Univers fétiche : Harry Potter et les séries en général <3
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Sam 12 Mai - 18:52
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Voilà déjà plusieurs semaines que John et Sherlock communiquent par sms. Seulement, Sherlock n'a pas pu cacher sa déception quand il s'est rendu compte qu'il devait partager son Jawn. Ça n'a pas plus à ce dernier et ils sont en froid. Malgré tout, Sherlock a un cours à donner et il a bien l'intention de l'honorer.
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Sam 12 Mai - 18:55
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
Il est l’heure. Tu jettes un regard à l’heure qui s’affiche sur ton téléphone. Tu espères au fond de toi y voir un nom s’afficher, mais rien. Il reste désespérément silencieux. Il te donne envie de le jeter contre un mur. Il t’énerve à te fixer de son éternel écran illuminé, à ne pas vouloir t’offrir ce dont tu as envie. Le problème, tu le sais très bien ne vient pas de ce pauvre smartphone, mais plutôt de la personne qui refuse de répondre à tes messages. Depuis quand est-ce que ça a une quelconque importance à tes yeux ? Ça n’en a jamais eu. Il faut dire que jusque là, pas grand monde n’avait ton numéro de téléphone. Personne de bien important en tout cas. Puis, il a fallut qu’il se trompe de numéro et qu’il fasse irruption dans ta vie, comme s’il y avait été invité. Tu sais que tu aurais dû mettre un terme à cette histoire avant même qu’elle ne commence. Tu aurais dû arrêter de répondre à ses messages dès que tu avais compris qu’il ne t’était pas destiné. Sauf que tu ne l’as pas fait et que tu t’es laissé prendre à ce jeu stupide. Tu t’en mords les doigts désormais. Il refuse de te répondre, laissant ton téléphone te narguer. Tu n’as été qu’une distraction pour lui, un moyen de passer le temps quand il n’avait rien d’autre à faire, d’où les messages tard le soir et pendant ses heures de cours. Tu t’en étais douté, mais pour tu ne sais quelle raison obscure, tu as fait comme si de rien était; Ça non plus ça ne te ressemble pas.
Tu as l’impression de ne plus être la même personne depuis quelques jours et c’est assez déstabilisant pour toi. Tu as toujours été le même. Constant, invariable. Voilà ce que tu es. Pas ces derniers jours et tu as beau repousser l’idée, tu sais très bien que cet idiot de lycée susceptible y est pour quelque chose. Tu devrais arrêter tout ça. Effacer son numéro, oublier son existence, l’effacer ton palais mental, le rayer de ton disque dur. C’est ce que tu devrais faire.
Pourtant, tes pas te mènent déjà le long des chemins de St-James’s Park. De toute évidence, il semblerait que pendant que tu étais entrain de réfléchir ton corps a pris des initiatives. Les mains dans les poches de ta veste, tu espères sentir ton téléphone vibrer quelque part. Il ne le fait pas. Il reste obstinément silencieux. Le ciel est beau dehors, mais toi tu es plus d’humeur grisâtre. un peu de plus ne serait pas de refus, pour mieux coller à ton humeur. Ce ne sont que de stupides SMS. Tu n’as aucune raison de te prendre la tête pour ça. Tu ne le connais pas. Peut-être que si finalement. C’est peut-être pour ça que tes pieds ont décidé de te mener jusqu’à l’adresse où tu es sensé donner ces fichus cours particuliers. John Watson. C’est comme ça qu’il s’appelle, ce stupide lycéen susceptible qui ne comprend rien aux maths et toi, t’es sensé lui expliquer, mais tu ne sais pas si t’es d’humeur pédagogue. Tu ne sais pas non plus si tu te sens de le voir agir comme si de rien était, alors que toi son silence te fait cet effet-là. T’es certain que lui, ça ne lui fait ni chaud, ni froid. Après tout, tu n’es qu’une distraction, si tu disparais, il en trouvant une autre. Rien est irremplaçable. Tu envoies un dernier message, parce que Mycroft t'as dit d'attendre, mais t'as pas envie. Tu soupires, alors que tu sonnes à la porte où est affiché le nom des Watson. Tu attends quelques secondes avant que Mme Watson vienne t’ouvrir. Elle t’accueille, avec un sourire et tu dois faire beaucoup d’effort pour lui rendre la pareille. Tu n’es pas d’humeur sociable - tu ne l’as jamais été cela-dit - tu n’es pas d’humeur à faire semblant de l’être, alors. « John est dans sa chambre, il doit t’attendre. » elle te fait signe de monter et tu lui adresses un signe de la tête pour lui indiquer que tu as compris. Tu montes les quelques marches qui débouche sur le couloir. Tu sais où se trouve sa chambre. Tu t’arrêtes devant la porte de celle-ci et tu hésites un instant. Peut-être que tu ferais mieux de faire demi-tour maintenant. Tu peux toujours prétendre que tu te sens pas bien ou peu importe. Non. Tu frappes.
