recula, croisant ainsi ses prunelles claires, attendant un geste de sa part ou un mot.
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Ven 10 Sep - 15:17
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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Chercher la magie dans son couple… En écoutant les conseils de Nolan, Maggie le regarda fixement, avant de hausser les sourcils et de répliquer : « -avec mes collègues du bureau, y’a jamais eut de magie, ça c’est certain. » elle était catégorique là dessus. Quand à lui… non, elle ne préférait pas faire l’analyse maintenant. Parce que clairement ça la faisait flipper. Pas la peine de se leurrer, Nolan était un homme capable de lui plaire. Enfin, il lui plaisait. Même s’ils ne se connaissaient pas énormément, il y avait quelque chose chez lui qui la séduisait. En plus de son sourire en coin qu’elle aimait autant qu’il l’agaçait. Sauf que… Sauf qu’ils venaient de parler de son couple, qu’ils étaient collègue avant tout. Enfin non, elle était même sa supérieure en quelque sorte. Et… Et puis merde, elle allait se marier. Donc, il devait forcement y avoir un souci dans sa relation avec David pour qu’elle ressente des trucs comme ça en compagnie de Nolan. Cette analyse, Maggie la fit tout en regardant Friends à la télé. Elle connaissait la série, l’avait déjà regarder deux fois, mais elle adorait les personnages. Alors au bout d’un moment, elle s’était perdue dans ses pensées.
Et puis elle avait tout de même respecté le protocole, s’était levée pour réveiller Nolan, à plusieurs reprise. A la base elle voulait faire ça discrètement, se doutant que c’était pénible pour lui. Lorsqu’il ouvrit les yeux, elle eut un léger sursaut. Maggie cligna des yeux avant de répondre : « -je suis désolée… » avec une légère grimace. Elle l’était vraiment. « -non, non, ça va... » souffla la jolie rousse alors que son coeur commençait à foutre le bordel dans sa poitrine, comme pour la prévenir qu’elle devait partir maintenant ! Son cerveau lui hurlait de retourner voir la télé, mais son corps lui, n’avait pas la moindre envie de bouger. Elle ferma les yeux lorsque Nolan déposa ses lèvres sur les siennes. Avec douceur, lenteur même, Margaret lui rendit son baiser, pétrifiée sur place, incapable de réfléchir convenablement. Pourtant lorsqu’il recula et que leurs regards s’accrochèrent à nouveau, elle savait qu’il fallait trouver une technique de diversion. Mettre fin à ça tout de suite, malgré les papillons qu’elle avait dans le ventre, malgré les bons de son coeur dans sa poitrine, malgré la foutue magie de l’instant !
Alors elle ferma les yeux, se mordit les lèvres et leva sa main gauche entre eux. Main qu’elle rétracta en poing qu’elle porta à ses lèvres, avant de souffler : « -hé merde... » à nouveau elle regarda Nolan et déclara : « -c’est ça ta technique ? Tu me demandes de te tutoyer, on discute et tu m’embrasses ?! » elle se leva du lit avec précipitation. « -en même temps forcement, je t’ai dis que mon coupe était merdique alors pourquoi ne pas tenter ta chance, c’est logique. » elle se parlait plus à elle même qu’à lui. Une main sur le visage, elle fit passer ses doigts avec lenteur jusqu’à ses lèvres. Maggie savait qu’elle se mentait à elle même. Que c’était moche de réagir ainsi, mais c’était sa seule échappatoire. « -ou alors tu rêvais et tu as cru que j’étais quelqu’un d’autre ! » un haussement d’épaule en espérant que son argument pouvait tenir la route. « -ou alors c’était peut être un pari ? Avec les gars du chantier… » roh non c’était encore pire. Elle le faisait passer pour le pire des salauds.
