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LE TEMPS D'UN RP

Too late to apologize ? (Sajin) Hot

Anonymous
Invité
Dim 15 Avr - 1:29
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Au lycée, Sasha déclara ses sentiments à Seung-Jin. Ce dernier a très mal réagi, étant à l'époque très profondément dans le placard, et a fini par l'humilier en public devant toute l'école. Ils ne sont plus jamais reparlé depuis, jusqu'à cette nuit où leur chemin se recroise à nouveau dans LA boite de nuit gay.
Contexte provenant de nos discussions entre Amandine  :siffle:
Anonymous
Invité
Dim 15 Avr - 4:25

Seung-Jin Lee
J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis promoteur de soirée et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Est très investi dans sa vie professionnelle- souffre d'un problème d'alcoolisme- ancien capitaine de l'équipe de rugby de son lycée - récemment sortie du placard - est végétarien à cause de sa poule, Eggsy - est bizarrement bon chanteur, qu'importe son niveau d'alcoolémie -


avatar ©️ Solsken


Trop de choses arrivent en même temps. J'avais beau apprécier avoir des choses à faire, j'étais en constant stress. Mon téléphone portable n'arrêtait pas de sonner. J'oubliais mes heures de sommeil pour compter les cafés à la place, me ruinant les yeux sur l'ordinateur. Mes tasses de thés n'étaient plus assez pour supporter mes cernes, juste le goût pour me rappeler ce que c'était d'être détendu. Je n'avais même pas le temps de penser à mon niveau de fatigue, courant partout pour répondre aux attentes de mes diverses clients. J'avais augmenté mon standing et agrandi le cercle de mes activités, mais à un seul homme, il devenait difficile de garder le pied sur toutes les soirées à faire et les différentes attentes qui allaient avec. Cependant, question d'ego, je ne me laissais pas le temps de respirer pour me prouver à moi-même que j'étais capable de réussir seul.

L'idée d'avoir un assistant m'effleurait quand même l'esprit mais je n'avais clairement pas le temps de passer des entrevues et encore moins de superviser les gaffes qu'il ferait forcément. La tête coincée dans mes affaires, les semaines passées vite au milieu de mes nuits agitées et de mes journées chargées. J'eus alors un appel du gérant de LA boite gay de Brisbane. Je ne sus qui m'avait recommandé, paniquant pendant deux secondes que le mot s'était déjà passé au sujet de mon récent coming-out. Cependant, je n'étais pas le centre du monde et clairement, il n'en avait rien à faire de savoir qui je ramenais dans mon lit tant que je ramenais des gens dans sa boite pour une soirée spéciale Rupaul drag race. Ce show était apprécié par n'importe quelle orientation sexuelle, un tant soit peu ouvert d'esprit. Je sautais sur l'occasion, me disant que c'était une façon de me racheter car je n'avais jusqu'alors jamais proposé mes services au monde de la nuit lgbt, ne m'acceptant pas assez moi-même pour ça. C'était peut-être aussi l'occasion de me faire explicite à ce sujet là, dans un lieu qui m'accepterait forcément.

La soirée arrivant, je passais beaucoup trop de temps dans mon dressing ayant peur d'être trop ou pas assez, ne sachant quoi faire. J'optai pour la sobriété, dans un élégant costume bleu nuit, laissant la veste déboutonnée pour dévoiler ma chemise blanche ouverte de quelques boutons. Le téléphone était visé à ma main, je répondais aux sms de dernières minutes de ceux qui se réveillaient en retard pour obtenir des billets. La salle était encore vide quand j'entrai dans le nightclub. Je m'assis à un des tabourets du bar, décidant que ce serait mon spot pour la soirée, sachant que j'allais devoir faire du networking avec pas mal de monde et que tout le monde passe par le bar à un moment ou un autre. Le barman eut la gentillesse de m'offrir un verre de whisky on the rocks, avec un clin d'oeil. Cadeau de la maison, qu'il disait. J'essayais de paraitre à l'aise, en souriant finement et me rabattant rapidement sur mon portable, répondant aux textos de ceux qui n'arrivaient pas à rentrer et qui voulaient que je les aide.  Le gérant regardait ce qui se passait et me fit signe qu'on avait besoin de moi à l'entrée, les premiers clients rentrant avec les drag queen par encore prêtes dans les coulisses.

Je quittais à regret mon spot au bar, pour aller à l'entrée. Je souris à mes clients habituels, faisant signe aux doormens de les laisser entrer. La ligne d'attente était longue, s'étendant loin dans la rue. Je répondis à un appel téléphonique, regardant d'un air distrait ceux qui voulaient rentrer. Mon regard se retrouvait soudainement coincé sur une silhouette, plus loin dans la file. J'avais surement dû mal voir. Un poids pesa directement sur mon estomac: la culpabilité remontant soudainement. Je n'avais pas pensé le revoir mais j'étais bête, il n'y avait pas 36 boites de nuits gay. C'était inévitable. Je coupais rapidement la conversation téléphonique, raccrochant, quand nos regards se croisèrent. Aucune idée de ce qu'il devait penser à ce moment, de me voir là. Peut-être que je me trompais, peut-être que ce n'était pas lui à qui j'avais brisé le coeur et fait de sa vie un enfer le temps du lycée, parce que je n'avais osé dire que mes sentiments étaient réciproques. Hésitant, je m'avançais vers lui, remontant la file, sous les regards des autres clients.

"Sasha?"

Je ne savais pas exactement quoi dire d'autre. Au moment où j'avais prononcé son prénom, j'étais certain que c'était lui. Ce n'est pas comme j'avais pu oublié son visage, malgré la perte des rondeurs de l'enfance, faisant place aux traits masculins de l'âge adulte. J'aurai normalement fui une confrontation. La technique de l'évitement était toujours mon mécanisme de base, mais pas ce soir. Je ne pouvais pas l'ignorer, malgré les années, car c'était peut-être l'occasion de me racheter.

"Je peux te faire entrer tout de suite, si tu veux. Je travaille pour cette soirée, comme promoteur."

Je ne savais pas si j'avais le droit de lui parler. Je trouvais une excuse qui était ma job pour avoir l'air faussement détendu, comme si je faisais juste rendre service à n'importe qui, comme si nous n'avions pas d'historique ensemble. Je ne savais pas non plus si j'avais droit de lui sourire, alors que la commissure de mes lèvres se relevait hésitant, marchant sur des oeufs. Ne sachant pas si j'avais même le droit de lui adresser la parole, je restais là, bête. Ma main passait sur ma nuque, le regardant nerveusement.

"Enfin, désolé, je te dérange surement..."

