Univers fétiche : Harry Potter et les séries en général <3
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.excelsior
Mer 9 Mai - 0:02
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation
John, le lycéen s'est trompé de numéro et tombe par hasard sur Sherlock. Une discussion s'en suit. Parfois le hasard fait bien les choses et même si les deux adolescents semblent complètement différents, ils ne peuvent s'empêcher de correspondre par écrans interposées. Ça aurait pu s'arrêter là, si seulement le hasard ne s'était pas acharné sur eux. Les parents de John tiennent à mettre toutes les chances du côté de son fils et lui offrent des cours particuliers pour réussir son diplôme. Est-ce que John découvrira l'identitée de son mystérieux correspondant et surtout, est-ce qu'il fera le rapprochement ?
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Mer 9 Mai - 0:52
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
Tes parents ont décidé de te déscolariser il y a presque un an maintenant. Pas vraiment par choix, mais par nécessité. Tu as bien dû te mettre la plupart des professeurs de lycée à dos, depuis que tu y es. Tu t'en fiches. Ton diplôme, tu l'as déjà. Seulement, tes parents pensaient que rester avec des gens de ton âge t'aiderait à t'intégrer. Tu n'as jamais compris en quoi traîner avec des abrutis à longueur de journée allait t'aider à progresser dans quoique ce soit. Ils ont donc finalement cédé. Tu es scolarisé chez toi, en attendant de trouver une université qui te convienne. Pour faire simple, tu apprends par toi-même en attendant de trouver une école que tu trouves digne de toi. Ce qui n'est pas gagné. Seulement, tes parents ont beau avoir accepté que tu n'ailles plus au lycée, ils insistent pour que tu continues de voir des gens de ton âge, ce qui fait bien rire Mycroft d'ailleurs. Il faut que tu penses à ajouter du sucre dans ses beignets allégés, ça lui fera les pieds. Tu as accepté d'accéder à leur requête et c'est comme ça que tu te retrouves à devoir donner des cours particuliers à des lycéens idiots qui ne comprennent rien au programme d'attardé qu'on dispense aux personnes de ton âge. Ce n'est pas forcément pour te plaire, mais au moins ça te permet d'avoir assez d'argent de poche pour financer tes petites expériences et tes cigarettes.
Aujourd'hui, tu as un nouvel "élève". Pour te rendre chez lui, tu dois travers le St-James's Park et tu ne peux t'empêcher de sourire légèrement une fois tes pieds foulants l'herbe de ce parc que tu adores. Les souvenirs de ta petite chasse de la veille te reviennent à l'esprit et tu hésites à prendre ton téléphone. C'est le week-end. Tu doutes que l'inconnu soit déjà en train de se balader, avec l'un de ses sandwiches à la confiture, par ici. Non, certainement pas. D'ailleurs, tu te demandes pourquoi tu te poses cette question. Depuis quand tu t'intéresses à ce que font les autres ? Tu lèves les yeux à cette idée et porte l'une des cigarettes qui se trouvent dans ta poche jusque tes lèvres. Ta mère hurlerait si elle te voyait avec ça dans la bouche. C'est pour ça que tu attends toujours d'être arrivé ici pour l'allumer. La fumée ressort de tes narines alors que tu avances tranquillement. La matinée est déjà entamée.
