Dans les temps anciens, les histoires avaient le même début mais jamais, Ô grand jamais, elles ne possédaient la même fin. Aujourd'hui encore, cela n'a jamais réellement changé. Une chose semble immuable également. Les méchants n'ont pas droit à une fin heureuse. Enfin, c'était vrai jusqu'à ce que Regina change la donne. Elle est la Reine des Royaumes, de tous les royaumes de contes et de magie. Enfin... De tous, sauf un.
Bien loin de Storybrook, à l'ombre de Londres, se cache des regards indiscrets; les sorciers. Ces derniers vivent dans leur monde, un univers qui leur est propre. Et non, il ne s'agit pas de vieilles sorcières avec des verrues sur le nez et un chapeau pointu sur la tête. Enfin, certaines correspondent à cela mais c'est une minorité. Oui, il y a des balais volants. Mais plus que tout, les sorciers ont des baguettes magiques ! Autant dire qu'en terme de cliché, ils sont bien !
Voldemort est défait. Mais à peine les sorciers se remettent de la dernière guerre, où les pertes furent nombreuses... Une nouvelle menace était arrivée, elle s'était tapis dans l'ombre, laissant ses proies s'affaiblirent afin qu'il ne puisse plus riposter quand son tour viendra. Et son tour est venu. Orlane Hanovre a pris possession du ministère de la magie, de Poudlard, l'école de magie, ils sont tous à sa merci. Elle règne en maître. Elle pensait qu'une fois avoir conquis ces terres, elle serait en paix sur cette Terre qu'elle a fait siennes. Il n'en est rien. Elle pensait qu'elle changerait, qu'elle pourrait enfin être heureuse. Il n'en est rien. Elle est furieuse ! Pourquoi doit-elle se contenter d'un royaume si petit tandis que Regina, la fille de la femme qui lui a tout pris, possède mille et une couronnes ?! Si la mère n'est plus, les enfants en payeront le prix, parce qu'il y en a toujours un en ce qui concerne la magie ! C'est ainsi que sa vengeance se mit en marche. Laissant le royaume a sa plus grande fervente admiratrice et bras droit de confiance, Bellatrix Lestrange. Orlane Hanovre part, à l'aide d'un haricot magique vers ce monde, le monde des contes, Storybrook. Ville qu'elle n'a jamais cessé d'épier via les miroirs qu'elle habrite...
Le haricot est lancé, un vortex s'ouvre sous elle, Storybrook se trouve de l'autre côté. Elle s'élance, mais... Qui a dit qu'elle venait seule ?
Crossover entre Once Upon a Time et Harry Potter.
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Dim 22 Oct - 16:02
Lucifera "Lucy"
J'ai 82 ans mais je ressemble à une jeune femme âgée de 25 ans. Je vis à Londres, en Angleterre, à Godric Hollow. Dans la vie, je suis un vampire et un siphon. Sinon, à cause de ma mère, ma personnalité, ma façon d'être, je suis célibataire mais peu m'importe, je ne peux aimer et je ne peux être aimée. Informations supplémentaires ici.
"Est-ce que tu as tout ?"
"Oui, votre majesté"
"Nous pouvons y aller dans ce cas, suis-moi"
"Huhum"
Les deux femmes sautent et se font engouffrer par le vortex.
La jeune femme aux cheveux argentés, immaculés d'un blanc neige, aux yeux rouges se dépose délicatement sur l'herbe. Quel endroit délicieux ! Elle sent la magie environnante, elle est si douce, à s'y méprendre avec du coton. Elle peut sentir la magie venir s'infiltrer en elle, entre les pores de ses doigts, crépiter. Telle une amie qui viendrait à elle pour lui dire bonjour. A Londres, elle ne pouvait pas faire de magie, elle n'était qu'un Siphon après tout, elle ne peut faire que voler la magie d'autrui. Ici, c'est différent, la magie est partout. Elle n'est pas certaine d'aimer cela... Elle n'a jamais eu le contrôle de ses pouvoirs. Elle porte pour la magie, une aversion qui frise avec la haine. Mais si elle doit user de ses capacités, aussi peu soient-elles maîtriser, elle le fera uniquement à la demande de sa majesté. Elle ne peut lui désobéir.
L'air a changé. Oui, les êtres dotés de magie savent. Ils savent qu'elles sont en ces lieux. Ils ne peuvent savoir qui ils sont, mais l'air a changé quand elles ont posé un pied sur ces terres.
