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Senara
Ven 10 Juin - 22:04
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Nous sommes le 10 juin 2002 sur l'île de Lamar, en Angleterre. Une île si petite et loin des terres qu'elle est presque oubliée de tous. C'est là-bas qu'une prison a été érigée dans les années 1800. On y enfermait les condamnés les plus dangereux, qui mourraient généralement de maladies dues à l'insalubrité et au manque de soin. D'autres étaient retrouvés sur la petite plage en contrebas, morts gelés en tentant de fuir l'île à la nage. Puis la prison a été transformé en asile dans les années 1950 ce qui, en soit, était presque la même chose. On avait juste changé le nom. Et on y pratiquait des expériences sous couvert de mieux comprendre les maladies psychiques. Aujourd'hui, c'est un fier hôpital psychiatrique qui domine l'île de Lamar. Et en cette fin de printemps, les rayons du soleil viennent doucement caresser la bâtisse et ses résidents.
On retrouve ainsi le personnage de Jack (tiré du film The Messenger) qui déambule dans les couloirs de l'hôpital et tombe par hasard sur une étrange jeune femme aux cheveux flamboyants du nom de Sixtine Emerson.
Contexte provenant d'un mix entre un film et un ancien forum.
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Senara
Ven 10 Juin - 23:12
Sixtine Emerson
J'ai 22 ans et je vis sur l'île de Lamar, Angleterre. Dans la vie, je suis internée en psychiatrie et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis quirkyalone et je le vis plutôt bien. ★ Sixtine ignore depuis combien de temps elle est là. Elle n'a pas la notion du temps et n'a, de toute façon, nulle part où aller. → Elle a été interné sur l'île suite à plusieurs incendies dans lesquels elle était impliquée. ★ Sixtine souffre d'amnésie, de kleptomanie et c'est une pyromane. → Elle n'a aucun souvenirs de ses parents, ni de son enfance. Sa mémoire débute lorsqu'elle avait quinze ans. ★ Sixtine a longuement vécu dans la rue. → Grâce à sa kleptomanie, elle a pu se nourrir, se vêtir et trouver des endroits où dormir. Son visage d'ange lui a évité pas mal de problème jusqu'à ce que l'enquête mène les policiers jusqu'à elle.
A moitié avachie sur le canapé, la rouquine était perdue dans la contemplation du paysage qui lui faisait face. Elle aimait bien le soleil, et il était trop rare sur cet horrible caillou glacé. Elle aurait aimé pouvoir sortir et laissé les rayons de l’astre du jour réchauffer son visage et son cœur. Malheureusement, les infirmiers avaient fermé la baie vitrée. Elle était donc condamnée à attendre que quelqu’un demande à sortir, ou qu’une de ces personnes en blouse blanche ait une illumination. Sauf que ça, c’était comme la roulette russe. Tout dépendrait de leur humeur, de l’humeur patients et des folies des uns et des autres. Sixtine, elle, avait choisi d’être sage comme une image. Elle avait remarqué que se faisant, elle obtenait plus facilement ce qu’elle voulait. De temps à autre, elle vérifiait ses poches et ses mains, des fois qu’une clé bienfaitrice y aurait apparu miraculeusement, comme ça lui était déjà arrivé plusieurs fois. Hélas, pour le moment, le destin ne semblait pas vouloir l’aider à sortir humer l’air de l’été qui s’annonçait. Tant pis, elle se montrerait aussi patiente qu’il le faudrait. Immobile, seule sa poitrine qui se soulevait doucement au rythme de sa respiration et le clignement de ses yeux démentaient son statut de poupée qu’on aurait pourtant pu facilement lui coller. Oh bien sûr, elle entendait les autres patients autour d’elle mais, concentrée sur le paysage et se projetant en train de marcher pieds nus sur l’herbe du petit jardin en fermant les yeux, ils n’étaient plus qu’un vague bruit au loin.
C’est alors qu’une autre chose parvint à capter la curiosité de la jeune femme. Comment ? Difficile à dire. Peut-être l’instinct ou un sixième sens… pour peu qu’on croie en ce genre de chose. Un homme entra dans la salle, les cheveux bouclés et le teint pâle. Il avait l’air fatigué et désabusé. Blessé ? C'est vrai que, parfois, ils y allaient fort les hommes en blancs, avec leurs seringues et leur camisole. Penchant la tête de côté, la rouquine l’observa. Elle n’accordait généralement que peu d’attention sur le monde qui l’entourait mais… parfois, certaines choses lui restaient en mémoire. Et en l’occurrence, elle était certaine de n’avoir jamais vu cet homme. Il faut dire que les nouveaux étaient plutôt rares par ici. On y envoyait ceux qu'on voulait oublier, avait-elle entendu un jour. Qu'avait-il fait pour partager son sort ? Aimait-il lui aussi jouer avec le feu ? Se retrouvait-il parfois avec des objets qui ne lui appartenait pas sans se souvenir d'où ils provenaient ? Le suivant du regard, elle attendit de voir ce qu’il allait faire. Lorsqu’il se tourna vers elle, sans doute parce qu’il avait dû sentir son regard, innocent certes mais insistant, sur sa personne, la jolie rousse ne détourna pas les yeux. Ils restèrent là pendant un moment de flottement à s'observer mutuellement puis, curieuse et fascinée, Sixtine se décida à se lever et s’approcha de lui. « Bonjour ! » lança-t-elle avec un sourire, l’accueillant avec une gentillesse et un enthousiasme qui juraient avec l’ambiance général du lieu. « Tu es nouveau, non ? Je veux dire, je sais bien que j’ai des problèmes de mémoire mais, c’est surtout le début de ma vie que j’ai oublié. Maintenant, ça va plutôt bien de ce côté-là. Enfin, je crois. » fit-elle en réfléchissant, comme si c’était important. Puis elle reprit. « Mais bref, je m’appelle Sixtine. Et toi ? » Si l’idée de se faire des amis dans un hôpital psychiatrique pouvait paraître incongru pour beaucoup de gens, le fait est que ça ne l’était pas tant que ça. Enfin, du moment que la personne n’avait pas le cerveau complètement déglingué s’entend. Encore que, maintenant qu’elle en parlait, est-ce qu’on pouvait être ami avec elle ? Bonne question… Sixtine ignorait si le fait de ne pas se connaître elle-même l’empêcherait de nouer des amitiés. Mais était-ce vraiment si important ? De se connaître comme d'avoir des amis, d'ailleurs ? Bof… La rousse haussa les épaules pour répondre à ses doutes intérieurs – chose qu’elle faisait souvent – puis planta à nouveau son regard dans ceux de son interlocuteur. Ce qui était bien ici, c’était qu’elle n’avait pas à craindre de passer pour une folle en ayant un comportement jugé bizarre. Vu le lieu où ils se trouvaient, c’était plutôt la normalité qui faisait figure d’étrangeté. De toute façon, tout cela n’avait pas réellement de sens à ses yeux. La notion de folie n'existait pour elle. Les choses étaient ce qu'elles sont, et c'est tout. Perdue dans sa vie comme dans tête, Sixtine n’appartenait plus vraiment à ce monde depuis fort longtemps déjà. Si toutefois elle en avait déjà fait partie un jour...