10:30
Tu frappes à cette porte peinte de vert. Tu prends le temps de l'observer alors que tu attends que l'on vienne t'ouvrir. Un petit écriteau avec écrit Watson est accroché sous une sonnette qui ne semble plus être en état de marche. Des pas se font entendre et la porte s'ouvre sur une femme un peu plus âgé que ta mère, des traces de farines sur son tablier montre qu'elle était certainement en train de cuisiner avant de venir t'ouvrir. « Bonjour, je suis Sherlock Holmes. Vous m'avez demandé de passer pour des cours particuliers » un sourire s'affiche sur le visage de la femme, alors qu'elle s'écarte de l'entrée pour te laisser passer. Elle a l'air ravi de te voir ici. « Je vous imaginez moins jeune au vu de votre voix au téléphone et de votre annonce. » elle n'est pas la première à faire cette erreur. « Je suis déjà diplômé malgré mon jeune âge et j'ai de très bons résultats. C'est d'ailleurs pour cela que je vous ai été recommandé, n'est-ce pas ? » un mince sourire se dessine sur tes lèvres. Tu sais être charmeur quand il le faut. Elle acquiesce, apparemment, tu l'as convaincu alors qu'elle s'arrête devant un escalier. « John, chéri, descend ton professeur est là. »
Il y a un blanc, avant que tu entendes une porte s'ouvrir et que les escaliers soient descendus. Un jeune homme blond apparaît dans ton champ de vision. Il n'a pas l'air d'être ici de bonne grâce. Tu t'en fiches un peu. Tant que tu es payé à la fin, il peut bien jouer sur son téléphone. Seulement, lorsqu'il relève la tête vers toi pour te saluer, un léger sourire en coin se dessine sur tes lèvres. Cette tête, tu l'as déjà vu. Pas plus tard qu'hier dans le parc, au milieu d'autres lycées, qui jouaient justement avec leurs téléphones. C'est ta petite chasse qui t'a mené jusqu'à lui, mais tu n'avais pas eu assez de temps pour les détailler et trouver la personne que tu cherches. Il semblerait que tu l'aies trouvé. T'en es presque sûr. « John... John Watson. » tu fais glisser ses mots entre tes lèvres et tu en savoures chaque syllabe. Tu aimes l'idée de l'avoir trouvé, alors qu'il ignore qui il est. Tu serais déçu si ce n'était pas lui. Tu as bien l'intention de mener ta petite enquête pour t'assurer cette victoire. Tu lui tends la main, le sourire toujours aux lèvres. « Je suis Sherlock Holmes et apparemment, je vais t'aider avec tes problèmes de math » tu ne te souviens pas vraiment si c'est pour ça qu'on t'a appelé, mais si c'est ton inconnu, tu sais qu'il a des soucis en math. S'il te répond qu'il se débrouille très bien là-dedans, tu seras fixé.
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SUNRISE
Jeu 10 Mai - 1:36
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
lucas till
Tu pousses un lourd soupir alors que tu observes l’écran de ton smartphone s’éteindre une nouvelle fois. La frustration de la veille ne s’est toujours pas estompée : tu as eu une chance de le voir, et elle s’est envolée avec lui. Tu t’en veux. Il t’a donné tous les indices nécessaires pour que tu puisses le repérer dans la foule, mais tu n’as pas su les détecter suffisamment tôt. Tu t’en mords les doigts, depuis hier soir. Tu ne parviens pas à te l’ôter de la tête, sans doute parce que tu ne cesses d’attendre ses réponses, que tu as appelé ton amie pour obtenir des détails sur sa silhouette, qu’il n’arrête pas de te mettre volontairement les nerfs en pelote. Malgré tout, cela, tu ne peux t’empêcher de résumer toutes les informations que tu as à son sujet. Brun, cheveux bouclés, grand, scientifique, non-scolarisé, adepte du thé et violoniste, ayant court non loin du parc dans lequel tu as l’habitude de déjeuner le midi entre tes heures de cours, seize ou bien dix-sept ans, londonien. Tu soupires une fois de plus : tu as beau avoir tous ces indices sur le jeune homme avec lequel tu corresponds, tu ne sais toujours pas à quoi il ressemble. Tu n’en as qu’une vague idée. Une trop vague idée à ton goût. C’est déplaisant. Il a un coup d’avance sur toi, il sait à quoi tu ressembles, il serait capable de te reconnaître dans la rue, dans Saint-James’s Park, toi, tu en serais tout bonnement incapable.
