> Citation : Il est perturbant. Il est terrifiant, mais si innocent en même temps. Un être pur qui sombre dans la folie chaque jour. Un être qui semble sans défense, mais qui est sans doute la personne la plus effrayante qu'on puisse rencontrer.
William est perdu. Il n'existe pas. Un être qui ne peut que vous faire du mal ou se faire du mal. Il est destiné à s’autodétruire tôt ou tard.
> Contexte de rp :William est fait pour tout type de RP. Il est beaucoup à la découverte du monde "quotidien". Ça peut faire des RP très calme, comme des RP'S avec de l'action.
Conrad COOPER
" Un suicide élégant est l'ultime oeuvre d'art. "
> Citation :Il est si drôle de voir quelqu'un rire de tout et n'importe quoi. Il est si drôle de remarquer que derrière chaque sourire, il y a ce côté obscure qui reprend petit à petit le pas pour permettre une explosion d'émotion terrifiante. Conrad fait partie de la mafia, il ne le cache même pas et il parait si stupide comparer aux autres, mais n'est-ce pas ce qu'on dit généralement ? Ceux qui paraissent stupides sont souvent les plus dangereux. Même si parfois on peut croire qu'il a juste une case en moins.
> Contexte de rp : Il peut généralement tout faire, mon personnage est une personne travaillant pour la mafia, mais qui aime rire aussi. Il fait beaucoup de connerie, mais il est aussi très sérieux quand il le faut. Il s'adapte partout en gros.
April HAWKINS
"Je peux vivre sans voir, mais la question est : Est-ce que vous, vous le pouvez ?"
> Citation : April est une personne douce et gentille. Elle est parfaitement conscience que le monde n'est pas le monde des bisounours, mais elle fait tout pour garder le sourire au maximum. Elle essaye de faire transparaitre sa "vision" du monde dans ses sculptures. Elle ne perd jamais espoir et malgré son handicap, elle sait faire de nombreuses choses qu'elle ne pensait jamais faire.
> Contexte de rp : April peut être adaptable un peu n'importe où. J'aime bien lui faire faire des RP un peu "découverte". C'est-à-dire, un RP chill où on lui fait "voir" le monde avec des descriptions, lui décrire ce que le monde est. Mais je peux faire des RP plus sérieux, sur son métier, sur n'importe quelle chose. Je peux même essayer de l'adapter pour un monde "plus humain" et moins "futuriste" on va dire qu'elle n'aura les outils performant qu'elle a maintenant, mais des outils plus basique ect.
Univers post-apocalyptique
Spécial zombie
Nikita REID
" Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune."
> Citation :Un jeune homme silencieux, n'ayant conscience du danger que très rarement, il adore son boulot plus que tout et malgré le fait que sa vie ait été bouleversé par les zombies, il essaye quand même de vivre -survivre- de ce qu'il aime : l'archéologie.
> Contexte de rp : Adaptable partout. Mais pour l'instant réservé pour un RP.
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Date d'inscription : 15/11/2021
Région : Haut de France
Crédits : Re°
Univers fétiche : Fantasy, school, univers sombre
Préférence de jeu : Homme
Ezther Horvath
Lun 6 Déc - 0:09
Personnage pour le RP Quand le monde devient fou
Text 2
Nikita REID
Physique : Il fait un bon mètre 75, les cheveux courts et noirs. Il a des yeux marrons virant au noir. Une peau blanche, des boucles d'oreilles.
Il a eu la malchance avec son professeur lors d’une fouille de tomber sur des malfrats qui les ont attaqués. Il en est sorti avec une balafre qui lui va du bout de la lèvre jusqu’à la joue. Il cache ça généralement avec du maquillage, un masque ou une écharpe quand il peut. DISPO / NON DISPO
Psychologie : Il est passionné par son travail, l’archéologie est pour lui une passion que rien ne peut égaler, même après l’incident lors de ses études.
Il est du genre calme, il ne parle que quand il est nécessaire – sauf quand on parle de son travail-. Il est un très bon orateur, il arrive à capter les personnes qui l’entoure. Il est très organisé dans son travail, cependant dans sa vie privée, il est plus que bordélique.
On dit souvent de lui qu'il est mystérieux, mais en réalité, il n'y a rien de complexe chez lui, il est juste discret n'aimant pas vraiment se faire remarquer pour des choses futiles. Il s'ennuie rapidement quand on essaye de le mettre en avant, c'est pour cela qu'il reste en retrait quand il est dans un groupe -sauf au travail il est un peu plus investit, car il est vraiment passionné-. Une chose qui ne dira jamais, mais tout ce qui est mignon le fait littéralement rire tout le temps.
La notion du danger est pour lui très vague. Il ne sait pas réellement faire la différence avec ce qu’il peut faire en tout sécurité et ce qu’il ne peut pas faire à cause du danger que ça représente. Ce qui peut être un atout dans certaines situations, mais le plus souvent, c’est un gros défaut, qu’il n’arrive pas à corriger. Il peut protéger les personnes, mais généralement il a plus d’estime pour les antiquités que pour les êtres humains, mais il ne le montrera pas, car il sait que ce n’est pas socialement ce n’est pas bien vue.
Il a une mauvaise habitude qui est de fumer lorsqu'il est stressé ou quand il ne sait pas quoi faire, il ne peut s'empêcher d'en griller une même s'il sait que cela peut nuire à sa santé.
Après l’apocalypse, cela n’a pas vraiment changé. Il fait juste plus attention à tout ce qui l’entoure et il sait que chaque personne qu’il croisera sera soit un allié soit un ennemi. Il ne peut s’empêcher de continuer à chercher ce qui appartient au passé, il veut continuer à montrer le monde d'avant encore plus depuis que ce monde d'avant fait partie de son monde d'aujourd'hui.
Histoire Complète:
En cours de correction
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Préférence de jeu : Homme
Ezther Horvath
Lun 6 Déc - 0:16
Univers fantastique
Expérience Darwin
William O'CAHAN
Physique : Selon les renseignements du dossier William ferait 1m70 pour 50 kilos. Il a l’allure qu’un Nightëel doit avoir, une peau pâle tel un cadavre, des cheveux d’un noir ébène que même le charbon en serait jaloux. Les yeux noirs, un noir si profond qu’on aurait peur de tomber dans un cauchemar si on s’y noyait.
Cependant malgré le fait qu’il soit un Nightëel sa peau semble vraiment plus pâle que la moyenne et on ne pourrait expliquer le pourquoi du comment, comme le fait qu’il est d’une maigreur affligeante, mais il est doté d’une force peu commune. Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences. Sa chevelure est mi-longue, les cheveux extrêmement fins, doux, soyeux, ils se retrouvent malheureusement souvent devant son visage, il se cache derrière tout ça, ses yeux qui glacent le sang malgré son air si innocent ne sont que très peu visible.
Les traits de son visage sont fins, cependant il semble « marqué » par des événements encore inconnus. Malgré ça, on pourrait dire qu’il a un visage plutôt beau. Aucune imperfection de type boutons ect, juste de légères cicatrices qu’on ne voit que si on s’approche réellement de lui, qu’on lui soulève ces cheveux qui cachent son faciès. Si nous nous attardons sur le reste de son corps nous pouvons remarquer que nous ne voyons pas grand-chose, il porte toujours des vêtements trois fois trop grand pour lui, du blanc, du bleu ciel, un jean, un t-shirt, une chemise ou un pull, une paire de converse et c’est tout. Aucune extravagance, pas de bijoux, pas de tatouage apparent.
Il y a une caractéristique physique qui a été noté sur son dossier, lors de certains événements qui n’ont pas encore été expliqué il aurait parfois les cheveux blancs, les cils blancs, sa peau devenant encore plus pâle que la normale, cela ne reste jamais longtemps, mais quand ça arrive, il semble être une toute autre personne. On ne pourrait pas l’expliquer.
