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Préférence de jeu : Les deux
Gäa
Mer 27 Juil - 23:01
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Nous voici dans la ville de Salem ! une ville ou enfin, les vampires, lycans et sorcières peuvent y vivre tranquillement. Les vampires reçoivent des rations de sang, les lycans sont aider lors des pleines lunes, les sorcières n'ont pas à redouter la discrimination. Seulement depuis peu, le système semble corrompu ... Il y a des étranges disparition de créature surnaturel, des morts, et visiblement, se sont des personnes qui connaissent très bien, les faiblesses des surnaturels. Cette nuit, Elwyn, un vampire présent depuis longtemps en ville, a bien remarqué que sa ration de sang a diminuer, et voila, il est arrivé à un stade, ou celui-ci en souffre. Sorti pour trouver une ration supplémentaire, on ne le croit pas, et voila que le soleil va bientôt se lever. Elwyn est entre la soif, l'épuisement, mais aussi son côté prédateur qui cherche à reprendre le dessus. Quelqu'un pourra t-il l'aider ?
Contexte provenant d'un forum, dont le contexte était sur Salem, ainsi que ses créatures.
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Gäa
Mer 27 Juil - 23:13
Elwyn J. Rogues
J'ai 204 ans ans et je vis à Salem, Amérique. Dans la vie, je suis Musicien et je m'en sors moyen., Je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. -Elwyn est d'origine écossaise.
-C'est à l'âge de 34 ans, que Elwyn sera transformé en vampire.
-Elwyn a une âme d'artiste, il aime la nature, mais en ce qui concerne sa nature de vampire, celui-ci ne s'y fait toujours pas, ainsi il reste chez lui, il sort très peu.
-Compositeur, il aime rester anonyme
Si j'avais été un vampire sanguinaire par le passé, j'avais changer. Si j'avais changer, c'était surtout grâce à l'évolution de ce monde, dont cette ville, Salem, qui faisait tout, pour que les vampires puissent s'adapter. Evidemment dans cette ville, il n'y avait pas que des vampires, on pouvait y retrouver des lycans, des sorcières et depuis peu, il y avait eu une hausse de disparition, des surnaturels (comme moi), qui avait été retrouver morts. Le pire dans tout ça, c'est que les personnes qui s'en prenaient aux surnaturels, connaissaient bien leurs faiblesses. Si avant on pouvait sentir une rivalité entre loup-garou et vampire, à présent ce n'était plus le cas, car ont pouvaient sentir le danger, quelque chose n'allait plus à Salem, les surnaturels étaient en danger. Pour en revenir au côté "sanguinaire", cette ville faisait en sorte, que des poches de sang soit distribuer pour les vampires, ainsi, il n'y avait aucun accident, enfin, oui ... Mais c'était surtout des actes criminels, alors c'était puni par la loie. En ce moment, mes rations de sang, se faisait de plus en plus petite, par rapport à avant, j'avais pu constater que ma soif revenait de plus en plus souvent, ce qui était normal, vue que ma ration avait comme diminuée de moitié. J'en étais même arrivé à chercher à économiser les poches de sang, me priver, ainsi, lorsque j'avais vraiment très soif, et que je sentais le côté prédateur arriver en moi, je pouvais boire du sang, puis retrouver mon calme. Cette nuit, alors que j'errais dans le parc de Salem, j'avais soif, seulement je n'avais plus aucune poche de sang de côté. Si j'étais sorti, ça avait été pour me rendre à l'endroit, ou je pouvais y trouver les rations de sang, et évidemment, on ne m'avait cru, concernant le fait que mes rations avaient changer ... J'étais surtout un vampire trop gourmand, qui devait calmer son côté prédateur, alors même si j'avais montrer des signes de colère, je savais que le personnel était bien protéger, le verveine par exemple, une simple injection pouvait me rendre complètement malade, et me faire regretter d'avoir montrer les crocs. Tout en continuant de errer dans le parc, j'en étais à un stade ou je voulais trouver une solution, je ne pouvais pas rester ainsi, je pouvais même sentir mes forces me quitter, et si je continué ainsi, je serais soit "mourant" soit complètement fou par la soif ... Pour le moment j'étais surtout épuiser, aucun signe d'agressivité, ce qui était une bonne nouvelle, pour les habitants de cette ville. Mes forces continuer de s'épuiser, j'eu un soupire, peut-être devais je me rendre chez une sorcière ? Seulement il est vrai que j'étais peu sociable, j'étais même peu connu, malgré le fait que ça fasse un moment que j'habite en ville, alors disons que je ne connaissais pas grand monde. C'est tout en relevant la tête vers le ciel, que je compris que la nuit était sur le point de finir, si je ne voulais pas mourir brûler, il était temps que je rentre chez moi. Faisant rapidement demi-tour, je pouvais sentir des vertiges, mes pupilles étant sans doute très dilater par la soif, et mes crocs prêt à l'attaque, je devais garder le contrôle de moi même ... Je ne voulais pas être, je refusais d'être un monstre, me prenant la tête entre les mains, j'eu un nouveau vertige qui me fit tomber au sol, seulement je ne pouvais pas attendre plus longtemps ... Je devais rentrer chez moi, mais voila que le monde était en train de tourner autour de moi, j'avais horreur d'être ainsi, ça mettait déjà arrivé, et j'en avais honte ... La soif, le côté assassin, mais cette fois-ci, le manque de sang avait laisser davantage de séquelle, j'étais épuiser, et je voyais que le jour n'allait pas tarder à se lever, j'eu un sifflement, tout en cherchant à me relever.
