Tu remarques bien évidemment qu’il rougit mais tu mets ça sur le compte de la chaleur et de l’ambiance entre vous qui est en train d’aller à un autre niveau. Le coin VIP et ses petits salons privés avec rideaux te donnent plein d’idées. T’as déjà fait des trucs oser avec des mecs mais pas jusqu’à avoir des relations physique dans un lieu quais public… Oui, ce ne sont que des rideaux du coup tu as quand même l’impression qu’il y a des gens autours. Tu verras si tu t’inquiètes de ça quand vous serez coupé du monde tous les deux. L’idéal serait que vous alliez chez toi ou chez lui, mais ça veut dire patienter encore quelques heures parce qu’il bosse, alors que là, ce serait dans le feu de l’action. Tu réfléchis bien trop alors qu’un whisky bien fort arrive à toi. SJ dit que tu en redemanderas. C’est pas vraiment d’alcool que t’as envie d’abuser ce soir, surtout que tu veux te souvenir de tout ce qu’il va se passer entre vous. Parce que oui, t’es presque sûr qu’il ne s’agira que d’une fois comme ça. Tu te fais avoir par tous les mecs avec qui tu couches ces dernières années. T’es juste là pour faire du bien une fois et puis silence radio, même quand vous avez échangé vos numéros.

Sa proximité te fait perdre pied mais t’es sur le cul quand il t’avoue qu’il s’agit de sa première invitation dans le coin VIP. Son souffle à ton oreille te file des frissons et tu t’en fou de le croire ou non sur cette révélation. Ce que tu veux c’est qu’il soit proche de toi comme ça le plus longtemps possible. Il se détache et te fait un sourire qui te fait fondre. Putain de merde. Il boit son verre et tu fais de même et effectivement c’est super fort. Tu fais une tête bizarre en avalant.

« Merde SJ tu veux me tuer !? »

Tu plaisantes qu’à moitié en disant ça. Tu te dis qu’il doit avoir un seuil de tolérance à l’alcool qui est beaucoup plus élevé que toi pour « en redemander » comme il dit. T’aurais pas dû dire « quelque chose de fort » parce qu’il s’est pas foutu de ta gueule. Au moins t’es sûr que ça va te faire de l’effet en pas longtemps. Du coup tu bois une nouvelle gorgée parce que tu veux terminer ce verre au plus vite et profiter de ses lèvres qui te font tant envie.

« T’es le premier… Je viens pas souvent dans les clubs… Les occasions n’ont pas été si nombreuses. »

Tu veux lui faire comprendre que t’es pas du genre à coucher si souvent que ça avec des inconnus dans des clubs. Inconnus ? Bon ok SJ n’est pas un inconnu, mais vous vous étiez perdu de vu depuis le lycée donc c’est tout comme. Tu bois encore ton verre, tu t’es habitué à ce liquide super fort. Tu ne sens plus ta gorge.

« On peut peut être… Allé s’installer ? Je sais pas si je vais finir mon verre… »

En vrai, il est déjà presque terminé. Tu as bu de grosses gorgées. C’est d’ailleurs pourquoi tu te dis qu’il vaudrait mieux laisser ce qu’il reste dedans. Tu sens que ça fait effet tranquillement. Tu veux pas finir par lui vomir dessus. Non. T’as d’autres plans en tête. Tu te rends compte qu’il reste juste une gorgée de whisky et du coup tu réfléchis pas et tu l’avales en deux secondes.

« Bon en fait j’ai terminé. On peut y aller. »

Tu poses ta main dans son dos. Tu voulais du contact et tu te sens pousser des ailes à cause de l’alcool. Ca a bon dos, c’est sûr, mais ça te plaît. Après avoir profité de toucher son dos, tu attrapes la veste de SJ l’air de rien, comme si c’était ce que tu avais toujours eu envie de faire quand tu as crée le contact. Tu le tires avec toi pour aller vers un des box privés.

Une fois à l’intérieur tu restes debout, glissant de nouveau ton bras autour de lui. Tu n’as pas envie de rompre le contact. Ton visage s'approche du sien mais sans le toucher.

« Faut que ce soit moi qui fasse le premier pas ce soir aussi ? »

Tu commences à t’impatienter. T’es à fleur de peau. Tu caresses son dos, le tenant fermement.

Je me laissais entrainer dans le moment. J'étais complètement sous le charme de Sasha, le dévorant du regard à défaut d'explorer son corps avec mes mains. Je ne retiens pas un léger rire en le voyant sous le choc du whisky que je lui avais choisi. Je m'étais légèrement douté que ce serait fort, mais c'est ce qu'il m'avait demandé. Je me mordis la lèvre inférieur, me retenant de rigoler trop fort, ne voulant pas le vexer. Je trouvais juste sa réaction vraiment adorable.