Il y aurait des cicatrices présentes sur la majorité de son corps, un corps mutilé, sur des radios nous avons aussi pu constater qu’il avait eu plusieurs os brisés qui ont été soignés de façon précaire. Cela pourrait sans doute engendrer quelques problèmes physiques que nous n’avons pas encore remarqué. DISPO / NON DISPO
Psychologie :Pour commencer, je tiens à dire qu’il n’a pas été facile d’avoir des renseignements. Il y a des choses que nous sommes prêts à faire pour avoir des informations qu’on ne devrait pas faire.
Si je me fis à ce que j’ai lu dans le dossier, ce jeune homme William n’a aucune existence dans le monde actuel, il est terriblement timide, une timidité maladive comme on pourrait le dire. Il ne parle quasiment jamais, il n’ose pas regarder les personnes dans les yeux, il fuira tout contact visuel ou tout contact verbal s’il n’est pas à l’aise, ce qui arrive généralement assez souvent.
Nous pouvons aussi constater qu’il est naïf, extrêmement naïf, on peut lui faire croire tout et n’importe quoi, il croit tout ce qu’on lui dit, pourtant son intelligence n’est pas limitée. Il sait des choses que sans doute nous ignorons, mais le monde qui l’entoure lui semble totalement inconnu. Heureusement avec le temps il a su reconnaitre le vrai du faux, mais ce n’est pas encore ça. Il est aussi très curieux, il s’extasie en secret sur tout ce qu’il voit, une horloge en forme de hibou pour nous est quelque chose de banal pour lui cela fait partie d’une septième merveille du monde. Il peut regarder un objet pendant des heures sans jamais se lasser, jusqu’à comprendre tout le mécanisme qui l’entoure.
Malgré le fait qu’il semble intelligent, il est une compréhension du monde assez limité. Il ne semble pas vraiment discerner le bien du mal. Ce qui est quelque chose de bien chez nous pourrait être quelque chose de mal chez lui et ainsi de suite. Ce n’est pas pour ça qu’il faut le prendre pour un simplet, il y a des choses où il ne vaut mieux pas l’énerver. Il semble aussi réglé comme une horloge pour les choses quotidiennes de la vie, il va prendre sa douche à une certaine heure, pas une minute avant, pas une minute après, de même pour les repas et pour beaucoup de choses encore. Si par malheur quelque chose l’empêche de faire ce qu’il faut au moment où il devrait le faire, il part en crise d’angoisse d’une ampleur démesurée qui est très difficile d’arrêter.
La paranoïa fait partie intégrante de sa vie, il ne fait confiance à personne et il ne veut pas qu’on lui fasse confiance. Il est du genre loup solitaire, rester seul ne le dérange pas, il semble même apprécier la solitude. Il ne veut pas d’histoire, si vous ne l’embêtez pas, il ne vous embêtera pas. Il est du genre à regarder sept fois derrière lui en même pas une minute, il a l’impression que tout le monde parle de lui et il ne pourrait pas l’expliquer. Il veut se cacher autant que possible, faire en sorte qu’il n’existe pas, mais il lui est difficile de rester dans un trou de souris comme dans son ancienne vie, s’il est dehors, c’est pour une bonne raison sans doute.
Il est d’après deux trois personnes qu’il a rencontré depuis qu’il se balade en ville, une personne sincère, il ne ment pas, il dit la vérité quoi qu’il en coûte même si cela est blessant, mais cela vient sans doute du fait qu’il ne sait pas faire la différence entre le mal et le bien, il ne sait pas qu’il y a des choses qu’on ne doit pas dire. Des choses qu’on doit garder pour nous. Malgré ça, je pense qu’il faudrait faire attention à ce qu’il fait, il pourrait très bien poignarder dans le dos la personne avec qui il traine.
Je ne l’ai vu qu’une ou deux fois, mais derrière cette attitude innocente, je ressens quelque chose de vraiment sombre, de dangereux, comme si à tout moment il pouvait tuer sans crier garde, comme s’il était capable du pire qu’un être humain voir un Nightëel pourrait faire et malheureusement ce ressenti ne vient pas de sa race, mais belle et bien de sa façon d’agir malgré lui.
Outre le fait qu’il ait des tendances bizarres à toujours tout découvrir, il aime beaucoup lire, mais vous ne le verrez jamais écrire. De ce que j’ai lu il ne sait pas écrire. Même une simple signature il ne pourrait pas le faire. Cependant lire des textes avec des mots qui ne sont pas communs, il sait le faire.
C’est tout ce que je pourrai dire pour l’instant, ce qu’il aime ou déteste reste un mystère. En tout cas, c’est une personne qui mérite qu’on fasse attention à ses faits et gestes qu’importe l’endroit où il va.
Histoire Complète:
Il existe une histoire, une histoire que personne ne connait. Il existe un petit garçon qui n’est pas connu. Un jeune garçon qui était humain et qui contre son gré est devenu un monstre.
Cette histoire commence dans une petite maison, délabrée, les souris font leur vie sur le parquet, disparaissant quand les bruits de pas se font entendre. Des cris, des pleurs et encore des cris. Une femme qui hurle de douleur, un homme qui commence à avoir peur, puis des pleurs de nouveau. Un bébé. Son nom ? William. Cette femme ? Sa mère ? Cet homme ? Son père.
Il n’a jamais compris pourquoi il était venu au monde, il n’a jamais compris pourquoi il était là, vivant, alors qu’on ne voulait pas de lui. Les parents de ce dernier étaient croyants, normalement les enfants sont les bienvenus, un cadeau de Dieu comme on le dit si souvent, malheureusement ce n’était pas le cas de William. Il était juste une erreur, un enfant qui n’aurait pas dû venir, mais quand sa mère s’est rendu compte qu’elle était enceinte, il était bien trop tard pour l’avortement et il n’était pas de bon ton selon la religion de faire une telle chose.
Pourtant il a tout fait pour se faire aimer de ses parents, son père l’appréciait, il était présent, il faisait en sorte que sa femme et son enfant ne manque de rien. Sa mère ? C’était légèrement plus compliqué, elle l’ignorait, elle avait eu un enfant, mais à quoi bon avoir un enfant quand aucune aide n’est pas présente ? Quand l’argent n’est pas là. Elle était partie dans cette optique, si William ne pouvait pas rapporter d’argent, il n’était pas utile. William ne pourra jamais vraiment vous dire ce qui s’est passé chez lui, ce que son père et sa mère faisaient comme travail. Il n’a que très peu de souvenir, des brides très flou, des choses qu’il n’est pas sûr d’avoir vécu. Il se souvient surtout de son père qui partait extrêmement tôt de la maison et qui rentrait tout aussi tard, c’était comme ça du lundi au dimanche, jamais un jour de repos, était-ce bien légal ? William ne le savait pas, il n’aura jamais la chance de le savoir, mais son papa lui manquait terriblement, il n’avait pas le droit de sortir, il ne pouvait pas ouvrir la porte, ni s’approcher des fenêtres, il n’était qu’un tout petit garçon, mais il se demandait « suis-je vivant ? ». Est-ce qu’un jeune enfant devrait se poser cette question ? Non, mais ce n’était pas par envie, mais par choix.
