Difficilement, vous vous réveillez avec d'infâmes courbatures dans la nuque. Tout votre corps vous fait mal et vous sentez le goût métallique du sang envahir vos papilles. Quand vous ouvrez les yeux, votre voiture fumante est écrasée contre un poteau électrique gelé dont la lumière tresautant semble être la seule témoin. En vous extirpant de votre voiture accidentée vous ne retrouvez plus votre fille de 7 ans. Vos pas sur la route eneigée ne tarde pas à vous mener à Silent Hill en essayant de la retrouver. Chamboulé par l'accident, tout vous parait flou et étrange dans cette ville engloutit par une tempête de neige incessante. Arriverez-vous à retrouver votre fille au milieu d'une ville ravagée par une tempête d'évènements étranges?
Contexte provenant de cette recherche by Pyramid Rouge
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Préférence de jeu : Les deux
Pyramid Rouge
Sam 18 Mai - 23:26
Michael Kaufmann
J'ai 58 ans et je vis à Silent Hill, U.S.A. Dans la vie, je suis psychiatre et je m'en sors bien même si mes méthodes sont controversées. Sinon, grâce à ma chance, je suis veuf et je le vis plutôt bien. ???
L’automne. Dehors il pleut et le vent agite la cyme des arbres comme pour prévenir d’un orage à venir. Mais il n’en n’est rien que des nuages gris et menaçant qui inonde le ciel de ténèbres dès 17h. La pluie par un temps précocement froid se transforme en verglas dès que le sol est assez humide pour en créer une plaque. Ce temps, maussade et sombre en découragerais plus d’un de venir au lac Toluca. Mais encore plus un dépressif à venir voir son thérapeute à la maison de santé d’en face. Pour le Docteur Kaufmann il n’en est rien. Les temps sombre d’automne comme celui-ci lui plaise assez. A vrai dire, le bruit incessant de la pluie qui inonde en toute discrétion les routes de verglas lui procure un sentiment de plénitude tout a fait délicieux à la mise a jour de ses dossiers par informatique. Assis derrière cet outil de dernière nouveauté il est serein à l’idée de consulter quelques mails et notes concernant son prochain patient. Un peu las de trouver encore une fois derrière cet écran un historique des plus triste il se lève par la force de l’habitude et dirige ses pas vers le bar qu’il s’est inventé à la kitchenette de son bureau.
Tout le monde disait qu’il était un médecin peu conventionnel et en total accord avec ses propres démons. Ca en dérangeait beaucoup et ça en arrangeais certains… Ouvrant une boite argenté dont l’allure ne manquait pas de préciser son luxe, de la condensation perlait tout autour de l’ouvrage. Sans en prendre aucune attention il se saisi d’une pince pour attrape en dedans un énorme glaçon bien carré. Le lâchant lassement dans son verre, il vint prendre un second glaçons puis un troisième. Enfin, il referme la boite et se saisit de la bouteille de whisky. D’une main de maître ou d’habitué il se sert une lampée précise d’un geste certain. Le liquide couleur fauve a cette volupté tant l’alcool semble plus liquide que même de l’eau. Trempant ses lèvres son bureau reste vide et d’un soupir il ne s’étonne pas vraiment que son patient dépressif ne se soit pas présenté par ce temps. Fixant par la fenêtre les cyprès de Toluca Lake le temps passe et le seul indicateur de cela est l’alcool qui disparait de son verre.
D’un coup retentit la sonnerie de son interphone de bureau. S’approchant sans se presser il pose son verre à coté pour laisser les glaçons fondre dans leur inutilité nouvelle. Appuyant sur le bouton de l’interphone pour écouter ce que sa secrétaire à a lui dire, il craint que le ce ne soit le dépressif qui soit en retard et menace l’équilibre de ses rendez-vous. -Oui ? -Un nouveau patient est là. En avance. Lui annonce la voix nasillarde et ennuyée de sa secrétaire. -Ce n’est rien, on peut commencer. Quelque part dans l’ennui de l’éboulement de l’ordre de ses rendez-vous, l’avance d’un patient rattrape le retard du précédent. C’est tout a fait arrangeant. En quelques minutes le nouveau patient est assis dans le canapé en face du fauteuil redouté du maître de ce bureau. Le bras croisé avec la tête accoudé à l’un de ses poings le psychiatre affiche un petit sourire en coin qu’il camoufle en l’espérant rassurant. Observant le patient il ne lui faut pas longtemps pour comprendre que tout ce qu’il a lu dans son dossier se lit aussi aisément sur son visage.