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SUNRISE
Sam 12 Mai - 22:30
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
Couché au fond de ton lit, tu fais face au mur de ta chambre, une main sur le téléphone posé près de toi dans l’espoir qu’une vibration de sa part t’extirpe de ton demi-sommeil. L’alcool a coulé à flot, hier soir, et tu ne t’es pas fait prier pour avaler toute une série de verres dont le mélange était parfois infâme. Tu avais besoin de penser à autre chose, quand bien même, lors de la soirée, tu es resté en retrait, dans ce groupe d’amis qui ne souciait pas de toi. Aucun d’eux ne t’a demandé comment s’était passé ton rendez-vous avec Ashley. C’était sans doute mieux ainsi, d’ailleurs. Ce fut un véritable échec. Le contraire parfait de ce que l’on attend d’un premier rendez-vous. La jeune femme n’a fait que mentionner les qualités de son ex petit-ami, montrant inlassablement des photos d’eux deux pour toutes sortes d’occasions. Un Enfer duquel tu es parvenu à t’échapper en prétextant une urgence familiale, lorsqu’en réalité, tu as couru jusqu’au parc où les festivités pour la St Patrick venait tout juste de débuter. Tu soupires. Tu te mens à toi-même. Le pire dans tout cela, ce n’est pas la gueule de bois, l’horreur que fut ton date, ou bien cette cape d’invisibilité que tu sembles revêtir au sein même de ton groupe d’amis, mais le froid qui s’est installé entre toi et Scientifique. Tu n’en as pas compris la raison. Il est tout de suite devenu froid et distant avec toi, alors même que tout semblait bien se passer quelques minutes auparavant. Tu as relu votre conversation inlassablement sans comprendre ce revirement soudain de situation. Durant la soirée, tu n’as pas répondu à son sms, parce qu’il t’avait blessé. Tu as espéré qu’il insiste, qu’il persiste avec d’autres messages, mais rien d’autre ne fit vibrer ton smartphone dans le fond de ta poche. Tu aurais préféré que ce soit différent.
S’inquiétant de ne pas te voir descendre pour le petit-déjeuner, le visage maternelle est venu te secouer dans ton lit, en t’apportant une aspirine. Cette femme a toujours eu un instinct monstre. Elle te demande comment tu vas, mais tu ne fais que répondre par un « hn » las. Tu n’as pas envie de parler du désastre de la veille. Désastre qui continue pourtant aujourd’hui sans le moindre signe de vie de ton mystérieux correspondant. Tu finis pourtant par ouvrir les yeux, grognant lorsque la lumière t’aveugle et amplifie la douleur qui sévit dans ta boîte crânienne. D’une voix douce, ta mère t’indique l’heure et t’informe que ton professeur particulier ne devrait pas tarder à arriver. Elle se redresse alors et fait descendre le store pour limiter l’entrée de lumière dans la chambre, te demandant de ne pas te rendormir.
