J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
« -oui bon d’accord, j’en ai eu envie aussi. » d’accord c’était mal parce qu’elle était en couple avec David, d’accord elle n’aurait pas du faire ça mais ça n’était pas non plus un crime d’état ! Autant l’avouer ainsi justement ils seraient à égalité ! « -je ne remets pas en doute tes talents, je dis juste que je suis surprise de l’apprendre. Et j’imagine que tu peux être aussi charmant avec un tablier qu’avec une caquette à l’envers. » oui ça aussi c’était une sorte d’aveu, elle aimait bien lorsqu’il portait sa casquette de cette façon, même si le casque était bien plus recommandé. « -quoi ? Non surtout pas ! Tu es très bien comme ça. Arrêtes un peu parce que je me retrouve à te faire des compliments et que tu vas finir par prendre la grosse tête ! » elle lui avait déjà dit ouvertement qu’il était bel homme. Stop maintenant.
Une fois chez lui, elle décida de poser la question qui lui était venue à l’esprit quelques temps plus tôt. Elle apprécia ses explications, comprenant tout à fait pourquoi il avait du renoncé à son rêve. « -ah… d’accord… j’étais… j’étais pas sur… et je voulais pas que… enfin que… bref... » coupa Maggie en balayant tout ça d’un revers de main. « -je vois ça... » elle avait surtout vu le questionnement dans ses yeux. « -on a pas passé des heures à mettre les choses au claire pour que je finisse par te faire du rentre dedans. » elle ferma les yeux l’espace d’une seconde et ajouta : « -je vais faire attention. » oui parce qu ça portait à confusion et c’était plus prudent d’éviter.
« -arrêtes de me remercier, je ne fais que t’encourager ! Tu mérites amplement de devenir architecte, tu en as l’étoffe. Peut être bien plus que moi puisque tu as également la connaissance du terrain, l’expérience humains. Non vraiment, il faut que tu le fasses. » elle en était convaincue et elle ferait tout pour l’aider à y parvenir. « -d’accord, parfait alors on va s’arranger pour que ça fonctionne. » ajouta la jeune femme avec conviction et entrain. Un nouveau rire devant sa tête : « -toi tu me donnes envie de manger un sandwich. C’est plus claire comme ça monsieur les idées tordues ? » elle se foutait de lui, sachant bien que c’était ses propos qui n’étaient pas nets !
« -mais j’espère bien ! Sinon je vais croire que tu m’as menti au sujet de tes talents en cuisine. » et elle aimait croire qu’il n’y avait pas de mensonge entre eux. Ils avaient ce trait de caractère en commun, la franchise. C’était parfois déroutant, mais aussi très sain dans une relation. « -je vous remercie Monsieur Campbell ! » réponse donné avec le sourire tout en prenant l’assiette qu’il lui tendit. Aller savoir pourquoi ils s’étaient installés là, contre le dossier du canapé plutôt que de s’y asseoir. Elle mordit dans le pain tout en penchant la tête sur le côté en se demandant ce qu’il était en train de faire. Elle avait évité avec soin de répondre à sa question. Le pourquoi de sa propre question. Elle gardait cela pour plus tard. Parce qu’elle avait une idée mais elle n’était pas encore pleinement réfléchit et aboutie.
La jeune femme repris une bouchée avant de poser l’assiette, de se frotter les mains entre elle et de prendre l’album que lui tendait Nolan. Avec une certaine tendresse dans le regard, elle découvrit les photos du passé du chef de chantier, souriant en le voyant enfant, plein de vie. « -tu as servit en Irak ? » demanda Maggie en levant les yeux sur lui. Leurs épaules l’une contre l’autre, ils étaient peut être trop proche. Lorsqu’il lui avait parlé de l’armée, elle n’avait pas forcement pensé qu’il avait réellement été envoyé sur le terrain. Elle n’y connaissait rien. Et d’ailleurs elle préférait ignorer ces choses là. Parce que ça lui faisait peur, qu’elle trouvait les guerres absurdes aussi. « -pas le même style tes deux ex femmes... » commentaire qu’elle aurait peut être dû garder pour elle. « il a les même fossettes que toi quand tu souris. Il va faire tourner des têtes ton fils, c’est certain. » le gamin était le portrait craché de son père. Elle leva les yeux sur Nolan et demanda en plissant légèrement les sourcils : « c’est vrai ? Alors pourquoi à moi ? Pour que je puisse mieux t’imaginer sans ta barbe ! » son sourire se fit taquin. « -encore une fois elle te va très bien, n’y touche pas d’accord ? » en le regardant soudainement, elle ne pu s’empêcher de se dire que s’ils s’étaient rencontré plus tôt ou dans d’autres circonstances, les choses seraient peut être différente entre eux. Et puis elle baissa les yeux, lui rendit l’album pour reprendre l’assiette et trouva sa pensée idiote. Quelques années plus tôt, il était encore marié, venait seulement d’avoir un fils. Les rôles auraient peut être été inversé. Non… C’était sa femme qui l’avait trompé, lui c’était un homme droit, qui n’aurait probablement jamais posé les yeux sur elle. Pourtant huit ans plus tôt… C’était la Maggie qu’il connaissait qui occupait encore le devant de scène. C’était au contact de David qu’elle avait changé, pour mieux coller avec son job aussi. Non, en fait, rien ne se serait passé.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mar 21 Sep - 11:18
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
Nolan ne renchérit pas concernant l’envie qui les avait traversés tous les deux, faisant qu’ils avaient laissé leur regard glisser sur leur silhouette. Il ne souhaitait pas rallumer un feu qui semblait être éteint, et se concentra plus sur le mariage et sur ses talents de cuisinier dont Maggie ignorait tout. Il se mit à sourire devant l’aveu de la jolie rousse qui le trouvait charmant. Ce n’était pas la première fois qu’elle le lui disait, et il aimait toujours autant l’entendre « J’essaierai de mettre les deux alors la fois prochaine ». Un nouveau compliment sur son physique et Nolan esquissa ce sourire agaçant qui lui allait si bien « Je ne m’attendais pas à tant de compliments en l’espace de quelques minutes. Je parlais juste de me raser la barbe ». Toutefois, Nolan eut plus qu’une fois la confirmation que physiquement, il lui plaisait.