-Content que vous soyez là. Ca prouve que vous vous impliquez. Le sourire qui se veux rassurant s’étire alors qu’il joue de sa main pour accompagner son dernier mot.Bien.
En allant s’asseoir il fixe à peine son fauteuil de cuir noir posté à quelques mètres devant la porte, qu’il viens s’asseoir là . Il est maintenant la seule entrave qui se dresse devant son patient pour sortir. L’affrontement va commencer mais le docteur ne voit pas cela de cet œil, pourtant dans les yeux de son patient il devine ces pensées là.
-J’ai lu votre dossier. Aucun autre thérapeute n’a pu vous aider. Les choses vont changer Affirme t-il, doucement paternalise en s’enfonçant dans son fauteuil accoudé avec aise. Il poursuit d’une voix plutôt encline à la sécurité.
-Nous irons à votre rythme. Il sourit avant de se replacer dans son fauteuil avec la même aise et ne fixe que le regard de son patient.
-Pas de notes. Pas de médicaments. Pas de théorie. Scande t-il comme un slogan avec assurance. Sa bonne humeur et son attitude sont des indicateurs rassurant quant à son implication médicale. Nous reprendrons par le début pour comprendre ce qui s’est passé.
Immobile un instant dans son fauteuil il observe la réaction mutique de son patient et sourit une fois qu’il a réussi à capter son regard pour récupérer son adhésion à poursuivre. Regardant la table basse qui les sépare il fixe une feuille de papier blanc qu’il à intentionnellement posé là avant l’arrivée en bureau du patient.
-Regardez ce formulaire. Il se penche avant de se lever pour pousser la feuille et le stylo apposé dessus vers son patient. Il poursuit d’une voix similaire. Je vous promet que c’est le seul que vous verrez au cours de votre traitement
Se rasseyant sur son fauteuil doucement, il marque une pause et le regard fidèle à l’objet de son travail il sourit encore avant de se laisser aller à un conseil accompagné d’un geste tendre de la tête.
-Répondez honnêtement. Ce sera plus simple
Questionnaire:
1- Je me fait des amis facilement. Vrai [ ] Faux [ ]
2- Un verre me relaxe. Vrai [ ] Faux [ ]
3- Je fais attention aux sentiments des autres. Vrai [ ] Faux [ ]
4- Je préfère les idées abstraites Vrai [ ] Faux [ ]
5- J’aime les jeux de rôles pendant l’acte d’amour Vrai [ ] Faux [ ]
6- Je préfère planifier Vrai [ ] Faux [ ]
7- Je suis fidèle Vrai [ ] Faux [ ]
Code:
[spoiler="Questionnaire"] 1- Je me fait des amis facilement. Vrai [ ] Faux [ ]
2- Un verre me relaxe. Vrai [ ] Faux [ ]
3- Je fais attention aux sentiments des autres. Vrai [ ] Faux [ ]
4- Je préfère les idées abstraites Vrai [ ] Faux [ ]
5- J’aime les jeux de rôles pendant l’acte d’amour Vrai [ ] Faux [ ]
6- Je préfère planifier Vrai [ ] Faux [ ]
7- Je suis fidèle Vrai [ ] Faux [ ]
[/spoiler]
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Ash
Lun 20 Mai - 8:09
Harry Mason
J'ai 34 ans et je vis à Washington, U.S.A. Dans la vie, je suis écrivain et je m'en sortais bien, avant d'être victime de la page blanche. Sinon, grâce à ma malchance, je suis divorcé et je le vis plutôt mal. - Il peine encore aujourd'hui à se remettre de son divorce. - Sa fille adoptive, Cheryl, est tout ce qui lui reste. De fait, il fait tout ce qu'il peut pour la rendre heureuse. - Souffrant de dépression, l'écrivain populaire qu'il était n'est plus que l'ombre de lui-même.