"Suis-moi"
Sa majesté lui demande, ce qu'elle fait, marchant toujours derrière elle de trois pas, au même rythme, la tête observant le ciel, écoutant les bruits. Elle les entend... Des gens qui se posent des questions sur le pourquoi ils se sentent... Différents. Quelque chose a changé l'ordre des choses, mais quoi ? La véritable question serait plutôt "Qui", non ?
Elles s'installent dans une maison vide, dont aucun son ne se fait entendre même l'intérieur semble dépourvu de locataire, inoccupée. Il a fallu une semaine à sa Majesté pour préparer son entrée. Elle a attendu la fête d'anniversaire de la Reine, un énorme bal aura lieu, tous sont invités à célébrer l'anniversaire de leur bien aimée Reine. Qu'est-ce qu'un anniversaire ? Va savoir.
"C'est l'heure. Tiens-toi prêtes. J'aurai peut-être besoin de toi".
Le bal avait commencé. Les invités sont vêtues de leur plus belle robe, de leur plus beau costume. Les gardent étaient présents mais relativement détendues. C'est un jour de fête. Qui oserait le gâcher ?
Si seulement ils savaient.
Lucifera était relativement indifférente à ce qu'il va se passer. Elle ne prêtera attention aux festivités que seulement si sa Majesté le lui demande, et dans ce cas, elle interviendra. Elle est dévouée à sa cause, qu'importe de quelle nature elle est. Elle ne sait même pas ce qu'il va se passer, et elle ne veut pas le savoir, elle sera trop occupée à lire sur son balai, son Comète de feu. D'un geste de la main, sa mère est prête, tandis qu'elle-même a pris quelques secondes pour se changer, sa mère n'y étant pas étrangère. De toute manière, elle porte ce que sa mère désire qu'elle porte. Pour cette soirée, c'est une robe blanche, il y a de la dentelle dessus. Elle n'a aucun avis sur la tenue. Elle la porte, c'est tout ce que sa mère lui demande. Si elle avait eu une avis sur la question, elle ne porterait pas cela en premier lieu.
Assise sur son Comète de feu, un livre à la main, concentrée à le lire, elle sent un tourbillon noir la téléporter dans une salle remplie de personnes. N'aimant pas beaucoup... Les gens. Elle se met en retrait, toujours en train de lire, s'envolant plus haut sans se soucier de ce qui va suivre.
"Mesdames et Messieurs, bonsoir ! Je vois que nous en sommes aux remises des cadeaux pour sa Majesté ? Magnifique ! J'ai moi-même un présent à lui offrir."
Voyant qu'elle a capté l'attention de tous, certains soldats ont dégainé leur arme à feu, ou leur arme blanche mais n'ont pas attaqué tant que la Reine n'est pas encore en danger.
"Ce n'est pas tant un présent que je veux vous offrir, Majesté. C'est une promesse. Elle est relativement similaire à celle que vous avez faite le jour du mariage de Blanche-Neige et du Prince Charmant. Bien sûr, j'ai un peu plus d'originalité que de copier mots à mots les paroles de l'ancienne Evil Queen ! J'ai plus d'amour-propre que cela. C'est surtout pour que vous sachiez à quoi vous attendre... Rien qui ne plaise à quiconque."
Toussotant dans un but mélodramatique, elle déclame.
"Majesté, je vous fais la promesse de vous tuer, vous et votre soeur. Avec un peu de chance, j'épargnerai vos enfants. Je ne sais pas encore. J'hésite. Rien de personnel, je vous assure. Simplement... Votre mère m'a fait du tord. Et puisqu'elle ne peut en payer le prix, vous allez le faire pour moi"
Un sourire carnassier prône sur le visage de la vieille femme.
La demoiselle ne relève pas les yeux de son livre, mais tout en lisant, elle dit distraitement, la voix douce et sereine, d'un calme apaisant, ce qui contraste énormément avec le ton cassant de la Reine de Londres.
"Votre majesté ? Si je puis me permettre, vous avez oublié de vous présenter..."