Amity
Messages : 2968
Date d'inscription : 22/02/2017
Région : London town
Crédits : AMGK (ava), ASTRA (code sign), Trophy Eyes (text)

Univers fétiche : Réel mais ouverte aux autres univers
Préférence de jeu : Homme
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Amity
Dim 15 Avr - 15:25

Sasha
Fisherman

J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis designer et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Joe Dempsie ©️ AMGK


Fringué classe, tu es prêt pour la soirée de l’année. Ok peut être pas de l’année, mais la meilleure de 2018 pour l’instant. Tu le sens. C’est un truc assez sélect’ mais ton pote connait un mec qui pourra vous faire entrer, donc t’es zen. Parce que t’aimes pas les soirées qui tombent à l’eau, surtout quand elles vont être mémorable. Tu ne sors plus beaucoup en club alors que t’adores ça. Mais ton boulot te prend tout ton temps. En même temps tu te plains d’être toujours célibataire et si tu ne sors pas, tu ne pourras pas faire beaucoup de rencontre. Y’a peut être bien un mec sur qui tu crush ces derniers temps à ton boulot, mais tu ne le sens pas gay, donc c’est mort d’avance. En attendant tu daydream en le matant du coin de l’oeil dès qu’il est dans l’open space, pas loin de ton bureau.

Avec ta jolie chemise grise et ton jeans foncé, tu t’es fait beau ce soir. Tu t’es mis un peu trop de parfum aussi, pourtant t’es propre comme un sou neuf, alors y’a pas d’odeur qui soit. C’est bientôt votre tour d’entrer. T’espères que ton pote ne t’as pas fait un coup foireux, parce que tu vois bien qu’il est sur son téléphone depuis tout à l’heure avec l’air incertain. Tu ne fais pas de remarque, t’attends de voir.

Ton regard croise un mec plus loin. Pas n’importe quel mec. SJ. Putain de merde, ça fait des années que tu l’as pas revu. Depuis le lycée. Il s’approche de toi et t’appelle même par ton prénom. Il ne t’a pas oublié lui non plus apparemment. Tu l’as toujours trouvé terriblement cute et aujourd’hui ça ne change pas vraiment. Il est toujours aussi beau.

« Hey… »

Tu sais pas trop quoi lui répondre pour dire la vérité. T’as encore un goût amer de la façon dont t’as été exposé. Tu t’en souviens comme si c’était hier. Entre deux cours, t’étais allé lui parler pour lui proposer de t’accompagner au bal de promo. Non seulement il a dit non, mais en plus, y’a quelques personnes qui t’ont entendu et pas les bonnes personnes. Ca a fait le tour de tout le lycée et ce fut l’enfer pour toi jusqu’à la fin de l’année scolaire qui, dieu soit loué, n’était pas si loin. T’avais passé l’année à crusher sur SJ et t’avais pris ton courage à deux mains ce jour là. Tu sors de tes pensées quand SJ te propose de te faire entrer dans la boîte parce qu’il bosse ce soir. Tu jettes un coup d’oeil à ton pote alors que SJ s’excuse de te déranger.

« Si tu peux nous faire entrer c’est cool. Parce que j’arrive pas à mettre la main sur mon contact. »

T’en étais sûr. Du coup tu acceptes la proposition de SJ, tournant les yeux vers lui de nouveau. Il a l’air nerveux et tu réalises que c’est une soirée LGBT, mais si il ne fait que bosser, t’es pas complètement sûr de pouvoir dire que c’est aussi son cas.

« Ouais pourquoi pas… »

T’as pas vraiment envie de louper cette soirée. Alors vous passez devant tout le monde et vous allez à l’intérieur.

« Ah ! Il me répond que maintenant. Il est au bar, je reviens. »

Et ton pote file de son côté. Tu te retrouves seul avec SJ et tu le questionnes du regard.

« Promoteur de soirée hein… Moi je suis designer dans une boîte de jeux en ligne. Beaucoup moins fun. »

Tu sais pas pourquoi tu lui files ces détails sur ta vie. Sûrement parce que c’est la seule chose à faire quand on tombe sur un ancien camarade de classe.

« Tu fais que bosser ce soir ? »

Pourquoi il est aussi cute c’est vraiment pas permis. Tu sais pas trop ce que tu sous entends dans cette question mais tu veux avoir plus d’informations oui.


Nicotine sweats and coffee breath
I thought I was so much more than this. When I look back at everything I've touched I see the lives I've ruined, dirty fingerprints. We are the common folk. We live our lives to die alone. Share our beds when the nights get cold
Anonymous
Invité
Lun 16 Avr - 3:05

Seung-Jin Lee
J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis promoteur de soirée et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Est très investi dans sa vie professionnelle- souffre d'un problème d'alcoolisme- ancien capitaine de l'équipe de rugby de son lycée - récemment sortie du placard - est végétarien à cause de sa poule, Eggsy - est bizarrement bon chanteur, qu'importe son niveau d'alcoolémie -


Hyuk Kwon ©️ Solsken


C'était étrange de le revoir dans ce contexte. Je ne pouvais m'empêcher d'être nerveux, sachant que j'avais été brusque quand je l'avais rejeté. J'avais tout simplement paniqué. Il avait tout les droits de m'en vouloir. C'est son ami qui s'adressait à moi pleinement, quand je lançais ma proposition de le faire entrer, sachant que c'était une soirée uniquement sur invitation. J'hochais la tête, mais mon regard était resté posé sur Sasha. C'était à lui que je m'adressais. Il répliqua sans trop d'enthousiasme à ma proposition, mais c'est quand même un oui. C'était déjà ça. Il aurait pu me rejeter directement, juste pour se venger ou autre, mais c'était surement mon côté angoissé qui parlait. J'étais doué pour me créer des scénarios catastrophes tout seul. Un sourire un plus grand vint de dessiner sur mon visage.

"Super, puis vous faites bien d'arriver tôt. Vous aurez peut-être des bonnes places pour le show que y'aura mais j'en dis pas plus, vous verrez bien "

Je me retiens de faire mon clin d'oeil marketing, trouvant plus facile de faire mon typique promoteur de soirée. J'étais habitué à jeter du rêve à la face des gens. Après tout, c'est ça que la plupart des gens viennent chercher dans ce genre d'endroit. Oublier l'extérieur un instant, pour du plaisir immédiat. Son pote écouta à peine ce que j'ai dit, nous laissant pour rejoindre celui qui répond enfin à son téléphone. C'était juste Sasha et moi, dans la plus longue discussion que nous n'avions jamais eu. J'en avais pourtant rêvé un nombre incalculable de fois de m'adresser à lui dans les affres de mon adolescence. Il avait juste fallu attendre 8 ans plus tard pour ça. C'est lui qui se lance le plus, me dévoilant un détail de sa vie de maintenant: son métier et s'enthousiasmant pour le mien.