Il pourrait vous dire qu’il a souvent vu un deuxième homme venir à la maison, un homme qui était toujours dans la chambre de sa maman, sa maman avec cet homme, lui il était seul dans sa chambre. Ça serait un mensonge de dire qu’il n’était pas tenté de regarder par la fenêtre, mais il était bien trop petit pour l’atteindre. Il pleurait. Il était si petit, il n’aimait pas être seul, l’orage, le terrifiait, mais qui était là pour le réconforter ? Personne, il se savait seul, malgré l’amour de son père, il était seul. Un soir, alors qu’il essayait de dormir, il avait entendu son père parler, dire qu’il allait devenir riche, que lui et sa femme ainsi que son fils, ils allaient enfin pouvoir vivre convenablement, sans se cacher, quitter les bas quartiers et aller dans les quartiers de luxe. Un rire, puis des bruits, un grognement, des cris, puis le calme plat. Interdiction de sortir de sa chambre, mais un enfant de quatre peut-on vraiment l’empêcher de sortir lorsqu’il entend du mouvement qu’il n’a pas l’habitude d’entendre ? Il n’avait rien vu ou il n’avait pas eu le temps, mais il avait vu sa mère sourire, un drôle de sourire, mais ça faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas vu sourire comme ça, qu’il était juste retourné dans sa chambre sans se poser plus de question que ça.
Le lendemain la police vint sonner à la porte. Sa mère l’avait enfermé dans sa chambre et lui ordonna de se taire, de ne rien dire. De ne pas sortir, jusqu’à ce qu’elle lui ordonne. Il avait obéi, mais il avait tout entendu. C’était si compliqué d’obéir, c’était si compliqué pour un enfant de son âge, mais il ne voulait pas que sa mère soit en colère contre lui. Alors il était resté, il avait entendu que son papa n’était plus de son monde, au début il n’avait pas compris, mais il savait que cela voulait dire qu’il ne reviendrait pas. Par la suite l’homme qui venait souvent dans la chambre de sa mère venait de plus en plus souvent, il ‘était presque tous les jours-là. La mère de William avait beaucoup d’argent maintenant, mais que dit-on des personnes cupides ? Elles n’en ont jamais assez. C’était son cas. William n’avait que quatre ans quand il comprit que sa vie allait finir sans même qu’elle ait commencé.
Un jour sa mère vint dans sa chambre pour lui dire qu’ils allaient faire une sortie à deux, il avait été si heureux ce jour-là, il allait enfin pouvoir sortir, voir le monde extérieur avec sa maman qui voulait enfin de lui. Mais sa joie fut de courte durée quand il comprit où il allait. Alors qu’ils traversaient un couloir sans fin, il entendait des cris, des hurlements de douleurs comme il n’en avait jamais entendu. Il avait si peur qu’il en pleurait, mais sa mère lui disait de se taire et d’être fort, qu’ils allaient s’amuser, alors il l’avait cru. Quand il fut emmené dans une pièce qui lui était inconnu et que sa mère était repartie avec une valise, il ne comprit pas tout de suite qu’elle n’allait jamais revenir. Il avait été sage comme elle lui avait dit, il avait écouté les hommes en blouses rouges. Par la suite tout ne fut que confusion, il avait été au début dans une salle, tout seul sans personne, mais bien vite il fut emmené avec d’autres enfants qui étaient en mauvais état. Il ne comprenait pas. Il voulait revoir sa mère au plus vite, mais quand il demandait sa mère, on lui disait qu’elle ne reviendrait pas. Il ne croyait pas à ça.
Au fil du temps, il commençait à perdre espoir, il ne sait pas pourquoi, mais pendant longtemps il a cru que sa mère allait revenir, il y croyait, si les autres enfants y croyaient, alors pourquoi pas lui ? Mais au bout d’un moment il s’était fait à l’idée qu’il avait été abandonné, après tout sa mère ne l’avait jamais aimé, il était toujours tout seul, jamais elle ne reviendrait pour un être aussi insignifiant, un monstre.
Pendant quatorze ans sa vie a été réglée pour qu’il essaye de survivre. Une vie où la loi du plus fort était présente. Il devait survivre même si pour cela il devait faire des choses qui n’étaient pas vraiment recommandable, une question lui trottait toujours dans la tête depuis qu’il avait appris que chaque parent qui avaient emmené leurs enfants ici, savaient de quoi il en retournait. Ils savaient très bien qu’ici, ce n’était pas juste un laboratoire comme les autres, mais toute une organisation pour en apprendre toujours plus sur les formules, créer des monstres qui n’avaient aucune conscience, faire en sorte qu’ils n’aient plus aucune identité. Il s’était toujours demandé si sa mère en était capable, mais il n’en était pas sûr. Il ne voulait pas y croire même s’il avait grandi.
Lors de son séjour il a connu des personnes qui ont marqué son esprit en bien comme en mal. Les plus forts étaient toujours récompenser, ils avaient droit à des choses que lui il n’avait jamais eu, le grand scientifique qui avait fait les expériences passait souvent pour faire les injections, il se voulait rassurant, il voulait faire croire que tout ce qu’il faisait été pour le bien de tous et non pour faire des expériences étranges, mais comment William pouvait croire ça ? Alors qu’à chaque fois qu’il venait faire ses injections, il se sentait toujours de plus en plus mal. Il se sentait tellement sale. Il sentait qu’il n’aurait jamais dû vivre dès le départ.
Des voix. Des cris. Des pleurs. De la haine.
C’était son lot quotidien. Il entendait des choses que personne ne pouvait entendre, il voyait les personnes qu’il avait côtoyé petit, mais ils étaient morts, il les voyait comme il voyait chaque semaine ce scientifique de malheur.
Le jour de ses dix-huit ans, il avait été relâché. Il ne sait pas pourquoi, mais il était enfin libre, il ne sait pas si c’était une bonne nouvelle ou non, il avait déjà vu des gens partir, puis revenir, mais ils étaient morts. Est-ce que cela allait lui arriver ? Devait-il échappé à ce destin funeste ? Il sait juste qu’on lui avait dit qu’il avait été un échec et qu’il avait le droit de partir de toute façon, il n’avait aucune existence parmi ce monde, il était donc normal que personne ne pourrait le croire s’il allait en parler. Il le savait aussi.
C’est ainsi que la vie de William allait commencer, mais pour combien de temps, mais surtout à quel prix allait-il payé cette nouvelle vie qui s’offrait à lui ?
Conrad COOPER
Physique : Conrad il ne ressemble pas au Nightëel de base non, lui il trouvait ça funny de ne pas ressembler comme tout le monde. Ouais vous savez la différence, il aime niquer le game.
Mais commençons par sa taille qui est une taille assez basique pour un jeune homme de 22 ans il mesure 1 m 73. Il n’a pas la peau blanche comme une poupée de porcelaine, non loin de là on pourrait même dire qu’il a la peau mate, enfin vous ne voyez pas totalement, mais un peu quand même c’est déjà ça qui le différencie de la race des Nightëel. Il n’a pas les yeux noirs et les cheveux noirs, non il a les cheveux châtain foncé et les yeux d’une couleur marron. Sa chevelure on peut dire est un peu longue pour un garçon, mais ça ne descend pas aux épaules donc nous pouvons dire qu’il a les cheveux courts sans vraiment que ça le soit, la contradiction oui, ses cheveux sont un peu ondulés ça lui donne un certain charme à ce gaillard. Il a un sourire accroché aux lèvres en permanences, il est rare de ne pas le voir sourire quand il est heureux.
Il s’habille généralement d’une façon assez soft il ne fait pas vraiment dans l’extravagance…Ah comment ça, sa tenue ne fait pas penser aux hommes de notre époque ? Ah oui effectivement monsieur s’habit avec un costume des plus étrange pour l’époque d’aujourd’hui, il n’a pas ses habits à la mode genre pantalon troué et compagnie non loin de là. Il porte souvent des chemises blanches, un blazer d’une couleur sombre, un pantalon d’une couleur marron clair et ensuite pour finir il porte un long manteau marron clair aussi, cela fait un peu penser à une blouse de médecin ou de laboratoire, mais d’une autre couleur et en bien plus stylé on va dire. Des chaussures de la couleur de ses cheveux sont à ses pieds.