"Tu m'as demandé du fort... J'ai obéis."

Je bu mon verre, appréciant la saveur, pas du tout affecté par le degré élevé d'alcool. Un sourire un peu espiègle restait sur mon visage, trouvant cette situation des plus amusantes. Je me sentais un peu plus confortable. Surement l'effet de l'alcool aussi. Je restais proche de lui, mes yeux brillants légèrement, bizarrement très content de savoir que j'étais son premier. Enfin, pas premier premier mais au moins, je serais pas le seul à vivre une nouvelle expérience. Ça me soulageait un peu, parce que je n'arrivais pas à m'empêcher d'être quand même stressé. La situation que j'avais moi-même créé, m'échappait un peu. C'était beaucoup trop réel comme moment. J'en revenais toujours pas qu'il veuille bien de moi. Et là, c'est lui qui me demandait d'aller dans un des salons privés. Je sentis une montée de chaleur, visualisant un peu trop la suite. J'hochais la tête, me fichant pas mal de s'il finit son verre ou pas, tant qu'il fini avec moi cette nuit. Le contenant de son verre fut quand même entièrement avalé, me laissant avec un peu trop de pensée à ce sujet. Je faisais de mon mieux pour garder mon calme, tandis que je me levais.

"Ok, suis moi"

Je sentis sa main dans mon dos. Un frisson me passait dans l'échine, chaque centimètre de ma peau ayant conscience de la pression de ses doigts. Arrivant dans le box privé, je fermais d'un geste le rideau pour protéger un minimum notre intimité. Sa main était toujours sur moi. Il n'y avait plus de recul en arrière possible. La tension augmentait, aussi certainement que nos corps se rapprochaient. Debout, mon coeur battait beaucoup trop vite face à sa question. Mon regard passa de ses lèvres à ses yeux et de nouveau à ses lèvres. Je ramassais tout mon courage, me laissant guider par mes envies.

"C'est moi qui t'invite, autant que je commence, non ?"

Je passais ma main sur sa nuque, l'attirant vers moi pour éliminer ma distance. Je cherchai sa bouche de la mienne, venant enfin découvrir sa saveur: gout de whisky et de lui. Mon crush d'adolescent se réalisait enfin. Mes doigts caressaient ses cheveux courts. J'approfondissais le baiser, mêlant ma langue à la sienne. Rien que ça suffit à me rendre beaucoup plus étroit dans mon pantalon. L'excitation gagnait chaque partie de mon corps. Sans pudeur, je cherchais son contact, me laissant aller contre lui. Puis après avoir profiter de ses lèvres, le souffle un peu plus court, je reculai.

" Ça te va comme premier pas ?"

Je passais mes doigts sur sa chemise, descendant le long de son torse. La rougeur de mes joues avaient encore augmenté et je ne pouvais pas plus vraiment faire passer ça pour juste l'effet de l'alcool. Continuant mon exploration, je glissais mes doigts sous sa chemise venant directement toucher à sa peau. Le contact était tiède. Je sentais ses muscles se contracter sous les caresses légères, que j'appliquais en remontant le long de son dos. Je revins capturer sa bouche pour une autre série de baiser. Mes doigts s'accrochaient un peu plus à lui, venant découvrir la forme de ses fesses. Je continuais bien plus que le simple premier pas. Je faisais clairement une petite promenade. Ma bouche venait en exploration contre son cou, remontant jusqu'à son oreille que je mordillais. Taquin, je parlai dans le creux de son oreille, me faisant toujours aussi entreprenant, pour camoufler entièrement tout le stress que je ressentais à cet instant.

"Dis moi, est-ce que tu as des envies particulières ?"

Autant savoir tout de suite si c'était dans mes cordes ou s'il allait repérer mon manque total d'expérience. Il allait surtout penser que j'étais un mauvais coup... Faudrait que je lui dise, avant d'aller trop loin... Enfin, je préférais profiter de l'instant présent et du contact de son corps contre le mien, malgré les couches de vêtements qui nous séparaient encore.  