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Gäa
Sam 11 Juin - 23:16
Robert Sheehan
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Madness is just another reality
Marc était toujours la, pour que je passe un message à sa femme, seulement lorsque j'avais voulu me rendre à l'enterrement, quelqu'un c'était mis sur mon passage, me faisant clairement comprendre que je n'étais pas le bienvenu, ce que je pouvais tout à fait comprendre, alors j'avais fait demi-tour. Marc n'avait pas cesser de se plaindre, comme quoi c'était urgent, que je devais vraiment lui donner ce message, il était épuisant ... Il le voyait bien d'ailleurs, puisque lui même me l'avait dit, crétin ... Alors j'avais pris mes cachets, j'avais terminé le tout avec une bière et enfin ... Plus aucune voix, juste un silence reposant. J'avais dormi quatre heures, c'était déjà ça de gagner, comme d'habitude, lorsque je me réveillais, j'avais la bouche pâteuse, j'aurais bien besoin d'un vrai petit déjeuner, seulement Marc faisait déjà son retour, parlant encore et encore ... Me suivant partout ou j'allais, et ne cessant de répéter la même chose ... A peine debout, voila que j'étais arrivé devant l'immeuble, ou la femme de Marc vivait ... Puis par je ne sais quel miracle, j'avais enfin réussi à lui parler, seulement elle avait paniquée, ce qui n'était guère surprenant et elle avait appelée la police ... En cellule, Marc ne cessait de parler, encore, je n'en pouvais plus, je n'en pouvais plus, j'étais en train de craquer, d'ailleurs c'est ce qui fini par m'arriver, alors je me cognais la tête contre le mur de la cellule.
Un endroit que je connaissais très bien, j'y étais déjà venu ... J'y avais pratiquement passé mon enfance et adolescence ... J'étais un peu comme de la famille ici, je n'en pouvais plus, ma psychiatre habituelle chercher encore à comprendre, pourquoi j'avais fait ça ? Si je prenais bien mes médicaments, et comme d'habitude, elle eu un soupire, tout en me disant que du repos me ferait du bien, que je ne pouvais pas vivre seul, dans ce genre de circonstance et j'en passe ... J'avais compris le message, elle voulait que je reste pour une hospitalisation, je mettais contentais de hausser des épaules, avant qu'elle ne m'accompagne dans la salle commune, me laissant seul, enfin non ... Pas si seul. Un moment je voyais cette jeune femme, puis je voyais Marc derrière elle soupirer, oh non pas lui ... J'eu alors un léger sursaut lorsque la rouquine pris la parole, je ne savais pas si je devais sourire, enfin, son comportement était frais et enfantin, elle était curieuse, en même temps, ça arrivait souvent entre patients, même si parfois il valait mieux se montrer méfiant. "Euh ouais je viens d'arriver, même si je suis déjà venu ... Je m'appelle Jack" dis je tout en passant une main dans les cheveux, j'allais m'asseoir sur le canapé, ne voulant surtout pas croiser le regard de Marc, je regardais alors à nouveau la rouquine, je ne l'avais encore jamais rencontrer, pourtant elle m'avait dit, qu'elle avait oublié le début de sa vie, ça devait être dur à vivre ... "Il n'y a personne qui ne te recherche ?" après tout, quand une personne oublie, il devait bien rester quelque chose de son passé.
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Senara
Ven 5 Aoû - 2:37
Sixtine Emerson
J'ai 22 ans et je vis sur l'île de Lamar, Angleterre. Dans la vie, je suis internée en psychiatrie et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis quirkyalone et je le vis plutôt bien. ★ Sixtine ignore depuis combien de temps elle est là. Elle n'a pas la notion du temps et n'a, de toute façon, nulle part où aller. → Elle a été interné sur l'île suite à plusieurs incendies dans lesquels elle était impliquée. ★ Sixtine souffre d'amnésie, de kleptomanie et c'est une pyromane. → Elle n'a aucun souvenirs de ses parents, ni de son enfance. Sa mémoire débute lorsqu'elle avait quinze ans. ★ Sixtine a longuement vécu dans la rue. → Grâce à sa kleptomanie, elle a pu se nourrir, se vêtir et trouver des endroits où dormir. Son visage d'ange lui a évité pas mal de problème jusqu'à ce que l'enquête mène les policiers jusqu'à elle.
Il avait cette tristesse et cette mélancolie dans les yeux, que Sixtine voyait régulièrement dans le regard des personnes qui arpentaient ce lieu, que ce soit ceux qu’on nommait patients ou les autres. Pourtant, chez cet homme, il y avait autre chose. Une sorte de mélange entre résignation et acceptation qui n’avait rien à voir avec cet endroit. Généralement, ceux qui étaient enfermés ici cherchaient à s’en aller le plus rapidement possible, quitte à ce que leurs mensonges et leurs attitudes ne fassent l’effet inverse. D’autres se sentaient ici comme s’ils y étaient chez eux – ce qui était le cas de la rouquine – et d’autres encore avaient simplement choisi l’option de se terrer dans leur chambre en attendant apparemment leur fin. Ou en tout cas, une fin. Un comportement que la miss n’avait jamais compris. Comme tant d’autres choses, d’ailleurs. Cela dit, elle n’était pas ici pour ça mais parce qu’elle n’avait aucun parent connu et qu’elle était un danger pour les autres. C’était ce qu’on lui avait dit en tout cas. Mais lui, ce jeune homme aux beaux cheveux, il y avait quelque-chose de différent chez lui. Sixtine le sentait, même si les histoires d’instincts ou de sixième sens étaient des concepts abstraits à ses yeux.
