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LE TEMPS D'UN RP

Not all treasure are not silver and gold.... but of freedom [pv Telanie]

FoxDream
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Univers fétiche : Fantasy
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Sabrina
FoxDream
Sam 13 Juil - 18:22
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Dans ce monde où l'Océan est maitre, où la magie existe, bien des gens rêves de fortune et de gloire. Qui ne rêverait pas que son nom soit inscrit dans les légendes ? Les pirates tentent par tous les moyens de vivre leur rêve de fortune et de gloire, mais surtout de liberté. Ils cherchent ce qu'ils ne peuvent avoir, ce qu'ils ne connaissent pas. Mais si la magie existe, ceux qui la maitrisent sont rejetés et méprisés, de craintes de les voir sombrer dans la folie de la magie noire, chassés et exterminés par l'Invicta qui contrôle ce monde
Dans ce monde, une pirate et une voleuse, à la recherche d'un même objectif doivent collaborer pour l'atteindre, mais pour les mêmes raisons ? Entre confrontation, méfiance, fuite et liberté, qui sait quelles épreuves devront-elles affronter.
Contexte provenant de notre tête
FoxDream
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Sabrina
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Sam 13 Juil - 18:23

Eleanore Draegan
J'ai 31 ans et je vis où mes vols me conduisent. Dans la vie, je suis voleuse et je m'en sors plus ou moins. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je n’ai pas le temps pour ça. Je suis une sorcière, rejeté par bon nombre, menacé par l'Invicta, fuyant mon passé, fuyant l’ombre qui pèse toujours sur moi.

Not all treasure are not silver and gold.... but of freedom [pv Telanie] 8856f6d304bca223655501737285cceb
Dissimulée dans l’ombre, mes doigts jouant avec le pendentif que je portais au cou, mes yeux fixés sur le port, et surtout sur le bateau de pirates qui m’intéressait. Cela faisait quelques jours qu’ils étaient à quai, profitant des joyeusetés de la ville : principalement l’alcool et de compagnie. Je me demandais combien de temps ces types pouvaient encaisser des gueules de bois aussi intenses, tout en se remettant à travailler plus tard. Je laissais cette question de côté. Ce n’était pas vraiment le moment de laisser s’exprimer ma curiosité naturelle. Je devais me concentrer sur mon objectif et me servir de leur état, tout comme la dernière fois où, dans ce bar, certains avaient laissé fuiter des informations. Le premier soir, ce n’était que des rumeurs et je ne m’en étais pas mêlée, mais poussée par la curiosité et par mon objectif, j’avais été plus attentive par la suite. Si ces pirates avaient réellement mis la main dessus… Alors j’avais fait en sorte d’en savoir plus. C’était incroyable le pouvoir qu’avait l’alcool et un décolleté pour délier les langues. En même temps, à Cayuna, il ne fallait pas s'attendre à grand-chose. Une ville de pirates et de débauches.

Mais qu'importe, entre mon décolleté, la quantité d'alcool ingéré et la poudre que je lui avais lancée pour l’assommer, le type ne devait même pas se souvenir de mon visage ou de ce qu’il m’avait dit. Des informations suffisamment intrigantes pour me pousser à prendre ce risque.

Alors j’étais là, dans cette ruelle, la cape sur mes épaules dissimulant mes sacoches et mes armes, ainsi que mon visage, mes yeux dardés sur l’équipage qui descendait du navire, prêt pour une nouvelle nuit de beuverie. Je savais qu’il en resterait au moins un sur le bateau. L’habitude de tout marin : laisser un matelot pour surveiller, plus encore lorsque la cargaison s’avérait précieuse. Mais cet unique gardien ne m’impressionnait pas. J’étais prête à tout pour obtenir ce que je voulais. Et ces stupides pirates seraient incapables de s’en servir de toute manière, autant qu’il aille à quelqu’un qui saurait s’en servir correctement.

J’attendis encore, pour être certaine que personne ne rebrousserait chemin et pour laisser le temps à celui rester sur le navire de baisser sa garde. Je sortis alors de l’ombre, me glissant vers une autre, encore et encore, jusqu’à atteindre le pont d’amarrage. La planche pour monter sur le navire était toujours en place. Je me dépêchais de l’emprunter, la vigie observant un autre endroit. Je sautai silencieusement sur le pont. Vive, je m’approchai de l’homme, prenant une pincée de poudre du sommeil. J’attirai son attention et là lui soufflai au visage. L’effet fut rapide, plus que d’habitude, mais vu l’odeur d’alcool, cela ne me surprenait pas. Sans un regard pour lui, je me dirigeai vers ce qui devait être la cabine du capitaine, prenant garde à rester aussi silencieuse que possible, de craintes qu’un autre soit rester sur le navire.