Deux mains dans les cheveux qui finirent sur ses hanches. « -Nolan je… C’est pas possible. Je vais me marier. Je vis avec un autre homme. Tu l’as dis toi même, on fait pas dans les coups d’un soir. Et dire que je t'ai cru...» un léger sourire ironique qui cachait mal sa panique intérieure. Parce qu’en vérité, elle avait adoré cet instant… Mais... est ce qu'elle était en train de se faire avoir? « -je vais y aller… Il est… » un regard pour son portable, trois appels de David. Double merde ! « -il est cinq heure du matin. Donc le prochain réveil, ça sera ton réveil justement. Voilà… Oui… Oui… c’est mieux comme ça. » sur ses mots elle quitta la partie chambre pour récupérer ses affaires le plus vite possible.
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Ven 10 Sep - 15:42
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J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Lorsque Nolan déposa ses lèvres sur les siennes avec douceur, il s’était attendu à se prendre une gifle, à ce qu’elle le repousse, mais une fois encore, elle lui donna tort en lui rendant son baiser avec tout autant de douceur que lui. Il comprit alors qu’il y avait une réelle attirance entre eux, une sorte d’alchimie qu’ils tentaient de faire taire. Un moment de silence prit place lorsqu’il mit fin au baiser, se regardant fixement l’un l’autre, jusqu’à ce qu’elle ferme les paupières. Le moment de magie venait d’éclater. La réalité la rattrapa elle avant lui et il comprit qu’il venait de commettre une erreur. Une monumentale erreur. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas réellement ce qui était en train de se passer alors qu’elle parlait de technique, de relation merdique et de chance. La migraine était toujours présente, les réveils toutes les heures l’empêchaient de réfléchir correctement, sans parler du baiser qui lui avait fait ressentir des sensations qu’il n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. Une main sur le visage, il la fixa tout en tentant de mettre de l’ordre dans son esprit « Qu’est-ce que tu racontes ?! » et voilà qu’elle tenta de trouver une excuse à son geste, le perdant en chemin parce qu’il avait bien sentit ses lèvres contre les siennes tout à l’heure. Elle lui avait rendu son baiser, et pourtant, elle laissait éclater sa colère contre lui, son incompréhension. « Quoi ?! Non !! » rétorqua-t-il lorsque Maggie commença à parler d’un pari avec les gars du chantier.
Assis au milieu du lit, il l’écouta et détourna le regard, se passant une main lasse dans la nuque, et la regarda de nouveau quand elle envisagea la possibilité qu’il lui ait mentit ce soir et qu’il voulait seulement coucher avec elle, tirer son coup et la laissait repartir dans les bras de son fiancé au levé du jour. Lorsque cette dernière s’éloigna pour ramasser ses affaires personnelles, Nolan sortit du lit en toute hâte et la rejoignit « Ne pars pas Maggie, s’il te plaît » et lui saisit les poignets pour qu’elle arrête de ranger ses affaires et le regarde en face « Je suis désolé. Tu entends ?! Je suis désolé » et relâcha son emprise dans une caresse « Maggie, je n’ai pas fait de pari stupide avec mes gars, je n’ai pas pensé à une autre en t’embrassant et tu n’es pas le genre de femme dont on se débarrasse au levé du lit… Ce sont des conneries dont tu ne penses pas un traitre mot et tu le sais tout comme moi » et se passa les mains sur le visage en un soupir « Tu m’as rendu mon baiser Maggie… Il y a une alchimie entre nous, tu ne peux pas le nier. J’avais envie de t’embrasser, j’ai aimé cela, toi aussi, mais je ne recommencerais pas cela parce que je veux que tu sois seulement une amie. Tu vas te marier et je ne coche pas toutes les cases du genre idéal de toute manière ». Un soupir et il posa sa main sur le sac de la jeune femme « Je suis désolé et ça ne se reproduira plus… Mais ne part pas tout de suite, pas en colère contre moi, parce que tu sais qu’on ne se réconciliera pas si tu pars tout de suite » et posa sa main sur son bras « Un café, on parle et tu pars ensuite. Est-ce que cela te convient ? ... s'il te plaît ... ».