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Senara
Mar 25 Avr - 1:20
Louise Plemons
J'ai 35 ans et je vis à Salem, USA. Dans la vie, je suis infirmière de nuit et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-mêmes, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque. (Anima Wajdi Mouawad)
La nuit s’était déroulée sans problème particulier, ce qui était le cas depuis trois jours maintenant. Louise ne s’en plaignait pas, bien au contraire. Ça lui permettait de respirer après la pleine lune qui avait agité bien des esprits, dont celui de son frère. C’était toujours une épreuve, bien qu’on pourrait penser que depuis le temps, elle s’y soit habituée. Mais non, sa sensibilité et sa nature profondément (trop ?) humaine l’empêchaient de s’habituer à ce genre de situation. Louise détestait les conflits et faisait tout son possible pour les éviter, surtout lorsqu’il s’agissait de tension au sein de sa propre famille. Et avec le temps, elle le savait, elle ne serait plus jamais d’accord avec son aîné. Quant à son travail, cela faisait longtemps qu’elle avait appris à gérer toute sorte de caractères et de tempéraments. Elle savait comment calmer les plus nerveux ou les colériques, tout comme rassurer les patients angoissés. Il faut dire que ce travail était une seconde nature chez elle. Comme le disaient certains de ses collègues, c’était une véritable vocation chez elle. Louise souriait à ces compliments. Ils n’avaient pas tort, mais elle aurait aimé pouvoir faire plus. Malheureusement, il était trop tard pour reprendre des cours et devenir médecin. Ça lui aurait plu pourtant, bien qu’elle ne sache quelle spécialité elle aurait choisi, tant elles avaient toutes leur intérêt. Mais voilà, elle avait décidé de travailler le plus rapidement possible pour ne pas être une charge pour ses parents, et pour s’assumer toute seule. Pas qu’ils ne s’entendaient pas, mais disons que dans sa famille, les opinions étaient tranchées et ardemment défendues. Alors même s’ils s’aimaient, les discussions pouvaient parfois vite tourner au vinaigre. Au moins ça lui avait enseigné la patience, la maîtrise de soi, le tact et le pardon. Autant de qualités très utiles dans son travail.
Son service terminé, Louise se dirigea vers les vestiaires pour se changer. Après cette bonne nuit de travail, elle n’avait qu’une hâte : retrouver son lit. Sa veste de mi-saison sur le dos et son sac en bandoulière mis sur l’épaule, la trentenaire prit la direction de son appartement. Elle venait à pied au boulot, mais l’idée de s’acheter un vélo pour rentrer plus vite chez elle lui avait déjà traversé l’esprit, surtout lorsqu’elle était bien fatiguée. D’autant qu’à cette heure-ci, il était rare de croiser quelqu’un, en dehors des vampires qui profitaient de la lune et de la pénombre, évidemment. Quittant l’hôpital, Louise se dirigea vers le parc non loin de là, ses écouteurs dans les oreilles. Elle le traversait tous les jours pour se rendre au travail et en revenir. En plus d’être un raccourci, l’espace vert était vraiment plaisant et bien entretenu. Il lui arrivait de venir pour lire sur un banc ou se balader les jours de soleil. Louise devait cependant admettre qu’elle aimait aussi s’y promener au clair de lune. Ça avait tantôt quelque chose de mystérieux et d’exaltant, tantôt quelque chose de romantique, mais ce petit tour dans le parc faisait toujours son petit effet sur elle.
C’est là qu’elle le vit, au sol, manifestement en souffrance. Ôtant ses écouteurs, elle se dirigea naturellement vers l’inconnu, tout en restant prudente. « Monsieur, est-ce que ça va ? » La réponse allait de soi, il allait mal. Mais c'était toujours le genre de question rhétorique qu'on posait dans ce genre de situation, aussi stupide que ça puisse paraître. Quand au fait qu'elle s'approcha de l'inconnu, soucieuse de son état de santé, c'était à la fois parce qu'en tant qu’infirmière, son métier ne s’arrêtait pas après ses horaires de travail, mais aussi parce qu'elle se souciait toujours de son prochain. Son frère aimait d'ailleurs lui dire qu'elle était trop naïve et trop faible pour vivre dans une ville comme Salem. Qu'elle finirait par se faire avoir, sous-entendant qu'elle se ferait tuer par une de ces créatures malveillantes et diaboliques qui arpentaient la ville. Mais Louise s'en moquait, elle était persuadée qu'il avait tort, tout en sachant reconnaître que des personnes bêtes et méchantes, il y en avait dans tous les camps. Attentive, elle observa donc l’homme qui lui faisait face, autant pour déterminer ses symptômes que sa nature. D’après sa rapide inspection, il lui semblait que c’était soit un vampire en manque de sang, soit une personne particulièrement anémiée. Dans les deux cas, c’était préoccupant. « Ne vous inquiétez pas, je m’appelle Louise et je suis infirmière, je vais vous aider. » A présent, il lui fallait juste savoir ce qu’il avait pour pouvoir le secourir efficacement. Cela étant, l’option de l’emmener à l’hôpital était probablement la meilleure solution qu’elle ait, vu que l’aube pointait le bout de son nez et que si l’homme était bel et bien un vampire, sa vie était en jeu.
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Gäa
Mer 14 Juin - 0:01
Elwyn J. Rogues
J'ai 204 ans ans et je vis à Salem, Amérique. Dans la vie, je suis Musicien et je m'en sors moyen., Je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. -Elwyn est d'origine écossaise.
-C'est à l'âge de 34 ans, que Elwyn sera transformé en vampire.
-Elwyn a une âme d'artiste, il aime la nature, mais en ce qui concerne sa nature de vampire, celui-ci ne s'y fait toujours pas, ainsi il reste chez lui, il sort très peu.