Je dus ouvrir quelques pièces, avant de tomber sur ce que je cherchais. L’objet devait être ici. Je saisis une bougie, que j’allumai avec un mot ancien, puis je m’activai. Je devais faire vite et m’enfuir avant que quiconque ne se décide à revenir et me surprendre. Ce serait mon arrêt de mort et je m’étais trop battue pour finir tuer par des fichus pirates.
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Telanie
Sam 13 Juil - 19:19


Eva Wilderness

Déjà sept longues années que je sillonne les mers noires de l’océan. Mon nom a fait couler beaucoup d’encre et bon nombre d’encre de navire ont également coulé pour avoir tenter de m’arreter.Je suis connue pour être la meilleure femme pirate de tous les océans, mes faits d’armes sont tellement légion que mes poursuivants finissent toujours par me rejoindre ou finir entre mes lames aussi acérés que celle des dents du kraken.  En tant que capitaine, je suis charismatique, débrouillarde, meneuse d’homme, enclin à une énorme empathie mais également à une grande froideur quand cela s'avère nécessaire. Je sillonne les mers pour la liberté, la gloire, mais aussi dans un but secret. Je veux me venger de l’Invicta qui ne s’est pas gêné de mettre ma tête mise à prix. Pour parvenir à mes fins, je m’enrichis, j'enrôle et je monte ma propre flotte de navires.
Je suis au commande du “pourpre”, le navire célèbre de l’invicta que j’ai réquisitionné pour mon plaisir personnel. Un navire qui comporte une centaine de canons et des finitions d’une richesse exceptionnelle. Considéré par beaucoup comme le meilleur pavillon du monde, je sillonne les mers à la recherche d’une chose que je n’ai pas encore pour en finir une bonne fois pour toute avec mes ennemies…Le hasard voudra que ce que je cherche aller en fait venir d’elle même à moi.
Comme tout les capitaines, j’ai en permanence un énorme chapeau sur la tête avec une plume de canari jaune. C’est la seule chose de coloré sur moi, le reste est aussi noir que mon âme quand je suis de mauvaise humeur. Je maîtrise le sabre depuis ma plus tendre enfance, et je suis capable de toucher un pigeon à deux cents mètres avec un simple fusil. Je me suis tellement entraîné pour me venger de ce qui m’a été pris que je suis à moi seule une arme de guerre. Les hommes qui m’accompagnent me vénère comme si j’étais leur propre mère. La mutinerie n’a aucun sens pour eux, car je suis celle qu’ils ont toujours désirés à leur tête, et cela même si je suis une femme. Il faut juste apprendre à me connaître pour comprendre à quel point je suis idéal pour eux. J’ai bien évidemment des défauts, et même une phobie extrême. Je déteste les enfants et j’ai une peur maladive des nains. A chaque fois que je croise un enfant, je fais un bond en arrière car j’ai peur qu’il s’agisse de mon pire cauchemar. Je suis bien incapable de les regarder, et je me met à courir des que j’en croise un. C’est maladif. Heureusement, les nains ne sillonnent que rarement les mers, alors j’évite d'écouter… Je suis bien mieux dans ma cabine.







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Les hommes et leurs alcools ! Une bonne façon de tenir un équipage, un moyen idéal pour maintenir une cohésion de groupe. En mer, je suis la capitaine, mais à terre, je conçois qu’ils doivent s’amuser. Je les laisse donc profiter, une rotation a lieu chaque soir, moi et quelques hommes restont toujours à bord, un petit groupe pour ne pas laisser mon navire à la main du premier vanupied. Ce soir, je profite de mon temps libre pour ouvrir dans mes quartiers, de vieux parchemins, des légendes pour certain, des trésors d’informations pour d’autre. L’un de mes carnets est écrit dans un dialecte des plus obscurs, sans l’ombre d’un doute, une magie noire aussi ancienne que mon arrière arrière-grand-mère. J’ai beau me casser les yeux dessus depuis des semaines, je ne parviens à rien, pourtant je suis persuadée qu’elle est la clef de bon nombre de mes désirs.
Dans ma cabine, je me suis fait servir un brandy et un poulet braisé. Une coupe entière de fruit est posée sur mon bureau, des dates, mais aussi des bananes et des fruits de la passion avec un soupçon d’ananas pour donner du volume à ce buffet de reine. Je mange que rarement tout cela seule, je tiens à ma ligne, alors je consomme un brin et donne le reste à mon équipage quand ils ont bien travaillé. Le tout est payé sur ma part du butin. Je suis loin d’être avare, et cela plait beaucoup à mes hommes.

Je relève soudainement la tête de mes écrits, un bruit étrange me saisit. Ou plutôt l’absence de bruit. D’habitude, j’entends toujours un mousse roter sur le pont entre deux rasades de pinot. Voilà qui me parait fort curieux, à croire que mon vigile ne fait plus ce qu’il a l’habitude de faire. Je me saisis de mon glaive, la garde est bien épaisse et elle a arrêté bon nombre de lames qui ont glissé dessus. On peut encore en voir les impacte.
Je me lève et me glisse derrière un rideau de ma cabine, bien dissimulé dans la pénombre.