Sur cette pensée, tu te tires de ton lit et te diriges dans la salle-de-bain où tu prends une douche, laissant l’eau chaude glisser sur tes épaules à sa guise. Cette journée va être un véritable Enfer. La nuit a été plutôt courte, plongé entre les insomnies et les envies d’obtenir une réponse de sa part. Tu ignores son identité. Tu ignores jusqu’à son prénom. Tu ne connais que les chiffres de son numéro de téléphone. Tu les as appris par cœur, malgré toi, à force d’avoir les yeux rivés sur ton écran. Même les yeux clos, la chaleur de la cabine enveloppant ton corps, tu peux les voir défiler sous tes paupières dans le même ordre qu’il apparaît sur ton cellulaire. Encore quelques échanges en sortant de la douche. Habillé, tu descends à la cuisine pour te faire un sandwich : pénurie de pain. Cette journée ne peut définitivement pas être pire. Tu viens embrasser ta mère sur la joue, demandes où peut bien être passée ta chère sœur un samedi matin si tôt, pour obtenir pour toute réponse qu’elle est sortie voir une amie. À une heure pareille, cela devait être une affaire urgente. Alors, les yeux rivés sur les réponses que tu reçois, prenant soin de les cacher à ta mère, tu te verses une tasse de café. « Qu’est-ce qui te fait rire comme ça ? » « Rien, un truc sur internet. Dis. » « Oui ? » « Un professeur particulier. Tu tiens vraiment à passer toutes nos économies là-dedans ? J’veux dire. C’est pas nécessaire. Joan a dit qu’il m’aiderait après les cours. Tu tiens vraiment à c’qu’un pauvre type vienne à la maison, nous sous-tirer de l’argent pour quelques formules mathématiques écrites à la va-vite sur une feuille de papier ? » « Formules auxquelles tu ne comprends rien. » Tu lèves les yeux au ciel. T’as pas ton mot à dire. Mais qui ne tente rien n’a rien. Sans doute que si tu demandais son avis à ton correspondant inconnu, il aurait quelques arguments à te donner, seulement, ce serait aussi lui donner plus d’indications à ton sujet. Hors de question.
Tasse fumante de café, tu pars t’enfermer dans ta chambre un long moment, espérant que le jeune homme de l’autre côté du téléphone soit en mesure de te changer les idées. Tu poses ta boisson chaude sur ton bureau avant de te vautrer sur ta chaise. Plus de réponse. Scientifique Mystérieux ne répond plus à tes sms. De quoi ajouter un peu plus de mauvaise humeur à ta mauvaise humeur. Le temps s’écoule. Un sandwich revient satisfaire ton ventre vide, tandis que tes yeux parcourent à nouveau un article que tu as pris le temps d’imprimer cette nuit, pour faire quelques modifications, quelques annotations dans la marge. Ce n’est pas ton article. Mais ça t’amuse de critiquer le style d’un homme que tu ne connais pas. Tu laisses la croûte du pain de mie sur un coin de l’assiette et termines ton café avant que la voix de ta mère ne résonne encore dans les escaliers. Tu grognes encore, ouvres la porte de ta chambre et descends les marches en traînant des pieds, comme tu sais si bien le faire. Pure connerie. « Ouais. Salut. » Ta mère te fait les gros yeux pour que tu te montres plus courtois, mais tu n’en as rien à faire. « Super. Vraiment hâte de commencer. C’est pas comme si le samedi matin était fait pour dormir. Viens on va dans ma chambre. » Tu lâches tout ça sans même jeter un œil au garçon – supposément de ton âge – qui vient perturber ta routine du week-end. Tu tires une chaise près de ton bureau, avant de t’installer dans ton fauteuil, repoussant ta tasse de café, les restes de ton sandwich et l’article sur les différents types de terre dans un coin. « C’est quoi le programme ? » tu demandes, vaguement intéressé par la réponse, jetant un coup d’œil à ton smartphone espérant obtenir une réponse. Rien. Fait chier.
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Jeu 10 Mai - 2:34
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
Au début, tu dois bien avouer que tu n'étais pas très enthousiaste à l'idée de donner un cours à un lycée attardé. Tu n'avais pas envie de perdre ta matinée à tenter d'expliquer quelque chose de relativement simple à quelqu'un qui s'en fout totalement. La plupart du temps, c'est les parents qui tiennent le plus à ce que leurs mioches suivent des cours particuliers. Les mioches en question ne sont généralement pas du même avis. Toi, tu t'en fiches un peu. Tu veux juste gagner un peu d'argent, sans avoir à te justifier auprès de tes parents. Tu les adores, mais tu dois bien avouer que parfois ils sont beaucoup trop prises de temps. La femme qui t'accueilles à l'air sympathique, mais ce n'est que lorsque tu découvres son fils que tu te dis que la matinée ne sera peut-être pas perdue. Ce visage, tu l'as croisé la veille, alors que tu cherchais le susceptible lycéen. Tu n'as pas eu le temps d'étudier assez le petit groupe pour être sûr qu'il s'agissait bien de lui, mais tu as repéré le groupe d'amis qui étaient là pour déjeuner. Il était assis à côté de la brune qui t'a fixé. Il avait le nez collé à son smartphone, trop obnubilé par ce qui s'y jouait que par toi à quelques pas. Si ce n'est pas celui que tu cherches, tu te dis que ce n'est pas si grave, si c'est lui, tu te dis qu'il n'est vraiment pas passé loin. Il aurait suffit qu'il prenne deux secondes pour regarder autour de lui et il t'aurait vu.