-Compositeur, il aime rester anonyme
J'eu un rire sans joie, ainsi, après 204 ans de vie, voila que c'était le soleil qui aurait m'a peau ? Quoi de base, c'était le manque de sang ... Je faisais tout pour me rationner, le sang était davantage distribuer en petite quantitée, ce qui venait à forcer les vampires, à redevenir des bêtes sauvages, ce que je ne voulais surtout pas. Seulement j'avais été trop sévère, j'avais cru trouver du sang cette nuit, du moins du sang animal, mais rien, et à présente, je tenais même plus sur mes jambes, et le soleil n'allait pas tarder. J'étais à la fois heureux et angoissé ... J'avais peur, j'étais effrayé ce qui viendrait ... Pour avoir déjà ressenti le toucher du soleil, sur ma peau de vampire, je savais que c'était très douloureux, et qu'est ce que ça allait être ? Serais ce rapide ? Quelque chose voulait que je me relève, que je me cache, mais j'étais fatigué, je ne savais pas si je devais combattre, quelque part je le voulais et en même temps ... Puis une odeur délicieuse vint vers moi, non, cette fois-ci je détournais la tête, voulant éloigner cette odeur douce et sucrée, mais en peu de temps, une humaine fut à côté moi. J'avais peur de perdre le contrôle et de l'attaquer, je ne voulais pas l'attaquer, alors je serrais des poings, luttant contre le monstre en moi, cette bête féroce qui voulait surgir, puis la vider de son sang, non ! ça n'allait pas se passer ainsi.
La femme se présenta, elle n'avait pas peur de ce que j'étais, d'ailleurs, elle était prête à me venir en aide, cette fois-ci je croisais son regard. Je savais que mes pupilles devaient être dilatées, comme un drogué en manque, et quelque part, c'est ce que j'étais, seulement j'étais en manque de sang. "Je ne veux pas vous attaquer", j'avais peur de la bête en moi, j'avais peur de mes instincts primaires, j'avais honte d'être ce genre de créature. Après en réfléchissant bien, dans mon état, je ne lui ferais sans doute aucun mal, mais j'étais méfiant "j'ai peur de moi-même" dis je tout en déglutissant difficilement, voulant accepter son aide, mais tout en craignant ce que j'étais. D'ailleurs, n'étais ce pas interdit d'aider d'emmener un vampire dans un hôpital ? J'en savais rien, par contre le levé du soleil n'allait pas tarder, et à cette pensée, je ne pouvais que me réfugier davantage à l'ombre, comme ci elle pouvait me protéger, du temps qui était en train de s'écouler. Puis je senti une immense fatigue m'envahir, au moins je n'étais pas seul.
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Senara
Dim 16 Juil - 16:42
Louise Plemons
J'ai 35 ans et je vis à Salem, USA. Dans la vie, je suis infirmière de nuit et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-mêmes, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque. (Anima Wajdi Mouawad)
Persuadée que tout se passerait bien si elle restait calme et bienveillante, l’infirmière savait néanmoins qu’il ne fallait pas se jeter sous les crocs d’un vampire, surtout lorsqu’il semblait en mal de sang. Or, maintenant qu’il croisait son regard, elle comprenait que ce n’était pas une personne anémiée qui faisait un malaise près de l’hôpital, mais bel et bien un être centenaire (du moins le supposait-elle) qui avait terriblement faim. Sur le moment, Louise sentit qu’elle était potentiellement en danger, mais ce qui la chiffonnait surtout, c’était de savoir que ce n’était pas le premier vampire à se retrouver dans ce genre de difficulté. Entre son poste à l’hôpital et les histoires qu’elle y entendait, et les piques de son frère qui ne manquait jamais une occasion de lui faire remarquer les dernières attaques des créatures nocturnes et des sorciers, une partie d’elle commençait à se poser de sérieuses questions sur le sujet. Quelque chose n’allait pas, même si elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Et cette fois-ci, c’était elle qui faisait face à un de ces vampires assoiffé, qui tentait clairement de résister à son instinct prédateur. Il était impossible qu’il ne s’agisse que d’une vague de coïncidences sans aucun lien les uns avec les autres. Non, il y avait quelque chose de louche là-dessous. Mais Louise n’avait pas le temps de philosopher, tout comme elle n’avait pas le temps de l’emmener aux urgences. Elle doutât d’ailleurs que ce soit une bonne idée dans l’état où il se trouvait. Il y a une minute, elle s’était dit que ce n’était peut-être pas si grave mais là... le pauvre vampire allait pire que mal. Et pas seulement parce qu’il avait faim, mais parce que le soleil n’allait pas tarder à poindre le bout de ses rayons. « Je ne veux pas vous attaquer. » Louise le regarda avec compassion et une infinie douceur. Il était adorable et elle sentit toute prudence disparaître. Peut-être était-elle vraiment naïve. Peut-être sa bienveillance la perdrait réellement. Mais au moins, elle ne regretterait rien. « Et je suis certaine que vous ne le ferez pas. Mais vous ne pouvez pas rester ici, c’est trop dangereux à cette heure. Laissez-moi vous aider. » Les traits de son visage comme son ton n’étaient que douceur, et Louise espérait parvenir à le convaincre de la suivre pour qu’il puisse se mettre en sécurité. Chaque chose en son temps, et la priorité du moment était de le mettre à l’ombre avant que le soleil ne se lève. « J'ai peur de moi-même. » Sa complainte déchira le petit cœur trop tendre de l’infirmière, qui avait maintenant envie de lui faire un gros câlin pour le consoler et lui dire que, non, il allait s’en sortir. A la place, elle décida de l’aider à se lever et passa son bras autour de son cou pour qu’il puisse s’y appuyer et la suivre.