Tu restes un long moment dans le silence de ta chambre sans bouger, allumant et éteignant l’écran de ton téléphone portable, vérifiant tes messages presque toutes les deux minutes. Tu finis par te lever, par avaler l’aspirine et enfiler des vêtements propres. Le cœur n’y est pas. Tu ne penses qu’à Scientifique. Tu devrais lui envoyer un message. Pourquoi ne le fait-il pas ? Un nœud se forme dans le fond de ta gorge. Le pas traînant, tu t’installes à ton bureau aux alentours de dix heures et quart, et reposes ta tête entre tes bras. Ces derniers jours, rien ne se passe comme prévu. Hier devait être une bonne soirée, non seulement avec Ashley, mais aussi avec tes amis. Avec Mystérieux. Seulement, ce ne fut ni l’un ni l’autre. Contre toute attente, ton cellulaire vibre enfin contre le bois de ton bureau, te faisant te redresser d’un bond. Peut-être trop vite, mais qu’importe. Au diable la migraine insupportable. Tu déverrouilles ton smartphone. Le message te donne la sensation de te faire piétiner. Il n’a pas le droit de te dire ça. Il n’a pas le droit de te dire une telle chose après avoir agit ainsi avec toi. Tandis que des doigts pianotent sur l’écran, tu luttes pour que les larmes ne viennent pas brûler tes yeux. Trop tard. Elles s’agglutinent déjà au coin de tes yeux. C’est dur. C’est douloureux. Mais tu les ravales. Pourquoi tu te mets dans un tel état pour quelqu’un que tu n’as jamais rencontré ? Ce n’est qu’un échange de sms et pourtant… Tu as juste le temps de reposer ta tête entre tes bras que l’on toque à la porte. « Entre. » Tu as mauvaise mine. Un mort-vivant aurait probablement bien meilleure allure que toi. Tu te redresses sur ta chaise, attrapes une feuille et un crayon. Tu ne joues pas avec. Tu ne lèves pas les yeux vers Sherlock, obnubilé par l’écran noir face à toi.
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Dim 13 Mai - 0:44
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
Venir ici est certainement une mauvaise idée. Surtout après tout ce que tu t'es dis cette nuit. Cette correspondance n'est pas une bonne idée. Elle semble trop t'atteindre. S'attacher n'est pas une bonne chose pour toi. Les personnes auxquelles tu t'attaches finissent toujours par te faire souffrir et tu sais que ce John finira par le faire. Il l'a déjà fait, d'une certaine façon. Il faut que tu mettes un terme à toute cette histoire. Il faut tirer un trait définitif sur tout ça. Seulement, tu n'arrives pas à se faire à cette idée. Depuis que ce petit homme est rentré dans ta vie, t'as eu l'impression d'entrevoir la lumière. C'est idiot, parce que tu ne le connais pas vraiment. En réalité, à part son amour des sandwiches et sa susceptibilité, tu ne connais rien de lui. Tu n'arrives pas à comprendre ce qui t'arrives et ça te frustre. Tu as pris l'habitude de tout contrôler dans ta vie, mais t'es incapable de contrôler le noeud dans ton estomac quand il ne répond plus, cette envie soudaine de sauter sur ton téléphone dès que tu le sens vibrer.
T'aurais dû appeler, pour dire que tu ne voulais plus assumer ces cours. De toute façon, John te l'avait demandé, donc il ne s'en serait pas plains et cette histoire aurait pu finir aussi vite qu'elle a commencé, mais ça non plus tu ne l'as pas fait et t'es juste entrain de monter les marches qui te séparent encore de la chambre de ton "élève". Tu fais n'importe quoi. Tu peux presque entendre Mycroft se moquer derrière toi. Il te dit d'entrer et tu t'exécutes. Tes yeux le détailles alors que tu t'approches de son bureau. Tu sens ton téléphone vibrer au même moment, mais t'essayes de te concentrer sur celui qui est en face de toi. Il a l'air fatigué, signe que sa soirée d'hier s'est bien passée de toute évidence. Peut-être qu'il a conclu, finalement. Peut-être qu'avec elle, il ne s'est pas mis à rougir quand il a fait un lapsus des plus révélateur sur sa pensée. Tu balayes cette idée d'un revers de la main alors que tu t'installes sur la chaise qui t'es réservé. Tu sors quelques affaire, notamment un stylo et une feuille. « Tu as une mine affreuse, tu as veillé toute la nuit pour l'entretenir ? » tu poses la question, parce que ça te démange. Seulement, t'es pas d'humeur à être sociable, donc tu prends pas vraiment le temps de chercher une tournure de phrase acceptable. Peu importe. Tu griffonnes quelques mots sur la feuille de papier, sans grande conviction. « Vu que tu maîtrise les probabilités, tu veux passer à quoi maintenant ? Un sujet qui te fait plus défaut que les autres ? » tu te retiens de poser les yeux sur lui, même si tu en meurs d'envie. Tu tentes de garder ton air nonchalant alors que tu continues de griffonner sur le papier devant toi. T'en profites pour répondre au message que t'as eu. Ton coeur à fait un bond quand tu as vu son numéro s'afficher. Tu le connais par coeur, il s'est imprimé dans ton esprit après quelques messages, à force de le voir s'afficher, implacable sur ton écran. Tu ne démords pas. Il a beau te dire que tu te trompes, tu ne veux pas le croire.