Le quarantenaire se confia à Maggie sur son passé, ou plutôt sur comment il en était venu à ne pas être architecte. Cette dernière sembla gênée et se justifia, ce à quoi le chef de chantier mit rapidement fin « Que je pense que tu émets un jugement sur moi ? La réponse est non » et lui sourit avec douceur. « Donc je dois comprendre que c’est ta manière de me séduire ? Tu sais, tu n’as pas besoin » tout en la regardant. Non, ça c’était déjà fait. Actuellement, ils devaient surtout ne pas se séduire et ça semblait être bien plus difficile à faire. Quand le chef de chantier confia sa volonté de devenir architecte par le biais de cours du soir, il fut touché par la sollicitude de Maggie « Je vais te le redire une fois encore, merci. Je n’ai pas l’habitude d’avoir de tels encouragements… donc oui, merci » et lui confia qu’apparemment, le seul obstacle était l’organisation avec Julie pour la garde de leurs fils, parce que Maggie allait faire des efforts pour le lâcher plus tôt afin qu’il aille en cours. Il lui sourit seulement parce qu’elle ne voulait plus l’entendre la remercier. Un petit rire alors que Nolan se redressa du dossier du canapé « Bien plus clair ! » et s’éloigna pour lui préparer de quoi manger un morceau. Il en profita pour préciser que cela ne comptait pas pour une invitation à dîner et se mit à sourire tout en relevant les yeux sur Maggie « Eh ! Je fais très bien les sandwichs » et revint vers elle, lui tendant les assiettes.
A peine se posa-t-il qu’il se redressa pour récupérer un album photo et lui fit découvrir une partie de sa vie passée, lui montrant ainsi le visage de ses parents, de sa grand-mère, mais aussi le sien au fur et à mesure des années, et de celui de ses deux ex-femmes. Il releva les yeux vers Maggie « Oui. J’y ai passé les trois-quarts de mon engagement » répondit-il posément et continua de tourner les pages et sourit avec amusement « Pas du tout ! Helen est douce et prévenante. Julie est… est Julie » comme si son prénom se suffisait à lui-même pour décrire sa seconde ex-femme. Quand il arriva sur une photo de son fils, il sourit avec tendresse « Sauf qu’il a le même caractère aussi » et ça risquait de limiter ses chances. Il lui confia ne jamais montrer ces photos à quiconque et releva son regard sur elle « En autre, mais parce que j’avais envie de te montrer un peu de ma vie » sans vraiment savoir pourquoi. Il la regarda fixement, comme s’ils entrainent de nouveau dans cette bulle et souffla un « promis ». Ce fut elle qui baissa les yeux en premier et il en fit de même quand elle lui rendit l’album qu’il déposa au sol, à ses pieds. Il fronça les sourcils, glissant sa main dans son dos « Eh… Ça va ? A quoi tu penses ? » et ajouta « Mon sandwich n’est pas bon ? » en se penchant légèrement pour chercher ses prunelles claires.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mar 21 Sep - 12:39
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
« -hein ?! Non ! J’ai jamais chercher à te séduire ! » répliqua Maggie évitant de s’attarder sur la fin de phrase de Nolan. « -je vais faire attention… Vraiment... » parce qu’elle n’avait pas envie de raviver quoi que se soit. Elle savait que ces trois semaines avaient été bénéfique, mais… mais elle ne pouvait pas nier que Nolan lui faisait de l’effet. Rien que le fait qu’elle n’ait pas envie de terminer la soirée et d’accepter de venir chez lui prouvait bien qu’elle était sensible à son charme.
Et puis Maggie montra un réel enthousiasme pour cette envie de prendre des cours du soir. Elle était prête à l’aider comme elle le pouvait, allégeant ses horaires certains soirs s’il le fallait. « -je comprends. Mais ça aide beaucoup à prendre une décision de se sentir soutenu. » elle savait de quoi elle parlait. Jusqu’à présent David avait été là pour la pousser à poursuivre ses rêves professionnels. Depuis quelques temps, il était largement moins réceptif. Peut être parce qu’elle passait son temps à ne parler que de ça, et qu’il aurait préféré qu’elle parle du mariage. Quoi qu’il en soit, avoir quelqu’un qui crois en vous, pour la jeune femme, c’était vraiment quelque chose d’important. Parfois ça aidait à faire le pas. Ça repoussait aussi la peur et les angoisses.
« -parfait » souffla t elle avec un sourire en coin en le voyant se lever pour lui faire à manger. Elle prit la pochette du cd pour la regarder avant de lever les yeux sur Nolan, lui adressant un sourire complice. Elle aimait bien cette entente, cette détente. Elle réceptionna l’assiette avant de la poser assez rapidement pour regarder les photos. Un échange de regard lorsqu’il évoqua l’Irak. Elle n’avait pas pris conscience de ça lorsqu’il lui avait parlé de l’armée. Puis elle baissa avec lenteur les yeux. Ça n’était peut être pas le meilleur sujet à évoquer. Un froncement de sourcil quand il évoqua ses ex femmes. « -ça semble compliqué avec elle oui… mais… vous vous êtes aimé non ? » ça non plus c’était peut être pas le meilleur des sujets !