L’hôpital n’étant plus une option et n’ayant pas le temps de réfléchir à toutes les éventuelles alternatives qui s’offraient à elle – de toute façon elle doutait qu’il y en ait beaucoup – Louise décida de l’emmener chez elle. Ce n’était peut-être pas l’idée la plus brillante du siècle et son frère la traiterait probablement de tous les noms s’il venait à l’apprendre, mais il lui était tout bonnement impossible de le laisser à son triste sort. Pas alors qu’il n’avait pas un échantillon de méchanceté sur lui et, qu’au contraire, il contenait toute sa prédation par crainte de faire mal à qui que ce soit. « Ça va aller, je vous le promets. On va vous mettre en sécurité avant que le soleil n’arrive, et ensuite j’irai vous chercher du sang. » Louise n’était pas sûre et certaine de pouvoir en trouver, car ces temps-ci les réserves avaient étonnements diminués, même à l’hôpital. Elle entendait souvent ses collègues d’autres services s’en plaindre. Néanmoins elle se devait d’être rassurante et optimiste. C’était une nécessité de l’être car le mental jouait un rôle prépondérant sur la santé des humains et des créatures. Et sur leur endurance à la douleur.
Le chemin lui parut long, et l’infirmière eut peur d’arriver trop tard, surtout lorsque les premières lueurs éclairèrent les rues. Malheureusement, elle n’était qu’un petit gabarit en comparaison du vampire dont une bonne partie du poids reposait sur ses épaules. Aussi, une fois qu’elle put refermer la porte de son appartement, elle laissa s’échapper un soupire de soulagement. Le pire venait d’être évité. « Je vais vous installer sur le canapé. » le prévint-elle ensuite, tandis qu’elle l’aidait toujours à marcher pour ne pas qu’il tombe à la renverse. Puis, une fois qu’il allongé sur le sofa, Louise se laissa choir sur la table basse, face à lui. Et maintenant ? Qu’allait-elle faire ? Le vampire qui était à l’agonie allait peut-être décider de lui sauter dessus, s’il finissait par ne plus pouvoir se contenir. Et elle, eh bien elle n’avait pas la moindre poche de sang sur elle, et elle savait que l’hôpital ne lui en donnerait aucune. Elle farfouilla dans sa mémoire à la recherche d’un nom, d’une association, d’un ami, quoi que ce soit qui puisse l’aider. Mais rien ne lui vint. Pensive, une seule option s’imposa à son esprit. Une idée aussi délirante qu’inconsciente. Elle allait lui proposer son propre sang, en espérant qu’il ne prendrait que le minimum vital pour lui et qu’il ne la viderait pas comme une dinde de Noël. « Euh... Hum... » tenta-t-elle de s’éclaircir la voix, tout en se demandant ce qu’elle était en train de faire. « Je sais que je vous ai dit que j’irai chercher du sang mais... à part le mien, je n’ai malheureusement rien d’autre à vous proposer... » En fait elle n’était pas naïve. Louise devait plutôt être suicidaire pour ne serait-ce qu’avoir l’idée d’offrir volontairement sa jugulaire à un vampire assoiffé qui menaçait de passer l’arme à gauche à tout moment. Elle préféra cependant mettre ce comportement risqué sur le compte de la fatigue après une nuit de travail.
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Gäa
Dim 15 Oct - 13:57
Elwyn J. Rogues
J'ai 204 ans ans et je vis à Salem, Amérique. Dans la vie, je suis Musicien et je m'en sors moyen., Je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. -Elwyn est d'origine écossaise.
-C'est à l'âge de 34 ans, que Elwyn sera transformé en vampire.
-Elwyn a une âme d'artiste, il aime la nature, mais en ce qui concerne sa nature de vampire, celui-ci ne s'y fait toujours pas, ainsi il reste chez lui, il sort très peu.
-Compositeur, il aime rester anonyme
Mon instinct me hurler "sang" , il y avait du sang pas loin de moi, c'était le sang de cette femme, et j'avais terriblement envie de me jeter sur elle, pour la vider de son sang, instinct de prédateur, je ne voulais pas agir ainsi, alors je voulais me tenir éloigné de la blonde, je ne voulais pas la tuer ... Non, il en était hors de question ! mais elle avait tout de même raison, sur le fait que le soleil n'allait pas tarder à se lever, oui, l'aube n'allait pas tarder, et dès que je verrais les premiers rayons du soleil, je ne serais plus qu'un tas de cendre ... Fermant les yeux, je pouvais entendre le coeur de battant de la femme, se rapprocher de moi, ainsi que la délicieuse odeur de son sang, rien qu'à cette odeur, je pouvais sentir mes crocs s'allonger, je déglutis difficilement ... Très difficilement, car j'avais la gorge sèche, et malgré ma force, je ne pouvais même pas lutter contre cette humaine, en voila une bonne. La femme en question, était bien décidée à me venir en aide, qu'importe ma race, qu'importe mon état, si j'avais un coeur, qui était encore en état de battre, j'en aurais sans doute eu le coeur serrer, devant autant d'humanité, venant de ce petit bout de femme. Acceptant son aide, je gardais la tête basse, de peur que mon instinct ne reprenne le dessus, et que je vienne à me jeter à sa jugulaire ... Non, non, non ... Je pouvais sentir les battements de son coeur, je pouvais même entendre son sang couler, tout en moi voulait son sang, mais je serrais les crocs, jusqu'à me mordre, goutant à mon propre sang, ce qui en rien ne serait d'une grande aide.