"C'est fun au début, mais maintenant que ça fait 6 ans que je fais ça, c'est juste devenu normal, sans vouloir paraitre trop snob ou blasé de la vie"

Je passais mes doigts dans mes cheveux, replaçant mes mèches pourtant déjà impeccable. Geste nerveux encore, sachant pas trop si j'essayais de paraitre cool ou si c'était totalement cramé que sa présence me faisait perdre mes moyens. C'est pas tout les jours qu'on a l'occasion de parler à son crush de lycée. Puis c'était sa faute d'avoir aussi bien vieilli aussi et ses yeux toujours aussi pénétrant... ça me dévorait toujours. Je rajoutais donc, essayant toujours aussi fort d'être cool, alors que j'avais perdu toutes mes capacités de drague en un instant.

"En tout cas, designer, ça, ça sonne vraiment cool ! Je suis sûr que c'est plus fun que de dealer avec des gens bourrés à des heures pas possibles"

Je riais légèrement, ayant des images mentales un peu trop net de ce que les gens un tant soi peu connu font quand ils ont un coup dans le nez. Rire qui s'interrompit quand il me demanda si je venais juste pour bosser. C'était explicite tout en restant implicite. Je comprenais l'interrogation qui flottait derrière. Ça me bloquait une courte seconde, pas encore habitué à dire à haute voix ce que j'étais et surtout pour dire que la porte que j'avais fermé au lycée, je voulais peut-être bien l'ouvrir maintenant. Ça m'étonnerait qu'il veuille quoique ce soit. Je m'en voulais encore et il devait surement avoir gardé une amertume envers moi. Après tout, je n'avais pas pris sa défense, quand les autres s'étaient emparés de sa proposition pour le bal du lycée pour le ridiculiser. Je l'avais laissé subir les conneries homophobes, ne voulant pas me faire rejeter par mon équipe de rugby et garder mon statut. J'avais dû rire à ses dépends, malgré que mon coeur n'y était pas. Je n'étais clairement pas fier de ça. J'avais été con et influençable. J'hésitais sur la formulation, passant ma langue sur mes lèvres, toujours dans la nervosité.

"Normalement, juste pour le travail ... mais on sait jamais si quelqu'un me plait"

J'haussais une épaule, le regardant de côté. C'était assez subtil mais clair que je n'étais pas juste en touriste ici. J'étais membre de la communauté lgbt, autant que lui, bien qu'il m'avait fallu beaucoup plus de temps pour me l'avouer au monde. Mon portable se mit à sonner et vibrer contre ma cuisse. Le prenant entre mes mains, je m'excusai auprès de Sasha.

"Oh excuse-moi un instant. Va au bar. Tu as juste à dire mon nom, ton première verre sera pour moi, je te l'offre."

Je ne voulais pas qu'il s'envole, maintenant que j'avais l'occasion de me rattraper. Enfin, je dû quand même répondre à mon appel, bouchant mon autre oreille pour entendre ce que la personne avait à me dire, couvrant la musique qui résonnait déjà dans le club. Je m'éloignais rapidement, devant retourner à l'extérieur pour faire ce pourquoi j'étais payé ce soir. Je fis entrer la personne qui m'avait appelé, puis fit le truc le moins professionnel qui soit, j'éteignis discrètement mon portable pour ne plus être dérangé. Je m'attendais déjà aux messages vocaux énervés et aux sms à l'infini. J'avais pourtant donné ma liste d'invités aux doormens mais ceux qui voudraient rentrer à la dernière minute, c'était foutu pour eux. J'avais quelqu'un avec qui passait la soirée, quelqu'un à qui je devais plusieurs années d'excuses. Je revins rapidement au bar, passant ma main sur l'épaule de Sasha pour signifier mon retour.

"J'espère que je t'ai pas trop fait attendre. On ne devrait plus être dérangé."

Je m'assis sur le tabouret à côté de lui. Je n'eus même pas besoin de m'adresser au barman, il m'apportait sans attendre mon deuxième verre de whisky de la soirée. Avantage du métier. Je lui fis un sourire de politesse et retourna toute mon attention sur Sasha. Je mis les deux pieds dans le plat, ne voulant pas que l'ombre de l'événement passé vienne hanter toute notre soirée. Ça me poussait hors de ma zone de confiance, mais ma moralité qui me restait me forçait à lui dire ça.

"Tu sais... Je voulais te dire que je suis désolé pour ce qui s'est passé. Je suis sûr que c'est pas comme ça que tu imaginais ton coming out et que mes excuses sont surement trop tard... mais j'avais juste pas le courage de te dire oui, à l'époque."

Amity
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Amity
Lun 16 Avr - 11:34

Sasha
Fisherman

J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis designer et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Joe Dempsie ©️ AMGK


Apparemment y’a un show ce soir. Tu pensais que ce n’était qu’une soirée lambda mais visiblement tu t’es trompé. Tu verras bien. T’espères que ça va être cool. T’as de hautes attentes avec cette soirée. En tout cas tu remarques bien que SJ a l’air enthousiaste à l’idée de te parler de nouveau. Toi tu sais pas trop sur quel pied danser mais tu fais l’effort de lancer un semblant de conversation quand vous vous retrouvez tout seul tous les deux. T’as pas l’air franchement emballé par la situation mais… il est tellement cute que t’arrives pas à l’ignorer complètement. Comme quoi on oublie jamais vraiment son premier crush. Tu hoches simplement la tête quand il te parle de son boulot. Tu ne veux pas paraître trop intéressé. Un léger silence s’installe et il reprend la parole, essayant de relancer sur ton job à toi aussi. Il fait des efforts. Tu le remarques bien. Tu peux pas t’empêcher un petit rire quand il parle des personnes bourrées.