Comme je m’y attendais, quand le gros matou n’est pas là, les petites souris s’invitent. Une jolie damoiselle dont les traits roux et fin sont bien dissimulés sous sa capuche. Elle ne m’a pas vu et en a profité pour allumer une bougie avec sa magie pour mettre fin aux ténèbres. Je suis dans son dos à l'abri des regards, elle fouille de ce fait dans mes affaires. Mon carnet noir, voilà ce qu’elle cherche ! Je vois ses ongles tripoter sa couverture de là où je me trouve.
Je doute que cela soit une coïncidence qu’une sorcière vienne ici alors que j’ai un tel objet en ma possession.

Je m’approche lentement d’elle, arme à la main et lui assène un coup viril sur la tête avec ma garde épaisse, histoire de ne pas la couper, mais juste lui faire voir trente-et-une chandelles… De quoi assommer un homme entrainé. Tout en faisant mon acte des plus accueillants, je lui octroie le plaisir d’entendre ma douce voix avant de sentir le gong de la fin de notre échange.

“Navrée Petite souris, je garde mon fromage à la cale.”

La pauvre heurte ma crosse, puis mon bureau et glisse ensuite au sol, j’y suis allé peut-être un peu fort, la mer ne m'a pas rendu tendre. Une chose est certaine, il vaut mieux que je l’attache avec ces menottes anti-sorcière dont j’ai fait l’acquisition jadis et dont je me suis déjà servi pour transporter des esclaves de qualité que j'ai revendu pour un très bon prix.

Si je veux pouvoir survivre à son réveil, c’est préférable. Je ne voudrais pas qu’elle me jette un maléfice, ou qu’elle mette le feu à mon précieux navire. Je m’absente donc un court instant et me dirige à une malle dans mes appartements privée. Je reviens avec le précieux objet qui est glyphée par une runiste de l’Invicta. C’est l’avantage quand on vole un navire de ces fichus inquisiteurs, ils ont toujours plein de joli bracelet à bord de ce type pour leur prisonnier.

Une fois la belle menottée, je la tire hors de ma cabine et appelle mon reste d’équipage pour qu’il l’amène dans une cage dans la cale.

“Prenez soin d’elle, je veux de l’eau, un drap propre pour qu’elle puisse tapoter sa plaie et un matelas de paille pour qu’elle dorme un minimum. Prévenez-moi quand elle se réveille. Je ne sais pas qui elle est, mais je compte bien le découvrir en personne. Oh et bien sûr, vous lui retirez ses armes et la fouiller sans profiter d’elle, je compte sur vous.”

-Bien capitaine.

Les ordres exécutés, et les armes de l’inconnue retirées dans ma cabine, je retourne à mon bureau pour me saisir du carnet noir et le glisse dans mon haut de pirate. Je prends également un lot de banane mûre et change d’avis. Je descends les marches jusqu’à la cale dans laquelle je vois l’encapuchonner, enfermée en temps réel par mon équipage. En me voyant arrivé, ils sortent penauds de leurs pensées impures, même si je sais qu'aucun d’eux n’aurait désobéi à mon ordre de prendre soin d’elle, ils demeurent des pirates.

Je me saisis d’un seau d’eau, et lui jette à la figure une fois la cage bien fermées à clef. Je suis bien trop impatiente d’avoir une conversation que je mets volontairement fin à son évanouissement forcé après avoir bien pris le temps de scruter tout ce que j’avais besoin de connaitre d’elle.

L’heure des comptes à sonner.

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Dim 21 Juil - 21:37

Eleanore Draegan
J'ai 31 ans et je vis où mes vols me conduisent. Dans la vie, je suis voleuse et je m'en sors plus ou moins. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je n’ai pas le temps pour ça. Je suis une sorcière, rejeté par bon nombre, menacé par l'Invicta, fuyant mon passé, fuyant l’ombre qui pèse toujours sur moi.

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La cabine est éclairée par la bougie tout juste allumé, ainsi que d'autres qui n'ont visiblement pas été éteinte. Je marquai un temps de pause, devinant que l'endroit était vide depuis peu de temps et que l'individue en question ne devrait pas tarder à revenir. Je devais vite prendre ma décision : soit je faisais demi-tour et laissais tomber, soit je me lançais dans ma recherche. J'étais si proche du but, mais rien ne m'assurait que c'était bel et bien cette bande de pirates qui détenait un objet aussi précieux.

Non, je ne pouvais pas m'arrêter en si grand chemin. La capitaine ne devrait pas rentrer tout de suite. Je devais me dépêcher, ne laisser aucune trace de mon passage et repartir immédiatement. Alors je m'avançai dans la cabine et commençai à fouiller les lieux. Je fus immédiatement attirée par le bureau, dégageai carte et carnet pour tomber sur un carnet noir. Ma peau fut parcouru de frisson désagréable quand je tendis ma main vers lui. Il dégageait une énergie sombre, malsaine. Je posais le bout de mes doigts sur la couverture et la sentis aussitôt grimper sur mon bras, sentant ses tentacules essayer de m'agripper et m'attirer vers cet aura nauséabonde. Je fus prise d'une soudaine nausée et eus le plus grand mal à ne pas arracher ma main pour fuir le plus loin possible.