Tout en écoutant les paroles de la blonde, j'hochais la tête, tout en gardant les yeux vers le sol. Je ne voulais pas croiser son regard, ni même son visage, j'avais bien trop peur, de voir la veine idéale pour y planter mes crocs. Je pouvais me sentir trembler, exactement comme un toxicomane, en manque de sa dose, mon ventre crier famine, mon sommeil se faisait plus intense, mais malgré tout, je continué d'avancer, car au fond, j'admirais la force de cette humaine. Bientôt ma vision venait à se troubler, mais ce n'était pas bien grave, je me contentais d'avancer ... J'étais ainsi guider par cette femme, encore une fois, une humaine ... Il y avait des humains qui encore du bon en eux.
Bientôt je ressenti une brûlure au niveau du dos, puis petit à petit, celle-ci se répandit dans tout mon corps. Je prenais conscience que le soleil était en train de se lever, j'eu peur, j'étais effrayé et en même temps, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas vue un lever de soleil ... Le tout dernier, mais avant que je ne me détourne, je me retrouvais dans un appartement, protéger des rayons du soleil. Si je devais être soulager, je ne l'étais pas, car à présent, j'avais de nouveau peur de mes propres instincts primaires, un vampire affamé peut devenir une poupée de chiffon, comme un redoutable tueur. A présent installé ... J'avais soif, si soif, faim, mais j'avais aussi envie de dormir ... J'étais bien ... Je n'avais plus de force, j'étais épuisé comme ci j'avais couru pendant des heures et des heures (de mon vivant évidemment). Tout était brouillon, mais j'entendais toujours la voix de cette femme, c'était comme un douce berceuse pour moi. Puis aux paroles de la femme, je me contentais de me reculer, cachant ma tête dans un coussin, tout en secouant celle-ci, comme un enfant qui fait un caprice. "Ne me mettez pas cette idée en tête ... Jamais ... Jamais". J'eu une idée, mais se serait comme envoyer cette femme se faire tuer ... Seulement c'était la seule solution, je n'en voyais pas d'autre ... Après tout, cette femme m'avait sauver des rayons du soleil, elle m'avait amenée chez elle. "Il y a un bar clandestin, interdit aux humains ... Mais vous m'avez sauvez ... La propriétaire a toujours du sang, elle se nomme Lilith" , je retirais un collier que j'avais toujours autour de mon cou, le tendant à la femme "Si vous lui dites que vous êtes sous la protection de Elwyn Jethro Rogues, personne ne vous fera aucun mal, vous montrez cette médaillon, gardez le ... On trouve se bar, en se rendant aux pompes funèbres ... Le nom est Porcelaine" . Au moins, j'avais utilisé mes dernières forces pour parler, et non la saignée, à présent j'en avais même plus assez pour m'asseoir ou m'allonger correctement, j'eu un léger sourire, j'avais vaincu cet instinct, maintenant j'avais sommeil, au moins, je n'avais fait aucun mal.
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Senara
Mer 28 Fév - 22:54
Louise Plemons
J'ai 35 ans et je vis à Salem, USA. Dans la vie, je suis infirmière de nuit et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-mêmes, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque. (Anima Wajdi Mouawad)
Ils avaient franchi le seuil de la porte juste à temps. A peine quelques secondes de plus, et Louise serait en train de scruter un tas de cendres sur son perron. Heureusement, elle avait réagi suffisamment vite et le vampire avait eu la gentillesse de lui faire confiance et de ne pas la vider de son sang. Ce qui était encourageant. Car qu’importe les mises en garde qu’on pouvait lui faire, l’infirmière refusait d’imaginer le pire. Mais elle n’était pas naïve pour autant. Elle savait qu’un jour ou l’autre, sa bienveillance envers les autres races lui voudrait probablement une mort prématurée. Peu importe, elle refusait de faire taire son cœur et son humanité. Pas si elle pouvait sauver ne serait-ce qu’une personne sur sa route. Et puis de toute façon, il n’était nul besoin d’être un sorcier, un loup-garou ou un vampire pour être un horrible personnage. Depuis des millénaires, les humains avaient parfaitement démontré qu’ils étaient des êtres barbares, souvent même plus sanglants et cruels que les autres races dont ils fuyaient la présence. Une attitude aussi stupide qu’hypocrite. Louise ne voulait pas faire partie de ces gens. Elle savait qu’il y avait du bon et du mauvais partout sur cette terre et que les « races » n’y étaient pour rien. Donc non, elle n’avait pas fui malgré le danger que représentait ce vampire en manque de nourriture. Elle l’avait plutôt considéré comme une âme en peine ayant désespérément besoin d’aide, un soutien qu’elle comptait bien lui apportait avec les moyens mis à sa disposition. Le problème c’est qu’une fois le vampire installé dans son canapé, elle dut se rendre à l’évidence qu’elle n’avait aucune solution à lui proposer, exceptée une seule, autant dangereuse que stupide. Vu l’état de manque de la créature de la nuit, il tiendrait du miracle qu’il parvienne à se contrôler pour ne « prélever » que le strict nécessaire vital. Mais Louise n’avait pas d’autre solution et elle était tristement au courant des problèmes que rencontraient les hôpitaux concernant la distribution de sang. Alors en dernier recours, elle se proposa, elle, comme nourriture d’appoint. Que pourrait-elle faire d’autre ? Elle ne l’avait pas protégé des rayons du soleil pour le voir agoniser dans son salon. Donc elle proposa son propre sang, en espérant qu’il parvienne à en boire uniquement ce dont il avait besoin pour survivre. Une idée complètement farfelue que seule une folle ou une inconsciente pourrait avoir mais... loin d’être cinglée ou naïve, Louise faisait simplement le choix qui lui paraissait être le plus sensé sur le moment. Et surtout le plus humain. La blonde avait toujours été altruiste dans l’âme, un trait de caractère qui expliquait son choix de carrière, et ce n’était pas maintenant qu’elle allait renier ses valeurs. Cependant, son idée ne fut pas du goût du vampire, sans mauvais jeu de mots. « Ne me mettez pas cette idée en tête... Jamais... Jamais... » Louise l’observa avec étonnement l’espace d’un instant, avant de fermer les yeux et de hocher la tête. Elle ignorait tout de son histoire, mais elle était certaine d’une chose, il possédait une incroyable résistance à la tentation. Lui-aussi avait de fortes valeurs auxquelles il refusait de se soustraire, et ça ne pouvait que la pousser à l’admiration. « Euh, d’accord. Je vais... tenter de trouver autre chose... » déclara-t-elle le plus calmement possible alors qu’elle était en train de paniquer intérieurement.