Au niveau des accessoires il n’a pas grand-chose. Il porte juste souvent des bandages, mais cela reste un mystère pour nous, mais une légende raconte que c’est dû à des tentatives de suicide.
Vous pouvez le constater, il ne ressemble pas au Nightëel de base. Puis il en est fier au moins il peut faire croire qu’il est humain et mieux vous faire du mal par la suite tout ça grâce à son apparence huhu quel être diabolique. Mais pour en revenir plus sérieusement sur ses bandages, il en possède aux deux bras des poignets jusqu’au dessus des avant-bras, il en possède aussi autour du cou jusqu’au niveau du torse. Il possède aussi un tatouage dû au fait qu’il fait partie d’un gang, mais on ne le voit que très rarement, car il retire très peu son manteau.
DISPO / NON DISPO
Psychologie : Le caractère de Conrad est tellement compliqué. On ne sait jamais quoi penser de lui, on ne sait pas si monsieur dit la vérité ou non, car oui vous l’aurez bien compris ce jeune homme passe son temps à mentir. Il peut vous faire croire qu’il a abattu cinquante personnes d’un coup grâce à une batte de baseball et le lendemain vous dire « Ce n’était pas vrai, je voulais juste voir si vous étiez con... Eh bien mauvaise nouvelle vous l’êtes. »
Comme tout homme qui bosse il est sérieux, malheureusement ce jeune homme est sérieux que dans ces moments-là. Il est toujours en train de rire, faire des blagues, il ne prend pas la vie au sérieux. La vie il s’en fout tellement. Un jeu, c’est aussi simple que ça, ce n’était qu’un jeu pour lui. Bien qu’il aborde un côté toujours blagueur, il n’est pas pour autant bête. Il n’est pas la science infuse nous sommes d’accord, il sait juste des choses qui peuvent servir, mais ne lui demandez pas qui a écrit le théorème de Pythagore il serait capable de vous sortir que c’est Hippocrate, le pire dans cette histoire, c’est qu’il sait parfaitement la différence, mais il a juste une mémoire de merde pour dire => Lui il a fait ça et l’autre ça, à part son boulot il n’est pas futé pour se rappeler des actions des autres.
Il est pervers. Ah ? Ouais, le gars peut vous sortir des blagues étranges et vous faire un cours sur comment bien faire l’amour pendant des heures, alors qu’il n’a jamais rien fait. Il a toute une collection de livre qui parle de ça. Non, pas qu’il est réellement un pervers…Il se dit « curieux » de la chose. D’ailleurs quand il parle de ce sujet il ne fait pas de belle phrase pour dire la chose, non non il y va avec les mots bien crus, ceux qui passent mal en société, car ça fait limite vulgaire, mais lui comme il dirait « Je m’en branle le coquillage de mercure ».
Il n’est pas vraiment gourmand, mais il adore faire à manger pour les autres, c’est comme une petite passion. Cependant sa vraie passion est hum comment dire étrange ? Oui, il adore le suicide. Pour lui c’est un jeu magnifique. La mort n’est qu’un jeu dans sa vie. Il a tout une armée de livre sur le suicide, il a de multiple bandage pour ça. Il a un côté sombre qu’il ne montre jamais.
Il ne faut pas le mettre en colère oh non jamais. Il est d’un naturel patient, mais si un jour il s’énerve contre vous, cachez-vous. Ce n’est pas une blague cachez-vous vraiment. Sinon à part ce petit côté désagréable, c’est un garçon tout à fait charmant et romantique. Il est fidèle que ça soit dans un couple ou dans la vie de tous les jours. Il est même parfois un peu trop fidèle. Si vous lui dites que vous voulez vous suicidez, il va dire qu’il va chercher le matos pour que vous passiez à l’acte. Cependant il aime à dire qu'il n'a jamais tenté de se suicider, qu'il ne le fera jamais malgré les marques qu'on peut constater chez lui, nous ne savons jamais s'il dit la vérité ou s'il ment sur ce sujet, ça reste un véritable mystère ou alors se plait-il à dire qu'il ne le fera jamais, vivre dans le déni fait partie de sa passion sans qu'il ne le sache.
Il n’est pas méchant, vraiment, il n’y a pas énormément de personne qui pense du bien de lui, mais Conrad sait ce qu’il est vraiment et ce que pense les autres il s’en fout, il est doté d’un je m’en foutisme phénoménal, on pourrait presque prendre des cours avec lui. Malgré qu’il sache beaucoup de choses sur la vie, qu’importe ce qu’il voit de nouveau il s’extasie dessus pendant genre bien vingt minutes. On vous le dit Conrad est vraiment étrange. Ne pas savoir ce qu’il pense, ne pas savoir s’il dit la vérité ou non, ne pas savoir s’il est sérieux, c’est extrêmement perturbant, car dans un sens il joue avec nous et il semble y prendre un malin plaisir. Peut-être même que tout son caractère n’est qu’un gros mensonge qu’il a organisé, mais ça c’est à vous de le découvrir.
Histoire Complète:
Conrad est un Nightëel depuis la naissance. Il a grandi dans une famille qui semblait heureuse en apparence, ils n’avaient pas besoin d’argent, ils n’avaient pas besoin d’un animal de compagnie, ils étaient bien tous les trois et Conrad était content d’être avec eux. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Les Nightëels sont comme les hybrides, ils ne sont pas vraiment appréciés dans ce monde. Ils font peur, personne n’aime la peur.
Conrad avait tout juste six ans quand ses parents ont décidé de faire l’improbable, la chose que toute personne ne sachant plus quoi faire en ce monde fait. : Le suicide.
Oui, ils ne pouvaient pas sortir sans se faire insulter de tous les noms. Ils ne pouvaient pas sortir sans qu’on parle d’eux, toutes les menaces de morts reçues, la maison vandalisée pendant qu’ils n’étaient pas là. C’était dur, c’était très dur de vivre avec un tel fardeau. Devoir se lever et lire encore une insulte sur la fenêtre, dire à son fils que tout va bien, alors que non. Ils avaient donc décider de mettre fin à leurs jours pour le bien de tout le monde, pour pouvoir vivre en paix dans un monde meilleur là où ils ne seraient pas juger.
«Conrad vient avec nous. Il faut que tu viennes avec nous tu sais. C’est pour ton bien et le bien de tous.»
Conrad à l’époque pensait que c’était vraiment pour son bien que ses parents proposaient ça, mais maintenant qu’il a grandi il sait que ce n’est pas vraiment pour ça qu’ils avaient proposé une telle chose. Il avait voulu les suivre quand ils se sont tiré une balle dans la tête, il avait voulu les suivre quand il fut recouvert du sang de ses parents. Il avait vraiment voulu, mais un ami l’avait empêché pas n’importe quel ami malheureusement, un fantôme. Il n’avait rien ressenti. Il avait regardé son ami fantôme et il était parti de la maison, il n’y ait jamais retourné et pour dire il n’a jamais prévenu la police que ses parents étaient morts, ils allaient bien le découvrir tout seul comme des grands.