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Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
Son sac, sa veste… elle n’avait rien apporté de plus. Il fallait qu’elle quitte cet appartement, qu’elle s’éloigne de Nolan. C’était presque comme un réflexe de survie. Mais il ne semblait pas être en accord avec sa fuite. La jeune femme mis quelques secondes à relever son regard sur lui. Voilà, elle n’était pas parvenue à fuir assez vite. Maintenant qu’il était là, juste à côté d’elle, à la supplier de l’écouter et de lui pardonner son geste, elle était à nouveau incapable de bouger. Lui pardonner ? Mais lui pardonner quoi ?! Elle savait parfaitement qu’elle l’avait désiré ce baiser ! Ça n’était pas la première fois que leurs regards c’était accroché ainsi, pas la première fois qu’elle avait ressentit ce truc entre eux. Sauf que cette fois ci la limite avait été franchit et c’était la peur qui prenait le pas sur le reste.
« -je sais… » répondit la jeune femme en regardant ailleurs. « -je sais... » oui elle savait ! Bien sur qu’elle lui avait rendu son baiser. Bien sur qu’elle ressentait également ce truc entre eux, depuis leur première rencontre c’était là ! « -tais toi... » souffla la jeune femme comme si faire le constat à voix haute était une torture. Bien sur qu’elle en avait eut envie, bien sur qu’elle avait aimé. C’était tellement effrayant de voir à quel point il était capable de lire en elle. « -pourquoi l’avoir fait alors ?! » s’emporta la jeune femme qui ne le suivait plus. Seulement une amie. En réalité ces mots venaient de lui faire mal. Qui embrasse une femme dont il veut faire une amie ?! Un froncement de sourcils. C’était quoi ça ? Le genre idéale ? Il était défaitiste ? Elle ne parvenait plus à le suivre, la fatigue n’aidant pas.
En colère contre lui ? « -bien sur que je suis en colère ! » pas forcement que contre lui. « -si comme tu les dis tu veux seulement mon amitié, pourquoi tu as… pourquoi tu as fais ça ?! » un soupire avant de reculer d’un pas afin qu’il la lâche. « -je ne bois pas de café. » coupa Maggie en serrant les dents. Pourtant il avait raison, si elle partait maintenant, elle allait mettre une distance entre eux, creuser un faussé, construire des murailles. Tout ça pour se protéger. Parce qu’il était l’élément perturbateur de sa petite vie bien rangée. Celui qui semblait être capable de la ramener à la vie, à la vraie vie. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentit ce genre de chose lors d’un baiser. « -tu as raison, y a un truc entre nous. Je l’ai su la première fois qu’on s’est vu. » elle évitait de le regarder, s’étant posté vers les baies vitrées. « -et c’est pour ça que je voulais pas qu’on se rapproche. » elle leva enfin les yeux sur lui : « -je vais me marier, je l’aime et je… je peux pas tout envoyé balader. » pour quelles garanties ?! Pour quoi ? Un simple attirance. Et puis il venait de lui dire qu’il voulait simplement être son ami ! Autant passer aux aveux : « -ça me fait peur. Cette connexion. Parce que… » elle chercha ses mots comme si elle était à bout de souffle : « -parce que j’ai l’habitude de tous contrôler. Tout le temps. Et que ça… je… Je le contrôle pas ! La preuve ! » elle lui avait rendu son baiser ! Et si il n’avait pas mis fin à ce baiser, peut être qu’elle serait allée bien plus loin, que la bulle n’aurait pas éclaté et que… « -tu dois prendre pour une hystérique... » finit elle par souffler avec un petit sourire et un regard de biche appeurée.