« Ca m’arrive aussi, mais sûrement moins souvent que toi. »

T’as des potes irresponsables. T’es toujours celui qui boit pas et qui ramène tout le monde à bon port. T’essaie de pas fondre devant son rire trop adorable. Par contre tu ne loupes pas que tu l’as pris de court avec ta question. Oh ? Ca veut peut être dire que non, il n’est pas la que pour le boulot ce soir. Est-ce que…? Est-ce que ton gaydar était déjà si bon à l’époque ? Est-ce que c’est possible ? On dirait bien que oui parce qu’il te le confirme oralement. Oh putain de merde. Il est intéressé par les mecs. Tu restes bloqué à ton tour, parce que, putain, il t’a fait toute une scène à l’époque et ta vie a été un enfer, alors qu’il était lui aussi possiblement intéressé. Tu t’en veux parce que ton coeur bats un peu plus vite. Non. T’as pas le droit de ressentir des trucs pour ce mec toutes ces années après. Non. Pas après tout ce qu’il s’est passé. Tu sais pas quoi répondre à sa phrase parce que t’es encore sur le cul, alors tu restes silencieux. Heureusement son téléphone vous sauve de ce moment peut être gênant et te voilà seul pour un instant. Tu files au bar et comme y’a pas encore beaucoup de monde, tu peux commander rapidement. Puis tu pars dans tes pensées…

Ce mec t’as hanté pendant trop longtemps quand t’étais jeune. D’abord pour les bonnes raisons. Un simple crush. Puis pour les mauvaises, quand il se foutait de ta gueule à cause de ta proposition pour le bal. Il était plus populaire que toi avec ses activité dans le sport notamment. Ca n’a jamais été ton truc. A part pour mater les mecs qui jouent. T’as souvent fantasmé de squatter les douches avec eux. Oui, c’était ta seule motivation pour faire un quelconque sport. T’as toujours eu un gros faible pour les sportifs et pouvoir mater SJ en tenu officielle de leur équipe, t’as toujours très émoustillé. Tu te demandes s’il continue ce sport de manière consciencieuse, dans une équipe avec un maillot à l’effigie de l’équipe à porter. Tes pensées vagabondent et tu te dis que même sans maillot tu prendrais beaucoup de plaisir à l’observer se démener pour un ballon oval. Tout ce contact entre hommes viril, ça te titille beaucoup trop. Tu ne sais pas combien de temps s’est écoulé quand SJ revient vers toi, mais tu prends son retour avec plaisir parce que si tu continuais avec tes pensées, tu aurais pu commencer à bander quelque peu et non, on ne veut pas ça pour le début de la soirée. T’as un truc en tête que tu veux lui dire, mais tu veux trouver les bons mots alors tu prends ton temps avant de formuler tout ça. Tu l’observes se prendre un verre et il reprend la parole avant que tu aies pu former ta phrase.

« Hmmmm ouais. »

Tu veux lui montrer que c’était important pour toi ce moment et que tu lui en veux toujours, probablement toute la vie même. C’est pas avec une simple cute face qu’on peut tout réparer. Ou peut être que si ? Non. Tu seras plus fort que ça. Même si ça remonte à loin et que ça ne t’impact plus dans la vie, c’était vraiment horrible à l’époque et tu ne peux pas l’oublier. Donc tu n’acceptes pas ses excuses. Tu te contentes de le regarder et tu cherches donc de nouveau tes mots pour lui dire ce que t’as en tête.

« Et donc… Tu serais pas contre trouver quelqu’un ce soir… Alors que c’est une soirée LGBT… Ca veut dire que mon gaydar était déjà très performant à l’époque. »

Ton verre dans ta main. Tu n’y touches pas. T’es concentré dans ce que tu as à lui dire.

« Mais je veux bien comprendre que t’étais pas encore prêt à t’assumer. Moi non plus d’ailleurs. »

Que tu lui balances l’air de rien. Cette histoire t’as outé sans ton accord.

« Mais j’ai survécu. »

Parce que ouais, il faut bien. Et ton premier petit ami tu l’as eu grâce à ces bruits de couloirs qui se sont prolongés jusqu’à l’université. Et pour ça, tu te dis que tu ne changerais certainement rien au monde, parce que ce mec, tu l’as aimé. Même si c’était pas réciproque, t’as passé de merveilleux moments avec lui et tu veux ces souvenirs pour toujours dans ta tête.

« Tu fais toujours du rugby ? »

Tu sens ton entrejambe frémir à cette question. Tu bois une gorgée de ton verre pour t’occuper.


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Anonymous
Invité
Mar 17 Avr - 3:26

Seung-Jin Lee
J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis promoteur de soirée et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Est très investi dans sa vie professionnelle- souffre d'un problème d'alcoolisme- ancien capitaine de l'équipe de rugby de son lycée - récemment sortie du placard - est végétarien à cause de sa poule, Eggsy - est bizarrement bon chanteur, qu'importe son niveau d'alcoolémie -


Hyuk Kwon ©️ Solsken


J'avais essayé de détendre l'atmosphère, alors que c'était moi la cause de la tension. Je voyais sa façon d'éviter directement mon regard. Le signe qu'il voudrait être surement partout ailleurs qu'ici, avec moi. Je ne pouvais que me blâmer. Quelqu'un de plus sanguin, aurait surement déjà crié sur moi pour me balancer mes quatre vérités à la figure, puis surement le poing qui allait avec. Je l'aurai accepté en silence, car je me savais coupable. Je m'étais menti à moi-même sur beaucoup de choses, pour essayer de m'accrocher au moule dans lequel voulait me voir mes parents, mais ça, je ne pouvais y fermer les yeux. C'était une des raisons de pourquoi je me voyais pas comme une bonne personne, car a trop vouloir faire le mouton ont fini par dévorer les autres. Il avait subi les conséquences de ma couardise. Il était trop tard pour changer le cours du temps. Ce qui me dégoutait le plus, c'est que même si je pouvais changer le passé, je ne ferais rien pour changer ce qui c'est passé. Peut-être que j'aurai évité de rire, juste gardé le silence mais à quoi bon, j'étais toujours autant influencé parce que les autres pensaient de moi. J'avais pris des années au compteur. C'est tout. Pas de nouveau courage véritable. Juste moi qui déraillait sans savoir comment retrouver le chemin car j'avais trop dévié. Je n'étais pas plus heureux qu'avant mon coming out que j'avais laissé échappé. Pathétique, je restais, blessant les autres dans mon incapacité à prendre réellement ma vie en main.

Je ne pus garder le silence, sur le fantôme de ma lâcheté et de son double, qui était toujours moi. Je m'en excusai, bien que sachant mes paroles vides, malgré la sincérité. Je n'avais jamais voulu lui faire du mal, mais je n'avais pas été assez bon, pour savoir le lui éviter. Je prenais les coups de son absence d'acceptation,  de ses reproches qui luisait dans ses yeux et la rancoeur contenu dans le fond de son coeur. Je n'avais rien pour m'en protéger. Je me montrais dans toute ma lâcheté, m'excusant trop tard, bien trop tard pour changer quoique ce soit. Il n'y a qu'à voir son visage, pour que transparaisse l'importance qu'a été cet événement dans sa vie et les conséquences cruelles. Le verre de whisky, je le ramenai à mon visage. Peut-être pour me faire avaler le goût aigre de ce qui aurait pu être, dans une version où j'aurai eu l'audace de vivre pour moi. Version non existence, ni dans ce monde ni dans un autre.