Tu n'es pas encore certain de l'identité de celui que tu surnommes petit homme, mais tu as bien l'intention de le découvrir. De plus, si tu t'es arrêté sur son groupe d'amis, c'est bien pour une raison, il peut peut-être t'aider à arriver à tes fins. Il ne lève même pas les yeux sur toi et tu t'en fiches un peu. Il t'invite à le suivre dans sa chambre et tu acceptes. Tu prends le temps d'observer ce qui t'entoure. Tu fais toujours ça, c'est un réflexe que tu as depuis très longtemps, l'un de ceux qui pousse les gens que tu croises à te traiter de freak, simplement parce que tu es capable de voir des choses qu'ils ne voient pas. Il ne reste que la haine aux ignorants. La chambre de John est en sommes une chambre d'un adolescent normal. Il veut connaître le programme et un léger sourire se dessine sur tes lèvres. « On pourrait commencer par les probabilités. » ton regard balaye la pièce et ton regard brille au moment où il se pose sur un papier que tu reconnais presque aussitôt. Quelles sont les probabilités pour que mon article se trouve sur ton bureau, John ? Tu enlèves ta veste et la pose sur le dossier de ta chaise. Tu fais mine de t'intéresser à l'article. « Tu t'intéresses à la terre ? » tu arques un sourcil. Tu t'installes et tu sors un crayon avec lequel tu joues. La curiosité prend le dessus et tu attrapes l'article pour lire les annotations que tu as vu dans la marge. Alors comme ça, il a prit le temps de le lire, mais de le commenter. « C'est quoi ? Un projet pour le lycée. » tu joues les ignorant. Ça ne te ressemble pas, mais tu as besoin de te divertir un peu. Surtout que tu as décidé de ne plus répondre à l'inconnu - qui ne l'est peut-être plus tant que ça - alors il faut bien que tu te trouves une autre occupation.
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SUNRISE
Jeu 10 Mai - 19:24
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
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Ces cours particuliers sont bien loin d’être ton idée. Si seulement tu avais pu réussir à t’y soustraire, tu ne serais pas coincé ici, entre les murs de cette maison. Tu te serais amusé à trouver d’autres indices concernant ton mystérieux destinataire. Tu aurais passé la matinée dans ton lit, à attendre ses réponses, tu serais tout aussi frustré au fait qu’il cesse de te répondre, oui, mais tu aurais été moins de mauvaise humeur, et bien plus libre des tes mouvements ainsi que de la manière dont tu occupes ton temps. Tu pousses un nouveau soupir, en montant les escaliers. Tout n’est que prétexte pour soupirer, en ce samedi matin. Tout n’est que prétexte pour lâcher toute cette frustration sur ce qui t’entoure, et d’autant plus sur l’inconnu présent dans ta maison t’empêchant de te concentrer sur les indices laisser par ton scientifique. Ton scientifique. Un léger sourire étire tes lèvres quand tu remarques l’emploi de ce pronom dans tes pensées. Peut-être qu’il n’a pas tout à fait tord quand il dit que tu es devenu possessif. Cependant, les pas de ton professeur te ramène au temps présent. Ce temps de la torture qui t’attend pour les deux prochaines heures, ainsi que les trente minutes suivantes. Si tout du moins, tu survis jusque là.