Mon attention absorbée par le carnet noire, je perdis conscience de mon environnement. Cela ne dura que quelques instants, mais suffisamment pour que j'ignore les quelques bruits étouffés du bois. Une voix funeste se fit entendre dans mon dos. Trop lente pour réagir, un coup violent s'abattit sur mon crâne. Je vis le bureau se rapprocher dangereusement de moi, puis un voile noire se déposa sur mes yeux.

Je m'éveillai soudain, un jet d'au froide glaçant mon corps, serrant ma poitrine. Je me redressai en sursaut, cherchant de l'air, avalant une bouffée d'oxygène et de liquide, que je tentai de cracher dans une quinte de toux. Une douleur vive explosa dans mon esprit, déposant un voile rouge sur mes yeux. Je serrai les dents, prenant une inspiration, essayant de faire refouler les sensations. Pur réflexe acquis par le temps, je tirais légèrement sur ma manche pour observer les dessins entremêlés sur ma peau, un enchantement que tous prenaient pour un tatouage. Toujours bien présent, il n'avait pas perdu en force.

Mon regard s'arrêta sur autre chose : les menottes froides, couvertes de runes que je reconnus en un clin d'oeil. Les événements juste avant ma perte de conscience se ravivèrent. Je tournai la tête autour de moi, déclenchant un vertige et la nausée. Dans la pénombre, je distinguais les barreaux et, éclairer à la bougie, mes yeux s'arrêtèrent sur une jeune femme qui me fixait. Mes doigts se refermèrent en un poing. Et merde... Pensai-je. Un sentiment de panique me saisit, que j'essayai de faire taire en me concentrant sur ma respiration. Je ne devais pas paniquer. Si je paniquais, je me condamnais.

Mon dos vint s'appuyer contre la paroi du navire, mes yeux ne lâchant pas l'inconnue du regard. Je devais rester calme, coûte que coûte, quand bien même la simple idée d'être enfermée réveillait de profondes angoisses.

- La capitaine je suppose ? Enchantée, même si je n'avais pas vraiment prévue de vous rencontrer, finis-je par dire avec un certain sarcasme.

Cela m'aidait à garder contenance et essayer de réfléchir à un plan pour me sortir de ce bourbier. Elle ne m'avait pas tuer, mais faites prisonnières. Elle m'avait certainement vu utiliser mes pouvoirs, sinon, pourquoi les menottes ? Elle devait donc avoir une idée en tête. Il fallait que je devine quoi pour espérer rester en vie.
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Lun 22 Juil - 8:09


Eva Wilderness

Déjà sept longues années que je sillonne les mers noires de l’océan. Mon nom a fait couler beaucoup d’encre et bon nombre d’encre de navire ont également coulé pour avoir tenter de m’arreter.Je suis connue pour être la meilleure femme pirate de tous les océans, mes faits d’armes sont tellement légion que mes poursuivants finissent toujours par me rejoindre ou finir entre mes lames aussi acérés que celle des dents du kraken.  En tant que capitaine, je suis charismatique, débrouillarde, meneuse d’homme, enclin à une énorme empathie mais également à une grande froideur quand cela s'avère nécessaire. Je sillonne les mers pour la liberté, la gloire, mais aussi dans un but secret. Je veux me venger de l’Invicta qui ne s’est pas gêné de mettre ma tête mise à prix. Pour parvenir à mes fins, je m’enrichis, j'enrôle et je monte ma propre flotte de navires.
Je suis au commande du “pourpre”, le navire célèbre de l’invicta que j’ai réquisitionné pour mon plaisir personnel. Un navire qui comporte une centaine de canons et des finitions d’une richesse exceptionnelle. Considéré par beaucoup comme le meilleur pavillon du monde, je sillonne les mers à la recherche d’une chose que je n’ai pas encore pour en finir une bonne fois pour toute avec mes ennemies…Le hasard voudra que ce que je cherche aller en fait venir d’elle même à moi.
Comme tout les capitaines, j’ai en permanence un énorme chapeau sur la tête avec une plume de canari jaune. C’est la seule chose de coloré sur moi, le reste est aussi noir que mon âme quand je suis de mauvaise humeur. Je maîtrise le sabre depuis ma plus tendre enfance, et je suis capable de toucher un pigeon à deux cents mètres avec un simple fusil. Je me suis tellement entraîné pour me venger de ce qui m’a été pris que je suis à moi seule une arme de guerre. Les hommes qui m’accompagnent me vénère comme si j’étais leur propre mère. La mutinerie n’a aucun sens pour eux, car je suis celle qu’ils ont toujours désirés à leur tête, et cela même si je suis une femme. Il faut juste apprendre à me connaître pour comprendre à quel point je suis idéal pour eux. J’ai bien évidemment des défauts, et même une phobie extrême. Je déteste les enfants et j’ai une peur maladive des nains. A chaque fois que je croise un enfant, je fais un bond en arrière car j’ai peur qu’il s’agisse de mon pire cauchemar. Je suis bien incapable de les regarder, et je me met à courir des que j’en croise un. C’est maladif. Heureusement, les nains ne sillonnent que rarement les mers, alors j’évite d'écouter… Je suis bien mieux dans ma cabine.