Sa tante avait recueilli Conrad dans sa maison comme si c’était son propre fils, cependant Conrad agissait bizarrement il avait développé comme une sorte de passion pour le suicide, il trouvait ça marrant, c’était devenu un jeu. Toutes les pensées qu’il entendait, toutes les personnes qu’il croisait, il n’entendait plus que les pensées des personnes qui voulaient mourir, il était sans doute juste perturbé par le fait que ses parents se soient suicider même si sur le coup il n’avait rien ressenti. Il a grandi et plus le temps passait plus on remarquait les multiples bandages sur son corps, Il avait de multiples cicatrices, il aimait faire passer ça pour des bagarres, mais en réalité c’était une vérité bien plus sombre :
Il se mutilait. Il aimait se mutiler, c’était un fait. Il adorait ça plus que tout, mais JAMAIS oh non jamais il se suiciderait. Ce n’était vraiment pas son dada, il ne l’avait pas fait à l’époque, il n’allait pas le faire maintenant, il n’en voyait vraiment pas l’utilité. Il ne savait pas comment expliquer à sa tante qu’il se mutilait, du coup il a pris un appartement à lui tout seul. Il lui envoyait de l’argent qu’il gagnait, il s’abandonnait à sa petite passion du suicide. Il a déjà vu des gens se suicider, il avait même donné le matos pour ça. C’était drôle. Il bossait avec des personnes peu fiables du style petit gang de quartier qui n’avait aucun pouvoir dans la ville. Conrad devait juste vendre la drogue, c’est tout. Il n’avait pas à faire autre chose, il était plutôt doué d’ailleurs, jamais il n’avait de soucis et si ses clients ne payaient pas, il utilisait son pouvoir. C’était juste un jeu, mais un jour quelqu’un était venu vers lui pour lui dire qu’il pouvait peut-être se faire recruter dans le gang de le plus préciser de toute la ville. Après moulte péripéties, il avait réussi à intégrer le gang, il avait enfin un endroit à lui, du moins c'est ce qu'il pense pour le moment. Peut-être qu'avec le temps cela allait changer, mais à l'instante, il profitait de ce qu'on lui donnait.
Il était d’un naturel très joueur notre petit Conrad, un peu suicidaire, mais joueur. Sa vie est un vrai mystère, car il ne raconte que ce qui l’arrange, ce qui lui est arrivé dans le passé ou non, nous ne savons pas si c’est vraiment la réalité, mais on sait que son présent n’est pas un mensonge, mais bel et bien la simple vérité.
Le monde de Conrad est joyeux, car il est heureux comme il est, mais le personnage est bien sombre en réalité... Vous savez un Nightëel. C'est juste une race sombre, vous faisant peur. C'est ce qu'il est Conrad, un jeune homme qui aime faire rire, mais qui vous utilise pour avoir un passé à raconter. Chut les enfants il ne faut pas poser de question... Il risque de vous entendre.
IT'S A JOKE.
April HAWKINS
Physique : April est une personne qu’on pourrait qualifier de jolie. Elle n’est pas parfaite elle le sait très bien, même si elle ne peut pas se voir dans un miroir.
Elle mesure 1 m 68 et elle pèse 57 kilos. Elle ne se plaint jamais de comment elle est, car après tout elle ne peut rien dire, elle sait qu’elle a les cheveux extrêmement longs, ils arrivent en bas du dos. Ses cheveux sont noirs, elle a une chevelure comme les ténèbres, sa peau étant blanche, c’est une harmonie parfaite. Elle a cependant quelques petites cicatrices pas très voyantes sur les mains et sur les bras, les petits accidents dans la vie de tous les jours, quand on est aveugle ce n’est pas facile de couper une tomate dans se blesser il faut bien le dire.
Elle aime beaucoup les choses colorées, c’est surtout le violet qui l’attire, grâce à ses ami(e)s et ses parents elle est toujours bien habillée, toujours bien coiffée, parfois elle est bien maquillée aussi, mais c’est bien plus rare ça.
On pourrait essayer de vous décrire la couleur de ses yeux, mais ça serait peine perdue, nous pouvons imaginer qu’ils étaient soit noirs, soit bleus, mais la couleur ne peut être discerné. Concernant ses chaussures, ce sont souvent des baskets, des converses, des bottes, des ballerines, des nus-pieds, mais jamais de talons, elle ne se sent pas prête pour en mettre malgré qu’elle sache parfaitement marcher, elle est très maladroite parfois, mais aussi elle aurait trop peur de tomber, si jamais elle était accompagnée tout le temps peut-être que là elle pourrait essayer, mais ce n’est pas le cas.
Elle porte très peu de bijoux, mais elle en a toute une cargaison chez elle, les cadeaux d’anniversaires et de noël. DISPO / NON DISPO
Psychologie :Quelle douce jeune fille.
April est la femme la plus douce qui soit, jamais elle ne s’énervera devant vous, jamais elle ne vous insultera. Elle vous regardera toujours droit dans les yeux malgré le fait qu’elle soit aveugle. Bien entendu parfois il lui arrive de lâcher un juron personne n’est parfait, mais elle essaye au maximum d’éviter ce genre de choses.
Elle garde toujours le sourire quoi qu’elle fasse, quoi qu’on lui dise. Elle ne veut pas paraitre faible par rapport à son handicap, elle ne veut pas déprimer pour des choses futiles. Elle sera toujours la dernière à pleurer et sans doute toujours la dernière à dire quand elle ne va pas bien, c’est sans doute un défaut assez important surtout quand elle a vraiment besoin d’aide. Elle propose toujours son aide quand elle le peut, mais elle demande très peu d’aide. Elle tend la main assez facilement aux autres, mais détrompez-vous elle n’est pas naïve, même si elle ne peut pas voir, elle a appris à « reconnaître » les personnes qui ne sont pas fréquentable. Quand on n’a pas la vison, on se repose sur l’ouïe, l’odorat, le toucher, c’est ce qu’elle a donc fait.
Elle adore l’art, elle ne peut cependant pas voir les peintures comme tout le monde, elle ne peut pas voir les tableaux de Claude Monet, mais elle adore les sculptures, il serait d’ailleurs bizarre qu’elle n’aime pas ça, alors qu’elle en a fait son métier. April est quelqu’un de très douée pour ça, ce n’est pas elle qui le dit, mais tous ceux qui ont vu son boulot. Elle capte les émotions d’un visage assez rapidement, elle comprend ce que les autres veulent dire, une personne qui est traitée de froide, car elle ne sourit jamais elle sait que cette personne est peut-être la plus douce de l’univers.
Elle est très intelligente, elle aime beaucoup rire aussi, mais elle a un humour assez douteux tout de même ! Eh bien oui on ne peut pas tout savoir faire dans la vie. Elle est très très gourmande, elle adore quand on lui fait à manger, elle sait faire cuire la nourriture de base, mais jamais elle ne pourra vous faire quelque chose de super complexe, elle a des limites dans sa vie.
Hawkins fait souvent face aux critiques concernant son handicap, elle sait qu’elle est humaine, qu’elle pourrait paraitre faible et qu’en plus de ça elle ne peut rien voir donc bien plus vulnérable, mais malgré tout ça April a une joie de vivre qui lui est propre. Elle écoute les autres et elle espère que les autres l’écouterons aussi. Elle ne veut pas qu’on la traite comme une « malade », comme une « handicapée », elle veut être traiter comme une personne « normale », c’est-à-dire qu’on puisse voir au-dessus du fait qu’elle ne puisse pas voir ce que vous voyez, mais ce que vous ne savez pas, c’est qu’April peut voir ce que vous vous ne pouvez pas voir.
Bon il faut bien l'avouer parfois April est MALADROITE. Ce n'est pas le fait qu'elle ne puisse pas voir qui dérange quand elle marche, c'est qu'elle peut sentir qu'il y a un trottoir et se le prendre quand même, elle lâche souvent ce qu'elle a dans les mains, elle se blesse souvent aussi, car elle a beaucoup de difficulté.
April est donc une jeune fille douce, attentionnée, attentive, calme et rigolote quand elle le veut.
Elle va toujours voir le bon côté des autres quand elle sent que la personne se cache sous une coquille, elle va toujours essayer de comprendre, car comme elle dit «On n'est jamais ce qu'on prétend être.» N'est-ce pas ?
Histoire Complète:
« On m’a toujours dit que le bleu du ciel était magnifique. J’aimerai tant le voir. »
Elle ne vit que dans le noir. Elle ne voit jamais la lumière, cependant sa vie est vraiment colorée. April n’est pas triste de sa vie. Elle n’est pas triste de ne pas voir ce que vous voyez. Elle a une famille aimante.