"Petite sotte ! Je déteste être interrompue ! J'allais y venir, le monstre"
"Pardonnez-moi mon impertinence, cela ne se reproduira plus"
"Tss. Je t'excuse, pour cette fois. Soit, passons outre l'intervention idiote de ma sous-fifre. Je suis Orlane Hanovre, fille du Roi Hayden II. J'étais celle qui devait épouser le mari de votre mère mais cette dernière, grâce à un subterfuge m'a prise mon bien aimée et lui a fait un gosse ! Vous en l’occurrence. Et dire qu'elle avait déjà donné son innocence à un autre homme ! Cela me laisse circonspect. Elle a eu une bâtarde avant vous ! Quelle disgrâce. Henry est mort, et vous l'avez tué... Vous avez tué l'être que j'aimais le plus au monde alors qu'il s'agissait de votre paternel ! Et vous osez vivre sereinement parmi vos victimes ? C'est d'un grotesque. Je vais faire ce que personne n'a eu le courage de faire ! Venger les morts que vous avez tué ! Venger les blessures que vous avez causé ! Venger les vivants des actions que vous avez perpétré afin d'éradiquer le mal. Vous avez beau être la Gentille Petite Reine de Storybrook, le mal que vous avez causé est fait ! Vous ne pouvez pas simplement effacer le passé et vivre comme si de rien était !"
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Lun 23 Oct - 0:37
Regina Mills
J'ai l'apparence d'une femme de 45 ans et je vis au Château Royal Dans la vie, je suis Reine des Royaumes Unis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis avec fatalisme.
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Pendant bien longtemps, l’anniversaire de Regina n’avait eu aucun sens. Petite, elle recevait des présents, et elle avait son père pour le fêter avec elle. Elle profitait de cette journée avec un plaisir tout enfantin. Mais après son mariage avec le roi Leopold, ses anniversaires avaient perdu tout leur sens. Même si on le lui fêtait, c’était sans âme. Ce jour-là, même ce jour-là, Blanche était encore la véritable star de son père. Négligée, ou vénérée par la peur, elle n’avait jamais connu le bonheur de savoir que l’on pensait sincèrement à elle. Elle avait donc effrayé pour qu’on le fasse.
Après avoir vaincu la Fée Noire, les choses avaient été différentes. Il ne s’était pas passé une année sans que son fils ne pense à elle. Et Emma, les Charmant, sa sœur, ils avaient tous été là, à chaque anniversaire. Enfin, elle savait ce que cela faisait de faire partie d’un groupe, d’une communauté, d’avoir des personnes qui avaient envie de vous faire plaisir. Elle avait passé de nombreuses années à savourer chaque jour et à se sentir heureuse, malgré ce manque, cette âme sœur qu’elle n’avait pas, ce bonheur qu’elle voyait autour et dont elle était privée. Mais il ne fallait pas trop en demander à la vie.
Et maintenant, elle était la Reine des Royaumes Unis et le jour de son anniversaire était célébré en grande pompe. Elle était émue par l’amitié et la gentillesse que lui portaient ses proches. Elle connaissait une paix et un bonheur qu’elle n’avait encore jamais connu. Soudain, la porte s’ouvrit et une femme entra. Sombre, le regard cruel, pétri d’une souffrance profonde, Regina avait déjà vu ce regard. Le passé lui remonta au visage en se rappelant sa propre intervention au mariage de Blanche-Neige et de son prince. La femme ne manqua pas de préciser qu’elle avait conscience de cette ressemblance et que c’était voulu.
« Vous comptez donc me tuer ? Et puis-je savoir comment vous espérez y parvenir en le criant haut et fort devant ceux qui ont défait plus d’ennemis que n’importe qui ? Dont moi d’ailleurs, ainsi que cette bâtarde dont vous parlez et que je préférerais que vous appeliez Zelena. »
Elle descendit, s’avança, nullement impressionnée. Elle n’allait pas faire comme Blanche et se serrer contre quelqu’un d’autre. Elle avait toujours été sa propre force et cela ne changerait jamais. Désormais, il lui appartenait de protéger tout ce monde qu’elle avait sous sa responsabilité, et il était hors de question de laisser une autre force du mal menacer son royaume. Quant à se laisser tuer, ce n’était certainement pas son style. Et Henry ne lui pardonnerait jamais si elle se rendait sans se battre, elle le savait pertinemment. Cette femme allait trouver à qui parler.
« Si vous tenez réellement à m’affronter, eh bien, bonne chance à vous. Nous verrons qui de nous deux finira réellement dans l’oubli. »
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Lun 23 Oct - 10:53
Lucifera "Lucy"
J'ai 82 ans mais je ressemble à une jeune femme âgée de 25 ans. Je vis à Londres, en Angleterre, à Godric Hollow. Dans la vie, je suis un vampire et un siphon. Sinon, à cause de ma mère, ma personnalité, ma façon d'être, je suis célibataire mais peu m'importe, je ne peux aimer et je ne peux être aimée. Informations supplémentaires ici.