Il me regarda, évitant de répondre à mes excuses inutiles. Il ramena la conversation sur ce que je lui avais dit avant de partir. Je me pinçais légèrement les lèvres ne sachant quoi répliqué, comprenant qu'il puisse trouver que j'avais été d'autant plus cruel, puisque j'étais comme lui. Lentement, il continuait de parler et je n'osais répliquer. Chaque pique implicite trouvant le chemin pour appuyer sur la masse noire de culpabilité qui m'enchainait le coeur. Je m'en voulais de lui avoir détruit la possibilité de faire un coming out en douceur, selon ses termes, selon son niveau de confort. Je l'en avais totalement dépossédé, jeté dans l'arène pour que je puisse rester un peu plus longtemps dans ma bulle de tranquillité, qui à toute façon fini par exploser. Puis il a ajouté sur un ton ferme: j'ai survécu. S'il en avait été autrement, je me le serais jamais pardonné. Le désespoir des jeunes lgbt incompris qui préfèrent en finir pour arrêter la haine, c'était une réalité douloureuse. Les clubs gays étaient des havres de paix, qui nous attendaient à la majorité si on arrivait à tenir. Certains n'y arrivaient pas. Ou d'autres restaient dans le mensonge, comme moi jusqu'à cette année. Ma bouche restait close un instant, sachant qu'aucun mot ne serait assez pour recoller les morceaux déjà brisés, mais je me devais de dire quelque chose. J'hochais la tête, laissant le whisky me brulait la gorge, avant de laisser échapper quelques mots.

"Heureusement... Tu avais plus de courage que moi. J'ai été con, enfin je suis encore, donc ça excuse pas grand chose..."

Je me dénigrais, essayant de faire passer ça pour de l'humour. Du bout des doigts, je tournais le verre, faisant s'entrechoquer les glaçons dans le fond de whisky. Ma nervosité était toujours aussi présente et avec raison. Je n'avais absolument aucun droit de replonger dans les pensées que j'avais quand j'étais au lycée, mais les effets du crush était là. Ça m'étreignait le coeur, toujours aussi peint de culpabilité. Puis il changea de sujet, le rugby. Il se souvenait. Bien sûr qu'il se souvenait. J'étais le capitaine à l'époque. Je passais mon temps sur le terrain. Je me souvenais des matchs où on criait mon nom alors que je courrais pour marquer. Ce sentiment grisant n'était jamais parti. Alors malgré toute la saleté de notre passé, un sourire sincère vint à mes lèvres, comme toujours quand il s'agissait de ma passion.

"Oui, j'ai repris, y'a pas longtemps. Je pensais que j'allais être vraiment terrible, mais j'ai vite retrouver mes habitudes. Mon corps a l'air de parfaitement s'en souvenir. J'ai de nouveau mes cuisses d'acier"

D'un geste familier, je passais ma main sur une de mes cuisses. Je pouvais de nouveau porter des shorts en toute confiance. Il n'y avait plus que ma poule qui avait des mollets de poulet. Moi, j'avais retrouvé mes jambes qui m'avaient tant de fois menés vers la victoire. J'avais été étonné de la rapidité de mon corps de passer de gringalet à corps finement musclé, mais j'avais toujours eu le métabolisme pour. C'était surement la seule raison qui faisait que j'arrivais à tenir le rythme infernal qu'était ma vie nocturne. Je continuais à parler, m'enflammant tout seul et m'accrochant au fait qu'on parlait d'autre chose qui ne créait pas de malaise.

"J'avais voulu devenir pro après le lycée. J'avais même eu des recruteurs qui sont venus me voir, mais mes parents n'approuvaient pas, donc j'ai fait marketing à la place. Rien à voir, je sais, mais c'est la vie. Puis là, je suis dans une petite équipe locale, vraiment cool. Truc étrange, y'a un prêtre dans l'équipe, plutôt pas mal en plus. C'est vachement perturbant quand je dois le plaquer au sol ... mais parait que Celui qui est en haut est okay avec ça, donc je vais pas me gêner."

Je balançais tout un tas d'informations, m'étant transformé en moulin à parole, m'accrochant à l'instant de confort. Je cherchais à tenir au loin l'ombre, pour profiter de surement la seule fois où on se parlera, car je ne voyais pas pourquoi il voudrait me reparler plus tard. Je terminai mon verre, le reposant sur le bar. Il disparu assez rapidement et fut remplacé par un autre, sans que je n'eus quoique ce soit à faire. Je me lasserais jamais de ça. Mes joues avaient commencés à prendre une légère teinte rosé, problème d'asiatique. L'alcool fort faisait toujours son baromètre naturelle sur mon visage. Pour l'instant, je ne sentais encore aucun des effets. Je me rendis quand même compte que j'avais déblatéré plus qu'il ne fallait, pour meubler et éviter le silence qui pèse.

"Et toi ? J'imagine que tu restes toujours plus spectateur que joueur ? Je me souviens que tu venais souvent aux matchs et même aux entrainements dans les gradins."

Détail de notre passé, avant que tout ne tourne vinaigre. Je me rendis pas compte que c'était étrange que je me souvienne de ce détail. Après tout, j'aurai dû être plus occupé à regarder le terrain, mais je me rappelais comment à chaque fois je sondais les gradins pour le voir. Crush quand tu nous tiens, on cherche toujours la présence de l'autre pour se donner cette sensation de rush dans les veines.
Amity
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Amity
Mer 18 Avr - 10:18

Sasha
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J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis designer et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Joe Dempsie ©️ AMGK

Sans le confirmer directement, il te répond que oui, ton gaydar avait bien marché à l’époque. Il essaie de faire passer la pilule en disant que tu avais du courage. Plus que lui. Il se traite de con à l’époque. Maintenant. Tu ne peux pas dire vu que tu ne lui as pas parlé depuis de longues années, mais t’aurais bien aimer pouvoir confirmer ses dires, juste pour le faire chier. Passif agressif, c’est ça ton truc. Même s’il plaisante, tu prends la perche sans sourciller.