Regardant dans sa direction, ce dernier sembla ne pas la voir et observer autre chose derrière la rousse. Cependant, emportée par sa curiosité, elle ne s’en aperçut pas et le rejoint, simplement heureuse de tomber sur quelqu’un qui n’avait pas l’air en totale dépression, complètement à l’ouest, ou carrément dangereux. Un fait qui méritait d’être souligné, vu la rareté de la situation... et on ne parlait pas que des patients... Chose que la rouquine avait appris à ses dépens. Où aux leurs... Difficile à dire. Car en dépit de son faciès de jeune fille innocente, son instinct de survie était particulièrement alerte et efficace. Tout comme cette tendance à toujours avoir un briquet ou des allumettes sur elle, alors même qu’on la fouillait régulièrement et qu’on lui enlevait tout ce qu’elle chapardait. Mais comme ils le disaient si bien, c’était une cause perdue. Un diagnostic peu optimiste qui ne la troublait guère. Au moins ici, même si elle était amputée d’une bonne partie de sa liberté, elle avait un toit, des vêtements, aussi moches soient-ils, et à manger. Des éléments essentiels qu’elle n’avait plus besoin de rechercher en permanence. A la place, elle pouvait s’entrainer à la peinture, s’essayer à la poterie, ou encore passer des heures à lézarder dehors au soleil durant l’été. En bref, cet endroit était comme un lieu de villégiature sans obligation de retourner au travail. Un endroit parfait pour elle, donc.
De son côté, le nouvel arrivant ne semblait pas penser la même chose. Où peut-être que si ? Sixtine devait reconnaître qu’il avait une posture et une attitude particulièrement énigmatique. Mais c’était justement pour cette raison qu’il lui avait tapé dans l’œil. Ce n’était pas tous les jours qu’une nouvelle attraction venait bousculer sa routine ! Lui demandant s’il était nouveau, Sixtine se présenta et expliqua avoir quelques problèmes de mémoires. « Euh ouais je viens d'arriver, même si je suis déjà venu... Je m'appelle Jack. » fit-il, surpris par la petite tornade qui venait de débarquer devant lui et lui adressait la parole. « Enchantée Jack ! » s'exclama-t-elle avant de froncer légèrement les sourcils. « Déjà venu ? Souvent ? » Si ça se trouve, elle l'avait déjà croisé et n'en n'avait aucun souvenir. Mais puisqu'il ne l'avait pas mal reçue, certainement qu'ils ne s'étaient pas parler dans ce potentiel passé lointain dont elle n'avait de toute façon aucun souvenir. Sinon, il l'aurait reconnue. A moins qu'il n'ait lui-aussi des trous de mémoire et là... ça signifierait qu'ils étaient coincés dans une boucle qui ne serait pas prête de s'arrêter...
Son nouvel ami du moment partant s’assoir sur le canapé duquel elle s’était levée il y a à peine quelques secondes, la rouquine le rejoint sans attendre son invitation. Quelque-chose semblait le gêner. Néanmoins sa voix s’éleva dans une question avant que la miss puisse reprendre son enquête. « Il n'y a personne qui te recherche ? » Sixtine haussa les épaules, nullement meurtrie par la réponse qu’elle allait donner. « Non, personne. Pourtant la police a cherché. Plusieurs fois. Mais apparemment, je n’ai personne. Et toi ? Pourquoi tu es de retour ? » s’enquit-elle sur le ton banal de la conversation, comme si le sujet abordé était tout ce qu’il y avait de plus commun. Mais le fait est que la rousse ne s’était jamais posé la question de savoir s’il y avait ne serait-ce qu’une personne qui la cherchait, l’attendait, l’aimait. Elle ne ressentait aucun manque, et se contentait d’avancer au jour le jour en appréciant les petites choses simples de la vie. Le reste n’avait aucune importance. Peut-être y avait-il une raison cachée à cela, une raison existant quelque part dans son cerveau scellé aux thérapeutes et à elle-même. Ou peut-être pas. Quoi qu’il en soit, Sixtine ne se souciait aucunement de cela et ne comprenait pas pourquoi les autres étaient autant attristés de la voir si seule au monde.
« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
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Gäa
Dim 7 Aoû - 1:06
Robert Sheehan
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Hallucination ? Maladie ? Un don ? Je n'en savais rien, en tout cas, je n'en pouvais plus. Que se soit vrai ou pas, je voulais me reposer, dormir de façon naturel et non grâce à des médicaments, voir même de l'alcool. J'étais épuisé, mais aussi au bout du rouleau, à un stade, ou pour moi l'hospitalisation, serait sans doute la meilleure option. Oh qu'il continue de me regarder, j'en avais plus rien à foutre. Ici j'étais en sécurité, j'avais fait tout ce qu'il m'avait dit, alors qu'il me laisse tranquille, qu'il dégage b*rdel au lieu de ruiner le peu de vie que j'avais. J'eu un soupire à cette pensée, moi-même je ne savais pas comment vivre normalement, enfin disons que j'avais appris sur le tas, ou grâce à des assistantes sociales. De toute façon c'était ça, ou laisser un patient qui "pourrait être dangereux", se retrouver à la rue.