"N'ai-je pas été explicite sur la question ? Et comment vais-je m'y prendre ? Il y a des armes qui doivent rester secrètes, ma chère. Préparez-vous... Au pire. Ce n'est qu'un avertissement. Laissez-moi vous montrer un avant-goût de mes armes."
Elle sort une baguette et lance tout bas, Avada Kedavra, un filet vert de magie s'y échappe aussi vite que le son et touche un invité au hasard qui meurt sur le coup.
"Je vous réserve un destin moins généreux..."
Un sourire se dessine sur les lèvres d'Orlane, un sourire satirique mais d'une cruauté sans faille.
"Je ne désire pas votre oubli, s'il y a oubli, il y a aussi l'effacement total du passé, or, ce que vous avez fait ne sera jamais effacé... Je suis certain que je trouverai des partisans dans votre royaume. Voyons voir si vous êtes réellement la reine adorée de Storybrook".
Puis d'un geste de la main, une magie noire et ténébreuse l'entoure pour qu'elle disparaisse sans laisser de trace. Comme si elle n'était jamais venue. Sauf qu'il y a quelque chose qui démontre du contraire... Lucifera. Enfin "Le monstre" ou "Petite sotte", sa mère n'a pas eu la décence de la présenter.
"Elle m'a encore oubliée... C'est fâcheux"
Dit-elle avec une moue boudeuse.
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Lun 20 Nov - 3:15
Regina Mills
J'ai l'apparence d'une femme de 45 ans et je vis au Château Royal Dans la vie, je suis Reine des Royaumes Unis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis avec fatalisme.
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Si Regina avait espéré lui faire dévoiler un peu de son plan en la poussant dans ses retranchements et en la provoquant, elle en était pour ses frais. la femme n'était pas née de la dernière pluie et elle n'allait donc pas dévoiler son arme secrète aussitôt dans la partie. Peu importait, obtenir des informations et affronter les représentants du mal était le propre de toute la famille. La reine des Royaumes Unis ne put s'empêcher de penser qu'il y avait une certaine ironie à se dire qu’elle les appelait maintenant sa famille alors qu'elle avait désespérément rejeté cette réalité entre Blanche Neige et elle pendant des années.
En voyant cette femme agir, en constatant cette grandiloquence provocante et cet orgueil exacerbé, elle ne put s'empêcher de penser qu'elle avait dû être bien ridicule en proférant ces menaces au mariage de Blanche-Neige, aussi ridicule que cette femme l'était à présent. Ça n’empêchait pas les personnes d'avoir peur ou même de penser que le danger était réel. Mais il n'empêchait que ça ne faisait pas très sérieux. En fait, elle avait plutôt l'impression qu'il s'agissait d'un spectacle. Ça aurait pu ne rester que cela si elle n'avait pas exécuté un invité sous ses yeux. Regina ne pouvait se vanter de connaître cette personne car elle ne connaissait pas tout son royaume, moins encore depuis que tous les royaumes avaient été réunis, mais il ne méritait certainement pas de mourir.
« Vous paierez cet acte cruel, Madame. Aussi coupable que je puisse être, cette personne ne l'était pas. »
Il n'en fallut pas plus que cette démonstration pour que la femme s'efface en ayant déposé ses menaces sans s’inquiéter des conséquences du meurtre qu'elle venait de faire. Regina échangea un regard avec Emma. Il ne faisait aucun doute que les combats allaient reprendre plus tôt que prévu. Mais elles étaient prêtes. En attendant, la femme avait laissé dans sa fuite la jeune inconnue qui l'accompagnait. Tout le monde risquait de se retourner contre elle à cause du meurtre qui venait de se produire et il fallait absolument éviter une action sous le coup de la colère.
« N'ayez crainte, mes amis. Je sais que certains d'entre vous doivent avoir peur et d'autres doivent être en colère de ce que notre ami a dû subir, mais je vous promets que ce meurtre ne restera pas impuni et que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que personne d'autre n’ait à mourir prématurément. »
Elle s’avança en direction de la femme qui avait été oubliée et qui semblait considérer cela comme légèrement fâcheux sans plus d'émotion. En tout cas, elle ne quitta pas la pièce et ne chercha pas à s'échapper. Regina y vit aussitôt une possibilité d'ouvrir le dialogue avec quelqu'un, même si ce n'était pas celle qui rêvait de vengeance. Elle s'approcha donc doucement et s'adressa à la personne qui semblaient totalement indifférente à sa situation et à tous ces gens qui la détestaient pour avoir accompagné la meurtrière d'un des leurs.