« Si t’as pas changé je pense que je ferai mieux de profiter de ce verre gratuit et m’éloigner de toi. »

Taquin. Ca se voit sur ton visage et ce sourire espiègle. Tu n’as pas véritablement envie de le quitter. Ce mec. Il a été tellement une obsession pendant longtemps pour toi que lui parler maintenant et pouvoir lui en mettre plein la tête, ça te fait du bien. Pouvoir le mater et presque respirer son odeur, ça te plaît aussi. Tu fantasmes légèrement. Non. Carrément même. C’est d’ailleurs pour ça que tu enchaînes avec le sujet du rugby. Beaucoup trop hot à ton sens mais qui peut passer inaperçu si on te connait pas vraiment. Tes amis proches savent que c’est un huge turn on pour toi le sport. SJ confirme qu’il en fait toujours. Après une pause visiblement. Tu te retiens de te mordre la lèvre quand il parle de ses cuisses d’acier. Putain de merde. Hot. Tu bois ton verre pour ne pas que ton léger trouble se remarque et du coup tu loupes son geste. Tant mieux. Le voir se toucher comme ça aurait eu un sacré effet sur toi, même si c’est pas grand chose au final. Tu poses ton verre et il reprend la parole. Il parle. Beaucoup. Il parle de plaquer un prêtre et tu hausses les sourcils.

« Il est taillé pour faire du rugby ce prêtre ? Il a quel âge ? »

Parce que t’as envie de pouvoir visualiser la chose un peu plus correctement. Pour l’instant tu l’imagine en train de plaquer un vieux mec aux cheveux blanc et ça calme tes ardeurs assez rapidement. Non. C’est pas vrai. Avoir SJ juste à côté de toi avec ses cuisses d’acier ça n’arrête pas de te faire cogiter. Le barman a l’air de l’avoir dans le viseur parce qu’il ne loupe pas qu’il a besoin d’un nouveau verre et tu te dis que SJ est vraiment quelqu’un d’important ce soir. Il te demande à propos de toi et du rugby. Et bien comment dire…

« Spectateur. »

Même si tu dirais pas non à une jolie mêlée… Fantasme ultime. Tu reprends de boire ton verre pour te retenir de laisser glisser cette boutade. N’empêche que ton entrejambe travaille plus que ton cerveau à ce moment précis parce qu’après deux gorgées, tu te tournes vers SJ, reprenant la parole.

« Et donc quand tu disais que tu cherchais quelqu’un, c’est quelqu’un pour un soir ou pour la vie ? »

Oui, tu reviens la dessus. Plus fort que toi. Tu ajoutes une petite précision avant qu'il ne puisse sortir un mot.

« Je sais pas quel genre de gay t’es. Mais je t’imagine bien romantique et fleur bleu. Ou peut être que c’est juste tes joues roses qui me font dire ça… Mais bref… »

Et tu le regardes pour voir ce qu’il va répondre à ta question. T’espères qu’il va être honnête. Ou plutôt, qu’il va te donner une réponse qui te satisfait.


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Jeu 19 Avr - 4:16

Seung-Jin Lee
J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis promoteur de soirée et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Est très investi dans sa vie professionnelle- souffre d'un problème d'alcoolisme- ancien capitaine de l'équipe de rugby de son lycée - récemment sortie du placard - est végétarien à cause de sa poule, Eggsy - est bizarrement bon chanteur, qu'importe son niveau d'alcoolémie -


Hyuk Kwon ©️ Solsken


Ses paroles m'ont glacés un instant, malgré le sourire sur ses lèvres. Je savais qu'il n'avait pas choisi ses mots par hasard. Enfin, c'était peu cher payé de se faire prendre une pique en pleine face, quand c'est moi qui lui avait donné le bâton pour me frapper. Cependant, il ne bougea pas, le verre gratuit à la main et son regard toujours posé sur moi.

" Un deuxième verre gratuit pour te faire rester plus longtemps ?"

Je proposai en toute innocence, ou pas tout à fait. Je ne voulais pas qu'il me glissait entre mes doigts. Je voulais bien des choses avec lui. Mes fantasmes d'adolescents remontant à la surface, pour me réchauffer l'intérieur de mon corps pleines de pensées impures. J'avais envie de m'y accrocher un peu, de croire que c'était peut-être le moment de les rendre réel. Finalement, je n'avais pas tant changé que ça. Toujours aussi opportuniste. Tout comme je me frayais un chemin plein de paroles quand il lança une simple question sur le rugby. Je me rendais compte de mon flot de parole et de la réception plus ou moins positive de cette avalanche. J'avais l'air de l'intriguer avec mes histoires, autant continuer, vu que draguer n'était visiblement pas mon fort. Je savais juste très bien m'embarrasser. Je ne me fis donc pas prier pour décrire Owen, le jeune prêtre:

"A peu près 35 ans, je pense bien. Il est super en shape, abdos du tonnerre et tout le package, si tu vois ce que je veux dire... On découvre toujours des choses dans les vestiaires. "

J'échange un sourire entendu avec Sasha. Ma pudeur, je l'avais perdu dans les douches des vestiaires. C'était pas aussi sexy que ça en avait l'air, bien que dans l'ensemble ça restait un groupe de mec à poil. On se donnait des coups de serviettes et on faisait des concours de qui reste le plus longtemps sous l'eau froide. Truc de mecs un peu débile et plein d'hormones. Au lycée, ça avait été une torture de voir tout ses corps masculins exposés. Ils étaient tous sans exception hétéro et les blagues aux consonances homophobes avaient été monnaie courante. J'avais appris à mimer leurs langages et à oublier que les étreintes viriles n'avaient pas de sous-entendu. C'est pour ça que j'avais dit non à Sasha, pour ne pas briser ma couverture, terrifié de ce qu'ils me feraient s'ils apprenaient que je ne les avais pas toujours regardé d'un oeil neutre. Ce n'était pas une excuse pour avoir fait le con, mais c'était celle que j'avais utilisé pour me défaire de la culpabilité. Actuellement, je ne pensais pas ça. Je pensais juste à Sasha en face de moi et que mon crush n'était définitivement pas passé. Dans les "et si" mentales qu'on se construit, j'essayais d'oublier le nombre de fois où je m'étais demandé quel goût avait ses lèvres.

Le whisky trouva ainsi le chemin de ma bouche, alors qu'il répondait à ma question sur son statut de spectateur. Nous n'étions clairement pas assez intime pour que je lui propose de venir me voir m'entrainer ou à un match. Je ne savais pas trop comment tourner la conversation. Je l'avais regardé de loin longtemps mais je ne le connaissais que des idées que je m'étais fait tout seul à son sujet. Je fus pris de court dans ma tentative de rajouter de la discussion, quand il se fit direct. Ma bouche s'ouvra. Ma gorge s'assécha soudainement. Est-ce que c'était une proposition ? J'étais pas prêt à ça. Il renchérit m'imaginant fleur bleue pour s'associer à mes joues rouges. D'instinct, je portais une main sur ma joue, la caressant perplexe.

"Heu ... C'est juste l'alcool, ça. Et je te dirais que la nuit, c'est plus agréable à partager à deux."