Elle est née dans une famille avec des revenues vraiment plus que convenable oui nous pouvons le dire, elle est riche, mais ni sa famille ni elle, ne font les « riches ». Ils habitent certes dans les quartiers les plus sophistiqués, mais tout ce qu’ils ont voulu pour April c’est un environnement convenable pour qu’elle grandisse. Elle a été démunie de la vision à la naissance, elle a été privée de ce don de voir le monde comme tout le monde, c’est pour ça que ses parents ont travailler encore et encore sans relâche pour pouvoir payer une opération à leur fille, mais le prix de cette opération semblait toujours trop loin pour eux.
Il ne faut pas le nier, à l’école elle s’est faite charriée sur le fait qu’elle ne pouvait pas voir, elle ne pouvait pas faire ce que les autres faisaient, elle s’est sentie très seule au début, l’assistante qui était avec elle était douce, mais ça ne remplaçait pas les enfants de son âge qui auraient pu devenir ses amis. Mais elle n’a pas fini seule, elle a commencé à avoir des amis, ils ont accepté son handicap assez facilement, ils l’ont beaucoup aidé, elle a pris confiance en elle. Ils sont restés longtemps ensemble, encore aujourd’hui ils sont comme les cinq doigts de la main.
Alors que tout le monde essayait d’apprendre à faire du vélo, faire du roller, dessiner, écrire avec un stylo plume, elle, elle essayait d’éduquer son petit animal qu’elle a eu.
Isil.
Une créature venue avec les races, une créature très intelligente, qui obéit très bien une fois que son « maître » est là pour lui. C’était une créature qui avait un nom qu'elle n'avait pas su retenir, mais on pouvait lui donner un nom bien entendu, c’est comme un chat ou un cheval. April était heureuse, elle jouait avec lui, elle le caressait, elle dormait avec, il lui a grandement facilité la vie. Elle se rendait bien compte que parfois pour les autres il posait souci, il avait des ailes, il dérangeait parfois, mais elle s’en fichait, c’était son Isil a elle. Au fil du temps elle a appris à savoir reconnaître les personnes, elle s’amusait souvent à toucher le visage de sa famille, ressentir, essayer de s’imaginer comment ils étaient physiquement, savoir si elle avait le nez de son père ou bien le nez de sa mère. Elle savait même utiliser l’argile, car elle voulait reproduire tout ça, pouvoir se souvenir de ses parents et de sa famille. Au début ça ne ressemblait pas à grande chose, mais au fur à mesure qu’elle prenait des cours, ça a commencé à donner quelque chose de beau. Quelque chose de réaliste.
Mais bien entendu les études, les diplômes, il est beau d’avoir tout ça, mais est-ce que ça sert à quelque chose quand nous ne voyons pas ? Elle prend encore des cours, car elle n’a pas fini ses études concrètement, mais il faut faire des stages et même là il est difficile, elle se prend toujours des « Nous n’avons pas besoin d’une personne qui ne voit pas. » ou encore « Non, nous n’avons besoin de personne », alors qu’elle sait pertinemment que c’est faux. Elle a failli abandonné plusieurs fois. Elle a failli tout plaquer, elle a même maudit pendant un moment son handicap, le fait de ne pas pouvoir voir lui détruisait sa vie, Isil son petit animal venait toujours la réconforter, mais même là ça n’avait pas marché, c’est alors que son professeur est venu vers elle. Il lui a tenu un petit discours qui l’a motivé. Quelque chose qu’elle avait besoin d’entendre au moins une fois dans sa vie.
« Les personnes ne veulent pas de toi, car tu ne vois pas April, mais tu vois des choses que personne ne pourrait voir même avec la meilleure vue du monde. Le fait que tu ne puisses pas voir n’est pas un problème quand on a du talent, je peux te le garantir, alors n’abandonne jamais. Bats-toi, montre à tout le monde qu’ils ont tort.»
Elle n’avait jamais compris que parfois un handicap pouvait être quelque chose d’enrichissant, elle avait toujours été dénigrée et pas un seul instant elle avait pensé qu’elle pourrait parfois apporter bien plus qu’un simple « la pauvre petite ». C’est pourquoi elle persévéra dans ses recherches, elle finit même par trouver après deux mois de recherche. C’était très dur elle doit l’avouer, elle avait même voulu de nouveau arrêter, mais elle ne pouvait pas tout simplement elle avait promis à son professeur et a elle-même de ne plus jamais abandonner quoi que ce soit à cause de son handicap.
Elle a fait ses preuves, avec difficultés comme toujours, mais elle a réussi. Elle touche le visage des personnes, elle discute avec eux et il ressort toujours une sculpture plus vraie que nature d’eux. Elle sait qu’une personne qui ne sourit pas tous les jours n’est pas forcément blasée ou triste, mais tout simplement qu’elle n’éprouve pas l’envie de sourire, c’est pour ça que parfois elle fait des sculptures des personnes avec un air qui dit « Je suis comme ça au fond de moi ». C’est quelque chose qu’elle a appris à l’école. Il faut voir par-dessus de le physique et il faut creuser encore et encore et ça même une personne non-voyante peut y arriver. Elle se sert de ça tous les jours pour vivre sa vie.
Actuellement elle a une maison bien à elle que ses parents lui ont acheté. Elle compte les rembourser quand elle aura assez d’argent, elle va encore en cours pour finir ses diplômes, l’agence où elle faisait ses stages l’ont recruté pour qu’elle puisse bosser chez eux en dehors des cours, sa vie commence à prendre un tournant intéressant. Cependant elle est toujours sur la liste d’attente pour avoir une opération, une fois elle est sur la liste l’autre fois elle n’y est plus. Mais elle n’est pas triste, elle sait qu’un jour son tour viendra, elle remercie l’hôpital d’ailleurs qui lui fait parvenir un message à chaque fois qu’une place est libre. Elle est souvent chez eux pour passer des examens, pour voir s’ils peuvent faire des choses en attendant une opération. Le progrès ne cesse d’augmenter, mais pour le moment redonner la vison à des personnes qui ne l’ont jamais eu ça ne semblait pas trop possible, c’est pourquoi elle y était tout le temps, ils font des recherches elle commence même à connaître le personnel. En attendant que ça arrive, elle vit sa vie comme elle peut, elle vit une vie de jeune fille épanouie.
Elle aime ce qu’elle devient, elle aime sa famille, ses amis, son boulot, Isil. Elle aime la vie tout simplement. Elle sait que c'est quelque chose de précieux. C'est pourquoi malgré les épreuves qu'elle doit vivre au quotidien, elle est contente de vivre.
- Age : 24 ans - Taille : 1m68 - Poids : 57Kg - Note social : x/10
Un dernier mot ?
Ressens ce que tu ne peux voir. Exprime ce que tu ne peux entendre. Touche ce que tu ne peux exprimer.
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Date d'inscription : 15/11/2021
Région : Haut de France
Crédits : Re°
Univers fétiche : Fantasy, school, univers sombre
Préférence de jeu : Homme
Ezther Horvath
Dim 12 Déc - 10:09
UNIVERS RÉALISTE
Text 2
Prénom Nom
Physique : «La beauté physique n'est qu'une armure pour cacher la laideur de notre cœur.»