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La peur est un doux parfum sur une innocente, il se hume de loin pour une experte en piraterie tel que moi. D’abord ce poing qui se ferme pour éviter que sa main ne tremble. Sa respiration change, même si elle semble contrôler ses sens, on voit bien qu’elle est sur le point de craquer. Elle recule contre la coque de mon navire pour certainement me fuir, mais elle n’ira pas loin dans cette cage. Elle ne cherche pas encore sa liberté, mais son courage afin de m’affronter. Quelle est cette fable déjà ? Même dos au mur, une petite souris peut mordre un chat avant de se faire manger. Je ne suis loin d’être dupe, je sais qu'à la première occasion de fuir, ou de me tuer, elle n’hésitera pas. Elle se saisira d’un objet et me le lancera à la figure, ou elle tentera de prendre mon révolver à ma ceinture. Je dois me méfier de tous ces petits détails qui lui offriraient la liberté.

C’est pourquoi je garde mes distances et ne lui offre aucune porte de sortie possible pour l'heure. Pourtant, je dois le reconnaitre, sa beauté me fascine, comme un homme, je l’admire, désireuse de l’avoir pour moi.

Voilà qu’elle montre sa première incisive en lançant une pique des plus franches. Je souris de son sarcasme, émet même un petit rictus et un souffle d’amusement contrôlé avant de finalement par rire de façon forcé. Après mon rire machiavélique, qui n’a que pour seul but de continuer à enfoncer la peur dans les pores de sa peau, je lui retourne avec une grande sagesse cette répartie.    

“Et me privée d’une si belle souris dans mes quartiers. Oh non, vous savez, les rongeurs à bord sont le signe de bonne santé pour un navire, que ce soit de belle petite souris blanche telle que vous ou de vilain rat. C’est toujours quand il quitte le navire en premier que je dois m’inquiéter. Alors, je préfère les garder à bord, afin de m’assurer de la bonne santé de mon équipage.”

Je me lève alors tranquillement, retire mon révolver de ma tunique de pirate, et le pose bien loin des barreaux de la cage sur la chaise proche de moi. Ensuite, je m’avance vers Eleanore, tranquillement.

“Je suis la capitaine Wilderness, mon nom est connu de tous car mon pavillon fait trembler l’inquisition depuis de nombreuse année, aussi étrange que cela puisse paraitre, vous êtes pour l’instant ici mon invitée, petite souris. Vous excuserez ces chaines et ses barreaux, ils ne sont là que pour ma protection personnelle. Toutefois, si vous n'êtes que trop pressée de quitter ce navire, sachez que j’ai levé l’encre et que la seule porte de sortie que vous trouverez sera la direction de la planche. Vous la connaissez surement, j’en suis convaincue, alors ne me forcez pas à vous y conduire.”

Je pose une banane sur ses jambes en la lançant sur elle, comme on la jetterait à un singe. Pour l’heure, je n’ai pas beaucoup d’animosité pour mon invité, mais pas non plus la moindre pitié.

“ On va donc commencer par des choses simples, comme votre nom et la raison de votre présence sur mon navire. Sachez que je déteste que l’on me mente et si vous ne voulez pas finir esclave sur une ile de pirate à écarter les cuisses de force pour des marins unijambistes qui ont la petite vérole, je vous conseille de dire la vérité aussi dure à dire qu’elle soit. Il n’y a que comme cela que j’envisagerai de vous faire confiance.”


Je pose mes mains sur les barreaux et continuer à la fixer. Elle n’a pas cessé depuis son réveil, je lui rends donc la pareille, il faut dire qu’elle est très agréable à regarder et que je suis totalement sous son charme.

Cela ne sera pas compliqué pour elle de comprendre que j’éprouve déjà une attirance à son égard. Les femmes ressentent cela quand on pose un regard sur leur personne qui n’est pas normal. Ce qui pourrait par contre la perturber, c’est que ce désir vienne d’une femme.

C’est mon côté garçon manqué. Les hommes ne m’ont jamais attiré, au grand désarroi de mon père qui me voyait soulever les jupes des filles comme mes frères. J’ai toujours été la dominante de la famille et j’ai toujours été celle qui mettait à terre les garçons qui m’entouraient. Plus forte, plus maligne, j’ai toujours profité de mon identité féminine comme d’une arme pour prendre le dessus sur mes adversaires.

Aujourd’hui, je ressens que face à cette petite souris, la brutalité ne servira à rien. Elle n’est pas un adversaire que je dois prendre avec un gant de fer, mais un gant de velours. La moindre remarque de trop et je n’obtiendrais rien d’elle. J’en ai conscience. Alors, malgré mes précédentes paroles des plus inquiétantes, mais qui était sur le ton de la neutralité, je ne peux m’empêcher de m’apaiser au niveau des traits de mon visage.

J’en pince clairement pour cette petite. Cela se voit. Et ce que je m’apprête à dire va le confirmer à ses oreilles. J’attends toutefois qu’elle réponde à mes questions pour enchainer sur un ton bien plus tendre et protecteur, pas loin de celle d’une mère envers sa fille, ou d’une amoureuse transit envers son amant.