Tu ne loupes pas une miette de ses regards qu’il lance à tes lèvres. Oui, c’est bien, c’est par là qu’il faut aller que tu te dis. T’espères qu’il ne va pas prendre trop de temps pour se laisser allé parce que toi tu commences à ne plus pouvoir attendre. Ta main dans son dos, tu le serres doucement jusqu’à ce que vos torses soient en contact. Toujours plus de contact, c’est ça que tu veux. SJ a l’air de vouloir prendre les devants et t’es bien content de l’apprendre. Maintenant t’attends qu’il fasse quelque chose, parce que vos visages si près l’un de l’autre, ça commence à faire trop pour toi. Tu vas l’embrasser dans pas longtemps s’il ne le fait pas en premier. Mais tout va bien, il te tire par la nuque et pose ses lèvres sur les tiennes. Moment indescriptible. Combien de fois tu t’es imaginé en train d’embrasser SJ quand t’étais plus jeune ? Tellement de fois. Tellement de scénarios. Tu ne faisais que rêver éveillé allongé dans ton lit. T’essaies de ne pas trop te perdre dans ce moment et de répondre au baiser comme il se doit. Tu le serres un peu plus contre toi, dégustant ses lèvres avec envie. T’es pas brutal pour autant, tu fais ça bien. Il se recule après dix secondes. Ok, peut être pas dix secondes mais le moment n’a pas duré assez longtemps pour toi. Pas du tout. T’en veux encore plus. Tu souris à sa question, hochant la tête en même temps.

« C’est parfait… »

Il s’en prend à ton torse. Tu le laisses faire avec plaisir. Quand il arrive sous ta chemise, tu t’y attendais pas si vite, mais t’es bien content de cette initiative. Tu frissonnes sous ses caresses. Tu frissonnes beaucoup trop. T’es sûr qu’il va s’en rendre compte et une partie de toi se dit que non, tu n’as pas honte. Après tout, SJ est super sex et c’est tout à fait normal de réagir de la sorte. Surtout quand ça fait dix ans qu’on en rêve. Il revient t’embrasser et tu réponds à son baiser alors que tu commences à ton tour à le toucher un peu plus. Ta main dans son dos descendant à ses fesses que tu explores fermement. Tu souris contre ses lèvres quand tu sens la main de SJ au même endroit sur ton anatomie. Au moins vous êtes sur la même longueur d’ondes ce soir. Il se défait de tes lèvres et tu gardes les yeux fermés, tirant un peu sur ton cou pour lui laisser tout le champ libre. Il susurre quelques mots à ton oreille et bordel c’est beaucoup trop hot. Même si sa question est un peu étrange. Ca te fait ouvrir les yeux pour réfléchir.

« Des envies particulières ? Je suis versatile si c’est ce que tu demandes… »

Parce qu’après avoir cogiter deux secondes tu t’es dit que ça ne pouvait être que ça. Et tu vas reprendre ses lèvres parce que tu n’en peux plus de ne pas en profiter à tous les instants. Ta main libre va se loger sur son torse que tu caresses doucement, puis ta main descend lentement, mais sûrement… jusqu’à sa ceinture… Ceinture que tu entreprends d’ouvrir d’une seule main.

« J’ai très envie de toi… »

Que tu murmures contre ses lèvres avant de caresser son entrejambe par dessus son pantalon, parce que oui, tu galères à l’ouvrir d’une seule main. C'est d'ailleurs pourquoi tu vas passer ton autre main devant, pour pouvoir l'ouvrir avec plus de facilité, non sans bien le toucher au niveau de son sexe que tu peux sentir assez dur sous ses vêtements. Parfait.

Sa peau qui frisonne entre mes doigt est un plaisir que je ne saurais décrire. J'en ai rêvé plus d'une fois. Obsession d'adolescent. Je le tiens désormais. J'apprécie toute l'attraction mutuelle que nous partagions à cet instant. Ses lèvres contre les miennes. Le choc de nos souffles. La chaleur qui augmente. Tout cela me fait tourner la tête. Et j'en redemande encore. Je m'accroche à lui, à son sourire, à ses doigts sur mes fesses. Je frisonne tout autant de lui. La pudeur n'est plus. Je ne sais pas d'où vient ce besoin intense, mais je ne souhaite que l'assouvir. C'est pour ça que je le pose ma question. Je ne veux pas que ça s'arrête mais je n'avais aucune idée de comment continuer. Sa réponse me laisse perplexe. Versatile ? Je n'ai aucune compréhension de ce mot, dans ce contexte. Je le fixe incertain de comment je dois répondre à ça. Il change beaucoup d'idée ? Ça voulait dire que je peux improviser ? Ça ne m'arrange pas vraiment, parce que je ne sais toujours pas quoi faire... Si je dois continuer à prendre des initiatives, il va vite se rendre compte que je n'y connais rien. C'est stressant.