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SUNRISE
Dim 13 Mai - 12:30
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
Au fil des jours, tu as pris l’habitude de voir son nom de code s’afficher sur ton écran. Le matin en te réveillant, la journée n’attendant que ses réponses, et la nuit vous accompagnant mutuellement dans vos insomnies - ou, dans ton cas, tes encas nocturnes. Tu connais son numéro de téléphone sur le bout des doigts, alors même que tu es obligé d’enregistrer le tien dans ton annuaire de contacts. Puis, au final, tu as fini par l’ajouter dans ton répertoire, l’affublant d’un nom ridicule mais qui, au départ, englobait ce que tu connaissais de lui. Tu t’es attaché à lui, à ce qu’il t’autorise à voir de lui. Tu t’es attaché à ses moqueries sur ta consommation excessive de sandwiches, à ses moqueries sur le monde qui l’entoure et à toutes ses choses qui le rendent si particulier à tes yeux. Tu t’es attaché à lui, plus que tu n’aurais aimé le faire. Tu t’es attaché à lui, au point de vouloir le voir apparaître et remplacer Ashley, hier soir. Au point de préférer une conversation par sms interposés, qu’une soirée avec tes amis. Mystérieux a réussit à créer une dépendance chez toi. Il t’a rendu accro à ce téléphone qui n’avait presque plus d’utilité à être dans ta poche, si ce n’est appeler Harry, ou bien tes parents. Il t’a rendu accro à ce sentiment étrange qui t’envahit lorsque tu vois apparaître ses mots sur ton écran.
La tête lourde, tu la laisses reposer sur tes bras, croisés sur ton bureau. Son message te fait mal. Il te blesse. Pourquoi n’a-t-il pas mis fin à cet échange avant que cela ne prenne plus d’ampleur s’il s’imaginait tant n’être qu’une distraction pour toi ? Pourquoi n’a-t-il pas mis un terme à cette correspondance si cela n’a pas la moindre importance à ses yeux ? Voulait-il simplement réussir à te faire souffrir pour une raison qui t’échappe ? Si telle était sa mission, il a parfaitement réussi. Tu souffres. Ses messages ne sont qu’une torture de plus. Il n’est pas qu’une distraction. Il est bien plus que ça, seulement, tu ne parviens pas à le formuler, à savoir ce qu’est ce « bien plus ». Un soupir désespéré s’échappe de ta bouche, tandis que tu te redresses pour accueillir ton professeur avec une feuille et un crayon. « J’ai bu. Je suis devenu un ivrogne vêtu de vert qui emplit les rues et empêchent les gens de rentrer chez eux. » grognes-tu. C’est idiot de lui dire ça, à lui. Cette phrase ne doit avoir aucun sens à ses yeux. Ça n’en a que pour toi et Mystérieux. Cette phrase qu’il t’a dite avant que les choses ne dégénèrent entre vous. « On fait ce que tu veux. J’m’en tape. » Tu ne regardes même pas Sherlock. Tu voudrais juste qu’il s’en aille, qu’il te laisse tout seul, pour que les larmes qui s’agglutinent au coin de tes yeux puissent être évacuées sans devoir faire face à un spectateur moqueur. Il ne comprendrait pas pourquoi tu te mets dans un tel état pour une personne que tu n’as pas rencontré, dont tu ignores presque tout, jusqu’au prénom. Ton portable vibre sur ton bureau, alors tu te jettes dessus, ton cœur ne prenant qu’un coup de plus. Tu te fiches bien de la présence de l’autre, tu dois lui répondre. Tu ne peux pas l’oublier.
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Dim 13 Mai - 13:21
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
John semble dans un sale état et tu ne te gênes pas pour le lui faire remarquer. Tu n'as aucune raison de le ménager. Malgré tout, un faible sourire accroche tes lèvres l'espace d'une seconde alors qu'il fait référence aux farfadets dont tu as parlés la veille. Sourire que tu effaces bien vite. Ce n'est pas parce qu'il s'est souvenu d'un petit truc que tu as lâché que ça change quoique ce soit. Tu te reprends rapidement. Tu ne peux pas te laisser attendrir pour si peu. « Tu dois être à la bonne taille pour jouer les farfadets » c'est qu'il n'est pas très grand, le petit homme. Pas au point d'être un vrai farfadet, mais la réflexion te vient naturellement. Tu n'as pas envie d'être gentil. Il grogne. On dirait un animal blessé. Tu préfères ne pas y prêter attention. Tu gardes les yeux fixés sur la feuille face à toi. Tu lui demandes quel sujet il veut étudier, aujourd'hui. Il n'a pas l'air d'être motivé. Tu ne l'es pas forcément non plus. Tu réfléchis quelques secondes, avant de finalement hausser les épaules « On peut toujours étudier les équations... » trouver des inconnus, c'est bien dans le contexte. Les maths ont vraiment des solutions à tout - ou presque - du moins, c'est ce que tu penses.