Le fils de Nolan lui ressemblait vraiment beaucoup. « -et ça veut dire quoi ça ? » demanda Maggie en ne comprenant pas en quoi c’était gênant pour l’avenir du gamin. « -c’est peut être mieux qu’il ait le tien que celui sa mère non ? Vu comment tu l’as décris... » une petite grimace sans pour autant vouloir du mal de Julie. « -à moi te dire merci pour ça alors... » souffla la jolie rousse touché qu’il ait en elle une certaine confiance. Son promis, sa façon de le dire, sa voix, son regard… Elle détourna les yeux avant de se perdre dans les siens. Son esprit s’égara dans de drôles de pensées et elle releva le visage en sentant sa main dans son dos : « -si… si… c’est parfait. Et ça va. Je commence à fatiguer un peu". Elle se massa le front quelques secondes en disant cela, regardant ses pieds. Ils avaient toujours été sincère l’un envers l’autre, et elle n’était pas du genre à cacher les choses. « -je disais simplement que si on s’était rencontré avant… y’a huit ou neuf ans… les… les choses auraient pu être différente. » Maggie l’avait regardé en disant cela, avant de conclure en lui souriant : « -c’est tout... » et de mordre à nouveau dans son sandwich. C'était peut être jeter de l'huile sur le feu, mais elle ne se voyait pas lui mentir en le regardant droit dans les yeux.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mar 21 Sep - 13:56
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
« Je plaisante Maggie » rétorqua-t-il en souriant, remarquant qu’elle avait encore toujours parfois quelques difficultés à savoir s’il était sérieux ou non « Pas besoin. Les choses sont claires entre nous. Je n’ai pas envie que tu surveilles tes paroles avec moi » précisa-t-il, parce qu’il aimait l’entendre prononcer des phrases à double-sens. Cela avait été toujours le cas, et il ne souhaitait pas que cela change juste parce qu’ils craignaient de succomber. De toute manière, le sujet dévia sur son avenir professionnel, faisant que Nolan remercia la jolie rousse pour son soutien à son encontre. Ce n’était pas quelque chose de familier pour le quarantenaire qui n’avait pas eu ce genre de soutien de la part de ses ex-femmes « Tu sembles parler par expérience personnelle. David ? » demanda-t-il. Si tel était le cas, le futur époux remonterait un peu dans son estime. Un tout petit peu.
Nolan s’éclipsa un moment pour lui faire à manger et revint vers elle, lui montrant une partie de sa vie au travers des photos, appréciant qu’elle ne parle pas plus de son passé militaire. Il esquissa un sourire en entendant la question de la jolie rousse « C’est compliqué, et je crois que ça l’a toujours été un peu. Je l’ai aimé, mais pas de la même manière dont j’ai pu aimer Helen… Julie est… est une passionnée, une séductrice et une femme dès plus ambitieuse. Mais je pense que j’ai dû le savoir à un moment ou à un autre que notre relation était vouée à l’échec, parce que je ne suis jamais parvenu à l’aimer d’un véritable amour. On va dire qu’elle a toujours été opportuniste et n’a pas hésité à tromper ses précédents maris » et ajouta pour être clair « Je n’ai jamais été son amant. Je l’ai appris par sa sœur au moment de notre mariage. Elle ne l'a jamais porté dans son coeur » et fit une légère grimace « J’ai été un peu naïf de croire qu’elle ne me tromperait pas à mon tour » et tourna de nouveau la page de l’album pour montrer la photo de son fils. Il se mit légèrement à rire « Qu’il va s’attirer des soucis un jour ou l’autre » en relevant ses yeux sur elle. Après tout, il y parvenait très bien lui-même. Un nouveau rire « Tu n’as pas idée ! Le pauvre… ». Un léger silence et il lui confia qu’elle était la seule à qui il avait montré les photos et sourit simplement à son remerciement, avant de promettre de ne jamais se raser. Leurs regards s’accrochèrent et Maggie baissa les yeux en première alors qu’il reposa l’album sur le sol. Il glissa sa main dans son dos, inquiet de son silence « Je peux te raccompagner ou tu peux dormir ici, si tu veux. J’ai le canapé et il est plutôt confortable » et caressa son dos lentement alors qu’il avait l’impression qu’elle n’avait pas fini. Sa main s’arrêta dans le bas de son dos et lui confia « J’y ai déjà pensé… ». Un léger silence et reprit « J’aurais préféré être marié à toi qu’à Julie » en se mettant à rire doucement. Il reprit avec plus de sérieux « Mais maintenant, on ne saura jamais comment ça aurait pu se passer. Tu vas te marier et je n’interférais pas dans ta relation. Je l’ai déjà bien assez fait comme ça … ».
« J’aurais sûrement repris mes cours plutôt, on aurait monté un cabinet d’architectes ensemble. On aurait passé la moitié du temps à s’engueuler, un quart à parler d’architecture et l’autre à faire l’amour » tout en regardant face à lui, et tourna la tête vers elle, lui donnant un coup d’épaule « Je plaisante » et ajouta après un bref silence « On aurait passé la moitié du temps à faire l’amour et un quart du temps à se foutre sur la gueule » en la regardant avec taquinerie. Il la taquinait. « On peut quand même parler d’architecture et se foutre de notre gueule mutuellement » en la regardant.
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mar 21 Sep - 15:42
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
Elle aimait sa façon de lui qu’il plaisantait. Jamais il ne fâchait ou la trouvait longue à la détente. Elle avait toujours été comme ça, pas certain d’avoir bien compris les choses, ne saisissant pas toute de suite ce qu’il fallait comprendre. Ça en énervait certains. Pas Nolan. Une sorte de soulagement l’envahit lorsqu’il lui demanda de ne pas faire d’effort pour contrôler ses mots. Tout simplement parce que c’était ce qu’elle faisait la plus part du temps avec tout le monde, et qu’avec lui… Avec lui elle était toujours parvenue à être elle même. Et cela ne semblait pas le gêner.