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Ven 10 Sep - 18:24
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan aurait pu la laisser partir, franchir le seuil de la porte et maintenir seulement une relation professionnelle jusqu’à la fin de leur existence. Il aurait pu… Mais il n’en avait pas envie. Il appréciait cette femme, il avait aimé ces six mois de collaboration, il avait aimé passer cette soirée avec elle, il avait aimé l’embrasser ce matin. Alors le quarantenaire s’était extirpé du lit en toute hâte et l’avait arrêté dans ce qu’elle était en train d’entreprendre. Il s’était excusé. Puis il lui avait rappelé que les attentions qu’elle lui avait prêté par colère, ne collaient pas à l’homme qu’il était et qu’elle le savait. Il lui avait rappelé aussi qu’elle avait répondit à ce baiser qu’il lui avait donné et qu’elle tout autant aimé que lui. Puis elle lui demanda de se taire. Ce qu’il ne fit pas, bien évidemment. Parce qu’il n’en avait pas fini. Et voilà qu’elle ne le suivait plus… Pourtant, pour lui, c’était clair comme de l’eau de roche. Il poursuivit, lancé dans son élan et se décida tout de même à lui répondre « Parce que tu vas te marier Maggie ! » s’était-il exclamé soudainement, se surprenant lui-même et reprit plus posément « Parce que tu vas te marier Maggie et que je ne suis pas amoureux, parce que je ne suis pas dans la finance, parce que ma famille n’est pas riche, parce que je suis un père célibataire, parce que je suis tatoué, je roule en moto, je suis plus âgé que toi… Je peux continuer comme ça longtemps » conclut-il en esquissant un petit sourire pour détendre l’atmosphère et reprit « Un thé ira tout aussi bien » alors qu’il glissait ses mains dans les poches de son bas de pyjama à carreaux.
Maggie finit par l’avouer. Il y avait une alchimie entre eux, et cela, depuis le premier jour. Aucun d’eux ne pouvait le contredire. La suite ne l’empêcha pas de poser son regard sur elle, acquiesçant parce qu’il le savait. Cette distance permettait d’éviter ce genre de conversation à cinq heures du matin. Parce qu’elle allait se marier. Parce qu’elle avait construit une vie et que lui, il était un élément perturbateur dans tout cela. Il se mit à sourire peu à peu, jusqu’à faire apparaître ses jolies fossettes et sa dentition parfaite « Un tout petit peu, mais tu es une femme, c’est dans vos gênes » tout en haussant les épaules, comme si c’était une évidence même ce qu’il venait de dire. « C’est pour cela que je veux une simple amitié. Parce que cette alchimie va finir par nous compliquer la vie, et surtout la tienne. En la transformant en une amitié vraie et sincère, tu pourras aller te marier sans te demander si tu as fait le bon choix » et ajouta en s’approchant de son oreille, lui murmurant « Et j’ai un secret joli cœur, on ne contrôle pas tout, et encore moins la volonté du cœur », et se recula d’un pas, et se dirigea jusqu’à la cuisine pour se servir un café et un thé pour la jeune femme, non sans lancer quelques regards à Maggie « Au moins, maintenant, on n’aura plus à se demander qu’est-ce que ça ferait de s’embrasser. On le sait » puis fit une petite grimace « On attend encore pour les blagues, j’ai compris » et revint vers elle, ne laissant que quelques centimètres entre leurs corps et lui tendit la tasse en la regardant fixement et souffla « Tiens… » et porta la sienne à ses lèvres. « Amis ?! ».
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Charly
Ven 10 Sep - 19:26
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
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Maggie était complètement perdue. Même si pour lui les choses semblaient claires, de son point de vue son geste, son envie contredisait ce qu’il venait de lui exposer et la liste qu’il était en train d’établir n’arrangeait rien. « -attends non… je... » mais elle préféra se taire. En quoi la fiance, les tatouages ou les autres éléments avaient avoir avec tout ça ? S’il voulait une amitié pourquoi est ce qu’il semblait s’être projeté dans un tout autre rôle. Rah mais pourquoi est ce qu’ils avaient compliqué les choses ! « -si tu veux... » lâcha la jeune femme pour le thé, même si elle doutait franchement de le boire.