Tu repousses tes affaires sur un coin de ton bureau, y compris la vaisselle sale et les restes de ton sandwich à la confiture. Lorsque tu entends sa voix, tu te surprends à la trouver agréablement grave. Une voix chaude, avec un grain, un petit quelque chose qui la rend unique. Cependant, les mots que ce Sherlock libère ne te plaisent pas : les probabilités. Si les mathématiques ont toujours été ta bête noire, c’est sans doute parce que manier les chiffres n’est pas une de tes plus grandes compétences. C’est comme si l’on te demandait de faire la traduction d’un bouquin sans que tu n’en connaisses la langue d’origine. Les mathématiques ne sont qu’une langue inconnue, à tes yeux. C’est donc à contrecœur que tu extirpes ton manuel de ton sac-à-dos pour venir l’ouvrir au chapitre dédié à l’objet de ce cours. Tu t’apprêtes à prendre une feuille de papier et un crayon – plutôt qu’un stylo pour éviter de raturer ton support – lorsque l’autre brun s’amuse à prendre l’article de ton scientifique entre ses doigts. « Hey ! Ne touches pas à ça. Ce sont mes affaires. » grondes-tu, en lui arrachant l’article des mains. « Ça ne te regarde pas. » Déjà qu’il vient troubler ta matinée, il s’autorise à toucher tes biens. Tu l’apprécies de moins en moins. D’autant plus que tu ne sais pas si ton mystérieux correspondant voudrait que son article tombe entre les doigts de n’importe qui. Alors, avec précaution, tu ranges ses écrits dans le tiroir de ton bureau que tu fermes à clé, celui-ci rejoignant plusieurs carnets et ton ordinateur portable. Avec une sœur plutôt curieuse, tu as appris à ranger tous tes petits secrets de ce tiroir et d’en retirer la clé dès que tu n’es plus dans ta chambre. « Contente-toi de m’apprendre quelque chose. »
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Ven 11 Mai - 0:49
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
John n'a pas l'air ravi de devoir passer du temps avec toi. Tu ne peux pas lui en vouloir, avant de comprendre qui il est - ou qui tu le soupçonnais d'être - tu n'avais pas forcément envie d'être ici. Donner des cours, ce n'est pas une vocation. Tu ne te vois pas professeur, enseigner à des idiots, ça te ferais vite exploser. Tu aimes dispenser ta science, c'est vrai, mais pas de manière régulière. Tu découvres sa chambre. Elle n'a rien de bien différent d'une chambre d'adolescent normale. Le bureau est un peu en désordre et dans tout ça, tu découvres ton article. Tes soupçons sont confirmés. Tu es bien dans la chambre de ton inconnu amoureux de sandwiches. Tu doutes qu'il est partagé ton travail avec ses amis. Il refuse même que toi t'y jettes un oeil. Si seulement tu savais qui je suis, John. Tu pourrais lui dire, tu pourrais sortir ton téléphone de ta poche pour lui montrer son numéro ou les messages que vous vous êtes envoyés jusque là. Tu pourrais faire tout ça, mais tu ne le fais pas. Tu aimes cette idée d'anonymat. Le fait qu'il ne sache pas qui tu es t'offre un coup d'avance sur lui et puis, tu aimes le voir chercher ton identité. Il développe doucement son esprit logique et tu aimes le regarder évoluer de loin. Au fond, tu es déjà son professeur, mais il ne s'en rend pas encore compte. Il te reprend l'article des mains et tu te retiens de trop sourire. Il pourrait trouver ça suspect. « Ne sois pas si... susceptible. Je m'intéresse juste. » le dernier mot roule dans ta gorge, le rendant un peu plus grave. Il est donc bien susceptible, même en dehors des quelques messages que vous vous envoyé. C'est étrange de le voir face à toi. Il vérifie son téléphone. Il attend un message, de toi peut-être ? Tu lui as dis que tu ne l'ennuierais plus. Tu as bien l'intention de t'y tenir.