Un hochement de tête : « -Oui. Tess également. C’est peut être la seule chose qu’ils ont en commun ! » Maggie inspira avant de répondre : « -ça fait quelques années déjà que je bosse en tant qu’assistante. Pour la simple et débile raison que je suis une femme. Ce qui m’énerve énormément cela dit en passant. » elle serra les dents en disant cela comme si elle allait mordre, juste pour illustrer sa colère. Elle sourit à nouveau et ajouta : « -David a toujours été présent pour m’aider à avancer, pour y croire encore, pour ne rien lâcher. Il est… rassurant, prévenant. Tess de son côté à l’entendre je suis capable de soulever le monde. Enfin.. » elle regarda Nolan en penchant la tête sur le côté : « -tout ça pour dire que sans leur soutien, j’aurai peut être renoncé, ou changé de voie. C’est important d’avoir quelqu’un pour nous pousser en avant ou nous tenir la main. Et je… je veux vraiment que tu saches que je suis là si tu as besoin de... » elle leva ses deux mains devant elle et fit mine de pousser quelqu’un, tout en lui adressant un sourire taquin.
« -tu t’es fais avoir en faite. » commenta Maggie avant de réaliser qu’elle avait parlé tout haut. « -excuses moi, j’aurai pas du dire ça. Ça a dût être douloureux c’est tout… enfin j’imagine que tu n’as pas envie d’en parler. » la photo de son fils était bien plus sympa comme sujet. « -tu sera là pour lui. Alors ça ira. » répondit Maggie avec un sourire tendre.
Et puis il y eut ce regard, cette promesse futile, sa façon de le dire, cette sorte de trouble. Et enfin ces pensées qui la laissèrent dans le trouble quelques instants. « -non, non, non, ça va. Je rentrerais dans un moment. » hors de question qu’elle dorme ici. Pour la simple et bonne raison qu’elle ne voulait pas avoir à justifier ça à David. Margaret décida d’être franche et elle ne pu s’empêcher de le détailler du regard quelques secondes. « -c’est vrai ? » demanda t elle d’une voix blanche. « -tu ne devrais pas dire ça. Elle t’a donné un fils. » et ça n’avait sans doute pas de prix. Un petit hochement de tête machinale tout en essayant de garder le sourire. Non, ils ne sauraient jamais. Dans une autre vie…
« -quoi ?! » s’exclama t elle en riant presque à l’idée qu’il se faisait d’une probable vie avec elle. « -pourquoi autant de temps à s’engueuler ? Je suis pas d’accord, je trouve qu’on communique plutôt bien". « -c’est toi qui a mauvais caractère. » ajouta Maggie en lui rendant son coup d’épaule, souriante et amusée de sa vision des choses. « -peut être que les nous de huit ans plutôt ne se seraient même pas regardé. » un soupire et se redressant, c’était plus sage de mettre un tout petit plus de distance. « -on calculera mieux pour la vie suivante. Par contre… » elle se pinça les lèvres et se postant devant lui, comme si elle allait avoué avoir fait une grosse bêtise. « -par contre l’idée du cabinet d’architecte… » elle pencha la tête sur le côté, lui sourit et finit enfin sa phrase : « -c’est pour ça que je t’ai posé la question au sujet de tes études. » elle se tapota les mains entre elle. Aller autant se lancer : « -plus je bosse sur le nouveau projet, et plus il y a de moments où je me demande ce que tu en penserais, ce que toi tu verrais. Je… Tu te souviens sur le toit, oui forcement tu t’en souviens... » elle baissa les yeux sur ses mains à cet instant tout en marmonnant ce mot. Puis elle reprit avec entrain, presque avec passion : « -tu te rappelles, cet échange d’idée, cette communication, cette vision des choses complémentaire… voilà je me suis dis que ça pourrait être super de bosser ensemble ainsi. Pas moi en tant que ta patronne. Mais ensemble. A deux sur un projet. Et pourquoi pas, par la suite, ouvrir un cabinet ensemble. » l’idée pouvait paraître folle. Mais ça faisait temps qu’elle y songeait. Sérieusement. Elle s’emballait peut être, comme à chaque fois qu’elle proposait quelque chose en quoi elle croyait. « -t’en penses quoi ? » finit elle par demandé alors qu’elle avait comblé l’espace entre eux, se tenant là devant lui, attendant presque fébrilement sa réponse.
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mar 21 Sep - 20:37
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
Bon… David remontait très légèrement dans son estime en apprenant que ce dernier avait encouragé la jolie rousse à avancer dans sa carrière, au même titre que Tess. Il sourit et répondit « Ils t’ont toi aussi. Ce qui fait deux points communs ». Ce qu’expliqua Maggie par la suite fit secouer négativement la tête de Nolan qui ne comprenait pas ce genre de comportement. Comme si avoir des ovaires empêchaient de faire un bon architecte, ou tout autre métier « Raison de plus de leur démontrer à tous que tu es bien plus capable que ces petits merdeux à qui j’ai pu avoir à faire durant ma carrière ». Et Nolan savait de quoi il parlait. Combien de fois sa collaboration avec les architectes, du cabinet où travaillait Maggie, avait été difficile parce qu’ils se ramenaient dans leur beau costume, avec leur beau diplôme, et cela, sans rien connaître au métier du bâtiment ou encore sans éprouver cette sensibilité artistique dont était dotée la jolie rousse.
Présent… rassurant… prévenant… La jeune femme ne semblait pas tarir d’éloges sur son futur époux, faisant éprouver une sensation bien étrange chez Nolan qu’il tenta de faire taire, mettant cela sur le compte de la fatigue plutôt que d’une probable jalousie, ou quelque chose y ressemblant. Il se concentra davantage sur la conversation et esquissa un sourire quand elle évoqua Tess et sa capacité à mettre son amie sur un piédestal. Il sourit davantage à ce qu’elle ajouta et qu’elle lui confia qu’elle serait là pour tenir ce rôle que pouvait tenir David ou Tess avec elle « Je pense que j’en aurais besoin de temps à autre, parce que je sens que ça ne sera pas un long fleuve tranquille » en riant presque nerveusement en y pensant. Oui, ça risquait d’être un long chemin à parcourir, mais il savait que Maggie ne serait pas loin, puis il ne serait pas le premier à reprendre ses études à quarante ans passés.