Ton téléphone vibre et tu ne peux t'empêcher de jeter un regard à l'écran de ton smartphone. Tu lis les quelques mots et tu meurs d'envie de lui répondre, mais tu ne le fais pas tout de suite. D'abord, parce que tu ne veux pas qu'il se rende compte que tu es à la fois la personne qui lui tape sur les nerfs en lui donnant des cours particulier et aussi cet inconnu dans son téléphone. Tu préfères garder l'anonymat. « Il suffit de retrouver l'inconnu » tu écris quelques équations sur la feuille que tu lui tends. Rien de bien complexe, tu ne veux pas le décourager dès les premières minutes. Tu profites qu'il se concentre sur les chiffres posés sur le papier pour reprendre ton téléphone et tu te décides enfin à répondre. Tu es amer. C'est plus fort que toi. Tu n'arrives plus à retenir ce fiel qui te brûle les doigts. T'es surpris de le voir reprendre son téléphone, alors qu'il était entrain de résoudre l'une des équations. Il semblerait qu'il se débat avec deux inconnus, là tout de suite. Seulement, il ne semble pas faire le rapprochement entre toi et celui à qui il parle. Toi, tu lis son message et tu te contentes de ranger ton cellulaire dans la poche de ton jean. Ce n'est pas le moment de répondre. « Tu ne sembles pas vraiment concentré aujourd'hui. C'est l'alcool qui t'embrouille l'esprit ? » tu te retiens de rajouter ou cette fille qui t'a tenu éveillé toute la nuit ?. Tu te mords la lèvre pour retenir les mots de sortir de ta bouche. Non, tu n'es pas sensé savoir ça, alors tais-toi un peu, pour changer.
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SUNRISE
Dim 13 Mai - 17:12
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
Les yeux brûlants de larmes que tu ravales inlassablement, tu ne parviens pas à les clore plus de quelques secondes, espérant bien trop que l’écran de ton smartphone se rallume. Les remarques de ton professeur particulier n’ont pas la moindre importance à tes yeux. Il n’est pas lui. Tu te fiches bien de savoir ce qu’il peut penser de toi. Il n’est pas lui. Tu ne désires pas le connaître aussi fortement que tu désires connaître ce mystérieux correspondant qui se cache derrière les messages qu’il t’envoie, malgré la distance qu’il semble vouloir creuser entre vous. Jamais le désir de le rencontrer n’a été aussi fort qu’à présent. « Cool. » te contentes-tu alors de répondre au brun. « Ok. » Tu te fiches bien de ce que tu vas devoir faire, tu te fiches des choses qu’il veut t’apprendre. Ça n’a pas le moindre intérêt à tes yeux. Tu souhaites simplement obtenir une réponse de Mystérieux. Tu espères qu’il ne t’effacera pas d’une simple pression sur l’écran de son téléphone portable. Parce qu’il n’est pas qu’une simple distraction que tu fais sonner seulement quand tu t’ennuies. Il est cette personne à laquelle tu as envie de tout dire, que tu cherches dans la foule lorsque tu es dans la rue, que tu espères croiser dans St James’s Park. Il est cette personne que tu ne peux pas oublier parce qu’il hante tes pensées nuit et jour.