Me retrouvant à nouveau dans cet hôpital, même si je connaissais des rumeurs le concernant. On m'avait donner un pyjama, roulant des yeux, je mettais contenter de soupirer, rendant mes affaires, pour avoir le droit à un pantalon bleu avec une teinte si terne, que même l'hôpital faisait plus lumineux, avec un t-shirt blanc et pull gris au cas ou j'aurais trop froid. Ma soeur devait passer pour m'apporter des pyjamas, car évidemment, dans ce genre d'endroit, il n'était pas question d'avoir des vêtements de "ville", qu'importe, du moment que j'étais habillé et à l'aise. Puis tout en finissant accompagné dans la salle commune, j'avais jeté un regard noir en direction de Marc, ce n'était vraiment pas le moment qu'il vienne celui-là. D'ailleurs, la rouquine fut la pour me faire la conversation, et j'acceptais avec plaisir. Ouais ici nous sommes sans aucun doute, tous assez timbrés à notre façon, alors il m'arrivait de prendre du recul, sauf que cette fois-ci, je voulais éviter le regard de Marc, et la jeune femme avait une aura solaire. J'eu un sourire aux paroles de la rouquine, avant d'hocher doucement la tête, me perdant dans mes pensées "Peut-être que ... Enfin oui je suis souvent venu ici, après il y a eu des moments ou je ne pouvais pas sortir de ma chambre ... J'ai fais aussi des autres services, puis je n'ai jamais été du genre à venir dans les salles communes, ça doit être ma première" dis je avec un léger sourire, car dans le fond, en y repensant, c'était sans doute bien vrai, je dirais même une triste vérité. Parfois je ne pouvais pas sortir de ma chambre, car j'étais un danger envers moi-même, ou j'étais bien trop drogué aux médicaments. Lorsque Sixtine me dit qu'elle avait des problèmes de mémoire, je me dis qu'il devait bien y avoir du monde qui devait la chercher, du moins quelqu'un ... Sa réponse me fit mal, comment on pouvait ... Enfin non, je préféré pas me poser la question. Puis à sa question, je ne savais pas quoi répondre, me contentant de baisser la tête, je pouvais sentir le regard de Marc et c'était pesant, je pris alors une profonde inspiration "Je vois des choses qui n'existent pas ... Enfin je crois" dis je tout en me passant une main dans les cheveux, tout en entendant Marc me dire que si il était bien la, et qu'il avait besoin de moins, ce qui me fit légèrement tressaillir. "Tu es ici à cause de ta mémoire ?" je n'osais pas trop m'aventurer, c'était toujours des sujets sensibles, mais je me sentais bien avec la rouquine.
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Senara
Mar 4 Juil - 4:43
Sixtine Emerson
J'ai 22 ans et je vis sur l'île de Lamar, Angleterre. Dans la vie, je suis internée en psychiatrie et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis quirkyalone et je le vis plutôt bien. ★ Sixtine ignore depuis combien de temps elle est là. Elle n'a pas la notion du temps et n'a, de toute façon, nulle part où aller. → Elle a été interné sur l'île suite à plusieurs incendies dans lesquels elle était impliquée. ★ Sixtine souffre d'amnésie, de kleptomanie et c'est une pyromane. → Elle n'a aucun souvenirs de ses parents, ni de son enfance. Sa mémoire débute lorsqu'elle avait quinze ans. ★ Sixtine a longuement vécu dans la rue. → Grâce à sa kleptomanie, elle a pu se nourrir, se vêtir et trouver des endroits où dormir. Son visage d'ange lui a évité pas mal de problème jusqu'à ce que l'enquête mène les policiers jusqu'à elle.
Curieuse et n’ayant rien d’autre à faire, Sixtine s’intéressa aux antécédents du nouveau venu. Qui s’avérait ne pas être si nouveau que ça dans le monde merveilleux et incroyable des hôpitaux psychiatriques. Humour, bien sûr. Car ce n’était évidemment pas un endroit merveilleux. Du moins ça dépendait sous quel angle on l’observait. Où alors c’était juste parce qu’elle avait une perception différente du monde qui l’entourait. Ce qui avait le mérite de rendre ses interactions avec les autres fascinantes et uniques. Cette conversation s’annonçait ainsi fort instructive. « Peut-être que... Enfin oui je suis souvent venu ici, après il y a eu des moments où je ne pouvais pas sortir de ma chambre... J'ai fait aussi des autres services, puis je n'ai jamais été du genre à venir dans les salles communes, ça doit être ma première. » Mmm... intéressant, comme son instinct le lui avait soufflé. Et comme à son habitude, Sixtine prit le temps de la réflexion avant de répondre. A sa manière, elle analysait les données qui lui étaient transmises, et tentait de les décrypter. Son cerveau ne fonctionnant manifestement pas comme celui des autres personnes, elle prenait toujours le temps de réfléchir aux informations émises par ses interlocuteurs. « Alors, j’imagine que je peux te souhaiter la bienvenue dans la salle commune. » sourit-elle. « J’aime bien être ici, il se passe souvent des choses fascinantes. Même si, entre nous, j’aime surtout aller dans le jardin. Où regarder la pluie tomber et entendre le bruit des gouttes sur les vitres. » La rouquine devint rêveuse, et oublia temporairement qu’elle était en pleine discussion. « Si ce n’est pas indiscret, pourquoi tu ne sortais pas ? Tu n’avais pas envie de voir les autres, ou tu étais enfermé de force ? » Elle savait que ça arrivait. Et que ça arrivait souvent, surtout avec certains patients particulièrement agités. Jack paraissait... distrait. Comme s’il craignait de voir débarquer quelqu’un ou quelque chose. Finalement, sa curiosité continua de la pousser à interroger son nouvel ami du moment. Un véritable interrogatoire digne de la police. « Tu disais que tu avais d’autres services. Lesquels ? » Peut-être était-il passé par la neurologie avant d’atterrir en psychiatrie ? A force de longer ces couloirs, elle avait appris que les personnes ayant certains troubles étaient vu d’abord par un spécialiste en neurologie avant d’être amené devant un psychiatre. Un peu comme s’il était le dernier espoir avant qu’on leur colle l’étiquette de fou irrécupérable définitivement. C’était ce qu’il lui était arrivé. A cause de son amnésie, on lui avait fait subir toute une batterie de tests. Mais non, elle ne simulait pas pour échapper aux conséquences de ses actes, et elle ne recouvrerait probablement jamais la mémoire. Quand ce diagnostic avait été posé, Sixtine avait vu la pitié dans le regard des infirmières, de quelques médecins et d’inconnus de passage. Elle n’avait jamais compris pourquoi ils réagissaient de cette façon. De son point de vue, elle ne pouvait s’appesantir sur ce qu’elle ne connaissait pas. Il valait mieux prendre la vie comme elle venait, et c’était exactement ce qu’elle faisait. Le monde serait sans doute moins triste, s’il agissait de la sorte...