Je le laisse étouffer mes angoisses, sous ses baisers. Je m'y accroche un peu plus, espérant qu'il sache ce qu'il veut faire, ce qu'il veut me faire. J'y tue mes questionnements. Je ne veux pas penser. Je veux que tout soit simple. Deux corps qui se cherchent et se découvrent, il ne devrait y avoir rien de plus facile. Le monde extérieur et mon moi plein de peurs je les laisse dehors de cet ilot d'intimité. Je prends mon temps pour déguster la découverte de celui qui m'avait fait déjà tant rougir par le passer. Mes mains remontent le long de son dos, dessinant les courbes masculines de ses muscles. Je sens ses propres mains qui me parcourent en retour. Il descend, descend encore et encore. Je me tends, offert, demandant, curieux de jusqu'où il va aller. Il tire sur ma ceinture, ma dernière rempart avant le point de non retour. Ma respirations s'accélère. Mon coeur s'emballe. Mes doigts s'accrochent à sa chemise, alors que sa phrase me fait trembler d'anticipation. Dans mes fantasmes enfouis, j'avais rêvé qu'il me murmure ses mots, qu'il les gémisse aussi. Cette fois-ci, c'est réel et cela rend ce moment d'autant plus surréaliste. Ses doigts viennent épouser la forme de mon excitation grandissante désormais trop à l'étroit et qui ne demande que libération et attention. Je me mords la lèvre, avant de lui répondre.

"Je veux te toucher aussi"

Je le dévore du regard, avant revenir prendre ses lèvres. La musique nous accompagne, étouffée en partie par les lourds rideaux de velours. Je ne l'écoute pas. Toute mon attention est sur Sasha. Je reviens mêlé nos langues ensemble, inclinant la tête pour mieux l'embrasser. Mes doigts laissent le tissu de sa chemise, pour venir déboutonner son jean. Je ne m'inquiète pas qu'il remarque mon inexpérience. Je suis un homme, comme lui. Le toucher ne doit pas être si différent de la façon dont je me touche. Je reste quand même sur la surface de son sous-vêtement, venant sentir pour la première fois l'excitation d'un autre sous mes doigts. Enfin, non. Ce n'est techniquement pas la première fois, mais celle-là je m'en souviendrais. Je m'applique. Ma bouche n'a pas quitté la sienne, addict à ses lèvres, à son désir que je sens à travers. Je recule juste un court instant, nos souffles s'entrechoquant dans le peu d'espace entre nos visages.

"On va sur le canapé ? Ce sera plus confortable"

Je ne sais pas trop pourquoi je lui demande ça. Peut-être pour reprendre un court instant mes esprits, embrumés par les vagues de plaisir. Ma bouche est désormais rougis par la passion de nos baisers. Ma rougeur n'est dû qu'à mon excitation. Ma main est toujours sur lui, traçant sa forme que je continue à découvrir. Une petite voix me susurre que ce n'est peut-être pas une si bonne idée de me laisser aller comme ça, mais je ne l'écoute pas. Je veux Sasha, parce que j'ai pensé à lui trop souvent, parce que c'est la seule occasion que j'aurai de l'explorer, parce que je veux cette seconde chance. Je ne sais pas pourquoi il me veut en retour. Je ne préfère pas savoir. Peut-être cherche-t-il la revanche et la vengeance à travers mon corps qu'il manipule. Peut-être que ce moment est beau que dans ma tête, mais je préfère avoir des remords que des regrets. J'en ai assez des regrets. Je recule doucement d'un pas, puis de deux jusqu'à arriver sur le large canapé. Je ne pense pas à ceux qui ont dû être là avant nous, alors que je m'y assois. Je l'attire entre mes cuisses, m'allongeant, le serrant contre moi.

"Dis moi, qu'est-ce tu veux me faire ? Je suis versatile aussi mais j'aimerai savoir ce que toi tu as envie de faire, là, maintenant"

J'utilise le mot, bien que je n'ai pas compris l'entièreté de sa signification. Je réutilise son mot pour éclairer les choses, pour comprendre ce qu'il essaie de me dire. Je veux qu'il se décide, pour que je ne réfléchisse pas, pour que je ne prenne pas peur de mes propres pensées.