Retrouver l’inconnu. Quelle ironie. Tu serais prêt à donner tout ce que tu possèdes pour le retrouver. Avoir une chance de lui prouver qu’il n’est pas qu’une idéalisation quelconque. Avoir une chance, juste une chance, de te présenter à lui pour qu’il ne t’oublie pas. Tu regardes la feuille qui se présente sous tes yeux. Retrouver l’inconnu. Ton crayon ne trace pas un seul trait. Tu n’y arriveras pas. Tu tentes de comprendre. De trouver un raisonnement logique à cette histoire. À celle qui se joue dans ton téléphone. T’es perdu. Tu ne comprends rien. Tu ne comprends pas. Tu ne cherches même pas à cacher ton impatience face à cette absence de réponse immédiate. « Non. Quelqu’un en tête. » marmonnes-tu, d’une voix qui pourrait se perdre si tu ne tentais pas de garder la face devant Sherlock. Tu appuies sur un bouton de ton smartphone pour qu’il s’allume. Toujours rien. Bordel. Tu te frottes les yeux, sentant ton cœur te faire de plus en plus mal dans le fond de ta poitrine. Le nœud dans ta gorge grossit davantage. Les minutes s’écoulent. Le temps s’échappe. Tu ne parviens pas à résoudre la moindre équation, celle dans ta tête prenant le pas sur ta concentration. Pourquoi Mystérieux te fait-il ça ? Du bout des doigts, tu finis par repousser la feuille, avant de relever la tête. « On peut remettre le cours à plus tard ? Pas la force de continuer. »
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Dim 13 Mai - 19:09
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
L’atmosphère est pesante. Les réponses de ton élève ne sont pas vraiment celles que tu attends. Peut-être que ces pics dissimulées étaient là pour le faire réagir, mais il semblerait qu’il ne soit pas d’humeur. L’alcool a dû endormir ses neurones. Ce n’est bon qu’à abrutir de toute façon. Tu ne vois pas l’intérêt de s’alcooliser. La voix de Mycroft te ferait presque remarquer que toi tu fais bien pire, mais tu ne l’écoutes pas, parce que comme toujours il a tord. Toi, tu ne cherches pas à ralentir tes capacités avec de l’alcool, tu cherches à les augmenter, à t’ouvrir d’autres possibilités grâce à quelques substances considérées comme illicites. Ça n’a rien à voir avec ce qui se passe ici. John a trop bu, certainement pris dans un sentiment d’euphorie à cause de ses amis et de cette fille. Il n’a pas fait attention et maintenant, il s’en mord les doigts. Tu ne vas quand même pas le plaindre. Ses yeux restent figés sur la feuille que tu lui as tendu, jusqu’à ce que son téléphone sonne. Il saute littéralement dessus, mais t’es certain que ce n’est pas à cause de ton message, il doit juste attendre un message de cette fille, un autre date certainement. Ce qu’il doit être déçu en voyant que ce n’était que toi.
Tout ça ne fait que confirmer ce que tu penses. Tu n’as plus envie de jouer les distractions pour lui. Si tu continues de jouer le jeu, c’est toi qui va finir par perdre. Tu ne peux pas te permettre ça. Tu te maudis de t’être bêtement attaché à cet inconnu incapable de taper correctement un numéro de téléphone portable. Tu le sais pourtant que s’attacher est inutile. Cette fois-ci, tu as dû l’oublier. Ton coeur se sert quand tu l’entends dire qu’il a quelqu’un en tête. C’est plus douloureux que ce que tu t’étais imaginé. L’entendre de sa bouche, c’est bien différent que d’y penser, parce que ton cerveau n’est pas capable de rester tranquille. « Il semblerait que ta soirée d’hier n’a pas été riche qu’en alcool... » en temps normal, tu essayerais de ne pas être trop amer, mais là, à quoi bon ? Tu n’es même pas sûr qu’il t’écoute de toute façon. Il semble complètement ailleurs. Tu pourrais lâcher que tu as l’intention de rentrer chez toi en tutu sur une licorne qu’il ne sourcillerai même pas. L’indifférence t’as toujours fait horreur. Tu soupires. Il se frotte les yeux, il a vraiment l’air fatigué. Il n’aurait certainement pas été contre le fait que tu ne viennes pas aujourd’hui... D’ailleurs il ne tarde pas à te le dire. Pas la force de continuer. Ton coeur se sert d’avantage et tu ne sais pas pourquoi il réagit comme ça face à l’écho des paroles de John. Ton palpitant réagi bizarrement ces derniers temps. Le mot distraction revient inlassablement dans ton esprit et t’obsèdes presque. Autant que ton lycéen susceptible et ses sandwiches. Damn. Voilà que tu repenses encore à lui. Stop! « On a encore une heure de cours...» t’ennonces un fait, c’est encore ce que tu fais le mieux. « Ce n’est pas une gueule de bois qui va te faire renoncer. C’est trop facile. » tu devrais sauter sur l’occasion pour partir, mais au fond tu aimes l’idée d’être proche de lui. C’est complètement con. T’es complètement con et illogique en plus de ça. Ce qui ne te ressembles pas du tout. Peut-être que t’es entrain de faire un AVC. Ça expliquerait toutes ces choses bizarres que tu fais en ce moment. Non, t’as pas d’autres symptômes. Ça ne peut pas être ça. Le mot distraction continue de flasher dans ton esprit et tes doigts tapent sur ton téléphone sans même te demander ton avis. Tu veux savoir comment il te considère. Trouver une branche à laquelle te raccrocher, de toute évidence.