Et puis Jack lui expliqua les raisons de sa présence ici, après avoir pris une grande inspiration. Voilà une attitude qui ressemblait à de la lassitude. Probablement parce qu’il en avait assez de raconté son histoire. Où que personne ne le croie ? « Je vois des choses qui n'existent pas... Enfin je crois. » Oh ! voilà qui était fort intéressant ! Sixtine avait certes déjà croisé des personnes atteintes d’hallucinations, elle trouvait toujours autant ce sujet passionnant. « Quels genres de choses ? » demanda-t-elle avec des étoiles dans les yeux, ce qui pouvait clairement être effrayant de voir un tel intérêt pour un sujet si... compliqué. « Tu es ici à cause de ta mémoire ? » demanda-t-il, apparemment aussi intrigué par son histoire. A moins que ce ne soit juste pour être poli ? En tout cas la rouquine décida de répondre sans détour. « Eh bien de ce qu’on m’a expliqué, je suis ici parce que je ne peux pas être considérée responsable de mes actes. J’ai une étrange tendance à mettre le feu à des endroits, sans savoir pourquoi mis à part que j’adore ce spectacle... c’est tellement apaisant... Il m’arrive même de le faire sans en avoir vraiment conscience. » Ce que la police avait longuement eu du mal à comprendre. Pour eux c’était une pyromane qui fallait enfermer à tout prix, point barre. Le reste de sa personnalité et de son histoire ne comptait pas. « Et il m’arrive la même chose avec le fait de prendre des affaires ou de la nourriture dans les magasins. Il m’arrive de le faire pour manger, c’est bien normal, mais il m’arrive aussi de le faire par simple envie. Juste... je n’arrive pas à m’en empêcher. Comme si j’avais besoin de prendre ces choses simplement pour me sentir bien, apaisée. D’ailleurs ne sois pas surpris si tu repars avec des affaires en moins, ce sera sûrement ma faute mais je te promets que je ne le fais pas exprès. Enfin, pas entièrement. » s’esclaffa-t-elle toute seule, sans s’attendre à ce qu’il la rejoigne dans son délire. « Quant à ma mémoire, disons que c’est la cerise sur le gâteau. C’est comme si je n’existais nulle part et comme la police ne savait pas quoi faire, ils ont fait appel à des experts pour savoir si j’étais une sorte de génie criminelle ou si j’étais simplement une malade à enfermer. La deuxième option a été décidé. J’imagine qu’ils ont raison. » conclut-elle, pensive. De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait une meilleure réponse à apporter, ni à eux, ni à elle.
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Gäa
Mar 11 Juil - 14:31
Jack
J'ai 25 ans et je vis sur l'île de Lamar, Angleterre. Dans la vie, je suis interné en psychiatrie et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis vue comme fou et je le vis plutôt mal. -Depuis la mort de son père, Jack peut voir les morts, c'est à dire depuis son plus jeune âge. -Personne ne croit Jack, alors il fait beaucoup de séjour en hôpital psychiatrique -Jack veut aider les morts, mais on ne cesse de lui dire que c'est faux -La soeur de Jack commence à croire son frère. -Marc continue de suivre Jack -Jack reste dans l'inconnu, est-ce qu'il a réussi à sauver la femme de Marc ? -Jack a souvent fait des overdoses, à cause de l'alcool et des médicaments.
Tout en gardant un oeil sur Marc, après tout, sa femme avait surement été sauver, il ne m'en avait rien dit, mais j'avais de nouveau fini enfermé à cause de lui, alors oui, quelque part je lui en voulais, je faisais en sorte d'écouter la jeune femme, qui était un véritable rayon de soleil, surtout dans ce genre d'endroit. Malheureusement non, ce n'était pas la première fois que je venais ici ... Par contre, il était clair, que j'étais rarement venu dans la salle commune, alors j'eu un sourire à ses paroles. Nous avions le droit d'aller dans les jardins ? Prendre l'air ? De suite, je repris espoir, peut-être que ce ne serait pas si mal ... Après tout, se serait toujours mieux que de rester enfermer dans ma chambre, mais je croisais un fantôme dehors ? Je perdi mon sourire ... Non, non, non je ne voulais pas que ça arrive, jusque la, j'étais en sécurité dans la salle commune, je ne voulais pas gâcher cette paix. "Oui ... J'ai souvent entendu le bruit des gouttes contre la vitre ... La seule chose que je pouvais entendre", combien de fois j'avais regarder la pluie à travers la fenêtre ? Pendant un long moment, ça avait été un passe temps pour moi, et j'aimais m'imaginer en dehors de l'hôpital, à courir sous la pluie, à danser sous la pluie, à sentir celle-ci me tomber dessus, du moment que je pouvais ressentir autre chose, que l'atmosphère de cette chambre. J'avais surement vue toute les saisons à travers la vitre de ma chambre ... Après je n'allais pas m'en plaindre, je préféré entendre la pluie, plutôt que les fantômes. Lorsqu'un fantôme était présent, ça ne pouvait signifier qu'une seule chose ... J'étais en train de perdre l'esprit, alors je me devais de les éviter le plus possible, jusqu'à ce que je finisse par craquer. Dans ce genre de cas extrême, il n'y avait plus de bruit, tout devenait cotonneux, j'avais mal à la tête et j'étais entre le sommeil et l'éveil, un bon résumé de ma vie. A la prochaine question de la rousse, j'haussais des épaules "les deux je dirais ... Mais cette fois-ci, on a vraiment voulut que je sorte de ma chamnbre, alors j'imagine que c'est un progrès" dis je avec un petit sourire. Si le sujet "hôpital" était tabou à l'extérieur, ou par la plupart des gens, il ne l'était pas pour la jeune femme, et quelque part, c'était assez rassurant de se sentir moins seul ... Enfin j'espèrais que c'était rassurant .... Sinon je passerai pour un sacré c*nnard. "Il y a eu la pédiatrie, enfin lorsque j'étais enfant évidemment ... Réanimation et celui-là" dis je tout en me rendant compte, que comparer à ce rayon de soleil, j'étais loin d'en être un, mais je ne faisais que répondre à ses questions après tout. La jeune femme semblait très bien s'y connaitre, l'habitude des hôpitaux peut-être ? Il faut croire que certains sont comme moi, à avoir des destins pas très glorieux, enfin au moins, elle semblait bien le prendre, c'était toujours mieux que de devenir une tête de c*n. Puis à se prochaine question, je ne répondis pas, me contentant de lui poser une question la concernant. Disons que je n'avais pas envi d'aborder ce sujet, j'avais toujours la sensation d'en être prisonnier, et je voulais vivre, même en parler me faisait peur, j'avais peur d'être reconduit en chambre, et je ne voulais pas. J'écoutais alors la rousse me parler, visiblement, elle avait un côté pyromane, pourquoi pas, après tout, je voyais bien des fantômes. Puis la sincérité Sixtine me fit sourire. "Oh crois moi, tu n'aura pas grand chose à me prendre, mise à part mon pyjama" dis je, toujours avec un léger rire. Je n'avais le droit à rien, peur que je me blesse, je savais que lorsque je serai reconduis à ma chambre, j'aurais le droit à une fouille ... J'en roulais des yeux rien que d'y penser. Dans le genre de cas de Sixtine, c'était assez triste, mais je doute que la police ait fait beaucoup d'effort, surtout quand ça concerne une personne malade, qu'on dit aussi "folle". "A quand remonte tes derniers souvenirs ? Car tu as peut-être eu un accident, il n'y a pas de raison, puis si tu aime le feu, c'est peut-être aussi lié, quelque chose en toi qui trouve que c'est rassurant" , je n'étais pas médecin, mais ayant passé beaucoup de temps dans ce genre d'endroit, disons qu'on finissait par s'y connaitre assez, sur certaine chose. "Sinon tu disais qu'il y avait un jardin ... Tu crois qu'ont pourraient y aller ? Je ne l'ai jamais vue".