« -ça va épargne moi tes remarques misogynes, sauf si c’est une solution pour que je t’apprécie bien moins. » elle était sérieuse même si elle avait quelque peu sourit. Ce qu’il ajouta la fit bloquer. Il tenait vraiment à jouer avec le feu de cette façon ? Venir murmurer à son oreille. Elle ne cessait de se dire de ne pas se retourner, surtout pas. Qu’il était trop proche, que c’était dangereux. Pour eux. « -non Nolan, il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. » elle s’énerva à nouveau : « -tu t’écoutes ? D’un côté tu me dis vouloir de l’amitié et de l’autre tu me balances des arguments pour plus que ça ! » elle était perdue. Et elle détestait ça.
Un regard pour sa petite blague. Comment pouvait il réagir ainsi ? Elle devait comprendre quoi, que de son côté il n’avait rien ressentit ? Parce que pour elle, c’était bien différent. Rah cette conversation n’allait mener à rien. Elle baissa les yeux quelques instants avant de les fermer tout en prenant sa position fétiche pour réfléchir. « -Nolan... » commença t elle en saisissant la tasse. « -si tu veux vraiment une amitié, je vais te demander de ne pas jouer. » elle fit faire un aller retour à sa main entre eux : « -là par exemple tu es trop proche. » techniquement des amis ça n’agissait pas ainsi. Sauf à l’adolescence ! Mais ils étaient adultes. C’était bien différent. Maggie recula d’un pas en baissant les yeux : « -écoutes je… » elle posa ses yeux sur lui et dit : « -je vais avoir besoin d’un peu de temps… Pour… pour digérer et analyser tout ça. Je… » elle tritura entre ses doigts l’étiquette de son thé. « -je t’ai rendu ce baiser. C’est pas anodin. Je… Je sais pas… notre conversation plus ça… » elle lu la petite citation sur l’étiquette du thé. Savourer l’instant Thé. Mais oui bien sur… Elle fit quelques pas et posa la tasse sur la table basse. « -je vais rentrer. » c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. En prenant ses affaires elle ajouta tout de même sans le moindre sourire : « -mais ça va. Je veux dire entre toi et moi. Je t’en veux pas. Le souci c’est moi. » elle inspira, fit un sourire forcer et ajouta : « -je passe sur le chantier dans trois jours. Comme prévu… Repose toi. » et sur ce elle le planta là, sortant de chez lui pour trouver au plus vite un taxi.
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Ven 10 Sep - 20:57
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
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Nolan n’était pas tombé amoureux, mais il savait que ça serait possible. Cette alchimie entre eux n’était pas anodine, mais elle pouvait s’avérer aussi dangereuse pour leurs vies à tous les deux. Surtout pour celle de Maggie qui démarrait tout juste véritablement sa carrière d’architecte et qui allait, d’ici peu, se marier avec le dénommé David. Elle ne pouvait pas tout faire voler en éclat pour une simple alchimie, une attirance mutuelle, un baiser, et d’autant plus avec un homme qui avait déjà connu deux divorces, et qui ne correspondait en rien au gendre idéal comme ça semblait l’être de son fiancé. Il n’était qu’un chef de chantier, qui buvait des bières après le travail, qui avait la peau marquée d’encre, qui était issue d’une famille dès plus modeste et qui ne pouvait rien lui offrir de plus que sa personne, et la présence d’un petit garçon de huit ans de temps à autre. Ce n’était sûrement pas le genre de vie qu’elle souhaitait, alors il décida pour eux deux qu’une amitié leur suffirait. Lui qui aurait pensé que cette idée allait apaiser l’agacement de Maggie, il se fourvoya bien vite. La Margaret Hall qui prenait tout au pied de la lettre venait de reprendre vie devant ses yeux, et cela, ne présageait rien de bon « Je plaisantais Maggie… » tout en soupirant. Il n’aurait jamais dû l’embrasser…
« Bien sûr que si Maggie. Le bon choix, est de choisir David et de vivre heureuse avec lui jusqu’à la fin de ta vie, dans une jolie maison, en faisant le travail que tu aimes. C’est ÇA le bon choix » et elle devait le comprendre. Même si le comportement qu’il eut ensuite contredisait ses mots, comme le souligna si bien la jolie rousse « Je ne t’ai donné aucun argument en ma faveur me semble-t-il. Tu te plains de ne rien contrôler et mauvaise nouvelle Maggie, personne ne contrôle rien dans cette chienne de vie. Le seul qui commande, c’est ton cœur et ce dernier doit te rappeler que tu aimes David, alors écoute-le ». Cette fois-ci, Nolan s’était montré aussi dur que cette dernière. Il avait toujours mal à la tête, il venait de se rendre compte qu’il avait peut-être tout gâcher avec Margaret, et maintenant, il sentait que la seule chose que désirait cette dernière, c’était de partir de cet appartement.