Ce qui était sûr, c’était qu’il n’aurait jamais le soutien de la mère de Desmond, Julie. Lorsqu’il se confia à son sujet à la jolie rousse, il se mit presque à rire devant son franc-parler, alors qu’elle s’excusa juste après pour cela « Ne t’excuses pas, tu dis ce que tu penses et j’apprécie… J’ai pris beaucoup de recul sur tout cela, mais oui, je me suis fait bien avoir. Ce sont les mots » tout en tournant la tête vers elle en souriant « Mais oui, ça a été douloureux d’apprendre que ma femme était infidèle. J’ai passé quelques semaines difficiles avant de remonter la pente pour mon gamin » et cette fois-ci, il avait gardé la tête baissée. Il ne le lui avait jamais pardonné son infidélité « J’aurais préféré qu’elle me quitte si elle n’était pas heureuse avec moi… » et releva les yeux sur elle « Ainsi va la vie » et en ce qui concernait son fils, il acquiesça « C’est ce que je me dis ». Après tout, il serait toujours là pour son fils et serait lui faire éviter les mêmes ennuis qu’il avait pu rencontrer dans sa propre vie.
Sa main dans son dos, ce moment de flottement alors qu’ils se regardaient, et il lui demanda s’il voulait être raccompagnée ou dormir ici-même. Il esquissa un sourire en rétorquant « Un seul « non » aurait suffi, tu sais » juste pour la taquiner un peu. La suite de la conversation fut perturbante. Maggie s’était mise à penser à ce qui se serait passé s’ils s’étaient rencontrés quelques années auparavant. Une pensée qui avait déjà traversé l’esprit de Nolan « Oui » et il lui avoua qu’il aurait préféré l’épouser elle plutôt que Julie. « C’est la seule chose de bien qui est ressorti de notre relation » et cet enfant, il aurait pu l’avoir dans d’autres circonstances. Il se mit à décrire ce qui aurait pu advenir de leur vie à deux et se mit à sourire en l’entendant rire « Alors déjà, je n’ai pas mauvais caractère et ensuite, on se serait engueulé juste pour mieux se réconcilier » et sourit davantage à son coup d’épaule « Peut-être bien… Mais vu l’alchimie qui a entre nous, j’en doute fortement ». Il la laissa prendre de la distance, parce qu’il en était incapable de le faire par lui-même « Sûrement, oui » avant de froncer les sourcils lorsqu’elle laissa sa phrase en suspens « Quoi ?! Elle ne te plaît pas ? » en posant ses mains sur le dossier du canapé, sourire aux lèvres. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir, et la laissa donc poursuivre. Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres quand elle évoqua le toit « Oui, je m’en souviens très bien » et la laissa poursuivre non sans un certain amusement en l’entendant marmonner. Il haussa les sourcils, surprit de sa demande, ne s’attendant pas à ce qu’elle lui propose une telle chose « Associés… tous les deux… » et la laissa se rapprocher, ne l’aidant pas réellement à réfléchir correctement. Son regard dans le sien, il resta silencieux un moment, avant de rétorquer doucement « J’aimerais beaucoup ». Cette bulle se forma de nouveau autour d’eux alors qu’il ne la quitta plus des yeux, et tenta de se concentrer sur la conversation « Tu arriveras à me supporter toute la journée ? ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mar 21 Sep - 21:07
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
« -non c’est certain. Ça ne sera pas simple. Les études c’est déjà compliquées quand on est en plein dedans, alors les reprendre à ton âge forcement… » elle précisa cependant : « -je ne dis pas que tu es vieux. Seulement que avec tes années d’expériences sur les terrains, tu ne sera peut être pas… docile et soumis comme il le faudrait à certains moments. » c’était idiot mais parfois il fallait savoir la fermer et se fondre dans le moule tout simplement. Nolan avait côtoyé bien des architectes durant sa carrière, et malheureusement c’était souvent de ceux là qui formait les jury. Mais elle lui promis d’une certaine façon d’être là pour lui, pour l’aider du mieux qu’elle le pourrait. C’était vraiment important pour elle qu’il aille jusqu’au bout. Il méritait d’une certaine façon d’avoir lui aussi accès à son rêve.
Le sujet Julie était un sujet sensible. Elle le savait. Elle l’avait bien sentit. « -je suis désolée pour toi. » même si clairement ça ne changeait rien. Il avait raison au sujet de l’infidélité. « -vous aviez beaucoup de différents ? Où c’était juste une histoire de présence et d’attention ? Tu m’as dis ça la dernière fois qu’on en a parlé. » elle avait retenu ça, que c’était la cause de ses deux divorces. « -je suis certaine que tu es un super père. » un papa cool peut être, qui tentait de faire de son mieux. Ça ne devait pas être évident de garder une certaine stabilité pour le gosse si Nolan et Julie passaient leur temps à se prendre la tête pour tout et rien.
Maggie baissa les yeux à sa remarque, souriant pour elle même. « -je sais… on me l’a déjà dit... » lorsqu’elle répondait c’était souvent par trois non ou trois oui. Aller savoir pourquoi. Peut être pour bien faire comprendre à son interlocuteur ce qu’elle pensait. « -d’accord, alors moi parfois j’ai mauvais caractère. Mais tu as raison il y a forcement des hauts et des bas dans une vie couple. » c’était exactement ce qui se passait avec David actuellement. Sauf que les réconciliations étaient parfois compliquées. Il avait raison, maintenant ou huit ans plus tôt… Il fallait arrêter de se voiler la face, ça aurait matché. Et ça aurait certainement donné quelque chose de bien.