“Je t’ai fait porter de quoi boire, manger et dormir, j’espère que ces commodités spartiates suffiront, mais tu n'hésites pas une seconde si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là pour toi, d’accord ?”

C’est ce “d’accord” qui est bien trop poussé, bien trop gentil, bien trop mielleux. Je m’en rends compte moi-même, mon visage se referme alors et je recule de la cage. J’ai clairement montré une faiblesse qu’elle pourrait exploiter et j’en ai conscience.
Je n’aime pas être faible, alors je secoue mon visage afin de me ressaisir. Hors de question que je me laisse influencer par cette rouquine aussi facilement. Mais punaise, ce que cette souris est belle.

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Sabrina
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Mar 10 Sep - 22:01

Eleanore Draegan
J'ai 31 ans et je vis où mes vols me conduisent. Dans la vie, je suis voleuse et je m'en sors plus ou moins. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je n’ai pas le temps pour ça. Je suis une sorcière, rejeté par bon nombre, menacé par l'Invicta, fuyant mon passé, fuyant l’ombre qui pèse toujours sur moi.

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Mes yeux s’habituent au fur et à mesure à la pénombre régnant dans la cale. L’odeur me prenait à la gorge, un mélange d’humidité, d’embrun de la mer, de poisson, de quoi faire augmenter le mal de tête qui ne faisait que croitre à chaque battement de mon cœur. Pourtant, je m’accrochais à tout ce qui pouvait me faire garder conscience et l’esprit plus clair. Je peinais à me concentrer et ma vision restait flou malgré les nombreux battements de mes cils pour faire partir le voile sur mes paupières. La femme qui se tenait devant moi n’y était pas allé de main- morte pour me jeter au tapis. Cette femme dont les traits se faisaient de plus en plus précis avec ma conscience qui s’extrayait du brouillard.

Mes yeux glissèrent sur son visage, continuèrent sur les hanches, s’arrêtèrent un instant sur les armes qu’elle portait à la ceinture. Je n’avais pas besoin de vérifier pour sentir que les miennes m’avaient été retiré. Etrangement, cet examen me permis de regagner un peu plus mon calme. Si l’idée même d’être enfermée dans les ténèbres réveillaient de profondes angoisses, j’avais appris à vivre avec et à les maitriser. Cette pirate pouvait décider de me faire abattre, ou me donner à ces hommes, voir pire, mon imagination étant bien assez fournis pour cela, mais je vivais en permanence avec une menace plus grande et inquiétante qu’elle ne pouvait imaginer.

La crainte était toujours présente, mais sous une certaine maitrise. La peur était une arme, tout aussi efficace et dangereuse, sans elle, j’aurais certainement abandonné il y a longtemps. Une vieille compagne qui me maintenait en vie. Alors je défiais la pirate, levant le menton pour me donner un air plus sur de moi. Elle ne semble pas désarçonner par ma réplique, ce qui aurait été dès plus surprenant. Mon regard se durcit et je pris une expression glaciale.

Les menaces qu’elle profère à mon encontre créent de profonds frissons chez moi, cette anticipation de souffrir et pire, pour autant, mon regard ne change pas : il brille d’une lueur fougueuse et de détermination. Celle qui signifie qu’il lui faudra bien plus que quelques paroles pour me faire flancher, bien que je n’aie aucun doute sur le fait qu’elle mettra en application ce qu’elle venait de dire. Grand mal lui en fasse, elle ignorait ce quel venait de s’accrocher au pied. Un boulet qui finirait par l’emmener au fond de l’Océan.

« C’est amusant, la grande pirate semble pourtant effrayée par la petite souris. Ou alors il en faut peu pour vous faire peur. Auriez-vous usurper votre réputation ? lui rétorquais-je avec un profond sarcasme, un petit sourire étirant mes lèvres. »

Chez les hommes, il était simple de leur faire commettre des erreurs. Il suffisait de titiller leur petit ego et les voilà déjà en train de tout faire pour impressionner, rabaisser, tenter de montrer leur supériorité. Rien de plus simple pour les piéger et obtenir tout ce que je voulais : leurs biens, leurs secrets, leurs faiblesses, ou me libérer. Aucun homme ne trouvait grâce à mes yeux.

Les femmes étaient différentes, plus difficile à manipuler, moins sujette à se laisser avoir par une émotion aussi triviale que la colère. Et, à en voir par la prudence de ma geôlière, mes piques risquaient d’être contre-productive.

Je finis légèrement par adoucir les traits de mon visage. De glacial, je devins plus neutre.

« Je m’appelle Eléanore, finis-je par répondre. Et je suis une voleuse et vous avez suffisamment de trésors, lui rétorquais-je, puis je m’adoucis un peu.Je cherche ce carnet depuis longtemps, il appartient aux miens et vous n’en avez aucune utilité puisque vous ne pouvez pas le lire, mais j’imagine que vous n’allez pas me le céder. »

La simple évocation de ce carnet fit remonter la bile et je ne pus m’empêcher de frotter ma manche, comme si je sentais encore les tentacules obscurs de la magie noire s’enrouler autour de moi, pour me susurrer ses promesses de puissances et de réaliser mes rêves. Je me mordis la lèvre pour me reprendre et essayer d’apaiser mes démangeaisons fantômes. J’avais besoin de rester concentrer.