Je sais pas trop ce que je disais. Mon coeur s'était affolé. La possibilité de peut-être le toucher, me fait totalement oublier mon inexpérience total dans le domaine masculin. J'étais pas vierge, mais juste dans le sens hétéro du terme. Et ce qui c'était rapproché le plus d'un truc entre mec, j'avais été trop soûl pour m'en souvenir. J'eus une fugace pensée pour quelqu'un d'autre, qui dormait certainement à cette heure là. Quelqu'un avec qui j'étais juste ami, alors autant allait expérimenter avec quelqu'un qui me regardait avec des arrières-pensées. Je ne m'étais pas attendu à ce que la soirée prenne cette tournure là, mais sous le coup de l'envie, je m'en fichais pas mal. C'était Sasha que j'avais devant moi. Sasha qui ne me rejetait pas. Sasha qui m'avait hanté les pensées et mes draps seuls tout le lycée. Mon moi de 17 ans était entrain de vivre un de ses fantasmes, je ne pouvais pas le laisser tomber. Mon genou vint effleurer le sien, me penchant légèrement vers lui.

"Et toi ? J'espère que tu n'es pas romantique..."

J'osais me faire direct, coupant dans mes habitudes de lâche. Je ne pouvais le laisser partir sans rien dire ou faire. Peut-être que mon corps serait un présent assez agréable pour faire table rase de notre passé. Je tentais, prenant des initiatives sans réfléchir aux conséquences. J'essayais de paraitre confiant, camouflant l'emballement de mon coeur et que le rouge aux joues n'était pas dû qu'à l'alcool. Fake it until you make out. Je terminai mon verre, le reposant sur le bar et posai ma main dessus pour que le barman ne vienne pas le changer et nous déranger.

"Est-ce que tu veux aller en haut ? C'est la zone VIP, y'a des salons privés, on devrait être tranquille pour... parler. "

Mon regard ne quittait pas le sien. J'avais peur d'être allé trop vite. Peux-être qu'il avait juste voulu se moquer de moi et qu'il ne pensait pas un seul instant passer la nuit avec moi. J'avais pris le risque, en faisant une proposition directe mais les boites de nuit n'étaient pas connus pour aider à la séduction subtile. Mon entrejambe me faisait clairement comprendre que c'était lui au commande. Mon cerveau ayant arrêté de fonctionner au moment où il m'avait demandé quel personne je cherchais. Au moins, pour une fois, ce n'était pas l'alcool qui prenait des décisions. J'étais juste ivre de sa présence. Mes hormones s'étaient enflammés pour me refaire vivre les affres de l'adolescence le temps d'un soir. Fini le professionnalisme. Fini la réserve. J'avais juste terriblement envie de lui.  
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Sam 21 Avr - 13:27

Sasha
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J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis designer et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt pas bien.


Joe Dempsie ©️ AMGK

Il te propose un deuxième verre gratuit et ton sourire se fait un peu plus large. Il n’a pas l’air de vouloir te lâcher lui non plus et ça a quelque chose d’assez grisant. Tu pensais pas que ce mec veuille de ta présence vu votre historique à tous les deux mais visiblement, les choses ont changé considérablement. Tellement qu’il t’offre non pas un verre, mais deux. Tu ne loupes aucune de ses attentions. Ce mec a été le centre de ton monde pendant une année, le moindre geste, ou parole, envers toi, c’était une victoire.

Quand il parle du prêtre qui a 35 ans et super bien foutu, t’imagines un mec super hot et du coup tu commences à te dire qu’un prêtre, ça peut être un bon coup. Juste pour défier Dieu. T’as pas toujours eu des bons rapports avec les gens croyant, surtout ta famille. C’était et c’est toujours compliqué. SJ découvre des jolies choses dans les vestiaires et là tu lâches un léger soupire. T’as toujours voulu te faufiler dans ces lieux réservés aux athlètes. T’aurais eu un hard-on instantané. T’en es sûr. Rien que là, ça t’émoustilles alors que tout se joue sur ton imagination. Et t’en as beaucoup. Tu reprends de boire ton verre pour essayer de calmer tes ardeurs mais c’est peine perdue, tu le sais. En plus l’alcool ne va pas t’aider du tout.

T’as complètement oublié ton pote, t’es surtout bien content qu’il ne revienne pas pour casser ce moment divin avec SJ. Tu veux en savoir plus sur lui alors tu lui poses des questions et tu lances des suppositions à son encontre. Il rétorque que c’est l’alcool qui le fait rosir. Ca te fait sourire. T’aurais kiffé être celui qui lui donne ces couleurs mine de rien. Ce qu’il ajoute après te fait frémir l’entrejambe. Oui. A deux c’est mieux. T’es complètement d’accord. Tu comprends par là qu’il est ouvert à toute proposition ce soir, du moment qu’ils l’enlèvent de sa solitude. Un peu comme toi. Son genoux touche le tiens et tu es tout à fait conscient de ce geste. Tellement que ça t’en fiche des frissons l’espace d’un instant. Putain. T’es trop réceptif. SJ enfonce le clou quand il balance qu’il veut pas que tu sois romantique. Tu le regardes, surpris. Est-il en train de te faire des avances ? On dirait bien que oui. T’en crois pas tes oreilles. T’essaies de te reprendre rapidement pour pas avoir l’air choqué trop longtemps et tu cherches tes mots. T’es quand même bien troublé par cette simple phrase qu’il vient de dire.

« Romantique ? Moi ? Heu… Je prends un peu ce qui me tombe sous la main… »

Sûrement pas la meilleure réponse, surtout qu’elle laisse place à pleins d’hypothèses. Tu peut être en train de passer pour le mec qui couche à droite à gauche toutes les semaines mais non. Ca fait bien longtemps que t’étais pas venu en club et oui, c’est en club que tu trouves toujours de quoi te mettre sous la dent le temps d’une nuit. Même si t’espères toujours que ça durera plus que ça.

SJ te fou un autre coup dans la gueule en t’invitant dans la zone VIP pour être plus tranquille. Putain de merde. Il est en train de t’inviter à tirer un coup dans le coin VIP. Tu sens ton entrejambe qui frétille et tout ce que tu trouves à faire avant de répondre c’est de boire cul sec ton verre. T’as besoin d’alcool pour traiter ces mots. SJ qui t’invites à faire des trucs dirty. C’est beaucoup trop pour toi.

« Ok. »

Mais tu ne vas pas laisser passer cette occasion. Et tu te lèves prêt à le suivre à l’étage supérieur. Tu le laisse guider et tu mates son cul non sans te retenir de te mordre la lèvre. Tu te dis que tu vas bientôt avoir le droit à toucher à cette merveille.