Il a envie de toi lui aussi. Il le dit pas dans ces mots là mais c’est tout comme. Tu le comprends de cette façon là. C’est pour ça que tu laisses bien ta main sur son entrejambe parce que tu veux vraiment trop aller de ce côté là. Il vient t’embrasser de nouveau et tu réponds à son baiser avec fougue. T’es super chaud. T’es raide dans ton pantalon. Il trouve le chemin de ton jeans et tu arrives à ton tour à lui ouvrir le sien, grâce à tes deux mains habiles. Tu en glisses une rapidement dans son jeans pour le sentir un peu mieux. Vous êtes presque synchro tous les deux dans vos gestes et ça te fait sourire de le remarquer. Tu essaies de ne pas trop te dire que oui, vous êtes fait pour être ensemble. Depuis toutes ces années, c’était lui le mec parfait pour toi. Tu le savais. Tu le sentais. Il aura fallut attendre 10 ans pour que tout ça se concrétise. Ok ce n’est que du sexe pour ce soir, mais tu gardes l’espoir de plus. Comme à chaque fois avec les mecs avec qui tu couches.

Il propose d’aller sur le canapé, te sortant de tes pensées et tu hoches la tête. Ta main se défait de son entrejambe et il t’attire sur ses cuisses. Tu kiffes bien ce geste. Un bras se retrouve autour de ses épaules et il s’allonge ensuite. Tu le regardes faire avant de le suivre parce que t’as envie de reprendre ses lèvres. Sauf qu’il prend la parole. Tu souris en l’entendant.

« Tu veux pas de suspense…? »

Tu déposes un baiser sur ses lèvres avant de reprendre la parole.

« Je vais… »

T’hésites un peu.

« Je vais t’inviter chez moi quand t’auras terminé ton travail ici… »

Parce que tu te rends compte que t’as envie de le déshabiller mais qu’ici sur ce canapé, entouré de rideaux, ce n’est pas vraiment l’endroit pour faire les choses bien.

« Mais avant ça, j’ai bien envie de te faire du bien, histoire de te donner un avant goût de ce dont je suis capable. »

Alors tu te redresses pour atteindre son entrejambe. Tu savais que tu ne serais pas bien loin de lui trop longtemps. Tu vas glisser ta main dans son sous vêtement et tu te mords la lèvre alors que tu commences à le caresser. C’est un peu irréel ce qui est en train de se passer. Tu vas te pencher sur SJ pour reprendre de l’embrasser en même temps. Tu murmures contres ses lèvres.

« J’ai envie de te prendre, mais pas sur ce canapé… »

Au moins t’es clair sur ce que tu veux lui faire. Comme il l’a demandé.

Ta question fait apparaitre un sourire sur son visage. Sourire que tu as envie d'embrasser tout de suite. Tu es totalement entrain de fondre devant lui. Il te retourne la question et tu hoches la tête, beaucoup trop curieux pour ça. Ses lèvres viennent d'abord te répondre et ta langue vient le rejoindre rapidement. Tes mains s'agrippent un peu plus à lui. Tu le laisses quitter tes lèvres pour soulever le voile de l'inconnu. Tu ne t'attendais pas à sa réponse. Ton coeur se serra pour s'agita d'autant plus, ne sachant comment réagir à sa déclaration. Tu avais cru qu'il t'utiliserai ici pour mieux te jeter après, surement pour ne plus jamais te voir et là, tu avais droit à une demande de toi chez lui. Tu ne savais pas quoi faire de cet information. Tu le dévisages et il continue de parler, son corps toujours tout près du tien. Il t'arrache un frisson rien qu'a te dire qu'il veut te faire du bien. N'ayant eu aucune attente de douceur venant de sa part, ça te retournait complètement. Finalement, malgré ta gorge s'asséchée par l'envie, tu lui répondis, alors que tu voyais sa main venir de plus en plus près de ton entrejambe à nouveau.

"Montre-moi ce dont tu es capable"

tu n'eus pas à attendre longtemps, car sa main trouva le chemin de ton sexe. Un gémissement s'extirpe de tes lèvres. Tes hanches s'avançaient seules pour apprécier encore mieux le contact. Tu répondis avec appétit à sa bouche, pour calmer tes agitations ou peut-être pour aimer encore plus le moment et le contact. Tes mains caressaient son corps à ta portée, trouvant que la place idéale était sur sa peau directement, pour sentir l'effet d'attirance mutuelle. Ta respiration augmentait, sous son murmure et tu vins récupérer ses lèvres dans un souffle, avant de lui chuchoter en retour.

"Tu as quelque chose contre les canapés ?"

Un sourire discret, un peu narquois, vint se dessiner. Tes doigts flattèrent ses hanches, passant sous son jean pour toucher à ses fesses. Tu vins mordre son oreille, léchant doucement son lobe pour l'insister à plus. Tes cuisses l'attiraient un peu plus, dans un mouvement de plaisir contre sa main. Puis tu reculas légèrement, juste assez pour une respiration, juste assez pour lui glisser.