Une attention qui céda face à ce que la pirate ajouta, la surprise venant teinter un instant mon expression, avant que je ne me reprenne. Est-ce que je me fourvoyais ? Si j’avais été méfiante jusqu’ici, trop pour me rendre compte immédiatement de la façon dont ses yeux me détaillaient. Ses traits étaient plus apaisés, sa voix plus douce et je captais enfin le désire qu’elle semblait éprouver pour moi. Un frisson différent me parcourut, mon regard changeant un instant. Sensation que je chassais aussi vite lorsque je bougeais mon poignet et sentis la faible chaleur émise par les fers qui confinaient ma puissance.

« Et qu’est-ce que tu vas faire de moi alors ? J’imagine que me garder comme trophée d’exposition est très tentante, mais je doute qu’entretenir quelqu’un soit dans tes habitudes, à moins que tu préfères les natures mortes ? »

Je penchais légèrement la tête, mes cheveux dégageant ma nuque, une expression sarcastique et mutine à la fois, mes yeux ne lâchant pas ma geôlière.

Telanie
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Telanie
Mer 11 Sep - 5:03


Eva Wilderness

Déjà sept longues années que je sillonne les mers noires de l’océan. Mon nom a fait couler beaucoup d’encre et bon nombre d’encre de navire ont également coulé pour avoir tenter de m’arreter.Je suis connue pour être la meilleure femme pirate de tous les océans, mes faits d’armes sont tellement légion que mes poursuivants finissent toujours par me rejoindre ou finir entre mes lames aussi acérés que celle des dents du kraken.  En tant que capitaine, je suis charismatique, débrouillarde, meneuse d’homme, enclin à une énorme empathie mais également à une grande froideur quand cela s'avère nécessaire. Je sillonne les mers pour la liberté, la gloire, mais aussi dans un but secret. Je veux me venger de l’Invicta qui ne s’est pas gêné de mettre ma tête mise à prix. Pour parvenir à mes fins, je m’enrichis, j'enrôle et je monte ma propre flotte de navires.
Je suis au commande du “pourpre”, le navire célèbre de l’invicta que j’ai réquisitionné pour mon plaisir personnel. Un navire qui comporte une centaine de canons et des finitions d’une richesse exceptionnelle. Considéré par beaucoup comme le meilleur pavillon du monde, je sillonne les mers à la recherche d’une chose que je n’ai pas encore pour en finir une bonne fois pour toute avec mes ennemies…Le hasard voudra que ce que je cherche aller en fait venir d’elle même à moi.
Comme tout les capitaines, j’ai en permanence un énorme chapeau sur la tête avec une plume de canari jaune. C’est la seule chose de coloré sur moi, le reste est aussi noir que mon âme quand je suis de mauvaise humeur. Je maîtrise le sabre depuis ma plus tendre enfance, et je suis capable de toucher un pigeon à deux cents mètres avec un simple fusil. Je me suis tellement entraîné pour me venger de ce qui m’a été pris que je suis à moi seule une arme de guerre. Les hommes qui m’accompagnent me vénère comme si j’étais leur propre mère. La mutinerie n’a aucun sens pour eux, car je suis celle qu’ils ont toujours désirés à leur tête, et cela même si je suis une femme. Il faut juste apprendre à me connaître pour comprendre à quel point je suis idéal pour eux. J’ai bien évidemment des défauts, et même une phobie extrême. Je déteste les enfants et j’ai une peur maladive des nains. A chaque fois que je croise un enfant, je fais un bond en arrière car j’ai peur qu’il s’agisse de mon pire cauchemar. Je suis bien incapable de les regarder, et je me met à courir des que j’en croise un. C’est maladif. Heureusement, les nains ne sillonnent que rarement les mers, alors j’évite d'écouter… Je suis bien mieux dans ma cabine.







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La colère est facile à obtenir d’un homme, il est vrai. C’est du à la testostérone sans l’ombre d’un doute. Pour ce qui est de me manipuler avec ma colère, il faut se lever de bonne heure. Bon nombre de pirates ont déjà tenté ce genre de chose et c’est mon sang-froid qui m’a fait remporter bon nombre de batailles. Je dois reconnaitre que sa beauté est un atout indéniable dans cette lutte de pouvoir du regard que nous menons et quand elle glane que j’ai peur d’elle, elle est bien loin de la vérité. Elle ne cherche qu’une chose, me provoquer, sans doute pour me manipuler. Il est vrai qu’il est facile de se perdre dans ses yeux. Alors, je me détache pour la première fois de son regard. Il faut parfois savoir reculer pour ne pas s’empaler sur les lignes ennemies.

Seulement voilà, je suis loin d’être aussi primitive qu’un homme colérique, et je compte bien le lui faire comprendre. Pour l’heure, je préfère la laisser fanfaronner et reviendrai plus tard sur ses propos. Je veux l’entendre répondre à mes questions. Éléonore, quel joli prénom, elle crache alors ce que je voulais entendre. Il appartient au mien. Cela plus ce que j’ai vu dans la cabine, me confirme bien que j’avais raison, c’est une sorcière. Il est grand temps pour moi de reprendre cette bataille et de la conclure.