Il veut que tu lui apprennes quelque chose. Ce n'est pas déjà fait ? Tu jettes un coup d'oeil sur son manuel et tu fronces le nez. Âneries couchées sur papier glacé. Tu lui expliques ta méthode pour les probabilités. Tu t'arranges pour qu'il comprenne. Bizarrement, avec lui t'as envie d'être pédagogue. C'est juste pour cette fois. Les minutes passent et tu profites qu'il se concentre sur ces tentatives à résoudre ses calculs pour l'observer plus en détails, à la dérobée. Ses mèches blondes qui retombent sur son front, front qui se fronce quand il se concentre. Tu repenses à la question qu'il t'a posé quand il pensait que tu savais qui il était. Comment est-ce que tu le trouves ? Tu ne peux toujours pas y répondre. Tu ne t'es jamais arrêté sur le physique de qui que ce soit. Bien sûr que tu as déjà observé les personnes et tu peux dire qui est séduisant en te basant sur les normes qu'imposent la société, mais toi tu n'as pas vraiment d'avis sur le sujet. John semble entrer dans plusieurs de ses critères. Tu te perds dans ta contemplation quelques secondes avant de le voir lever la tête. « Tu vois que ce n'est pas si difficile que ça. » un petit sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu jettes un oeil à ce qu'il a griffonner. Tu passes une main dans tes boucles brunes, en t'appuyant nonchalamment contre le dossier de ta chaise. « Tu sais, ce n'est en soufflant que tu vas faire passer le temps plus vite. » il n'arrête pas de soupirer, tu pourrais presque le prendre mal. « Ce sont les maths qui t'ennuient ou la personne qui est sensé te les enseigner ? » un petit sourire continue de planer sur tes lèvres pleines.
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SUNRISE
Ven 11 Mai - 11:40
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
lucas till
En plus d’un professeur aussi jeune que toi – ce qui est déjà très humiliant – te voilà en présence d’un fouineur qui ne peut s’empêcher de mettre son nez dans les affaires des autres. Cet article ne le concerne pas. Il n’a pas le droit de le regarder, de le lire, ou quoique ce soit d’autre. Il t’appartient, ce document. C’est la seule chose de palpable que tu as pu obtenir de ton mystérieux correspondant. Hors de question que le brun y mette ses mains dessus. Tu ne sais pas où elles ont traînés. Ce qu’il peut être agaçant. Probablement que le thème de cette journée est « l’agacement à son paroxysme » et que tu n’as pas reçu l’invitation à temps pour décliner cette offre. Sa remarque ne lui fait récolter qu’un grognement de plus de ta part. S’il pouvait s’intéresser à l’idée de rester confortablement installé dans sa chambre un samedi matin, ça t’arrangerait. Et Scientifique qui ne répond pas. T’as envie d’un sandwich. Ton corps réclame une autre tranche de pain de mie barbouillée de confiture. Seulement, tu connais déjà la réaction du visage maternelle si tu descends les escaliers pour aller dans la cuisine te préparer un encas. Elle serait capable de te faire prendre des cours le dimanche et chaque soir de la semaine en rentrant du lycée, et ce, jusqu’à la fin de ta scolarité. Impensable. Plutôt faire grogner ton estomac que de descendre chercher une collation et de risquer de voir apparaître le visage de Sherlock tous les matins à ta porte, aussi agréable soit-il à regarder.
Dans un soupir las, tu reposes ton smartphone sur un coin de ton bureau, et écoutes avec attention les explications de ce professeur de substitution. Sa méthode semble bien plus logique et compréhensible que celle que tu trouves dans le reste de tes bouquins, tu dois bien l’admettre. Tu l’observes écrire quelques problèmes mathématiques sur ta feuille puis reprends la-dite feuille. La langue des chiffres te semble un peu moins étrangère. Tu t’enfermes dans ta bulle, ignorant sa présence, jouant avec le crayon à papier entre tes doigts, le faisant tournoyer entre ton pouce et ton index, déchiffrant la suite de chiffres. Tu fronces les sourcils lorsque vient le moment d’écrire une réponse, ta langue vient se poser sur tes lèvres, tes mains soulèvent tes mèches blondes, alors que tu appuies ton front dans sa paume pour soutenir ton crâne. En quelques minutes, tu as résolu la plupart des énigmes. Un sourire étire alors tes lèvres un court instant, avant d’être effacer lorsque tu reprends conscience de la présence de l’autre garçon. « Hn. » soupires-tu, alors qu’il se penche un court instant pour regarder les résultats de sa leçon. Tu fais pivoter ton siège vers lui, pour que tu le détailles avec attention. « T’es pas capable d’en calculer les probabilités ? Décevant. » Peut-être que si tu te montres suffisamment froid et distant, il décidera d’arrêter les cours de lui-même ? C’est une théorie que tu peux tenter de vérifier. Peut-être que dans trois semaines, tu n’entendras plus parler de lui. Vile tentation. Tout ce qui t’intéresse, c’est de savoir ce que Mystérieux est en train de faire. A-t-il mal pris ce que tu as pu lui dire ? Cette pensée te fait prendre le poids de la culpabilité en pleine poire. Tu devrais peut-être t’excuser. Cependant, avec l’autre dans les pattes, tu ne veux pas prendre le risque qu’il lise par-dessus ton épaule. « Comment ça se fait que tu donnes des cours ? On doit avoir le même âge toi et moi. »