« -oh si au contraire ! » répondit Maggie avant de lui exposer son idée avec un enthousiasme certain. « -oui ! » s’exclama t elle dans l’euphorie du moment. « -ça pourrait vraiment être quelque chose de super. Et je suis convaincue que ça peut marcher. » elle s’était rapprochée de lui, prise dans son élan, tellement heureuse de pouvoir lui en parler que Maggie ne se rendait pas compte qu’elle était trop prêt. Devant son silence elle demanda : « -t’en penses quoi ? » elle voulait savoir ! Un sourire tendre et plus de lumineux étira les lèvres de la jeune femme. « -je suis contente d’entendre ça. » son regard dans le sien, elle sentit son coeur prendre la vitesse. « -on aura des bureaux séparés. » répondit la jeune femme dans un souffle. Son regard vacilla jusqu'aux lèvres de Nolan, puis elle ferma les yeux. "-je... je vais rentrer..." un petit sourire en coin mis amusée mis gênée avant de se justifier: "-parce que y'a des voix dans ma tête qui hurle: embrasse le! Et à côté y'a une alarme qui cri: citron!" un petit rire nerveux avant de récupérer sa veste. Pourquoi est ce qu'il lui faisait cet effet... pourquoi est ce qu'ils s'étaient rencontrés maintenant...
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 22 Sep - 11:44
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
Nolan se mit à rire quand la jeune femme évoqua de nouveau son âge, se rattrapant à la suite en justifiant ses mots, et acquiesça, tout à fait conscient qu’il allait devoir apprendre à se temporiser « Je vais apprendre le métier d’architecte et à fermer ma gueule », ce qui ne serait pas une mince affaire concernant le chef de chantier. Mais il voulait tellement accomplir ce rêve, qu’il ferait les sacrifices nécessaires pour y parvenir, même si pour cela, il allait devoir mettre son égo de côté. Lorsque le sujet dévia sur sa relation avec Julie, le quarantenaire expliqua dans les grandes lignes son mariage avec cette dernière. Il sourit avec timidité « Ça m’oblige à prendre mon temps dorénavant dans mes relations ». Il se précipitait moins. Il prenait davantage de recul. Nolan n’avait pas envie de revivre un troisième divorce ou encore d’apprendre que son épouse l’avait trompé avec un autre. Il souhaitait vivre quelque chose de plus authentique et de plus vrai que ce qu’il avait pu vivre avec Julie. « Elle voulait que je quitte mon travail pour accepter l’offre de son père qui travaillait dans les assurances, sans prendre en compte que j’aimais ce que je faisais. La venue de Desmond n’était pas voulue non plus, et cela a mis pas mal de tension au sein de notre couple jusqu’à sa naissance… Je dois t’avouer que j’ai longtemps douté être le père de cet enfant jusqu’à sa naissance. Avec les dires de sa sœur… » et fit une petite grimace, s’en voulant d’avoir pensé cela, d’autant plus qu’il aimait plus que tout cet enfant « Tu sais, quand elles m’ont reproché de ne pas être attentionné ou peu présent, c’est que je passais mon temps au travail et que j’oubliais les anniversaires, quel qu’il soit, ou encore certains repas de famille car je restais longtemps sur les dessins. En fait… Je crois que la seule relation que j’ai entretenue au mieux depuis le début, c’est celle que j’ai avec mon métier » en levant le regard vers la jeune femme. Oui, il aurait dû épouser son métier tout fin de compte. Nolan la regarda avec douceur et acquiesça « Si tu pouvais en toucher deux mots à Julie si un jour tu la rencontres, ça m’arrangerait » parce qu’il avait beau être toujours présent pour eux deux, de passer du temps avec Desmond, la mère de ce dernier ne cessait de lui reprocher tous les maux de la Terre. Elle lui reprochait de le rendre trop comme lui…
Lorsqu’elle resta soudainement silencieuse, cela interpela Nolan qui s’inquiéta et lui proposa de dormir ici, si elle le souhaitait. Il se mit à sourire entre amusement et douceur « C’est trop gnon » avant de s’imaginer en couple tous les deux, s’engueulant pour mieux se réconcilier ensuite « Je le confirme, tu as aussi mauvais caractère que moi » et ajouta « Et puis une engueulade de temps à autre, ça remet les pendules à l’heure » tout en haussant les épaules. Mais ce qui en découla de cette simulation de relation de couple, ce fut l’ouverture d’un cabinet d’architecture ensemble « J’en suis convaincu aussi » en souriant alors qu’elle se rapprochait dangereusement de lui. Il lui répondit que l’idée lui plaisait et leurs regards s’accrochèrent « Bonne idée » souffla-t-il alors qu’il sentait le regard de Maggie vaciller entre ses yeux et ses lèvres, le sien en faisant de même, se rapprochant d’elle sans même s’en rendre compte. Les battements de son cœur s’accélèrent et il n’avait plus qu’une seule envie : L’embrasser. Ce fut elle qui fut le plus sage alors qu’elle revenait à la raison. Il déglutit avec difficulté « Ok » murmura-t-il avant de sourire, se passant une main gênée dans sa nuque « Mon esprit est moins sage que le tiens. Une partie disait de t’embrasser maintenant et l’autre priait pour que tu m’embrasses avant ». En aucun cas, le mot citron s’était imposé à lui. « Surtout que je pense qu’on ne serait pas limité à un seul baiser ce soir » avoua-t-il alors qu’il se redressait pour suivre Maggie « Je vais te ramener rapidement à moto » tout en enfilant sa veste et prit un casque ainsi que ses clefs « Maggie… Comment on va faire si tout cela ne disparaît pas après ton mariage ? Notre attirance, je veux dire » en posant la main sur la poigné de porte sans l’ouvrir, la regardant avec toujours cette envie de l’embrasser « L’air frais va me calmer, allez viens » et la laissa sortir en première. Ils descendirent dans la rue et Nolan monta en premier sur la moto, laissant la jolie rousse prendre place derrière lui avec son casque sur la tête, et la raccompagna jusqu’au bas de son immeuble « Nous sommes arrivés… » et leva la tête vers l’immeuble « Tu vis à quel étage ? ».