"Mais ouais, je suis sûr que je vais préférer ton lit"

Puis tes doigts remontèrent sensuellement le long de son dos, traçant la forme de ses muscles. Tu quittais le dessous de sa chemise pour passer sur ses cheveux. Malgré le tumulte qui se passe dans la partie dure de ton anatomie, tu ne peux t'empêcher de trouver ça toujours étrange qu'il veuille autant de toi. Ça t'oppresse même son envie de toi, te trouvant vraiment pas assez digne de ça. Tu avais été trop con pour mériter ça, tu te sabote toi-même, dans tes angoisses intérieurs qui se réveillent au mauvais moment. L'esprit pas tout à fait clair, par l'alcool qui finit par taper et l'effet qu'il te fait, tu finis par lui dire.

"Tu sais, je comprends toujours pas pourquoi tu veux coucher avec moi. La dernière fois qu'on s'est vu, ça c'est pas bien fini. Je veux dire j'avais déjà envie de toi à l'époque, donc là je profite mais toi, pourquoi ? "

Tu es à peu près sûr que tu as du ruiner le moment, incapable de tenir la langue. Toujours aussi nulle pour garder une ambiance sexy sur le long terme, mais la curiosité brulait trop en toi, tout comme l'angoisse sourde des motivations qui le poussait à te vouloir. Tu as pas tellement envie que ça se finisse mal, surtout pas ta première fois avec un mec, surtout pas avec Sasha.

Il fait de l’humour à propos du canapé et tu lui donnes juste un sourire pour toute réponse. T’es presque sûr que lui aussi sera mieux chez toi qu’ici. C’est beaucoup trop propice à être déranger par une personne quelconque. Pas que ça te dérangerait, parce que tu sais qu’ils partiraient vite fait après avoir réalisé que vous êtes en plein coït, mais quand même. Tu préfères être au calme, sans éléments extérieur qui peuvent te perturber. SJ confirme oralement ce dont tu étais déjà sûr. T’es content de voir que vous êtes sur la même longueur d’ondes à ce niveau là. Ce qui t’intrigue le plus dans l’histoire c’est que SJ est sensé bosser ce soir et qu’il n’a pas l’air très préoccupé par ça. Il reste avec toi sur ce canapé alors que tu le caresses toujours autant. Faut dire qu’une fois dans une situation pareille, ça doit être compliqué de vouloir retourner bosser. Surtout quand on est raide. Vaut mieux faire passer cette crampe au plus vite, mais non. Tu prends le temps. Il n’a pas l’air de te presser alors tu profites. Il te touche lui aussi et tu accueilles ces gestes avec plaisir. Tes lèvres se trouvant un peu ici et là sur son visage, tu continues de le caresser tranquillement, n’en revenant toujours pas que tu es en train de masturber SJ. T’en as tellement rêver de ce moment. Tu vas mettre un moment avant de réaliser ce qu’il se passe.

Alors que tu tentes de reprendre ses lèvres, il se met à parler alors tu le regardes, attendant un peu de dirty talk, mais non. Rien à voir. Ce qu’il te dit te surprend parce que t’as l’impression qu’il est pas en train de perdre ses pensées dans ce que tu lui fais. Il est concentré sur un tout autre sujet visiblement pour qu’il en vienne à t’en parler au milieu de tes caresses. Tu gardes quand même en tête qu’il avait déjà envie de toi à l’époque et mon dieu tu sais pas trop comment prendre cette info. Bien ? Pas bien ? Tu dois lui en vouloir encore plus de ne pas avoir franchi ce cap plus tôt ? Non… Certainement pas. Il n’était pas prêt, il n’y a donc pas grand chose à revoir de ce côté là. Tu n’enlèves pas ta main de son entrejambe pour autant, mais oui, tu arrêtes tes mouvements l’espace d’un instant.

« Je crois que tu réfléchis beaucoup trop. »

Et tu reprends tes caresses avec un peu plus de ferveur, histoire de lui faire perdre la tête. Tes lèvres vont occuper les siennes et tu te lances dans un baiser plein de fougue, d’envie. Tu veux le faire jouir et tu ne laisseras rien changer ça ce soir. T’es beaucoup trop bien parti pour ça. D’ailleurs pour lui donner un peu plus de sensations, tu te détaches bien vite de ses lèvres et tu descends ton visage au niveau de son sexe pour continuer de lui faire perdre la tête avec ta bouche cette fois. T’espères que ça va marcher et surtout, qu’il en voudra plus. Parce que pour dire la vérité, toi t’es toujours super serré dans ton sous vêtements et tu donnerais beaucoup pour qu’il te touche plus. En attendant tu mets tout ton coeur et ton savoir dans cette fellation que tu as toujours rêvé de pratiquer.