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anaphore
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Préférence de jeu : Les deux
Senara
Dim 1 Oct - 20:15
Sixtine Emerson
J'ai 22 ans et je vis sur l'île de Lamar, Angleterre. Dans la vie, je suis internée en psychiatrie et je m'en sors normalement. Sinon, grâce à ma malchance, je suis quirkyalone et je le vis plutôt bien. ★ Sixtine ignore depuis combien de temps elle est là. Elle n'a pas la notion du temps et n'a, de toute façon, nulle part où aller. → Elle a été interné sur l'île suite à plusieurs incendies dans lesquels elle était impliquée. ★ Sixtine souffre d'amnésie, de kleptomanie et c'est une pyromane. → Elle n'a aucun souvenirs de ses parents, ni de son enfance. Sa mémoire débute lorsqu'elle avait quinze ans. ★ Sixtine a longuement vécu dans la rue. → Grâce à sa kleptomanie, elle a pu se nourrir, se vêtir et trouver des endroits où dormir. Son visage d'ange lui a évité pas mal de problème jusqu'à ce que l'enquête mène les policiers jusqu'à elle.
Depuis qu’elle était ici, Sixtine avait souvent l’impression que les autres patients étaient déconnectés de la réalité, qu’ils fonctionnaient comme des machines à suivre encore et toujours la même routine, à errer comme des âmes en peine. Elle se trouvait bien différente en comparaison, elle qui aimait profiter de cet endroit pour se balader, pour faire de nouvelles rencontres, pour vivre en sécurité, tout simplement. Ici, elle avait un toit, à manger, des personnes qui se souciaient d’elle, même s’ils étaient pour le faire. Autant dire que c’était comme le paradis, à ses yeux. Pourtant elle devait avouer que ne plus pouvoir faire flamber quoi que ce soit l’attristait. Elle aimait le feu. Il était hypnotique, intense, authentique. Et une fois qu’il était éteint, un renouveau prenait racine à la place du passé désormais consumé pour toujours. A sa façon, c’était poétique et porteur d’espoir. Mais bon, au moins pouvait-elle observait le feu dans la cheminée lorsque l’hiver et Noël pointaient le bout de leur nez. Évidemment, c’était dans la salle de repos du personnel, mais Sixtine avait ses entrées. Au final, plus que de mettre le feu, c’était surtout le spectacle qui s’en dégageait qui continuait de la fasciner et de lui faire du bien. Parce qu’elle était comme ça, la petite rousse, elle aimait les choses simples de la vie. Caresser un chat, nourrir les pigeons, nager dans l’eau d’une fin d’été, ou se déguiser et effrayer les enfants avant de leur donner des bonbons qu’elle avait volé quelques heures plus tôt. Les choses compliquées, comme toutes ces choses qu’on lui avait dites lorsqu’elle était avec les policiers, elle ne les comprenait pas, et elle n’aimait pas ce que ça insinuait sur elle. Sixtine avait peut-être des soucis de mémoire, elle n’était pas stupide pour autant. Alors maintenant qu’elle était dans ce bel institut, elle était tout simplement heureuse de la simplicité de son existence, loin du bruits assourdissants de la ville et de ses difficultés.
Et puis elle faisait des rencontres tantôt étonnantes, tantôt un peu flippantes, et tantôt intéressantes. Jack était un mix de rencontre étonnante et intéressante. Il n’avait pas l’air de se sentir bien, mais il faisait de son mieux pour être d’agréable compagnie. « Oui... J'ai souvent entendu le bruit des gouttes contre la vitre... La seule chose que je pouvais entendre. » La rousse était heureuse de ne pas être la seule à prêter attention à ce genre de petites choses, mais elle ne put s’empêcher de pencher légèrement la tête sur le côté et de lui demander pourquoi il ne sortait pas, du moins jusqu’à aujourd’hui. Certaines personnes étaient emprisonnées dans des pièces « pour leur bien » lui avait-on dit, quand d’autres s’imposaient cette situation car ils ne supportaient pas le contact, ou se sentaient trop mal pour avoir la force de mettre un pied hors de leur chambre. « Les deux je dirais... Mais cette fois-ci, on a vraiment voulu que je sorte de ma chambre, alors j'imagine que c'est un progrès. » Affichant un petit sourire pour accompagner ses déclarations, Sixtine lui répondit d’un grand sourire rayonnant. « Ils ont bien fait d’insister, je suis heureuse de te connaître. Tu as l’air terriblement mal en point, mais je sens que tu es quelqu’un de gentil. » fit-elle, avec sa sincérité habituelle qui avait souvent tendance à étonner ses interlocuteurs. « Et puis, qui sait ? je parviendrais peut-être à te donner envie de sortir plus souvent de ta chambre. » ajouta-t-elle sur un ton plus bas avec un clin d’œil, comme si elle lui confiait un secret.