“La peur est présente en chaque être humain, bien ignorant est celui qui prétend le contraire, bien sage celui qui parvient à vivre avec. Je préfère croire Eléanore que je suis ni l’un ni l’autre, mais simplement de nature prudente. Les femmes ont des lames bien plus aiguisées que les épées. Une langue bien trop pendue, et si elles n’étaient pas aussi jolies avec des fers, on serait tenté de les mutiler en permanence pour les faire taire.”

Je la regarde se frotter le poignet, j’ai déjà vu cela chez les esclaves que j’ai vendus. Elle me questionne alors sur mes intentions. Je pensais que cela paraissait évident, mais je me fourvoyais. Je m’approche le plus prêt possible du creux de son oreille et vient marmonner un petit son suave dont j’ai le secret. Moi aussi, j'ai des atouts féminins, même si j’ai également un côté masculin.

“Détrompe-toi, tu ne serais pas la première femme que j’aurais entretenue à bord de ce navire…”

Je glisse alors mes doigts sur ses cheveux, tendrement et tourne sa chevelure entre mes phalanges.

“J’adore ta couleur de cheveux, petite souris.” Dis-je sur un ton taquin et charmeur. Je la relâche ensuite et m’éloigne de la cage. Cette femme m’attire trop, j’en ai conscience, et si elle ne l’a pas compris, elle est vraiment aveuglée par sa propre peur.

Je ne veux pas lui laisser ce levier comme appuie pour me déstabiliser, ni même pour prendre les rênes de notre relation. Aussi tordu soit elle.

“Tu as raison, ce livre ne me sert à rien, mais je sais ce qu’il contient. La personne qui me l'a cédé m’en a fait part. Un trésor. Pas un simple trésor de pirate avec un coffre et des pièces que l’on indique avec une croix sur une carte. Non, je parle d’un trésor inimaginable qui apporte un pouvoir incommensurable. Celui de régner sur les sept mers et les sept royaumes. ”

Je relève alors mon regard vers elle et dit ouvertement le fond de ma pensée.

“Un pouvoir capable d’anéantir l’inquisition une bonne fois pour toutes, et offrir à celui qui le possède un bien encore plus précieux que la richesse de l’or. Cela s’appelle la liberté.”

Je laisse encore quelques secondes de silence dans la pièce avant de reprendre mon monologue. J’en profite pour aller m’assoir sur un tonneau de vin. Je suis bien plus détendue et guillerette. Je m’assois et glisse ma cuisse droite sur celle de gauche, bien plus féminine qu'au départ, je tente naturellement de la charmer sans réellement m’en rendre compte. Je ne la menace en rien, je suis apaisée, comme si j’étais dans une taverne avec une inconnue avec qui j’entame une conversation de rencontre… Je ne cherche même plus à me méfier d’elle, persuadée que je suis sur le point de mettre un terme à cette bataille entre nous. Car voilà mon attaque finale.

“Une nature morte ? Non, je préfère te garder en vie petite souris, je veux que tu me conduises à ce pouvoir, et qu'ensemble, nous le lâchions sur nos ennemis. Je sais que tu es une sorcière, je connais ta valeur, et le danger que tu représentes pour moi et mes hommes, et surtout ce que tu représentes pour l’inquisition. J’aimerais pouvoir te faire confiance, obtenir de toi un appui sincère, et retirer ses chaines de tes poignets dans cet unique but. Te rendre ta liberté, comme l’inquisition à voler celle de mes hommes et moi. Aussi étrange que cela puisse paraitre, j’ai envie de t’aider à sortir d’ici.”

Je la fixe d’un regard ouvert à la discussion et lui parle sur un ton des plus sincères.

“Seulement voilà, si je te libère maintenant, tu n’auras aucun mal à me filer entre les doigts et je pourrais dire adieu à ce trésor et à ma vengeance. Alors selon toi, qu’est-ce que je devrais te dire pour te convaincre que l’on travaille main dans la main sur ce projet sans que tu envisages un seul instant de me trahir…? La confiance, cela va dans les deux sens à ce qui parait. Tu as tenté de me voler, je t’ai enfermé, crois-tu que l’on peut faire abstraction de tout cela ?”


C’est moi qui ai les cartes en mains, j’attends de la sincérité de sa bouche, un engagement fidèle à ma cause. Si elle arrive à me convaincre, je la sortirai de sa cage, sinon on sera vraiment dans une impasse.

"Voilà comment moi, je vois les choses, moi, j'ai un navire, des hommes, et les ressources financières de parcourir le monde. Toi, tu peux lire ce carnet. Il suffit juste que l'on se serre la main, que l'on balance sur l'honneur de ne jamais trahir l'autre et nous voilà les meilleures amies du monde. Qu'en dis-tu ?"


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Not all treasure are not silver and gold.... but of freedom [pv Telanie]
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