Equipement : - Une calepin + un crayon - Une lampe de poche
Questionnaire:
1- Je me fait des amis facilement. Vrai [ ] Faux [X]
2- Un verre me relaxe. Vrai [X] Faux [ ]
3- Je fais attention aux sentiments des autres. Vrai [X] Faux [ ]
4- Je préfère les idées abstraites Vrai [ ] Faux [X]
5- J’aime les jeux de rôles pendant l’acte d’amour Vrai [ ] Faux [X]
6- Je préfère planifier Vrai [X] Faux [ ]
7- Je suis fidèle Vrai [X] Faux [ ]
Sa paume allait à la rencontre du sol refroidi par la neige. Un moindre mal face à l'épreuve qu'il se devait de supporter. Engourdi. Corps en souffrance. Se trainant vers l'extérieur avec une grimace de douleur. Les souvenirs encore flous il mit les questionnements de côté en laissant ses pieds tomber sur le sol, ses poumons recrachant la fumée d'hiver. Cheryl... Ses lèvres ensanglantées tremblaient, ses prunelles cherchant à détailler les alentours malgré le mal de tête qui l'assommait.
Les fragments de sa mémoire peinaient à se recoller.
Lieu inconnu, vue rendue floue par la tempête de neige et une voiture qui manifestement ne parviendrait plus à rouler. Mais le pire de tout : Sa fille était introuvable. Cheryl ? Cheryl ?! Soudain la panique qui s'éveille, enfin la conscience lui revint, presque intacte. Cheryyyyl ?...! Sa voix partie sur un ton plus aiguë, tordue par la douleur qui irradiait sa jambe lorsqu'il chercha à se redresser. Galère supplémentaire : il allait boiter. Mais qu'avait-il fait de si mal dans sa vie pour finir dans cet enfer ? Son palpitant l'assourdissait dans un trop plein d'anxiété, perdu et angoissé.
Son coeur de père fit tout le travail pour le focaliser sur ce qui lui paraissait le plus important sur l'instant : la retrouver, par tous les moyens possible. L'imaginant irrémédiablement apeurée il ne sait où, tremblante de froid, affamée et s'il ne la retrouvait pas assez vite, peut être en finirait elle victime. Elle devenait alors peu à peu sa source de détermination, celle qui le poussa à se rapprocher de son auto qui avait rendu l'âme à la recherche de tout ce qui pourrait l'aider. Les membres remuaient malgré les courbatures et les blessures qui chacune leur tour venait se faire sentir, bien obligé de passer outre s'il ne voulait pas s'arrêter là. C'est les dents serrées qu'il chercha dans les portière, puis la boite à gants. Gestes rapides, hâté par ses inquiétudes.
Pas de temps à perdre.
Malheureusement pour lui, il n'était ni policier, ni militaire. Simple écrivain, il n'avait rien qui pourrait lui servir si un danger se présentait. Mais ne se faisait il pas trop d'idées ? Il semblait n'être que dans une ville après tout. Certes qui jusque là ne lui disait rien, mais fallait il pour autant qu'il se fasse tant d'idées ? Sans doute était ce instinctif, une réaction tout à fait humaine qui le poussa enfin à rationnaliser à la suite d'un long soupir. La ville semblait déserte ? Rien de plus normal sous cette tempête de neige. Où était Cheryl ? Sans doute recueillie par un habitant, car qui serait assez inhumain pour laisser une petite fille seule dehors, sous une telle météo qui plus est ? Oui, il fallait qu'il se calme. Se faire des films ne l'aiderait pas.
Il n'était pas idiot de prendre ses précautions pour autant, choisissant sa lampe de poche pour l'accompagner. J'ai rarement été aussi content de t'avoir, toi... Avant de porter son choix suivant sur un petit paquet de biscuits, à moitié émietté. Merde... Ils étaient à Cheryl. Harry eut une légère grimace en les glissant dans la poche de son blouson, s'il n'allait pas se plaindre d'avoir un minimum de vivre, il est certain qu'il aurait préféré les savoir avec sa gamine.