Il nous fait peur. Oui c'est la première chose qu'on se dit en voyant notre petit Connor. Il ne nous ressemble pas, il nous fait peur au début, puis après on s'y fait, ça devient banal et normal. Sa peau est aussi blanche qu'une poupée de porcelaine, cette peau aussi blanche que la neige, cette peau qui nous donne cette impression que si nous le frappons, qu'on le touche un peu trop brutalement, il se cassera en mille morceaux. C'est en contraste avec ses cheveux noirs, d'ailleurs sa chevelure est mi-longue et il a un côté rasé. Ses yeux ont cependant quelque chose de particulier, de base ses yeux sont bleus, ses yeux ressemblaient à ce qu'il y a de plus basique, mais en grandissant il a adopté un style bien à lui, il s'est fait tatoué l'intérieur des yeux pour rendre le blanc, noir. Il porte des lentilles en permanence ce qui fait qu'il a les yeux rouges et non plus. Ce n'est pas pour rien que les gens disent avoir peur en le voyant ! Ses yeux ne l'aident pas et surtout nous ne savons jamais réellement où il regarde de ce fait. Ce qui est assez perturbant en soit, quand il vous regarde droit dans les yeux, mais que vous avez un petit doute.
Son visage est généralement sans expression quand il se retrouve face à des personnes ennuyeuses, méchantes ou autres. Cependant il lui arrive de sourire, il lui arrive de froncer les sourcils, de faire la moue.. Enfin bref oui ça lui arrive d'avoir des expressions faciales, il ne le fait juste pas quand il le faut sans doute, mais n'ayez crainte, il est très agréable avec ses clients un petit sourire est là, discret, mais là !
Au niveau vestimentaire là aussi il se démarque un peu, mais tout en restant dans la simplicité selon lui. Il porte déjà souvent que du noir ou du gris voir du blanc, mais cette couleur reste très rare, il préfère les couleurs discrètes, ses vêtements sont aussi souvent assez larges, mais étant frileux par moment, il lui arrive de porter des vêtements, voir même des couches et des couches de vêtement bien à sa taille histoire d'avoir bien chaud. Ses habits sont certes amples, mais ce sont des habits qui ne l'embêtent pas quand il bosse et c'est tout ce qui lui importe.
Pour accompagner le tout, il a différents piercings à la lèvre, à l’arcade sourcilière et aux oreilles. Il porte aussi des bracelets différents chaque jour, mais il porte le même collier tous les jours, Collier venant de son ami, son très précieux ami, il porte son collier chaque jour sans jamais le quitter. Personne ne peut le toucher.
Il a aussi des multitudes de tatouages, aux deux bras, sur le torse, vers la hanche. Il y en a un particulier qui intéresse tout le monde c'est celui autour du cou, personne ne comprend la signification, mais cela veut dire «Je ne peux vivre ni avec toi, ni sans toi.»... Il ne révèle jamais la signification de ce tatouage et si vous lui demandez, il ne vous répondra juste pas. DISPO / NON DISPO
Psychologie :Calme. Calme est limite son deuxième prénom. Il ne s'énerve que très peu, il n'élève la voit que très peu. Il ne fait rien qui pourrait l'énerver ou qui pourrait briser son petit monde. Si vous êtes chiants, il trouvera un moyen de vous faire partir comme il se doit, il prendra juste un air hyper sombre et fera le gars super dark de la vie, mais il vous fera partir, sans utiliser la violence. Il est aussi très doux dans sa façon de parler, sa façon d'expliquer, sa voix est douce ça aide bien. Il est très posé et ne démontre que très rarement quand il est contrarié. Il préfère laisser passer la chose et après il réapparait comme il se doit.
La violence. La violence il détestait ça en soit, il ne supporte pas frapper quelqu'un et il ne supporte pas que quelqu'un frappe une autre personne, cependant quand c'est lui qu'on frappe il réagit différemment. Il agit de deux façons en soit :
La première quand on le frappe, il va d'abord se mettre dans un coin pensant qu'il est puni, qu'il a fait quelque chose de mal, qu'il ne vaut pas la peine qu'on le regarde, qu'on lui adresse la parole, il va d'abord en vouloir à la personne, il va en vouloir au monde entier, mais il va surtout s'en vouloir d'avoir mis la personne en colère, par la suite si la personne vient s'excuser ou encore lui tapoter doucement la tête, il vous pardonnera. Il oubliera que vous l'avez frappé, que vous lui avez fait du mal et il vous reparlera normalement tout en faisant attention de ne pas refaire de bêtise.
La deuxième façon, il agit pareil que la première, se mettre dans un coin, ne plus bouger, ne plus parler, s'en vouloir, cependant si la personne ne vient pas s'excuser ou lui tapoter la tête ou un truc du genre, il va se dire que la personne la déteste vraiment et que du coup ils ne doivent plus se voir, il va en avoir peur comme jamais. Il ne voudra plus s'en approcher. Sauf cas à part bien entendu, mais ça, eh bien il faudra le déterminer.
Ce qu'il hait. Il déteste la viande, il est végétarien. Il ne peut pas supporter la viande, ni la vue, ni l'odeur, si quelqu'un mange de la viande devant lui c'est fini, il devient pâle et s'en va dans un coin où l'odeur et la vue de la viande ne sera pas là. Il déteste le bruit, il déteste les personnes qui ne sont pas à l'heure, les personnes qui pensent tout savoir, alors que non, les gens qui le jugent sans le connaître. Il a horreur de parler de ses tatouages cependant surtout celui autour du cou, mais le reste aussi, car ils cachent les nombreuses cicatrices qu'il a et il ne souhaite pas en parler. Il déteste aussi qu'on l'ignore. Quand on l'ignore il ne se sent pas bien et préféra cent fois se faire taper que de se faire ignorer par quelqu'un.
Ce qu'il aime. Les sucreries, il adore ça, les gâteaux en tout genre, il adore lire, dessiner et travailler sur ses masques et ses jouets. Se balader dans un endroit silencieux, sortir regarder les étoiles et oublier le reste du monde. Il adore les serpents aussi, les lapins... Les tatouages aussi, c'est un fait.
Défauts. On peut dire aussi qu'il pose trop de questions quand il apprécie quelqu'un et qu'il veut le connaître, on dirait un policier qui interroge un un suspect. Têtu aussi, quand il veut qu'on lui dise les choses ou qu'on lui dise quoi faire pour se faire pardonner il vous emmerdera jusqu'à ce que vous lui disiez. Il n'est pas très à l'aise socialement quand cela ne concerne pas le travail. Il est du genre à enchainer les bourdes, il ne comprend pas vite quand il doit s'excuser ou s'arrêter dans ce qu'il dit.
Qualité. Il est minutieux. Quand il entreprend quelque chose, il le fait parfaitement et jusqu'au bout, tout doit être parfait et bien fait surtout pour pouvoir rendre la chose. C'est pour cela que jamais il ne vous rendra ses travaux avec quelque chose qui ne va pas. Il veut que ça corresponde parfaitement à la demande de la personne. Bon cuisinier, mais surtout quelqu'un qui sait parfaitement écouter. Il est aussi un expert pour donner des soins, comme faire des points de sutures, des bandages, il n'y a pas mieux que lui. Sauf les infirmiers, médecins et compagnie, mais quand il n'y a que lui sous la main ce n'est pas plus mal. Mais il préfère que les personnes aillent voir un médecin plutôt que de venir le voir lui en premier. Comme il le dit, il n'est pas médecin.
Il est aussi très facile de se dire qu'il peut se mettre dans des situations compliquées avec sa façon d'agir, mais il est différent avec les personnes. Enfin il s'adapte avec la personne avec qu'il parle. Il peut être têtu et compagnie, mais la première chose qu'il veut, c'est que la personne se sente bien et non qu'elle se sente vexée ou autre.
Histoire Complète:
Parfois on aimerait choisir sa famille, on aimerait choisir sa vie, mettre du bonheur ici, mettre une trahison par-là, mettre la fortune en gros fois mille même pour être tranquille, on aimerait pouvoir choisir ses amis, son style sans que personne ne nous juge. On aimerait vivre comme on l'entend. Comment se construire, alors que nous sommes détruits depuis l'enfance ?