Le coin VIP est effectivement beaucoup plus calme. Moins de monde, plus de place, un bar tranquille. Tu te tournes vers SJ.

« Je veux bien mon deuxième verre. Un truc fort. »

T’en as besoin pour tenter de gérer ce qui est en train de se passer à ce moment précis. Une fois au bar, tu te mets un peu trop près de SJ, même si y’a toute la place du monde. Ton épaule contre la sienne.

« Tu ramènes souvent des mecs dans le coin VIP ? »

C’est clairement une technique de drague et même si t’es le 50e à en profiter, tu t’en fou, t’es juste heureux d’en faire parti. Tes yeux n’arrêtent pas de descendre sur sa bouche. Tu te lèches même les lèvres, comme si tu te préparais à l’embrasser… Mais non. Tu ne le feras pas en premier. T’as grandit mais tu restes super impressionné par lui et tout ce qu’il représente. Tu aimes bien qu’il mène la danse, que ce soit lui qui cherche à te séduire. C’est beaucoup trop beau pour être vrai, mais tu te laisses voguer au gré de cette soirée hors du commun.



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Invité
Jeu 26 Avr - 3:43

Seung-Jin Lee
J'ai 26 ans et je vis à Brisbane, Australie. Dans la vie, je suis promoteur de soirée et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Est très investi dans sa vie professionnelle- souffre d'un problème d'alcoolisme- ancien capitaine de l'équipe de rugby de son lycée - récemment sortie du placard - est végétarien à cause de sa poule, Eggsy - est bizarrement bon chanteur, qu'importe son niveau d'alcoolémie -


Hyuk Kwon ©️ Solsken
Je n'en revenais toujours pas de toute les mots qui sont sortis de ma bouche. Je n'avais jamais été du genre playboy. Enfin non, je faisais ça très bien avec les filles quand je prétendais être autre chose que gay. Cependant, je n'avais osé faire ce genre d'avance à quelqu'un qui me plait. Peut-être que c'était plus facilement vu que je me disais que c'était tout ou rien. Je tendais ma perche, me collant à mon image que j'avais eu ado : le mec populaire, beau gosse et qui le sait. Ça m'avait porté pendant des années, peut-être ça me porterait dans son lit. J'ai quand même l'impression de sonner cliché à mes propres oreilles, mais c'était trop tard pour retenir mes paroles. La phrase sur le romantisme n'était pas meilleur, me faisant explicite sur quelque chose que je n'étais pas sûr d'assumer. Il a l'air gêné de me dire qu'il n'est pas très regardant sur ses amants. J'espère qu'il voudra bien me prendre en main aussi... Mon rougissement s'intensifie tout seul, sur l'image que je m'étais moi-même imposé.

D'où la facilité de lui demander de m'accompagner en haut. Là, où tout les rapprochements sont possibles. Mon coeur bat un peu trop rapidement, sous le stress et l'excitation, alors qu'un ok s'échappe de ses lèvres pour toute réponses. Ça rend la chose d'autant plus réel. Oh my god, j'allais vraiment ... avec lui... Le coup de chaleur m'envahit et je me levai tout de suite pour masquer mon trouble. Je passais devant lui, essayant de contrôler ce qui se passe dans mon pantalon. Ne pas voir son visage était sûrement le seul moyen de me contrôler, sauf qu'on arrive bien trop vite au bar VIP. L'ambiance est tamisé. La musique langoureuse. Les canapés moelleux qui ne demandaient qu'à être cachés sous les rideaux en velours qui les entourés. Ça rendait la chose encore plus audacieuse. Il me demanda un deuxième verre, relançant ainsi sur ce que j'avais proposé. J'esquissai un sourire au coin, fit un signe au barman quand on prit place et lui demande deux verre de son meilleur whisky. Il vint ouvrir la bouteille devant nous du Hibiki, 17 d'âge et 43° de saveur, alors mon épaule touchait celle de Sasha. Sa proximité m'intoxiquait. J'avais conscience de chaque partie de mon bras en contact avec le sien, de la proximité que j'avais avec son visage. J'avais juste à me pencher pour venir chercher ses lèvres. Je voyais son regard qui déviait sur les miennes en invitation silencieuse. Je me retenais d'y répondre, malgré l'envie qui enserrait ma gorge. Je continuais le jeu de parole.

"Tu me diras ce que tu penses... Ça rend soûl à la première gorgée mais c'est tellement bon, tu en redemanderas, j'en suis sûr"

Ma phrase ne donnait pas tout à fait l'impression que je parlais juste du whisky. C'était le but. Une fois servi, il me demande si c'est commun ma technique. Je ne retenu pas un rire, un rire sincère. Ma propre innocence à ce sujet là me fit rire, sachant que ma vérité sonnera nécessairement comme un mensonge. Personne ne croirait que je n'avais jamais utilisé ces lieux pour autre chose que de la luxure. La carré VIP était le carré de la débauche. Ma réputation était faite, alors qu'en vérité, je n'avais jamais chauffer autre chose que mon estomac avec de l'alcool en ces lieux. Je préférai m'en servir à mon avantage, jouant sur sa méconnaissance à mon sujet. S'il n'était pas innocent, ni romantique, autant ne pas l'être aussi. Me tournant vers lui, je posai ma main sur son genou, puis la remonta lentement du bout des doigts sur la longueur de sa cuisse. Je me penchais vers lui. Mon visage effleura presque ses lèvres, mais je déviais pour parler à son oreille:

"Est-ce que tu me crois si je te dis que tu es le premier mec que je ramène ? Si tu veux y croire, j'ai ma place réservée dans un des petits salons ... mais je te laisse profiter du whisky avant"

Je reculai, mon regard retrouva le sien, le sourire charmeur peint sur mes lèvres. Je camouflais les battements actifs de mon coeur, qui résonnaient jusque dans mes tempes. J'étais complètement stressé. J'avais besoin de plus d'alcool et nos verres étaient servis. Tant mieux. Mes doigts avaient au moins l'obligeance de ne pas trembler, malgré mon tumulte émotionnel intérieur, ayant toujours aussi peur qu'il décide de finalement partir, ayant vu clair dans mon petit jeu. Je pris le verre, l'apportai à mes lèvres, avant de passer doucement ma langue sur ma lèvre inférieur récoltant une goutte qui s'était échappé. Je rajoutais, continuant sur mon jeu de séduction du parfait playboy qui était ma ligne de confort, dans cette aventure loin de ma zone de confort.

"Et toi ? Est-ce que je suis le premier VIP qui t'invite, ou je dois être jaloux qu'on ait osé me voler la possibilité de te faire découvrir ça ?"
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