Peut-être que si elle se faisait un prélèvement sanguin, cinq ou six fioles, ça pourrait l’aider à tenir ? Elle était infirmière bon sang ! il y avait forcément quelque chose qu’elle puisse faire ! Se triturant les méninges, commençant même à se ronger les oncles, ce fut finalement le vampire qui la tira de ses idées aussi infructueuses que bancales. « Il y a un bar clandestin, interdit aux humains... Mais vous m'avez sauvé... La propriétaire a toujours du sang, elle se nomme Lilith. » Louise hocha la tête, comprenant qu’elle était en train de se fourrer dans une drôle d’histoire, mais sachant qu’elle n’avait pas le choix pour sauver ce vampire décidément trop gentil et sachant aussi que, de toute façon, elle ferait son maximum pour l’aider même si ça impliquait de rôder dans des endroits sombres et dangereux. Si elle y laissait sa peau, la blonde savait que toutes ses connaissances secoueraient la tête en se disant qu’elle avait été naïve une fois de trop. D’autres se moqueraient d’elle. Quant à son frère, il serait quelque part entre les deux, avant d’utiliser sa mort comme prétexte supplémentaire pour partir à la chasse aux êtres surnaturels. Pourtant, et parce qu’elle sentait la sincérité et la bonté de ce vampire, Louise croyait chacune des paroles qu’il prononça. Non, elle sera protégée et tout se passera bien, parce qu’il le lui promettait. « Si vous lui dites que vous êtes sous la protection de Elwyn Jethro Rogues, personne ne vous fera aucun mal. Montrez ce médaillon, gardez-le... On trouve ce bar en se rendant aux pompes funèbres... Le nom est Porcelaine. » fit-il en lui tendant le médaillon en question. Louise l’attrapa comme s’il s’agissait du trésor le plus précieux qu’on lui ait jamais fait – et vu que sa vie en dépendant, ce n’était peut-être pas si éloigné de la vérité – et le rangea dans sa poche. « Je fais ça tout de suite. Je me dépêche. Tenez bon ! » fit-elle en posant un regard inquiet sur lui, tandis qu’il semblait déjà s’éteindre peu à peu dans le confort du canapé.
Sortant de chez elle sans même prendre le temps de fermer la porte à clé, l’infirmière tourna la tête à droite et à gauche tellement rapidement qu’elle aurait pu se faire un torticolis. Ou carrément se briser les cervicales. Mais elle était bien trop stressée et occupée à réfléchir par quel chemin passé et quel moyen de transport choisir pour s’en soucier. Une vie était en jeu, le reste importait peu. Finalement elle attrapa le vélo qu’elle attachait en bas de chez elle et dont elle se servait parfois pour aller au travail et pédala aussi vite que possible en direction du bar clandestin. Jusqu’à ce qu’elle se rappelle qu’elle ne connaissait pas la route car elle ne s’y était jamais rendue – et pour cause, elle était humaine – alors elle sortit son téléphone portable tant bien que mal, essayant de lancer l’application GPS qu’elle avait installé sans s’étaler sur la route. Une fois trouvé, elle suivit l’itinéraire et se dépêcha de se rendre aux pompes funèbres joliment et étrangement appelé Porcelaine. Une fois arrivée, elle sortit immédiatement le médaillon de sa poche, préférant vérifier tout de suite qu’elle ne l’avait pas perdu en chemin plutôt que de se faire croquer une fois devant la porte du bar clandestin. Rassurée, si tant est qu’on puisse l’être sachant ce qui l’attendait à l’intérieur, Louise prit une grande inspiration et se jeta à l’eau, en espérant ne pas s’y noyer. D’autant qu’au-delà de mourir, elle serait réellement peinée pour ce vampire qui était actuellement en train d’agoniser dans son canapé, et qui n’aurait pas le sang nécessaire à sa survie alors qu’elle aurait fait tout son possible pour le sauver. Il mourrait alors seul, et c’était infiniment triste... NON ! Elle n’avait pas le droit d’échouer ! Tentant de se montrer plus forte qu’elle ne l’était, Louise toqua à la porte et attendit qu’on lui ouvre, le médaillon bien en main et prête à le mettre au nez du premier individu qui lui ouvrirait.
« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
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Préférence de jeu : Les deux
Senara
Jeu 29 Fév - 1:05
Søren Mørtensen
J'ai 165 ans et je vis à Salem, USA. Dans la vie, je suis rentier et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis actuellement veuf et connaît quelques relations et je le vis plutôt bien.