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Ven 11 Mai - 14:51
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
Le temps défile plus vite que prévu. Tu prends quelques secondes pour le détailler alors qu'il est concentré ailleurs. Tu te dis que, peut-être, l'un des détails que tu noteras pourra te servir plus tard. Tu peux lire la concentration sur ses traits qui se tendent. De toute évidence, les maths et lui ne font pas bon ménage. Tu n'es pas prêt d'arrêter de lui rendre visite. Cette idée te fait sourire. Il lève enfin la tête et tu peux te rendre compte que ses calculs ne sont pas si mauvais que ça. Ton sourire s'étire d'avantage quand il te demande si tu es capable de calculer la probabilité qu'il souffle à cause de toi ou des maths. « Je n'ai pas assez d'informations pour ça, je dirais qu'on tourne autour des 50/50 pour le moment. » tu joues avec ton stylo avant d'ajouter « Sauf si tu m'en veux pour le morceau de papier de tout à l'heure et là, ça grimpe à 75/25 en ma faveur. » cette constatation n'efface pas ton sourire, bien au contraire. Peut-être que tu aimes bien l'idée de lui taper sur les nerfs. Va savoir.
Il veut savoir pourquoi tu donnes des cours alors que vous avez le même âge. Tu le détailles un instant avant de répondre. « En réalité, je suis plus jeune que toi. » tu te souviens des informations que sa mère t'a donné sur lui quand elle t'a appelé pour convenir de ce cours. Il a 17 ans. Tu en as 16, il est donc plus vieux. Cette idée t'amuse. Déjà, parce que tu doutes qu'il apprécie avoir un professeur plus jeune que lui. Les gens n'aiment pas se faire apprendre des choses par leur cadet en général. Ça doit être une question d'égo ou quelque chose comme ça. Aussi parce qu'au final, tu as visé juste. Tu savais que ton inconnu était un lycée de 16/17 ans. Tes déductions s'améliorent de jour en jour. « J'ai été diplômé plus tôt que le système scolaire le prévoit. » encore une preuve de l'incapacité de l'éducation nationale de te prendre en charge. C'est l'une des raisons pour laquelle tu aurais préféré que tes parents optent pour l'école à la maison - même si passer le plus clair de ton temps avec Mycroft n'est pas pour te réjouir - seulement, ta mère n'a jamais voulu, prétendant qu'il était bon pour ton développement personnel de rencontrer du monde de ton âge. « J'étais trop jeune en début d'année pour rentrer dans les fac qui en valaient la peine, je tue donc le temps en essayant d'expliquer les maths à des gens comme toi. » tu soupires, cette idée te déprimerait presque « Et comme tu peux le voir, ça me passionne » tu n'as pas de raison de lui faire croire que ça te plaît plus qu'à lui. Ces cours, c'est autant une obligation de ses parents que les tiens, indirectement. Tu n'es pas là parce que tu souhaites partager ton savoir. Tu t'en fiches complètement de ça, à vrai dire.
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Ven 11 Mai - 18:03
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
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Soupirer, c’est comme une seconde nature pour toi. D’autant plus aujourd’hui. Tu es tiraillé par l’envie de recevoir un message de la part de ton inconnu, l’envie de voir ton pseudo-professeur quitter ta maison, l’envie d’un sandwich à la confiture, mais surtout de recevoir un message de la part de ton inconnu. En quelques jours, tu t’es habitué à parler avec lui tout au long de la journée. C’est rapidement devenu une habitude. Du lever jusqu’au coucher, puis pendant tes réveils nocturnes. Il y a toujours une bonne raison pour lui envoyer un sms, toujours une bonne raison pour le perturber dans ses expériences ou rédaction d’articles scientifiques. Il ne t’a jamais demandé d’arrêter de le déranger, alors tu n’as aucune raison d’arrêter. La voix du brun te tire de tes réflexions. « Ce n’est pas qu’un simple morceau de papier. 75/25. » te contentes-tu de répondre, ne pouvant que lever les yeux au ciel face à son sourire. À croire qu’il sourit tout le temps, même lorsque tu tentes de te montrer désagréable envers lui. Tu ne dois pas t’y prendre comme il faut. Changement de tactique : abandon de la mission création de haine.