« Bonjour. Votre maîtresse vous a laissé ici ? Ce n'est peut-être pas très orthodoxe, mais je voudrais vous dire que nous ne sommes pas obligées d'être des ennemis. Peut-être n'avez vous pas la même opinion de la situation que celle que vous accompagnez. »
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Lun 20 Nov - 15:14
Lucifera "Lucy" Selwyn
J'ai 82 ans mais je ressemble à une jeune femme âgée de 25 ans. Je vis à Londres, en Angleterre, à Godric Hollow. Dans la vie, je suis un vampire et un siphon. Sinon, à cause de ma mère, ma personnalité, ma façon d'être, je suis célibataire mais peu m'importe, je ne peux aimer et je ne peux être aimée. Informations supplémentaires ici.
Sa mère a tué cet inconnu. Un homme aux cheveux grisonnant, il avait un air doux, des traits fins, il était grand. Un mètre quatre-vingt six à première vue. Il avait un sourire joyeux et contagieux sur ses lèvres. Lucy aurait aimé apprendre à le connaître. Malgré cela, elle ne montre rien. C'est seulement lorsque sa mère s'en va, répondant aux menaces de la Reine par un "Tsk", puis un mouvement de bras. Et elle était partie. Un certain apaisement parcouru sa fille. Elle n'appréciait pas sa mère, pas vraiment. Mais elle n'avait qu'elle. C'est sa seule famille. Elle veut lui plaire. Elle veut être aimée par elle. Mais cela n'arrivera jamais, dans aucun cas. Leur relation n'est que maîtresse/esclave, voire dans ses moments de générosité, servante. Et si sa fille reste, c'est qu'elle n'aime pas les changements. Elle reste par habitude. Elle reste parce qu'elle ne sait pas où aller. Et elle suit les ordres. Elle pourrait se rebeller, elle pourrait gagner au lieu de la laisser faire ses horreurs. Mais elle n'en fera rien. Il réside au fond d'elle, l'espoir d'être aimée par sa génitrice. Un jour, peut-être ?
Il n'en reste qu'elle l'a encore oubliée. Comme c'est fâcheux. D'une certaine manière, c'est pour le mieux. Elle pourra faire ce qu'elle a eu envie de faire depuis que ce pauvre malheureux est mort de la baguette de sa mère. Toujours en apesanteur sur son balai, elle survole la foule mécontente pour arriver juste à côté de l'homme qui est mort, Charlie. Ils l'ont dit, elle l'a entendue. Leur chuchotement, leur parole, leur messe basse... Elle entend mais elle ne dit rien. Elle a l'habitude d'être détestée. Cela ne lui a jamais rien fait. Elle ne désire pas être apprécié de quiconque, sauf de sa mère. Pourtant elle doit se rendre à l'évidence, cela n'arrivera jamais. Mais bon "Et si ?". Ce "Si" persiste comme s'il était la clef de tout. Dans une grande délicatesse, elle descend de son balai, et pose un pied à terre, comme si c'était la première fois qu'elle touchait le sol. Puis d'un mouvement de main nue, elle forme une bulle autour du défunt et d'elle-même. Ils sont en train de taper sur la barrière invisible comme si elle comptait le blesser davantage encore, profaner sa mémoire. Mais elle l'assure, c'est faux. Elle se met à genoux et dans une douceur infinie, elle ferme les paupières de Charlie qui n'ont même pas eu le temps de se fermer avant que le sort ne l'atteigne et l'emporte.
"Puissiez-vous reposer en paix Charlie..."
Dit-elle en lui prenant la main doucement, personne ne mérite de partir seul. Il la traite de "Monstre" mais personne n'a eu la décence, mis à part elle, de lui donner un dernier acte de considération pour qu'il puisse atteindre sa dernière demeure serein, accompagné. Elle l'aide à accomplir sa dernière révérence...
Elle les entend dire "Quel toupet ! Sa maîtresse a tué cet homme". Un homme de petite taille, à la mine grincheuse, lui crie ce que tout le monde semble penser tout bas.
-Ta maîtresse a tué cet homme et tu oses faire ça comme si ta maîtresse n'était pas responsable de sa mort ! Tu crois en avoir le droit vermine ?!