Il continua de farfouiller encore quelques minutes, finissant par jeter son dévolu sur son petit calepin et le crayon qui l'accompagnait, difficilement retrouvés dans le foutoir intérieur qu'avait provoqué l'accident. Car quoi de plus naturel pour un écrivain que de prendre des notes ? C'était, d'après Harry, toujours utile. Une seconde nature propre à son métier, peut-être. Il fait tellement froid bordel... La râle fut marmonnée quand l'américain regagna l'extérieur du véhicule, épaules se recroquevillant et bras se croisant.
C'était à présent, maigrement équipé, qu'il était temps pour lui d'avancer.
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Pyramid Rouge
Sam 22 Juin - 19:58
Cybil Bennett
J'ai 39 ans et je vis à Silent Hill, U.S.A. Dans la vie, je suis policière et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt avec indifférence. ???
Le Diner 52, au milieu du vent et de la tempête de neige qui se déchaine sur Silent Hill brille tel un phare dans la nuit. Seule enseigne lumineuse encore fonctionnel dans la ville et dans les premières rues constituant la ville, Cybil en plein service aujourd’hui, décide d’utiliser cet endroit comme phare de tempête. La porte vitré arborant une étiquette indiquant les horaires d’ouverture du restaurant grince, tandis que l’étiquette se dandine derrière la vitre accrochée à sa ventouse. Dès lors que la porte s’ouvre, une bourrasque de vent s’engouffre violemment dans la grande pièce qui constitue le diner. Un son de clochette retentit sur un visage fermé et des cheveux bruns. Les pieds bottés de l’agent Bennett se déleste de quelques boules de poudreuse. En refermant la porte derrière elle, la policière est rassurée de voir que personne n’a été assez fou pour sortir d’un temps pareil. Elle s’approche alors du comptoir pour y trouver Eddie, Ed pour les intimes. Un sourire aux lèvres, il l’accueil avec bonhomie.
-Regardez qui voilà ! Cybil Bennett toujours en service malgré la tempête !
Un sourire elle s’installe sur un siège autour du comptoir.
-Evidemment, avec cette tempête patrouiller ne sera pas du luxe. Et puis tu peux dire. Toi aussi tu es là au lieu d’être chez toi en sécurité, imbécile.
Ses mots sont enveloppés d’une forme de gentillesse qui ne blesse pas le serveur et propriétaire du restaurant. Il sourit et d’un rire silencieux il concède avant de s’essuyer les mains sur un torchon qu’il viens rabattre sur son épaule d’un geste d’habitude.
- M’enfin, au moins tu fais office de refuge pour tous les fous qui auront décidé de braver la tempête. Et en cela je te remercie.
-Mais de rien ! Répondit-il d’un geste théâtrale avant de poursuivre plus pragmatique. -Bon, dis-moi. Qu’est-ce que je te sers ?
L’air de réflexion d’une seconde la brune ouvre son manteau de service affublé de son insigne policier et fouille sa poche pour trouver son porte monnaie.
-Un café, s’il te plait. Double sans sucre.
-Range-moi ça ! Pour les forces de l’ordre c’est gratuit aujourd’hui.
Soupirant du nez elle le fixe d’un regard insolent et glisse un billet dans la grande tirelire de pourboires près de la caisse. Toujours souriant Eddie prépare le café de son amie le lui sert puis pose non loin d’elle une cafetière pleine quand une sonnette retentit.
-Incroyable ! La commande de viande qui est là à l’heure malgré la tempête… On aura tout vu… Bon, sert toi si tu reveux du café. Sonne moi si il y’a des clients.
S’en allant à l’arrière du diner dans les cuisines pour s’occuper de la réception. Quelques instants le diner est un peu silencieux. Mis à part la musique de fond faiblement forte qui semblait plus murmurer qu’autre chose on n’entendait plus que la tempête. Le talkie de Cybil s’affole sur son épaule.
« Bennett… » , « Ici Wilson. Voiture rouge accidenté découverte sur la route 13…. », « La voiture est encore fumante… », « Il n’y a pas de sang, la victime à l’air d’avoir tenté de rejoindre Silent Hill. », « Prend là à revers avant qu’elle ne s’écroule dans la tempête. », « Terminé ».
- Bennett à Wilson, bien reçu. Je suis au Diner 52. Il est à l’entrée de la ville, si je ne vois personne débarquer dans 5 min je chercherais. Vérifiez la route 15. Terminé.