Tu sens son regard se poser sur toi, et ça te met mal à l’aise. Tu as la sensation d’être analyser sous les moindres coutures, sous tous les angles, et cette sensation est particulièrement désagréable. Cependant, tu ne dis rien, tu gardes ta remarque pour toi, préférant prêter attention à ses mots déposés sur ses lèvres. Tu te retiens d’ajouter un commentaire. Plus jeune. Bon sang. Double dose de sandwich à la confiture dès qu’il aura mit un pied dehors, oh oui. Tu risques d’en avoir besoin pour compenser ce coup que tu viens de prendre. C’est à la fois insultant, dégradant, mais à la fois surprenant. Oui, tu dois bien l’admettre, c’est assez impressionnant. C’est même bien plus que cela. Néanmoins, vous semblez partager la même envie concernant les cours qu’il prodigue le samedi matin. Un point commun dont tu te serais bien passé. « Pourquoi tu fais pas autre chose, plutôt que de donner des cours, si ça ne t’intéresse pas ? » Puis tu arques un sourcil. « Ça veut dire quoi « des gens comme toi », au juste ? » demandes-tu, un brin vexé, sans réellement savoir pourquoi. Ton crayon à papier continue de tourner entre tes doigts, alors que tu regardes l’écran de ton téléphone encore une fois. Toujours rien. Un soupir. Tant pis. « Dans le fond, ça m’arrangerait que tu arrêtes de donner des cours. » tu marmonnes, en passant une main dans tes mèches blondes. Tu te dandines sur ta chaise avant de te poser tes pieds sur le rebord de l’assise, retenant tes jambes contre ton torse.
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.excelsior
Ven 11 Mai - 21:26
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
Tu te demandes pourquoi il est tant attaché à ton article, au fond ce ne sont que quelques mots sur un papier. Certes, c'est un petit morceau de ton génie, mais tu doutes qu'il s'en rende vraiment compte. Pourtant, ça à l'air de lui tenir à coeur et il opte pour le 75/25, alors comme ça c'est toi qui lui tape sur le système. Pourquoi pas. Ça ne te dérange pas d'être le chieur de service. Tu as fini par te faire à cette idée. « Va pour 75/25 alors » t'es plutôt doué avec les probabilités. Les chiffres sont faciles à lire, les gens c'est une autre histoire.
Tu le détailles du coin de l'oeil, enregistre ses traits dans ton disque dur interne, son portrait se dessine doucement dans ton palais mental. Tu n'as pas envie d'en perdre une miette. Il s'interroge sur les raisons pour lesquelles tu donnes des cours. Tu profites pour lui glisser que tu es plus jeune que lui. Tu penses que c'est une information qu'il doit connaître. Tu ne te caches pas non plus pour lui dire que tu n'as pas envie d'être là. Donner des cours, ce n'est pas ce qui t'aide à te lever le matin. Seulement, tu dois faire quelques efforts si tu veux que ta mère te laisse tranquille. Un petit sourire naît sur tes lèvres quand il revient sur une phrase que tu as dis. « Des élèves en difficulté, si tu préfères » non, tu n'iras pas dire : les idiots, parce que tu doutes qu'il en soit un. Il veut que tu arrêtes les cours, ça l'arrangerait apparemment. Tu pourrais, c'est vrai, mais tu ne le feras pas. Tu n'en as pas envie. « Je pourrais, mais ça n'arrangerait pas tes affaires. Ta mère ne semble pas décidé à te laisser tranquille avec ces cours. » tu hausses vaguement les épaules « Si ce n'est pas moi, ce sera quelqu'un d'autre. Certainement un vieux croulant qui te feras les gros yeux dès que tu t'approches de ton téléphone. » tu grimaces à l'idée « et de mon côté, je devrais quand même donner des cours à d'autres personnes » au final, tu préfères encore te concentrer sur ce John. Avoir de nouveaux élèves c'est toujours compliqué. Tu n'es pas très sociable et tu dois toujours faire face aux regards en coin et aux moqueries déguisées. Tu trouves ça fatiguant à la longue.