KoïKoï est né Dhajï.
Ses deux parents étaient tout deux Dhajïs.Celà signifie que dés la naissance, la symbiose entre le « lichen du vent » et lui même, ses propres cellules, était faite. Avant même sa naissance, la jonction s’était déjà opérée entre ces deux génomes différents. Se mêlant et s’harmonisant pour être capable de lutter contre l’environnement naturel devenu toxiqu et radioactif…
Il fait parti de la première génération à ne pas passer par la cérémonir d’initiation du Béo’Jï.
Son enfance est triste. A cinq ans, il perd ses deux parents le même triste soir. Victimes d’une bande de chasseurs de moon-eyes expérimentés, ils meurent en permettant à leur fils de fuir. Il ère alors pendant près de six mois seul, dans une taïga sauvage et meurtrière.
C’est un homme, un Koriak, qui le trouve un jour, à l’entrée de l’hivers, presque gelé sur pieds.
Cet homme n’est pas n’importe qui. Il se fait appelé Grand Khan des Pyros, un groupe de rebelles vivant hors des cités et luttant ouvertement contre le système corporatiste.
Lié à quelques dhajïs par l’amitié, cet homme recueille donc l’enfant en toute connaissance de cause.
De naissance, Koï est incapable d’articuler des mots de la pluparts des langues humaines. Il n’est cependant ni réellement muet, ni sourd le moins du monde. Au contraire. Vif comme un fauve, il se déplace beaucoup en s’aidant des mains. Ses crocs ont poussé très jeune. Alors que seul les plus vieux des dhajïs nés humains ont leurs premiers crocs qui apparaissent, ceux des nés-dhajïs poussent dés l’enfance…
Souvent, une sorte de fourrure vient avec l’âge.
Et leur peau tire clairement sur le vert, les rendant inconfondables avec un humain normal, ou… vielle génération...
Koï vit hors des sentiers battus. Souvent seul, ou accompagné seulement d’animaux. Il suit néanmoins une voie toute personnelle, vers un monde plus libre…
V2.O : Les DhajïsNormalement, tout Dhajï fut d’abord humain. Mutant peut être. Mais pas cyborg, pas au-delà d’un certain degré, en tous cas. Les individus choisi subissent une cérémonie dure, avec une longue phase d’initiation. Pendant la transformation, ils subissent une réelle métamorphose, au sens propre du terme puisque le processus s’apparente à celui d’une chenille devenant papillon, modifiant alors tout son métabolisme. Beaucoup ne survivent pas à la phase de cocon…
Une fois sortis, leur corps devient capable de maîtriser les mutations aléatoires induite par la radioactivité élevée de l’air, de l’eau, et de la terre. Lors de phase de transe méditatoire, un individu peut guider le processus.
Des sortes de shaman, ou hommes et femmes médecines sont expert dans ce procédé et capable d’influer même sur d’autres formes de vies proches.
Les dhajïs sont aussi plus animal, au sens où leurs facultés et sens sont sur-développés comparées à celles d’humains normaux.
Ils se régénèrent aussi beaucoup plus rapidement et leur corps exsude en permanence les cellules cancéreuses ou toxique de manière à garder le reste en bonne santé.
Leurs oreilles, allongées et pointues sont orientables. Leurs yeux, phosphorescent la nuit et aux pupilles fendues, comme celles d’un félin.
Enfin, plus le temps passe, plus les traits, le visage, la peau change et prends un aspect indéniablement différent des humains.
Mais… Les dhajïs reste des mutants. Ce qui aux yeux du reste de l’humanité, signifie paria. Certes ils ont un statut… privilégié, en quelques sorte… Une valeur supplémentaire.
Pour leurs yeux. Trophées côtés et cher payer au marché noir… Les Moon-Eyes… Ainsi que les appellent les chasseurs de mutants.
Vivants en marge lointaine des zones corporatives, ils font néanmoins de nombreux raids aériens sur les transports reliant les Méga-cités entre elles. Ce trafics indispensable au fonctionnement des villes et à la circulation de tout type de flux, subit en effet de brusques embuscades, annoncées en générale par des orages violents… Les pirates surgissent alors de leurs zeppelins à la fois archaïques et très sophistiqué, ou astucieux.
Ils pillent ce qu’ils veulent, détruisent le reste et tuent ceux qui résistent. Il ne font jamais de prisonniers, sauf des volontaires, il y en a parfois…
Recensés depuis une quinzaine d’années, les raids de ces pirates mutants se font de plus en plus nombreux et ciblés.
En retour violent des choses, la chasse au mutant se durcie plus encore, bien que cela soit difficilement imaginable…
Leur mode de vie est rude, mais joyeux. Entre eux, ils se voue beaucoup de respect, méprisent la hiérarchie, se liant plutôt par affinités et centre d‘intérêts.
Certains, les plus vindicatifs et aventuriers, naviguent beaucoup, tandis que d’autres eux restent cachés au fin fond des zones les plus sauvages. Ceux là vivent en nomades mais entretiennent des liens constant avec les pirates.
Les enfants nés d’une mère ou de deux parents dhajïs naissent donc déjà initiés, en quelque sorte. Ils naissent sous forme de cocon, ou plutôt d’oeuf et viennent donc au monde déjà métamorphosés.
Ils ont tendance à être encore plus profondément animal, et leur physique est lui aussi beaucoup plus marqué.
Mais leur physiologie est encore plus adaptée au monde que celle de leurs parents, et n’ont que très peu de cellules cancéreuses, celles ci étant gérées de manière bien plus harmonieuses.
Néanmoins, élevés en marge totale de la civilisation humaine classique, ils sont en général très très sauvages, discret et silencieux comme de simples ombres. Proches en revanche du monde végétale et animal, ils sont réellement capable de communiquer avec eux.
Dans un monde où l’humanité est en train de se subdiviser en plusieurs genre, ces enfants nés dhajïs font partie de la branche la plus en phase avec sa planète.
Néanmoins, la main mise de la branche dominante des familles corporatistes, élite proche de passer le stade d’une trans-humanité émancipée des contrainte classique de la vie, « supérieure », est loin d’être remis en question.
Parmis les autres constituant de l’humanité de cette fin de 21eme siècle, ceux ayant subie de nombreuse cyber-greffes doivent vivre avec l’insidieux « cyber-mal », une maladie étrange encore mal comprise provoquant des crises de férocité incontrôlée et une soif terrible.
Le reste de l’humanité doit faire face aux mutations aléatoires et pour la plupart incapacitantes ou mortelles. Touchés à divers degrés, les humains au génome non mutant sont néanmoins une absolu rareté, désormais dans ce monde glacial aux pollutions nucléaires terribles dues aux guerre du début et milieu du siècle, marquant le passage des états-nations aux méga-corporation privées comme modèle d’organisation social.