Quelle virulence. Le regardant droit dans les yeux, elle répond simplement.
"Oui."
Et ce, doucement, dans une nonchalance saupoudrée d'insolence inconsciente qui dénote avec l'ambiance pesante.
Elle se lève finalement, s'assit sur son balai qu'elle avait déposé derrière elle et alors qu'il est à même le sol, elle ouvre son livre à la page qu'elle avait délaissé, petit à petit, elle s'élève dans les airs. Sa barrière se défait, un protego. Elle ne veut pas rejoindre cette femme de suite. Elle aimerait terminer son chapitre avant cela.
Finalement, à peine une page tournée, la reine parle. Essaye de rassurer son peuple. Lucy écoute, mais elle ne quitte pas son livre des yeux. Elle sait faire plusieurs choses à la fois. Orlane lui a appris à l'écouter crier, parler, déblatérer, râler, geindre, se plaindre, glousser, expliquer, tout en faisant autre chose, comme tuer, torturer, lire, écrire, penser, rêver.
"Je ne désire pas être votre ennemie."
Annonce-t-elle lentement dans une honnêteté candide. Bien qu'elle n'aie toujours pas quitté son livre du regard.
-Foutaises !
S'exclame le petit homme colérique de la dernière fois.
-C'est ta maîtresse, tu as choisi de la suivre !
Lucifera ferme son livre calmement, le dépose sur ses cuisses puis elle le regarde dans une expression neutre. Il n'y a ni colère, ni sentiment d'outrage, juste un regard empreint de toute la vérité qu'elle va annoncer comme si elle parlait de la pluie et du beau temps.
"Si ce choix eut jamais lieu, je ne l'ai pas prise.
Cette vérité est simplement venue à moi."
Explique-t-elle comme si c'était l'évidence même, la réponse qui permet d'éclaircir toutes les interrogations des personnes se trouvant dans cette salle. Mais au vu de leur regard remplit d'interrogation qu'elle ne voit pas, peut-être que non finalement.
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Ven 8 Déc - 1:14
Regina Mills
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La colère et la haine faisaient partie de ce monde quand bien même ils en étaient tous à faire le maximum pour que le monde se porte mieux. Ce n'était pas une chose facile, mais Regina était déterminée à ce que tous ceux qui faisaient partie de son royaume ne se retrouvent pas confrontés à la violence et à la brutalité. Elle ne pouvait évidemment pas faire quoi que ce soit pour une personne comme cette femme qui était arrivée et qui avait gratuitement tué quelqu'un, mais elle avait laissé celle qui l'accompagnait au milieu de tous ces gens et en ce qui les concernait, elle ne voulait pas que gagne la haine.
Elle fut même touchée de voir la jeune femme rendre un dernier hommage à celui que sa mère avait tué. Quelque part, il était difficile de savoir dans quelle circonstance elle s'était retrouvée dans cette situation et il ne semblait pas que c'était une bonne idée de laisser la colère être le moteur de ce qui était en train de se passer. Cet homme semblait dur et implacable mais il ne faisait que souffrir et elle ne lui en voulait donc pas de l'exprimer. En revanche, il n'était pas question que cette femme doive subir une attaque physique.
« Cette jeune femme ne fait que rendre un dernier hommage à un homme. Cela peut tout simplement vouloir dire qu'elle n'est pas d'accord avec sa maîtresse. Je ne crois pas que ce soit une idée excellente de la condamner sans savoir qui elle est vraiment. Je vous engage à vous calmer. La violence ne sera pas tolérée ici. Pas plus celle de cette femme que celle de quiconque autre. »
Elle offrit une main tendue à la femme qui lui affirma qu'elle ne voulait pas non plus être son ennemie. Elle ne la regardait pas en le disant, mais malgré tout, la reine eut le sentiment qu'elle était sincère, d'autant plus quand l'homme réagit une nouvelle fois et qu'elle lui affirma que ce choix, de suivre sa maîtresse et le chemin de la haine, n'était pas le sien. Regina finit par poser une main sur le bras de l'individu pour le contraindre à se calmer, puisqu'il n'entendait absolument pas raison. Elle était désireuse de calmer les tensions et de faire en sorte que cette mort soit la dernière que cette femme pourrait causer.