L’avantage d’être un vampire, c’est qu’on pouvait fumer sans se soucier de sa santé. C’était une mauvaise habitude que Søren avait prise avant même d’être transformé, et qu’il avait conservé jusqu’ici. Et pour être totalement honnête, il ne comptait pas s’arrêter. Comme disait l’expression, on ne se refaisait pas, encore moins quand on avait quarante-cinq depuis des décennies. Alors oui, ça ne sentait pas bon, surtout pas le tabac froid, mais le rentier avait appris à masquer ces effluves peu alléchants sous un agréable et coûteux parfum boisé. Après tout, ce n’était pas parce qu’il avait une addiction qu’il ne se souciait pas et ne soignait pas son apparence. Bien au contraire ! Pourtant, Søren avait songé à changer d’arôme, quelques temps après sa condition de vampire, car il n’aimait guère dégager une odeur semblable à celle de ses ennemis naturels. Mais à Salem les choses étaient différentes. Si les vampires et les lycans n’étaient pas obligés de s’apprécier, ils n’étaient pas non plus obligés de s’attaquer. En fait, c’était même interdit par les lois mises en place pour protéger tous les êtres, surnaturels ou non, de la ville. Le maire de Salem faisait de son mieux pour que l’endroit soit un havre de paix pour tous. Søren avait donc abandonné l’idée de changer de parfum. Et ça lui allait parfaitement. Au bout de toutes ces années, il avait commencé à se montrer routinier. Il possédait ses petites habitudes et il les assumait sans aucun problème. Finalement, son nouvel ennemi n’était plus ces boules de poils instables vivant autrefois dans les forêts. Non, c’était l’ennui qu’il tentait de tromper jour après jour. Étant rentier, ce n’était pas le travail qui accaparait son temps. Et comme son côté tranquille et solitaire ne lui offrait qu’un cercle restreint d’amis, il devait souvent chercher comme occuper son temps libre. Heureusement, il excellait dans des jeux tel que le poker ou le black jack et en profitait pour alléger le portefeuille de ses adversaires, à moins que ce ne soit de leurs vêtements qu’ils devaient se défaire. Dans les deux cas, il prenait beaucoup de plaisir à les voir s’agacer ou, au contraire, à flatter son ego. Et puis il y avait les femmes. Søren entretenait régulièrement des relations avec des vampires et des sorcières. Pourtant, contrairement à ce que la majorité des personnes pensaient, il n’était pas un homme à femme dans le sens classique du terme. Non, le quarantenaire s’intéressait réellement à elles et aimait vivre de belles aventures. Hélas, elles ne duraient jamais plus que quelques années et il devait bien s’avouer qu’aucune ne lui avait donné envie de prolonger outre mesure leur relation. Peut-être était-il trop passif, trop solitaire ou simplement trop méprisant envers l’engagement d’une manière générale pour passer aux étapes supérieures d’une relation durable. C’était d’autant plus difficile à jauger que le temps n’avait plus vraiment de sens, quand on avait l’éternité devant soi. Søren vivait donc avec l’idée que plus rien n’avait réellement d’importance, qu’il était inutile de se précipiter. En bref, il aimait prendre son temps mais tous les êtres de la nuit et les sorciers n’avaient pas sa vision des choses. Ce qui lui importait peu, une fois de plus.
Ce soir, après avoir plusieurs verres de bourbon et parties de carte, il accepta de remplacer le videur le temps qu’il règle une affaire avec sa sœur, de ce qu’il avait cru comprendre. S’il n’était pas du genre bagarreur, Søren déclarant avec détachement que les bagarres n’étaient que le résultat d’esprits faibles, il était en revanche très doué pour insinuer le doute dans le cerveau des autres. Les mots, c’était ça son arme. Et il savait parfaitement les manier. Cependant, si ça devait ne pas suffire, il se trouvait que Søren savait très bien se battre. Ce qui en faisait un être particulièrement agaçant de par son attitude condescendante et son comportement flegmatique, surtout qu'il était presque impossible de lui effacer son petit sourire supérieur. Intelligent et maîtrisant les joutes verbales comme l'art du combat, il affichait une assurance à toute épreuve et rares étaient ceux qui cherchaient à le défier. Une personnalité si simple et si complexe tout à la fois... Edward partit, le rentier n’eut à attendre que deux minutes avant qu’on ne frappe à la porte. Aussitôt il sentit les battements de cœur et l’origine humaine de laquelle ils provenaient. Intéressant... Ouvrant la porte, Søren se retrouva immédiatement face à un médaillon. Il l’attrapa délicatement entre deux doigts, sans chercher toutefois à le lui prendre. Simple vérification. Et avant même qu’elle ne parle, il sut à qui ce dernier appartenait. « Tiens tiens tiens... on dirait que notre ami Elwyn rencontre quelques problèmes. » La blonde qui lui faisait face lui expliqua la situation. De manière erratique, avec maladresse et empressement. Søren s’amusa de la voir gesticuler, entre crainte et désir d’aider un des leurs. Il l’observait avec amusement et curiosité. Finalement, après son laïus, il hocha la tête. « Je vais vous conduire à Lilith, mais gardez bien ce médaillon avec vous. » lui conseilla-t-il tout en ignorant, d’apparence seulement, le regard des autres créatures qui avaient senti sa présence. Approchant du comptoir, il afficha un sourire en coin à la barmaid et propriétaire des lieux. « Lilith, cette jeune femme a besoin de ton aide. Ou devrais-je dire notre ami Elwyn. » Puis le vampire autrefois quarantenaire s’accouda au bar, bien décidé à assister à la suite de cet étonnant évènement... et à protéger la courageuse et inconsciente demoiselle. Après tout, elle était sous la protection de Rogues.