Messages : 4016
Date d'inscription : 24/04/2018
Région : Haut de France
Crédits : Bones_Obsessor
Univers fétiche : City, HP
Préférence de jeu : Femme
Charly
Mer 22 Sep - 14:19
Margaret Hall
J'ai 35 ans. Je vis à New York - Brooklyn, États-Unis. Dans la vie, je suis architecte et décoratrice d'intérieure et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance , je suis fiancée et je le vis plutôt bien.
Enfant, Maggie passait son temps à aménager à ses poupées des maisons de rêves. Elle adorait ça. Bonne en dessin, pas trop mauvaise en math, c’est tout naturellement qu’elle a choisi de devenir architecte et de compléter son diplôme par une formation en tant que décoratrice d’intérieur. Dans ses rêves de jeune femme, elle était ainsi capable de proposer un projet à ses clients qu’elle pouvait mener de bout en bout. Mais lorsqu’on est une femme dans un milieu d’homme, ça n’est jamais évident de trouver sa place, encore moins de se faire sa place. Elle a été employé grâce à son nom de famille, son père étant un banquier respecté, fortuné, et avec une certaine notoriété. Jusqu’à présent elle a toujours été considéré comme l’assistante, celle qui apporte les dossiers, le café. Jamais vraiment prise au sérieux malgré ses idées novatrices, aujourd’hui elle a enfin sa chance. Portant ce projet de rénovation dans son coeur, elle se donne à fond depuis des mois pour que tous soit parfait. Elle n’a pas le droit à l’erreur, elle le sais. Fiancée depuis peu à David Grant, ils vivent une histoire d’amour plutôt banale, tous les deux fixés prioritairement sur leur carrière. Pourtant, l’horloge tourne, elle vient d’avoir 35ans. Ils n’ont pas d’enfants, la pression monte dans leur famille. Sauf que pour Maggie, avoir un enfant est loin d’être sa priorité numéro une.
crédit : forevertry79
« -je sais pas lequel va être le plus compliqué. » Apprendre à rester dans le rang, c’était quelque chose qui était loin d’être facile quand on avait l’habitude d’être libre de ses pensées et paroles. Nolan était de ce genre là. Sans compter qu’il avait une certaine rancœur vis à vis des architectes, la fautes à tant d’années passées sur les chantiers à se sentir sous estimer. Le sujet Julie n’était pas le plus amusant, ni peut être le plus approprié pour une soirée sous le signe de la bonne humeur. Mais Maggie apprécia la franchise de Nolan, les explications qu’il lui donna. Elle eut quelque peu mal au coeur aussi, d’entendre les doutes qu’il avait pu avoir au sujet de son fils. « -je… je trouve ça horrible… et je comprends tout à fait oui que tu puisses vouloir prendre ton temps et vraiment connaître la personne... » si elle avait été à sa place, il en serait de même. Et cela lui renvoyait en plein visage le fait qu’elle ne voulait pas devenir une femme infidèle. Qu’elle ne voulait pas faire vivre cela à David. Un petit sourire avant d’ajouter : « -sauf que les plans et les casques de chantier, ça ne tiens pas chaud la nuit… » voulant dire par là que le travail c’était bien, mais quelqu’un près de soit, c’était mieux. Même si elle était mal placée pour parler en ce moment étant donné que David commençait à lui faire les même reproche. Qu’il n’y avait que son travail qui comptait, qu’il passait après… « -ou là non, je ne me permettrais pas de faire ça. Vu comme tu l’as décris, ça t’attirerais encore plus de problème. » c’était vraiment dommage pour lui de devoir subir cela… Mais comme il le disait assez souvent, c’était la vie.
« -ah ba tu vois tu avoues avoir mauvais caractère ! » s’amusa Maggie alors qu’il avait nié quelques secondes plus tôt. Et puis l’idée s’imposa, Maggie l’exposa et peu à peu la bulle se forma autour d’eux, les prenant au piège. Margaret n’avait qu’une envie, l’embrasser. Combler le peu de distance qu’il y avait entre eux, coller son corps au sien, goûter à nouveau ses lèvres. Aller savoir comment elle réussit à faire éclater la bulle, à revenir sur terre, à écouter sa raison plutôt que son envie. Elle passa aux aveux, il en fit de même et elle regarda quelques instants le lit, là juste derrière. Il avait raison… Elle s’en rendait compte en l’entendant, elle avait envie de plus qu’un baiser. Alors elle se pinça l’arrête du nez, ces trois semaines n’avaient servit à rien. « -d’accord merci... » souffla la jeune femme en enfilant sa veste. « -il faudra s’éloigner l’un de l’autre… » réponse donné presque douloureusement, à voix basse, comme si elle n’avait pas envie que cela soit possible.
Sortir de l’appartement était la meilleure idée. Si elle restait plus, il deviendrait comme Julie. Et elle savait qu’elle serait incapable de se regarder dans un miroir ensuite. Elle monta sur la moto, passant ses bras autour de la taille de Nolan, s’autorisant malgré tout cela à poser sa tête contre son dos. C’était la seule étreinte qu’elle pouvait lui offrir. Une fois en bas de chez elle, enfin de l’immeuble voisin, elle descendit, retira le casque et dit : « -je vis pas dans cet immeuble. » elle pointa du doigt par dessus son épaule le bâtiment juste à côté, qui avait le même charme que le projet sur lequel ils bossaient actuellement. « -écoutes... » souffla t elle alors en plongeant son regard dans le sien : « -je sais que si jamais un jour… si un jour on va plus loin, on va en souffrir tous les deux. Parce que… » elle chercha ses mots en regardant ailleurs quelques secondes : « -parce que je m’en voudrais au réveil, parce que je me donnerais la nausée d’avoir osé lui faire ça. Et je finirais par t’en vouloir à toi aussi. De ton côté tu te dégoutteras sûrement d’être devenu le genre d’homme qui t’as piqué ton ex femme. Alors… » alors quoi ?! Ils arrêtaient tous là ?