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Lun 14 Mai - 22:22
John Watson
J'ai 17 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal, mais c'est sans doute mieux comme ça.
Le mal de tête est bien vite oublié, au profit de ce mal qui ronge ton cœur et t’oppresse dans cette cage thoracique te semblant tout à coup trop étroite pour t’accueillir. Comment peut-il imaginer qu’il n’est qu’une distraction à tes yeux ? Comment peut-il croire un seul instant que tu te fiches de la personne qu’il peut être ? Tu ne demandes qu’à le rencontrer, qu’à le connaître davantage. C’était bien ça le principe de cette énigme autour de vos identités. Ce n’était qu’un jeu enfantin pour apprendre à mieux se connaître, être plus attentif aux mots de l’autre, à ses attentes. Comment peut-il croire que tu es comme les autres ? Ta gorge se noue un peu plus à chaque message que tu reçois, chaque message te faisant ressentir une profonde tristesse. Un pieu dans le dos pour chaque vibration de ton téléphone portable. Les mots envoyés ne le feront probablement pas d’envie. Tu en prends conscience à la lecture de ses réponses. Tes yeux ne sont même pas intéressés par la feuille d’exercice figée sur le bureau, ni même par le garçon assis à tes côtés. Ils sont obnubilés par cet écran, par les quelques phrases envoyés à la va-vite dans l’espoir de retenir le correspondant sans prénom. Scientifique, Mystérieux, Petit Homme, autant de surnoms qui n’ont de significations que pour vous. Les dernières effluves de ta cuite de la veille t’empêchent de réfléchir. La fatigue n’aide pas. Si seulement tu savais quoi dire pour le retenir…
Avoir quelqu’un en tête. Tu t’en serais bien passé. Pourtant, il est arrivé ainsi dans ta vie, comme un cheveu sur la soupe. Un cheveu que tu t’es empressé de sauvegarder dans un écrin, espérant ne pas le perdre, mais le courant d’air semble t’avoir pris de vitesse, emportant ce bout de crinière au lointain. Tu as déjà la sensation qu’il a fait son choix. Tu as déjà la sensation que tu as perdu la partie, sans en connaître la raison, sans savoir pourquoi tu es incapable de passer au niveau supérieur. « Riche en déceptions, surtout. » lâches-tu sans réfléchir. Qu’est-ce que ça peut bien lui faire à Sherlock, de toute façon ? Qu’est-ce que ça peut bien lui faire que tu ais descendu l’équivalent d’un demi fût de bière ? Tu déglutis un peu plus. La fatigue et cet échange avec S te met dans cet état de sensibilité extrême. La moindre remarque fait naître une colère intense, avant qu’elle ne soit submerger par cette tristesse accaparante. Tu peux sentir ta lèvre trembler alors que tu relis inlassablement les quelques mots rédigés par cet inconnu. Lèvre que tu caches derrière ta main. Tes yeux s’humidifient. Tes entrailles te font souffrir. Pourquoi est-il si cruel, tout à coup ? Ton prof particulier semble se ficher de ta fatigue, de ta gueule de bois. Et tu ne peux pas parler de Mystérieux à cet inconnu. C’est ton secret. Tu regrettes de t’être attaché si bêtement. Tu regrettes d’avoir cru qu’il resterait, lui. Tu essayes de le retenir à tout prix. « Je m’en tape, tu comprends pas ça ? Je m’en tape de ton cours stupide ! » Une larme roule sur ta joue. Larme que tu t’empresses d’essuyer. Sans t’en apercevoir, tu t’es levé de ta chaise pour faire face à Sherlock, toujours installé dans cette chaise médiocre, dans ta chambre médiocre et dans ta vie médiocre. « Sors de chez moi. »
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.excelsior
Ven 18 Mai - 11:21
Sherlock Holmes
J'ai 16 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon désintérêt, je suis célibataire et je le vis plutôt sans trop m'en soucier.