« Be Here»
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Crédits : Giada (ava)
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Gäa
Sam 6 Avr - 15:20
Lilith Vespera
J'ai 232 ans ans et je vis à Salem, Amérique. Dans la vie, je suis gérante d'un bar clandestin et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis une vampire épanouie et je le vis plutôt bien.
-Elwyn est le créateur de Lilith -Lilith c'est elle même renommer -Elle en pince pour Soren
Salem était une ville de rêve ! enfin, surtout quand il était question de faire des affaires. Une ville qui se voulait pour les créatures, j'en riais rien que d'y penser, un mensonge ! oh ça avait peut-être était le cas au début, mais ça n'avait pas durer ... Comment je le savais ? Hum, disons que c'était une histoire assez intéressante ...
Tout en étant perdu dans mes pensées, je me rappelais de ma rencontre avec Elwyn, la façon dont il m'avait aider, ça n'avait pas été une mince affaire ! il m'avait connu entant que simple humaine, il ne m'avait fait aucun mal, on pouvait même dire que c'était un amour de vampire, ou un crétin, ça dépendait des points de vue ... Bref ... Elwyn m'avait aider, puis étant passionnée par les vampires, je n'avais pas arrêter de le coller. Depuis petite j'étudiais les arts occultes, ce qui était très mal vue, rencontrer un vampire, était comme un rêve pour moi, puis il y avait eu cet accident ... J'avais du supplier Elwyn de me transformer en vampire, pour lui ce n'était pas une vie, pour moi c'était un sauvetage ! je l'avais supplier encore et encore, jusqu'à mon tout dernier souffle. Lorsque j'étais revenu à moi, aucun doute, il l'avait fait ... Mais alors la honte qu'il avait eu, il n'osait même plus me regarder, se trouvant monstrueux ... Roh ... Enfin j'avais appris grâce à lui, puis j'avais découvert la ville de Salem, qui était un refuge pour nous, créatures de la nuit. Si Elwyn c'était isoler, j'avais choisi d'ouvrir mon cabaret, le genre ou l'on pouvait y trouver que des vampires, ainsi que des humains à la recherche de sensation forte (crétin), une bonne époque, seulement, en année de vampire, je pouvais dire que ça n'avait pas durer assez longtemps ... Salem, ce refuge pour les créatures obscurs, avait pris un tout autre tournant ... Maintenant il y avait les chasseurs, des nouvelles lois, des disparitions étranges, les dons du sang qui se faisait de plus en plus rare, et les vampires crevant de faim ... Ne voulant pas me plier aux lois, j'avais du mettre la clef sous la porte, je mettais réfugier chez Elwyn pour y pousser une gueulante, avant de trouver une idée ... Un bar clandestin ! Elwyn m'avait dit non, j'avais dit oui, il avait rouler des yeux, j'avais tirer la langue, puis j'avais ouvert ce bar. Cette fois-ci, c'était un lieu inconnu des humains, il n'y avait que les créatures de la nuits, qui pouvaient y avoir accès. Il y avait des vampires, des loups-garous, des sorciers ... Du sang que je pouvais me produire de façon ... Assez illégal, de la viande de choix pour les loups, enfin il y avait de tout pour toute les races, sauf les humains, enfin disons que c'était eux le dîner. Depuis l'ouverture de ce bar clandestin, j'y avais fait des rencontres, comme Soren, un vampire qui inspiré la classe, le respect et qui avait un charme à faire succomber n'importe qui. Alors que la journée était bien avancée ... Ou la nuit ... Bref je n'en savais rien, je m'occupais de la gestion des stocks, avant d'aller saluer les clients, discutant un peu avec les habitués, puis rejoignant le bar, pour me servir un double whisky. Le Porcelaine, de base, c'était des pompes funèbres, de base ... Il suffisait juste de passer par une autre porte, de descendre des marches, pour arriver dans mon sublime royaume ! le bar clandestins, des créatures de l'ombre. Accouder à mon comptoir, je senti l'odeur du dîner ... J'eu un sourire révélant mes crocs, boum boum boum, un coeur qui bats ? Puis je vois Soren arriver, une blonde proche de lui ... Une humaine ... Tout en regardant celle-ci avec un sourire, j'écoute Soren me parler ... Penchant la tête sur le côté, je regarde l'humaine "Elwyn ? Et il t'envoi ici, c'est gentil de nous envoyer le dîner, je n'aurais jamais cru ça de lui" dis je avec un rire, puis tout en regardant le médaillon, je fronce des sourcils ... Bon, pour que celui-ci donne ce médaillon, puis qu'il envoie une humaine, c'était que la situation était grave. "Allons dans mon bureau privée ... Pourquoi faire venir une humaine ..." dis je tout en faisant signe à la blonde de me suivre, ainsi que Soren. J'ouvre la porte de mon bureau, mon antre, évitant que l'humaine ne soit trop renifler par les clients, fermant la porte, je scrute la blonde avec un regard sévère, savourant l'odeur de son sang. J'aimais montrer qui pouvait mordre ici ... Même si Soren serait un bon compagnon, mais j'avais un peu de mal à partager ma nourriture. M'accoudant à mon bureau, je reprends "Bien raconte moi ce que tu fais la, avant que mes crocs ne dérapent", dis je tout en croisant les bras. Dans le fonds, j'avais très peur pour Elwyn ... Il resté mon créateur et mon ami.
I’m a lowlife
I tried to outrun my addiction But all I found was a new one I’m a lowlife tryna get my head right Stuck inside a dream Kicking ketamine I’m a lowlife tryna get my head right