Messages : 4140
Date d'inscription : 26/04/2018
Crédits : Icon : Devientart
Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Manhattan Redlish
Mer 22 Sep - 14:45
Nolan Campbell
J'ai 43 ans et je vis à Brooklyn, New York. Dans la vie, je suis chef de chantier et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma poisse, je suis divorcé et je le vis plutôt mal surtout quand je dois payer les pensions alimentaires.
Nolan n’avait qu’un souhait : Devenir architecte. Il passait la majeure partie de son temps entre le lycée et les chantiers sur lesquels travaillaient son oncle. Chaque dollar durement gagné était mis de côté pour l’université. Mais le destin en décida autrement… Il fut projeté soudainement dans une autre vie lorsque son père tomba gravement malade, engendrant des frais médicaux insurmontables pour sa mère. Pour la soulager financièrement, il s’engagea donc dans l’armée et envoya la majeure partie de son salaire à cette dernière. Après avoir passé les trois-quarts de son temps au front, et son contrat enfin terminé, Nolan revint au pays. Il s’autorisa un temps de recul pour s’adapter de nouveau à la vie civile et retourna travailler pour son oncle. Ce qui aurait dû être une solution de quelques mois, dura davantage de temps. Nolan rencontra sa première femme, acheta sa première maison, et eut son premier divorce. Il se remaria une seconde fois, eut un enfant, et divorça une fois encore. Au fil des tumultes de son existence, son rêve de devenir architecte disparu, ne lui laissant que d’autres choix que d’évoluer autrement, et cela, jusqu’à devenir chef de chantier. Exécutant les ordres des hommes et des femmes qu’il aurait pu être dans une autre vie…
crédit : Bazzart
« Apprendre à fermer ma gueule, sans le moindre doute » en riant presque à cette pensée. Plus d’une fois, on lui avait reproché sa franchise, y compris les femmes qui avaient partagé sa vie, à l’exception d’Helen qui s’était rapidement fait à cet aspect-là de la personnalité du chef de chantier. Et en pensant à ces femmes-là, Nolan se confia sur sa relation avec Julie, sur ce qui les avait séparés, sur son infidélité, mais aussi sur les doutes qu’il avait silencieusement ressentis à l’encontre de son fils, à savoir s’il était bel et bien son père, ou non. Nolan baissa la tête un moment avant de la révéler vers Maggie « D’autant plus que maintenant, j’ai un enfant au milieu et je veux le préserver le plus possible ». Il avait grandi au milieu d’un foyer éclaté, il ne souhaitait pas lui faire revivre cela encore et encore. Finalement, il aurait dû épouser son métier, mais comme le disait si bien la jeune femme, ça ne tenait pas chaud la nuit « Non, comme tu peux le voir » en désignant le lit en parti caché par l’imposant bibliothèque. Personne ne l’y attendait. Il se mit à rire lorsque Maggie avoua ne pas être emballée par l’idée de rencontrer son ex-femme « Je pense aussi… » et c’était sincère. Julie était ce genre de femme à toujours trouver à redire, sauf sur son propre comportement…
Un nouveau rire légèrement perceptible « Je suis bien obligé » parce qu’il connaissait son caractère et que même s’il disait le contraire, il était honnête avec lui-même. Il avait un mauvais caractère aussi. Mais peu importe parce qu’ils se retrouvèrent rapidement dans cette bulle hermétique au monde extérieur. Une bulle où ils n’existaient plus qu’eux deux. Eux deux et cette envie de s’embrasser, de goûter ses lèvres, de supprimer cet espace entre leurs deux corps… Maggie fut plus forte que lui et réussit à la faire éclater à temps, avant qu’ils ne succombent mutuellement et finissent pas commettre une erreur irréparable. Elle décida de partir et Nolan ne la retint pas, parce qu’il savait que c’était l’unique chose à faire. Si elle restait plus longtemps, ils succomberaient et elle allait se marier. Un hochement de tête à la réponse de Maggie et souffla un « Je n’en ai pas envie et toi non plus ». Ils avaient essayé durant trois semaines, et cela n’avait servi à rien. Ce qui signifiait qu’ils devraient s’éloigner définitivement l’un de l’autre, et Nolan ne voulait pas cela, et elle non plus.
Lorsqu’elle se blottit tout contre lui, sa tête contre son dos, ses bras autour de son corps, Nolan compris qu’il voulait plus que cela, mais qu’il n’aurait jamais plus… Il passa alors sa main sur les siennes dans une caresse, et démarra la moto pour la conduire jusqu’à chez elle. Il récupéra le casque qu’il déposa entre ses jambes, ses bras posés dessus et suivit du regard l’immeuble qu’elle lui montrait « Je ne suis pas étonné » en remarquant l’architecture de l’immeuble qui correspondait en tout point à ce qu’elle aimait. Il reporta son attention sur elle, sachant que ce qui allait suivre ce petit mot ne serait pas plaisant. Son regard ancré dans le sien, il l’écouta avec attention « Maggie… On n’ira jamais plus loin que les deux baisers que je t’ai donnés » et lui sourit avec douceur, portant sa main à sa joue avec douceur « Parce que je n’ai pas envie d’être ce genre d’homme et encore moins que tu me détestes à chaque fois que tu me croiseras, en regrettant ce moment qu’on aurait passé ensemble ». Il caressa sa joue avec douceur « Tu vas te marier et je ne me mettrais jamais entre toi et lui. Si pour que tu puisses te sentir en paix, je dois m’éloigner de toi, je le ferais. Pas d’autres projets, pas de cabinet d’architectes tous les deux ». Il retira sa main de sa joue et se leva de sa moto « Même si je n’en ai pas la moindre envie parce que je t’apprécie et que j’aime nos conversations » en souriant. Il embrassa son front et la serra dans ses bras « On a eu un mauvais timing tous les deux » murmura-t-il et se recula « Ton fiancé doit t’attendre chez vous. Passe une bonne fin de soirée joli cœur ».