Tu dois mettre une terme à tout ça. Tu es toxique et tu finiras par l’être pour le petit homme. Tu refuses cette éventualité. Il faut que tu arrête cette mascarade. Tout de suite. Attendre ne fait que retarder l’inévitable. Tu n’as pas vraiment l’esprit à ce cours. Le lycée à tes côtés semble être du même avis que toi. Sa soirée d’hier semble lui avoir laissé quelques traces qui l’empêchent de se concentrer convenablement et toi, tu n’insistes pas. Tu essayes juste de glaner quelques informations sur la façon dont s’est passé sa soirée. Tu prétendras que c’est une simple curiosité scientifique, mais tu sais que c’est bien plus que ça. L’idée qu’il puisse tomber amoureux et délaisser vos échanges te pétrifient. C’est pour ça aussi que tu décides de mettre fin à tout ça, pour que justement ce moment n’arrive jamais ou du moins, pour que tu n’en sois pas le témoin. Ton coeur se sert lorsqu’il te dit qu’il a quelqu’un en tête. Tu aurais dû t’y attendre, mais même comme ça, l’effet est là. Riche en déceptions, surtout. Qu’est-ce que ça veut dire, John ? Tu as envie qu’il t’en dises plus, mais il ne semble pas décidé à étancher ta curiosité. Tant pis, tu devras te contenter de ce qu’il t’a déjà donné. Ta décision est déjà prise de toute façon.
Le blond hausse soudainement la voix est ça te fait sursauter. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il s’énerve de la sorte. Tu dois lever les yeux pour le regarder, il est débout et toi assis. C’est peut-être la seule occasion pour lui d’être plus grand que toi. Il t’ordonne de sortir de chez lui et tu te lèves d’un bond, pour lui faire face. Tes yeux clairs scrutent son visage à la recherche d’indices. « T’es sûr que... » tes mots se perdent en route. Tu ne sais pas quoi dire en réalité, alors tu préfères te taire. Certainement que tu aurais dû lui demander s’il allait bien, peut-être même les raison de sa soudaine. Tu l’observes un instant, comme pour graver son visage dans ta mémoire. Il a beau être ne colère, tu enregistres tes traits dans ta mémoire avant de faire un pas en arrière. « Bien, je m’en vais. » ça ne sert à rien d’insister de toute façon. Il ne veut plus te voir et c’est aussi ce que tu veux, au fond. Couper le contact. Rompre la communication. Tu soupires et tu fais encore un pas en arrière, lui fait toujours face, avant de finalement te retourner pour quitter la chambre, puis la maison.
L’air frais du dehors caresse ton visage. Tu inspires profondément et tu peux sentir l’air polluer prendre possession de tes poumons. T’es un peu sonné. Tu regardes autour de toi et soudain, une urgence t’oppresse. Tu as juste besoin de t’évader un peu, quitter les préoccupations du moment. Tu dois juste oublier John et ses messages. Tu ne connais qu’un moyen pour ça. Une seule solution pour que ton cerveau te ressasses sans cesse ce que tu ne veux plus voir. Tes pas te mènent à l’endroit que tu cherchais. Les mains dans les poches de ta veste tu t’approches d’un mec, le vingtaine, tatoué. Tu te fiches de son apparence, ce qui t’intéresse c’est ce qu’il peut te procurer. « Ça faisait un baille » qu’il te lâche en te reconnaissant. Il faut dire que tu le connais depuis un moment maintenant. « Je ne suis pas là pour échanger des banalités. » tu n’as pas la force de jouer les êtres sociables aujourd’hui. Ta remarque semble le faire sourire. Tant mieux pour lui. « Easy peasy kid. J’ai ce qu’il te faut » tu fronces le nez à l’entente du mot kid. Tu as horreur que l’on te prenne pour un enfant. Seulement, il s’approche et te tend ce que tu recherches, comme promis. Tu glisses l’argent entre ses doigts et tu te détournes de lui, sans un au revoir. Le pochon en plastique dans ta poche à quelque chose de rassurant. Tu joues avec, jusqu’à te trouver un endroit tranquille pour enfin mettre ta cervelle sur off ou du moins, allumer le mode veille. Tu sais très bien que ce n’est pas possible, médicalement parlant. Cela signifierait une mort cérébrale et ce n’est pas ce que tu cherches, mais l’image te plaît bien alors tu la gardes. Rapidement, le liquide glisse dans tes veines et tes muscles se détende. L’effet ne se fait pas attendre et tu te sens soudain plus léger. Un peu trop, peut-être.