Je suis né dans une famille catholique, croyante à fond. Ils étaient tellement à fond dans leur délire de Dieu, qu'ils ont pensé que la manière de me traiter était tout à fait normal. J'étais au début le petit garçon tout content, on m'aimait bien, je suivais ce qu'ils disaient, je croyais en dieu comme jamais. Pour moi c'était tout ce qui comptait Dieu et mes parents. J'étais croyant à n'en plus finir. J'admirai beaucoup le travail de mon père qui était de créer des jouets en bois. J'étais si heureux quand il me montrait comment faire ! Mais apparemment ce n'était pas assez bien. Apparemment je n'étais pas assez bien pour lui. Pour voir, pratiquer ou encore même exister.
On pourrait penser qu'on vivait une vie heureuse, j'allais à l'école, j'étais assez bon élève, je priais avant de manger et ainsi de suite, j'allais à la messe tous les dimanches, sans jamais pleurer ou faire le flemmard. Mais rien n'allait pour mon père, non ce n'était pas assez bien. Ma mère ? Elle aussi elle trouvait que ce n'était pas assez, il fallait que je sois meilleur que tout le monde, il fallait que j'ai les meilleures notes possible, pas possible d'avoir moins de 19.5 sur 20 sinon c'était la honte. Sauf que moi par moment je ne pensais qu'à m'amuser. J'avais rencontré mon ami Samuel. Il n'était pas croyant du tout, au début j'avais un peu de mal, je ne comprenais pas comment on ne pouvait pas l'être, puis j'ai vu que finalement ça n'empêchait pas de vivre que nous le soyons ou pas et nous sommes devenus super proche !
Malheureusement quand on rencontre quelqu'un, les parents n'approuvent pas forcément. Ils auraient pu me mettre de côté ou je ne sais quoi, après qu'ils aient eu un deuxième enfant, mais non. J'avais donc une petite soeur, elle se nommait Sixteen, j'étais super content ! Je disais à Samuel que c'était cool d'avoir une petite soeur, que c'était cool de ne plus être seul. Mais cela n'allait pas arranger ma situation familiale, non loin de là. Mon père trouvait que Samuel avait trop une mauvaise influence sur moi. Comment pourrai-je le savoir et surtout que c'était faux. C'était mon ami, on faisait certes des bêtises, mais des bêtises à notre âge c'était normal et Dieu n'allait certainement pas m'engueuler pour ça.
Erreur de ma part. Bêtise et faribole. Juste une déception.
C'est à ce moment-là que mon père décida que m'enfermer dans un placard, me taper dessus ne servirait pas à me faire comprendre que Samuel me détournait de la voie de Dieu. Il pensait qu'il fallait pousser plus loin. Le placard qui était presque comme ma deuxième maison finalement ne servait plus qu'à me cacher, quand il me frappait trop fort et qu'il ne s'excusait pas de s'être emporté. Parfois ça lui arrivait de s'excuser, il me caressait la tête, il disait qu'il espérait que je puisse le pardonner comme le seigneur lui pardonnait, car il priait. Je le croyais. A l'époque je le croyais tellement. Mais là n'est pas la question. Pour pousser le vice plus loin, il me faisait tordre le cou des poulets qu'on mangeait le soir-même. Je n'ai jamais compris pourquoi il me faisait faire ça, mais il me disait qu'un homme qui croyait en Dieu écouterait ses parents sans discuter et que si je discutais, que je n'écoutais pas, je n'avais pas le droit à la parole, tout comme les poulets à qui ont tort le cou, on ne leur demandait pas leur avis. On le faisait juste.
J'arrivais de moins en moins à manger la viande. Jusqu'au jour où rien que l'odeur me faisait me vider les tripes dans les toilettes. Je n'en pouvais plus. Je ne voulais plus vivre ça, mais j'étais trop jeune et mon seul réconfort qui aurait été de jouer avec ma petite soeur était impossible. Je ne pouvais pas jouer avec elle, je ne pouvais pas trop l'approcher hormis les repas et quand on pouvait discuter, mais jamais je pouvais jouer avec elle à un jeu ou juste discuter que tous les deux. Ils étaient forcément là. Alors mon seul réconfort était Samuel quand j'étais seul. Quand j'étais en dehors de la maison, quand je pouvais être libre, quand on allait nager ou jouer au basket, mes cicatrices étaient voyantes, il se posait tout un tas de questions, je lui disais juste que j'étais maladroit, mais la maladresse il n'y a jamais cru. Un jour on a décidé de se faire un tatouage, j'avais tout juste 18 ans. J'étais si fier. Je me sentais si grand et j'étais si heureux. Mes parents n'ont pas aimé, ils disaient que le seigneur allait me punir, mais je ne croyais plus au seigneur. S'il était vraiment là pourquoi il laisserait mes parents faire ça ? C'est ainsi que je pensais.
Lorsque j'ai eu 21 ans, après en avoir eu marre de me faire frapper encore et encore sans raison, de devoir tuer des poulets ou de me faire briser des os, j'ai décidé de partir. Au début je n'étais pas sûr. Au début j'étais incertain, je ne pouvais pas laisser Sixteen toute seule avec eux, est-ce qu'ils allaient s'en prendre à elle une fois que je serai parti ? Samuel me garantissait que non, car elle était restée sur le droit chemin comme il disait. Après avoir prit cette décision, je suis parti. Nous avons décidé de nous faire une coloc ensemble. C'est ainsi que j'ai pu changer de look. Radicalement. Le blond de mes cheveux étaient devenus noirs. Des tatouages étaient là pour recouvrir mes cicatrices, mes études m'avaient amener à faire des choses avec le bois, étant doué pour ça depuis petit grâce à mon père la seule chose vraiment censé qu'il ait fait malgré qu'il disait que j'en n'étais pas digne. J'aimais beaucoup les masques et les jouets en bois. J'avais décidé de bosser dans ça. Samuel lui était infirmier. Enfin étudiant. On avait fait des trucs de ouf, il m'avait aidé à l'époque à faire mes bandages et compagnies sans poser de questions.
Tout se déroulait merveilleusement bien. On était si bien ! Mais je crois que mon père avait eu raison sur une chose. Le seigneur voulait absolument me punir d'avoir changer de vie. D'avoir emprunter un autre chemin. Vers mes 24 ans, Samuel me quitta. Du moins il quitta tout le monde. Paf. Mort. Du jour au lendemain. Je n'ai jamais compris réellement ce qui s'était passé. Il pétait la forme, il était si joyeux. J'étais triste. Sans lui je ne savais pas ce que j'allais devenir. Je ne savais pas ce que j'allais faire. On m'avait dit qu'il avait une maladie. Que ce n'était pas facile de l'avoir. Que malheureusement on aurait jamais pu prédire sa mort. Son tatouage. Notre tatouage. le tout premier. Je comprenais mieux sa signification. Il a fallu qu'il meurt pour que je comprenne. Ce tatouage autour du cou. Je le garderai toute ma vie. Je ferai attention que jamais rien n'arrive à mon cou.
Maintenant j'ai 25 ans, j'ai ma boutique. Je vis bien, j'ai gardé mon appartement là où je vivais avec Samuel. J'avais changé encore radicalement changé de style en un an. Je m'étais tatoué le blanc des yeux pour que ça devienne noir et j'avais mis des lentilles rouges pour cacher le bleu de mes yeux. C'était cool. Le vide qu'à laisser Samuel est encore présent, le fait que je ne sais pas ce qu'est devenu Sixteen réellement m'intrigue. Une personne lui ressemble vachement dans un magasine, mais je me dis que ça ne peut pas être elle. Jamais nos parents l'auraient laissé faire. Je vis de la vente de mes masques, de mes jouets, de la création. Je vis laissant la solitude m'envahir, car c'est ainsi sans doute que tout doit arriver. C'est ainsi et pas autrement.