Poursuivant la conversation – ou plutôt son interrogatoire – Sixtine lui demanda quels autres services il avait connu avant d’atterrir en psychiatrie. Sans être une commère, la jeune femme se montrait curieuse de tout et de tout le monde. Toute nouveauté représentait une aventure potentielle, et elle ne disait non à vivre quelques péripéties pour mettre un peu d’ambiance dans sa vie. Pour elle, simplicité ne rimait pas avec mélancolie ou ennui. Non, on pouvait se satisfaire de peu de choses et aimer découvrir de nouveaux horizons. « Il y a eu la pédiatrie, enfin lorsque j'étais enfant évidemment... Réanimation et celui-là. » Le regard de la rousse se porta sur le plafond, alors qu’elle réfléchissait à ce qu’il venait de dire. Pourquoi aurait-il passé du temps en pédiatrie si c’était sa tête qui ne tournait pas rond ? « Tu étais souvent malade, enfant ? » Quant à la réanimation, elle comprenait ce terme, elle l’avait déjà entendu de la bouche d’autres patients. Mais dans sa tête, ça restait quelque chose d’abstrait. « Ça veut dire que tu as déjà failli mourir ? » s’enquit-elle, penchant à nouveau la tête de côté tandis que son visage innocent affichait clairement sa perplexité. Pour autant qu’elle s’en souvienne, elle n’avait jamais frôlé la mort. Néanmoins, des psychologues, des psychiatres et d’autres personnes avaient déjà supposé qu’elle eût dû connaitre un choc physique violent autant qu’émotionnel pour que sa psyché refoule tout son passé. Une théorie non partagée par tout le corps médical dont elle avait été le cobaye pendant un moment.
Lorsque Jack lui demanda pourquoi elle était là, la rouquine lui expliqua dans les grandes lignes les raisons de sa présence dans l’institut Lamar. Elle n’avait rien à cacher, et ce qu’elle ne disait pas, c’était tout simplement parce qu’elle ne le pouvait pas, ignorant elle-même les réponses. Il sembla cependant amusé à sa réflexion sur sa tendance à la kleptomanie. « Oh crois-moi, tu n'auras pas grand-chose à me prendre, mis à part mon pyjama. » Sixtine sourit. Il est vrai qu’en général, c’était de petits objets qui apparaissaient. En revanche, il serait difficile et un peu étrange de vouloir lui piquer ses vêtements. Et il serait encore plus bizarre qu’il se laisse faire. « Tu as raison, et il n’est pas très joli. » confirma-t-elle, toujours aussi franche sans s’en rendre compte. « Mais bon, j’ai parfois l’impression que le moche est à la mode ici. » fit-elle avec une moue humoristique et en haussant les épaules d’une manière théâtrale. En revanche, pour ce qui était de ses problèmes de mémoire, Jack prit un air sérieux, comme s’il cherchait réellement à résoudre le problème. Sixtine aurait voulu lui dire que ça ne servait à rien et que, de toute façon, elle s’en fichait, elle n’osa pas le couper dans son élan. Après tout, elle l’avait bien soumis à la question, il avait bien le droit de mener son enquête. « A quand remontent tes derniers souvenirs ? Car tu as peut-être eu un accident, il n'y a pas de raison, puis si tu aimes le feu, c'est peut-être aussi lié, quelque chose en toi qui trouve que c'est rassurant. » Sixtine réfléchit. Peut-être qu’il y avait de cela, oui, mais rien n’était jamais revenu. Et à vrai dire, elle n’était pas certaine que ce soit nécessairement une bonne chose. Après tout, qui sait ce qu’elle était avant ? Et si elle avait fait des choses horribles ? Et si elle était un monstre ? Non, Sixtine préférait vivre sans avoir de passé encombrant, hypothétique ou réel. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était comme si une petite voix intérieure lui conseillait de ne jamais chercher à savoir, et pour une raison ou une autre, elle comptait bien l’écouter. « Mon premier souvenir remonte à mes quinze ans. Du moins d’après les estimations que des médecins ont faites, puisque je ne me souvenais même plus de mon âge. Et pour le reste, je ne sais pas. Je ne le saurais sans doute jamais. » Sixtine se mura dans le silence et dans ses réflexions, avant de relever ses iris vers Jack. « Apparemment, beaucoup de personnes trouvent ça bizarre mais... je ne cherche pas à retrouver la mémoire. Je veux dire... ça n’a pas vraiment d’importance, si ? L’important, c’est le présent et l’avenir. Quel que soit mon passé, on ne peut plus rien y faire maintenant, et si j’ai tout oublié, il y a peut-être une bonne raison ? Alors à quoi bon vouloir remuer tout ça ? » Ces aveux, la jeune femme les avait faits sur le ton de la confidence. Pour la première fois, elle semblait sensée et entrer dans la réalité pour tenir une conversation sérieuse et introspective. Un fait rare, voire unique, puisque d’ordinaire la jolie rousse se réservait ses interrogations et ne les partageaient qu’avec elle-même. Du moins, lorsque ça concernait son amnésie. Mais Jack semblait aussi sensible qu’intelligent, et surtout, c’était un patient, comme elle, alors son avis l’intéressait beaucoup.
Sixtine reprit finalement son air poupin sur lequel un grand sourire naquit lorsqu’il changea de sujet. « Sinon tu disais qu'il y avait un jardin... Tu crois qu'on pourrait y aller ? Je ne l'ai jamais vu. » L’intéressée se leva du canapé tel un ressort, les bras en l’air en signe de victoire et poussa un « OUI !!! » des plus équivoques. « Attends-moi ! » lança-t-elle sans attendre sa réponse, et fonçant vers le premier infirmier qu’elle aperçût. Avec de grands yeux brillants et un visage adorable, la rouquine fit les yeux doux à l’homme d’une trentaine d’années qui l’appréciait. Sixtine ne causant jamais de problème et étant toujours heureuses et conciliante, il s’était rapidement attaché à la jeune femme et peinait à lui dire non. Aussi, quand elle demanda pour sortir dans le jardin, il l’observa en silence pour faire peser un certain suspense, comme s’il réfléchissait vraiment à la possibilité de refuser, avant de lever les yeux au ciel en souriant. Moins d’une minute plus tard, Jack et Sixtine étaient dehors, bien que l’infirmier eût été un peu plus frileux de laisser sortir cet autre patient. Lorsqu’il partit, elle attrapa la main de son compagnon et courut jusqu’au jardin. Malgré le frais de la météo anglaise, le parc jouissait d’allures féériques sous le soleil éclatant. Des bancs, des arbres, des fleurs et autres plantes, tout était parfaitement bien entretenu. « Alooooors !? Qu’est-ce que tu en dis !? » s’enquit-elle, surexcitée d’avoir pu sortir alors qu’elle pensait devoir rester collée au cuir du canapé usé jusqu’à la fin de la journée. Elle devrait sans doute utiliser plus souvent ce regard de petit chat perdu pour accéder au jardin quand l’envie se faisait sentir...