« J'aime à penser que, à un moment, tout le monde a le droit de faire ses choix. Accepteriez-vous de partager avec moi un peu de votre histoire en privé ? J'ai moi-même eu une personne dans ma vie qui ne m'a pas laissé faire mes choix pendant très longtemps et je suis certaine que nos expériences pourraient trouver un écho l'une chez l'autre. Je pourrais peut-être vous montrer d'autres portes à emprunter que celles que vous connaissez. »
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Mar 12 Déc - 0:16
Lucifera "Lucy" Selwyn
J'ai 82 ans mais je ressemble à une jeune femme âgée de 25 ans. Je vis à Londres, en Angleterre, à Godric Hollow. Dans la vie, je suis un vampire et un siphon. Sinon, à cause de ma mère, ma personnalité, ma façon d'être, je suis célibataire mais peu m'importe, je ne peux aimer et je ne peux être aimée. Informations supplémentaires ici.
Elle l'entend, la femme aux cheveux noirs. Elle l'entend, elle l'a défend. C'est étrange. Personne n'a jamais fait quoique ce soit dans ce genre par le passé. Tout le monde l'a condamné avant même d'avoir sa version des faits. Pour dire vrai, elle n'y a jamais prêté attention, mais c'était une curiosité pour elle. Une sorte de nouvelle version de ce qui pourrait arriver dans ce genre de situation. Elle se demande ce qui peut pousser une femme de son pouvoir à se comporter ainsi envers elle, une parfaite étrangère. Puis elle lit son chapitre et cette question s'évapore. Elle ne s'enfuit pas, son esprit est un effet de serre, tout peut y entrer mais rares sont les choses qui peuvent y ressortir. Puis de nouveau, le petit homme s'énerve. Elle ferme donc son livre. Il serait impoli de répondre à la colère de quelqu'un ainsi. Ce qu'elle a fait pour la Reine de ce pays, c'était... Hé bien, simplement sa façon d'être de manière générale. Finalement, elle finit par répondre à l'homme, en le regardant droit dans les yeux. Ses yeux rouges ont dû le déstabiliser car il recule, malgré le fait qu'elle soit à une bonne dizaine de mètres au dessus de lui. Semble-t-il, ce n'est pas assez. Tout comme sa réponse ne semble pas l'avoir satisfait. En fait, il semble même plus en colère. Est-ce la peur qui parle plus que lui-même ? Sans-doute. Lucy n'est pas très douée quand il s'agit de comprendre la réaction des humains, ou des animaux, ou des êtres surnaturels. Enfin de tout être vivant de manière générale.
La femme aux cheveux noirs a sans doute saisit l'opportunité qu'elle quitte enfin son livre des yeux pour de suite enchaîner après sa réponse auprès du petit homme grincheux, un moment en privé pour parler de sa situation. Elle lui fait par de son expérience personnelle, comme quoi, elle a été elle-même dans un cas similaire à celle de Lucy, qu'une personne ne lui a pas laissé faire ses choix. Est-ce le problème de Lucy ? Au final, il a suivi sa mère pendant des dizaines d'années, c'était son choix, non ? Elle regarde la reine avec une certaine curiosité, mais également une appréhension. Lucy adore apprendre des choses mais là... Elle ne sait pas. Ce qu'elle pourrait apprendre pourrait changer son monde. Elle n'aime pas trop le changement, alors comme pour se rassurer, pour éloigner l'inéluctable, elle répond.
"D'accord. Mais à une seule condition."
Fit-elle, très sérieuse.
Montrant bien à quel point ce point lui était presque vital, que c'était important pour elle.
Lucy la regarde, la défiant, par son air insolent et nonchalant qu'elle aborde sans le savoir, de refuser cette discussion.
-Ma reine, n'acceptez pas, cela sent le piège à plein nez ! Fit le petit homme grincheux.
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Dim 24 Déc - 0:16
Regina Mills
J'ai l'apparence d'une femme de 45 ans et je vis au Château Royal Dans la vie, je suis Reine des Royaumes Unis et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis avec fatalisme.
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S'il y avait bien quelqu'un qui connaissait les dangers de la haine du peuple, c'était Regina. Elle s'était confrontée à cette haine pour des raisons qu’elle devait avouer être des plus justifiées, et elle s'était rendu compte que se battre contre son peuple tout entier était un châtiment plus terrible encore que le simple fait de perdre tout ceux qu'on aimait. On était encore plus seul et on ne pouvait rattraper ce qu'on avait perdu puisqu'on ne pouvait rencontrer une nouvelle fois l'amour. Elle avait appris à ouvrir son cœur et à regarder les choses d'un autre œil grâce à la présence de son cher petit Henry et désormais, elle pouvait régner avec paix et sérénité.