La situation me dépassait. Je n'étais pas étranger au one night mais habituellement, j'avais plus d'alcool, il était beaucoup plus tard et ce n'était pas derrière un rideau. Ma zone de confort était outrepassé sans vergogne et je ne savais dire non. Bien que je n'aimais pas perdre le contrôle, je laissais pourtant les choses arrivées. Mes inhibitions étaient là, mais je les faisais taire ou plutôt chacun de ses gestes et attentions les faisaient taire. J'aurai peut-être voulu être plus sûr de mo, démontrait qu'il avait raison de vouloir de moi, ou tout du moins de mon corps. Cependant, je n'étais pas assez confiant pour ça. L'ambiance qu'il fallait pour donner des envies d'encore, je la brisais sans faire exprès. Mes angoisses et mon besoin de contrôle essayant tant bien que mal de trouver logique dans mes décisions actuelles. Alors je lui demandais pourquoi, parce que tellement sûr que j'allais être refusé que je voulais y mettre fin avant d'être rejeter. Auto-sabotage.

Sasha ne se laissa pas prendre dans le filet de mes questionnements. Il agissait simplement. Sa façon assurée de faire avancer les étapes de notre recherche de chaleur corporel me troublait. J'avais presque envie de dire non parce que ce n'était pas ce que j'avais prévu, mais je n'avais rien prévu, je n'avais rien planifié. J'étais juste allé le voir dans un élan de ... je ne sais quoi et je me retrouvais maintenant là, avec lui entre mes jambes. Le voir troublait chaque fibre de mon corps. Ma respiration augmentait, presque tremblantes. Mon coeur se serrait pour un raison inconnu, alors que mes doigts se serraient sur le velours doux du canapé qui nous accueillait. Mes yeux ne se détachait pas de son visage. Je crois que j'essayais d'y trouver une réponse et je ne trouva que la sensation chaude et humide de sa bouche sur mon sexe.

Mes muscles se contractent sur la vague de plaisir. Je le regardais n'arrivant pas à me détacher du spectacle qu'il offrait son, visuel et touché. La vue de mon sexe qui disparaissait entre ses lèvres était obscène et plus qu'excitante. Mes propres sons de plaisirs en retour, me faisaient presque rougir. Je plaquais ma main contre mon visage, pour que je me taise et qu'on ne nous entendent pas, malgré la musique ambiante. A tâton, je venais glisser mes doigts dans ses cheveux. J'y crispais ma prise, pour le garder là alors que le plaisir montait encore. Mon torse se soulevait et s'abaissait sans contrôle , quand je recherchais l'air qui s'échappait érratiquement sous l'effet de la fellation. J'eus au moins la présence de l'essayer échapper entre deux gémissements, que j'allais venir, lui lançant l'opportunité de réagir.

Je reculais, achevé dans le bon sens du terme, un peu sous le choc de l'événement que je ne venais de vivre. Ma main quittait ma bouche, un trace de morsure dans ma paume que je massais doucement. Je passais ma langue sur mes lèvres, qui s'était asséchée, avant d'attirer Sasha à moi. Je souris, les joues rouges pour une raison qui n'était pas ma timidité mais la réminiscence de l'excitation qui était encore en moi.

"Tu as une façon intéressante de faire taire les réflexions, c'est meilleur que la méditation."

Ma main passait sur sa cuisse, venant sentir la dureté enfermée encore dans son jean. Ce ne serait pas très sympa de le laisser comme ça. J'échangeais un regard avec lui, avant de descendre à mon tour. Je le libérais, le prenant en main sans trop y réfléchir. Bien sûr faire ça sur quelqu'un faisait en sorte que je n'avais pas de distraction pour mes pensées envahissante. J'avais peur de mal mis prendre, de lui faire mal, qu'il me trouve trop nul et qu'il m'arrête, mais heureusement pour mon ego, ce ne fut pas le cas. Je pus découvrir sans obstacle ce que c'était d'offrir du plaisir à quelqu'un et que j'étais plutôt pas mauvais à ça. Il avait l'air de réagir positivement, vu les réactions de son corps. Je restais dubitatif par rapport au goût; pas que je m'attendais à un gout de fraise, mais la peau, le sexe et les fluides étant ce qu'ils sont, on fait clairement pas un repas avec. Une fois, la mission accomplie et les traces de notre méfait effaçaient, je me redressais ajustant mes vêtements.