Nolan décida de s’éloigner de la jeune femme pour préparer deux tasses de boissons chaudes, et usa de l’humour pour détendre l’atmosphère, en vain. Il comprit à son regard que c’était bien trop tôt. Chacun sa manière de gérer la situation. Elle, c’était en s’agaçant. Lui, en plaisantant. Il lui tendit la tasse et fronça les sourcils, il se recula d’un pas « Je vois… » et la laissa poursuivre. Il prit une gorgée de café tout en souriant presque ironiquement contre sa tasse « Pas besoin de sortir ce genre de phrase bateau avec moi Maggie, tu ne remettras pas ton mariage avec David en doute pour un baiser. Tu vas le mettre dans une jolie boite où il sera indiqué : Ne jamais ouvrir, avec ta première fois, ton premier verre d’alcool et ton premier coup d’un soir, et tu continueras ta vie comme si de rien n’était ». Ce n’était pas pessimiste ou sarcastique. C’était la vérité. La réalité. Après deux divorces, Nolan avait commencé à comprendre comment fonctionner un tant soit peu les femmes, Margaret n’y ferait pas exception. Il n’était pas un premier choix. Un quatrième, cinquième, peut-être, mais pas le premier. Non, ça c’était David. Il la regarda poser sa tasse sur la table basse sans l’avoir touché et sourit, relevant son regard brun sur elle tout en gardant sa tête légèrement baissée et acquiesça « D’accord » et la suivit « S’il te plaît Maggie, c’est moi qui t’ai embrassé. J’espère bien que tu m’en veux un peu, sinon je pense que tu peux appeler ta psy pour lui expliquer que tu souffres d’une culpabilité exacerbée qui n’a pas le moindre sens ». Oui, il était dur, mais il avait toujours fait en sorte d’être honnête et de mettre les mots sur ce qui était. Elle en faisait de même avec lui, de toute manière. « Bonne journée » tout en levant la main pour la saluer et regarda la porte se refermer sur elle…
L’humeur de Nolan ne fut pas particulièrement au beau fixe les deux jours qui suivirent. Pas de plaisanterie, pas d’insulte à l’encontre des ouvriers qui faisaient des conneries, pas de sourire ou de tape dans le dos en riant. Non, tout cela, ça n’existait plus depuis son retour sur le chantier. Il avait senti les regards de ses hommes, il avait surpris quelques conversations inquiètes à son sujet, chacun y allant de sa théorie. Lorsque, le troisième jour, Maggie arriva sur le chantier, Nolan se surpris à appréhender ce moment et à se montrer dès plus professionnel avec cette dernière « Bonjour, j’espère que vous allez bien depuis la dernière fois » et fit un signe pour faire venir l’un de ses ouvriers, posant sa main contre la nuque de ce dernier « Fred, c’est toi qui a eu la charge de remplacer le parquet suite aux dégâts des eaux, je te laisse donc le privilège de montrer ton travail à Mademoiselle Hall ici présente » « Euh… Si tu veux. Vous me suivez ?! ». Nolan lui fit signe de le suivre et la regarda s’éloigner. Ce fut ce moment-là que choisi son bras droit pour venir poser ses questions « Qu’est-ce qui s’est passé entre vous ? » « Hum… De quoi ? » en tournant la tête vers lui « Toi et la jolie architecte » « Rien. Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes » et donna une tape dans le dos de son bras droit avant de retourner travailler, non sans cesser de lancer quelques coups d’œil à Maggie.