Mais cette jeune femme et sa mère était arrivées comme de véritables dangers et il allait être difficile d'empêcher son peuple de faire l'amalgame entre la mère et la fille. On ne jouait pas avec l'enfant du Ténébreux, de peur de le blesser et d'encourir le courroux de son père. On ne jouait pas avec l'enfant de la Méchante Reine pour la même raison. On ne sympathisait donc pas avec la vie de celle qui venait de tuer quelqu'un, surtout compte-tenu du fait que cette fille n'avait pas essayé de l'empêcher. Le peuple pouvait être cruel, mais c'était principalement par peur de ce qui pouvait advenir d'eux et de leurs êtres chers.
Regina n'avait pas cette peur. Aujourd'hui, elle maîtrisait suffisamment de choses pour protéger sa famille et de plus, eux-mêmes savaient se défendre. La peur de perdre quelqu'un qu'elle aimait serait toujours présente au fond d'elle-même, mais elle ne la terrifiait plus comme à l'époque où elle essayait de protéger Daniel de sa mère. Cette femme n'était pas seulement la fille d'une tueuse, elle pouvait être une porte ouverte pour la vaincre. C’était à elle de faire ses choix et à personne d'autre. Regina désirait le lui apprendre, mais il semblerait qu'une condition soit nécessaire. L'homme en colère lui suggéra de l'ignorer, mais d'un geste de la main, la reine le fit taire.
« Quelle condition ? » demanda-t-elle en gardant la main levée pour empêcher l'homme d'intervenir d'une manière qui pourrait poser problème.
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Nash
Mer 31 Jan - 19:00
Lucifera "Lucy" Selwyn
J'ai 82 ans mais je ressemble à une jeune femme âgée de 25 ans. Je vis à Londres, en Angleterre, à Godric Hollow. Dans la vie, je suis un vampire et un siphon. Sinon, à cause de ma mère, ma personnalité, ma façon d'être, je suis célibataire mais peu m'importe, je ne peux aimer et je ne peux être aimée. Informations supplémentaires ici.
Elle n'a jamais été très douée pour négocier. Enfin bon, la seule personne avec qui elle a jamais pu négocier est sa mère. C'est la seule qui accepte de lui parler, de l'écouter -enfin bon, à sa manière-, qui la garde malgré la nature de son être. Elle est après tout un être mauvais. C'est pourquoi elle n'a pas réagi à la mort de ce brave homme. Elle l'aimait bien. Tant pis. Si elle n'a pas agi malgré qu'elle en avait les capacités, c'est parce qu'elle n'a que sa mère. Elle ne peut trahir la seule personne qui l'accepte telle qu'elle est. Elle a vu tant de regards haineux, de colère, de peur portés sur elle, qu'elle ne le compte plus. Elle ne dirait pas qu'elle en est blessée. Juste... Étrange. Bien qu'être étrange, ce n'est pas étonnant, de sa part ! Par contre, se sentir étrange, ce n'est pas aussi évident chez elle. Parfois, elle se sent bizarre. Mais qu'importe. Elle n'y prête jamais attention. Ce n'est sans doute pas important.
Elle balance doucement ses pieds d'avant en arrière de manière opposée, quand l'un est en avant, l'autre est en arrière. Finalement, elle pose une main sur son livre fermée qui se trouve sur ses jambes maintenant, son balai lévitant toujours au dessus de la foule qui lui lance des regards, mitigés, haineux mais majoritairement, de peur. C'est étonnant, ils ne savent même pas ce qu'elle peut faire ! A croire que... Les monstres ne peuvent qu'engendrer des monstres. Ce n'est pas Lucy qui le pense, mais une femme a chuchoté cela à son voisin. Lucy entend tout ce qui se dit, la moindre messe basse. Ce n'est pas comme si elle pouvait arrêter d'écouter. Elle ne le prend pas personnellement. Peut-être a-t-elle raison ?
La condition tant attentue, elle l'a dit sans laisser plus de suspens. La tête penchée sur le côté, elle demande avec une voix douce et lente, prenant son temps pour formuler sa phrase.
"Puis-je terminer mon chapitre ?"
Fit-elle, très sérieuse.
Qu'est-ce qui était le plus amusant ? Qu'elle pose la question ou qu'elle soit sérieuse ?
-Elle... Elle se fout de nous ?! Fit le petit homme grincheux.