"Faut que je retourne bosser, je sais pas trop si tu voudras m'attendre... "

Je le dévisageais légèrement, sachant pas du tout c'était quoi la marche à suivre après avoir fait une fellation à quelqu'un, surtout que c'était pas juste un étranger, c'était Sasha. Dommage qu'il n'existait pas de livre sur "l'après-fellation pour les nuls", je l'aurai acheté direct. Mon côté promoteur ressortit, étant une des rares choses pour laquelle j'étais réellement confortable et lui tendit ma carte professionnelle.

"Tiens, si tu veux toujours qu'on se voit chez toi après"

J'avais l'impression de faire mon escort girl de luxe, qui donne des avants-goûts avant de faire payer le plat principal au client intéressé.

Sa main dans tes cheveux, tu aimes bien le sentir faire. Tu continues ton entreprise sur son entrejambe avec délice. Tu as tellement rêvé quand t’étais à l’université, de lui faire ça. Sans parler de ces sex dreams avec sa personne qui semblaient plus vrai que tout. Ca y est, ce n’est plus un rêve, c’est en train de se passer. Tu as bel et bien sa queue dans ta bouche et tu t’appliques à lui faire ressentir le plus de sensation possible. Tu penses être plutôt doué pour ce genre de pratique et tu veux lui montrer ce dont tu es capable. Tu veux le marquer. Que ce moment soit dans sa mémoire à tout jamais. Peut être même qu’il en veuille encore à l’avenir. Tu peux toujours rêver, mais c’est beau de rêver. T’es habitué à ça. Des crush t’en as toujours eu que ce soit à l’université avec lui ou au boulot avec des mecs cute mais très hétéro aussi. Tu t’es toujours laissé le loisir de rêver, de fantasmer. Jamais tu ne penses que ça se terminera en quelque chose de concret. Jamais ? Peut être pas cette fois.

Il te fait comprendre qu’il va jouir et tu détaches tes lèvres de lui mais pas ta main, l’aidant à atteindre un bel orgasme. Ca te fou des frissons de le voir faire et t’as de plus en plus l’envie de te toucher à ton tour. Tu le regardes prendre son pied, détaillant son visage que tu as si souvent imaginé en train de jouir. Cette fois c’est sous tes yeux et ça te fait beaucoup trop plaisir. Il s’en est mordu la main pour pas trop s’exprimer vocalement et ça te touche. Tu te dis que c’est parce que t’as été bon qu’il en est arrivé à de telles extrémités. Tu lui laisses quelques instants pour reprendre ses esprit, ta main toujours sur lui parce que tu aimes juste trop le toucher, le toucher là. Il brise le silence et sa phrase te fait sourire encore plus largement. Il a bien compris que toi aussi t’as besoin d’un coup de main sur ta crampe et il a l’air de s’y atteler aussitôt. Tu n’aurais pas cru qu’il le ferait. T’as toujours en tête qu’il doit bosser et que vous allez vous revoir après, chez toi. Mais non. Le voilà en train de s’occuper de toi. Tu te cales dans le canapé, fermant les yeux. T’en reviens pas de ce moment, bon sang. Tu réouvres assez vite tes paupières afin de profiter du spectacle de SJ, lèvres sur ton sexe. Beaucoup trop surréaliste. Tu essaies de ne pas jouir trop rapidement mais t’as du mal. Tu te concentres le plus que tu peux, te mordant l’intérieur de la joue assez fort. Tes gémissements sont étouffés et puis au bout de quelques minutes, tu n’en peux plus.

« SJ… »

Pour qu’il se défasse de toi. Tu as remarqué qu’il n’était pas tout à fait un pro, mais ce qu’il t’a fait était quand même beaucoup trop excitant. Tout ce qui vient de lui te rend dingue de toute façon, c’est bien simple. Et le voilà le moment que tu attendais, celui où il te laisse pour retourner bosser. Si tu voudras l’attendre ? Bien sûr.

« Si je t’attends… »

Tu veux la suite des festivités avec lui. Tu veux le full package. Il te tend sa carte, tu la prends et tu le regarde, ta queue toujours à l’air parce que t’as pas envie de ranger tout ça. Tu veux faire durer le moment dans ta tête, même si c’est bel et bien terminé pour l’instant. Ne pas bouger après cette fellation te donne l’impression que ce n’est pas encore complètement fini.

« A tout à l’heure. »

Et tu vas te pencher vers lui pour l’embrasser, pour que ça continue encore un peu, ce moment complètement hors du temps. Tu te détaches parce qu’il faut bien qu’il retourne bosser et tu le regardes filer alors que tu remets tes fringues correctement sur toi.