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Gäa
Sam 21 Oct - 23:24
Jack
J'ai 25 ans et je vis sur l'île de Lamar, Angleterre. Dans la vie, je suis interné en psychiatrie et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis vue comme fou et je le vis plutôt mal. -Depuis la mort de son père, Jack peut voir les morts, c'est à dire depuis son plus jeune âge. -Personne ne croit Jack, alors il fait beaucoup de séjour en hôpital psychiatrique -Jack veut aider les morts, mais on ne cesse de lui dire que c'est faux -La soeur de Jack commence à croire son frère. -Marc continue de suivre Jack -Jack reste dans l'inconnu, est-ce qu'il a réussi à sauver la femme de Marc ? -Jack a souvent fait des overdoses, à cause de l'alcool et des médicaments.
J'avais été rester des longs moments dans ma chambre, refusant de sortir, ou parfois, c'était parce que j'en avais pas le droit. Parfois, j'en avais juste pas la force, ni l'envie, j'avais peur du regards des autres, j'avais peur qu'on me voit comme un fou, mais importe, c'était sans doute ce que j'étais. En sortant de ma chambre aujourd'hui, en aucun cas, je ne mettais attendu à rencontrer une jeune femme aussi pétillante de vie, tout chez elle me disait qu'elle avait besoin de vivre, qu'elle ne pouvait pas rester ici, non, elle devait savourer la vie et profiter de celle-ci ... C'était comme voir un oiseau en cage, qui ne cessait de chanter, dans l'espoir d'être libéré, enfin c'était mon ressenti. Au début je n'étais pas de bonne compagnie, seulement à présent, je retrouvais le sourire ... Je n'avais jamais vue des patients comme Sixtine. Je n'étais pas en pleine forme, mais en l'écoutant, j'arrivais à me détacher, de ce qui avait fait, que j'avais une nouvelle fois fini ici. Plus j'en apprenais sur la rousse, plus je me rendais compte qu'elle été déjà heureuse, il lui en fallait peu, c'était déjà beaucoup pour elle, son côté enfantin était adorable, seulement si elle était ici, c'est qu'il y avait des bonnes raisons, malgré tout, je n'avais aucune envie de la juger, je n'étais pas la pour ça. Parlant du bruit de la pluie contre les vitres, de la solitude, de regarder par la fenêtre, les yeux dans le vide, le fait de vouloir rester dans ma chambre, mais aussi qu'il y avait eu des moments, ou je n'avais pas le droit de sortir ... Je me serais peut-être sauver ? Fait du mal ? Je n'en savais rien, je ne me voyais pas comme un danger pour les autres, même si c'était quelque chose qui me faisait peur, mais je refusais d'y penser. Puis tout en croisant le regard de Sixtine, j'eu un petit sourire à ses paroles "Oui ils ont bien fait d'insister, je ne regrette pas ... Au début j'avais peur et finalement ... Ce n'est pas si mal" dis je tout en haussant des épaules, regardant autour de moi, les patients qui semblaient dans un tout autre monde, sans oublier Marc qui ne cessait de me vixer du regard ... Je me contentais de fermer les yeux quelque secondes, voulant chasser ce fantôme de ma vue, qu'il me laisse en paix. En tout cas, j'avais toute confiance en Sixtine, concernant l'envie de me faire sortir de ma chambre, oui, elle y serait sans doute pour quelque chose.
Parlant de mon "C.V" médical, car oui, à ce stade la, je pouvais nommer ça un C.V, je répondis aux questions de Sixtine. Baissant légèrement la tête, tout en jouant avec l'ourlet de mon pyjama, je réfléchi à mes prochains mots. "Quand mon père est mort, j'aurais eu un choc et ... Ma mère a voulut que je sois pris en charge ... En gros, j'étais dans un institut psychiatrique mais pour enfant" , elle avait surtout honte de moi, puis elle était bien trop occupée à rester dans les bars, pour s'occuper de ses propres enfants. Puis concernant l'autre question de la rousse, je me contentais de hocher doucement de la tête, avant de hausser des épaules, ça avait été des moments, ou le poids des voix devenait si insupportable, que je perdais le contrôle et ... Bref ... Puis ce fut à mon tour de questionner Sixtine. En gros, elle était comme inexistante ... En tout cas, elle me fit bien rire concernant mon pyjama. "Je mets les pyjama qu'on me donne ici, les couleurs sont assez ternes", peut-être que bientôt, j'aurais le droit de recevoir des effets personnels.
M'attardant de nouveau, concernant l'histoire de Sixtine, celle-ci ne semblait pas avoir vraiment l'envie de chercher, quelque part je pouvais la comprendre ... Si elle avait des personnes bienveillantes dans son entourage, on se serait inquiéter de sa disparition, seulement ça ne semblait guère le cas. D'ailleurs, aux paroles de la rousse, je comprenais ou elle voulait en venir, enfin ce qu'elle voulait dire, pourquoi creuser le passé, alors qu'on avait le présent et l'avenir devant nous, voila pourquoi, je lui proposais d'aller voir le jardin, je ne l'avais encore jamais vue. En voyant celle-ci bondir de joie, j'eu un plus grand sourire et je la regardais partir, pour demander l'autorisation. Oui ... La disparition de ce petit bout de femme, aurait laisser un très grand vide, donc si personne n'était à sa recherche, à quoi bon chercher ? Sixtine pouvait se créer des nouveaux souvenirs, et c'était sans doute mieux ainsi.
Suivant Sixtine dans le jardin, je pouvais enfin sentir l'odeur des fleurs, de la nature, de l'air extérieur, la météo pouvait être misérable, peu importe, j'étais bien dehors. Je pris une profonde inspiration, avant d'offrir un nouveau sourire à Sixtine "C'est génial ! ça m'avait vraiment manquer" , dis je tout en regardant autour de moi, n'ayant jamais soupçonner, qu'il y avait quelque chose d'aussi beau ici. Il y avait des rayons de soleil, un léger vent, c'était simple et à la fois si agréable et pour une fois, pas de fantôme ... Il n'y avait que Sixtine et le reste du jardin. "Qui est-ce qui s'occupe du jardin ?" dis je vraiment curieux, car il y avait tellement de fleurs, mais tout semblait bien organiser, comme ci il y avait des coins de terres de réservés. "Tu crois qu'on peut voir la mer d'ici ?" dis je tout en pointant une colline, dis-je soudain très curieux.
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